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9 juin 2013

Chauffe-eau solaire individuel : optimiser son dimensionnement

Un excellent choix de matériels et une pose parfaite pour un chauffe-eau solaire individuel (CESI) ne sont pas les premiers critères à prendre en compte pour une obtenir un rendement optimum de son installation. Il faut en effet tout d’abord penser à adapter les équipements au profil de consommation de l’usager. Seul un volume de ballon adapté aux besoins des consommateurs finaux permettra d’optimiser l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant l’usage de l’appoint.


Il est ainsi primordial de connaitre les habitudes d’utilisation, en cherchant aussi des pistes d’économies d’eau (installation de mousseurs performants, douchette à effet venturi avec adjonction d’air à l’eau, robinetterie économe en eau, …) pour réduire et évaluer au mieux la consommation d’eau chaude sanitaire réelle et obtenir un profil de puisage précis du foyer. C’est d’ailleurs ce qui est généralement fait dans le collectif et le tertiaire, beaucoup moins dans l’individuel.


Car si un système de production d’eau chaude sanitaire (ECS) traditionnel (chaudière gaz, chauffe-eau électrique, …) vise une complète satisfaction de la demande des habitants d’un logement, le plus souvent avec de la marge, l’objectif du solaire thermique est plutôt d’obtenir le meilleur compromis entre :

  • le taux de couverture des besoins par le solaire (indicateur des économies d’exploitation),
  • la productivité par mètre carré de capteurs (indicateur de rentabilité de l’installation) qui diminue quand le taux de couverture augmente.

Ainsi, le fait d’installer des capteurs sur toute la surface de toit disponible mènerait à un surdimensionnement de l’installation et à une chute de la rentabilité.


Dans l’habitat individuel, le dimensionnement d’un chauffe-eau solaire repose en général sur une base de 50L d’eau chaude par personne et par jour, ce qui est bien souvent une moyenne surévaluée, le coût des énergies et de l’eau amenant à modérer de plus en plus nos exigences de confort (en restant peut-être moins longtemps sous la douche !). Cette moyenne de 50L/personne/jour entraine donc bien souvent un installateur à sur-dimensionner le volume du ballon solaire, amenant à utiliser plus souvent l’appoint (pour réchauffer de l’eau qui ne sera au final pas utilisée) et donc à dépenser plus d’énergie. Surtout que le marché est souvent composé de kits CESI avec des ballons de 300 ou 400L !

Afin d’obtenir le maximum de rentabilité de son installation, il est donc nécessaire de suivre les quelques conseils suivants :
  • adapter le volume du ballon d’eau chaude à la consommation réelle,
  • calorifuger les canalisations d’eau chaude pour limiter les déperditions de chaleur au cours du puisage et entre les soutirages importants,
  • positionner le ballon au plus près de la cuisine (à cause des puisages courts et fréquents qui y ont lieu, entrainant des refroidissements entre soutirages),
  • choisir impérativement un ballon de qualité permettant une stratification performante en privilégiant si possible les modèles à petit diamètre,
  • installer le ballon de préférence dans un local tempéré (chauffé), ou bien en renforcer son isolation par la pose d’une jaquette souple isolante supplémentaire (pour des ballons n’en disposant pas ou de faibles performances d’isolation),
  • positionner le limiteur de température (dispositif obligatoire) au plus près du stockage pour limiter la température des tuyauteries et réduire leurs déperditions,
  • détartrer régulièrement le ballon pour en maintenir son rendement en fonction de la dureté de l’eau,
  • poser un vase d’expansion sanitaire pour limiter l’écoulement d’eau lors du réchauffage et des montées en température importante du ballon de stockage,
  • s’assurer que la pression de distribution est de l’ordre de 4 bar dans le réseau sanitaire du logement, et faire installer un réducteur de pression si tel n’est pas le cas,
  • faire poser un compteur d’eau sur le réseau d’eau chaude sanitaire afin de suivre précisément sa consommation, détecter d’éventuelles fuites, et maîtriser sa consommation.
 
Pour rappel, en France métropolitaine, les capteurs solaires doivent être préférentiellement orientés au sud (pour capter le maximum de rayonnement solaire) et inclinés à 30 à 40° par rapport à l’horizontale. Une inclinaison et une orientation sont toutefois possibles avec un l’impact de performances suivant :


Facteurs de correction pour une inclinaison et une orientation donnée
Orientation \ Inclinaison 30° 60° 90°
EST 0,93 0,90 0,78 0,55
SUD-EST 0,93 0,96 0,88 0,66
SUD 0,93 1,00 0,91 0,68
SUD-OUEST 0,93 0,96 0,88 0,66
OUEST 0,93 0,90 0,78 0,55
Nota: ces chiffres n'incluent pas les possibles masques qui pourraient réduire la production annuelle


En conclusion, attention au vieil adage « qui peut le plus peut le moins » : en matière de solaire thermique, tout comme pour le dimensionnement de la puissance d’une chaudière, il ne faut surtout pas le mettre en pratique ! La rentabilité d’un chauffe-eau solaire repose essentiellement sur un bon dimensionnement et ce d’après une évaluation précise des besoins en eau chaude des utilisateurs finaux.
14 octobre 2012

Frisquet Hydroconfort Solaire : une chaudière gaz hybride

Le fabriquant de chaudières gaz Frisquet vient de lancer la commercialisation de sa toute première chaudière hybride à condensation gaz et énergie solaire, la « Hydroconfort Solaire ». C’est une solution simplifiée et hautement performante, associant la technologie des chaudières à condensation Visio à un ballon solaire inox exclusif. Frisquet a toujours choisi d’équiper ses chaudières avec le meilleur de la technologie : corps de chauffe à rendement optimisé jusqu’à 109 %, brûleurs à très faibles émissions de polluants, régulation de dernière génération, … des solutions uniques et de qualité développées par l’entreprise.
 
Cette nouvelle chaudière hybride ne déroge pas à cette conception robuste et a été développée avec cette même exigence de qualité qui caractérise l’entreprise. L’Hydroconfort Solaire peut ainsi gérer jusqu’à 3 circuits de chauffage et permet une couverture solaire de 50 à 60% des besoins en eau chaude avec un seul capteur (couverture déterminée avec le logiciel SOLO du CSTB pour une consommation moyenne journalière de 50L à 50°C, selon la zone géographique). Ainsi, il est possible de chauffer de façon distincte un plancher chauffant, un circuit de radiateurs à l’étage, une extension de la maison, le tout commandé à l’aide d’un système radio pratique et fiable, la toute nouvelle régulation « Eco Radio System Visio ». La chaudière Hydroconfort Solaire dispose aussi d'un double tableau de bord, l'un dédié à la chaudière, l'autre à la gestion du ballon solaire. Spécifiquement pour l’eau chaude sanitaire, un programme ECO, ECO+, ECO++ permet d'optimiser sa production d’eau chaude solaire de manière à ce que l'énergie solaire soit toujours privilégiée.
 
La Frisquet Hydroconfort Solaire est prête à l'emploi, avec tous les équipements spécifiques au chauffage et au solaire intégrés dans un même ensemble tel le vase d’expansion solaire.
Caractéristiques techniques
  • Puissance chauffage commutable à 14 ou 20 kW
  • Ballon solaire haute performance de 220 litres à stratification naturelle
  • Débit normalisé jusqu'à 20l/min hors appoint solaire
  • Gestion complète par la régulation Eco Radio System Visio
  • Possibilité de raccordement jusqu'à 3 circuits de chauffage
  • Raccordement arrière multidirectionnel : chauffage, gaz, eau chaude, eau froide et capteur solaire
  • Facilité d'implantation : encombrement optimisé, passage des portes aisé (H:1762 x L:891 x P:560mm)
  • Facilité d'entretien : accessibilité par l'avant, trappe de visite pour le tartre

Pour mémoire, Frisquet est une entreprise familiale créée en 1936 dont l’activité a toujours reposé sur le chauffage au gaz domestique, les premières chaudières à gaz ayant fait leur apparition dans les années 30 avec un développement rapide du à l’exploitation des premiers gisements de gaz naturel français. Aujourd’hui Frisquet est toujours une société indépendante à capitaux 100% français. Elle dispose ainsi d’une indépendance économique qui lui permet de sortir des produits dotés du meilleur de la technologie, aux performances élevées et durables, et de satisfaire aux exigences actuelles et futures en matière de confort, de sécurité, d’économies d’énergie et de respect de l’environnement, et dispose d’une renommée dans des dizaines de pays malgré une taille d’entreprise sans commune mesure avec des mastodontes du secteur ! C’est cette philosophie d’entreprise familiale indépendante, concevant des produits robustes et performants, qui nous pousse chez Elyotherm à toujours installer et entretenir notamment des solutions Frisquet …

Pour en savoir plus : www.frisquet.fr ou contactez-nous pour une étude gratuite et un devis.
4 avril 2010

Un toit en verre pour se chauffer !

soltech energy toit tuile en verreLa société Suédoise Soltech Energy propose une toiture en verre qui vous permet de transformer l’énergie solaire en chaleur. Les concepteurs Arne Moberg et Peter Kjaersboe, titulaires d’un doctorat de l’Ecole royale polytechnique (KTH), ont inventé ce nouveau genre de panneaux solaires, afin d’utiliser l’énergie solaire de manière élégante.

Sous les tuiles, ni tube, ni eau ! Le principe : les rayons du soleil traversent les tuilles en verre du toit et viennent frapper un générateur de chaleur, composé d’une base de nylon noir prise en sandwich entre deux couches de silicone, qui transmet l’énergie solaire sous forme de chaleur à l’air emprisonnée dans une cloison sous le toit. Un ventilateur assure alors la circulation de l’air chaud vers l’intérieur du logement, où il peut chauffer la maison et l’eau chaude sanitaire.

schema chauffage toit en verreSelon les concepteurs, en fonction du taux d’ensoleillement, le système peut générer entre 300 et 500kWh/m2/an, pour un prix avoisinant les 200€/m2 (hors pose). Il n’y a pas de contre indication pour l’installation, l’ensemble composé des tuiles en verre ayant un poids semblable à un toit normal.

Somfy et Dickson s'associent pour créer un store photovoltaïque

dickson somfy store photovoltaiqueLes sociétés SOMFY (spécialisée dans les automatismes) et Dickson (fabricant de tissus techniques) se sont associés pour développer le premier store à toile photovoltaïque, une première mondiale.

Des cellules photovoltaïques légères (900g/m2) et ultra-minces (moins de 1mm d’épaisseur) ont été utilisées. Elles sont obtenues par pulvérisation de silicium amorphe, et point intéressant pour l’environnement, procédé qui utilise beaucoup moins d’énergie que lors de la fabrication de cellules classiques. Qui plus est, leur finesse leur permet de s’enrouler en même temps que le store.

La surface de la toile peut être recouverte de 60 à 98% de cellules photovoltaïques. Pour une toile de 25m2, c’est l’équivalent de 400kWh/an qui peuvent être produits et réinjecter sur le réseau. Le store couplé à une station météo, qui mesure l’ensoleillement et la vitesse du vent, se déploie automatiquement pour capter un maximum de rayons, mais se replie aussi en cas de vent, ou si la température extérieure est inférieure à 2°C pour éviter le givre sur la toile.

Ce produit astucieux devrait être commercialisé courant 2011, pour un prix estimé à deux fois le prix d’un store de moyenne gamme.

Solar Roadways : rouler sur des panneaux solaires ?

Solar Roadways panneau solaire photovoltaique routeScott Brusaw, le créateur du projet « Solar Roadways », souhaite rentabiliser les milliers de kilomètres carrés de bitume des réseaux routiers. Il imagine en effet recouvrir les routes de panneaux solaires photovoltaïques durcis pour résister dans le temps aux passages des véhicules.

D’après lui, il est possible de fabriquer et de poser ces panneaux solaires pour moins de 6.000 euros pièce. Les chaussées reviendraient donc moins chères que le bitume traditionnel, notamment par un entretien réduit (réfection complète tous les 20 ans au lieu de 7). L’électricité produite pourrait alimenter les aires de repos et recharger les voitures électriques, les villes traversées … En outre, cette route servirait aussi à transporter de l’énergie et des télécommunications, élimant la nécessité de pylônes disgracieux le long des routes.

Enfin, grâce à des LED intégrés dans les panneaux, la chaussée pourrait aussi faire office d’indicateurs routiers, en affichant des informations en temps réel, signalant par exemple les accidents.

Le projet Solar Roadways a déjà reçu 70.000 euros du ministère américain des transports pour mettre rapidement un prototype.

3 avril 2010

zeoTHERM : Pompe à chaleur à adsorption au gaz et zéolithe

vaillant zeotherm pompe a chaleur gaz solaire zeolitheLe groupe allemand Vaillant vient de dévoilé en avant première au dernier salon Interclima sa pompe à chaleur gaz utilisant la condensation, le solaire et la zéolithe pour produire du chauffage et de l’ECS. « Zeotherm », c'est son nom, est actuellement en test en Allemagne dans de nombreuses habitations et devrait être commercialisée en France au début de l'année prochaine. La zeoTHERM se place tout simplement dans un logement, comme une chaudière au gaz classique.

Le terme « zéolithe » vient du grec – zeo (bouillir), lithos (pierre) – et signifie donc littéralement « pierre à bouillir ». Ce cristal extrêmement poreux présente la particularité de provoquer une importante liaison de l’eau (adsorption) tout en dégageant de la chaleur. Pour utiliser ce phénomène, Vaillant a donc conçu ce produit. Il repose sur un module sous vide composé en partie basse d’un évaporateur/condenseur et en partie haute d’un absorbeur/désorbeur (batterie à ailettes recouvertes de zéolithe), l’eau étant utilisée comme fluide frigorigène.

En phase d’adsorption, l’énergie solaire évapore l’eau à basse température. En captant la vapeur d’eau, la zéolithe dégage de la chaleur qui est transmise au circuit de chauffage. En phase de désorption (une fois la zéolithe saturée et incapable de lier davantage d’eau), la chaudière gaz à condensation assèche la zéolithe. En se condensant, la vapeur d’eau dégage de la chaleur qui est aussi transférée au circuit de chauffage. Ce cycle permettrait d’atteindre un rendement annoncé par le constructeur de 127% avec 30% de CO2 en moins ! La zeoTHERM offrirait donc un système de chauffage extrêmement économique et écologique. Même par rapport à une chaudière au gaz à condensation associée à un système solaire, le système zeoTHERM garantit un rendement plus élevé de 10%.

La zéolithe n’est ni toxique, ni inflammable et écologiquement sûre (neutre). Pendant les phases d’adsorption et de désorption de la zéolithe, aucune réaction chimique n’a lieu (réaction purement physique) laissant parfaitement intacte la structure cristalline du minéral ce qui permet un nombre quasi infini de cycles d’humidification et de séchage.

Le système zeoTHERM se compose d’une pompe à chaleur à adsorption au gaz, de trois panneaux solaires plats et d’un préparateur sanitaire solaire. Les panneaux solaires, qui servent d’une part à réchauffer l’eau pour la transformer en vapeur lors de la phase d’adsorption (avec très peu d’énergie solaire car l’eau est vaporisée sous vide à une très faible température), servent aussi à alimenter le préparateur solaire pour la fourniture d’eau chaude sanitaire.

Demeure l'inconnue du prix de vente de cette chaudière pas comme les autres... À l'instar de toute nouvelle technologie qui s'affiche à des tarifs souvent élevés, la PAC gaz zéolithe ne devrait pas faire exception à la règle…

4 octobre 2009

Kit CESI Solairenvie : Montez votre chauffe-eau solaire !

KIT CESI Solairenvie chauffe eau solaireLa société « Solairenvie » vous propose en effet de monter vous-même votre ballon d’eau chaude solaire, de manière très simple. Le « KIT CESI Solairenvie » est un chauffe eau solaire tout-en-un qui préchauffe votre eau toute l’année et partout en France grâce au rayonnement solaire et au principe du thermosiphon.

Le chauffe-eau solaire s’installe facilement grâce à une vidéo explicative et un montage en kit par étape, censé ne pas durer plus d’une heure. L’installation d’un CESI (Chauffe-Eau Solaire Individuel) devient alors très abordable (à partir de 1.490€ TTC pour un ballon de 125L), et vous permettra d’économiser jusqu’à 70% d’eau chaude par an.

Le kit fonctionne selon le principe du chauffe-eau solaire en thermosiphon : un circuit rempli de liquide caloporteur (qui transmet la chaleur) relie les capteurs solaires au ballon de stockage placé au dessus de ceux-ci. Le soleil rayonnant sur les capteurs réchauffe le liquide qui, une fois chaud, monte naturellement vers le ballon de stockage et échange sa chaleur avec celle de l’eau. Quand il refroidit, le liquide redescend vers les capteurs pour être chauffé à nouveau. Ainsi, pas besoin de pompe, le liquide caloporteur circule naturellement dans le système. Le système en circuit fermé ne craint pas le gel et les capteurs ont une durée de vie moyenne supérieure à 20 ans (certification Solar Keymark et avis technique du CSTB). Enfin, tout le matériel est fabriqué en Union Européenne dans une usine certifiée ISO 9001.

Le fonctionnement de ce type de chauffe-eau solaire est très simple et les risques de pannes sont faibles, les coûts sont restreints et les performances, surtout dans les régions ensoleillées (comme le Sud de la France), sont excellentes. Les chauffe-eau solaires en thermosiphon sont autonomes (pas de pompe électrique) et fonctionnement même en cas de panne d’électricité. Difficile de faire plus écologique !

L'eau chauffée naturellement peut être utilisée directement, ou peut alimenter en préchauffage un autre ballon. Selon la période de l’année, soit vous aurez naturellement de l’eau chaude, ou bien votre ballon traditionnel n’aura plus qu’à la réchauffer. Cette solution pourra séduire de nombreux français convaincus de l’importance de l’énergie solaire mais ne pouvant franchir le pas devant l’investissement important d’un CESI traditionnel.

L’aspect intéressant est que si vous passez quand même par un professionnel, vous pourrez alors bénéficier par l’état d’un crédit d’impôt de 50% sur le montant TTC du matériel acheté si les trois conditions suivantes sont réunies : installation effectuée et facturée par un professionnel Qualisol, installation destinée à la résidence principale, matériel certifié (Solar Keymark, CstBat …). Ainsi, même en rajoutant un peu de main d’œuvre du professionnel (compte tenu du temps de montage assez faible), votre CESI ne vous reviendra vraiment pas très cher !



10 septembre 2009

Tarifs 2010 pour le rachat de l'électricité photovoltaïque

solaire photovoltaique france tarif rachat 2010Le ministère de l'Ecologie vient de dévoiler les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque en France. Les nouvelles dispositions tarifaires et pratiques confortent et pérennisent le soutien à l'énergie solaire dans notre pays.

Les tarifs seront ainsi maintenus inchangés jusqu'en 2012 inclus, et pour donner une visibilité à long terme aux acteurs, le projet comprend une formule d’indexation dégressive des tarifs à compter de 2013, qui permettra d’ajuster le niveau de soutien à l’évolution des prix induite par les évolutions technologiques, avec une période transitoire afin de laisser aux professionnels concernés une période d’adaptation.

Les principaux éléments du nouveau dispositif tarifaire applicable à partir du 1er janvier 2010 sont les suivantes :
  • Les installations avec « intégration au bâti » bénéficieront toujours du tarif de 60.2c€/kWh, le plus élevé au monde, avec des règles d’intégration au bâti améliorées, de sorte que ce tarif favorise les solutions architecturales et esthétiques les plus accomplies. Afin de renforcer la qualité de la mise en œuvre, l’installateur devra en outre remettre un certificat attestant que les ouvrages ont été conçus et réalisés dans le respect de la réglementation et des règles de l’art.
  • Les installations avec « intégration simplifiée au bâti » pourront bénéficier d’un nouveau tarif à 45c€/kWh afin de favoriser le développement du solaire sur les bâtiments professionnels (bâtiments agricoles, industriels, commerciaux, ...). Ce tarif est réservé aux installations d’une puissance supérieure à 3kWc (soit une surface de panneaux s’environ 30m2).
  • Les installations « au sol » pourront toujours bénéficier d’un tarif de 32.8c€/kWh, avec une modulation de 32.8c€/kWh pour les régions métropolitaines les plus ensoleillées à 39.4c€/kWh pour les régions les moins ensoleillées, permettant une meilleure répartition des centrales solaires sur le territoire national.
  • Les installations de centrale solaire devront faire l’objet d’une demande de permis de construire, d’une étude d’impact et d’une enquête publique, afin de garantir une bonne insertion environnementale, de prévenir les éventuels conflits d’usage.
  • Les formalités administratives sont simplifiées, avec la suppression des obligations déclaratives et du certificat délivré jusqu’ici par les DREAL/DRIRE, et simplement la demande d’une attestation sur l’honneur pour déterminer le régime tarifaire applicable.
  • Une Commission composée d’experts, créée sous l’égide du ministère, du CSTB et de l’ADEME, tiendra à jour une liste publique des systèmes photovoltaïques reconnus comme remplissant les critères d’intégration au bâti afin d’accompagner tous ceux qui souhaitent s’équiper de panneaux photovoltaïques dans le choix des équipements et d’assurer une information transparente sur les tarifs applicables.