22 avril 2010

Offres et Promotions dans l'univers du chauffage !

remise promotion produit chauffage chaudiere chauffe-eau pompe à chaleurNous avons souhaité mettre en place une nouvelle rubrique « Promotions » sur notre blog , afin d’informer régulièrement tous nos lecteurs des offres promotionnelles des fabricants de matériel de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire(chaudière à condensation, basse température, solaire, chauffe-eau, pompe à chaleur … ) des constructeurs dont nous sommes partenaires et installateurs qualifiés tels que Frisquet, Viessmann, Atlantic, Acova, … Ils pourront ainsi en bénéficier en toute transparence partout en France.

Nous essayerons de tenir cette liste la plus à jour possible et de vous informer des nouveautés par des articles réguliers sur le blog.

Alors si vous même ou votre entourage avez un projet, pensez à regarder du côté des offres et remises en cours (ou à relayer l’information), qui cumulées avec certaines crédits d’impôts par exemple, pourront encore optimiser le retour sur investissement de votre installation thermique.

Offres actuelles

  • Frisquet : 200 € TTC remboursés pour une nouvelle installation gaz ou une conversion fioul/gaz sur une chaudière à condensation ;
  • Frisquet : -15% sur un système solaire Frisquet (CESI) ;
  • Viessmann : 500 € TTC déduits de votre facture pour l’installation d’une chaudière à condensation au sol ;
  • Viessmann : 1000 € TTC déduit de votre facture pour l’installation d’une chaudière à condensation fioul ;
  • Atlantic : 60 € TTC remboursé pour l’installation d’un chauffe-eau électrique Vizengo ;
    Atlantic : jusqu’à 700 € TTC de réduction pour l’installation d’une pompe à chaleur de la gamme Alféa ;
  • De Dietrich : prime de 343 € TTC sur les chaudières murales à condensation de la gamme Innovens ;
  • De Dietrich : -15% sur les pompes à chaleur De Dietrich de la gamme ROE
Plus d’informations et modalités sur notre site internet :
Promotions fabricants Solutions Chauffage / Eau Chaude Sanitaire
18 avril 2010

Atlantic DuolixMAX : VMC Double Flux nouvelle génération !

atlantic duolix max vmc double flux nouvelle generationAtlantic va commercialiser dans les prochaines semaines une nouvelle VMC Double Flux « DuolixMAX ». Cette ventilation doit encore apporter plus de performances et de confort pour un minimum de consommation (consommation inférieure à celle d’une VMC hygroréglable d’un T4). Cette VMC double flux Atlantic destinée au marché résidentiel (T2 au T9) présente des caractéristiques exceptionnelles (haut rendement, jusqu’à 92% des calories de l’air extrait récupérés).

La grande nouveauté vient de la télécommande radio intuitive qui permet à l’utilisateur de voir en temps réel les performances de son système (économies d’énergie réalisées en temps réel exprimées en kWh), ou par exemple, d'accéder directement au grand débit cuisine (mode « Boost ») afin de ventiler cette pièce rapidement et efficacement en cas de nécessité, ou au mode absence afin de réduire votre consommation de chauffage selon votre présence et réaliser ainsi des économies d’énergie supplémentaires. La commande affiche en permanence des informations importantes comme les températures aux entrées et sorties de l’échangeur du duolixMax, du taux d'efficacité de l'appareil, ou du bon fonctionnement du système double flux (mode de diagnostic automatique).

La centrale double flux possède un système de filtres fins haute efficacité type F7 (anti-pollens, anti-acariens, anti-suie…), idéal pour lutter contre les allergies. Un témoin d’alerte filtres vous permet de visualiser leur état et de déterminer ainsi leur renouvellement. L’accès aux filtres sur glissière ne nécessite aucune intervention outillée.

Le confort d’été est garanti par la fonction surventilation (ou fonction boost) qui génère une augmentation des débits et permet ainsi un rafraîchissement naturel si besoin est pour des nuits d’été plus agréables, sans consommation d’énergie supplémentaire.

Enfin, le produit est très compact, avec by-pass (total si nécessaire sur l’air neuf permettant de réaliser des économies d’énergie supplémentaires) et répartiteur de débit intégrés, et qui peut s’installer sans gros travaux.

Atlantic ALFEA Hybrid Duo : Pompe à Chaleur avec relève fioul

atlantic alfea hybrid duo pompe a chaleur avec releve fioul integreLes pompes à chaleur avec appoint électrique intégré viennent souvent se substituer dans les maisons à la chaudière fioul vieillissante, les personnes ne voyant plus l’utilité de conserver l’installation fioul ou de devoir racheter une chaudière fioul. En fonction de l’isolation et des émetteurs de chaleur, ce n’est pas toujours une bonne solution, et la PAC n’aurait du intervenir qu’en relève de la chaudière fioul.

Il existe alors des systèmes « hybrides », proposant une pompe à chaleur aérothermie (air/eau) à technologie « Inverter » avec une relève de chaudière fioul intégrée. Ce genre de système se positionne comme un produit idéal pour le marché de la rénovation. Associant la technologie économique et écologique de la PAC à l’efficacité du fioul, ces systèmes compacts 2 en 1 peuvent ainsi garantir un chauffage confortable quelque soit la température extérieure et sans mauvaise surprise. Tout au long de l’année, il capable de fournir des températures d’eau élevées, même par froid extrême, pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire avec un ballon ECS qui est lui aussi généralement incorporé. La régulation est capable de mesurer la performance des deux systèmes et de donner la priorité au générateur le plus efficace, permettant 10 à 15% d’économies supplémentaires par rapport à une chaudière à condensation ou une PAC électrique seules.

L’ « ALFÉA Hybrid Duo » d’ATLANTIC en est un très bon exemple, avec un prix oscillant suivant la puissance aux alentours des 11.000€TTC, tout en étant éligible au crédit d’impôt sur la partie thermodynamique :
  • Existe en 10, 13 et 16kW
  • Chaudière fioul de 25kW intégrée (rendement >90%)
  • Ensemble compact : PAC + relève fioul + ballon ECS + module hydraulique rassemblés sous un seul habillage
  • COP > 4
  • Ballon ECS inox de 125 litres
  • Gestion de 2 zones selon 2 lois d’eau
  • Kit piscine
  • Faible niveau sonore
Actuellement certains systèmes fonctionne avec un point de basculement compris entre -10°C et -15°C. A ces températures, le COP de la PAC n’est que d’environ 1,7. Traduite en énergie primaire, son rendement est donc 2 fois moins performant qu’une simple chaudière fioul fonctionnant avec un rendement de 90% ! Une étude est donc menée par la filière fioul pour encore plus optimiser le couplage intelligent des deux systèmes et les implémenter sur les futurs produits.

Ainsi, la technologie de la PAC « raisonnée » est celle d’une pompe à chaleur air/eau classique de puissance moyenne d’environ 7kW, mais avec une température de basculement consignée par le fabricant et inaccessible à l’installateur ou à l’utilisateur, entre +2°C et +4°C, plage qui permet à la machine d’afficher un COP de l’ordre de 3, ce qui la positionne au niveau d’une chaudière fioul condensation. Cette limite d’utilisation minimise les cycles de dégivrage de l’évaporateur et il n’est plus nécessaire de recourir à une résistance électrique d’appoint, garantissant un fonctionnement optimal du système sur la totalité de la saison de chauffe te par là même, de réelles économies d’énergie.

VMC simple ou double flux : pensez à l’entretien !

entretenir vmc simple double flux individuelle collectiveL’entretien d’une installation VMC n’a rien de complexe mais il faut s’y astreindre, au risque de voir sa ventilation mécanique contrôlée ne plus assurer son rôle de renouvellement d’air, voir même, se détériorer :
  • Encrassement des pales du ventilateur pouvant provoquer un balourd sur le moteur et réduire sa durée de vie ;
  • Dans un caisson collectif, usure prématurée de la courroie et/ou glissement si manque de tension ;
  • Grippage du ventilateur par manque de graissage ;
  • Création de pertes de charges supplémentaires (grilles et filtres encrassés), pouvant induire une baisse du débit ou une surconsommation des moteurs, avec en prime une élévation du niveau sonore.
Si la défaillance des équipements peut être « acceptable » dans les logements anciens (avec souvent des fuites d’air de l’ordre de 300 à 500m3/h), dans des constructions récentes, les débits de fuites tombent aujourd’hui à moins de 100m3/h, voir 40m3/h. Dans ce cas, la moindre faiblesse de la VMC pourra entrainer des désordres dans la construction et pire, des problèmes de santé pour les occupants respirant un air très vicié et saturé en COV (Composés Organiques Volatiles).

Bien que souvent négligée par les propriétaires, il faut bien comprendre que l’entretien régulier de la VMC est pourtant primordial :
  • Aérateur, VMC auto réglable, VMC hygro-réglable : par intervalle de 3 mois à 1 ans, nettoyer les entrées d’air extérieur ; 1 fois par trimestre, nettoyer les bouches d’extraction des pièces de service ; 1 fois par an, nettoyer la roue du ventilateur dans le caisson ; vérifier le détalonnage des portes de cuisine (2cm) et salle d’eau (1cm) ; ne pas mouiller les parties fixes des entrées d’air et bouches d’extraction hygroréglables.
  • VMC Double Flux : par intervalle de 3 mois à 1 an, remplacer les filtres sur l’air neuf et sur l’air extrait ; attention un filtre mal disposé (sens), non adapté (autre référence ou marque), laisse passer l’air et ne joue plus son rôle ; 1 fois par an, contrôler l’intérieur du caisson et la propreté de l’échangeur.
  • Caisson d’extraction collectif : inspection et nettoyage annuel ; sauf entrainement direct, vérification de l’alignement et de la tension de la courroie, avec son remplacement éventuel ; si nécessaire, graissage de l’axe du ventilateur.
Les intervalles sont précisés à titre indicatif et devront être adaptés en fonction du taux de pollution de l’air extérieur et de l’activité intérieure.

Les températures de chauffage des Français !

etude credoc temperature confort reduit des francaisUne étude que vient de publier le Credoc (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) met en lumière les pratiques des Français en matière de consommation énergétique dans leur logement. Il en ressort que notamment que la température de confort n’est pas la même pour tous, plusieurs facteurs en impactant la valeur.

Dans le salon, pièce consensuelle par excellence, ce n’est pas moins de 41% des personnes interrogées qui indique souhaiter une température de 20°C (contrairement aux USA où c’est plutôt 22°C), que l’on vive en maison individuelle ou en appartement, et quel ‘on soit riche ou pauvre, jeune ou vieux, urbain ou rurale.

Il n’en va pas de même dans les chambres à coucher. 30% des Français veulent 18°C, 46% veulent plus, et 24% moins. Pour ces pièces, le mode de vie influe beaucoup. En immeuble collectif, logement urbain et de taille plus réduite, le consommateur a tendance à souhaiter une température plus élevée, la chambre servant bien souvent d’espace de jeux pour les enfants ou de travail pour les adultes.

Pour la salle de bains, dans l’ensemble, les Français la chauffe à plus de 20°C, le niveau de température étant fortement influencée par le niveau de vie des occupants, les familles plus aisée ayant tendance à chauffer plus, avec des équipements de confort incitant à rester plus longtemps dans cette pièce pour profiter des plaisirs de l’eau (balnéothérapie par exemple).

Enfin, les systèmes de gestion de chauffage comme les thermostats d’ambiance sont aujourd’hui présents dans 40% des logements. Pour ceux qui en sont équipés, la température de consigne en mode confort tourne autour de 20°C. Pour le mode réduit, la consigne oscille entre 15 et 18°C, une plage rationnelle pour éviter les reprises de chauffage trop brutales si la température du logement est descendue très bas.

RT 2012 : infos sur la future réglementation thermique

reglementation thermique rt2012Le 1er janvier 2013, toutes les constructions neuves devront respecter une nouvelle réglementation thermique, la « RT 2012 », qui généralisera les Bâtiments Basse Consommation (BBC) qui consomment moins de 50kWh/m²/an en énergie primaire.

La grande nouveauté de cette réglementation thermique s’appelle « BBIO max », un indicateur qui limitera les besoins énergétiques du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, et l’éclairage, et qui sera établi en fonction de l’orientation, de l’isolation, du vitrage, de l’inertie, de l’éclairage naturel et des protections solaires. La réglementation déterminera une valeur maximale à ne pas dépasser, ce qui empêchera de construire des bâtiments très gourmand en énergie puis de compenser avec l’utilisation d’énergies renouvelables, mais plutôt des bâtiments sobres.

Comme pour la RT2005, la RT2012 fixera une consommation maximale « Cmax » de 50kWh/m²/an en énergie primaire, qui pourra varier en fonction des régions (40kWh/m²/an pour les régions méditerranéennes, 65kWh/m²/an pour le grand est), et qui sera calculée avec la prise en compte de cinq usages : chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, rafraichissement et les auxiliaires (comme la ventilation).
Autre point clé, la perméabilité à l’air qui ne devra pas excéder 0,6m3/h/m² en maison individuelle et la valeur de 1 en immeuble collectif d’habitation, avec des mesures réalisées sur site lors de la réception de l’ouvrage ou sur justification de l’entreprise.

Avec la RT2012, chaque bâtiment devra utiliser au moins une source d’énergie renouvelable, avec certainement le solaire thermique qui sera le plus retenu, mais aussi tout autre possibilité dès lors qu’elle apporte à minima 10kWh/m²/an. Une exonération sera possible en cas de recours à des technologies très performantes comme le chauffe-eau thermodynamique ou la micro-cogénération.

Une nouvelle surface, SHORT (Surface Hors Oeuvre Réglementation Thermique), fait son apparition. Elle correspond à la surface de chaque niveau après déduction notamment : De la surface des planchers hors œuvre des combles et sous-sol non aménageables et non aménagés pour l’habitation ou pour des activités à caractère professionnel ; Des surfaces de planchers hors œuvre des toit-terrasses, balcon, loggias, véranda non chauffées et surface non closes en rez-de-chaussée ; Des surfaces de planchers hors œuvre pour le stationnement des véhicules.

Ces éléments ne sont que des premières indications et il faudra attendre la publication définitive des textes prévue pour l’été 2010. La RT2012 ne sera appliquée que début 2013 mais sera avancée de deux ans pour les bâtiments publics et tertiaires. La RT2012 ne privilégiant aucun système constructif, une maison individuelle peut être conforme qu’elle soit en béton, en béton cellulaire, en terre cuite, en métal, en pierre ou en bois. Pour la conception il faudra donc raisonner en pensant « ensemble » et non plus « ouvrages distincts ».

Hotte de cuisine : installation réglementaire avec appareils gaz

hotte de cuisine installation reglementaire avec chauffage gazDifférents types de hottes de cuisine existent et sont soumises à des dispositions réglementaires :
  • Les hottes mécaniques (appelées aussi hottes aspirantes), les plus utilisées dans l’habitat, extraient l’air pollué directement vers l’extérieur grâce à un ventilateur ;
  • Les hottes sans ventilateur (peu utilisées) ont la même fonction que le hottes mécaniques, mais l’extraction de l’air pollué se fait par tirage naturel ;
  • Les hottes à recyclage (ou à recirculation) ne sont pas raccordées vers l’extérieur. Elles aspirent l’air pollué lors de la cuisson, captent les graissent et éventuellement les odeurs (si un filtre à charbon est présent) et refoulent l’air traité dans la pièce.
Lors de la construction de logement neuf, l’installateur de génie climatique (chauffagiste par exemple) doit conseiller le maitre d’ouvrage et le cuisiniste retenu pour le choix de la hotte à installer ultérieurement et la configuration de l’évacuation associée, surtout en fonction de l’appareil à combustion présent dans la pièce. Car lorsque les cuisines sont installées avant les équipements de chauffage, l’installateur peut se retrouver confronté à la présence d’une hotte aspirante, incompatible avec l’installation d’un appareil à tirage naturel par exemple.

Ainsi, hormis lorsque vous installez un appareil de combustion à circuit étanche (chaudière à ventouse par exemple), vous devez pour installer une hotte motorisée suivre les règles ci-après, à cause des risques de refoulement des fumée et la présence de monoxyde de carbone (CO) dans le logement qui tuent (300 personnes par an) et intoxiquent (6000/an) chaque année des centaines de personnes :
  • Evacuation par paroi extérieure ou raccordement à un conduit individuel à tirage naturel : configuration possible si aucun appareil de chauffage à tirage naturel dans le local ou présence d’un appareil dans une autre pièce sous réserve que la hotte de provoque pas de dépression pour entrainer un refoulement des gaz de combustion. L’arrêté du 23 février 2009 interdit aussi la présence d’un appareil de chauffage dans la pièce pour les combustibles solides et certains combustibles liquides.
  • Evacuation par conduit (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en individuel) : configuration déconseillée car la VMC sera perturbée et inefficace durant le fonctionnement de la hotte. Si une telle installation est tout de même réalisée, la mise en place d’un appareil de chauffage doit respecter les différentes réglementations.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14, à cause des risques de déséquilibre dans le réseau et de propagation d’odeurs et/ou gaz toxiques dans les logements connectés au réseau.
  • Evacuation dans la pièce (hotte à recyclage) : configuration autorisée en respectant les différentes réglementations pour l’installation d’un appareil de chauffage ou d’une cuisinière gaz.

Nicoll « Waterloc » : système de gestion des eaux pluviales

nicoll waterloc module gestion eau pluvialePour la gestion et l’assainissement des eaux pluviales, Nicoll présente son système « Waterloc », un système 3 en 1 astucieux permettant régulation, infiltration et réutilisation des eaux pluviales.

En effet, dans nos sociétés modernes et fortement urbanisées, les sols sont souvent imperméabilisés empêchant les eaux de pluie de s’infiltrer naturellement dans le terrain. En outre, en cas de fortes précipitations, les réseaux d’évacuation de nos villes n’ont pas toujours la capacité de prendre entièrement en charge le ruissellement.

De nombreuses techniques d’assainissement pluvial ont vu leurs applications se multiplier ces dernières années : bassins à ciel ouvert, noues, tranchées drainantes, puits d’infiltration, toits stockant, chaussées à structure réservoir…. solutions éprouvées en milieu naturel, mais qui en zone urbaine, sont souvent insuffisantes et complexe à mettre en oeuvre. Le nouveau système intégré « Waterloc » se veut pouvoir répondre à cette problématique.

« Waterloc », ce sont des éléments modulaires légers, transportables manuellement, offrant une grande résistance à la compression verticale, qui sont emboités et empilés sous des chaussées, parkings ou infrastructures. Ils permettent d’assurer un stockage temporaire de l’excédent d’eau de ruissellement puis une restitution progressive et différée, par exemple au milieu naturel par infiltration dans le sol environnant. Ils peuvent aussi stocker les eaux pluviales afin de les réutiliser pour le lavage des sols, des véhicules ou bien pour l’arrosage d’espaces verts.

Enfin, il est à souligner que les blocs « Waterloc » sont réalisés en polypropylène (PP) 100% recyclable.

Le système ACI Performance sur les Chauffe-eau Atlantic

atlantic chauffe-eau aci performanceProtéger un chauffe-eau contre la corrosion permet de prolonger sa durée de vie, de consommer moins d’énergie, et d’améliorer durablement son confort. Le système ACI (Anti-Corrosion Intégrale) a été lancé il y a près de 15 ans par le groupe Altantic, un des leaders du chauffe-eau électrique. C’est grâce à une anode en titane reliée à un générateur de courant que la cuve du chauffe-eau est protégée en continue contre la corrosion. Les chauffe-eaux Atlantic ont ainsi su devenir une référence incontournable dans le domaine et ne peuvent en rien être comparé avec des modèles entrée de gamme « blindé » ou pire de GSB fabriqué en Chine !

Aujourd’hui, Atlantic lance une nouvelle génération d’ACI, le système « ACI Performance » en y apportant les améliorations suivantes :
  • Une résistance stéatite placée encore plus près du fourreau afin de permettre une meilleure répartition de la chaleur dans la cuve et réduire encore la formation de tartre ;
  • Un thermostat électronique optimisé garantissant avec précision que l'eau est toujours chauffée à la bonne température ;
  • Le doublement de la puissance de la batterie pour prolonger la diffusion du courant par l'anode pendant les heures pleines (quand le chauffe-eau est « rechargé » pendant les heures creuses) et renforcer l’efficacité quelque soit la dureté de l'eau.
Cette qualité de conception et de pilotage électronique permet ainsi à Atlantic de garantir 5 ans la gamme de chauffe-eau équipée du système de contrôle ACI Performance, que ce soit sur la cuve, les pièces ou la commande digitale (présente sur le modèle « Vizengo »).

Alors si vous ne vous sentez pas l’âme d’un bricoleur et que vous n’êtes pas près à changer régulièrement votre chauffe-eau, ou si vous ne voulez pas subir une consommation excessive d’électricité ou un dégât des eaux, un conseil, ne vous trompez pas lors de votre achat …

17 avril 2010

Guide des solutions de chauffage individuel gaz

Nous vous proposons un guide de choix sur les solutions de chauffage individuel au gaz, permettant aussi en collectif, une souplesse d'utilisation, une individualisation complète des charges et une faible incidence sur les surfaces communes.

Les types de matériels

Les chaudières sont dites « à simple service » quand elles assurent le chauffage seul, et « à double service » lorsqu'elles intègrent un système permettant la production d’eau chaude sanitaire. Il existe aussi des matériels dédiés exclusivement à la production d’eau chaude sanitaire.

Production simple : Les chaudières « simple service » ou « indépendante » produisent de l’eau pour le chauffage seul. Elles peuvent êtres couplées à un ballon de préparation d’eau chaude (avec échangeur intégré), ce qui permet de traiter les cas de grands logement avec des équipements distants ou ceux en réhabilitation (conservation du matériel en place).

Production mixte : la production mixte est la solution la plus courant qui exploite la puissance d’un brûleur gaz, car bien souvent la puissance maximale de chauffage d’un logement neuf est inférieur à 10kW, alors que celle nécessaire pour la production d’eau chaude sanitaire est comprise entre 20 et 30kW. Aussi lors d’un soutirage d’eau chaude, la priorité est donnée à cette production d’eau chaude sanitaire : elle est assurée directement dans la chaudière au travers de deux échangeurs, ou dans un échangeur séparé du corps de chauffe. Pour s’assurer d’une température constante en cas de fort puisage (ou de puisages simultanés tel que douche et robinet), il faut prévoir une réserve d’eau chaude et un dispositif mitigeur thermostatique. Ce ballon de stockage peut être interne et est appelé « micro-accumulation » s’il fait moins de 10L, « accumulation compacte » (20L) ou « intégré » (40 litres et plus), ou externe avec un accumulateur de 50 à 200 litres souvent accolé à la chaudière (répondant aux besoins importants de consommation d’eau chaude tels que baignoires balnéo, douche hydromassante, ou pour des grands logements).

Production indépendante d’ECS : le chauffe-eau instantané répond à des besoins d’eau chaude de faible volume (cuisine, seconde salle d’eau éloignée de la chaudière). C’est une solution compacte et économique aussi bien en installation qu’en consommation. L’accumulateur autonome est un ballon traversé par un ou plusieurs tubes de fumées produites par un brûleur situé en dessous du ballon. Le temps de mise en température est relativement court ce qui permet de limiter la taille du ballon.

Les modes de raccordements

Les chaudières à circuit étanche : les chaudières à ventouse sont des appareils étanches qui prélèvent l’air nécessaire à la combustion à l’extérieur du bâtiment, et renvoient directement les produits de combustions vers l’extérieur. Les circuits d’amenée d’air et d’évacuation, chaudière comprise, sont étanches, ce qui confère à l’installation une très grande sécurité d’utilisation. De plus la chaudière peut être implantée dans le volume chauffé sans incidence sur le débit de ventilation hygiénique du local, ou dans un volume clos non ventilé. Il existe quatre type de raccordement à ce jour en France : à terminal horizontal (type C1), à terminal vertical (type C3), raccordable sur conduit collectif ou dite « 3CE » (type C4), et à conduits séparés ou « biflux » (type C5).

Le tirage naturel : les chaudières peuvent aussi sur un simple conduit de fumée (tirage naturel), en habitat collectif ou individuel, après étude de compatibilité avec la ventilation des locaux.

La VMC gaz : cette solution est recommandée par Gaz de France pour les logements collectifs (au lieu du tirage naturel) car elle assure à la fois la ventilation générale et permanente des logements et l’évacuation des produits de combustion des appareils gaz. Selon les règles de l’art, ce système est doté d’un Dispositif de Sécurité Collective (DSC) qui interrompt le fonctionnement des chaudières en cas de panne du caisson VMC. Le conduit de raccordement de la chaudière est raccordé à une bouche d’extraction VMC spécial gaz qui module entre trois débits : un débit de base pour les pollutions courantes, un débit de pointe pour les pollutions ponctuelles venant de la cuisson, un débit dit « chaudière » enclenché automatiquement à l’arrivé des produits de combustion.

Les critères de choix d’une chaudière individuelle

La recherche d’une performance thermique particulière pour son logement va déjà guider son choix sur un type de chaudière ou trois catégories de rendement : standard, basse température, ou condensation.

Le second critère de choix d’une chaudière individuelle est sa capacité à produire de l’eau chaude sanitaire en quantité suffisante et avec une bonne maitrise de la température produite. Les produits sont identifiés par leur débit spécifique et le nombre d’étoiles qualifiant le confort eau chaude sanitaire. Les valeurs usuelles vont de 10l/min pour un appareil à production instantanée, à plus de 20l/min pour un appareil adapté à des besoins de type balnéothérapie.

Les autres critères de choix pourront être : le mode d’évacuation des produits de combustion, le mode de pose (murale ou au sol), les performances acoustiques, les fonctionnalités de la régulation et de la programmation, l’entretien et la capacité d’auto-diagnostique, la garantie, …

Outre l’aspect économique, le choix devra également prendre en compte l’appui que peut procurer le réseau du fabriquant de la chaudière avec des réseaux de poseurs et de mainteneurs agréés.

Dans tous les cas, nous ne pouvons que vous recommander, si votre logement le justifie, d’installer une chaudière à condensation qui permet de consommer moins et de polluer moins. De plus, et jusqu'au 31 décembre 2010, les chaudières à condensation bénéficient d'un crédit d'impôt de 15%, et il n'est pas impossible qu'il ne soit pas reconduit. Car si le crédit d'impôt favorise le chauffage gaz condensation, c'est que la chaudière gaz condensation doit devenir en France la chaudière de base du marché et la référence de la prochaine réglementation thermique à savoir la RT 2012. Perdre aujourd'hui 10% de rendement pendant 15 ou 20 ans, soit la durée de vie de la chaudière, est un non-sens. D'autant plus que le crédit d'impôt ramène le prix de la chaudière à un coût très proche d’une chaudière classique de qualité.

Les formes de l’énergie bois pour se chauffer durablement

chauffage énergie boisDevant la hausse des énergies fossiles et fissibles, l’énergie bois reste une solution d’avenir tant en terme d’économie d’énergie, de confort que de respect de l’environnement. Depuis la nuit des temps, l’homme a toujours utilisé le bois comme source de chaleur. Bien qu’encore largement utilisée, cette énergie a progressivement été délaissée, les nouvelles technologies de chauffage notamment au gaz (chaudière) ou électriques (convecteur, pompe à chaleur) ayant attirés de plus en plus de familles, donnant au bois un côté rétrograde…

Or, bien que la majorité des personnes se chauffant au bois utilisent principalement des bûches de bois (bien souvent en bénéficiant gratuitement), depuis quelques années de nouvelles solutions apparaissent donnant un sérieux coup de jeune à l’énergie bois et à la filière. On peut donc aujourd’hui se chauffer et même produire de l’eau chaude sanitaire avec :
  • Des bûches, combustible peu onéreux mais qui reste un moyen de chauffage bois le plus contraignant (livraison ou coupe, stockage, entretien du feu, nettoyage du foyer) ;
  • Des écorces, issues des industries de première transformation du bois, elles sont généralement utilisées pour des chaudières à alimentation automatiques de forte puissance, avec un coût très faible mais avec cependant plus de cendres qu’avec les plaquettes ;
  • Des plaquettes, composées de bois déchiqueté (ou valorisé) issu des travaux forestier, utilisée principalement comme combustible en milieu rural (nécessite un volume de stockage important) et qui commence à être utilisé pour des chaufferies urbaines ;
  • Des granulés ou pellets, composés à 100% de sciure et copeaux récupérés notamment de scieries et comprimés en petit bâtonnets, pouvant être livrés en sac de 15kg ou en vrac par camion souffleur. Face aux plaquettes, il bénéficie d’un haut pouvoir calorifique (taux d’humidité très faible de l’ordre de 15%) et prend moins de volume pour répondre aux besoins énergétiques d’une maison individuelle ou d’un bâtiment collectif ;
  • Des buchettes ou briquettes, issues un peu comme les pellets du recyclage des sous produits de fabrication de l’industrie du bois, composées de sciures et copeaux non traités. Elles présentent l’avantage d’être utilisées comme des bûches de bois classique tout en limitant l’espace de stockage de part leur forte densité énergétique ;
  • Des déchets industriels ou rebus de bois non traités, qui alimentent des chaudières automatiques avec des puissances à partir de 20kW avec un approvisionnement en vrac et un coût particulièrement bas et un bon rendement calorifique.

Durée de vie moyenne des installations de chauffage

durée de vie installation de chauffage vieille chaudière rouilléeLa durée de vie d’une installation de chauffage peut être définie comme la durée moyenne au bout de laquelle elle n’est plus apte à assurer sa fonction dans des conditions économiquement acceptables. Cette durabilité s’entend pour une installation normalement entretenue et dont les composants éventuels ont été changés en temps utile lorsque leur durée de vie est inférieure à celle de l’installation complète (maintenance préventive). En outre, la durée de vie peut être modifiée par d’autres facteurs tels que pièces détachées non disponible ou évolution du prix des énergies rendant intéressant par exemple le remplacement d’une chaudière.

Vous trouverez ci-dessous quelques valeurs moyennes de durée de vie d’éléments de chauffage avec des données actualisées en 1999 (source ASHRAE), certes anciennes, mais globalement encore d’actualité :
  • Chaudière eau chaude : en fonte 35 ans, en acier 25 ans, électriques 15 ans ;
  • Brûleurs gaz ou fioul : 21 ans ;
  • Corps de chauffe : en acier 20 ans, en fonte 40 ans, convecteurs électriques 10 ans, ventilo-convecteurs 15 ans ;
  • Panneaux rayonnants : électriques 10 ans, à eau surchauffée ou à vapeur 25 ans ;
  • Aérothermes : à gaz ou électriques 13 ans, à eau chaude ou vapeur 20 ans ;
  • Pompes : sur tuyauterie 10 ans, de condensat 15 ans ;
  • Régulation : électrique 17 ans, électronique 15 ans, pneumatique 21 ans, numérique 22 ans ;
Des facteurs de durabilité peuvent fortement impacter ces durées, donnant des fourchettes de durée assez larges, notamment à cause :
  • de la qualité de fabrication et de l’installation ;
  • des conditions d’exploitation et d’entretien ;
  • de la réglementation.
L’usure d’une installation et la diminution progressive de ses performances entraine un inconfort ou des risques de sécurité. L’intoxication au monoxyde de carbone, issue généralement d’une combustion incomplète doublée d’une aération/évacuation insuffisante, est la principale cause d’accidents avec une installation de chauffage individuel. Sur le plan de l’inconfort, une température d’ambiance insuffisante ou déréglée (thermostat déréglé ou défectueux, canalisation embouées, fuites d’eau, encrassement des corps de chauffe, …), ou des bruits de canalisations ou autres (pompes, brûleur, présence d’air dans les canalisations, usure des coussinets des pompes, …) sont souvent les signes d’une installation qui se dégrade.

Le cuivre : un matériau vraiment « noble » !

hopital poignée de porte en cuivre lutte maladie nosocomialeNous vous parlions déjà des bienfaits d’une installation en tube cuivre pour votre logement dans cet article. A nouveau, et pour la première fois, un hôpital a équipé ses locaux d’objets en cuivre afin de réduire les risques d’infections nosocomiales.

Se basant sur des études de laboratoire et de terrain menées en Grande Bretagne depuis 2007, l’hôpital Saint Francis en Irlande, a pris la décision de remplacer toutes ses poignées de portes par des modèles en cuivre. Publiées en janvier 2010 dans la revue « Journal of Hospital Infection », les résultats de l’expérimentation de l’hôpital de Birmingham démontrent en effet que les surfaces en cuivre permettent d’éradiquer 90 à 100% des micro-organismes tels que staphylocoque doré, qui arrive à résister à la méthicilline utilisée en milieu hospitalier.

L’entretien annuel obligatoire des chaudières de 4 à 400kW

entretien annuel chaudiere gaz fioul bois obligatoire lyon.jpgPour faire suite à notre article précédent, nous vous proposons un petit rappel sur les modalités de l’entretien annuel des chaudières gaz, fioul, ou bois, d’une puissance de 4 à 400kW :
  • Équipement concernés : les chaudières alimentées par des combustibles gazeux, liquides ou solide dont la puissance nominale est supérieure ou égale à 4kW et inférieure ou égale à 400kW
  • Initiative du contrôle : c’est l’occupant, sauf stipulation contraire dans le bail, qui doit prendre l’initiative du contrôle pour une chaudière individuelle, et pour les chaudières collectives, c’est le propriétaire ou le syndicat des copropriétaires.
  • Remplacement ou nouvelle installation de chaudière : le premier entretien doit être effectué au plus tard au cours de l’année civile suivante.
  • Taches durant un entretien : nettoyage, vérification, et réglage de la chaudière, avec conseil sur le bon usage de cette dernière, les améliorations possibles, ou l’intérêt de remplacer l’appareil. Évaluation du rendement et des émissions de polluants atmosphériques. En fonction des matériels, l’annexe de l’arrêté définit le contenu de la prestation d’entretien.
  • Taux de monoxyde de carbone : si la teneur en CO est entre 20ppm (10ppm à compter du 1er juillet 2014) et 50ppm, la situation est estimée anormale et la personne réalisant l’entretien doit informer l’usager que des investigations complémentaires (tirage du conduit, ventilation du local, …) sont à mener. Au dessus de 50ppm, il s’agit d’une anomalie DGI (Danger Grave et Immédiat). Il y a injonction faite à l’usager par la personne chargée de l’entretien de maintenir sa chaudière à l’arrêt jusqu’à la remise en service de l’installation dans des conditions normales de fonctionnement. Dans ce cas, les services de contrôle gaz peuvent aussi couper l’alimentation gaz.
  • Documents fournis au client : la personne ayant effectué l’entretien remet obligatoirement une attestation d’entretien dans un délai de quinze jours suivant sa visite, comportant l’évaluation du rendement et des émissions polluantes, avec des valeurs de référence pour des matériels de la meilleure technologie équivalente.

Installation en cuivre : 95% des bactéries éliminées !

tube cuivre installation chauffage sanitaire anti-bacterienLa légionellose est une affection des voies respiratoire, une forme de pneumonie grave, mortelle dans 10% des cas et provoqué par un germe qui peut se développer dans certains type de réseaux d’eau sanitaire. Elle peut ainsi s’installer dans les installations d’eau chaude sanitaire avec une température inférieure ou égale à 55°C. En dessous de 19/20°c, la bactérie est présente en faible concentration, entre 25 et 45°C, elle prolifère dans les eaux stagnantes. A 50°C, sa croissance est stoppée, mais la bactérie survie et est toujours présente. A 55°C, il faut plusieurs heures pour la détruire (à 60°C il faut 32mn, à 66°C de 2mn, et à 70°C seulement 1 mn).

Outre qu’il est donc fortement recommandé de maintenir une température d’eau chaude sanitaire en tout point du réseau (même sur la boucle de retour si existante) à une température supérieure à 50°C, si votre tuyauterie est en cuivre, de part ses propriétés bactério-statiques démontrées, elle sera aussi approprié à la prévention des proliférations bactériennes (légionella, Escherichia coli …), aussi bien dans le réseau de distribution d’eau chaude que celui d’eau froide, avec une destruction à près de 95% des bactéries.

Un tube cuivre coute certes un peu plus cher qu’un tube « plastique ». Mais la différence de coût reste très faible par rapport au coût global d’une installation. De plus, la valeur ajoutée apportée par du tube cuivre est importante : meilleurs garanties techniques et sanitaires, grande fiabilité, respect de l’environnement, possibilité de tubes apparents, pérennité des installations …

Ainsi, côté environnement, les tubes cuivre sont recyclables à l’infini et leur tenu dans le temps est exceptionnelle (moins de déchets). Côté pérennité et fiabilité, les tubes cuivre issus du réseau professionnel (et non de la GSB) subissent un traitement de passivation de la paroi interne, permettant de les garantir 30 ans contre la corrosion consécutive à la présence de matière carbonée.

Le tube cuivre, contrairement aux idées reçues ou véhiculées, reste donc un matériau noble, même d’un point de vue environnemental !

Thermostat d’ambiance programmable digital

thermostat ambiance programmable digital honeywellComment améliorer simplement la performance (économies d’énergie) et le confort de votre installation de chauffage ? Simplement en installant par exemple un dispositif peu couteux, à savoir un thermostat d’ambiance. Car il faut savoir que beaucoup de logements à l’heure actuelle n’en disposent pas, entrainant souvent un gaspillage d’énergie, la « détection » du confort étant réalisé par les occupants, montant ou baissant par exemple continuellement la chaudière, ce qui n’est pas non plus l’idéal pour cette dernière, pouvant abaisser fortement sa durée de vie…

Un thermostat d’ambiance programmable permet, notamment dans les installations de chauffage central à eau chaude (mais peut aussi être installé pour un chauffage électrique), d’améliorer la performance de l’installation ainsi que le confort des occupants tout en réalisant des économies !

Le thermostat d’ambiance, installé à environ 1,50 m du sol, mesure continuellement la température dans une pièce de référence (pièce à vivre comme le séjour), et la régulation adapte la température du logement en la comparant à la température de consigne (confort, réduit, hors gel) et en agissant sur la chaudière ou sur la température de l’eau du circuit de distribution. Il maintient constamment la température ambiante en prenant en compte des apports internes et externes. Le thermostat d’ambiance doit aussi être positionné loin d’une source de chaleur (cheminée, radiateur, télévision,...), du soleil direct ou des courants d’air.

Le thermostat d’ambiance est aussi programmable, de manière simple et intuitive (modèle avec écran LCD par exemple). La programmation complète la régulation. Ainsi en fonction du rythme de vie des occupants (besoins, occupation), l'adaptation de la température de consigne donnée établi à l’avance devient automatique, en fonction du moment de la journée (jour/nuit, présence/absence, plages horaires) et en fonction du jour de la semaine (jours ouvrables/week-end, journalier). Enfin, une simple touche permet d’indiquer une absence courte (vacances par exemple) pour mettre le logement en réduit, ou en hors gel pour une absence prolongée.

Les thermostats d’ambiance programmable existent aussi en version radio (sans fil), permettant une installation facile en rénovation, et peuvent être positionnés de manière idéale.

D’autres fonctions peuvent être aussi présentes comme l’anti-grippage du circulateur, permettant de faire tourner la pompe de circulation du chauffage de temps en temps et régulièrement hors la période chauffe, pour éviter son grippage et qu’il ne tourne plus au moment de la période de chauffe. On peut trouver une entrée téléphonique pour le pilotage à distance de son chauffage quand vous n’êtes présents chez vous : par téléphone, une commande vocale permet par exemple d’arrêter ou de mettre en marche le chauffage à distance, et peut même piloter d’autres fonctions comme l’arrosage automatique, les volets roulants etc...

Enfin, pour votre confort et des économies d’énergies, il est conseillé de régler une température de consigne de 19°C (à 20°C maxi) pour les périodes « confort », et environ 17°C en réduit. De plus, si vous partez simplement une semaine, ne coupez pas (ni hors gel) le chauffage et préférez le réduit permanent, qui sera plus économique que de réchauffer une maison refroidie et humide !

13 avril 2010

Lutte contre les pics d’électricité : vers un dispositif obligatoire

rte edf electricite pic consommationLe ministre Jean-Louis Borloo vient de se voir remettre un rapport officiel sur les pics de consommation d’électricité. Ce rapport préconise des recommandations et la mise en place de dispositifs de sensibilisation des consommateurs aux enjeux de la réduction de consommation, notamment de chauffage ou de climatisation, lors des périodes de tension sur le système électrique.

Ainsi, les équipements de chauffage électrique et les climatiseurs seraient équipés d’un dispositif de coupure automatique durant un temps prédéterminé, dès la réception d’un signal émis par le gestionnaire du réseau (RTE), cette mesure devenant obligatoire pour les équipements neufs.

Le rapport préconise aussi de lancer un vaste plan de communication national sur l’intérêt de fixer à seulement 19°C le point de consigne du chauffage, et celui de la climatisation à 26°C, en engageant sur ces deux points une démarche « exemplaire » dans les bâtiments publics.

12 avril 2010

Climatiseur et PAC réversible : inspection périodique obligatoire

climatisation pompe a chaleur pac reversible inspection periodique obligatoireC’était dans l’air depuis bien longtemps ! C’est maintenant officiel, les systèmes de climatisation et les pompes à chaleur réversibles, dont la puissance frigorifique nominale utile est supérieure à 12kW, devront subir une inspection périodique. Un décret issu du ministère de Jean-Louis Borloo a été publié en ce sens au journal officiel le 2 avril dernier.

C’est le propriétaire ou le syndicat de copropriété qui aura l’initiative de lancer l’inspection, qui devra être réalisé au moins une fois tous les 5 ans. Cette inspection comportera notamment l’évaluation du rendement de l’installation et de son dimensionnement, ainsi que des recommandations concernant, en particulier, les améliorations possibles.

L’inspecteur ne devra avoir aucun lien de nature à porter atteinte à son objectivité et à son indépendance avec notamment le propriétaire du système, l’installateur ou encore l’entreprise d’entretien, de maintenance ou d’exploitation, ou avoir un contrat de performance énergétique en cours, et ne devra pas participer à la mise en œuvre des recommandations d’amélioration.

En cas de remplacement ou de nouvelle installation, la première inspection devra être effectuée au plus tard au cours de l’année civile suivante.

4 avril 2010

Un toit en verre pour se chauffer !

soltech energy toit tuile en verreLa société Suédoise Soltech Energy propose une toiture en verre qui vous permet de transformer l’énergie solaire en chaleur. Les concepteurs Arne Moberg et Peter Kjaersboe, titulaires d’un doctorat de l’Ecole royale polytechnique (KTH), ont inventé ce nouveau genre de panneaux solaires, afin d’utiliser l’énergie solaire de manière élégante.

Sous les tuiles, ni tube, ni eau ! Le principe : les rayons du soleil traversent les tuilles en verre du toit et viennent frapper un générateur de chaleur, composé d’une base de nylon noir prise en sandwich entre deux couches de silicone, qui transmet l’énergie solaire sous forme de chaleur à l’air emprisonnée dans une cloison sous le toit. Un ventilateur assure alors la circulation de l’air chaud vers l’intérieur du logement, où il peut chauffer la maison et l’eau chaude sanitaire.

schema chauffage toit en verreSelon les concepteurs, en fonction du taux d’ensoleillement, le système peut générer entre 300 et 500kWh/m2/an, pour un prix avoisinant les 200€/m2 (hors pose). Il n’y a pas de contre indication pour l’installation, l’ensemble composé des tuiles en verre ayant un poids semblable à un toit normal.

Somfy et Dickson s'associent pour créer un store photovoltaïque

dickson somfy store photovoltaiqueLes sociétés SOMFY (spécialisée dans les automatismes) et Dickson (fabricant de tissus techniques) se sont associés pour développer le premier store à toile photovoltaïque, une première mondiale.

Des cellules photovoltaïques légères (900g/m2) et ultra-minces (moins de 1mm d’épaisseur) ont été utilisées. Elles sont obtenues par pulvérisation de silicium amorphe, et point intéressant pour l’environnement, procédé qui utilise beaucoup moins d’énergie que lors de la fabrication de cellules classiques. Qui plus est, leur finesse leur permet de s’enrouler en même temps que le store.

La surface de la toile peut être recouverte de 60 à 98% de cellules photovoltaïques. Pour une toile de 25m2, c’est l’équivalent de 400kWh/an qui peuvent être produits et réinjecter sur le réseau. Le store couplé à une station météo, qui mesure l’ensoleillement et la vitesse du vent, se déploie automatiquement pour capter un maximum de rayons, mais se replie aussi en cas de vent, ou si la température extérieure est inférieure à 2°C pour éviter le givre sur la toile.

Ce produit astucieux devrait être commercialisé courant 2011, pour un prix estimé à deux fois le prix d’un store de moyenne gamme.

Solar Roadways : rouler sur des panneaux solaires ?

Solar Roadways panneau solaire photovoltaique routeScott Brusaw, le créateur du projet « Solar Roadways », souhaite rentabiliser les milliers de kilomètres carrés de bitume des réseaux routiers. Il imagine en effet recouvrir les routes de panneaux solaires photovoltaïques durcis pour résister dans le temps aux passages des véhicules.

D’après lui, il est possible de fabriquer et de poser ces panneaux solaires pour moins de 6.000 euros pièce. Les chaussées reviendraient donc moins chères que le bitume traditionnel, notamment par un entretien réduit (réfection complète tous les 20 ans au lieu de 7). L’électricité produite pourrait alimenter les aires de repos et recharger les voitures électriques, les villes traversées … En outre, cette route servirait aussi à transporter de l’énergie et des télécommunications, élimant la nécessité de pylônes disgracieux le long des routes.

Enfin, grâce à des LED intégrés dans les panneaux, la chaussée pourrait aussi faire office d’indicateurs routiers, en affichant des informations en temps réel, signalant par exemple les accidents.

Le projet Solar Roadways a déjà reçu 70.000 euros du ministère américain des transports pour mettre rapidement un prototype.

Guntamatic «Pellet THERM » : chaudière à granulés bois murale

Guntamatic Therm Chaudière à granulés bois muraleLes chaudières automatiques à granulés de bois (pellets) pourront bientôt s’installer dans les logements neufs et ne seront plus réservées qu’aux logements importants, notamment lors de rénovation, à cause de leur puissance et taille importantes.

GUNTAMATIC, constructeur autrichien de chaudières biomasses, vient de présenter, en exclusivité mondiale, la première chaudière murale à granulés de bois, la « Pellet THERM », possédant une modulation de puissance de 2 à 7kW, et qui s’adaptera donc parfaitement aux logements neufs bien isolés. Cette innovation permettra donc à de nombreux clients de s'équiper, voir de remplacer leurs équipements existants, soucieux d’utiliser une énergie économique et écologique. Cette chaudière murale compacte (128cm de hauteur, 81cm de largeur, 56cm de profondeur), d’un rendement de 90 à 94%, sera le complément idéal d’un petit équipement solaire pour la production d’ECS.

La Pellet THERM sera alimenté en granulés bois via un système d’aspiration. Le stockage des pellets se fera dans un silo conventionnel et également depuis des « Pellets BOX », spécialement développés en modèles extérieurs et de tailles adaptées.

Cette chaudière, qui peut fonctionner à très basse température (38°) et à puissance modulante de 2 à 7 KW, possède une régulation de dernière génération et d’une nouvelle conception. Ainsi, une chambre de gazéification cyclonique permet une séparation optimisée des poussières et particules, sans aucune nécessité de filtres. La seule contrainte sera de vider les cendres une fois par hiver.

La chaudière murale GUNTAMATIC THERM présente donc une petite révolution dans le domaine des chaudières biomasses, et pourra s’inviter dans une maison passive, une maison basse consommation ou tout autre logement ayant subit une rénovation énergétique et bien isolé. De plus, avec un prix particulièrement attractif, l’acquisition de chaudière biomasse s'ouvre à de nouveaux clients. Le prix annoncé est d’environ 7500€ avec un silo de 2,2m3.

3 avril 2010

Atlantic Aéraulix : un chauffe-eau thermodynamique sur VMC

atlantic aeraulix chauffe-eau thermodynamique sur vmcLe chauffe-eau thermodynamique est actuellement très en vogue, certainement boosté par le crédit d’impôt de 40%. Atlantic, qui commercialise déjà le chauffe-eau thermodynamique « Odyssée », présentait récemment au dernier salon Interclima, « Aéraulix », un chauffe-eau thermodynamique sur air extrait par ventilation.

Ce ballon d’eau chaude, qui intègre une ventilation simple flux de type Hygro B-BBC (très faible consommation électrique), récupère les calories sur l’air extrait afin de les valoriser sur la production d’eau chaude sanitaire, pour éviter de les rejeter directement dehors et qu’elles soient perdues. Le système fonctionne à l’aide d’un seul raccordement électrique pour les deux usages (VMC et ECS). Ce système permet donc d’amener une économie d’énergie supplémentaire, et offre aussi l’avantage d’avoir un système 2 en 1, plutôt qu’un ballon d’eau chaude thermodynamique d’un côté et une ventilation double flux de l’autre.

La commercialisation de l’ATLANTIC Aéraulix est prévue pour le 2ème semestre 2010.

zeoTHERM : Pompe à chaleur à adsorption au gaz et zéolithe

vaillant zeotherm pompe a chaleur gaz solaire zeolitheLe groupe allemand Vaillant vient de dévoilé en avant première au dernier salon Interclima sa pompe à chaleur gaz utilisant la condensation, le solaire et la zéolithe pour produire du chauffage et de l’ECS. « Zeotherm », c'est son nom, est actuellement en test en Allemagne dans de nombreuses habitations et devrait être commercialisée en France au début de l'année prochaine. La zeoTHERM se place tout simplement dans un logement, comme une chaudière au gaz classique.

Le terme « zéolithe » vient du grec – zeo (bouillir), lithos (pierre) – et signifie donc littéralement « pierre à bouillir ». Ce cristal extrêmement poreux présente la particularité de provoquer une importante liaison de l’eau (adsorption) tout en dégageant de la chaleur. Pour utiliser ce phénomène, Vaillant a donc conçu ce produit. Il repose sur un module sous vide composé en partie basse d’un évaporateur/condenseur et en partie haute d’un absorbeur/désorbeur (batterie à ailettes recouvertes de zéolithe), l’eau étant utilisée comme fluide frigorigène.

En phase d’adsorption, l’énergie solaire évapore l’eau à basse température. En captant la vapeur d’eau, la zéolithe dégage de la chaleur qui est transmise au circuit de chauffage. En phase de désorption (une fois la zéolithe saturée et incapable de lier davantage d’eau), la chaudière gaz à condensation assèche la zéolithe. En se condensant, la vapeur d’eau dégage de la chaleur qui est aussi transférée au circuit de chauffage. Ce cycle permettrait d’atteindre un rendement annoncé par le constructeur de 127% avec 30% de CO2 en moins ! La zeoTHERM offrirait donc un système de chauffage extrêmement économique et écologique. Même par rapport à une chaudière au gaz à condensation associée à un système solaire, le système zeoTHERM garantit un rendement plus élevé de 10%.

La zéolithe n’est ni toxique, ni inflammable et écologiquement sûre (neutre). Pendant les phases d’adsorption et de désorption de la zéolithe, aucune réaction chimique n’a lieu (réaction purement physique) laissant parfaitement intacte la structure cristalline du minéral ce qui permet un nombre quasi infini de cycles d’humidification et de séchage.

Le système zeoTHERM se compose d’une pompe à chaleur à adsorption au gaz, de trois panneaux solaires plats et d’un préparateur sanitaire solaire. Les panneaux solaires, qui servent d’une part à réchauffer l’eau pour la transformer en vapeur lors de la phase d’adsorption (avec très peu d’énergie solaire car l’eau est vaporisée sous vide à une très faible température), servent aussi à alimenter le préparateur solaire pour la fourniture d’eau chaude sanitaire.

Demeure l'inconnue du prix de vente de cette chaudière pas comme les autres... À l'instar de toute nouvelle technologie qui s'affiche à des tarifs souvent élevés, la PAC gaz zéolithe ne devrait pas faire exception à la règle…

Waterslim : enfin un chauffe-eau électrique plat !

chauffe-eau électrique plat peu encombrantPendant près de 50 ans, la forme chauffe-eau électrique n’a pas évolué et a gardé ses dimensions cylindriques. Pour un prix raisonnable, Waterslim a eu l’idée ingénieuse de concevoir (enfin) un chauffe-eau électrique performant dans à peine 21cm d’épaisseur, 60 cm de largeur, et surtout plat ! Si cela peut sembler anodin, la mise au point par Waterslim d’un tel produit n’a rien d’évident tant la cuve cylindrique a fait ses preuves en termes de performances énergétiques.

Disponible pour l’instant chez Waterslim en deux capacités, 50 et 100 litres, il peut s’intégrer très facilement dans les salles de bains, cuisines, etc… la où les chauffe-eaux traditionnels ne pouvaient pas toujours passer. Cette intégration représente un indéniable gain de place : vous pouvez dorénavant implanter un chauffe-eau Waterslim directement dans une pièce à vivre, par exemple contre un mur non utilisé, libérant un volume important quand on connait le prix du m2 aujourd’hui.

Grâce à un concept innovant de Waterslim, la performance énergétique est au rendez-vous, avec la réduction du temps de chauffe et la conservation de la chaleur. Ainsi, le modèle de 100L produit 170 litres d'eau (quantité d’eau chaude mitigée à 40°C fournie par l’appareil réglé à 65°C) à 40°C en 3h20 (selon la norme NF EN 12 897), tandis que le 50L, idéal pour les surfaces réduites (petites salles de bains ou cuisine), produit 72 L d'eau à 40°C en 1h30. L’isolation du chauffe-eau est quant à elle réalisée en mousse de polyuréthane de 40mm d’épaisseur. Enfin, la cuve est entièrement en inox pour une meilleure résistance à l’eau contrairement aux cuves émaillées.

Bien que sa résistance de 2000 Watts réduise fortement le temps de chauffe, produire 170L d’eau à 40°C en 3h30 est aussi rendu possible par le processus thermodynamique mis en œuvre dans la cuve. Lors de la chauffe, grâce à sa forme en hauteur et à sa structure interne, on observe une diffusion beaucoup plus efficace de l'eau chaude par brassage régulier, d’où un meilleur transfert d'énergie de la résistance vers l'eau, et moins de formation de tartre sur la résistance pour un allongement de sa durée de vie. De plus, le système évite les bouillonnements et les turbulences, limitant le mélange eau chaude / eau froide et les déperditions de chaleur. Du fait de sa hauteur (215cm pour le 100L, 127cm pour le 50L), la cuve favorise la formation de couches d'eau stables de différentes températures. Lors du soutirage, l'eau chaude reste proche du point de tirage, permettant d'avoir plus d'eau à 40°C qu'un chauffe-eau traditionnel d'une même capacité.

Une protection anticorrosion avec une anode en magnésium, un thermostat de sécurité, un mitigeur thermostatique, et un coupe circuit en cas d’élévation anormale de la température de l’eau complète l’équipement du Waterslim.

Enfin, le chauffe-eau WaterSlim peut être installé soit au mur si la résistance est suffisante pour recevoir le poids du chauffe-eau plein d’eau (environ 180kg), soit posé au sol grâce à des supports de fixation spécifiques.

La commercialisation de ces nouveaux chauffe-eaux est prévue courant l’été 2010, avec des prix publics de l’ordre de 498 € HT pour le 50 litres, et de 678 € HT pour le 100 litres.

Plus d'info :
http://library.madeinpresse.fr/samples/MPAr1271I60w-f
http://www.airsur.fr/uploads/media/COTE_RENOVATION_HORS_SERIE_-_MAI_-_JUIN_2010_01.pdf
http://www.fgcom.fr/Portals/0/espacesclients/WaterSlim/CP/2010%2002%2003%20le%20chauffe-eau%20fait%20sa%20r%C3%A9volution.pdf


La (vraie) hausse du tarif Gaz réglementé au 1er Avril 2010 !

augmentation tarifs GDF Gaz de France 1er avril 2010Suite à la décision de la Commission de Régulation de l’Energie, la hausse représentera 9,6 % TTC pour un client particulier qui se chauffe au gaz naturel (tarif B1) à compter du 1er avril. Le gaz naturel reste cependant une énergie compétitive pour le chauffage par rapport au fioul ou à l’électricité (hors pompe à chaleur).

Cette augmentation du tarif réglementé gaz est prévu par la loi qui indique que les tarifs réglementés doivent couvrir les coûts d’achats de gaz naturel, d’acheminement et de commercialisation liés à leur fourniture. Ainsi la hausse moyenne de 9,7 % des tarifs réglementés résulte :
  • De l’augmentation des coûts d’achats de gaz naturel qui sont répercutés dans les tarifs par une formule matière 6.1.3. Cette formule est basée sur l’observation du prix des produits pétroliers (Brent, Fioul lourd et Fioul domestique côté à Rotterdam) et du taux de change euros/dollar sur une période de 6 mois et se terminant 1 mois avant la date du mouvement tarifaire. Pendant le semestre de référence, le coût du baril de pétrole a globalement continué de progresser. Au cours du mois de septembre, le baril a baissé légèrement pour avoisiner les 65 dollars par baril à la fin du mois. Puis, il n’a cessé d’augmenter pour osciller entre 75 et 80 dollars le baril, en passant par un pic début janvier 2010.
  • D’un recalage des coûts d’acheminement et de commercialisation supportés par GDF SUEZ. L’ouverture des marchés à nécessité d’importantes évolutions dans la gestion clientèle, en particulier le déploiement de nouveaux systèmes d’information, conduisant à une hausse des coûts de commercialisation. De plus, les coûts d’infrastructure augmentent en raison des hausses du tarif de transport et du tarif de stockage prévues pour le 1er avril 2010 et de la hausse des tarifs de distribution prévue pour le 1er juillet 2010.
Pour information, le prix du gaz est indexé sur les cours du pétrole car le gaz naturel est en concurrence pour tous ses usages avec les produits pétroliers (comme le fioul). Par logique économique, le prix d’achat du gaz naturel est donc indexé sur les cours des produits pétroliers.

Si vous avez un tarif dit « réglementé », la hausse représente en moyenne sur votre facture :
  • Base: + 1,01€/mois (pour une consommation moyenne de 750kWh/an)
  • B0: + 2,09€/mois (pour une consommation moyenne de 3000kWh/an)
  • B1: + 7,15€/mois (pour une consommation moyenne de 17 000kWh/an)
Si vous avez souscrit a une offre de marché prix fixe en gaz, vous n’êtes pas concerné par cette hausse. En souscrivant à une offre de marche (ex. DOLCE VITA de Gaz de France), vous avez choisi une offre à prix bloqué qui vous protège des augmentations pendant toute la durée de votre contrat. Ainsi, vous ne subissez pas la hausse moyenne de 9,7 % au 1er avril 2010.

Malgré la « grogne » des ménages, cette augmentation ne va pas (encore) pousser forcément les clients à changer d’énergie pour leur chauffage. Car le gaz naturel reste l’une des énergies les plus compétitives en termes de prix. Si à titre d’exemple, pour une maison de 110m2 consommant 18.000kWh/an, on compare les tarifs du gaz naturel avec les prix des autres énergies, nous obtenons :
  • En mars 2009, la facture TTC de chauffage en électricité et en fioul sont respectivement de 1374€/an en électricité et de 1109€/an en Fioul.
  • Après l’augmentation au 1er avril 2010, la facture de gaz naturel pour cette maison sera encore inférieure à celle des autres énergies. Son montant annuel sera de 1028€TTC (soit 90€ de plus, soit une hausse de 7,5€/mois).
En intégrant le mouvement d’avril, la facture annuelle de chauffage au gaz naturel de cette maison reste donc inférieure de 8% à la facture de ce logement s’il est chauffé au fioul et de 25% s’il est chauffé à l’électricité.

Pour un client en appartement consommant 12.000kWh/an, ayant souscrit un tarif B1 (avec le niveau de prix 1), l’évolution est la suivante :


Depuis plus de 10 ans, les tarifs réglementés du gaz naturel en France sont inférieurs à la moyenne des prix des principaux pays européens. Compte tenu de la baisse des tarifs intervenue en avril 2009, les tarifs d’avril 2010 resteront inférieurs à ceux de janvier 2009 pour les clients se chauffant au gaz naturel et les Français continueront de bénéficier des tarifs parmi les plus bas en Europe. Au 01/01/2010, le prix de vente du gaz était pour l’Angleterre de 4,16c€/kWh TTC, la France à 5,07, l’Allemagne à 5,86, et l’Italie à 6,49.

En conclusion, nous ne sommes pas si mal lotis que ça avec le gaz en France, surtout équipés avec des chaudières basse température ou à condensation, mais il faut certainement prendre les devants par exemple soit en complétant son installation par du solaire thermique, ou en réfléchissant à passer à des énergies moins fluctuantes (granulés bois).


28 mars 2010

Silo Flexilo Compact : une des nouveautés OkoFEN

okofen silo flexilo compact pour chaudiere automatique a granules boisOkoFEN, leader mondial de la chaudière automatique à granulés bois, avec notamment à son catalogue la seule chaudière à condensation à pellets du marché, présentait lors du dernier salon bois de Saint Etienne, où nous étions présents du 18 au 21 mars derniers, quelques nouveautés très intéressantes.

Le silo à granulés « FleXILO COMPACT » par exemple devrait énormément intéresser les personnes souhaitant choisir le granulé bois comme énergie de chauffage, mais qui se retrouvent confrontées au manque de place pour le stockage des pellets. Ainsi, le nouveau système de silo à fond suspendu d’OkoFEN vous permet d’utiliser tout l’espace/volume disponible, un gain de près 45% par rapport aux silos traditionnels. Equipé d’un système à ressorts ingénieux, ces derniers remontent au fur et à mesure que le silo se vide, garantissant un désilage et une alimentation parfaits jusqu’au dernier granulé ! A titre de comparaison, le modèle 3 tonnes n’occupe que 2,5m² au sol (180x140cm) contre plus de 5,6m² pour le FleXILO PLUS (3,1 à 3,6t) qui était déjà plus compact de 30% par rapport aux silos en cône. Le FleXILO COMPACT sera décliné en 3, 5, 6, et 8 tonnes (260x260cm). Il sera tout d’abord commercialisé en Autriche pour être certain de sa robustesse, avant d’être lancé en 2011 en France.

OkoFEN sortira aussi un décendreur rotatif en option pour un nettoyage encore plus sécurisé de l’assiette de combustion. Un capteur de surveillance du niveau de granulés sur silo textile ou sur pièce de réserve, ainsi qu’un système de pesée pour silo textile jusqu’à 7t avec une précision à +/- 100kg, devraient faire leur apparition.

Enfin, vous pourrez surveiller et contrôler votre chaudière automatique à granulés bois par Internet, grâce à « Pilotage ON-LINE ». Accessible depuis n’importe quel ordinateur, vous contrôlerez l’automate et la régulation de la chaudière.

Chaudière Hybris Power : un éco-générateur signé De Dietrich

dedietrich hybris power eco-generateur chaudiere stirling condensationTout droit sorti des services Recherche et Développement de l’un des spécialistes des équipements de chauffage, Hybris Power, un éco-générateur, vient d’être présenté par De Dietrich lors de la foire de Lyon.

Nous vous présentions il y a quelques jours le principe d'un éco-générateur. Pour rappel, un éco-générateur présente certainement l’avenir de la chaudière domestique, avec encore plus d’économies d’énergie pour moins de rejets de CO2. Cet appareil intègre un système de microcogénération, associant une chaudière à condensation et un moteur Stirling, le tout alimenté en gaz. Une partie de la chaleur du bruleur est utilisé pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire comme une chaudière à condensation classique. L’autre partie, grâce à la dilatation du gaz hélium et d’un système de mouvement à piston entrainant un alternateur, produit de l’électricité pour une puissance d’environ 1kW, pouvant alimenter des équipements basse consommation par exemple.

L’éco-générateur Hybris Power devrait être déployé dans un peu plus de 200 foyers français en 2010 avant une commercialisation officielle annoncée pour 2011.

Entretien annuel de sa chaudière : obligatoire et utile !

Entretien annuel de sa chaudière obligatoire et utile
La lutte contre les émissions polluantes dues au chauffage, mais aussi l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments ont poussé le législateur à instaurer une loi en 2009 (Décret n° 2009-649 du 9 juin 2009 relatif à l'entretien annuel des chaudières dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400kW) et de nouvelles normes afin que les modes de production de chaleur de type chaudière ne gaspillent plus l'énergie et polluent le moins possible. Cette loi s'applique à toutes les chaudières, que le combustibles soit gazeux (gaz naturel, propane), liquide (fioul), ou solide (bois).

Entretenir sa chaudière via un professionnel est donc une obligation légale (nul n'est sensé ignorer la loi !), mais qui vous amènera aussi des avantages : une chaudière bien entretenue consommera moins d'énergie (jusqu'à 12% selon l'ADEME), polluera moins et aura une durée de vie améliorée : selon l'ADEME, la durée de vie de votre chaudière est multipliée par trois et les pannes sont cinq fois moins fréquentes.

Cette révision se fait à l'initiative de l'utilisateur pour les logements individuels, c'est-à-dire les propriétaires occupants et aux locataires. Pour les équipements collectifs, cette obligation incombe aux propriétaires et aux syndics de copropriété.

Lors de cet entretien annuel, le professionnel vous remettra un justificatif (à conserver, en cas de problème avec votre logement, il pourra vous être réclamé notamment par votre assurance) indiquant les opérations qui ont été effectuées telles que :

  • le nettoyage du corps de chauffe, du brûleur, de l'extracteur, et de la veilleuse ;
  • le contrôle de la combustion ;
  • la vérification des débits de gaz ;
  • l'analyse des fumées ;
  • la vérification des dispositifs de sécurité ;
  • la vérification et le réglage des organes de régulation ;
  • le ramonage (si compris dans le forfait) des conduits de raccordement ;
  • le rappel des règles de sécurité de base (comme ne jamais boucher les ventilations).

L'entretien du brûleur est particulièrement important car c'est lui qui peut être à l'origine d'une surconsommation, d'un encrassement du foyer, et d'émission de monoxyde de carbone qui tuent chaque année de nombreuses personnes ! Car bien que les chaudières soient des appareils très sécurisés aujourd'hui, sur des produits mal entretenus, il se peut que les dispositifs de sécurité ne se déclenchent pas !

Malgré le caractère obligatoire de la loi, vous n'êtes pas n'êtes pas obligés de souscrire de contrat d'entretien, bien que cette formule soit une bonne solution pour ne pas avoir à vous soucier de l'entretien de votre chaudière et de sa maintenance. Ils vous garantissent un service après vente et un entretien réguliers de votre appareil, le professionnel ne pouvant toutefois prendre à sa charge un problème qui résulterait d'une mauvaise utilisation de votre part.

Les contrats d'entretien ont une durée variable, le plus généralement renouvelable par tacite reconduction tous les ans. Les services pris en charge par le professionnel sont précisés clairement dans le contrat, notamment les délais d'intervention en cas de panne, délais souvent plus courts dans le cadre d'un contrat d'entretien surtout en pleine période de chauffage où les services de maintenance sont débordés. Mieux vaut donc être prévoyant !

Un contrat d'entretien ne vous dispense pas au quotidien de réaliser quelques gestes simples pour préserver votre équipement :

  • ne pas pousser la température de l'appareil au maximum ;
  • abaisser la température lors des périodes d'absence ou la nuit à l'aide d’un programmateur ;  
  • s'assurer que la pression est bien comprise entre 1,5 et 2 bar à froid ;
  • faire réparer immédiatement une fuite d'eau qui risquerait de corroder d'autres éléments de la chaudière.

Ainsi, si votre chaudière est de qualité (marque comme Viessmann, Frisquet, De Dietrich, Vaillant …) et que vous l'entretenez correctement, elle pourra durer une vingtaine d'années, voir plus.


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Frisquet Hydromotrix Evolution + Bouche VMC BAZ Pilot

chaudiere frisquet hydromotrix evolution basse temperature avec bouche vmc baz pilotSi vous souhaitez remplacer votre ancienne chaudière gaz par un modèle basse température et que votre évacuation de fumée se fait par un conduit VMC gaz, Frisquet et Aldes ont développé la bouche VMC « BAZ Pilot », pouvant s’interfacer sur les chaudières basse température Hydromotrix Evolution et qui supprime toutes les pertes d'énergie générées par le renouvellement d'air.

Les bouches VMC actuelles ont des temps d'inertie d'ouverture et de fermeture importants ce qui occasionnent des pertes thermiques au sein de l'habitation. A l’inverse, raccordée au réseau VMC et à la chaudière Evolution basse température VMC Gaz de FRISQUET, la bouche BAZ Pilot assure à la fois les débits de ventilation et l’évacuation des gaz brûlés, en étant piloté par la chaudière qui envoie un signal à la bouche en fonction de la marche du brûleur:


  • Brûleur éteint : le débit de base de ventilation est extrait sans passer par le corps de la chaudière mais par un orifice de la BAZ Pilot. L'extraction séparée évite de refroidir le corps de chauffe lorsque la chaudière ne fonctionne pas et donc d’améliorer son rendement.
  • Brûleur allumé : la bouche extrait un débit suffisant à travers la chaudière pour évacuer les gaz brûlés.
  • Quel que soit l’état du brûleur : un bouton poussoir permet d’extraire un débit de pointe de ventilation à travers la chaudière.
Les avantages sont donc nombreux :
  • Mise en œuvre aisé en rénovation (colonne collective ou dans un habitat individuel).
    Aucun risque de condensation.
  • Maintien de la colonne VMC existante sans perturbation.
  • Jusqu’à 30 % d’économie d’énergie sur le poste chauffage.
  • Suppression des pertes par balayage (la chaudière n’est plus refroidie par l’air extrait du logement).
  • Réduction des pertes par renouvellement d’air.
  • Le Système chaudière FRISQUET Evolution + bouche BAZ Pilot est validée par certificat CE.
La bouche Frisquet BAZ Pilot est commercialisée au prix public de 289 € HT, somme qui pourra être relativement vite amortie en fonction de votre consommation de gaz au vue des économies possibles.

Plus d'information : Bouche VMC Gaz Frisquet BAZ Pilot