Affichage des articles dont le libellé est prevention. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est prevention. Afficher tous les articles
17 mars 2021

Calcaire : toutes les chaudières sont sensibles !


Que ce soit pour une chaudière, un chauffe-eau, une pompe à chaleur..., nous recommandons systématiquement à tous nos clients de les alimenter avec une eau de qualité, propre (sans limon / boues), et de les protéger aussi des effets néfastes du calcaire : surconsommation, pannes sur des organes pourtant robustes (circulateur, corps de chauffe), baisse de débit ...

Les produits « nouvelles générations » disposent d'organes plus fins (ex. tubulures, échangeur à plaques, corps de chauffe, ...) très sensibles à la qualité de l'eau et aux dépôts de tartre ou de boues, et ce quelle qu'en soit leur marque. Pour bénéficier de leur garantie, tous les fabricants de chaudières se couvrent aujourd'hui et exigent dans leur documentation utilisateur, d'une part un désembouage du circuit de chauffage lors d'un remplacement, ainsi qu'une alimentation en eau non calcaire (dureté aux alentours de 15°f), non corrosive, et non chargée.

De par le discours malhonnête de certains installateurs, clamant que LA chaudière qu'ils leur proposent est « la plus robuste du monde », certains de nos clients doutent malheureusement du sérieux de notre message et de nos conseils en matière de qualité d'eau. Surtout lorsqu'ils remplacent une chaudière de + de 20 ou 30 ans sans aucun problème de calcaire.

Et pourtant à nouveau, tous les plus grands constructeurs l'indiquent (certes de manière plus ou moins évidente) dans leurs documentations commerciales, tarifs ou manuels installateur/utilisateur : les produits ont bien évolués, nous ne sommes plus en présence de la « grosse » chaudière de d'antan , et les duretés des eaux distribuées ont parfois fortement augmentées ! Nous avons donc décidé d'écrire cet article pour aider nos clients à y voir un peu plus clair et remettre à leur place quelques idées reçues !

Voilà par exemple ce que l'on peut trouver dans les conditions de garantie de 3 grands fabricants de matériels de chauffage pour l'application de leur garantie constructeur :

Viessmann
La garantie ne s'étend pas aux dégâts provoqués par :
- les dépôts ou les précipitations de minéraux (i.e. calcaire), de boues ou autres corps étrangers ainsi que la corrosion causée par l'oxygène de l'air dissous dans l'eau de la chaudière
- une eau agressive (i.e. trop douce), un mauvais traitement chimique de l'eau de la chaudière, un remplissage des préparateurs avec de l'eau qui ne remplit pas les conditions minimales de l'eau potable ou qui a été mal traitée, un mauvais nettoyage mécanique d'un préparateur.

Saunier Duval (notice utilisateur ThemaPlus Condens réf. 0020078810_01 - 11/09 - page 8)
La garantie pièces constructeur ne couvre pas : les détériorations consécutives à des modifications de la nature ou de la pression inadéquate ou irrégulière de l'eau ou du gaz, de la qualité de l'eau (tels que par exemple, calcaire, entartrage, embouage...) où à un changement de caractéristiques de la tension d'alimentation.

Frisquet : même avec cette marque, que pourtant certains "professionnels" présentent comme proposant des produits totalement insensibles au calcaire, le fabricant vous recommande de protéger votre chaudière Frisquet ! Vous pouvez ainsi lire ceci en page 18 du manuel utilisateur Frisquet (à télécharger pour preuve !) :
Votre chaudière est peu sensible à l'entartrage, néanmoins lorsque les teneurs dépassent une certaine limite, le calcaire sera cristallisé. Il se crée un entartrage de l'échangeur sanitaire mais aussi des machines à laver, robinets, etc. On classifie les eaux selon leur teneur en calcaire :

- Moins de 12°f : Eau douce
- De 13° à 24°f : Eau dure
- Plus de 25°f : Eau très dure
Rappel : 1°f = 10 grammes de calcaire par m3 d'eau, 24°f = 240 grammes de calcaire par m3 d'eau

Mise en garde : Si vous habitez une région où l'eau est dure ([NDLR] donc déjà à partir de 13°f pour Frisquet !) ou très dure, il y a lieu de prévoir un dispositif éliminant ou limitant les effets néfastes du calcaire. Votre installateur vous conseillera sur les différents systèmes efficaces. Attention, un adoucisseur doit être régulièrement vérifié. Il est indispensable pour la santé des utilisateurs et la durée de vie des appareils de maintenir les paramètres physico chimiques à des valeurs minimum : TH 8°f - PH 7,5 - Chlorures < 50mg/l

Certains opposent aussi souvent la production d'eau chaude avec échangeur à plaques à la production ECS par serpentin (préparateur ECS), en indiquant aux clients que cette dernière serait insensible au calcaire. Il n'en est rien ! Certes si par exemple une Frisquet Hydroconfort vous ne respectez pas les préconisations fabricant en termes de qualité d'eau (dureté), vous n'aurez peut-être pas de panne immédiate / franche comme vous l'auriez avec un système à échangeur à plaques. Mais en revanche avec un échangeur non protégé, vous serez assuré de consomme tout simplement jusqu'à 30% de plus d'énergie pendant de nombreuses années avec un totalement entartré et ce sans vous en rendre compte ! Il faut savoir que 1mm de calcaire sur la surface d'un serpentin de ballon d'eau chaude entraîne environ une perte de rendement de 10% (20% pour 3mm, 35% pour 6mm, 50% pour 12mm !). Et le jour où vous vous en rendrez compte (forcément car à un moment vous n'aurez plus suffisamment d'eau chaude sanitaire tellement l'échangeur n'arrivera plus à passer la puissance pour chauffer l'eau), vous serez en plus obligé de faire réaliser un détartrage du ballon (plus ou moins facile suivant l'accessibilité) coûtant encore plusieurs centaines d'euros ! Et c'est donc pour cela qu'un fabricant sérieux comme Frisquet informe ses clients de la nécessité d'avoir une eau de qualité pour leurs produits !

A nouveau, il en va de même avec TOUS les fabricants (vous trouverez les mêmes indications dans leurs documentations) qui cherchent aujourd'hui tout simplement à se protéger (légalement et en terme d'image), subissant de plus en plus d'attaques en règles de clients par exemple sur le net pour la résistance au calcaire de leurs produits, les duretés de nos eaux ne faisant malheureusement que grimper dans certaines régions ! Or ils préviennent tous dans leurs notices. A l'installateur donc, d'informer avec sérieux son client et de faire respecter les préconisations fabricants ...

Car avec le notice utilisateur, vous êtes clairement mis en garde directement par le fabricant. Si on vous parle d'adoucissement d'eau, ce n'est pas forcément que vous êtes en présence d'un commercial cherchant à vous « fourguer » un adoucisseur ! Ainsi, lorsqu'un professionnel sérieux vous conseil sur l'importance de protéger votre installation, c'est que ce dernier connait les exigences constructeurs permettant de garantir les performances et le longévité à votre équipement, et d'être aussi certain de pouvoir bénéficier tout simplement de la garantie constructeur. C'est un devoir de conseils !

Voir aussi : Comment déterminer la dureté de son eau ?

20 avril 2014

Risycor : la surveillance de l'état de corrosion d'un circuit de chauffage

Risycor présente un capteur de corrosion intéressant. Ce petit appareil de sondage breveté permet de surveiller en toute fiabilité et en continu la durabilité de votre installation de chauffage en vous avertissant en temps utile de la corrosion (ou de la formation de rouille) du circuit de chauffage.


Par conséquent, il permet de détecter le niveau de corrosion de l'installation et de prévenir des effets particulièrement dommageables qui peuvent être occasionnés par la corrosion, comme la défaillance d’une chaudière ou d’une pompe, le blocage d’une ou plusieurs vannes, l’apparition de fuites et de bouchons en raison d’une eau de mauvaise qualité, et la nécessité de traiter ou de nettoyer l'installation (désembouage).

5 janvier 2014

Où et comment installer correctement un détecteur de monoxyde de carbone CO

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz inodore et incolore. Ainsi, le CO peut agir sur vous ou sur les autres membres de votre famille avant même que vous n'en ayez détecté sa présence. Le monoxyde de carbone est dangereux parce qu'il s'accumule rapidement dans le sang, réduisant la capacité de ce dernier de transporter l'oxygène dans l'organisme. Même une faible exposition au monoxyde de carbone peut causer des problèmes de santé graves. Les intoxications au monoxyde de carbone touchent environ 6.000 personnes chaque année et 300 décèdent.


Pour vous protéger d'une intoxication éventuelle si vous êtes équipés d’un appareil susceptible de dégager du CO (les appareils dit « étanches » comme les chaudières gaz à ventouse ne présente pas ce risque), il est recommandé (malheureusement pas d’obligation comme pour les DAAF) d'installer un détecteur de monoxyde de carbone, ce dernier devant être obligatoirement conforme à la norme EN 50291.

En revanche, ce détecteur ne vous servira à rien s’il n’est pas installé correctement ! En effet, l’idée d’écrire cet article nous est venue lorsqu’un client nous a communiqué l’endroit où il avait posé son détecteur « flambant neuf », à savoir sur le dessus de sa chaudière gaz, juste à côté de la buse des fumées !

8 mai 2013

Intérêt du vase d’expansion sanitaire pour un ballon ECS

Un vase d’expansion sanitaire est un dispositif non obligatoire mais qui est fortement recommandé par les professionnels du chauffage lors de l’installation d’un ballon de stockage de l’eau chaude sanitaire, que ce soit avec un chauffe-eau électrique, une chaudière avec ballon ECS intégré, un préparateur d’eau chaude, etc…


En effet, pendant le cycle de chauffe de l’eau contenu dans le ballon, l’eau demandant à se dilater dans un volume qui ne peut augmenter, la pression de l’eau augmente. Cette surpression est évacuée par le groupe de sécurité qui est taré pour s’ouvrir à une certaine pression (en général 7 bars), ce qui permet de limiter la pression dans le ballon et les tuyauteries. Cet écoulement d’eau durant la chauffe du ballon correspond en moyenne à 3% du volume du ballon.

Ainsi ce petit volume d'eau perdu à chaque cycle de chauffe, tous les jours, fini par représenter une quantité non négligeable sur les factures d’énergie (électricité, gaz, fioul ...) et d’eau en fin d'année. De plus, cet excès de pression risque à la longue de « fatiguer » certains organes comme le groupe de sécurité qu’il faudra alors changer plus régulièrement, ou d’entraîner des fuites sur des soudures ou raccords et des dégâts.

L’intérêt d’installer un vase d’expansion sanitaire est donc triple : il permet d’aborder l’augmentation de pression dans les ballons d’eau chaude avant que le groupe ne s’ouvre, et par conséquent, de limiter la perte d’eau lors de la période de chauffe du ballon d’eau chaude (économies d’eau), de chauffer moins d’eau (économies d’énergie), et enfin de soulager le groupe de sécurité (économie de pièces).

Attention, un vase d’expansion sanitaire est généralement de couleur « blanche » (à ne pas confondre avec les vases d’expansion « chauffage » de couleurs en général rouge, gris ou bleu). Il doit être conforme au DTU 65-11 de 01-73, de qualité alimentaire (certifié ACS : Attestation de Conformité Sanitaire). Il peut accepter une température maxi de 110°C et une pression maxi d’utilisation de 7 bars (le groupe de sécurité s’ouvrant à cette pression est donc obligatoire).

Le vase d’expansion sanitaire se pose et s’intercale entre le groupe de sécurité et l’entrée d’eau froide du ballon par le biais d’un piquage (voir schéma). Il peut se trouver à l’extérieur mais aussi directement intégrer dans certaines chaudières.

Le choix et le dimensionnement du volume du vase d’expansion sanitaire se fait en fonction de la capacité et de la consigne de température du ballon d’eau chaude à protéger.

CAPACITE DU BALLON TEMPERATURE DE CONSIGNE
60°C 70°C 80°C
≤70L 5L 5L 5L
100L 5L 5L 8L
150L 8L 8L 12L
200L 8L 12L 18L
300L 12L 18L 25L
500L 25L 25L 2x18L

En outre, le vase d’expansion sanitaire est pré-gonflé à 3 bars. Il convient aussi que la pression d’alimentation du ballon soit d’environ 3 ou 4 bars maxi (sinon la vessie du vase sera déjà comprimée et on perdra le volume d’expansion), soit à l’aide d’un régulateur de pression en amont sur l’arrivée générale d’eau de l’habitation, ou bien soit avec un réducteur de pression dédié au ballon d'eau chaude et positionné juste avant le groupe de sécurité (type « REDUFIX »). Sachant que si la pression d'eau en entrée du ballon est supérieure à 7 bars, le groupe de sécurité s’ouvrira en permanence entraînant une perte d’eau en continu !

Pour en savoir plus : calcul et dimensionnement d'un vase d'expansion chauffage / sanitaire.

5 avril 2013

Entretien de chaudière individuelle : obligation de passer par le contrat collectif ?

contrat collectif entretien chaudière régie

Certains de nos clients en immeuble collectif / copropriété, qui souhaitent remplacer leur chaudière gaz individuelle et/ou changer de mainteneur (compte tenu de la piètre qualité ou professionnalisme de certaines grosses entités !), sont souvent confrontés à des régies ou syndics qui outrepassent leurs droits en leur imposant une société de maintenance, choisie ou non lors d’une assemblée générale, pour l’entretien de leur chaudière, et en leur indiquant qu’ils n’ont pas le choix ! C’est aussi un bon moyen pour verrouiller le marché, les mainteneurs « s’improvisant » alors installateurs de chaudière (soit en sous-traitant ou en faisant du simple remplacement à l'aide de dosseret d'adaptation) pour imposer leurs modèles et en gardant surtout la même mise sur le contrat d’entretien, bien souvent sur des produits entrée de gamme pour favoriser aujourd'hui le juteux remplacement de pièces détachées sur ces modèles !

Hors sauf stipulation contraire dans le règlement de copropriété, le syndic ou le conseil syndical, même s’il a négocié des prix pour un certain nombre d’appartements ne peuvent vous obliger à passer par une société pour une chaudière installée en partie privative. Ainsi, chaque copropriétaire peut souscrire librement son contrat d’entretien / maintenance avec la société ou l’intervenant de son choix, sachant que l’entretien annuel reste bien entendu obligatoire et doit pouvoir être justifié.

Si le syndic vous indique que l’entretien de votre chaudière individuelle est une « partie commune », demander lui de vous justifier le texte. S’il invoque que c’est une résolution adoptée en AG (Assemblée Générale), cette dernière n’est pas recevable et totalement illégale. En effet, une AG ne peut imposer quoi que ce soit à une partie privative : « L'assemblée générale ne peut, à quelque majorité que ce soit, imposer à un copropriétaire une modification à la destination de ses parties privatives ou aux modalités de leur jouissance, telles qu'elles résultent du règlement de copropriété. » (Arrêt cassation 3° civ. 19/10/2011, pourvoi n°10-20634). Dans tous les cas, si vous n'avez rien signé avec le syndic, celui-ci n'a pas à vous imposer son fournisseur et ce pour quelques interventions que ce soit en partie privative (plombier, serrurier, électricien, chauffagiste, etc …).

Dans le cas spécifique où la chaudière individuelle est raccordée à une installation VMC-Gaz collective, la partie VMC-Gaz appartient en général aux parties communes, même si les bouches d'entrée d'air, les bouches d'extraction, les conduits de raccordement se trouvent dans des parties privatives. Un contrat d’entretien est aussi nécessaire pour l’ensemble de la VMC Gaz. Mais rien n’oblige à ce que ce contrat soit obligatoirement lié au contrat d’entretien de la chaudière (il doit d’ailleurs apparaître 2 lignes distinctes dans le relevé de charge), même si la régie vous prétend le contraire, ces deux contrats pouvant ainsi être confiés à deux prestataires différents, sachant que la vérification et le test du relais DSC (Dispositif de Sécurité Collective) en VMC-Gaz peut être simplement réalisée par le mainteneur de la chaudière lors de l’entretien annuel sans passer par la société intervenant sur la VMC-Gaz.

Dans tous les cas, lors d’un remplacement de chaudière, le contrat collectif pour l’entretien des chaudières en place devient ou devrait devenir caduc : il a en effet été établi pour un modèle et un nombre de chaudières. En outre, rien ne vous empêche de supprimer la chaudière pour la remplacer par de simples radiateurs électriques ! Alors pourquoi continuer de payer des charges de maintenance chaudière …

Enfin, il faut savoir que la plupart des fabricants de chaudière imposent pour pourvoir bénéficier de leur garantie constructeur de souscrire un contrat d’entretien ou faire entretenir leur chaudière par un mainteneur agréé et formé par la marque (dont la liste figure sur le site du constructeur). Hors le mainteneur retenu par un syndic n’est pas forcément agréer toutes marques (et même s’il prétend le contraire, il peut effectivement avoir un agrément constructeur dans une autre région, mais pas forcément dans la vôtre !).

Si le syndic vous pose des difficultés à retirer au montant de vos charges le cout de l’entretien de votre chaudière après avoir changé de mainteneur, après avoir vérifié votre règlement de copropriété, faites un courrier en recommandé avec AR au syndic (en double au Conseil Syndical) précisant qu'à compter de telle date vous ne paierez plus cette charge et que vous allez faire appel à l'intervenant de votre choix pour l’entretien de votre chaudière individuelle.

8 mars 2013

Désemboueur magnétique : intérêt d'un filtre à boue pour son chauffage

échangeur à plaques emboué entartré

Lorsqu'un circuit de chauffage est emboué, il est nécessaire de réaliser un désembouage de l'installation de chauffage, soit par désembouage chimique (en injectant un produit de nettoyage et en laissant tourner le circuit plusieurs jours, puis en rinçant l'installation) et/ou soit par désembouage hydrodynamique.


Mais il est quasi impossible d'obtenir un circuit parfaitement propre, des résidus pouvant toujours restés coincés dans des interstices ou des points singuliers de l'installation (se décoinçant quelques jours après), et surtout, l'oxydation de certaines parties du circuit (ex. radiateur acier) reviendra tout ou tard plus ou moins rapidement en fonction notamment de l'age des émetteurs et de la qualité des matériaux utilisés.

D'où l'intérêt et l'importance du filtre à boues (désemboueur), qui installé sur le retour du chauffage juste avant le générateur de chaleur qu'il protège (ex. chaudière gaz à condensation), récupère l'ensemble des particules de boues magnétiques et non magnétiques en suspension dans l'installation (cf. photos - ci-dessus : coupe d'un échangeur à plaques emboué ; ci-contre : action d'un filtre au bout de quelques semaines sur une installation !). Les échangeurs à plaques des chaudières, les circulateurs/pompe, vanne mélangeuse, vanne 3 voies… sont ainsi protégés, et l'action du désembouage aussi prolongé de 3 à 4 ans.

En outre, il faut savoir que la plupart des constructeurs de chaudières exigent aujourd'hui qu'un filtre à boues protège obligatoirement leurs matériels, sans quoi, la garantie constructeur pourra être refusée !

action désemboueur
collecte de boues sur un désemboueur
filtre à boues chauffage
Mais le désemboueur magnétique ne se suffit pas à lui-même, c'est-à-dire que son rôle n'est pas de nettoyer un circuit emboué, ni de remplacer le traitement de l'eau de chauffage. Il faut en effet injecter un inhibiteur de corrosion au circuit de chauffage pour en assurer une propreté durable, une fois le désembouage effectué et le désemboueur posé.

Il est nécessaire aussi de contrôler si possible tous les ans l'eau du circuit de chauffage en effectuant une vraie et complète analyse chimique (que votre chauffagiste peut vous proposer), faite dans un laboratoire extérieur, qui déterminera précisément s'il est nécessaire d'agir (ex. rajouter de l'inhibiteur), et ce même si l'eau semble « propre ». Une simple analyse du pH ne suffit pas. Enfin dans tous les cas, l'inhibiteur doit être changé tous les cinq ans ou moins suivant les appoints d'eau réalisés et la nature de l'installation.

Dans tous les cas, même si un désembouage en profondeur n'était pas réalisé, nous recommandons systématiquement à nos clients la pose d'un désemboueur magnétique sur leur installation de chauffage (installation neuve ou existante) en leur proposant les modèles suivants dont nous avons pu expérimenter leurs performances sur le terrain : Fernox Total Filter TF1,  Sentinel Eliminator, ou Adey MagnaClean, ainsi que l'injection d'un inhibiteur de corrosion Fernox F1 ou Sentinel X100. Adey, Sentinel ou Fernox sont pour nous et par expérience les fabricants des meilleurs produits du marché dans le traitement de l'eau de chauffage.


N'hésitez pas à nous contacter pour la pose ou l'achat d'undésemboueur magnétique.

17 février 2013

Sentinel Eliminator : désemboueur cyclonique magnétique

Aujourd’hui, notamment avec le développement du plancher chauffant, ou la présence malheureusement de radiateurs ou générateurs « premiers prix » dans la construction neuve pour tirer les prix vers le bas, nous constatons sur le terrain que la plupart des installations de chauffage central souffrent de l'accumulation de dépôts de boues. Ces dépôts sont généralement constitués de produits de corrosion (ex. oxydes de fer), de couches de tartre, de débris formés lors de l'installation ou de la maintenance.  Circulant dans l’ensemble de l’installation, lorsqu'une installation est peu ou pas traitée, l’accumulation de ces débris provoquent alors une usure et une défaillance prématurée des équipements tels des pompes ou des vannes, des blocages dans l’installation, des risques de fuites (les particules en mouvement rapide creusant des sillons dans les virages de tuyauteries), ou conduisent tout simplement à une perte de rendement de la chaudière et une diminution de l'efficacité de l’installation dans son ensemble entrainant une hausse des consommations d’énergie. Il est alors nécessaire de réaliser un désembouage du circuit de chauffage et par prévention, si son circuit est sujet à de tels problèmes, d’installer un filtre ou désemboueur magnétique pour réduire les probabilités que de tels dysfonctionnements ne se produisent.

Depuis de nombreuses années la technologie cyclonique est utilisée dans divers domaines industriels et domestiques pour la séparation de particules. Les hydrocyclones s'appuient sur la technologie de séparation cyclonique pour transformer l’écoulement rapide d’un liquide en un vortex, et générer une force centrifuge. Ce procédé élimine les particules plus lourdes d’un liquide, et par conséquent peut aussi séparer la magnétite et les débris non magnétiques présents dans de l’eau d’une installation de chauffage central. C'est exactement le même concept que les cyclones utilisés dans un aspirateur Dyson mais sans l’eau !

Il existe de nombreux désemboueurs magnétiques par effet cyclonique sur le marché. En s’inspirant des meilleurs et en perfectionnant le procédé, Sentinel, leader européen des solutions de traitement de l'eau, vient de sortir le « Sentinel Eliminator », le premier filtre à utiliser la technologie « Quadra-Cyclone » basée sur 4 véritables cyclones et 4 aimants pour éliminer efficacement tous les débris magnétiques et non magnétiques d’une installation de chauffage. La technologie Quadra-Cyclone est un prolongement de la technologie cyclonique existante mais qui, dans le cas de l’Eliminator, combine plusieurs hydrocyclones et plusieurs aimants, une telle combinaison n'ayant jamais été utilisée auparavant.
Contrairement à d’autres filtres concurrents s’appuyant sur un seul aimant pour éliminer uniquement les débris magnétiques, Sentinel Eliminator supprime tous types de débris de l’installation en s'appuyant sur 4 hydrocyclones pour séparer les particules de boue en suspension dans l'eau de l'installation, tandis que des aimants stratégiquement disposés, accélèrent la capture de ces débris dans le réservoir. De nombreux fabricants de filtres utilisent un seul cyclone pour aider le champ magnétique dans la fonction de séparation des débris de l’eau en circulation. Bien que ces produits puissent être considérés comme une réelle avancée par rapport aux filtres magnétiques classiques, un seul hydrocyclone n’accélère pas suffisamment l’eau pour produire une force centrifuge assez puissante pour séparer les débris de l’eau en circulation les rendant encore largement tributaires du champ magnétique. Sentinel Eliminator est le premier filtre à séparer parfaitement la totalité des débris de l’eau en circulation en s’appuyant sur une technologie cyclonique basée sur plusieurs cyclones. En utilisant quatre cyclones plus petits, l'eau est portée à une telle vitesse que la force centrifuge est suffisante pour expulser les débris du flux.
Les aimants ne servent pas à éliminer les débris de l'installation, mais remplissent la fonction de rétention des débris, en piégeant les particules séparées par l'action cyclonique. Les quatre aimants sont positionnés pour générer un large champ magnétique uniforme de sorte qu’une fois séparés, les débris sont définitivement piégés dans le collecteur magnétique, prêts à être vidangés.

L’autre facteur de différenciation par rapport à d’autres de filtres « cycloniques » est que l’Eliminator utilise un réservoir totalement séparé. Ce réservoir séparé garantit ainsi que les particules séparées et capturées dans l'eau de circulation ne peuvent plus contaminer l'eau propre sortant par le centre du vortex. De plus, les 4 hydrocyclones de l’Eliminator ont été spécialement conçus pour assurer une circulation continue même lorsque le réservoir est plein et empêcher ainsi tout blocage du filtre et de l’installation. Donc, dans le cas où le filtre serait complètement rempli de débris, le filtre n’assure plus sa fonction de filtrage mais l’installation continue de fonctionner normalement.

La vidéo ci-dessous explique en détail ce fonctionnement innovant :


Les performances de Sentinel Eliminator ont été testées de façon indépendante concernant l’élimination des débris magnétiques et non magnétiques. Diverses particules ont été introduites dans un circuit test et mises en circulation pendant 30 minutes. Le volume de débris recueillis a été ensuite mesuré. Le test a également été effectué avec deux filtres magnétiques concurrents, leaders sur le marché, afin de comparer leurs performances à celles de l’Eliminator. En termes de capture de débris magnétiques, l'Eliminator affiche une performance supérieure à celles des filtres magnétiques concurrents : près de +15% de débris magnétiques collectés avec Sentinel Eliminator. Mais, le filtre Sentinel est encore plus performant pour la collecte de débris non magnétiques puisqu’il a capturé 3 fois plus de débris non magnétiques que son plus proche concurrent lors du test.
Enfin, le Sentinel Eliminator est fabriqué à partir de nylon renforcé à 30% de fibre verre. C’est un matériau très résistant et solide, fréquemment utilisé pour fabriquer les suspensions des véhicules militaires Hummer et les réservoirs de radiateurs des Jeep. Il s’agit donc d’un matériau très robuste comparable au laiton. Contribuant à maintenir un fonctionnement et une efficacité optimum de l'installation, Sentinel Eliminator est aussi simple et rapide à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie, un système à doubles joints éliminant le risque de fuites.
En conclusion, le filtre Sentinel Eliminator :
  • élimine tous types de débris ou particules en suspension dans l'installation, magnétiques et non magnétiques,
  • facile à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie,
  • intègre des doubles joints pour éliminer les risques de fuites,
  • assure une circulation continue sans aucun risque de blocage avec sa conception cyclonique même lorsque le réservoir est plein,
  • facile à nettoyer, via la vanne de vidange ou en dévissant le réservoir à débris.
Télécharger la fiche technique :
SENTINEL-Eliminator.pdf
19 janvier 2013

Protégez compteur et canalisations contre le gel !

Compte tenu de la vague de froid actuelle, tout compteur d’eau ou canalisations exposés au froid ou au gel doivent être protégés pour éviter un manque d’eau, une fuite, où la dégradation de certains matériels (radiateurs, chaudière, …).

Ainsi si votre compteur est situé dans un local particulièrement exposé au froid  (une cave, un garage, une buanderie …), il faut le calfeutrer et entourer les canalisations avec un matériau isolant (ex. Armaflex), et si ce local dispose d’un émetteur de chauffage (radiateur), il ne faut surtout pas l’éteindre complétement (position hors gel par exemple).

Si votre compteur est enterré à l’extérieur, il faut le calfeutrer ainsi que les canalisations avec des matériaux non absorbant type « plaque en polystyrène ». Il ne faut jamais en effet utiliser des matériaux de type paille, textile, papier, laine de verre, etc… qui peuvent absorber l’humidité.
 
Par grand froid, il ne faut jamais couper complètement le chauffage, et vidanger tous les robinets extérieurs. En cas de période de gel intense et prolongé, il faut laisser couler un mince filet d’eau pour que l’eau continue à circuler dans les canalisations, car même si cedi entraine une surconsommation d’eau, le cout en est dérisoire par rapport aux dégâts que le gel de vos conduites pourrait provoquer.

En cas d'absence prolongée, il faut fermer le robinet d’arrêt de l’arrivée générale, puis vidanger son installation en ouvrant tous les robinets de son installation (ou les purges présentes sur certains robinets) afin que l'eau présente dans les canalisations s'écoule totalement. Enfin, refermer tous les robinets et les purges.
 
Si malgré toutes ces précautions votre installation serait gelée, il faut couper l'eau pour éviter toute inondation au moment du dégel, puis essayer de dégeler les canalisations bloquées, par exemple à l’aide d’un sèche-cheveux ou un décapeur thermique (attention aux canalisations en PER), mais jamais avec une flamme. Enfin par sécurité, au cas où le gel aurait provoqué une fuite, il faut vidanger l’installation puis la contrôler ou contacter un plombier.
7 octobre 2012

Le cuivre : un rempart contre la prolifération bactérienne

Nous mettons très souvent en avant chez nos clients, que contrairement à ce que beaucoup peuvent proposer sur le marché pour obtenir des devis toujours plus alléchants avec des prix très bas en utilisant à foison tubes PER premier prix ou autres multicouches, voire carrément par manque de compétence en soudure, nous essayons toujours dans la mesure du possible d’utiliser des tubes en cuivre pour réaliser nos raccordements hydrauliques. Certes légèrement plus cher qu’un bout de tube « plastique » (mais pas toujours !), le cuivre vous délivre aussi une sécurité accrue pour votre réseau de chauffage ou d’eau chaude sanitaire, la différence de coût restant souvent marginale ou nulle par rapport au coût global d’une installation ou une rénovation en habitat individuel, sans compter l'aspect esthétique obtenu.

Depuis l’Antiquité, le cuivre est utilisé par l’homme pour ses vertus sanitaires. Les égyptiens, les grecs, les romains ou les aztèques utilisaient déjà des préparations à base de cuivre notamment pour soigner les infections et prévenir les maladies (maux de gorge, éruptions cutanées, …) et pour leur hygiène quotidienne. Par le biais de nombreuses études scientifique, les tubes de cuivre ont depuis démontré leurs aptitudes inégalées pour combattre le développement bactérien dans les réseaux d’eau. Même s’il n’est pas question d’arme absolue, il s’avère que parmi tous les matériaux de canalisation, qu’ils soient de synthèse (ex. PER) ou métalliques, ce sont, dans les canalisations en cuivre, que l’on trouve le moins de bactéries. De part ses propriétés bactériostatiques et antifongiques démontrées, le cuivre est approprié à la prévention des proliférations bactériennes (légionnelle, Escherichia coli …), aussi bien dans le réseau de distribution d’eau chaude que celui d’eau froide, avec une destruction à près de 95% des bactéries. Ainsi depuis quelques années, plusieurs hôpitaux à travers le monde commence à équiper en cuivre poignées de porte, barres de lits, mains courantes, plaques de propreté pour lutter contre les maladies nosocomiales.

Le cuivre limite également la formation de ce que l’on appelle le biofilm, un dépôt qui adhère aux parois des tubes et qui favorise le développement des organismes vivants. Toutes ces qualités constituent aujourd’hui un argument de poids pour l’utilisation du cuivre notamment au regard des récentes réglementations pour les établissements recevant du public.

Mais les particuliers peuvent aussi être exposés à des contaminations biologiques par le biais de l’eau du robinet. Car même si cette dernière est des plus contrôlée avec un suivi sanitaire permanent destiné à en garantir la sécurité sanitaire, l’association UFC Que Choisir a publié récemment une étude démontrant que près de 2 millions de Français reçoivent une eau non conforme aux critères réglementaires. Parmi les principaux polluants figurent les pesticides, les nitrates et le sélénium, mais aussi pour 31% des cas, la pollution relèverait d’un défaut de traitement et affecterait entre autre la qualité bactériologique de l’eau.

Ainsi, l’emploi de cuivre est un atout pour conserver toutes les propriétés sanitaires de l’eau à votre domicile, pour une eau plus saine et sure, sachant de plus que d’un point de vue environnemental, les tubes cuivre sont recyclables à l’infini et leur tenu dans le temps est exceptionnelle (moins de déchets) lorsque les tubes sont issus du réseau professionnel (et non de la GSB) et certifiés NF permettant de les garantir 30 ans contre la corrosion consécutive à la présence de matière carbonée.

Enfin, même pour le chauffage, ce métal très pure et très résistant à la corrosion, de par aussi ses propriétés d’étanchéité à l’air, l’emploi du cuivre permettra de manière certaine de limiter la formation de boue, d’algues, de bactéries (causant des problèmes d’embouage) et de limiter la corrosion interne des éléments (radiateurs, chaudières, …) constituant le réseau.
 
Ainsi, comparez bien les devis qui vous sont présentés et questionnez le professionnel pour savoir quel matériau il emploiera pour réaliser votre installation de chauffage ou sanitaire.


5 février 2012

Vague de froid : protégez vos canalisations du gel !

Une vague de froid sévit depuis plusieurs jours sur la France et les prochains jours s’annoncent encore très froids. Alors attention, il est obligatoire de penser à protéger du gel vos installations en eau (canalisations, compteur d’eau,…).  En effet, le gel de votre compteur d’eau ou de votre tuyauterie peut entrainer des coupures d’eau, des fuites, mais surtout des dégâts matériels importants. Pour information, le compteur d’eau qui sert à mesurer votre consommation est sous votre responsabilité, que vous soyez propriétaire ou locataire : la réparation ou le remplacement d’un compteur d’eau gelé vous sera facturé par votre distributeur d’eau à moins que votre contrat d’assurance prenne en charge cet incident.

Si votre compteur d’eau est enterré à l’extérieur, calfeutrez le compteur d’eau et les tuyaux exposés avec des plaques en polystyrène. N’utilisez jamais de matériaux absorbant l'humidité comme la paille, textile, papier, laine de verre ou de roche, etc... Si votre compteur ou vos tuyauteries sont situés dans un local non chauffé comme une cave, ne coupez jamais complètement l’eau (léger goute à goute à un robinet) et entourez le compteur d’eau et les parties apparentes de la tuyauterie avec une gaine isolante (Armaflex) ou un cordon chauffant. Enfin, si vous avez des tuyauteries à l’extérieur comme un système d’arrosage, vidangez/purgez entièrement le circuit et fermez le robinet d’alimentation concerné.

Si malgré ces précautions votre installation est gelée et que l’eau ne coule plus :
  • Dégelez votre installation avec par exemple un sèche-cheveux, sans jamais utiliser d'appareils avec une flamme ;
  • Si des tuyaux ont éclaté sous l’effet du gel, coupez l'eau et vidangez toute l’installation pour éviter une inondation au moment du dégel.


9 octobre 2011

Fernox « Total Filter TF1 » : protéger votre circuit chauffage

Le « Total Filter TF1 » de la société Fernox est un filtre en ligne, à installer de préférence sur le retour du réseau de chauffage ou d’eau glacée avant la chaudière ou la pompe à chaleur, associant un effet hydro cyclonique (force centrifuge) à des aimants spéciaux diffusant un champ magnétique de 9.000 gauss. Il sépare ainsi toutes les particules magnétiques, mais aussi non magnétiques présentes dans l’eau des systèmes de chauffage et les piège dans le filtre en toute sécurité.

Système breveté, le filtre Total Filter TF1 assure une filtration pour tous les types de boues et tous les types de réseaux, du micron aux copeaux, des organiques aux métalliques, des magnétisables aux non magnétisables. Particulièrement adapté aux solutions exploitant les énergies renouvelables comme les réseaux associés aux pompes à chaleur, son efficacité est alors incomparable à un filtre à tamis.

6 août 2011

Fin 2013 pour le remplacement des canalisations en plomb

remplacement canalisation tuyauterie en plombDepuis 2003, le décret ministériel n°2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine définit les critères de l'eau potable jusqu'au robinet du consommateur. En outre, ce nouveau décret ramène la teneur maximale en plomb dans l'eau potable à 25µg/l (microgrammes par litre) à partir de 2003 puis à 10µg/l à partir de fin 2013. La présence de plomb dans l’eau du robinet est généralement liée à des branchements ou canalisations en plomb posés il y a plus de 50 ans. Les caractéristiques de l’eau sont également un facteur déterminant quant à sa teneur en plomb. Les eaux douces, peu minéralisées, pauvres en calcium et magnésium, sont souvent agressives et au contact des canalisations, elles provoquent la dissolution des métaux présents et en particulier du plomb. A l’inverse, les eaux très dures, riches en calcium et magnésium, provoquent également des teneurs en plomb très importantes.

Selon les avis déposés par le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France et de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, ces teneurs maximales tolérées sont tellement faibles que l'on ne peut imaginer de conserver les canalisations en plomb existantes sans risquer de dépasser ces limites, et qu'elles imposent, de fait, le remplacement systématique des canalisations en plomb existantes. Ainsi, des analyses récentes montrent qu'en France, 51% des foyers reçoivent une eau contenant plus de 10µg de plomb par litre et que 25% d'entre eux disposent d'une eau à forte concentration en plomb oscillant entre 25 et 50µg/l. Le durcissement de cette contrainte n’est donc pas anodine, avec pour objectif d'aboutir à un parc de distribution sain en 10 ans, avec près de 50 millions de mètres de canalisations à remplacer !

La qualité de l'eau jusqu'à son arrivée dans les bâtiments est assurée, en France, par les Sociétés de distribution. Depuis quelques années, un investissement particulier a donc été réalisé par les exploitants de l'eau et collectivités locales qui se sont employés à rénover un réseau vétuste en éliminant méthodiquement les canalisations en plomb avant compteur. Car après compteur, ce domaine étant privé dans la plupart des cas, il dépend du bon vouloir des propriétaires ou de leur connaissance de la réglementation de faire changer les canalisations en plomb. Pourtant à l'intérieur des logements, il s'agit ensuite de continuer à préserver cette qualité de l'eau lors de son trajet dans les canalisations intérieures du bâtiment, jusqu'au robinet du consommateur.

Il s’agit donc de rappeler qu’à ce stade, le propriétaire d'une habitation est responsable des dégradations de la qualité de l'eau directement liées à la nature ou à l'état de ses canalisations intérieures. En outre, lorsqu'il est bailleur, il est tenu de délivrer un logement décent, ce qui suppose que la nature ainsi que l'état des canalisations intérieures d'eau sanitaire ne doivent pas présenter de risques pour la santé. Le locataire peut ainsi légitimement demander à son bailleur de faire réaliser les travaux de mise en conformité des réseaux dont il a la responsabilité. Il est bon de savoir que des aides financières peuvent être délivrées par l'ANAH (http://www.anah.fr) dans le cas des propriétaires occupants (suivant des conditions de ressources) et dans le cas des propriétaires bailleurs (sans condition de ressources).

On peut être parfois tenté, par commodité ou par souci d'économie, de ne remplacer dans un réseau de canalisations en plomb que les parties accessibles ou les plus faciles à démonter en laissant en place de multiples tronçons de faible longueur de l'ancien réseau en plomb. Cette pratique est à proscrire quel que soit le matériau de remplacement utilisé. Elle va en effet produire dans tous les cas des réactions électrochimiques entre les différentes parties métalliques du réseau, même si ces éléments métalliques ne sont pas directement en contact. Ces effets électrochimiques vont alors entraîner une dissolution du plomb des tronçons résiduels dans l'eau augmentant sensiblement la teneur en plomb de l’eau potable. Ainsi, lors du remplacement partiel d’un tronçon en plomb par du cuivre, le contact direct entre le plomb et le cuivre, en présence de l'électrolyte que constitue l'eau, crée un « effet de pile », les ions métalliques du métal le moins noble, c'est-à-dire le plomb, migrant dans l’eau. Avec des matériaux de synthèse tel le PER, même si ce dernier isole entre elles les différentes parties métalliques du réseau de canalisations, comme les éléments métalliques du circuit sont reliés entre eux par la terre, c'est alors l'eau et la terre qui assurent la continuité électrique du système entre le plomb et les raccords ou les robinets par exemple. L'émission d'ions plomb va là encore se produire comme précédemment sous l’effet des charges électriques circulant à travers l'eau qui est conducteur de l'électricité.

La meilleur solution consiste donc belle et bien de changer la totalité du réseau de distribution en plomb. Un excès de plomb dans l’eau potable peut en avoir des effets très néfaste sur la santé, notamment pour des populations très vulnérables tels les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes, car un adulte peut éliminer 90% du plomb qu'il ingère, un enfant seulement 50%. Une trop forte teneur en plomb dans le sang peut provoquer le saturnisme, qui se traduit chez l’enfant par des troubles neurologiques, entravant leur développement cognitif et causant des problèmes d’attention. Chez l’adulte, les symptômes s’observent chez les personnes à santé fragile et se traduisent par des troubles digestifs et neurologiques.

Dans l'alimentation, la dose hebdomadaire tolérable (DHT) fixé par l’OMS depuis 2006 est de 25µg/kg de poids, soit une dose journalière tolérable de 3,6μg/kg de poids par jours. Sachant déjà que l’apport journalier moyen en plomb dans l’alimentation d’un adulte est estimé à 50µg (lait : 20 à 40µg/l, vin : 70 à 200µg/l, jus de fruit : jusqu’à 30µg/l, viande de bœuf : 100µg/kg), il faut veiller à ce que l’eau consommée en contienne de moins en moins.

Si vous avez encore des canalisations en plomb pour desservir l’eau des robinets de votre logement, il est recommandé de :
  • ne pas consommer l'eau du robinet après une stagnation prolongée de quelques heures ;
  • laisser couler l’eau pendant quelques minutes avant de la boire ou de l’utiliser pour la cuisine, l’eau qui a stagné dans la tuyauterie risque davantage de contenir du plomb, surtout pour les maisons dont les conduits d’eau contiennent des soudures au plomb, soit la majorité de celles construites avant 1990 ;
  • ne pas utiliser l’eau chaude du robinet pour la cuisine, le risque de dissolution du plomb dans l’eau étant multiplié par 2 entre une eau à 10°C et une eau à 25°C ;
  • en présence d’un adoucisseur, l’appareil doit être finement régler pour ne pas adoucir l’eau à une dureté inférieure à 15°F.
et de prévoir de faire appel à un professionnel (plombier) pour le remplacement des tuyauteries en plomb à plus ou moins court terme.

11 juin 2011

Guide d’installation d’un chauffe-eau électrique

Guide d’installation d’un chauffe-eau electriqueBien que semblant une opération à la portée de tout bon bricoleur, l’installation d’un chauffe-eau électrique nécessite le savoir-faire d’un professionnel, conformément aux normes en vigueur et à la notice technique du produit. Le respect de ces règles est impératif pour que la garantie du fabriquant soit valable et surtout pour éviter tout dommage entraînant parfois de lourds préjudices. Quelles sont ainsi les règles à appliquer pour les raccordements hydrauliques et électriques, et pour la mise en place du chauffe-eau électrique, et les risques encourus en cas de non-respect de celles-ci.

Raccordements hydrauliques

L’utilisation du PER en sortie directe d’eau chaude est interdite. Dans le cas d’un raccordement PER, il est obligatoire d’utiliser un mitigeur thermostatique en sortie d’eau chaude pour obtenir une eau à 60°C maximum. Dans le cas contraire, le PER peut éclater sous l’effet de la température provoquant une inondation.

Le raccordement sur la sortie d’eau chaude se fait obligatoirement avec un manchon fonte, acier, ou un raccord isolant (raccord diélectrique) afin d’éviter la corrosion de la tubulure (contact direct fer-cuivre). Les raccords laiton sont interdits à ce niveau (NFC 15-100). Dans le cas contraire, une fuite au niveau du piquage eau chaude peut se produire, ou la cuve peut se corroder par l’extérieur.

Il faut prévoir un réducteur de pression entre le groupe de sécurité et l’arrivée d’eau froide si la pression du réseau d’eau froide est supérieure à 5 bars, en le positionnant impérativement sur l’arrivée d’eau générale après compteur et non pas sur le chauffe-eau (pas de réducteur entre le groupe de sécurité et l’entrée eau froide). Dans le cas contraire, une surpression peut se produire dans le chauffe-eau et l’éclatement de ce dernier suivi d’une inondation pouvant causer l’effondrement du plafond.

L’eau alimentant la production d’eau chaude sanitaire doit répondre au DTU 60.1 additif n°4 (dureté minimal de 15°F). En présence d’un adoucisseur, celui-ci doit être parfaitement réglé. Dans le cas contraire, une eau trop agressive percera la cuve, suivit la encore d’une inondation.

Un groupe de sécurité, conforme à la norme NF EN 1487, est obligatoirement visé sur l’entrée d’eau froide du chauffe-eau, aucune vanne d’arrêt ne devant être placée entre ce groupe de sécurité et l’entrée d’eau froide, même dans le cas d’installations avec 2 ballons en série (comportant obligatoirement un groupe de sécurité par ballon). Dans le cas contraire, le groupe de sécurité restera inopérant si la vanne est fermée (notamment de manière accidentelle par un enfant), entrainant une surpression dans la cuve pouvant rompre.

Raccordements électriques

Il faut toujours vérifier le bon serrage des bornes avant de fermer le capot d’un chauffe-eau électrique : les connexions doivent être réalisées de façon telle qu’aucun desserrage ni rupture de brins ne soit possible sous l’effet des échauffements, variations de charge, vibrations des matériaux, dans les conditions de services (NFC 15-100 §526.1). Dans le cas contraire, un échauffement peut entraîner un incendie.

Le raccordement direct sur les résistances du chauffe-eau (sans passer par le thermostat) est interdit : la température de l’eau n’est plus limitée, ni en régulation, ni en sécurité. Dans le cas contraire, risque de rupture de la soudure longitudinale du chauffe-eau, avec vaporisation de l’eau à plus de 100°C dans le logement pouvant entrainer la déformation de tous les composants PVC à proximité (tuyaux, électroménager, tableau électrique…).

Dans le cas de chauffe-eau de plus de 5kW, le thermostat qui équipe le chauffe-eau doit couper une bobine d’un relais contacteur de puissance sans marche forcée. Dans le cas contraire, la marche forcée du contacteur de puissance shunt le thermostat entrainant une surchauffe.

La liaison électrique doit être assurée en câbles rigides de section mini 3x2.5mm² (en monophasé) ou en 4x2.5mm² (en triphasé). En cas de raccordement en fils souples, ceux-ci doivent être impérativement sertis. Dans le cas contraire, il y a risque d’échauffement puis d’incendie.

Mise en place du chauffe-eau

Un chauffe-eau doit toujours être installé dans un local en permanence hors gel. Dans le cas contraire, le groupe de sécurité peut geler empêchant son fonctionnement de sécurité pour limiter la surpression à l’intérieur de la cuve (risque d’inondation).

Pour l’entretien du chauffe-eau, un espace de 500mm est obligatoire en face de chaque équipement électrique et le groupe de sécurité doit être accessible pour être manœuvré régulièrement. Dans le cas contraire, un manque d’entretien peut entrainer des fuites.

Un bac de rétention raccordé au réseau d’eaux usées doit être installé sous le chauffe-eau lorsque celui-ci est placé dans un faux plafond, combles ou au-dessus de locaux habités. Dans le cas contraire, en cas de fuites, des infiltrations d’eau peuvent se produire sur plusieurs étages.

Pour la pose au sol d’un chauffe-eau, il faut utiliser le trépied correspondant au modèle de chauffe-eau, sans jamais le modifier, et obligatoirement fixer solidement le chauffe-eau au mur (norme EN60-335-1 article 20). Dans le cas contraire, la stabilité de l’ensemble ne sera pas assurer pouvant entrainer la chute du chauffe-eau.

Ainsi, comme vous pouvez le constater, l’installation d’un chauffe-eau n’est pas aussi simple qu’il n’y parait et réclame une certaine connaissance des règles en la matière. Comme pour beaucoup d’autres produits techniques, ils sont pourtant vendus en GSB laissant croire le contraire, entrainant malheureusement chaque année de nombreux sinistres, plus ou moins graves (incendies).

Malgré ces recommandations, en cas de sinistre, il faut le déclarer à sa compagnie d’assurances, prendre des photos de l’installation, conserver sur les lieux du sinistre le matériel mis en cause. Après l’accord de l’assurance, procéder à la remise en état de l’installation.

29 mai 2011

Surconsommation d'eau : les consommateurs mieux protégés

compteur eau surconsommation factureUne nouvelle loi, dont les modalités doivent être précisées prochainement par décret, prévoit un dispositif permettant de mieux informer et protéger les usagers de locaux d’habitation lors de variations anormales de leur facture d'eau résultantes d'une fuite sur leurs canalisations privatives ou bien d'un mauvais fonctionnement de leur compteur d’eau.

Tout d’abord, le distributeur d’eau aura une obligation d'information de l'usager en cas de consommation anormale, c’est-à-dire une consommation doublée par rapport à la consommation habituelle. En effet, bien que la partie privative du réseau de canalisation relève de l'abonné, qui doit prendre en charge l'entretien et les réparations, il arrive très fréquemment que des fuites d'eau, même importantes, ne puissent pas être détectées comme dans le cas d'une canalisation souterraine ou bien dans une cave, le particulier ne disposant pas des moyens techniques pour contrôler l'état de son réseau de canalisation privatif. L'abonné n'a bien souvent connaissance de l'existence de la fuite que lorsqu'il reçoit (annuellement) la facture du service de distribution de l'eau reflétant sa consommation réelle, obligé de payer des quantités importantes d'eau qu'il n'a en réalité pas consommées.

Ainsi, si le distributeur ne procède pas à cette information obligatoire, la loi prévoit que l'abonné ne sera pas tenu de régler la part de la consommation excédant le double de sa consommation moyenne. Après l'information donnée par le distributeur, si l’usager fournit dans un délai d'un mois un document indiquant que la hausse de sa consommation est due à une fuite et qu'il a fait procéder à la réparation de sa canalisation, il n’aura rien à payer. En revanche si l'abonné n'est pas en mesure de prouver que sa surconsommation d’eau est due à une fuite, il devra toujours acquitter la totalité de sa facture.

Enfin, l'usager ne sera tenu au paiement de la part de la consommation excédant le double de la consommation moyenne que si le distributeur prouve que cette augmentation n'est pas imputable à un défaut de fonctionnement du compteur. Il peut en effet arriver que le compteur, propriété du distributeur d'eau, présente un défaut de fonctionnement mal et qu’il indique un niveau de consommation différent de la consommation réelle de l’abonné. L'usager pourra là encore demander au distributeur d'eau de procéder à la vérification du compteur dans un délai d'un mois à compter de l'information effectuée par ce dernier.

24 avril 2011

Evacuation des fumées et entretien des conduits

feu de cheminéeQuelques chiffres pour commencer : en France chaque année :
  • 7000 personnes sont victimes de feu de cheminée.
  • 1 personne sur 2 victimes d’un incendie décède ou est hospitalisée dans un état grave.
  • 2/3 des victimes sont tuées par les fumées.
  • 70% des incendies se déclarent la nuit.
  • 6000 personnes sont victimes d’une intoxication due au monoxyde carbone (CO) et 300 en décèdent.
On conçoit donc aisément l’importance que l’installation et l’entretien d’un générateur de chaleur (ou d’une cuisinière) et de son évacuation des fumées associée, qu’il soit au gaz, au fioul, ou au bois, soient réalisés à l’aide de produits certifiés (normes, avis techniques) et selon les textes réglementaires et législatifs, comme les distances au feu ou les classes de matériaux.

Ainsi, une attention toute particulière doit être apportée au conduit de fumées et au conduit de raccordement, ainsi qu’aux amenées et sorties d’air (ventilations) d’une installation. On entend par conduit de fumées le conduit d’allure verticale destiné à évacuer les produits de combustion des combustibles, ayant son origine dans le local situé au même niveau que le générateur ou au niveau des fondations, ou à un niveau intermédiaire situé entre le local et les fondations, et prenant fin au débouché supérieur dans l’atmosphère. Le conduit de raccordement quant à lui est le conduit qui assure la jonction entre la buse de l’appareil ou l’avaloir (exutoire) et le conduit de fumée. Le conduit de raccordement et le conduit de fumées sont indissociables pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité de l’installation.

La combustion est un phénomène d’oxydation violente qui se matérialise par des flammes. Sous l’effet de la température, les composés qui constituent le combustible sont séparés, produisant entre autres de la vapeur d’eau (H2O), du gaz carbonique (CO2), du dioxyde de soufre (SO2), de la chaleur, et de la lumière. Lors d’une combustion incomplète, lorsqu’il n’y a pas assez de comburant (O2) pour permettre la réaction complète du combustible, des résidus de combustion sont formés sous forme de cendres qui génèrent des fumées, dont certains composés sont très toxiques pour l’homme et pour l’environnement tel le monoxyde de carbone (CO), des particules de carbone pur (suie, goudrons, cendres), des oxydes d’azote, des hydrocarbures cancérigènes tel le benzène, des composés organiques volatiles (COV).

La présence de gaz polluants dans les gaz de combustion peut être exprimée en termes de concentration de chaque composé gazeux. En général, on utilise les « ppm ». Comme pour un pourcentage (%), les ppm expriment un rapport : s’il y a une concentration de 200ppm de CO dans un volume, et que l’on considère un million de particules de ce volume, 200 d’entre elles seront des particules de CO.

Le monoxyde de carbone (CO) est incolore, inodore et très toxique pour les mammifères. Il est la cause d’intoxication domestiques extrêmement fréquente, parfois mortelles en cas d’absence de détection ou de survenue brutale dans l’air respirable. Son émanation provient d’une combustion incomplète et est accentuée par une mauvaise alimentation en air frais ou une mauvaise évacuation des produits de combustion (ventilation) : conduit de fumée obstrué, mauvais tirage, appareil vétuste, chaudière ou chauffe-eau mal entretenu ou mal installé, aérations bouchées, conduit fissuré, …

Suivant la concentration de monoxyde de carbone :
  • Intoxication chronique : perception lumineuse (30ppm), mal de tête (100ppm), fatigue/nausée (200ppm)
  • Intoxication aigue (incapacité à se déplacer) : vomissement/syncope (500ppm), coma en 1h (1000ppm), décès (10000ppm)
La concentration mesurée à 50cm de la chaudière doit avoir les valeurs suivantes :
  • Teneur inférieure à 20ppm : la situation est jugée normale
  • Teneur entre 20 (10 à compter de 2014) et 50ppm : la situation est estimée anormale, des investigations complémentaires concernant le tirage du conduit de fumée et la ventilation sont nécessaires.
  • Teneur supérieure à 50ppm : la situation met en évidence un danger grave immédiat (DGI) et il y a injonction à l’usager par la personne chargée de l’entretien, de maintenir sa chaudière à l’arrêt jusqu’à la remise en service de l’installation dans les conditions normales de fonctionnement.
Pour éviter les intoxications au CO, l’habitation doit respirer : il faut dégager les aérations, faire ramoner les conduits de cheminée à minima une fois par an (ou plus suivant notamment les réglementations locales ou le combustible utilisé). Les appareils doivent être bien installés, entretenus et correctement utilisés : chaque année il faut faire contrôler et entretenir les appareils de chauffage par un professionnel qualifié ; il faut respecter les indications des fabricants et éviter l’utilisation prolongée des panneaux radiants à gaz ou des poêles à pétrole.

Le ramonage est un nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieur du conduit afin d’en éliminer les suies et dépôts (pour les récupérer en pied de conduit), et d’assurer la vacuité du conduit sur toute sa longueur (des animaux intoxiqués par le CO pouvant par exemple tomber dans le conduit en l’obstruant). Un manque de ramonage, avec présence de bistre peut aussi entrainer des feux de cheminée entrainant parfois la destruction rapide du logement si les distances au feu non pas été respectées. Durant le ramonage, les souches et accessoires des conduits de fumée tels que aspirateurs, mitres, mitrons doivent être vérifiés et remis en état si nécessaire. Le ramonage doit être effectué par une entreprise en possession d’un titre reconnu de qualification professionnel qui délivrera un certificat de ramonage permettant au client d’être couvert par son assurance. Le ramonage chimique (si le produit est reconnu par un avis technique) peut permettre la préparation des conduits de fumée au préalable du ramonage mécanique, mais ne peut en aucun cas se substituer à ce dernier et ne peut faire l’objet d’un certificat (contrairement à ce que les fabricants indiquent sur leurs produits !).

Le phénomène de bistre (formation de goudron dans le conduit) est provoqué par :
  • Un équipement surdimensionné
  • Une amenée d’air insuffisante
  • Un conduit mal isolé en partie
  • Un bois pas suffisamment sec ou inadapté
Lorsque les parois internes d’un conduit de fumée sont recouvertes d’une épaisseur importante de goudrons durcis au point que le ramonage devient inefficace, il faut réaliser un débistrage, opération qui consiste à enlever par martèlement le goudron durci, en s’assurant que les parois du conduit résisteront à la pression mécanique de cette opération (examen visuel du conduit). Un essai d’étanchéité doit aussi être mené après un débistrage.

Attention donc, un incendie ou une intoxication, ça n'arrive pas qu'aux autres... prenez les devants ! Choisissez du matériel et des intervenants qualifiés, faites entretenir et contrôler régulièrement vos installations, et faites poser dans votre logement des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone.

Pourquoi choisir des produits certifiés ou sous avis technique

norme NF certification DTU assurance decennaleLes clients se demandent souvent pourquoi les entreprises du bâtiment « sérieuses » refusent d’installer des produits (fournis ou non par le client) issus de grande surface de bricolage (GSB) comme Castorama, Leroy Merlin, etc … pensant à tort que c’est uniquement pour fournir du matériel plus cher avec des marges supérieures à la clé. En fait, c’est tout simplement parce que la majorité des produits que l’on peut trouver chez ces enseignes ne bénéficient pas de certification, comme la norme NF qui garantit la qualité et la sécurité des produits, ou d’avis technique délivré par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Même si ces produits comportent tous le marquage « CE », ce n’est en rien une marque de qualité : car même si ce marquage est obligatoire (car réglementaire), il relève pour certains produits que d’une simple déclaration du fabricant, et atteste simplement de la conformité aux seules exigences essentielles. A contrario, la marque NF facultative (ou NF EN pour les normes européennes homologuées en France), garantit des performances supérieures plus adaptées aux usages français, les produits étant soumis à des essais rigoureux et contrôlés régulièrement par un organisme indépendant. De même, sans Avis Technique, rien ne garantit les performances techniques et réglementaires dudit matériau, son aptitude à l'emploi dans l'application visée, et la pérennité de la solution mise en œuvre avec ce matériau. Sans être obligatoire, un Avis Technique reste un gage de qualité eu égard au produit qui dispose ainsi d'une vérification de ses performances, et permet au consommateur d’être assuré ou de se retourner contre un fournisseur ou un maître d’œuvre/ouvrage qui ne respecterait pas le DTU.

Car il faut savoir que les contrats d'assurance garantissant la responsabilité décennale des entrepreneurs du bâtiment comportent systématiquement une mention précisant que les garanties du contrat ne sont acquises que pour des travaux de technique courante, conformes au DTU (Documents Techniques Unifiés), règles professionnelles et textes législatifs en vigueur (lois, décrets, arrêtés), et que les produits mis en œuvre doivent être certifiés ou bénéficier d’un avis technique. Même si c’est le client qui fournit le matériel, juridiquement, c’est le « sachant », c’est-à-dire le professionnel, qui est responsable et qui doit vérifier la conformité du produit.

Pour rappel, la garantie décennale s’applique dès lors que les travaux sont réalisés par une entreprise et protège le maître d’œuvre contre les vices et malfaçons affectant le sol, le bâtiment, et la non-conformité à certaines normes obligatoires. Toute entreprise dont l’objet est la réalisation de tels travaux a pour obligation légale de souscrire une assurance décennale (loi 78.12 du 4 janvier 1978). Le gros œuvres, la charpente, les escaliers, les canalisations, … sont concernés par cette garantie, les tribunaux considérant aussi que les travaux importants de rénovation ou d’aménagement sont également couverts comme les installation de chauffage, piscine, réfection de carrelage,... ainsi que tous travaux portants sur des éléments liés aux ouvrages de base de la construction et ceux qui affectent la solidité et l'étanchéité du bâtiment, ou le rendent impropre à l'usage auquel il est destiné (Code Civil art. 1792), sachant qu’aucun critère d’esthétisme n’est retenu.

Ainsi, si le produit installé ne bénéficie pas des qualités énoncées ci-dessus, et si un sinistre se déclare pendant la garantie décennale, l'assureur du professionnel ne le prendra pas en compte et l'entreprise ayant utilisé ce produit devra supporter la totalité des frais, avec des sommes pouvant atteindre des niveaux entrainant la fermeture pure et simple de l’entreprise ! A titre d’exemple, le cas récent d’un confrère : un particulier ayant fait installer une cabine de douche sans certification, subi un dégât des eaux suite à l’éclatement d’un raccord intégré à la cabine. L'expert découvre que cette douche n'a pas d’avis technique ou de certification. Dans ce cas c'est le plombier qui a fait la pose qui doit supporter tous les frais de remise en état (70.000 euros). Ne pouvant supporter une telle somme, c’est la fermeture !

C’est exactement la même chose avec une installation complète de chauffage comportant des éléments non certifiés : si un sinistre se déclarait, vous seriez normalement remboursés, mais certainement sous des délais assez longs lors de la recherche des responsabilités, avec expertises et contre-expertises à la clé. Comme c’est bien souvent au final l’installateur qui sera mise en cause, s’il n’a pas mis en œuvre des produits conformes, il ne sera pas suivi par son assureur et il n’aura bien souvent que pour seule solution que de mettre la clé sous la porte en ne pouvant supporter les frais de remise en état. Vous ne pourrez donc plus lui demander d’intervenir sur votre installation, et vous aurez alors énormément de difficultés à trouver un autre professionnel qui ne souhaitera pas prendre pas à son tour la responsabilité d’intervenir sur une installation à risque …

Vous pouvez en faire l’expérience de votre côté en achetant du câble ou des fils électriques en GSB sans certification et chez un grossiste pour professionnel. Certes c’est moins cher en GSB (mais pas toujours avec le jeu de la TVA réduite et de la remise du professionnel). En revanche, la qualité du cuivre et de l’isolant n’a rien à voir. En GSB, du câble vendu pour une section de 1.5mm², lorsque vous le mesurer réellement au pied à coulisse, vous êtes bien souvent largement en dessous : résultat, moins de cuivre donc moins cher, mais quid de la sécurité ! Idem pour l’isolant, sous l’effet de la chaleur (léger échauffement tout à fait normal du câble), l’isolant risque de se rétracter ou de se désagréger mettant à nu les conducteurs…

Enfin, le professionnel aura aussi beaucoup plus de mal à vous assurer une garantie sur des produits de GSB, souvent importés, avec une durée de vie sur le marché très limitée. Une grande surface de bricolage ne refusera pas de vous accorder une garantie légale, mais avec des procédures parfois complexes et longues (vous laissant donc en panne pendant un certain temps), pour au final vous entendre dire que le produit ne se fait plus et que l’on vous donne un autre modèle : sympa le style de la salle de bain avec 2 robinetteries différentes sur les vasques !

En conclusion, ne prenez pas de risque (parfois mortels comme les incendies) : proposer à son client et mettre en œuvre un matériau disposant d'un avis technique ou d’une certification est donc tout simplement un gage de sérieux et de pérennité de l'entreprise, et une garantie de qualité, de performances et de service après-vente pour le client.

3 avril 2011

Anti-tartre Gemka : ELYOTHERM devient revendeur officiel

gemka anti-tartre anti-calcaire catalyse elyothermNous sommes heureux de pouvoir désormais proposer et distribuer officiellement à tous nos clients l’antitartre révolutionnaire et écologique GEMKA, sans comparaison avec « les produits de foire » à aimants trouvés sur internet, pour lequel nous avions tant été impressionnés par la performance et les résultats. Développé par la société R Cube Projet, issu d’un procédé de traitement physique breveté à l’international, ayant reçu le prix du Président de la République au concours Lépine et le soutien d’OSEO avec un prix de l’innovation (ce n’est pas rien !), cet appareil sans consommable ni entretien permet de traiter l’ensemble de votre réseau de façon préventive (pas de dépôt de tartre dans les canalisations, sur les résistances chauffantes, les machines à laver, les chaudières, les chauffe-eau électriques ou solaires, etc.) et curative (il élimine les dépôts de tartre déjà présents dans les canalisations), tout en préservant l'environnement.

Les composants du calcaire (dont le calcium par exemple) sont naturellement présents en solution dans l’eau. L’agitation moléculaire provoquée par la circulation ou l’élévation en température de l’eau dure va provoquer la précipitation hétérogène du calcaire, appelé tartre, dans les tuyauteries, les circuits de chauffage, sur les résistances des appareils électro-ménagers, et dans les échangeurs de chaudières par exemple. Il faut savoir alors que dans tout corps de chauffe, la consommation d’énergie augmente de 10% par mm de calcaire incrusté. Ou bien que les canalisations se bouchent progressivement, vos électro-ménagers s’usent de manière anormale et prématurée (tels les chauffe-eau).

Conçu de manière écologique (plastiques recyclés, faible consommation électrique avec 12Wh, sans consommable), l’antitartre GEMKA grâce à ses 6 inducteurs en V contrôlés électroniquement, induit la cristallisation homogène du carbonate de calcium (CaCO3 ou simplement calcaire) sous forme de nano-cristaux non-incrustants appelés germes cristallins (catalyse par induction tournante). La formation de ces germes au sein même de l’eau permet d’éviter le phénomène d’incrustation à l’origine de l’entartrage (effet préventif). Ces cristaux, de taille inférieure au milliardième de mètre, sont sans danger pour la santé, étant dissout immédiatement par la salive acide de notre bouche ou de notre estomac.

Après le passage dans la zone de traitement du Gemka, la présence des nano-cristaux dans l’eau déclenche un effet appelé « effet de rémanence ». L’équilibre calco-carbonique de l’eau ayant été « déplacé » par la transformation des ions carbonates (CO32-) et des ions calcium (Ca2+) en cristaux de carbonate de calcium, l’eau cherche à dissoudre ces nouveaux cristaux pour retrouver son équilibre thermodynamique originel. Ce phénomène dure environ une centaine d’heure, un temps pendant lequel l’eau dissout les cristaux de carbonate de calcium créés par le GEMKA mais aussi ceux déjà déposé sous forme de tartre, détartrant progressivement l’installation (effet curatif).

Dans un chauffe-eau par exemple, l’énergie apportée par la résistance sous forme de chaleur va faire grossir les cristaux en suspension dans l’eau créés par Gemka. Leur grossissement est toutefois limité par la quantité de carbonate de calcium dissout encore contenu dans l’eau, ne dépassant pas une taille supérieure à quelques microns. Si votre consommation d’eau est importante, son temps de séjour dans le chauffe-eau est court et les cristaux sont évacués avec le mouvement de l’eau. Si votre consommation d’eau est moyenne, les cristaux qui auront tendance à grossir plus finissent par devenir suffisamment lourds pour tomber au fond de la cuve sous forme de poudre très fine sans se déposer sur la cuve ou la résistance.

Cette technologie anti-tartre (à l’inverse par exemple des adoucisseurs) permet de préserver la qualité de l’eau, en gardant les bienfaits de ses minéraux (prévention de maladies cardio-vasculaires, hépatiques, rénales …), et permet de préserver son installation sans l’utilisation couteuse et parfois polluantes de produits anti-tartre.

Compact avec seulement 27 cm de long, le GEMKA s’installe simplement sur l’arrivée principale d’eau, juste après compteur afin de protéger l’ensemble du réseau sanitaire, sur une partie de tuyauterie ne contenant pas de métal (on peut insérer une manchette en PE sur le réseau métallique existant). Disposant d’une garantie de 3 ans pièces et main d'œuvre (avec une possibilité d’extension de garantie à 10 ans), son efficacité garantie et durable permet l’amortissement du Gemka en moyenne sous 3 ans pour un prix d'environ 1200 euros.

Plus d’information : Anti-tartre Gemka

26 février 2011

Chaudière : attention au sur dimensionnement de puissance !

Nous rencontrons très souvent des clients qui, soit par méconnaissance, par habitude à l'usage d'appareils d'ancienne génération, ou à cause des mauvais conseils de « vendeur » de chaudières, veulent ou choisissent des chaudières trop puissantes pour leurs besoins. En rénovation, il est par exemple aberrant de choisir la puissance de la nouvelle chaudière en reprenant sans réflexion la puissance de la chaudière existante, en sommant la puissance des radiateurs existants, ou en appliquant sans étude un coefficient proportionnelle au volume du bâtiment.

Car, outre un investissement généralement plus important, sur-dimensionner un générateur de chaleur risque d'engendrer une surconsommation inutile due aux mauvais rendements obtenus par des cycles de fonctionnement très courts (avec des chaudières au brûleur non modulant) et des déclenchements fréquents, ces derniers entraînant aussi un vieillissement prématuré du matériel.

Dans la mesure du possible, il est ainsi toujours préférable de dimensionner la puissance (en kW) d'une chaudière au plus près des besoins de chauffage et d'eau chaude sanitaire en fonction notamment de l'isolation actuelle (ou future) du logement ou du nombre de points de puisages d'ECS potentiellement simultanés, cette puissance nominale étant déjà généralement déterminée pour une température extérieure extrême de référence très rarement atteinte, ou juste afin de produire de l'eau chaude sanitaire avec des chaudières à production ECS instantanée alors que le logement de fait que quelques mètres carrés et n'aurait donc besoin que de quelques kW de puissance chauffage ! En effet, ces températures extrêmes n'interviennent que 3 ou 5 jours par an ! Le reste de l'année, la chaudière va travailler la plupart du temps à plus faible puissance : la puissance nécessaire n'excédera pas la moitié de la puissance nominale, signifiant que la chaudière va travailler au maximum à seulement 50% de sa charge, pour une moyenne annuelle entre 10 à 30% ! Or en général, plus la puissance de la chaudière est faible par rapport à sa capacité, moins bonne est la combustion et donc son rendement. Le rendement maximum pour une chaudière (c’est-à-dire le maximum d'économies d'énergie) est en général toujours obtenu lorsqu'elle fonctionne à plein régime, sauf notamment dans le cas de chaudière gaz à condensation modulante et disposant de « bonnes » régulations qui vont plutôt tirer parti par exemple d'un fonctionnement à 30%.

Un sur-dimensionnement de chaudière va entraîner aussi un autre problème : le nombre de démarrages et d'arrêts du brûleur va augmenter : le temps de fonctionnement annuel du brûleur est alors faible par rapport au temps d'attente de la chaudière, et plus les pertes à l'arrêt (proportionnelles à la puissance de la chaudière) prennent de l'importance sur le rendement global. Plus la chaudière est puissante, et plus les dépenses d'énergies liées à ces arrêts, c'est-à-dire l'énergie qui sera réclamée pour réchauffer un corps de chauffe de chaudière plus important avant d'envoyer la chaleur dans les tuyaux, seront importantes. Le coefficient de pertes à l'arrêt est mentionné sur la fiche technique de la chaudière, sachant qu'un corps de chauffe pourra aussi se refroidir encore plus rapidement suivant l'ambiance dans laquelle se trouve la chaudière ou à cause des pertes par balayage (notamment le cas des chaudières VMC Gaz non équipée de bouches BAZ « intelligentes »). Un corps de chauffe qui se refroidit, c'est de 10 à 30% de pertes d'énergies.

Par ailleurs, les schémas ci-dessous (répartition des jours de chauffage sur Lyon), soulignent l'importance de la modulation (meilleur rendement à faible charge) et l'inconvénient d'une surpuissance de la chaudière. Une chaudière gaz condensation avec trop de surpuissance risque ainsi de moins moduler, avec un fonctionnement se rapprochant du « tout ou rien », un rendement de combustion mauvais et des pertes inutiles lors de la pré-ventilation (évacuation des calories par la cheminée). Ainsi avec une surpuissance de 10%, comme la chaudière est seulement capable de moduler jusqu'à 20% de sa puissance, on obtient 54 jours d'exploitation sans modulation (23% de la saison de chauffe). Pendant ce fonctionnement sans modulation, de nombreux cycles de marche/arrêt du brûleur se produisent, diminuant d'autant sa durée de vie, et occasionnent des pertes thermiques lors de sa relance. Si cette surpuissance est portée au deux tiers, le délai de fonctionnement sans modulation de la chaudière double pour atteindre presque 100 jours par an, soit pratiquement la moitié de la durée de la saison de chauffe sur Lyon !



C'est aussi à l'allumage et à l'arrêt que votre chaudière produit le plus de substances toxiques (suie, CO, COV), sources d'émissions polluantes et d'encrassement de la chaudière (production d'imbrûlés au démarrage et à l'arrêt des brûleurs) qui outre un effet néfaste sur notre environnement, diminuera encore le rendement global de la chaudière.Enfin si c'est techniquement et financièrement possible, et si les besoins thermiques pour le chauffage sont faibles, il faut mieux opter pour une chaudière de basse puissance équipée d'un ballon d'accumulation pour l'Eau Chaude Sanitaire (ECS) pour encore moins de cycles de fonctionnement (pas d'enclenchement de la chaudière à chaque soutirage d'eau chaude), et donc un meilleur rendement, moins d'énergie et de rejets, longévité augmentée, … Et suivant l'énergie employée, de légèrement sous-dimensionnée la chaudière (surtout pour les chaudières bois) par rapport aux pics de consommation.


En conclusion, un dimensionnement correct de votre chaudière, notamment avec des chaudières non modulantes, vous permettra :

  • De limiter nettement votre consommation d'énergie
  • De diminuer le coût de votre nouvelle chaudière
  • De réduire la production de substances toxiques (NOX) et d'imbrûlés
  • De réduire le cout de la maintenance globale de la chaudière
  • D'augmenter la longévité de votre chaudière