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1 octobre 2022

Chauffe-eau électrique : attention aux sous-marques !

Si vous envisagez de changer votre chauffe-eau électrique (ou aussi appelé cumulus électrique ou ballon d'eau chaude sanitaire), méfiez vous des sous-marques et fausses appellations de certains produits sur le marché, et exigez de votre installateur de plomberie sanitaires un modèle professionnel parmi les marques telles que : Atlantic, Ariston, De Dietrich, Thermor

La garantie des chauffe-eau électriques professionnels est au minimum de 5 ans pour la cuve et 2 ans pour les pièces détachées. Or on trouve sur le marché des produits dont la garantie est fortement diminuée (2 ans au lieu de 5 ans par exemple).

De même, un chauffe-eau indiqué « stéatite » n'a rien à voir avec un chauffe-eau « stéatite ACI » (Anode à Courant Imposé). Cette technologie permet, grâce à un thermostat électronique, une sécurité améliorée (anti chauffe-à sec), ainsi qu'une protection plus efficace contre la corrosion de la cuve, améliorant nettement sa durée de vie par rapport à un modèle classique. En outre, la régulation de température offre une protection contre les risques de bactérie comme la légionellose. Enfin, les produits vendu en grandes surfaces de bricolage (GSB) ou entrepôts discounts, sont le plus souvent importés hors de la zone euro et ne répondent pas toujours à toutes les exigences de qualité, de longévité et surtout d’économies d’énergie (épaisseur de l'isolation par exemple).

Alors certes, un chauffe-eau électrique de grande marque professionnel coute environ 2 à 3 fois plus cher que son équivalent en termes de contenance en grande surface. Vous vous dites donc que même si ce dernier tombe en panne, vous pourrez encore en acheter au moins un autre pour le même prix. A la rigueur pourquoi pas si vous êtes bricoleur. Mais pour ceux qui font appel à des professionnels, cela signifie pour eux de faire revenir prématurément quelqu’un avec à la clé à nouveau un cout d’intervention pour l’installation (où est alors l'économie, sans compter la perte de temps !). Mais dans tout les cas, le risque majeur qui pourrait arriver rapidement, reste la fuite du ballon (points de corrosion, mauvaise conception…) qui engendrerait un dégât des eaux dans votre logement…

Enfin, ces chauffe-eau premier prix pourraient bien vous donner des surprises à la lecture de votre facture d’électricité, leur consommation pouvant atteindre 50% de plus qu’un matériel de qualité.

Un chauffe-eau professionnel haut de gamme est souvent de « catégorie C ». Cette norme garantie des produits très performants selon plusieurs critères : le système ACI, la précision du thermostat, un voyant de chauffe, une faible charge thermique, une haute isolation, et surtout un coefficient « V40 » au minimum de 1,75. Ce dernier paramètre est l’un des plus importants lors du choix d’un chauffe-eau, car la capacité (le volume en litres) et/ou son prix, ne sont en effet pas les meilleurs critères de choix pour opter pour un appareil plutôt qu’un autre. Et très bizarrement, ce coefficient « V40 » n’est quasiment jamais indiquées les produits que l’on trouve en GSB (Grande Surface de Bricolage) ! Le « V40 » caractérise pourtant la capacité de production d’eau chaude pour la même consommation d’énergie. En fonction de son isolation et des performances des éléments qui le composent, un chauffe-eau peut donc produire un volume d’eau à 40°C plus ou moins important : un chauffe-eau de 200L possédant un V40 de 1,75 doit être capable de produire au minimum 1,75 fois son volume d’eau chaude à 40°C, soit 350L. Un modèle premier prix en GSB de 200L avec un V40 de 1,3, ça ne sera que 260L d’eau à 40°C pour la même consommation d’énergie.

Privilégier un matériel de qualité, certes plus onéreux à l'achat au départ, vous permettra d'avoir l'esprit tranquille pour longtemps, avec une consommation énergétique la plus économe. Un chauffe-eau non professionnel peut au final vous revenir bien plus cher en termes de consommation énergétique et/ou de remplacement prématuré ! Pensez-y lors de votre achat...

Plus d’informations techniques : Guide des chauffe-eau électriques.

28 décembre 2013

Les appareils électroménagers les plus consommateurs

L'électricité est en général un poste de dépenses importantes dans la consommation d'énergie totale d’un ménage. Un foyer moyen composé de 2,3 personnes a ainsi une consommation électrique moyenne équivalente à une dépense d'environ 300 euros annuels hors chauffage. Si ce ménage moyen se chauffe aussi intégralement à l’électricité, la facture s'élèvera alors à environ 1.400 euros annuels.


La consommation moyenne instantanée d'un ménage français en été est d'environ 400 watts. Mais des disparités importantes existent : lorsqu'un ménage énergivore consomme environ 900 watts, un ménage sobre n'en consomme que 100 : ainsi, les 25% de ménages français les plus énergivores représentent 50% de la consommation des particuliers, quand les 25% les plus sobres n’en consomment que 5% ! Même si l'impact d'équipements très fortement consommateurs d'électricité (chauffage électrique, chauffe-eau électrique, climatisation et piscines) n'est pas pris en compte, la consommation des 20% les plus énergivores et des 20% les moins énergivores varie encore de 1 à 6.

12 août 2013

Combien coûte votre eau chaude sanitaire ?

Tout d'abord, un petit rappel de physique : si vous plonger une résistance électrique dans un ballon d'eau, elle va consommer de l'électricité et fournir de la chaleur en échange. Cette énergie calorifique produite (Q) est proportionnelle à la puissance du corps de chauffe (P) et au temps de chauffe (t) :

Q = P x t

Pour élever en température n'importe quel corps, il faut lui fournir une énergie en quantité dépendant de sa masse (m), de son aptitude à être réchauffé (c : chaleur massique) et des températures initiale et finale (ΔT : différence entre température finale et température initiale) :

Q = m x c x ΔT

Avec ces deux formules, on peut alors obtenir la formule suivante :

P x t = m x c x ΔT

Pour l'eau, 1 litre=1kg et c=4.180J/(kg.°C) = 0,00116kWh/(kg.°C). Il faut donc :

1,162kWh pour chauffer 1000 litres d’eau de 1°C

Pour une résistance électrique dans un chauffe-eau, en considérant que le rendement est proche de 100% (toute la chaleur produite électriquement est communiquée à l'eau), pour chauffer 1m3 d'eau de 12°C (température moyenne de l’eau en entrée d’habitation, environ 10°C en hiver, 15°C en été) à 40°C (moyenne estimée de la température d'usage de l'eau chaude), soit un ΔT de 28° (40-12), il faut donc dépenser environ :

1,162 x 28° x 1000 = 33kWh pour chauffer 1m3 d'eau de 12 à 40°C

Attention toutefois, une production d’eau chaude sanitaire comporte toujours des pertes qui augmentent forcément la consommation :
  • Les pertes dans l'enveloppe des ballons : Elle est indiquée par les fournisseurs dans les documentations techniques sous le terme de "consommation d'entretien". La consommation d'entretien type pour un ballon électrique de 200 litres est de l'ordre de 1,7kWh par jour (pour un ballon réglé à 65°C et dans une ambiance de 20°C), soit environ 620kWh/an. Attention, cette consommation peut aussi fortement augmenter en cas d’entartrage de la résistance du ballon ou de la position du chauffe-eau dans un local froid.
  • Les pertes dans les tuyaux : elles combinent à la fois de la perte d’énergie (isolation des tuyauteries) et perte d’eau (distance du générateur d'eau chaude au point de puisage entraînant à puiser plusieurs litres d'eau avant d'obtenir de l'eau chaude au robinet).
  • Les pertes dans la chaudière : que ce soit une chaudière à gaz, à fioul, ou à bois, destinée par ailleurs au chauffage de la maison, le rendement varie tout au long de l’année, puisque en été, la chaudière va être sollicitée de façon intermittente pour la préparation d'eau chaude, entraînant entre chaque sollicitation, le refroidissement de l'eau contenue dans le circuit de la chaudière.

Un ballon de base (résistance "blindé") de 100L à 60°C dans une ambiance à 10°C perd ainsi environ 0,5°C/heure (en prenant une constante de refroidissement de 0.28, fonction de l'isolation du ballon, à trouver dans ses caractéristiques). Attention, ceci est une simple estimation et ordre de grandeur, le calcul étant bien plus complexe que celui ci-dessous, et surtout variant dans le temps !


100L d'eau perd : 100L x (60°-10°) x 0,28 = 1.400Wh en une journée, soit 58Wh/h.

La capacité thermique massique de l'eau étant d'environ 1.162Wh/(kg.°C) :


une perte de 58Wh représente environ 0,5°C en une heure (100L d'eau = 100kg)

Attention à nouveau, cette valeur n'est pas constante dans le temps. En effet au bout d'une heure, la température de l'eau sera donc < 60°C et la perte ne sera plus de 58Wh par heure mais inférieure (le ΔT entre la température de l'eau et l'ambiance varie en permanence au fur et à mesure du refroidissement). Mais sur 24H, on peut estimer que l'eau chute d'environ 12°C.

Selon les sources, les régions, le type d'habitat, une famille de 4 personnes consomme en moyenne de l'ordre de 120 à 200m3 d'eau par an. Pour les calculs suivants, nous prendrons une moyenne de 160m3 : 40% de cette eau sert au bain et à la douche et 5% à la cuisine. On retiendra donc qu'environ 45% de la consommation d'eau est chauffée, soit environ 70m3.

Alors combien coûte cette quantité d’eau chaude pour une famille de 4 personnes avec les différentes énergies (sans compter le prix de l’eau en moyenne à 4 euros le m3). Avec prix énergie au 02/2017.

Chauffe-eau électrique
Dans le cas le plus défavorable, l'eau est chauffée par de l'électricité au tarif des heures pleines soit 0,1459€/kWh (contrat 6kVA).

(70 x 33 + 620) x 0,1459 = 428 euros / an en tarif de base

Avec une tarification heures pleines/heures creuses et un chauffe-eau électrique qui ne fonctionne qu'en heures creuses le coût de l'énergie devient :

(70 x 33 + 620) x 0,1270 = 372 euros / an en tarif HP/HC


NOTA : la différence entre un abonnement 6kVA "base" et "heures creuses" n'est que de 4,01€TTC/an pour un différentiel de consommation d'environ 56€/an, ce qui pousserai donc ce dernier à être souscrit. Mais attention, ceci est vrai pour une consommation d'environ 4 personnes (capacité de chauffe-eau importante), sachant aussi que le prix du kWh en heures pleines est pratiquement 1cts €TTC plus cher ! Ainsi, pour des chauffe-eau de faibles capacités (avec aussi une utilisation assez continu tout au long d'une journée) ou une faible utilisation d'eau chaude, si vous n'avez pas d'autres usages importants en électricité notamment la nuit, le tarifs HC/HP pour un chauffe-eau électrique n'est pas forcément adapté !


Gaz naturel
Si on considère un rendement moyen de chaudière de l’ordre de 85% (intégrant les différentes pertes), avec un tarif du kWh de gaz de l’ordre de 6cts€ pour un abonnement de plus 6.000 kWh/an (logement aussi chauffé au gaz - tarif B1) :

70 x 33 x 1,15 x 0,06 = 160 euros / an

Fioul
Le prix du fioul domestique est à 80cts€ le litre, le rendement des chaudières variant entre 75 et 95%, l'énergie récupérée est de l’ordre de 7,5 à 9,5kWh/litre. Nous prendrons comme pour le gaz 85% de rendement, soit 8,5kWh/litre :

70 x 33 x 0,8 / 8,5 = 217 euros / an

Chauffe-eau thermodynamique
Compte tenu de son coefficient de performance, une pompe à chaleur air/eau chauffant principalement l’eau, ce type de ballon peut engendrer jusqu'à 70% d’économie d’énergie, soit un coût annuel d’environ :

128€/an avec un tarif électrique de base


Comme vous avez pu vous en rendre compte, l’enjeu économique d’une famille de 4 personnes pour la production d’eau chaude sanitaire n’est pas très important (d’où le nombre très important de chauffe-eau électriques dans le parc français), et une amélioration de 30% de la consommation énergétique n’engendrait que quelques dizaines d’euros d’économies. Il faut donc clairement considéré en premier lieu cette amélioration comme un enjeu environnemental.

On peut cependant, et plus particulièrement dans les installations existantes, trouver des solutions pour consommer à la fois moins d'eau et moins d'énergie :
  • isolation des tuyaux de l'installation
  • amélioration de l'isolation des ballons, ou déplacement de ceux-ci dans des pièces chauffées
  • installation d’un ballon thermodynamique (voir solaire) lors d’un remplacement de chauffe-eau électrique (voir amortissement chauffe-eau thermodynamique)
  • utilisation de chauffe-eau instantanés ou de plusieurs ballons de tailles différentes en fonction des usages
  • système de production d'eau chaude différent en été et en hiver
  • réduction des délais d'attente de l'arrivée de l'eau chaude lors des puisages (ex. bouclage sanitaire).


4 août 2013

Pourquoi opter pour une pompe ou un circulateur électronique ?

Les auxiliaires représentaient par le passé 10 à 15% de la consommation d’énergie d’une construction. Aujourd'hui, opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique pour son installation de chauffage permet d’obtenir jusqu'à 80% d'économies d'énergie sur sa facture !

Avec l’avènement des bâtiments super-isolés thermiquement, disposant d’un éclairage basse-consommation, de ventilations performantes, … avec les efforts d’économies d’énergie faits sur les générateurs (chaudières, pompes à chaleur, …), les émetteurs, leurs régulation, … le mode de fonctionnement en continu des pompes et circulateurs « traditionnels », proposant généralement plusieurs vitesses fixes, en débit toujours maximal malgré des besoins qui sont 90% du temps en dessous du régime maxi, devenait une aberration thermique.

Un circulateur, composé d’un stator (partie fixe) et d’un rotor (partie tournante), est une pompe de circulation d’une installation de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou de climatisation. Il permet de remonter la pression et de faire circuler du fluide dans le circuit hydraulique du chauffage. Son fonctionnement dépend de deux paramètres, le débit et la pression. Statistiquement, le profil de fonctionnement type d’un circulateur dans le temps est le suivant :
  • 100% des besoins maximum : 6% du temps
  • 75% des besoins maximum : 15% du temps
  • 50% des besoins maximum : 35% du temps
  • 25% des besoins maximum : 44% du temps

Ceci démontre déjà que le débit maximum n’est requis que moins de 10% du temps, et qu’une installation de chauffage n'a donc pas besoin de fonctionner à plein débit ou à plein régime tout le temps. Le régime maximal avec le maximum de débit n'est utile que pendant les besoins les plus forts, soit statistiquement moins de 10% du temps. Ceci signifie par ailleurs la consommation des auxiliaires, tels que les pompes et circulateurs, 24h24, 7jours/7, génère une consommation électrique accrue et des dépenses énergétiques inutiles pendant 90% du temps !

Les circulateurs de dernière génération sont donc à débit variable, avec un dispositif VEV ou Variation Electronique de Vitesse, permettant un gain d’énergie de l’ordre de 40%. Ces circulateurs disposent en outre d’un moteur « ECM », c’est à dire d’un moteur synchrone à aimants permanents, qui ajoute encore un gain de 40% en éliminant une part importante des pertes du moteur et assurant un couple de démarrage maximal pour éviter les phénomènes de gommage du moteur. Soit au total près de 80% d’économies d'électricité et d'énergie.

La variation électronique de vitesse ou VEV permet à la pompe d’adapter son débit au juste besoin hydraulique. Par exemple, lorsque les robinets thermostatiques des radiateurs se ferment, la pression dans le circuit augmentant, la pompe adapte automatiquement l’installation à un débit plus juste. La pompe, au lieu de fonctionner alors dans une zone d’échauffement et de mauvais rendement, travaille ainsi en continu sur une courbe caractéristique de rendement optimum, sans influence néfaste sur les vannes restées ouvertes. Comme la Puissance (en Watt) est proportionnelle au « Débit x Pression », la consommation électrique est ainsi largement réduite, les économies électriques pouvant aller jusqu'à 80% ! Soit un amortissement inférieur à 3 ans par rapport à un circulateur traditionnel.

Opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique permet :
  • Une consommation électrique réduite : la puissance absorbée par une pompe centrifuge varie avec le cube de sa vitesse de rotation. Si on réduit de moitié sa vitesse, la puissance absorbée est divisée par 8 !
  • Moins de risque de sur-dimensionnement : les circulateurs étant livrés d’origine dans les chaudières pour des installations « moyennes », dans le cas de « petites » installations, les modèles électroniques peuvent s’adapter.
  • Une réduction des bruits : lorsque l'on diminue la vitesse de rotation d'une pompe, son niveau sonore diminue. Il n’y a plus non plus de sifflements et des bruits hydrauliques au niveau des robinets thermostatiques.
  • Une plus grande fiabilité et durée de vie : les équipements sont préservés : les démarrages et arrêts du système sont souples, ils n'engendrent pas de surintensités. L'installation n'est plus soumise à des surpressions régulières sous forme de coups de bélier. La pompe ne tourne plus en permanence à sa vitesse maximale, voir s’arrête complètement. Les roulements, la garniture métallique sont donc moins sollicités.
  • Moins d’entretien et plus de tranquillité : l’électronique dispose de fonction de dégommage automatique pour assurer le démarrage du circulateur après l’arrêt évitant les interventions lors de la remise en chauffe.

La directive CE 2005/32 dite EuP/ErP (Energy Using Products - Energy Related Products) impose donc aujourd’hui de fabriquer des produits à haute efficacité énergétique, comme les pompes et circulateurs, et d’éliminer les autres. Au 1er janvier 2013, l’Indice d’Efficience Energétique (EEI) doit être inférieur ou égal à 0.27, et au 1er août 2015, il devra être inférieur ou égal à 0.23. En outre, la variation de débit des circulateurs qui suit en continu la courbe des besoins devient une quasi-obligation pour atteindre des niveaux de performance BBC ou moins.

Néanmoins, les constructeurs ayant encore par dérogation possibilité d’écouler leurs stocks de pompes, vous trouverez encore sur le marché par exemple des chaudières fournies nativement avec des circulateurs à vitesse fixe. Le passage à un modèle électronique est alors une option fortement recommandée lorsque vous remplacez par exemple votre chaudière gaz ou fioul. Pensez à choisir de préférence une pompe à vitesse variable, le surcoût étant rapidement amorti par les économies engendrées sur la facture électrique et sur la partie maintenance, avec de surcroît un fonctionnement optimal pour votre installation.
4 novembre 2012

Atlantic Maradja : Radiateur à inertie avec pilotage intelligent

Le constructeur Atlantic vient encore d’innover en lançant récemment un nouveau radiateur chaleur douce à inertie révolutionnaire, le « Maradja pilotage intelligent ». Fort du constat que la plupart des utilisateurs finaux (2/3), sitôt l’installateur parti, gèrent mal voir pas du tout les régulations et la programmation embarquées de leurs radiateurs électriques, par manque de compétence ou par oubli, la nouvelle fonction « Pilotage Intelligent » permet au radiateur Maradja Digital de s'adapter automatiquement à votre rythme de vie et de réaliser jusqu'à 45% d'économies (par rapport à un convecteur de 1ère génération), et ce par une simple pression sur la touche « AUTO » !

Muni d’une multitude de capteurs, ce nouveau radiateur, particulièrement recommandé pour les chambres et le salon, mesure, analyse, compare, calcule, et prévoie en permanence pour optimiser les économies d’énergie et votre confort thermique. Il adapte ainsi précisément et automatiquement ses cycles de chauffe aux temps de présence, abaisse la température en cas d’absence.

Les rythmes de vie et les caractéristiques du logement sont mémorisés :
  • Indentification automatique des périodes de présence et d’absence des habitants pour adapter sa température ;
  • Mémorisation des alternances pour constituer un historique servant de repère à la programmation ;
  • Mémorisation des caractéristiques de l’habitat (isolation propre, exposition …)  permettant une anticipation de la chauffe pour atteindre la température demandée au retour des habitants ;
  • Le radiateur actualise sa programmation toutes les semaines, jour après jour, chaque demi-heure.
Les imprévus sont aussi maitrisés :
  • Détecteur d’occupation et détecteur automatique ouverture/fermeture de fenêtre ;
  • L’appareil ne se déclenche pas en présence d’animaux domestiques (capteurs sur la partie haute de l’appareil).
Les innovations se retrouvent aussi au niveau du confort ressenti. Le Maradja Pilotage Intelligent d’Atlantic apporte ainsi un air plus sain grâce à un tout nouveau corps de chauffe en fonte à haute performance énergétique. Ce dernier est agrémenté de picots en forme de goutte d’eau permettant un échange thermique de meilleure qualité que les appareils ordinaires avec une température de sortie d’air alors beaucoup plus basse (corps de chauffe à 226°C versus 250°C). La masse du corps de chauffe a aussi été augmentée à près de 10kg pour une chaleur inertielle encore plus perceptible, la résistance électrique étant directement surmoulés dans le corps de chauffe en fonte.
 
Enfin ce radiateur apporte aussi une meilleure diffusion de la chaleur grâce à sa nouvelle façade chauffante sur laquelle un alu foil est directement collé, qui permet d’augmenter de 45% la chaleur échangée par rayonnement, une meilleure homogénéité de la température de la façade, et surtout le plus important, une sensation de confort immédiate (seulement 5mn pour atteindre 40°C en façade, quand d’autres radiateurs en réclament plus de 30mn !).

 
En résumé, Atlantic Maradja Pilotage Intelligent, c’est tout simplement + de confort thermique / - de dépenses énergétiques :

  • Chaleur douce et homogène
  • Rapidité de montée en température pour un bien être immédiat
  • Mémorisation du rythme de vie et imprévus maîtrisés
  • Analyse des caractéristiques de l'habitat (isolation, exposition...)
  • Anticipation de la chauffe pour atteindre la température demandée au retour des habitants
  • Détection de présence brevetée SWEET CONTROL
  • Détection automatique d'ouverture et de fermeture des fenêtres pour éviter de chauffer inutilement
  • Consommation maîtrisée et jusqu'à 45% d'économies réalisées grâce à la fonction PILOTAGE INTELLIGENT
  • Simplicité d'utilisation
  • Un nouveau corps de chauffe en fonte haute performance pour une chaleur plus inertielle
  • Meilleure sensation de confort grâce à la nouvelle façade chauffante
  • Services VISIO : SAV express réservé aux installateurs permettant de dépanner rapidement leurs clients.
  • Accès aux réglages et à une programmation manuelle toujours possible

Nous avons déjà eu l’occasion d’équiper le mois dernier 3 logements avec ces nouveaux radiateurs Atlantic, en remplacement d’anciens convecteurs électriques. Lors de notre départ, après avoir donné des explications sur le fonctionnement du radiateur beaucoup plus simples, nous sommes désormais bien plus sereins sur la satisfaction de notre client car nous sommes sure qu’il obtiendra le confort escompté (malgré tout la mauvaise presse autour du chauffage électrique) tout en réalisant des économies d’énergies, et ce aujourd’hui d’une simple touche.
 
A nouveau, le chauffage par radiateur électrique (et non par convecteur ou radiant) n’est pas inconfortable ou ruineux, si tant est que l’on choisit de « bons » produits et que l’on gère correctement leur consommation.

18 février 2012

Micro-cogénération Viessmann VitoTwin 300-W

Toujours à la pointe de l’innovation et de la technique, Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont avec un combiné micro-cogénération, la « VitoTwin 300-W »,  permettant la production simultanée de chaleur et d’électricité, une solution idéalement dimensionnée pour la rénovation en maison individuelle.

Associant technologie de pointe et dimensions réduites, combinées dans un bâti compact de chaudière murale, la chaudière murale à micro-cogénération Vitotwin 300-W est la solution idéale pour la maison individuelle, permettant de couvrir à la fois les besoins calorifiques du logement (jusqu’à 20kW thermiques) par un chauffage confortable (chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée) mais aussi les besoins électriques de base (1kW électrique) par une autoconsommation de l’électricité produite grâce à un moteur Stirling.

Grâce à la chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée, la chaudière murale à micro-cogénération est un générateur autonome de chaleur. Si les besoins calorifiques sont importants, le module gaz à condensation fournit le complément de puissance nécessaire. Le moteur Stirling de la Vitotwin 300-W est quant à lui hermétique et ne nécessite aucun entretien. Grâce à son fonctionnement très silencieux et à ses dimensions compactes, la Vitotwin 300-W peut même être installée à proximité des pièces d’habitation.

L’installation de la chaudière murale à microcogénération Vitotwin 300-W est aussi simple que celle d’une chaudière murale gaz classique. Seul le raccordement électrique au travers d’un second compteur devra être réalisé en complément. Il est à noter aussi que comme la chaudière à micro-cogénération produit continuellement de la chaleur, l’association d’un réservoir tampon d’eau primaire est nécessaire comme un Viessmann Vitocell 340-M et devra donc trouver sa place dans le logement.

La production simultanée de chaleur et d’électricité est parfaitement adaptée aux besoins de l’utilisateur, l’appareil pouvant assurer à la fois un besoin calorifique annuel d’au moins 20.000kWh de gaz et une consommation électrique supérieure à 3.000kWh par an.

La chaudière murale à micro-cogénération est donc une solution alternative aux installations de chauffage traditionnelles lors d’une rénovation. Par rapport à une chaudière gaz à condensation qui a pris de l’âge, la consommation d’énergie est non seulement sensiblement réduite, mais en plus de l’électricité est produite pour les besoins propres de l’utilisateur. Par ailleurs, l’électricité non consommée est réinjectée dans le réseau électrique de distribution.
22 février 2011

Facture d'électricité : 35% de hausse d'ici à 2015 !

edf facture electricite augmentationEn effet, notre facture d’électricité pourrait grimper de 35% en 5 ans, le gouvernement s’apprêtant à partir du 1er juillet à ouvrir à la concurrence 25% de l’énergie nucléaire produite en France par EDF.

Selon Le Journal du Dimanche, le rapporteur Paul Champsaur, ancien directeur général de l'Insee et ex-président de l'Autorité de régulation des télécoms, doit remettre d'ici à la mi-mars un rapport, dont les conclusions seraient déjà prêtes, préconisant un « juste prix concurrentiel » avec un prix de 39 euros par megawattheure (MWh). Ce prix intermédiaire est le résultat d’un compromis pour que chaque acteur énergétique y trouve son compte, sachant qu'EDF demandait 42 euros tandis que ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie) un prix plutôt en dessous de 35. D'après une source ayant participé au rapport, ce prix permet « à EDF de financer ses coûts de production et l'allongement de la durée de vie de ses centrales, mais aussi à ses concurrents de survivre » !

Ainsi, si le prix du MWh était fixé à 42 euros, la facture d’électricité des particuliers augmenterait alors d'au moins 35% sur les cinq prochaines années. A 39 euros, la hausse ne serait QUE de 30% en 5 ans, soit un niveau de 5% par an, hausse jugée plus acceptable par le rapport.

Même si le ministre de l’énergie Eric Besson a déclaré que n’était encore arbitré (réponse d’ici le mois d’avril), la hausse de notre facture d’électricité est dans tous les cas inéluctable et ceux très rapidement. Encore un coup dur pour la population, importante, se chauffant à l’électricité en France (radiateur, climatisation réversible, plancher rayonnant, …), et aussi pour tous ceux qui avait fait le choix d’une pompe à chaleur en pensant réaliser d’importantes économies d’énergie : le retour sur investissement de leur installation risque en effet d’être totalement illusoire avec une telle augmentation …

Il n’est pas encore trop tard pour tous ceux qui vont faire construire ou qui pensent rénover leur système de chauffage prochainement. Ils ne devront surtout pas faire l’impasse sur le choix pour leur logement d’une très bonne isolation ou d’une solution thermique couplant des énergies renouvelables à faible cout énergétique comme le granulés bois et le solaire thermique.

6 février 2011

La pompe à chaleur a-t-elle de l’avenir ?

pompe a chaleur pac consommation electricte avenirAprès plusieurs années de hausses spectaculaires, jusqu’en 2008, le marché de la pompe à chaleur (PAC) connait un atterrissage brutale, sans doute dû à la crise économique qui touche le secteur du bâtiment depuis 2009, mais pas que ! Les crédits d’impôt ont diminués chaque année : en 2011, il n’est plus que de 22%, à comparer aux 40% de 2009. Enfin, le marché a été tiré en partie à cause d’opportunistes qui ne sont pas souciés de la qualité : les remontées de sinistres refroidissent de plus en plus le consommateur et rejaillissent sur toute la filière. Ainsi, on peut se demander si la pompe à chaleur a encore un avenir. Sans doute !

En rénovation, de nouveaux produits encore plus performants et compacts, en système air/eau, ne cessent d’arriver sur le marché. Ils ne sont pas forcément destinés à remplacer la chaudière, mais plutôt à s’y associer, permettant à l’utilisateur de se mettre à l’abri de mauvaises surprises. Pour plus de transparence, les fabricants intègrent aussi aujourd’hui un écran de contrôle qui permet de connaitre en temps réel ou sur l’année, les performances du système (COP instantané, COP annuel, gains, …). Les produits affichent aujourd’hui des COP (kWh restitués par rapport aux kWh réellement consommés) dépassant les 4,4, alors qu’il y a encore 2 ans, ils oscillaient entre 3,5 et 4. Les produits peuvent bénéficier de la marque NF PAC pour garantir les caractéristiques annoncées, tandis que l’état pose des critères de performance de plus en plus restrictifs pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt.

Dans la construction neuve, la PAC, type air/air, n’a pas non plus dit son dernier mot ! Dans un Bâtiment Basse Consommation (BBC), le confort d’hiver mais aussi d’été, ainsi que la ventilation (VMC double flux) ont une place prépondérante. Ainsi, pourquoi ne pas associer pompe à chaleur et ventilation. La PAC pourrait ainsi récupérer les calories de l’air extrait, profitant d’un apport d’air tempéré sans subir les températures extérieures rigoureuses en hiver, produisant du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, et en été, du froid sans dépenser trop d’énergie.

Alors, si les constructeurs continuent sur leur lancé en améliorant toujours plus leurs produits, si la qualité de la mise en œuvre s’améliore pour redorer son image, et si la ventilation, le chauffage et la production d’ECS sont pensés ensemble, la pompe à chaleur peut encore avoir un bel avenir ...

Seule ombre au tableau, la pompe à chaleur est avant tout un chauffage électrique, certes moins gourmand qu’un convecteur, mais fortement consommateur de kWh. Avec un besoin de chauffe moyen de 25.000kWh/an pour une maison individuelle classique, une « bonne » pompe à chaleur consommera 10.000kWh/an (COP annuel réel inférieur à 2,5), soit environ une facture annuelle de 1.150 euros, au tarif moyen heure creuse. Mais EDF réclamant depuis longtemps afin de préparer l’entreprise publique à l’ouverture totale du marché français à la concurrence une hausse du prix du kWh pour s’aligner sur nos voisins européens, toujours pour 10.000kWh/an, la facture de la pompe à chaleur en Allemagne serait de 2.090 euros, en Italie de 2.230 euros, et au Danemark de 2.550 euros, auxquels il faut rajouter environ 250 euro pour la production d’eau chaude sanitaire (source CGDD : Commissariat Général au Développement Durable). Si le kWh français s’alignait sur les prix européens au cours des prochains mois, la pompe à chaleur, en usage unique, ne sera certainement plus si intéressante ...

22 août 2010

Electricité : une augmentation de 3,4% en moyenne des tarifs

edf hausse tarifs electricite aout 2010Après la hausse de 9,7% du prix du gaz en avril, s'inscrivant dans le prolongement de la réforme de la grille tarifaire amorcée par les pouvoirs publics en 2009, les nouveaux tarifs de l'électricité en France sont entrés en vigueur le 15 août, après que le Commission de régulation de l'énergie (CRE) a donné un avis favorable aux propositions du gouvernement le 11 août. La revalorisation moyenne est de 3 % pour les ménages et de 4 à 5,5 % pour les entreprises, avec des disparités importantes selon les offres souscrites. Ainsi, certaines factures pourront augmenter de 8 % alors que d'autres vont baisser de 2 %.

Pour l'Union Fédérale des Consommateurs (UFC - Que choisir), indique « comme l'année dernière, cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les consommateurs les plus vertueux : les petits consommateurs et ceux ayant des tarifs spéciaux consommant peu les jours de pointe (tarifs tempo et EJP) ».

Pour EDF : « dans un objectif d'équité entre tous les clients, la réforme de la grille tarifaire vise à permettre que les tarifs de l'électricité reflètent plus fidèlement les coûts réels de l'électricité consommée par chaque catégorie de client (production, acheminement et commercialisation) …, et répond à un objectif prioritaire : garantir sur le long terme la compétitivité du prix de vente de l'électricité française et la qualité de fourniture en permettant à EDF de réaliser les investissements nécessaires dans ses moyens de production et dans les réseaux », rappelant que les tarifs français restent « inférieurs de 25 à 35 % à la moyenne européenne » (Prix de l’énergie en Europe en 2009).

Ainsi, jusqu'à 2012, nous devrions connaitre encore différentes hausses du prix de l'électricité pour rejoindre nos voisins européens... ces hausses risquent de rendre de moins en moins intéressantes (du moins amortissable raisonnablement) les solutions de chauffage électrique, et notamment les pompes à chaleur...

26 juin 2010

Le chauffage électrique reste « compatible » avec la RT2012 !

atlantic radiateur electrique shangai eco domoAfin de répondre aux exigences des constructions neuves (montée rapide en température, peu d’inertie), de la nouvelle réglementation thermique RT2012, ATLANTIC propose une nouvelle gamme d’émetteurs électrique dénommée « ECO DOMO », déclinée en radiateur (modèle SHANGAI) et en panneau rayonnant (modèle SOLIUS).

Cette gamme « ECODOMO » permet de maîtrisez sa consommation tout en bénéficiant d'une chaleur optimale, d’adapter automatiquement la période de chauffe et la température à votre rythme de vie, et de respecter un peu plus l'environnement sans renoncer à son propre confort :
  • Détection d'absence par capteur : entre 12 et 18% de gain
  • Détection d'ouverture et de fermeture de fenêtres : environ 4% de gain
  • Indicateur de consommation : conforme aux exigences RT2012
  • Corps de chauffe en aluminium : parfaitement adaptée au marché de la construction neuve avec une montée en température très rapide, et une chaleur homogène et continue.
Le panneau de commande des appareils se présente ainsi (cf. photo)

1. Un réglage visuel et facilement compréhensible des différentes fonctions : molette ECO DOMO.
2. Un réglage fin et précis de la température demandée : graduation en degré.
3. Une utilisation avisée et citoyenne de son appareil : indicateur de consommation.
4. Une compréhension facilitée grâce à de nouveaux pictogrammes.
5. Un témoin lumineux de chauffe.

L’innovation d’ATLANTIC dans le domaine du chauffage électrique démontre encore que le chauffage à effet joule peut (encore) rester compatible avec un bâtiment peu énergivore.

Consommations d’électricité pour une pompe à chaleur ?

pompe a chaleur pac consommation electricteSelon le CEREN (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’ENergie), en 2008, environ 30% des maisons françaises chauffées à l’électricité étaient équipées d’une pompe à chaleur (air/eau, air/air ou eau/eau). Selon le centre, la consommation unitaire d’électricité de chauffage dans les maisons construites après 2000 est de l’ordre de 35 kWh/m² pour les PAC géothermiques, de 51 kWh/m² pour les PAC aérothermiques et de 60 kWh/m² pour les convecteurs électriques, à climat et surface normalisés.

Par rapport à un chauffage au gaz, la présence d’une PAC géothermique permet de réduire en moyenne la facture énergétique d’environ 35%, et d’environ 10% avec une PAC aérothermique.

23 avril 2010

Le chauffage par radiateur électrique : mauvaise réputation ?

Malgré les idées reçues sur le chauffage électrique, se chauffer au radiateur électrique ne coûte pas forcément cher et il est même possible de faire des économies d'énergie, grâce notamment aux dernières évolutions technologiques et à une gestion « intelligente » de la consommation.

Certes, l’avenir du radiateur électrique est plus que limité à terme dans le neuf à cause notamment de la nouvelle réglementation thermique (RT2012) qui va faire du ménage dans la famille des convecteurs « grille-pain », mais les modèles rayonnant et à inertie peuvent encore tirer leur épingle du jeu dans la rénovation avec une régulation performante. Ainsi, alors que le radiateur à eau traditionnel a connu une forte réduction du volume des ventes relative au développement du plancher chauffant, le radiateur électrique reste quant à lui dans une dynamique de développement.

La technologie fluide semble plus appréciée pour la rénovation, alors que la technologie dite sèche trouve encore sa place dans les constructions neuves. La réduction des déperditions thermiques face au durcissement de la réglementation thermique va aussi susciter dans les années à venir une diminution des puissances unitaires et la généralisation des radiateurs 500W au lieu des traditionnels 1000 voir 1500W. En revanche, le marché de la rénovation reste très important avec plus de 8 millions de logement actuellement chauffés à l’électricité (56 millions de convecteurs), avec près de la moitié qui auraient plus de 15 ans. Or dans ces logements, il n’est pas toujours possible d’installer d’autres modes de chauffage réclamant de la place (local technique) ou un raccordement gaz par exemple. Et grâce à des régulations de plus en plus performantes, la nouvelle génération de radiateurs électriques compte faire oublier leurs rendements médiocres. Car le coefficient de performance des systèmes à effet joule reste désespérément limité à 1 en supposant (ce n’est pas tout à fait vrai avec les pertes) que 1kW électrique consommé donne 1kW de chauffage.

Ainsi aujourd'hui, plus de 60% des radiateurs électriques achetés sont à inertie. L'inertie thermique est la capacité d'un corps physique à absorber puis à restituer la chaleur de manière diffuse, sachant que plus l'inertie thermique est importante, et plus ce corps stockera d'énergie. L’utilisation de ce principe physique au chauffage de l’habitation permet de mieux répartir et gérer la diffusion de la chaleur dans les pièces permettant un effet ressenti plus doux, plus naturel, et plus homogène.

L’inertie du corps de chauffe est obtenue de 2 façons : soit avec un fluide dans lequel baigne une résistance électrique ou grâce à une masse de matériau incorporant là aussi une résistance électrique. L’inertie fluide est réalisée au moyen d’une huile minérale ou d’eau glycolée en fonction de l’enveloppe pour des raisons de corrosion. L’inertie à technologie dite sèche s’appuie sur différents types de matériaux tels que la fonte, la stéatite, le verre, … capables de restituer la chaleur de façon homogène et constante dans le temps.

Afin de limiter le temps de monter en température des radiateurs à inertie, certains fabricants tels qu’Atlantic, Campa, Thermor, … intègrent dans leur modèle un film chauffant en face avant permettant d’accentuer le phénomène de rayonnement. La chaleur dégagée par un chauffage rayonnant peut être comparée à celle dégagée par les rayons du soleil. L’utilisateur perçoit ainsi une sensation de rayonnement avant même la montée en température du cœur de chauffe (environ 15min pour la fonte), avec un confort de chaleur quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans la pièce (le rayonnement réchauffe aussi les meubles, les murs, le sol etc … qui rayonnent à leur tour).

Dans tous les cas, un radiateur à inertie chauffe les surfaces (par rayonnement) et l’air (par convection naturelle), sans excès de température au niveau de l’émetteur, permettant d’obtenir une température de l’air entre le sol et le plafond beaucoup moins stratifiée, donc une sensation de chaleur plus homogène et plus agréable.

Mais attention, trop d’inertie tue l’inertie ! Ou plutôt limite les économies d’énergie et amène de l’inconfort. Ainsi, si la température du corps de chauffe ne baisse pas assez vite lorsque la résistance est hors charge lorsque la pièce bénéficie par exemple d’apports gratuits, la température risque alors d’atteindre inutilement un niveau trop élevé. Trop d’inertie pénalise aussi la durée de montée en température du radiateur, et donc moins de réactivité lorsque les besoins augmentent brusquement. Mais à l’inverse une forte inertie permet des actions de délestage sans pour autant induire une baisse significative de la température. Tout est une question d’optimisation en ce qui concerne l’inertie.

Enfin la régulation électronique embarquée sur les produits nouvelle génération garantie une température relativement constante de la pièce. La plupart des produits sont compatibles avec un fil pilote 6 ordres, et possèdent un thermostat ou d’une régulation centralisée (sur sonde de température extérieure par exemple). Certains peuvent détecter une ouverture de fenêtre (brusque chute de température), ou une présence humaine (abaissement automatique de la consigne de température en cas d’absence).

En résumé, le chauffage par radiateur électrique n’est pas une mauvaise solution énergétique pour se chauffer si :
  • les émetteurs sont de bonne qualité
  • les émetteurs sont à inertie et si possible rayonnants
  • son logement est correctement isolé
  • on « pilote » techniquement et intelligemment son chauffage (régulation, délestage, programmation horaire, etc…)
13 avril 2010

Lutte contre les pics d’électricité : vers un dispositif obligatoire

rte edf electricite pic consommationLe ministre Jean-Louis Borloo vient de se voir remettre un rapport officiel sur les pics de consommation d’électricité. Ce rapport préconise des recommandations et la mise en place de dispositifs de sensibilisation des consommateurs aux enjeux de la réduction de consommation, notamment de chauffage ou de climatisation, lors des périodes de tension sur le système électrique.

Ainsi, les équipements de chauffage électrique et les climatiseurs seraient équipés d’un dispositif de coupure automatique durant un temps prédéterminé, dès la réception d’un signal émis par le gestionnaire du réseau (RTE), cette mesure devenant obligatoire pour les équipements neufs.

Le rapport préconise aussi de lancer un vaste plan de communication national sur l’intérêt de fixer à seulement 19°C le point de consigne du chauffage, et celui de la climatisation à 26°C, en engageant sur ces deux points une démarche « exemplaire » dans les bâtiments publics.

4 avril 2010

Somfy et Dickson s'associent pour créer un store photovoltaïque

dickson somfy store photovoltaiqueLes sociétés SOMFY (spécialisée dans les automatismes) et Dickson (fabricant de tissus techniques) se sont associés pour développer le premier store à toile photovoltaïque, une première mondiale.

Des cellules photovoltaïques légères (900g/m2) et ultra-minces (moins de 1mm d’épaisseur) ont été utilisées. Elles sont obtenues par pulvérisation de silicium amorphe, et point intéressant pour l’environnement, procédé qui utilise beaucoup moins d’énergie que lors de la fabrication de cellules classiques. Qui plus est, leur finesse leur permet de s’enrouler en même temps que le store.

La surface de la toile peut être recouverte de 60 à 98% de cellules photovoltaïques. Pour une toile de 25m2, c’est l’équivalent de 400kWh/an qui peuvent être produits et réinjecter sur le réseau. Le store couplé à une station météo, qui mesure l’ensoleillement et la vitesse du vent, se déploie automatiquement pour capter un maximum de rayons, mais se replie aussi en cas de vent, ou si la température extérieure est inférieure à 2°C pour éviter le givre sur la toile.

Ce produit astucieux devrait être commercialisé courant 2011, pour un prix estimé à deux fois le prix d’un store de moyenne gamme.

Solar Roadways : rouler sur des panneaux solaires ?

Solar Roadways panneau solaire photovoltaique routeScott Brusaw, le créateur du projet « Solar Roadways », souhaite rentabiliser les milliers de kilomètres carrés de bitume des réseaux routiers. Il imagine en effet recouvrir les routes de panneaux solaires photovoltaïques durcis pour résister dans le temps aux passages des véhicules.

D’après lui, il est possible de fabriquer et de poser ces panneaux solaires pour moins de 6.000 euros pièce. Les chaussées reviendraient donc moins chères que le bitume traditionnel, notamment par un entretien réduit (réfection complète tous les 20 ans au lieu de 7). L’électricité produite pourrait alimenter les aires de repos et recharger les voitures électriques, les villes traversées … En outre, cette route servirait aussi à transporter de l’énergie et des télécommunications, élimant la nécessité de pylônes disgracieux le long des routes.

Enfin, grâce à des LED intégrés dans les panneaux, la chaussée pourrait aussi faire office d’indicateurs routiers, en affichant des informations en temps réel, signalant par exemple les accidents.

Le projet Solar Roadways a déjà reçu 70.000 euros du ministère américain des transports pour mettre rapidement un prototype.

3 avril 2010

Waterslim : enfin un chauffe-eau électrique plat !

chauffe-eau électrique plat peu encombrantPendant près de 50 ans, la forme chauffe-eau électrique n’a pas évolué et a gardé ses dimensions cylindriques. Pour un prix raisonnable, Waterslim a eu l’idée ingénieuse de concevoir (enfin) un chauffe-eau électrique performant dans à peine 21cm d’épaisseur, 60 cm de largeur, et surtout plat ! Si cela peut sembler anodin, la mise au point par Waterslim d’un tel produit n’a rien d’évident tant la cuve cylindrique a fait ses preuves en termes de performances énergétiques.

Disponible pour l’instant chez Waterslim en deux capacités, 50 et 100 litres, il peut s’intégrer très facilement dans les salles de bains, cuisines, etc… la où les chauffe-eaux traditionnels ne pouvaient pas toujours passer. Cette intégration représente un indéniable gain de place : vous pouvez dorénavant implanter un chauffe-eau Waterslim directement dans une pièce à vivre, par exemple contre un mur non utilisé, libérant un volume important quand on connait le prix du m2 aujourd’hui.

Grâce à un concept innovant de Waterslim, la performance énergétique est au rendez-vous, avec la réduction du temps de chauffe et la conservation de la chaleur. Ainsi, le modèle de 100L produit 170 litres d'eau (quantité d’eau chaude mitigée à 40°C fournie par l’appareil réglé à 65°C) à 40°C en 3h20 (selon la norme NF EN 12 897), tandis que le 50L, idéal pour les surfaces réduites (petites salles de bains ou cuisine), produit 72 L d'eau à 40°C en 1h30. L’isolation du chauffe-eau est quant à elle réalisée en mousse de polyuréthane de 40mm d’épaisseur. Enfin, la cuve est entièrement en inox pour une meilleure résistance à l’eau contrairement aux cuves émaillées.

Bien que sa résistance de 2000 Watts réduise fortement le temps de chauffe, produire 170L d’eau à 40°C en 3h30 est aussi rendu possible par le processus thermodynamique mis en œuvre dans la cuve. Lors de la chauffe, grâce à sa forme en hauteur et à sa structure interne, on observe une diffusion beaucoup plus efficace de l'eau chaude par brassage régulier, d’où un meilleur transfert d'énergie de la résistance vers l'eau, et moins de formation de tartre sur la résistance pour un allongement de sa durée de vie. De plus, le système évite les bouillonnements et les turbulences, limitant le mélange eau chaude / eau froide et les déperditions de chaleur. Du fait de sa hauteur (215cm pour le 100L, 127cm pour le 50L), la cuve favorise la formation de couches d'eau stables de différentes températures. Lors du soutirage, l'eau chaude reste proche du point de tirage, permettant d'avoir plus d'eau à 40°C qu'un chauffe-eau traditionnel d'une même capacité.

Une protection anticorrosion avec une anode en magnésium, un thermostat de sécurité, un mitigeur thermostatique, et un coupe circuit en cas d’élévation anormale de la température de l’eau complète l’équipement du Waterslim.

Enfin, le chauffe-eau WaterSlim peut être installé soit au mur si la résistance est suffisante pour recevoir le poids du chauffe-eau plein d’eau (environ 180kg), soit posé au sol grâce à des supports de fixation spécifiques.

La commercialisation de ces nouveaux chauffe-eaux est prévue courant l’été 2010, avec des prix publics de l’ordre de 498 € HT pour le 50 litres, et de 678 € HT pour le 100 litres.

Plus d'info :
http://library.madeinpresse.fr/samples/MPAr1271I60w-f
http://www.airsur.fr/uploads/media/COTE_RENOVATION_HORS_SERIE_-_MAI_-_JUIN_2010_01.pdf
http://www.fgcom.fr/Portals/0/espacesclients/WaterSlim/CP/2010%2002%2003%20le%20chauffe-eau%20fait%20sa%20r%C3%A9volution.pdf


28 mars 2010

Chaudière Hybris Power : un éco-générateur signé De Dietrich

dedietrich hybris power eco-generateur chaudiere stirling condensationTout droit sorti des services Recherche et Développement de l’un des spécialistes des équipements de chauffage, Hybris Power, un éco-générateur, vient d’être présenté par De Dietrich lors de la foire de Lyon.

Nous vous présentions il y a quelques jours le principe d'un éco-générateur. Pour rappel, un éco-générateur présente certainement l’avenir de la chaudière domestique, avec encore plus d’économies d’énergie pour moins de rejets de CO2. Cet appareil intègre un système de microcogénération, associant une chaudière à condensation et un moteur Stirling, le tout alimenté en gaz. Une partie de la chaleur du bruleur est utilisé pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire comme une chaudière à condensation classique. L’autre partie, grâce à la dilatation du gaz hélium et d’un système de mouvement à piston entrainant un alternateur, produit de l’électricité pour une puissance d’environ 1kW, pouvant alimenter des équipements basse consommation par exemple.

L’éco-générateur Hybris Power devrait être déployé dans un peu plus de 200 foyers français en 2010 avant une commercialisation officielle annoncée pour 2011.

15 mars 2010

Guide : bien choisir son chauffage et radiateurs électriques

radiateur électrique chaleur douce thermor hypnoseLes gens déclarent souvent que « se chauffer au radiateur électrique coute plus cher ». Or contrairement aux idées reçues, il est possible de faire des économies d'énergie en utilisant du chauffage électrique, notamment grâce aux dernières réglementations et évolutions technologiques en matière de chauffage électrique, mais aussi par une meilleure gestion de la consommation, et de rester compétitif d’un point vu énergétique par rapport à des énergies fossiles par exemple. De plus, les finitions ou les couleurs des radiateurs vous permet aujourd’hui d’imaginer toutes les décorations, et d’apporter une touche personnelle dans la décoration de son intérieur.

Ainsi, le radiateur électrique peut lier esthétique et efficacité énergétique, si tant est que l’on choisi la bonne technologie et une régulation performante. Tout d’abord, il ne faut pas choisir le simple convecteur ou fameux « grille pain », certes très peu onéreux, mais qui ne vous apportera pas un confort optimal (chaleur localisée, différence importante de température entre le sol et le plafond). Pour un meilleur confort et une solution de chauffage plus économique dans le temps, il faut choisir au minimum des panneaux rayonnants ou des radiateurs électriques à inertie, voir des modèles associant les 2 technologies. On se rapproche ainsi du concept « chauffage central », avec la diffusion d’une chaleur douce, qui réduit le plus possible le fonctionnement en convection (l’air chaud qui monte) et privilégier le mode rayonnant.

Le développement de ces nouvelles technologies ont considérablement augmenté la qualité du ressenti de la chaleur diffusée : plus douce, plus naturelle, plus enveloppante. Fini donc le « grille pain » qui assèche l’air et diffuse une odeur de poussière grillée ! Les nouveaux équipements sont ainsi plus propres, plus performants, plus économiques, et plus confortables.
L'inertie thermique est la capacité d'un corps physique à absorber puis à restituer la chaleur de manière diffuse. Plus l'inertie thermique est importante, plus ce corps stockera d'énergie. Le radiateur à inertie dispose d’une résistance sèche et d’un corps de chauffe (le plus souvent en fonte ou stéatite pour les plus performants) qui diffuse lentement la chaleur.

Le radiateur électrique à inertie maîtrisée est un radiateur électrique, qui comprend une résistance (qui produit de la chaleur à partir d’électricité) selon le principe du radiateur électrique classique. Mais il est composé en plus d’un fluide caloporteur, c'est-à-dire intégrant un fluide neutre de type huile minérale, qui circule à l’intérieur du radiateur comme le ferait l’eau du chauffage central, et qui restitue lui aussi sa chaleur lentement.

Les panneaux rayonnants disposent quant à eux d’un film intégré dans leur face avant qui va permettre à la surface du radiateur d’encore plus rayonnée (émission d’infrarouges), et de chauffer les éléments environnant (meubles, personnes, murs,…) qui vont à leur tour rayonner, à la manière du rayonnement solaire, procurant une sensation de chaleur omniprésente dans les pièces. Le principal avantage du chauffage rayonnant est que l'on sent l'effet de la chaleur rapidement car, comme son nom l'indique, "il rayonne". Le chauffage rayonnant permet de diffuser la chaleur en ligne droite, ce qui procure un confort de chaleur particulièrement agréable pour les personnes situées dans la pièce. Les émetteurs rayonnant peuvent être situés sur les murs de votre habitation, mais aussi sur le plafond (dalles rayonnantes, généralement utilisées dans les bureaux), dit « plafond rayonnant » afin de chauffer votre habitation.

Il faut aussi distinguer le cas particulier du sèche-serviette, car la salle de bains est un endroit dans la maison où il est nécessaire d’avoir un chauffage différent des autres pièces. Pour des raisons de confort, il faut notamment chauffer vite cette pièce que l’on n’occupe généralement pas plus d’une heure. On doit donc pouvoir bénéficier d’un contrôle de la température et pouvoir passer de 19°C à 23°C en quelques minutes. Il faut préférer un radiateur sèche-serviette à fluide caloporteur qui diffusera progressivement la chaleur à l'ensemble de la pièce et au linge posé. De plus, des radiateurs sèche-serviette sont équipés d’une soufflerie programmable et d’une minuterie permettant d'accélérer le réchauffement durant votre présence et de sécher au plus vite les serviettes.

Côté consommation électrique, il faut veiller à choisir une bonne régulation et à passer un peu de temps à la régler au début si l’on souhaite maitriser ses dépenses d’électricité. L’avantage du chauffage par radiateurs électriques équipés de thermostat électronique, permet par exemple de chauffer intelligemment les pièces de son habitation, en ne les chauffant pas toutes à la même température, sachant que 1°C de moins dans une pièce, c'est 7% de consommation électrique économisée. Les centrales électroniques permettent quant à elles de contrôler, programmer et coordonner le chauffage : programmer une heure de chauffage d’une pièce avant de l’utiliser, ou avant son retour de week-end, ou le baisser pendant la journée si on est absent, pour le remonter peu avant son arrivée. Si vous trouvez cette tache trop contraignante ou compliquée, certains fabricants proposent aussi une détection de présence humaine grâce à des capteurs de mouvement et de lumière intégrés au radiateur (voir cet article).

Enfin, avec un chauffage électrique, vous pouvez gagner sur le cout de votre abonnement électrique (en abaissant la puissance souscrite) en faisant installer un délesteur dans votre tableau électrique. Il permet de couper cycliquement, alternativement et surtout brièvement, les radiateurs électriques des différentes zones de la maison en fonction de la puissance disponible et de la priorité assignée à chaque circuit, sans que votre confort n’en soit affecté.

Dans tous les cas, un radiateur électrique de 1000W, quelque soit son type, reste un émetteur tout ou rien au niveau consommation électrique, et consommera donc 1000W quand il se déclenchera. Un radiateur de bonne qualité, en technologie radiant par exemple, vous apportera simplement un confort supérieur, avec une sensation de chaleur dans toute la pièce. Vous aurez ainsi moins tendance à mettre « à fond » un radiateur type « grille pain », pour avoir très chaud au niveau du radiateur et espérer juste ce qu'il faut au milieu de la pièce, et donc dans ce cas, à consommer énormément. A nouveau, c’est souvent de mauvais produits qui donnent sa mauvaise réputation au chauffage électrique ...

Pour rappel, il faut mieux placer les radiateurs près de la zone froide (mur extérieur, bas de fenêtre, sauf dans le cas d’une maison très bien isolée), et à l’endroit où il diffuse le mieux la chaleur, sans obstacle. Au pied des grands espaces vitrés (vérandas …), les radiateurs « plinthe » de très faible hauteur, sont très utiles pour chauffer efficacement et permettre de désembuer les vitrages. Attention, le chauffage électrique est « technique » et demande une gestion particulière : par exemple, pensez à couper le radiateur (une touche est souvent présente sur l’appareil) lorsque vous ouvrez une fenêtre dans la pièce pour aérer ! Ce n’est pas un chauffage pas non plus un chauffage central à eau !

8 mars 2010

Ecogénérateur : une chaudière nouvelle génération

eco generateur chaudiere moteur stirlingUn écogénérateur ou chaudière électrogène est un équipement thermique de dernière génération alliant la performance d’une micro-cogénération à celle d’une chaudière à condensation. Il assure :
  • Le chauffage de l’habitat;
  • La production d’eau chaude sanitaire;
  • La production d’électricité pour couvrir une partie des besoins électriques (auto-consommée) ou revendue à EDF.
Il est le résultat de l’intégration d’une chaudière à condensation fonctionnant au gaz naturel et d’une technologie de micro-cogénération. A ce jour, la technologie employée pour la production d’électricité est un moteur Stirling. L’ensemble garde la forme et la compacité d’une chaudière individuelle. De même, son installation et son entretien sont identiques à ceux d’une chaudière à condensation.

La double fonctionnalité d’un éco-générateur, d’une puissance thermique de 4 à 28kW et d’une puissance électrique de 1kW, permet de couvrir la totalité des besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire, et de 20 à 80% des besoins en électricité d’un particulier (selon son mode de consommation) au prix du gaz naturel. Un éco-générateur en remplacement d’une chaudière permet de réaliser jusqu’à 30% d’économie sur la facture totale d’énergie (gaz et électricité). Cette production d’électricité décentralisée sans perte procure une économie d’énergie primaire de 20% par rapport à une production centralisée d’électricité et à une chaudière à condensation performante. Intervenant au moment de la pointe électrique, elle a également pour mérite de soulager le réseau électrique, notamment en hiver, et ainsi limiter la sollicitation aux centrales thermiques fortement émettrices de CO2. Elle permet ainsi de réduire de 30% les émissions de CO2 dues aux consommations électriques du logement, soit une tonne de CO2 évitée par an.

Le moteur Stirling renferme de l’azote ou de l’hélium et est équipé d’un piston récupérant l’énergie mécanique. La chaleur du bruleur gaz naturel puis l’eau de retour refroidie du circuit de chauffage sont utilisés pour actionner ce piston. L’électricité produite est injectée dans l’installation électrique via le câble de la chaudière relié au tableau électrique (disjoncteur 16A). Lorsque la puissance électrique générée est supérieure aux besoins, le surplus réinjecté au réseau, mesuré par un compteur est revendu à EDF au tarif bleu HT, soit un gain moyen de 3c€/kWh.

Un éco générateur peut être installé au sol ou en position murale, et raccordé, tout comme une chaudière à condensation, sur une ventouse ou en conduit de cheminée tubé. Nous trouvons des modèles fonctionnant avec un accumulateur eau chaude sanitaire (ballon) pour la production ECS, offrant une meilleur efficacité énergétique et un meilleur confort d’utilisation, ou bien des modèles sans accumulateur (l’appareil intègre tout de même un micro-accumulateur pour améliorer le confort d’utilisation) qui ont l’avantage d’être plus compacts.

Cette technologie est actuellement en expérimentation dans des maisons en Rhône-Alpes. Ainsi, des éco-générateurs à moteur Stirling devraient être bientôt mis sur le marché, courant 2011/2012.


Intérieur d'un moteur Stirling envoyé par ELYOTHERM

7 mars 2010

Diagnostic Electrique Obligatoire : premier bilan !

diagnostic électrique obligatoire DEOUn an après sa mise en place, les premiers retours sur le Diagnostic Electrique Obligatoire (DEO) montrent toute l’importance de la démarche. D’après une étude réalisée fin 2009 par TNS Sofres pour Promotelec auprès de nouveaux propriétaires, il apparait que deux tiers des diagnostics font apparaître des points d’insécurité et que des travaux de mise en sécurité sont ou seront effectués dans 96% des logements concernés. En outre, une étude menée par l’Observatoire National de la Sécurité Electrique (ONSE) sur le terrain indique avec les membres de la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI), indique que sur 6.000 diagnostics électriques obligatoires analysés en 2009, 72% présentaient des installations avec au moins 3 anomalies simultanément : L’installation de mise à la terre (79%), les matériaux vétustes, inadaptés à l’usage ou présentant des risques de contacts directs (74%) et les locaux contenant une baignoire ou une douche (65%) sont les 3 points d’exigences les moins satisfaisants.

Le Diagnostic Électrique Obligatoire promulgué par la loi du 13 juillet 2006, s’applique dans le cadre de la vente d’un logement dont l’installation électrique a plus de 15 ans. Les 6 exigences techniques minimales portent sur :
  • La présence d’un appareil général de commande et de protection, facilement accessible;
  • La présence d’au moins un dispositif de protection différentielle de sensibilité appropriée aux conditions de mise à la terre;
  • La présence sur chaque circuit, d’au moins un dispositif de protection contre les surintensités adapté à la section des conducteurs;
  • La présence d’une liaison équipotentielle et le respect des règles liées aux zones de sécurité dans les locaux contenant une baignoire ou une douche;
  • L’absence de matériels électriques vétustes, inadaptés à l’usage ou présentant des risques de contacts directs avec des éléments sous tension;
  • L’absence de conducteurs non protégés mécaniquement.
Pour les membres du collège des associations de consommateurs du Groupe de Réflexion sur la Sécurité Electrique dans le Logement (GRESEL), les résultats de ces études soulignent ainsi l’intérêt d’élargir un tel dispositif aux baux de location, et aux parties communes où peuvent se situer notamment les problèmes de mise à la terre constatés ensuite dans les logements, en vue d’assurer la sécurité de tous. Ils souhaitent aussi que les pouvoirs publics envisagent l’extension du diagnostic aux baux locatifs afin d’accélérer la mise en sécurité des logements concernés

Avec le vieillissement du parc, ce sont en France plus de 16 millions de logements qui sont concernés. Construit avant 1974, ces immeubles n’ont pas bénéficié de l’attestation de conformité électrique délivrée par le consuel et leurs installations électriques anciennes ne sont plus adaptées aux appareils modernes (plaques à induction, équipements multimédias, sèche-linge…). Ils peuvent donc présenter des risques d’échauffement des circuits ou d’incendie et être à l’origine d’électrisation voire d’électrocution des personnes.

Ce dispositif a donc un véritable impact sur la mise en sécurité des logements, sur la protection des biens et la sécurité des personnes. Enfin, le diagnostic électrique obligatoire a permis dans un cas sur deux de négocier le prix de vente du logement en fonction du montant des travaux à réaliser.