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22 novembre 2015

Comparaison chaudière fioul condensation HPE versus basse température

chaudière condensation fioul viessmann

Suite à l'application de la directive ErP le 26 septembre dernier, nous rencontrons de plus en plus de clients qui restent perplexes sur l'intérêt de remplacer leur vieille chaudière fioul par un modèle condensation (lorsqu'ils souhaitent conserver cette énergie), certains installateurs leur mettant le doute pour essayer de liquider leur vieux stock de chaudières basse température devenues bien moins intéressantes !

Car pour les chaudières d'une puissance jusqu'à 400kW, le rendement saisonnier (ETAS), c'est-à-dire le rendement réel moyen de l'appareil, doit atteindre 86%. Cette exigence exclue ainsi automatiquement les équipements les moins performants du marché comme c'est le cas des chaudières fioul basse température qu'il faut alors se dépêcher de vendre coûte que coûte !

Les chaudières à condensation HPE (Haute Performance Energétique) deviennent ainsi la référence pour les chaudières fioul. En outre, le coût d'une chaudière fioul à condensation n'est pas plus cher qu'une chaudière fioul basse température.

Avec leur éligibilité au CITE (crédit d'impôt pour la transition énergétique) au taux de 30%, ainsi qu'aux certificats d'économie d'énergie (CEE), leur rendement amélioré d'environ 6 à 12% par rapport à une chaudière basse température, les chaudières fioul condensation devient clairement le meilleur choix à faire. En outre, en consommant moins, elles rejettent aussi bien moins de gaz à effet de serre et de polluants.

Sur la simulation ci-dessous, vous constatez que même si l'économie de fioul n'est pas spectaculaire (ce sont quand même près de 1.200 euros d'économie sur 10 ans, sachant que les calculs intègrent un prix de fioul actuellement très bas : sera-t-il encore le même dans les prochaines années !?), le prix de revient d'une chaudière fioul condensation est inférieur de 500 euros à comparer d'une chaudière fioul classique


comparaison chaudière fioul condensation versus basse température


Alors pourquoi hésiter ? Confort, économies d'énergie, respect de l'environnement, moins chère, ... une chaudière à condensation conjugue tous ces avantages !

17 octobre 2015

Comment payer son fioul moins cher pour cet hiver 2015-2016 ?


Après le succès de la campagne  « gaz moins cher ensemble », 4 régions se mobilisent pour du fioul moins cher ! Que Choisir à la demande des Unions Régionales UFC-Que Choisir de Lorraine, d'Alsace, de Rhône-Alpes et du Nord-Pas de Calais, lancent ainsi un appel au rassemblement des habitants de ces régions chauffés au fioul, à travers un site internet spécialement créé « www.choisirsonfioul.fr » en vue d’obtenir le meilleur prix pour une livraison prochaine de fioul.

Cette campagne permettra aux particuliers résidant dans ces régions et chauffés au fioul d’obtenir, par leur rassemblement, des réductions de prix sur le litre de fioul, en réunissant un maximum de personnes désirant acheter du fioul pour disposer d'une capacité de négociation plus forte auprès des distributeurs de fioul.

Car bien qu'en baisse du fait de la chute des cours de pétrole, le fioul, troisième énergie de chauffage en France, reste néanmoins une énergie onéreuse avec une facture moyenne annuelle d'environ 1.400 euros, sachant les tarifs sociaux sont limités au gaz et à l'électricité, et que la prime à la cuve a été supprimée en 2009. Les ménages chauffés au fioul sont aussi bien souvent captifs : changer de mode de chauffage est coûteux, parfois impossible notamment pour le gaz de ville.

Si vous habitez dans l’une de ces 4 Régions et que vous vous chauffez au fioul, vous pouvez vous inscrire gratuitement et ce sans engagement jusqu'au 23 octobre midi sur le site https://www.choisirsonfioul.fr ou par téléphone au 09.70.26.34.30 (prix d'un appel local) ou au 06.71.44.37.41 (du lundi au vendredi : 9h à 19h et le samedi : 9h à 12h).

Les inscrits recevront une offre personnalisée le 23 octobre sur la base de la meilleure offre retenue suite à l’appel d’offres qui sera adressée aux différents distributeurs de ces 4 régions, petite et moyenne entreprise, grande distribution, groupes pétroliers. Une fois l'offre personnalisée reçue, les inscrits auront 72h pour y souscrire ou non. En cas de souscription, la livraison du fioul devra intervenir dans les 15 jours.

Saluons cette belle et intéressante initiative de Que Choisir !
10 août 2014

Frisquet Hydromotrix Compact : une chaudière qui s’insère facilement dans votre cuisine

Pour ceux qui souhaitent remplacer leur chaudière gaz en évacuation cheminée ou VMC gaz, mais qui ne disposent que de peu de place notamment en largeur, installer une chaudière basse température Frisquet est souvent compliqué.


Les chaudières en place, souvent de marques Saunier Duval, ELM Leblanc, ou Chaffoteaux, mesurent généralement de 40 à 45cm de large, et se retrouvent bien fréquemment « coincées » entre les meubles de cuisine ou un mur. Or la chaudière Frisquet Hydromotrix Evolution 25kW Visio « classique » prend plus de 49cm en largeur rendant assez difficile son installation.

Pour remédier à ce problème de dimensions, le fabriquant français vient de lancer sa chaudière Hydromotrix Evolution en version « compact » destinée au remplacement en milieu urbain.

15 mai 2014

Pompe à Chaleur : comment bien la dimensionner, la choisir et en améliorer ses performances ?

Une « Pompe à Chaleur » ou encore « PAC », est une installation qui permet d’extraire à l'aide de capteurs des calories dans un milieu extérieur (air, sol, eau) appelé « source froide » et de les transférer à l’intérieur d’un bâtiment par l’intermédiaire d’un échangeur/émetteur de chaleur (ventilo-convecteur, plancher chauffant, radiateur) appelé « source chaude ». Le transfert de chaleur s’effectue au travers d’un fluide frigorigène en circuit fermé. C’est le même principe que votre réfrigérateur mais en sens inverse !


Pompe à Chaleur - schéma de principe

Le rapport entre l’énergie consommée (par le compresseur) et l’énergie thermique fournie par la PAC est appelé le « Coefficient de Performance » (ou COP). Si le compresseur, fonctionnant avec de l’électricité, consomme 1 kWh électrique, et que le système restitue 4 kWh thermiques (chaleur) dans un bâtiment, alors le COP est de 4.

COP = kWh thermique / kWh électrique consommé

Comment obtenir un COP moyen saisonnier le plus élevé possible pour son installation ?


12 août 2013

Combien coûte votre eau chaude sanitaire ?

Tout d'abord, un petit rappel de physique : si vous plonger une résistance électrique dans un ballon d'eau, elle va consommer de l'électricité et fournir de la chaleur en échange. Cette énergie calorifique produite (Q) est proportionnelle à la puissance du corps de chauffe (P) et au temps de chauffe (t) :

Q = P x t

Pour élever en température n'importe quel corps, il faut lui fournir une énergie en quantité dépendant de sa masse (m), de son aptitude à être réchauffé (c : chaleur massique) et des températures initiale et finale (ΔT : différence entre température finale et température initiale) :

Q = m x c x ΔT

Avec ces deux formules, on peut alors obtenir la formule suivante :

P x t = m x c x ΔT

Pour l'eau, 1 litre=1kg et c=4.180J/(kg.°C) = 0,00116kWh/(kg.°C). Il faut donc :

1,162kWh pour chauffer 1000 litres d’eau de 1°C

Pour une résistance électrique dans un chauffe-eau, en considérant que le rendement est proche de 100% (toute la chaleur produite électriquement est communiquée à l'eau), pour chauffer 1m3 d'eau de 12°C (température moyenne de l’eau en entrée d’habitation, environ 10°C en hiver, 15°C en été) à 40°C (moyenne estimée de la température d'usage de l'eau chaude), soit un ΔT de 28° (40-12), il faut donc dépenser environ :

1,162 x 28° x 1000 = 33kWh pour chauffer 1m3 d'eau de 12 à 40°C

Attention toutefois, une production d’eau chaude sanitaire comporte toujours des pertes qui augmentent forcément la consommation :
  • Les pertes dans l'enveloppe des ballons : Elle est indiquée par les fournisseurs dans les documentations techniques sous le terme de "consommation d'entretien". La consommation d'entretien type pour un ballon électrique de 200 litres est de l'ordre de 1,7kWh par jour (pour un ballon réglé à 65°C et dans une ambiance de 20°C), soit environ 620kWh/an. Attention, cette consommation peut aussi fortement augmenter en cas d’entartrage de la résistance du ballon ou de la position du chauffe-eau dans un local froid.
  • Les pertes dans les tuyaux : elles combinent à la fois de la perte d’énergie (isolation des tuyauteries) et perte d’eau (distance du générateur d'eau chaude au point de puisage entraînant à puiser plusieurs litres d'eau avant d'obtenir de l'eau chaude au robinet).
  • Les pertes dans la chaudière : que ce soit une chaudière à gaz, à fioul, ou à bois, destinée par ailleurs au chauffage de la maison, le rendement varie tout au long de l’année, puisque en été, la chaudière va être sollicitée de façon intermittente pour la préparation d'eau chaude, entraînant entre chaque sollicitation, le refroidissement de l'eau contenue dans le circuit de la chaudière.

Un ballon de base (résistance "blindé") de 100L à 60°C dans une ambiance à 10°C perd ainsi environ 0,5°C/heure (en prenant une constante de refroidissement de 0.28, fonction de l'isolation du ballon, à trouver dans ses caractéristiques). Attention, ceci est une simple estimation et ordre de grandeur, le calcul étant bien plus complexe que celui ci-dessous, et surtout variant dans le temps !


100L d'eau perd : 100L x (60°-10°) x 0,28 = 1.400Wh en une journée, soit 58Wh/h.

La capacité thermique massique de l'eau étant d'environ 1.162Wh/(kg.°C) :


une perte de 58Wh représente environ 0,5°C en une heure (100L d'eau = 100kg)

Attention à nouveau, cette valeur n'est pas constante dans le temps. En effet au bout d'une heure, la température de l'eau sera donc < 60°C et la perte ne sera plus de 58Wh par heure mais inférieure (le ΔT entre la température de l'eau et l'ambiance varie en permanence au fur et à mesure du refroidissement). Mais sur 24H, on peut estimer que l'eau chute d'environ 12°C.

Selon les sources, les régions, le type d'habitat, une famille de 4 personnes consomme en moyenne de l'ordre de 120 à 200m3 d'eau par an. Pour les calculs suivants, nous prendrons une moyenne de 160m3 : 40% de cette eau sert au bain et à la douche et 5% à la cuisine. On retiendra donc qu'environ 45% de la consommation d'eau est chauffée, soit environ 70m3.

Alors combien coûte cette quantité d’eau chaude pour une famille de 4 personnes avec les différentes énergies (sans compter le prix de l’eau en moyenne à 4 euros le m3). Avec prix énergie au 02/2017.

Chauffe-eau électrique
Dans le cas le plus défavorable, l'eau est chauffée par de l'électricité au tarif des heures pleines soit 0,1459€/kWh (contrat 6kVA).

(70 x 33 + 620) x 0,1459 = 428 euros / an en tarif de base

Avec une tarification heures pleines/heures creuses et un chauffe-eau électrique qui ne fonctionne qu'en heures creuses le coût de l'énergie devient :

(70 x 33 + 620) x 0,1270 = 372 euros / an en tarif HP/HC


NOTA : la différence entre un abonnement 6kVA "base" et "heures creuses" n'est que de 4,01€TTC/an pour un différentiel de consommation d'environ 56€/an, ce qui pousserai donc ce dernier à être souscrit. Mais attention, ceci est vrai pour une consommation d'environ 4 personnes (capacité de chauffe-eau importante), sachant aussi que le prix du kWh en heures pleines est pratiquement 1cts €TTC plus cher ! Ainsi, pour des chauffe-eau de faibles capacités (avec aussi une utilisation assez continu tout au long d'une journée) ou une faible utilisation d'eau chaude, si vous n'avez pas d'autres usages importants en électricité notamment la nuit, le tarifs HC/HP pour un chauffe-eau électrique n'est pas forcément adapté !


Gaz naturel
Si on considère un rendement moyen de chaudière de l’ordre de 85% (intégrant les différentes pertes), avec un tarif du kWh de gaz de l’ordre de 6cts€ pour un abonnement de plus 6.000 kWh/an (logement aussi chauffé au gaz - tarif B1) :

70 x 33 x 1,15 x 0,06 = 160 euros / an

Fioul
Le prix du fioul domestique est à 80cts€ le litre, le rendement des chaudières variant entre 75 et 95%, l'énergie récupérée est de l’ordre de 7,5 à 9,5kWh/litre. Nous prendrons comme pour le gaz 85% de rendement, soit 8,5kWh/litre :

70 x 33 x 0,8 / 8,5 = 217 euros / an

Chauffe-eau thermodynamique
Compte tenu de son coefficient de performance, une pompe à chaleur air/eau chauffant principalement l’eau, ce type de ballon peut engendrer jusqu'à 70% d’économie d’énergie, soit un coût annuel d’environ :

128€/an avec un tarif électrique de base


Comme vous avez pu vous en rendre compte, l’enjeu économique d’une famille de 4 personnes pour la production d’eau chaude sanitaire n’est pas très important (d’où le nombre très important de chauffe-eau électriques dans le parc français), et une amélioration de 30% de la consommation énergétique n’engendrait que quelques dizaines d’euros d’économies. Il faut donc clairement considéré en premier lieu cette amélioration comme un enjeu environnemental.

On peut cependant, et plus particulièrement dans les installations existantes, trouver des solutions pour consommer à la fois moins d'eau et moins d'énergie :
  • isolation des tuyaux de l'installation
  • amélioration de l'isolation des ballons, ou déplacement de ceux-ci dans des pièces chauffées
  • installation d’un ballon thermodynamique (voir solaire) lors d’un remplacement de chauffe-eau électrique (voir amortissement chauffe-eau thermodynamique)
  • utilisation de chauffe-eau instantanés ou de plusieurs ballons de tailles différentes en fonction des usages
  • système de production d'eau chaude différent en été et en hiver
  • réduction des délais d'attente de l'arrivée de l'eau chaude lors des puisages (ex. bouclage sanitaire).


6 mars 2011

Prime à la casse pour les chaudières anciennes

remplacement chaudiere gaz ancienne prime a la casse gdf suezAlors que le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson, vient de confirmer une hausse de 5% du prix du gaz au 1er avril prochain, il ressort aussi que près de 7 millions de Français ont souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés, un chiffre de précarité énergétique en constante progression.

Souhaitant tempérer la prochaine hausse du gaz, sachant aussi que le mouvement d’augmentation du prix de l’énergie va inexorablement se prolonger, Eric Besson a également présenté deux nouvelles aides à destination des ménages les plus touchés par la précarité énergétique.

Ainsi, le rabais social dont bénéficient les foyers les plus modestes sera augmenté de 20% (de 118 à 142 euros pour un foyer de 4 personnes qui se chauffe au gaz). Comme seuls 300.000 ménages profitent de ce tarif social alors qu’ils seraient près de 800.000 éligibles, le ministre souhaite que son attribution soit automatique, sur la base des fichiers dont disposent les organismes sociaux.

De plus, le ministre a proposé la mise en place avec GDF Suez, à la manière de ce qui se fait dans le secteur automobile, d’une « prime à la casse sur les chaudières anciennes » pouvant aller jusqu’à 250€ afin d’aider les ménages à s’équiper en appareils économes en gaz. En France, d’après le constructeur Viessmann, ce sont quelques 3 millions de chaudières à gaz de plus de 20 ans qui seraient concernées par la prime. Cette mesure serait entièrement financée par GDF Suez, qui en parallèle, proposera à partir du 1er avril prochain, un bilan énergétique gratuit pour tous les consommateurs qui en font la demande, afin d’aider les clients abonnés à mieux comprendre leur consommation et à identifier les principales sources d’économie.

22 février 2011

Hausse possible du gaz au 1er avril 2011

gaz augmentation facture prix avril 2011Tout comme l’électricité, selon le journal le Figaro, le prix du gaz pourrait lui aussi augmenter entre 4,8 et 5,2% le 1er avril prochain pour près de 11 millions de consommateur. Le ministre Eric Besson interrogé à ce sujet sur RTL n’a pas confirmé (mais n’a pas non plus démenti !), indiquant simplement qu’une annonce serait faite dans les semaines à venir, des études étant en cours.

Pour mémoire, le prix du gaz avait été gelé le 1er janvier dernier par le gouvernement après avoir subi 15% de hausse en 2010 (en avril et juillet). Mais un certain nombre de paramètres pousseraient encore vers cette augmentation. GDF Suez souhaite ainsi revoir le mode de calcul des tarifs du gaz en France en raison du découplage sur les marchés des prix du pétrole et du gaz naturel et par la nécessité d’une plus grande concurrence européenne. En outre, les conflits actuels dans les pays producteurs inquiètent les marchés.

Si cette hausse de 5% était confirmée, le prix du gaz aura alors augmenté de près de 20% en un an !! Du jamais vu …

Facture d'électricité : 35% de hausse d'ici à 2015 !

edf facture electricite augmentationEn effet, notre facture d’électricité pourrait grimper de 35% en 5 ans, le gouvernement s’apprêtant à partir du 1er juillet à ouvrir à la concurrence 25% de l’énergie nucléaire produite en France par EDF.

Selon Le Journal du Dimanche, le rapporteur Paul Champsaur, ancien directeur général de l'Insee et ex-président de l'Autorité de régulation des télécoms, doit remettre d'ici à la mi-mars un rapport, dont les conclusions seraient déjà prêtes, préconisant un « juste prix concurrentiel » avec un prix de 39 euros par megawattheure (MWh). Ce prix intermédiaire est le résultat d’un compromis pour que chaque acteur énergétique y trouve son compte, sachant qu'EDF demandait 42 euros tandis que ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie) un prix plutôt en dessous de 35. D'après une source ayant participé au rapport, ce prix permet « à EDF de financer ses coûts de production et l'allongement de la durée de vie de ses centrales, mais aussi à ses concurrents de survivre » !

Ainsi, si le prix du MWh était fixé à 42 euros, la facture d’électricité des particuliers augmenterait alors d'au moins 35% sur les cinq prochaines années. A 39 euros, la hausse ne serait QUE de 30% en 5 ans, soit un niveau de 5% par an, hausse jugée plus acceptable par le rapport.

Même si le ministre de l’énergie Eric Besson a déclaré que n’était encore arbitré (réponse d’ici le mois d’avril), la hausse de notre facture d’électricité est dans tous les cas inéluctable et ceux très rapidement. Encore un coup dur pour la population, importante, se chauffant à l’électricité en France (radiateur, climatisation réversible, plancher rayonnant, …), et aussi pour tous ceux qui avait fait le choix d’une pompe à chaleur en pensant réaliser d’importantes économies d’énergie : le retour sur investissement de leur installation risque en effet d’être totalement illusoire avec une telle augmentation …

Il n’est pas encore trop tard pour tous ceux qui vont faire construire ou qui pensent rénover leur système de chauffage prochainement. Ils ne devront surtout pas faire l’impasse sur le choix pour leur logement d’une très bonne isolation ou d’une solution thermique couplant des énergies renouvelables à faible cout énergétique comme le granulés bois et le solaire thermique.

6 février 2011

La pompe à chaleur a-t-elle de l’avenir ?

pompe a chaleur pac consommation electricte avenirAprès plusieurs années de hausses spectaculaires, jusqu’en 2008, le marché de la pompe à chaleur (PAC) connait un atterrissage brutale, sans doute dû à la crise économique qui touche le secteur du bâtiment depuis 2009, mais pas que ! Les crédits d’impôt ont diminués chaque année : en 2011, il n’est plus que de 22%, à comparer aux 40% de 2009. Enfin, le marché a été tiré en partie à cause d’opportunistes qui ne sont pas souciés de la qualité : les remontées de sinistres refroidissent de plus en plus le consommateur et rejaillissent sur toute la filière. Ainsi, on peut se demander si la pompe à chaleur a encore un avenir. Sans doute !

En rénovation, de nouveaux produits encore plus performants et compacts, en système air/eau, ne cessent d’arriver sur le marché. Ils ne sont pas forcément destinés à remplacer la chaudière, mais plutôt à s’y associer, permettant à l’utilisateur de se mettre à l’abri de mauvaises surprises. Pour plus de transparence, les fabricants intègrent aussi aujourd’hui un écran de contrôle qui permet de connaitre en temps réel ou sur l’année, les performances du système (COP instantané, COP annuel, gains, …). Les produits affichent aujourd’hui des COP (kWh restitués par rapport aux kWh réellement consommés) dépassant les 4,4, alors qu’il y a encore 2 ans, ils oscillaient entre 3,5 et 4. Les produits peuvent bénéficier de la marque NF PAC pour garantir les caractéristiques annoncées, tandis que l’état pose des critères de performance de plus en plus restrictifs pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt.

Dans la construction neuve, la PAC, type air/air, n’a pas non plus dit son dernier mot ! Dans un Bâtiment Basse Consommation (BBC), le confort d’hiver mais aussi d’été, ainsi que la ventilation (VMC double flux) ont une place prépondérante. Ainsi, pourquoi ne pas associer pompe à chaleur et ventilation. La PAC pourrait ainsi récupérer les calories de l’air extrait, profitant d’un apport d’air tempéré sans subir les températures extérieures rigoureuses en hiver, produisant du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, et en été, du froid sans dépenser trop d’énergie.

Alors, si les constructeurs continuent sur leur lancé en améliorant toujours plus leurs produits, si la qualité de la mise en œuvre s’améliore pour redorer son image, et si la ventilation, le chauffage et la production d’ECS sont pensés ensemble, la pompe à chaleur peut encore avoir un bel avenir ...

Seule ombre au tableau, la pompe à chaleur est avant tout un chauffage électrique, certes moins gourmand qu’un convecteur, mais fortement consommateur de kWh. Avec un besoin de chauffe moyen de 25.000kWh/an pour une maison individuelle classique, une « bonne » pompe à chaleur consommera 10.000kWh/an (COP annuel réel inférieur à 2,5), soit environ une facture annuelle de 1.150 euros, au tarif moyen heure creuse. Mais EDF réclamant depuis longtemps afin de préparer l’entreprise publique à l’ouverture totale du marché français à la concurrence une hausse du prix du kWh pour s’aligner sur nos voisins européens, toujours pour 10.000kWh/an, la facture de la pompe à chaleur en Allemagne serait de 2.090 euros, en Italie de 2.230 euros, et au Danemark de 2.550 euros, auxquels il faut rajouter environ 250 euro pour la production d’eau chaude sanitaire (source CGDD : Commissariat Général au Développement Durable). Si le kWh français s’alignait sur les prix européens au cours des prochains mois, la pompe à chaleur, en usage unique, ne sera certainement plus si intéressante ...

22 août 2010

Electricité : une augmentation de 3,4% en moyenne des tarifs

edf hausse tarifs electricite aout 2010Après la hausse de 9,7% du prix du gaz en avril, s'inscrivant dans le prolongement de la réforme de la grille tarifaire amorcée par les pouvoirs publics en 2009, les nouveaux tarifs de l'électricité en France sont entrés en vigueur le 15 août, après que le Commission de régulation de l'énergie (CRE) a donné un avis favorable aux propositions du gouvernement le 11 août. La revalorisation moyenne est de 3 % pour les ménages et de 4 à 5,5 % pour les entreprises, avec des disparités importantes selon les offres souscrites. Ainsi, certaines factures pourront augmenter de 8 % alors que d'autres vont baisser de 2 %.

Pour l'Union Fédérale des Consommateurs (UFC - Que choisir), indique « comme l'année dernière, cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les consommateurs les plus vertueux : les petits consommateurs et ceux ayant des tarifs spéciaux consommant peu les jours de pointe (tarifs tempo et EJP) ».

Pour EDF : « dans un objectif d'équité entre tous les clients, la réforme de la grille tarifaire vise à permettre que les tarifs de l'électricité reflètent plus fidèlement les coûts réels de l'électricité consommée par chaque catégorie de client (production, acheminement et commercialisation) …, et répond à un objectif prioritaire : garantir sur le long terme la compétitivité du prix de vente de l'électricité française et la qualité de fourniture en permettant à EDF de réaliser les investissements nécessaires dans ses moyens de production et dans les réseaux », rappelant que les tarifs français restent « inférieurs de 25 à 35 % à la moyenne européenne » (Prix de l’énergie en Europe en 2009).

Ainsi, jusqu'à 2012, nous devrions connaitre encore différentes hausses du prix de l'électricité pour rejoindre nos voisins européens... ces hausses risquent de rendre de moins en moins intéressantes (du moins amortissable raisonnablement) les solutions de chauffage électrique, et notamment les pompes à chaleur...

3 avril 2010

Waterslim : enfin un chauffe-eau électrique plat !

chauffe-eau électrique plat peu encombrantPendant près de 50 ans, la forme chauffe-eau électrique n’a pas évolué et a gardé ses dimensions cylindriques. Pour un prix raisonnable, Waterslim a eu l’idée ingénieuse de concevoir (enfin) un chauffe-eau électrique performant dans à peine 21cm d’épaisseur, 60 cm de largeur, et surtout plat ! Si cela peut sembler anodin, la mise au point par Waterslim d’un tel produit n’a rien d’évident tant la cuve cylindrique a fait ses preuves en termes de performances énergétiques.

Disponible pour l’instant chez Waterslim en deux capacités, 50 et 100 litres, il peut s’intégrer très facilement dans les salles de bains, cuisines, etc… la où les chauffe-eaux traditionnels ne pouvaient pas toujours passer. Cette intégration représente un indéniable gain de place : vous pouvez dorénavant implanter un chauffe-eau Waterslim directement dans une pièce à vivre, par exemple contre un mur non utilisé, libérant un volume important quand on connait le prix du m2 aujourd’hui.

Grâce à un concept innovant de Waterslim, la performance énergétique est au rendez-vous, avec la réduction du temps de chauffe et la conservation de la chaleur. Ainsi, le modèle de 100L produit 170 litres d'eau (quantité d’eau chaude mitigée à 40°C fournie par l’appareil réglé à 65°C) à 40°C en 3h20 (selon la norme NF EN 12 897), tandis que le 50L, idéal pour les surfaces réduites (petites salles de bains ou cuisine), produit 72 L d'eau à 40°C en 1h30. L’isolation du chauffe-eau est quant à elle réalisée en mousse de polyuréthane de 40mm d’épaisseur. Enfin, la cuve est entièrement en inox pour une meilleure résistance à l’eau contrairement aux cuves émaillées.

Bien que sa résistance de 2000 Watts réduise fortement le temps de chauffe, produire 170L d’eau à 40°C en 3h30 est aussi rendu possible par le processus thermodynamique mis en œuvre dans la cuve. Lors de la chauffe, grâce à sa forme en hauteur et à sa structure interne, on observe une diffusion beaucoup plus efficace de l'eau chaude par brassage régulier, d’où un meilleur transfert d'énergie de la résistance vers l'eau, et moins de formation de tartre sur la résistance pour un allongement de sa durée de vie. De plus, le système évite les bouillonnements et les turbulences, limitant le mélange eau chaude / eau froide et les déperditions de chaleur. Du fait de sa hauteur (215cm pour le 100L, 127cm pour le 50L), la cuve favorise la formation de couches d'eau stables de différentes températures. Lors du soutirage, l'eau chaude reste proche du point de tirage, permettant d'avoir plus d'eau à 40°C qu'un chauffe-eau traditionnel d'une même capacité.

Une protection anticorrosion avec une anode en magnésium, un thermostat de sécurité, un mitigeur thermostatique, et un coupe circuit en cas d’élévation anormale de la température de l’eau complète l’équipement du Waterslim.

Enfin, le chauffe-eau WaterSlim peut être installé soit au mur si la résistance est suffisante pour recevoir le poids du chauffe-eau plein d’eau (environ 180kg), soit posé au sol grâce à des supports de fixation spécifiques.

La commercialisation de ces nouveaux chauffe-eaux est prévue courant l’été 2010, avec des prix publics de l’ordre de 498 € HT pour le 50 litres, et de 678 € HT pour le 100 litres.

Plus d'info :
http://library.madeinpresse.fr/samples/MPAr1271I60w-f
http://www.airsur.fr/uploads/media/COTE_RENOVATION_HORS_SERIE_-_MAI_-_JUIN_2010_01.pdf
http://www.fgcom.fr/Portals/0/espacesclients/WaterSlim/CP/2010%2002%2003%20le%20chauffe-eau%20fait%20sa%20r%C3%A9volution.pdf


La (vraie) hausse du tarif Gaz réglementé au 1er Avril 2010 !

augmentation tarifs GDF Gaz de France 1er avril 2010Suite à la décision de la Commission de Régulation de l’Energie, la hausse représentera 9,6 % TTC pour un client particulier qui se chauffe au gaz naturel (tarif B1) à compter du 1er avril. Le gaz naturel reste cependant une énergie compétitive pour le chauffage par rapport au fioul ou à l’électricité (hors pompe à chaleur).

Cette augmentation du tarif réglementé gaz est prévu par la loi qui indique que les tarifs réglementés doivent couvrir les coûts d’achats de gaz naturel, d’acheminement et de commercialisation liés à leur fourniture. Ainsi la hausse moyenne de 9,7 % des tarifs réglementés résulte :
  • De l’augmentation des coûts d’achats de gaz naturel qui sont répercutés dans les tarifs par une formule matière 6.1.3. Cette formule est basée sur l’observation du prix des produits pétroliers (Brent, Fioul lourd et Fioul domestique côté à Rotterdam) et du taux de change euros/dollar sur une période de 6 mois et se terminant 1 mois avant la date du mouvement tarifaire. Pendant le semestre de référence, le coût du baril de pétrole a globalement continué de progresser. Au cours du mois de septembre, le baril a baissé légèrement pour avoisiner les 65 dollars par baril à la fin du mois. Puis, il n’a cessé d’augmenter pour osciller entre 75 et 80 dollars le baril, en passant par un pic début janvier 2010.
  • D’un recalage des coûts d’acheminement et de commercialisation supportés par GDF SUEZ. L’ouverture des marchés à nécessité d’importantes évolutions dans la gestion clientèle, en particulier le déploiement de nouveaux systèmes d’information, conduisant à une hausse des coûts de commercialisation. De plus, les coûts d’infrastructure augmentent en raison des hausses du tarif de transport et du tarif de stockage prévues pour le 1er avril 2010 et de la hausse des tarifs de distribution prévue pour le 1er juillet 2010.
Pour information, le prix du gaz est indexé sur les cours du pétrole car le gaz naturel est en concurrence pour tous ses usages avec les produits pétroliers (comme le fioul). Par logique économique, le prix d’achat du gaz naturel est donc indexé sur les cours des produits pétroliers.

Si vous avez un tarif dit « réglementé », la hausse représente en moyenne sur votre facture :
  • Base: + 1,01€/mois (pour une consommation moyenne de 750kWh/an)
  • B0: + 2,09€/mois (pour une consommation moyenne de 3000kWh/an)
  • B1: + 7,15€/mois (pour une consommation moyenne de 17 000kWh/an)
Si vous avez souscrit a une offre de marché prix fixe en gaz, vous n’êtes pas concerné par cette hausse. En souscrivant à une offre de marche (ex. DOLCE VITA de Gaz de France), vous avez choisi une offre à prix bloqué qui vous protège des augmentations pendant toute la durée de votre contrat. Ainsi, vous ne subissez pas la hausse moyenne de 9,7 % au 1er avril 2010.

Malgré la « grogne » des ménages, cette augmentation ne va pas (encore) pousser forcément les clients à changer d’énergie pour leur chauffage. Car le gaz naturel reste l’une des énergies les plus compétitives en termes de prix. Si à titre d’exemple, pour une maison de 110m2 consommant 18.000kWh/an, on compare les tarifs du gaz naturel avec les prix des autres énergies, nous obtenons :
  • En mars 2009, la facture TTC de chauffage en électricité et en fioul sont respectivement de 1374€/an en électricité et de 1109€/an en Fioul.
  • Après l’augmentation au 1er avril 2010, la facture de gaz naturel pour cette maison sera encore inférieure à celle des autres énergies. Son montant annuel sera de 1028€TTC (soit 90€ de plus, soit une hausse de 7,5€/mois).
En intégrant le mouvement d’avril, la facture annuelle de chauffage au gaz naturel de cette maison reste donc inférieure de 8% à la facture de ce logement s’il est chauffé au fioul et de 25% s’il est chauffé à l’électricité.

Pour un client en appartement consommant 12.000kWh/an, ayant souscrit un tarif B1 (avec le niveau de prix 1), l’évolution est la suivante :


Depuis plus de 10 ans, les tarifs réglementés du gaz naturel en France sont inférieurs à la moyenne des prix des principaux pays européens. Compte tenu de la baisse des tarifs intervenue en avril 2009, les tarifs d’avril 2010 resteront inférieurs à ceux de janvier 2009 pour les clients se chauffant au gaz naturel et les Français continueront de bénéficier des tarifs parmi les plus bas en Europe. Au 01/01/2010, le prix de vente du gaz était pour l’Angleterre de 4,16c€/kWh TTC, la France à 5,07, l’Allemagne à 5,86, et l’Italie à 6,49.

En conclusion, nous ne sommes pas si mal lotis que ça avec le gaz en France, surtout équipés avec des chaudières basse température ou à condensation, mais il faut certainement prendre les devants par exemple soit en complétant son installation par du solaire thermique, ou en réfléchissant à passer à des énergies moins fluctuantes (granulés bois).


31 janvier 2010

Tarifs d’achat 2010 pour les installations photovoltaïques

tarif achat photovoltaique france 2010L'arrêté du 12 janvier 2010 fixe les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité produite par les installations photovoltaïques raccordées au réseau public de distribution. Ces nouveaux tarifs s'appliquent à compter du 14 janvier 2010, date de publication de l'arrêté au journal officiel. L’arrêté du 10 juillet 2006 est abrogé, mais continue toutefois de s’appliquer aux contrats d’achat en cours.

On peut distinguer dans l’arrêté différents tarifs, qui selon les cas, peuvent inclure une prime d’intégration au bâti ou une prime d’intégration simplifiée au bâti, en fonction de règles d’éligibilité.

Le tarif le plus élevé, à savoir 58c€/kWh, s’applique aux installations photovoltaïques éligibles à la prime d’intégration au bâti et situées exclusivement sur un bâtiment à usage principal d’habitation, d’enseignement ou de santé. Pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration au bâti situées sur d'autres bâtiments, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 50c€/kWh.

Pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration simplifiée au bâti, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 42c€/kWh.

Pour les autres installations, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 40c€/kWh en Corse, dans les départements d'outre-mer et dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et à Mayotte. En métropole continentale, le tarif de rachat est calculé par la formule T * R, où T=31,4c€/kWh, avec R=1 pour les installations d'une puissance crête inférieure ou égale à 250kWc, et pour les installations d'une puissance crête supérieure à 250kWc, une valeur de R définie à l'annexe 3 du présent arrêté.

A noter qu’à partir du 1er janvier 2012, les nouveaux tarifs seront multipliés au 1er janvier de chaque année par un coefficient réducteur de 0,9.


Détails du texte paru au J.O.

3 janvier 2010

Réduire sa facture de Gaz ou d’électricité, est-ce possible ?

facture electricite gaz edf gdf tarif reglemente fournisseur alternatif.jpgTandis qu’en 2007 les consommateurs étaient d’autant plus méfiant à accueillir la libéralisation de l’énergie, aujourd’hui plus d’un million de foyer sur 29 millions ont optés pour la concurrence en matière d’électricité.

En effet, face à la pression commerciale provenant des fournisseurs d’électricité et de gaz, la concurrence s’est accentuée sur le marché. Chacun cherchant à convaincre le consommateur que son kilowattheure est le plus abordable, le plus vert ou encore le plus stable.

Ainsi, un grand nombre de consommateur soit environ 455.000 ont quitté Gaz de France Suez pour rejoindre EDF, souvent lié à un manque d’information notoire. De son côté, GDF Suez proposait à ses consommateurs une offre de marché à laquelle il avait réussi à convertir pas moins de 500.000 foyers.

Mais quelles sont les astuces à connaitre avant de signer un contrat ? Sachez qu’en matière d’électricité seul EDF propose une offre au tarif réglementé (qui Europe oblige, va se terminer dans quelques mois). Toutes les autres offres, que ce soient celles de GDF Suez ou des nouveaux fournisseurs restent des offres de marché.

A quel prix ? Les différentes offres proposent un coût fixe mais aussi un coût variable dépendant de la quantité d’énergie consommée. Certains contrats restent plus chers au début tout en offrant une stabilité des prix sur un temps déterminé (un ou deux ans), il est donc recommandé de vérifier les modalités concernant l’augmentation des prix avant la signature du contrat. De plus, bien que l’option dite « heures creuses » n’est rarement intéressante pour les petits consommateurs d’électricité, elle est en revanche rentable pour les familles ayant des appareils à consommation d’énergie importante, c’est pourquoi, il est tout à fait possible de réduire sa facture d’énergie, mais la prudence reste de rigueur, l’offre verte demeure toujours plus onéreuse que l’offre classique, bien que l’offre verte de GDF Suez présente une particularité, en s’appuyant uniquement sur des certificats émis par des barrages hydroélectriques non subventionnés.

A titre d’exemple, si vous optez pour l’offre Dolcevita de Gaz de France, vous bénéficiez dès la souscription d’une remise de 62 euros TTC sur votre facture, avec des tarifs identiques à ceux du tarif réglementé. Et si vous optez pour la fourniture 2 énergies (gaz et électricité), hormis le fait de n’avoir plus qu’une seule facture à gérer, la remise atteint les 100 euros, soit un abonnement annuel électrique de 6kVA offert (ou 60% de remise sur l’abonnement annuel gaz). Dans tous les cas, vous vous mettrez à l’abri de toutes hausses de tarifs pendant 1 à 2 ans, sachant qu’ils augmenteront certainement dans les prochains mois.

Quels sont les services ? Outre la mise en place d’un numéro non surtaxé, accessible dorénavant au prix d’un appel local, tous les fournisseurs à l’exception de la société ALTERGAZ, vous proposeront en option facultative une facture électronique. Enfin, seul EDF, GDF Suez, Poweo et Direct Energie pourront vous suggérer de partir sur un contrat comprenant les deux énergies (gaz et électricité). En revanche, il reste important de savoir que le fait de choisir un fournisseur unique oblige le consommateur à quitter le tarif réglementé pour une des deux énergies, voir parfois les deux !

4 octobre 2009

Electricité : vers la fin du tarif réglementé pour les entreprises

tarif reglemente edf abandon europe concurrenceLa France est en « contentieux » avec Bruxelles depuis plusieurs l’année à cause de son tarif d’électricité réglementé non conforme avec les directives européennes de concurrence. Le gouvernement français vient d’annoncer qu’il s'engage à se mettre en conformité avec les règles de concurrence européennes, en adaptant un cadre législatif afin que la nouvelle organisation du marché français de l'électricité soit effective au 1er juillet 2010.

L’application de ces recommandations aurait pour contrepartie l’abandon des procédures en cours contre la France de la part de Bruxelles concernant justement une protection trop importante de l’Etat sur EDF, en évitant ainsi une amende de plusieurs milliards d’euros, faisant suite à deux contentieux pour « aides d’Etat entravant la concurrence » et pour « non-conformité du dispositif français à la réglementation européenne ».

Concrètement, la France pourrait ainsi mettre fin aux tarifs réglementés pour les grandes et les moyennes entreprises d'ici 2015, tout en le maintenant pour l’instant pour les petites entreprises et les particuliers.

Les distributeurs de bouteilles de gaz accusés d'entente

bouteille de gaz entente entre distributeursLe quotidien économique « La Tribune » a révélé que les 4 distributeurs de bouteilles de gaz français, Butagaz (groupe Shell), Antargaz (UGI), Primagaz (SHV) et Totalgaz (Total), qui se partagent 94% du marché français (soit environ 1 milliard d'euros de ventes), sont accusés de la part de l'Autorité de la Concurrence d'abus de position dominante, et surtout, d'entente sur les prix sur la période 1999-2004.

Comme toujours, si de telles pratiques ont (eu) lieu sur les bouteilles de gaz, ceci peut-être aussi révélateur sur ce qui se doit certainement se passer sur le prix du gaz délivré dans les cuves gaz aériennes ou enterrées, détenues par les mêmes acteurs. Il est donc temps de se tourner, notamment pour les habitats isolés (avec cuve fioul ou gaz), vers des énergies alternatives, si possible propre, comme le bois ou le solaire.

Les tarifs du bois énergie (granulés) pour le chauffage

evolution prix pellets granules bois allemagneDepuis décembre 1973, le CEEB (Centre d'Etudes de l'Economie du Bois) publie des statistiques trimestrielles sur les prix moyens, toutes régions confondues, des sciages des principales essences feuillues et résineuses. Ces prix s’entendent hors TVA, départ scierie ou entreprise, et sont établis à partir d’enquêtes avec une méthodologie simple et fiable ui garantie la confidentialité des réponses auprès d’un panel représentatif de scieries.

Il est aussi très intéressant de faire constater à tous les détracteurs de l'énergie bois, et notamment des granulés, qui nous prédisent une envolée des prix des pellets, que leur prix (graphique ci-dessus - cliquez sur le graphique pour obtenir la dernière version) est toujours rester très stable depuis 10 ans, aussi bien sur un marché représentatif comme l'Allemagne, ou la France (voir le lien ci-dessous pour télécharger les rapports sur l'évolution des prix), contrairement au fioul ou au gaz !

SpécificationsPrix en €/tonne

Variation
Juillet 2009-Avril 2009

Plaquette forestière48+14,2
Plaquette industrielle26,3+3,5
SciureFeuillus17,7-7,8
Résineux21,50

Ecorce
(hors pin maritime)

Feuillus8,1-27,7
Résineux8,3-35,2
Dosses et délignures17,7+12
Chutes courtes13,1-12,7
Copeaux26,5+1,1
GranulésEn vrac146,6-2,8
Sac (15-20kg)182-14,1
Big Bag (600/700kg)174,1+2,4
Briquettes1700
Broyats de palettes16,7-12,1

Tous les chiffres du bois : www.boisinternational.com

10 septembre 2009

Tarifs 2010 pour le rachat de l'électricité photovoltaïque

solaire photovoltaique france tarif rachat 2010Le ministère de l'Ecologie vient de dévoiler les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque en France. Les nouvelles dispositions tarifaires et pratiques confortent et pérennisent le soutien à l'énergie solaire dans notre pays.

Les tarifs seront ainsi maintenus inchangés jusqu'en 2012 inclus, et pour donner une visibilité à long terme aux acteurs, le projet comprend une formule d’indexation dégressive des tarifs à compter de 2013, qui permettra d’ajuster le niveau de soutien à l’évolution des prix induite par les évolutions technologiques, avec une période transitoire afin de laisser aux professionnels concernés une période d’adaptation.

Les principaux éléments du nouveau dispositif tarifaire applicable à partir du 1er janvier 2010 sont les suivantes :
  • Les installations avec « intégration au bâti » bénéficieront toujours du tarif de 60.2c€/kWh, le plus élevé au monde, avec des règles d’intégration au bâti améliorées, de sorte que ce tarif favorise les solutions architecturales et esthétiques les plus accomplies. Afin de renforcer la qualité de la mise en œuvre, l’installateur devra en outre remettre un certificat attestant que les ouvrages ont été conçus et réalisés dans le respect de la réglementation et des règles de l’art.
  • Les installations avec « intégration simplifiée au bâti » pourront bénéficier d’un nouveau tarif à 45c€/kWh afin de favoriser le développement du solaire sur les bâtiments professionnels (bâtiments agricoles, industriels, commerciaux, ...). Ce tarif est réservé aux installations d’une puissance supérieure à 3kWc (soit une surface de panneaux s’environ 30m2).
  • Les installations « au sol » pourront toujours bénéficier d’un tarif de 32.8c€/kWh, avec une modulation de 32.8c€/kWh pour les régions métropolitaines les plus ensoleillées à 39.4c€/kWh pour les régions les moins ensoleillées, permettant une meilleure répartition des centrales solaires sur le territoire national.
  • Les installations de centrale solaire devront faire l’objet d’une demande de permis de construire, d’une étude d’impact et d’une enquête publique, afin de garantir une bonne insertion environnementale, de prévenir les éventuels conflits d’usage.
  • Les formalités administratives sont simplifiées, avec la suppression des obligations déclaratives et du certificat délivré jusqu’ici par les DREAL/DRIRE, et simplement la demande d’une attestation sur l’honneur pour déterminer le régime tarifaire applicable.
  • Une Commission composée d’experts, créée sous l’égide du ministère, du CSTB et de l’ADEME, tiendra à jour une liste publique des systèmes photovoltaïques reconnus comme remplissant les critères d’intégration au bâti afin d’accompagner tous ceux qui souhaitent s’équiper de panneaux photovoltaïques dans le choix des équipements et d’assurer une information transparente sur les tarifs applicables.

Hausse des tarifs EDF : évaluez l'impact sur votre facture

calculette facture electricite edf tarif hausseL'association nationale de consommateurs et usagers (CLCV), créée en 1952, est l'une des plus importantes associations nationales de consommateurs et d'usagers, intervenant dans tous les domaines de la vie quotidienne et du cadre de vie, et qui est agréée comme association nationale.

Cette association vient de mettre en ligne une calculette destinée à mesurer l'impact de la hausse des prix de l'électricité décidés le 15 août dernier sur sa facture d'électricité, devant le manque de transparence de la refonte des tarifs EDF dont les médias n’ont fait que très peu écho.

La calculette simplifiée sous Excel permet aux consommateurs métropolitains d’évaluer l’impact hors taxes de la hausse des tarifs sur leur propre facture, en sélectionnant leur option tarifaire (tarif base, heures pleines creuses, tempo), leur puissance souscrite et leur consommation. Bien souvent, on est bien loin des 1,9% de hausse annoncée !

23 août 2009

EDF : La « vraie » augmentation des tarifs de l’électricité !

edf hausse tarifs electricite aout 2009La semaine dernière, le jour du 15 aout, EDF annonçait une hausse de ses tarifs de 1,9%. Mais à y regarder de plus près, selon le quotidien La Tribune, certaines factures risquent de faire des étincelles en octobre prochain, avec pour les français de grosses surprises en recevant leur note d’électricité… Officiellement, les prix de l’électricité augmentent en moyenne de 1,9%, mais derrière ces augmentations déclarées de « raisonnables » pour la Ministre des Finances, se cache une augmentation tarifaire sur lequel le gouvernement n’a pas communiqué : ainsi, les plus petits vont payer pour les plus gros !

En effet, en fonction des abonnements choisis, certains devraient en effet voir leur note baisser, alors que d’autres fortement augmenter, et en particulier pour ceux qui avaient fait le choix de peu consommer ou de maitriser leur consommation. EDF se serait d’ailleurs préparée à recevoir des appels enflammés au moment de la réception des factures.

Si vous faites partie des 25 millions de foyers dotés d'une petite installation (abonnement de 3kVA), votre facture augmentera de 4,65% en moyenne, avec un abonnement passant de 21,48€ à 58,42€ soit 172% d’augmentation ! En revanche, si vous faites partie des heureux gros consommateurs a priori votre note baissera d'environ 11%. Mais si vous consommez peu, vous risquez de voire votre facture augmentée de 138,5% sur un an !

Si vous faites partie des 12 millions de Français à posséder une installation légèrement supérieure (abonnement 6kVA), votre facture EDF devrait augmenter de 3%, avec un abonnement passant de 54,48€ à 67,47€ soit 24% d’augmentation ! Les gros consommateurs là encore ne devraient quasiment pas être augmentés. En revanche, les petits consommateurs doivent s'attendre à une facture affichant +13% environ.

Enfin, vous pensiez faire des économies en souscrivant à l’option « Tempo » (500.000 français), ou avec votre vieux abonnement « EJP », en aidant aussi EDF à maitriser sa charge de consommation les jours de forte demande. A nouveau, votre facture augmentera de 4,7% en moyenne, le tarif EJP progressant de 6%.

Le chiffre de 1,9% était une moyenne globale, un chiffre politiquement correct ! Avec sur le papier, une augmentation de 3 euros par mois environs. Mais selon les abonnements, cette hausse pourrait aller jusqu'à 20, 40 voire 60 euros, indique France Info. En revanche les gros consommateurs verront leur facture diminuer d'environ 25% !

EDF justifie ces augmentations : « Les nouveaux tarifs correspondent mieux au mode de consommation des abonnés. Il y avait aussi des anomalies. Certains clients ne payaient pas au total ce que coûtait réellement la fourniture et l’acheminement de l’électricité qu’ils consommaient ».

Cette augmentation est en réalité surtout là pour rembourser les 9,5 milliards d'€ de l'achat de British Energy, et les 3,2 milliards d'€ suite à l'entrée dans le capital de l'entreprise US Constellation. Entre le salaire du PDG qui s’est octroyé une augmentation de 53%, et l'état actionnaire qui aura absorbé les 2/3 des bénéfices ne laissant que très peu d’argent pour les investissements, il faut bien trouver des liquidités quelque part… c'est-à-dire dans votre poche !