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9 juin 2013

Chauffe-eau solaire individuel : optimiser son dimensionnement

Un excellent choix de matériels et une pose parfaite pour un chauffe-eau solaire individuel (CESI) ne sont pas les premiers critères à prendre en compte pour une obtenir un rendement optimum de son installation. Il faut en effet tout d’abord penser à adapter les équipements au profil de consommation de l’usager. Seul un volume de ballon adapté aux besoins des consommateurs finaux permettra d’optimiser l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant l’usage de l’appoint.


Il est ainsi primordial de connaitre les habitudes d’utilisation, en cherchant aussi des pistes d’économies d’eau (installation de mousseurs performants, douchette à effet venturi avec adjonction d’air à l’eau, robinetterie économe en eau, …) pour réduire et évaluer au mieux la consommation d’eau chaude sanitaire réelle et obtenir un profil de puisage précis du foyer. C’est d’ailleurs ce qui est généralement fait dans le collectif et le tertiaire, beaucoup moins dans l’individuel.


Car si un système de production d’eau chaude sanitaire (ECS) traditionnel (chaudière gaz, chauffe-eau électrique, …) vise une complète satisfaction de la demande des habitants d’un logement, le plus souvent avec de la marge, l’objectif du solaire thermique est plutôt d’obtenir le meilleur compromis entre :

  • le taux de couverture des besoins par le solaire (indicateur des économies d’exploitation),
  • la productivité par mètre carré de capteurs (indicateur de rentabilité de l’installation) qui diminue quand le taux de couverture augmente.

Ainsi, le fait d’installer des capteurs sur toute la surface de toit disponible mènerait à un surdimensionnement de l’installation et à une chute de la rentabilité.


Dans l’habitat individuel, le dimensionnement d’un chauffe-eau solaire repose en général sur une base de 50L d’eau chaude par personne et par jour, ce qui est bien souvent une moyenne surévaluée, le coût des énergies et de l’eau amenant à modérer de plus en plus nos exigences de confort (en restant peut-être moins longtemps sous la douche !). Cette moyenne de 50L/personne/jour entraine donc bien souvent un installateur à sur-dimensionner le volume du ballon solaire, amenant à utiliser plus souvent l’appoint (pour réchauffer de l’eau qui ne sera au final pas utilisée) et donc à dépenser plus d’énergie. Surtout que le marché est souvent composé de kits CESI avec des ballons de 300 ou 400L !

Afin d’obtenir le maximum de rentabilité de son installation, il est donc nécessaire de suivre les quelques conseils suivants :
  • adapter le volume du ballon d’eau chaude à la consommation réelle,
  • calorifuger les canalisations d’eau chaude pour limiter les déperditions de chaleur au cours du puisage et entre les soutirages importants,
  • positionner le ballon au plus près de la cuisine (à cause des puisages courts et fréquents qui y ont lieu, entrainant des refroidissements entre soutirages),
  • choisir impérativement un ballon de qualité permettant une stratification performante en privilégiant si possible les modèles à petit diamètre,
  • installer le ballon de préférence dans un local tempéré (chauffé), ou bien en renforcer son isolation par la pose d’une jaquette souple isolante supplémentaire (pour des ballons n’en disposant pas ou de faibles performances d’isolation),
  • positionner le limiteur de température (dispositif obligatoire) au plus près du stockage pour limiter la température des tuyauteries et réduire leurs déperditions,
  • détartrer régulièrement le ballon pour en maintenir son rendement en fonction de la dureté de l’eau,
  • poser un vase d’expansion sanitaire pour limiter l’écoulement d’eau lors du réchauffage et des montées en température importante du ballon de stockage,
  • s’assurer que la pression de distribution est de l’ordre de 4 bar dans le réseau sanitaire du logement, et faire installer un réducteur de pression si tel n’est pas le cas,
  • faire poser un compteur d’eau sur le réseau d’eau chaude sanitaire afin de suivre précisément sa consommation, détecter d’éventuelles fuites, et maîtriser sa consommation.
 
Pour rappel, en France métropolitaine, les capteurs solaires doivent être préférentiellement orientés au sud (pour capter le maximum de rayonnement solaire) et inclinés à 30 à 40° par rapport à l’horizontale. Une inclinaison et une orientation sont toutefois possibles avec un l’impact de performances suivant :


Facteurs de correction pour une inclinaison et une orientation donnée
Orientation \ Inclinaison 30° 60° 90°
EST 0,93 0,90 0,78 0,55
SUD-EST 0,93 0,96 0,88 0,66
SUD 0,93 1,00 0,91 0,68
SUD-OUEST 0,93 0,96 0,88 0,66
OUEST 0,93 0,90 0,78 0,55
Nota: ces chiffres n'incluent pas les possibles masques qui pourraient réduire la production annuelle


En conclusion, attention au vieil adage « qui peut le plus peut le moins » : en matière de solaire thermique, tout comme pour le dimensionnement de la puissance d’une chaudière, il ne faut surtout pas le mettre en pratique ! La rentabilité d’un chauffe-eau solaire repose essentiellement sur un bon dimensionnement et ce d’après une évaluation précise des besoins en eau chaude des utilisateurs finaux.
14 octobre 2012

Frisquet Hydroconfort Solaire : une chaudière gaz hybride

Le fabriquant de chaudières gaz Frisquet vient de lancer la commercialisation de sa toute première chaudière hybride à condensation gaz et énergie solaire, la « Hydroconfort Solaire ». C’est une solution simplifiée et hautement performante, associant la technologie des chaudières à condensation Visio à un ballon solaire inox exclusif. Frisquet a toujours choisi d’équiper ses chaudières avec le meilleur de la technologie : corps de chauffe à rendement optimisé jusqu’à 109 %, brûleurs à très faibles émissions de polluants, régulation de dernière génération, … des solutions uniques et de qualité développées par l’entreprise.
 
Cette nouvelle chaudière hybride ne déroge pas à cette conception robuste et a été développée avec cette même exigence de qualité qui caractérise l’entreprise. L’Hydroconfort Solaire peut ainsi gérer jusqu’à 3 circuits de chauffage et permet une couverture solaire de 50 à 60% des besoins en eau chaude avec un seul capteur (couverture déterminée avec le logiciel SOLO du CSTB pour une consommation moyenne journalière de 50L à 50°C, selon la zone géographique). Ainsi, il est possible de chauffer de façon distincte un plancher chauffant, un circuit de radiateurs à l’étage, une extension de la maison, le tout commandé à l’aide d’un système radio pratique et fiable, la toute nouvelle régulation « Eco Radio System Visio ». La chaudière Hydroconfort Solaire dispose aussi d'un double tableau de bord, l'un dédié à la chaudière, l'autre à la gestion du ballon solaire. Spécifiquement pour l’eau chaude sanitaire, un programme ECO, ECO+, ECO++ permet d'optimiser sa production d’eau chaude solaire de manière à ce que l'énergie solaire soit toujours privilégiée.
 
La Frisquet Hydroconfort Solaire est prête à l'emploi, avec tous les équipements spécifiques au chauffage et au solaire intégrés dans un même ensemble tel le vase d’expansion solaire.
Caractéristiques techniques
  • Puissance chauffage commutable à 14 ou 20 kW
  • Ballon solaire haute performance de 220 litres à stratification naturelle
  • Débit normalisé jusqu'à 20l/min hors appoint solaire
  • Gestion complète par la régulation Eco Radio System Visio
  • Possibilité de raccordement jusqu'à 3 circuits de chauffage
  • Raccordement arrière multidirectionnel : chauffage, gaz, eau chaude, eau froide et capteur solaire
  • Facilité d'implantation : encombrement optimisé, passage des portes aisé (H:1762 x L:891 x P:560mm)
  • Facilité d'entretien : accessibilité par l'avant, trappe de visite pour le tartre

Pour mémoire, Frisquet est une entreprise familiale créée en 1936 dont l’activité a toujours reposé sur le chauffage au gaz domestique, les premières chaudières à gaz ayant fait leur apparition dans les années 30 avec un développement rapide du à l’exploitation des premiers gisements de gaz naturel français. Aujourd’hui Frisquet est toujours une société indépendante à capitaux 100% français. Elle dispose ainsi d’une indépendance économique qui lui permet de sortir des produits dotés du meilleur de la technologie, aux performances élevées et durables, et de satisfaire aux exigences actuelles et futures en matière de confort, de sécurité, d’économies d’énergie et de respect de l’environnement, et dispose d’une renommée dans des dizaines de pays malgré une taille d’entreprise sans commune mesure avec des mastodontes du secteur ! C’est cette philosophie d’entreprise familiale indépendante, concevant des produits robustes et performants, qui nous pousse chez Elyotherm à toujours installer et entretenir notamment des solutions Frisquet …

Pour en savoir plus : www.frisquet.fr ou contactez-nous pour une étude gratuite et un devis.
4 avril 2010

Un toit en verre pour se chauffer !

soltech energy toit tuile en verreLa société Suédoise Soltech Energy propose une toiture en verre qui vous permet de transformer l’énergie solaire en chaleur. Les concepteurs Arne Moberg et Peter Kjaersboe, titulaires d’un doctorat de l’Ecole royale polytechnique (KTH), ont inventé ce nouveau genre de panneaux solaires, afin d’utiliser l’énergie solaire de manière élégante.

Sous les tuiles, ni tube, ni eau ! Le principe : les rayons du soleil traversent les tuilles en verre du toit et viennent frapper un générateur de chaleur, composé d’une base de nylon noir prise en sandwich entre deux couches de silicone, qui transmet l’énergie solaire sous forme de chaleur à l’air emprisonnée dans une cloison sous le toit. Un ventilateur assure alors la circulation de l’air chaud vers l’intérieur du logement, où il peut chauffer la maison et l’eau chaude sanitaire.

schema chauffage toit en verreSelon les concepteurs, en fonction du taux d’ensoleillement, le système peut générer entre 300 et 500kWh/m2/an, pour un prix avoisinant les 200€/m2 (hors pose). Il n’y a pas de contre indication pour l’installation, l’ensemble composé des tuiles en verre ayant un poids semblable à un toit normal.

Somfy et Dickson s'associent pour créer un store photovoltaïque

dickson somfy store photovoltaiqueLes sociétés SOMFY (spécialisée dans les automatismes) et Dickson (fabricant de tissus techniques) se sont associés pour développer le premier store à toile photovoltaïque, une première mondiale.

Des cellules photovoltaïques légères (900g/m2) et ultra-minces (moins de 1mm d’épaisseur) ont été utilisées. Elles sont obtenues par pulvérisation de silicium amorphe, et point intéressant pour l’environnement, procédé qui utilise beaucoup moins d’énergie que lors de la fabrication de cellules classiques. Qui plus est, leur finesse leur permet de s’enrouler en même temps que le store.

La surface de la toile peut être recouverte de 60 à 98% de cellules photovoltaïques. Pour une toile de 25m2, c’est l’équivalent de 400kWh/an qui peuvent être produits et réinjecter sur le réseau. Le store couplé à une station météo, qui mesure l’ensoleillement et la vitesse du vent, se déploie automatiquement pour capter un maximum de rayons, mais se replie aussi en cas de vent, ou si la température extérieure est inférieure à 2°C pour éviter le givre sur la toile.

Ce produit astucieux devrait être commercialisé courant 2011, pour un prix estimé à deux fois le prix d’un store de moyenne gamme.

Solar Roadways : rouler sur des panneaux solaires ?

Solar Roadways panneau solaire photovoltaique routeScott Brusaw, le créateur du projet « Solar Roadways », souhaite rentabiliser les milliers de kilomètres carrés de bitume des réseaux routiers. Il imagine en effet recouvrir les routes de panneaux solaires photovoltaïques durcis pour résister dans le temps aux passages des véhicules.

D’après lui, il est possible de fabriquer et de poser ces panneaux solaires pour moins de 6.000 euros pièce. Les chaussées reviendraient donc moins chères que le bitume traditionnel, notamment par un entretien réduit (réfection complète tous les 20 ans au lieu de 7). L’électricité produite pourrait alimenter les aires de repos et recharger les voitures électriques, les villes traversées … En outre, cette route servirait aussi à transporter de l’énergie et des télécommunications, élimant la nécessité de pylônes disgracieux le long des routes.

Enfin, grâce à des LED intégrés dans les panneaux, la chaussée pourrait aussi faire office d’indicateurs routiers, en affichant des informations en temps réel, signalant par exemple les accidents.

Le projet Solar Roadways a déjà reçu 70.000 euros du ministère américain des transports pour mettre rapidement un prototype.

3 avril 2010

zeoTHERM : Pompe à chaleur à adsorption au gaz et zéolithe

vaillant zeotherm pompe a chaleur gaz solaire zeolitheLe groupe allemand Vaillant vient de dévoilé en avant première au dernier salon Interclima sa pompe à chaleur gaz utilisant la condensation, le solaire et la zéolithe pour produire du chauffage et de l’ECS. « Zeotherm », c'est son nom, est actuellement en test en Allemagne dans de nombreuses habitations et devrait être commercialisée en France au début de l'année prochaine. La zeoTHERM se place tout simplement dans un logement, comme une chaudière au gaz classique.

Le terme « zéolithe » vient du grec – zeo (bouillir), lithos (pierre) – et signifie donc littéralement « pierre à bouillir ». Ce cristal extrêmement poreux présente la particularité de provoquer une importante liaison de l’eau (adsorption) tout en dégageant de la chaleur. Pour utiliser ce phénomène, Vaillant a donc conçu ce produit. Il repose sur un module sous vide composé en partie basse d’un évaporateur/condenseur et en partie haute d’un absorbeur/désorbeur (batterie à ailettes recouvertes de zéolithe), l’eau étant utilisée comme fluide frigorigène.

En phase d’adsorption, l’énergie solaire évapore l’eau à basse température. En captant la vapeur d’eau, la zéolithe dégage de la chaleur qui est transmise au circuit de chauffage. En phase de désorption (une fois la zéolithe saturée et incapable de lier davantage d’eau), la chaudière gaz à condensation assèche la zéolithe. En se condensant, la vapeur d’eau dégage de la chaleur qui est aussi transférée au circuit de chauffage. Ce cycle permettrait d’atteindre un rendement annoncé par le constructeur de 127% avec 30% de CO2 en moins ! La zeoTHERM offrirait donc un système de chauffage extrêmement économique et écologique. Même par rapport à une chaudière au gaz à condensation associée à un système solaire, le système zeoTHERM garantit un rendement plus élevé de 10%.

La zéolithe n’est ni toxique, ni inflammable et écologiquement sûre (neutre). Pendant les phases d’adsorption et de désorption de la zéolithe, aucune réaction chimique n’a lieu (réaction purement physique) laissant parfaitement intacte la structure cristalline du minéral ce qui permet un nombre quasi infini de cycles d’humidification et de séchage.

Le système zeoTHERM se compose d’une pompe à chaleur à adsorption au gaz, de trois panneaux solaires plats et d’un préparateur sanitaire solaire. Les panneaux solaires, qui servent d’une part à réchauffer l’eau pour la transformer en vapeur lors de la phase d’adsorption (avec très peu d’énergie solaire car l’eau est vaporisée sous vide à une très faible température), servent aussi à alimenter le préparateur solaire pour la fourniture d’eau chaude sanitaire.

Demeure l'inconnue du prix de vente de cette chaudière pas comme les autres... À l'instar de toute nouvelle technologie qui s'affiche à des tarifs souvent élevés, la PAC gaz zéolithe ne devrait pas faire exception à la règle…

4 octobre 2009

Kit CESI Solairenvie : Montez votre chauffe-eau solaire !

KIT CESI Solairenvie chauffe eau solaireLa société « Solairenvie » vous propose en effet de monter vous-même votre ballon d’eau chaude solaire, de manière très simple. Le « KIT CESI Solairenvie » est un chauffe eau solaire tout-en-un qui préchauffe votre eau toute l’année et partout en France grâce au rayonnement solaire et au principe du thermosiphon.

Le chauffe-eau solaire s’installe facilement grâce à une vidéo explicative et un montage en kit par étape, censé ne pas durer plus d’une heure. L’installation d’un CESI (Chauffe-Eau Solaire Individuel) devient alors très abordable (à partir de 1.490€ TTC pour un ballon de 125L), et vous permettra d’économiser jusqu’à 70% d’eau chaude par an.

Le kit fonctionne selon le principe du chauffe-eau solaire en thermosiphon : un circuit rempli de liquide caloporteur (qui transmet la chaleur) relie les capteurs solaires au ballon de stockage placé au dessus de ceux-ci. Le soleil rayonnant sur les capteurs réchauffe le liquide qui, une fois chaud, monte naturellement vers le ballon de stockage et échange sa chaleur avec celle de l’eau. Quand il refroidit, le liquide redescend vers les capteurs pour être chauffé à nouveau. Ainsi, pas besoin de pompe, le liquide caloporteur circule naturellement dans le système. Le système en circuit fermé ne craint pas le gel et les capteurs ont une durée de vie moyenne supérieure à 20 ans (certification Solar Keymark et avis technique du CSTB). Enfin, tout le matériel est fabriqué en Union Européenne dans une usine certifiée ISO 9001.

Le fonctionnement de ce type de chauffe-eau solaire est très simple et les risques de pannes sont faibles, les coûts sont restreints et les performances, surtout dans les régions ensoleillées (comme le Sud de la France), sont excellentes. Les chauffe-eau solaires en thermosiphon sont autonomes (pas de pompe électrique) et fonctionnement même en cas de panne d’électricité. Difficile de faire plus écologique !

L'eau chauffée naturellement peut être utilisée directement, ou peut alimenter en préchauffage un autre ballon. Selon la période de l’année, soit vous aurez naturellement de l’eau chaude, ou bien votre ballon traditionnel n’aura plus qu’à la réchauffer. Cette solution pourra séduire de nombreux français convaincus de l’importance de l’énergie solaire mais ne pouvant franchir le pas devant l’investissement important d’un CESI traditionnel.

L’aspect intéressant est que si vous passez quand même par un professionnel, vous pourrez alors bénéficier par l’état d’un crédit d’impôt de 50% sur le montant TTC du matériel acheté si les trois conditions suivantes sont réunies : installation effectuée et facturée par un professionnel Qualisol, installation destinée à la résidence principale, matériel certifié (Solar Keymark, CstBat …). Ainsi, même en rajoutant un peu de main d’œuvre du professionnel (compte tenu du temps de montage assez faible), votre CESI ne vous reviendra vraiment pas très cher !



10 septembre 2009

Tarifs 2010 pour le rachat de l'électricité photovoltaïque

solaire photovoltaique france tarif rachat 2010Le ministère de l'Ecologie vient de dévoiler les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque en France. Les nouvelles dispositions tarifaires et pratiques confortent et pérennisent le soutien à l'énergie solaire dans notre pays.

Les tarifs seront ainsi maintenus inchangés jusqu'en 2012 inclus, et pour donner une visibilité à long terme aux acteurs, le projet comprend une formule d’indexation dégressive des tarifs à compter de 2013, qui permettra d’ajuster le niveau de soutien à l’évolution des prix induite par les évolutions technologiques, avec une période transitoire afin de laisser aux professionnels concernés une période d’adaptation.

Les principaux éléments du nouveau dispositif tarifaire applicable à partir du 1er janvier 2010 sont les suivantes :
  • Les installations avec « intégration au bâti » bénéficieront toujours du tarif de 60.2c€/kWh, le plus élevé au monde, avec des règles d’intégration au bâti améliorées, de sorte que ce tarif favorise les solutions architecturales et esthétiques les plus accomplies. Afin de renforcer la qualité de la mise en œuvre, l’installateur devra en outre remettre un certificat attestant que les ouvrages ont été conçus et réalisés dans le respect de la réglementation et des règles de l’art.
  • Les installations avec « intégration simplifiée au bâti » pourront bénéficier d’un nouveau tarif à 45c€/kWh afin de favoriser le développement du solaire sur les bâtiments professionnels (bâtiments agricoles, industriels, commerciaux, ...). Ce tarif est réservé aux installations d’une puissance supérieure à 3kWc (soit une surface de panneaux s’environ 30m2).
  • Les installations « au sol » pourront toujours bénéficier d’un tarif de 32.8c€/kWh, avec une modulation de 32.8c€/kWh pour les régions métropolitaines les plus ensoleillées à 39.4c€/kWh pour les régions les moins ensoleillées, permettant une meilleure répartition des centrales solaires sur le territoire national.
  • Les installations de centrale solaire devront faire l’objet d’une demande de permis de construire, d’une étude d’impact et d’une enquête publique, afin de garantir une bonne insertion environnementale, de prévenir les éventuels conflits d’usage.
  • Les formalités administratives sont simplifiées, avec la suppression des obligations déclaratives et du certificat délivré jusqu’ici par les DREAL/DRIRE, et simplement la demande d’une attestation sur l’honneur pour déterminer le régime tarifaire applicable.
  • Une Commission composée d’experts, créée sous l’égide du ministère, du CSTB et de l’ADEME, tiendra à jour une liste publique des systèmes photovoltaïques reconnus comme remplissant les critères d’intégration au bâti afin d’accompagner tous ceux qui souhaitent s’équiper de panneaux photovoltaïques dans le choix des équipements et d’assurer une information transparente sur les tarifs applicables.

23 août 2009

Architectes des Bâtiments de France : avis consultatif

architecte batiment de france droit au solaire lyonJeudi 23 juillet, dans le cadre de la loi Grenelle 1, Sénat et Assemblée Nationale, tout d’abord opposés sur le sujet, se sont finalement mis d’accord en commission mixte paritaire sur une nouvelle mesure : l’avis des Architectes des Bâtiments de France (ABF) sur les permis de construire et autorisation de travaux à l’intérieur des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysagé (ZPPAUP) ne sera plus que consultatif.

C’est une petite révolution car les Architectes des Bâtiments de France étaient craints tant leur pouvoir de décision (pas toujours sage et surtout changeant en fonction des individus en poste !) était important. Ainsi, l’obligation d’un avis « conforme » est supprimée et remplacée par un simple avis « consultatif », que le maire prendra en compte pour autoriser ou non travaux et nouvelles constructions.

Ainsi, le droit au solaire devrait enfin progresser en France, étant donné qu’il devient interdit d’interdire de lutter contre l’effet de serre ! A force de conservatisme pour interdire le moindre panneau solaire dans ces ZPPAUP, les ABF, trop souvent réfractaires et opposés à l’évolution d’un patrimoine vivant qui doit devenir écologique, ne seront dorénavant consultés que pour avis. Ceci devrait permettre des installations solaires dans des lieux jusqu’ici « interdits ».

Mais nos villes et villages ne seront pas livrés à l’anarchie des promoteurs, le cadre des Monuments Historiques (MH) restant de droit, préservant notre patrimoine extraordinaire. L’avis consultatif qui sera rendu par l’ABF devra donc devenir plus une force de proposition, dans un dialogue constructif avec le demandeur, pour inscrire le projet dans une cohérence territoriale.

2 août 2009

Future centrale solaire de 300MW au Texas

Solar Energy Initiatives centrale solaireLa compagnie de Jacksonville, Solar Energy Initiatives, vient d’annoncer le lancement de la construction dans les 18 mois à venir d’une centrale solaire de 300MW à l'Ouest du Texas.

Selon Solar Energy, la production d'électricité permettra de répondre à l'équivalent des besoins de 60.000 foyers, et économiserait le rejet de 700.000 tonnes de CO2 par an pour un investissement de 750 millions de dollars. La centrale devrait être mise en service dans les 6 ans à venir.

Les centrales solaires semblent clairement une des solutions phares pour la production d’énergie électrique propre pour les années futures.

7 juillet 2009

Le solaire suisse en très forte croissance en 2008

solaire thermique photovoltaique suisseNos voisins suisses ont en 2008, massivement misés sur l’énergie solaire. La vente de capteurs solaires photovoltaïques a doublé entre 2007 et 2008, celle des solaires thermiques a affiché une croissance de 66%. C’est plus de 11.000 propriétaires suisses qui se sont ainsi équipés au cours de l'année 2008, soit 110.000m² de nouveaux capteurs.

L'association de professionnels Swissolar indique qu’en 2008, l'énergie solaire a connu une année de croissance sans précédent en Suisse. C’est aujourd’hui une nouvelle maison familiale sur 4 qui est équipée de systèmes de production d'eau chaude ou d'électricité solaire, et 1.500 nouveaux emplois qui ont été créés.

L'association s'attend encore en 2009 à une nouvelle année de croissance à deux chiffres, tout en indiquant que les capacités du secteur sont insuffisantes pour répondre à la demande.

28 juin 2009

Orange présente une tente de camping solaire

tente solaire Orange Solar Concept Tent hotspot wifi« Orange Solar Concept Tent » est un concept de tente solaire développé par l’opérateur de téléphonie Orange en partenariat Kaleidoscope, qui permet aux campeurs de rester en contact et d’alimenter leurs gadgets préférés.

Cette tente solaire intègre un hotspot Wi-Fi et un écran tactile flexible qui permet de surfer sur Internet en sans fil, et de connaitre les niveaux de charge de la batterie de la tente.

Un écran tactile flexible permet de surfer sur Internet sans fil, et de connaître les niveaux de charge de la batterie de la tente. Un chargeur à induction électromagnétique est aussi présent pour recharger sans aucun contact ses appareils dans une poche spéciale. Ainsi plus besoin de câbles !

21 juin 2009

La climatisation solaire : le rafraichissement sans pollution !

climatisation solaire capteur sous vide a tubesPour beaucoup, climatiser est synonyme de pollution. C’est effectivement le cas lorsqu’on climatise à l’aide d’appareils fonctionnant sur l’énergie électrique : la climatisation accroît la consommation énergétique de quelques 500kWh (10% sur sa facture en plus). Et les fluides frigorigènes à base de HFC utilisés sur les petits climatiseurs ont un pouvoir de réchauffement 1300 fois plus élevé que celui du CO2. Alors, pourquoi ne pas remplacer les systèmes de climatisation actuels très énergivores par une climatisation « verte ».

Ainsi savez-vous qu’il est possible de produire du froid avec de l'énergie solaire. Ce n'est pas une idée récente, mais la climatisation solaire est une technologie d'avenir en plein essor. La climatisation solaire s'obtient en chauffant une solution d'eau et de bromure de lithium, puis qui produit du froid en s’évaporant à l'aide d'une machine à absorption. De plus, réversible, le système grâce à ses capteurs solaires sous vide posés en toiture peut aussi produire de la chaleur gratuitement en hiver.

La climatisation solaire permet alors de consommer 20 fois moins d'électricité qu'un système de climatisation traditionnel. De plus l’installation est silencieuse et sa durée de vie est nettement supérieure : 25 ans contre 10 ou 15 ans pour un système classique. De plus, aucune pollution avec la climatisation solaire puisqu'elle utilise un fluide frigorigène inoffensif pour l'environnement.

Malheureusement, la climatisation solaire se révèle être aujourd’hui 3 fois plus chère qu'un système traditionnel. On peut espérer un retour sur investissement au bout de 8 ans mais la surface de capteurs doit être égale au tiers de la surface à rafraîchir ce qui réserve ce système pour des bâtiments professionnels, des entreprises, des locaux ou machine ne fonctionnant que le jour, et rarement pour des maisons individuelles. La production frigorifique dépendant des apports solaires, le système ne fonctionne qu'en journée bien qu’il soit cependant possible de stocker de la chaleur en journée dans des ballons tampons afin d'utiliser le système pendant les périodes non ensoleillées.

De tels installations ne pas très nombreuses aujourd’hui : quelques centaines de système produits en 2009 (principalement en Europe, une dizaine en France). Mais la climatisation solaire a de plus en plus les yeux braqués sur elle et devrait continuer à se développer au fil des améliorations techniques.

L’énergie solaire du Sahara pour alimenter l’Europe

nevada solar one centrale solaire à concentration CSP« 1% de la surface des déserts suffirait pour produire l’électricité nécessaire à l’ensemble de l’humanité ». Les déserts chauds couvrent environ 36 millions de km2 sur les 149 millions de km2 de terres émergées de la planète. L’énergie solaire frappant chaque année 1km2 de désert est en moyenne de 2,2 térawattheures (TWh), soit 80 millions de TWh par an.

Alors, et si le soleil du Sahara alimentait l’Europe en électricité ? Le Plan solaire méditerranéen annoncé en décembre par l’Union européenne ambitionne d’installer des milliers de miroirs paraboliques dans le désert du Sahara. En juillet prochain sera lancé à Munich le consortium « Desertec ». Il réunira les groupes industriels les plus importants d'Allemagne (Deutsche Bank, E.ON, RWE et Siemens) afin de poser les premiers jalons d'un projet pharaonique de production d'énergie solaire dans le désert africain.

Le Sahara deviendrait dès lors le terrain d’une gigantesque centrale solaire à concentration (CSP : Concentrating Solar Power) qui alimenterait tout le Maghreb et même l’Europe. Plusieurs milliers de kilomètres carrés de miroirs paraboliques produiraient de la vapeur d'eau faisant tourner des turbines génératrices d’électricité, qui serait acheminée vers l'Europe, alimenterait les industries locales, ou des centrales de désalinisation.

Le projet « Desertec », qui paraissait au départ quelque peu utopique, pourrait être mis en place en l'espace de 10 ans. Pour un investissement évalué à 400 milliards d'euros (dont 50 employés à la mise en œuvre d'un réseau électrique jusqu'en Europe), l’installation pourrait répondre en 2050 à 15% de la demande énergétique européenne et réduire les émissions de CO2 de 4,7 milliards de tonnes (six fois la production annuelle de l’Allemagne). En outre, ce plan solaire méditerranéen apporterait à la fois de l’électricité et des ressources financières aux pays d’Afrique du Nord.

Même si cela représente un coût très élevé, il faut considérer le projet Desertec comme un investissement sur le long terme permettant au final de réaliser d’importantes économies. Aujourd’hui, une centrale solaire thermique produit l’électricité à un coût situé entre 0,14 et 0,18 euro par kilowattheure (kWh). Si une capacité de 5 000 mégawatts (MW) était installée dans le monde, le prix pourrait se situer entre 0,08 et 0,12 euro par kWh, et pour 100 GW, entre 0,04 et 0,06 euro par kWh.

Les écologistes allemands et l’ONG Greenpeace ont salué le projet. En seulement 6 heures, les déserts reçoivent suffisamment d'énergie pour alimenter l'humanité en énergie pour une année entière. « Le projet Desertec rendra superflues la construction de nouvelles centrales thermiques et la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires » a indiqué Greenpeace.

« Abrisolaire » de SolarQuest : un abri solaire pour voiture

abrisolaire solarquest toit panneau solaire photovoltaiqueL'Abrisolaire est un abri destiné aux particuliers permettant de protéger du soleil en été et du givre en hiver 2 voitures. Mais son toit est aussi recouvert de panneaux solaires photovoltaïques destinés à produire de l’électricité. Selon SolarQuest qui est le fabricant de cet abri, « le temps de retour sur investissement varie de 6 ans à 10 ans maximum ». Ainsi un Abrisolaire 2900Wc est en mesure de générer un revenu annuel net garanti plus ou moins proche de 2000 euros par an. En outre, la structure de cet abri est conçue en bois issu de forêts gérées durablement.

SolarQuest souhaite aussi étendre ce concept aux parkings publics. En partenariat avec le Centre des Arts et Métiers ParisTech, la société propose d’équiper les parkings collectifs avec des ombrières solaires photovoltaïques qui protègeront les véhicules en stationnement et récupéreront l’Energie solaire. Un prototype dénommé « SunTree » est en construction et sera dévoilé fin juin. Le potentiel commercial est très important car en France, la majorité des parkings (des centres commerciaux, des gares et des aéroports, des collectivités et zones d’activité) ne sont pas abrités.

20 juin 2009

Toit solaire de 3500m2 sur la halle Pajol en plein Paris

developpement durable paris zac pajol panneaux solaires photovoltaiquesDans le XVIIIe arrondissement de Paris, 3.500m2 de panneaux solaires photovoltaïques (puissance de 450kWc) devraient prendre place en 2013 sur le toit de la halle « Pajol », située dans ZAC du même nom. Ce sera la plus grande centrale photovoltaïque en centre urbain de France. Cette installation fait partie d’un projet de développement durable (économies d’énergie, gestion et tri des déchets, économie et gestion de l’eau, projet social) gérée par la SEMAEST (Société d'économie mixte de la Ville de Paris). 500 m² de panneaux solaires thermiques seront aussi installés.

La Halle Pajol accueillera une auberge de jeunesse de 330 lits, un jardin couvert, une bibliothèque et 1.100 m² de locaux d’activité. En outre, tous les bâtiments seront THPE (Très Haute Performance Energétique) ou à énergie positive.

Paris veut faire de ce quartier de 3ha un emblème de sa politique de développement durable. Dans le cadre du Plan Climat adopté par la Ville de Paris en 2007, 200.000 m² de panneaux solaires photovoltaïques devraient être installés dans la Capitale d’ici 2014, avec une réduction de 25% des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire parisien d’ici à 2020.

La SEMAEST vient d’ouvrir la consultation visant à choisir l’opérateur qui réalisera et exploitera la toiture photovoltaïque de la Halle. L'opérateur sélectionné aura le droit de revendre au réseau, l'électricité produite à un tarif préférentiel.

17 juin 2009

L'INSA de Lyon présente un dirigeable solaire au Bourget

ballon dirigeable solaire INSA lyonLors du 48e salon de l'aéronautique du Bourget, des étudiants de l’INSA de Lyon vont présenter le premier dirigeable à énergie solaire. Baptisé Sol’R, le projet est né de la rencontre en 2008 de trois étudiants et de Stéphane Rousson, un passionné de dirigeables.

Le dirigeable solaire dénommé « Nephelios » a été dessiné, développé et construit par une trentaine d’étudiants aussi bien de grandes écoles françaises que de lycées techniques. L’aéronef dispose de panneaux solaires flexibles sur la partie supérieure de son enveloppe, qui alimentent un moteur électrique entrainant deux hélices bipales.

Cet été, ce ballon dirigeable devrait effectuer son premier vol habité au-dessus de la Manche, reproduisant l'exploit de Blériot 100 ans après.

Pour l'INSA de Lyon (Institut National des Sciences Appliquées), ce projet participe à rendre plus écologique, plus sociale et plus humanitaire, l’accès à l’énergie et au transport, à l’aide d’un engin possédant un faible impact sur l’environnement, tout en étant capable de transporter des charges lourdes et volumineuses.

2 juin 2009

Des façades avec des vitrages photovoltaïques pour demain !

Ce vitrage est capable de laisser passer la lumière, mais également de produire de l’énergie solaire, à l’aide d’un panneau photovoltaïque posé dans un double vitrage. Cette vitre photovoltaïque est capable de s’ajuster en fonction des saisons aux différentes orientations et hauteurs du Soleil, pour laisser passer un maximum de rayons solaires l’hiver et pour éviter de surchauffer les pièces en été. Le système fonctionne comme un capteur solaire classique, et produit de l’eau chaude via un ballon pour le chauffage et le sanitaire.

Cette innovation était le fruit de la société japonaise « Nihon Tele Communication Systems ». Mais le problème de leur solution était son très faible rendement. En effet, ces vitres étaient très coûteuses (1.5 fois le prix d'une fenêtre haut de gamme type triple vitrage, entre 1000 et 2000 dollars le mètre carré), avec une efficacité moyenne d’environ 7% et avec une absorption de 90% du rayonnement solaire et 99% des UV filtrés. Ceci rendait le produit inintéressant et les promoteurs ne se bousculaient pas pour investir.

D’autres entreprises se sont néanmoins intéressées au concept, comme l’américain RSI Solar, qui devrait proposer bientôt une vitre semi-transparente photovoltaïque bon marché et plus performante. Ces vitres ont été conçues pour filtrer 100% des UV et des rayonnements infrarouges. Elles peuvent être fabriquées sur mesure (jusqu'à 2.74 m par 2.74 m) et en grand volume. Cette vitre solaire pourra produire jusqu'à 250 watts d'électricité et faire économiser jusqu'à 50% de la consommation électrique nécessaire au chauffage et à la climatisation d’un bâtiment administratif.

Ainsi, ce vitrage solaire présente des avantages qui pourraient bien susciter l'intérêt des professionnels de la construction. En plus de la production d'eau chaude, il offre aussi une isolation équivalente à celle d'un mur de maison basse énergie (il empêche la chaleur du bâtiment de se perdre dans la nature en hiver ou d'entrer dans le bâtiment en été).

La société RSI Solar a déjà des commandes à n'en plus finir pour cette année : résidences, centres commerciaux, principalement aux Etats Unis et au Canada. Malgré un prix d’achat élevé, le gain en construction et en dépenses d’énergie compense largement ce surcoût.

1 juin 2009

12.000 panneaux solaires sur un batiment commercial

Aérowatt, producteur indépendant d’électricité à partir d’énergies renouvelables en France métropolitaine et en Outre-Mer, a annoncé la construction d'une centrale photovoltaïque de 12 milles panneaux solaires (fournis par le fabricant Schüco) sur la toiture du parc commercial de la ZAC Porte Sud d'Orange (Vaucluse).

La centrale solaire d'une puissance totale de 2,2MWc sera le plus grand projet de couverture photovoltaïque sur un bâtiment recevant du public en Europe. Le parc commercial ouvrira en mars 2010, mais les panneaux solaires fourniront leurs premiers kilowatts quelques mois avant cette ouverture fin 2009.

Le développement du solaire à concentration en plein essor

Selon un rapport rédigé par the European Solar Thermal Electricity Association (ESTELA), Greenpeace, et SolarPaces, les technologies de concentration solaire pourraient répondre à 7% de la demande énergétique mondiale en 2030, et 25% en 2050 (soit 1.500GW), à condition de consacrer annuellement 21 milliards d'euros d'ici 2015, et 174 milliards d'euros d'ici 2050.

Au cours des 5 dernières années, l'industrie s'est développée rapidement, passant d'une technologie de pointe à une solution de production d'énergie de masse conventionnelle avec un haut niveau d'efficacité énergétique. L’investissement dans les technologies de concentration solaires (CSP) en 2009 serait de 2 milliards de dollars, soit le double du montant estimé en 2008.

A fin 2008, les installations CSP représentaient une puissance installée de 436 MW dans le monde. Les projets en cours, notamment en Espagne, apporteront au moins 1.000MW supplémentaires d'ici 2011. Aux Etats-Unis, 7.000MW sont en phase de projet et de développement.