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15 janvier 2017

Comment protéger son installation d'eau contre le gel ?

Comment protéger son installation contre le gel

Avec le retour des froids extrêmes pour cet hiver, votre installation d'eau peut être mise à rude épreuve ! Il convient donc de prendre des mesures pour protéger vos robinets / canalisations extérieures et intérieures contre le gel, afin d'éviter bien des déconvenues, comme un manque d'eau, une fuite, voire la dégradation de certains matériels et dépenses inutiles.

Par exemple l'eau maintenue par un robinet extérieur peut geler et donc faire éclater les canalisations. En outre, vous ne vous rendrez pas forcément compte d'une tuyauterie abîmée par le gel, et lors du dégel, ça pourra-t-être un dégât des eaux en perspective !


Ainsi, nous vous proposons quelques conseils utiles en cas de grands froids :
  • ne jamais couper totalement le chauffage.
  • vidanger et isoler les canalisations situées en extérieur notamment celles alimentant un robinet extérieur à l'aide d'une vanne ou d'un robinet de purge (un robinet permettant de fermer une partie du réseau d'eau) : pour les canalisations qui ne peuvent pas être purgées, l'isolation reste la meilleure solution comme la pose d'isolant sur les tuyaux (notamment celles passant dans des combles perdus).
  • en cas de période de gel prolongée, laisser couler un mince filet d'eau dans à l'évier afin de faire circuler l'eau dans les canalisations et éviter d'importantes détériorations.
  • s'il est exposé au froid, calfeutrer le compteur d'eau sans en bloquer l'accès : attention à ne jamais utiliser de matériaux absorbant l'humidité (paille, textile, papier, laine de verre ou de roche...) en extérieur.


Sachez que si vous avez la nécessité de conserver un point d'eau extérieur (ex. alimentation en eau des animaux), sachez qu'il existe des robinets extérieurs spéciaux qui peuvent rester alimentés en eau même n hiver (ex. Robinet extérieur Merrill).


Lors d'une absence prolongée, vidanger totalement votre installation :
  • fermer le vanne/robinet d'arrêt général de l'arrivée d'eau.
  • ouvrir simultanément les robinets de toute l'installation afin que l'eau présente dans les canalisations s'écoule.
  • ouvrez ensuite s'il existe le robinet de purge situé entre le compteur d'eau et vos robinets intérieurs jusqu'à ce que l'eau ne coule plus.
  • refermez le robinet de purge ainsi que tous les robinets de l'installation.


Si malgré ces précautions, vos installations étaient amenées à geler, il convient tout d'abord de couper l'eau à l'arrivée générale pour éviter ne inondation lors du dégel. Si la canalisation est accessible, on peut tenter de la dégeler à l'aide par exemple d'un sèche-cheveux afin de pouvoir ensuite la vidanger. Si vous n'avez pu dégeler la canalisation, lors du dégel remettre l'eau progressivement en surveillant attentivement son installation. En cas de fuite, recoupez l'eau et contactez alors un plombier.
7 novembre 2016

Comment débloquer (ou « dégommer ») son circulateur de chauffage ?


En cette période de remise en route du chauffage, nombreux sont les appels de clients sur les services de maintenance pour signaler un circuit de chauffage qui ne chauffe pas ! 

Pourtant, il s'agit assez souvent d'un simple grippage de la pompe chauffage qui n'a peut-être pas tournée durant les 5 ou 6 dernier mois de non chauffe, et dont les pales sont légèrement collées par les boues présentes dans l'eau de chauffage.

A noter que certaines chaudières (récentes et de qualité) disposent d'une régulation qui va lancer régulièrement un court cycle de fonctionnement de sa ou ses pompes pour justement éviter ce collage du circulateur en brassant l'eau du circuit. En outre, les chaudières produisant aussi l'eau chaude sanitaire et équipées d'une seule pompe ne sont normalement pas concernées (mais le problème risque néanmoins de se déporter sur la vanne 3 voie qui sert à basculer entre chauffage et ECS qui faudra aussi débloquer !).

Nous vous proposons donc un petit tutoriel vous permettant de « dégommer » (c'est le terme !) une pompe de chauffage dit aussi « circulateur ». Il s'agit simplement de dégripper, voir débloquer, cette pompe de chauffage ou ce circulateur.



  1. éteindre la chaudière et localiser le circulateur.
  2. vérifier la température de la pompe en posant la main dessus : si elle est brûlante, mieux vaut attendre qu'elle refroidisse pour éviter de se brûler avec de l'eau très chaude pouvant sortir de la pompe lors de sa manipulation.
  3. pour éviter les fortes projections, fermer les vannes départ/retour chauffage si vous en disposez sur votre installation, et purger un peu la chaudière.
  4. protéger avec des moyens appropriés l'environnement de la pompe car à nouveau de l'eau peut s'écouler ou être projetée durant les manipulations : bien souvent sur les chaudières type « murales » le circulateur est placé juste au-dessus de composants électriques ou électroniques.
  5. dévisser la vis centrale de la pompe (voir photo 1 ci-dessus) à l'aide d'un large tournevis plat ou une pièce de monnaie : cette « grosse » vis est généralement de couleur argent ou laiton jaune ; au moment du dévissage (attention quelques tours), attention l'eau qui risque de gicler vers vous ou couler le long de la pompe, et attention à ne pas échapper la vis afin d'être en mesure de la remettre rapidement pour limiter l'écoulement.
  6. une fois cette vis retirée, au fond du trou à quelques centimètres, il y a une autre vis plus petite, parfois avec une « empreinte » spéciales mais qui peut normalement être « manipulée » avec un tournevis plat classique ; à l'aide donc d'un tournevis et de cette petite vis solidaire de l'axe de la pompe, faire tourner la pompe à l'aide en tournant dans un sens puis dans l'autre, le sens de rotation en fonctionnement étant généralement indiqué par une flèche sur la pompe ; l'axe doit tourner librement sans efforts.
→ sur certaines pompes, il faut enfoncer/pousser le tournevis sur la vis au fond (qui revient ensuite à l'aide d'un ressort) pour pouvoir entraîner l'axe.

→ sur certains modèles de circulateur, la vis en façade est remplacée par un « bouton » qu'il faut juste pousser pour entraîner la vis interner ce qui évite les projections d'eau (voir photo 2 ci-dessus).

→ sur les circulateurs électroniques, la méthode ci-dessus n'est généralement plus possible : il n'y a en effet plus de vis en façade !

Pour ceux qui souhaiteraient vérifier que leur pompe fonctionne bien et tourne quand la chaudière est allumée, vous pouvez sauter l'étape #1 (ne pas éteindre la chaudière). Lorsque vous présenter le tournevis au fond du trou en dessous de la « grosse » vis : vous sentez alors que le tournevis est entraîné et choqué par l'axe en rotation (y aller avec précaution car cela tourne assez vite).


27 septembre 2014

Comment chauffer son eau chaude sanitaire au meilleur prix ?

Vous êtes équipé d'un chauffe-eau électrique mais votre production d’eau chaude sanitaire vous coûte trop chère ? Vous souhaiteriez réduire votre facture d'eau chaude et optimiser le fonctionnement de votre chauffe-eau électrique ?


Grace à notre savoir-faire et notre expertise chauffage toutes énergies reconnus auprès des particuliers, nous venons d'être interrogés sur le sujet par le leader du chauffe-eau électrique en Europe, le fabriquant ATLANTIC.

En résumé de l'interview, nos conseils pour chauffer son eau chaude sanitaire au meilleur coût :
  • adopter des gestes simples : consommer moins d'eau chaude (mousseur, robinetteries économes), protéger son chauffe-eau du tartre et du froid, choisir la bonne tarification électrique, choisir un chauffe-eau adapté à ses besoins et de nouvelle génération.
  • opter pour un chauffe-eau thermodynamique (CET) : un produit amorti rapidement grâce aux économies d'énergie générées.
  • ou dans l'idéal pour un chauffe-eau solaire (CESI) : chauffer son eau chaude sanitaire gratuitement grâce au soleil.
  • les aides financières disponibles pour vous y aider : TVA réduite, Crédit d'Impôt (CIDD), Certificat d'Economie d'énergie (CEE), ...

Retrouvez l'intégralité de cette interview sur le site Atlantic « Ma maison éco confort ».

20 avril 2014

L’isolation des tuyaux d’eau chaude est-il nécessaire ?

L'isolation (ou calorifugeage) des tuyauteries qui conduisent l'eau chaude de votre système de chauffage (ex. chaudière) ou de votre production d’eau chaude sanitaire (ex. chauffe-eau) à vos robinets ou à vos émetteurs de chauffage (radiateurs, plancher chauffant) est un moyen efficace et peu onéreux, de conserver les calories transportées par l’eau chaude.


Cette solution est encore plus intéressante si votre eau chaude circule dans des tuyaux situés dans un espace non chauffé (garage, cave), et peut vous permettre de réaliser jusqu'à 10% d’économies d’énergie avec une simple isolation de 20 mm d’épaisseur. De plus, le fait de maintenir la température du réseau d'eau chaude sanitaire permet d'éviter la légionellose et le développement bactérien, et d'obtenir de l'eau chaude plus rapidement aux robinets.
28 décembre 2013

Les appareils électroménagers les plus consommateurs

L'électricité est en général un poste de dépenses importantes dans la consommation d'énergie totale d’un ménage. Un foyer moyen composé de 2,3 personnes a ainsi une consommation électrique moyenne équivalente à une dépense d'environ 300 euros annuels hors chauffage. Si ce ménage moyen se chauffe aussi intégralement à l’électricité, la facture s'élèvera alors à environ 1.400 euros annuels.


La consommation moyenne instantanée d'un ménage français en été est d'environ 400 watts. Mais des disparités importantes existent : lorsqu'un ménage énergivore consomme environ 900 watts, un ménage sobre n'en consomme que 100 : ainsi, les 25% de ménages français les plus énergivores représentent 50% de la consommation des particuliers, quand les 25% les plus sobres n’en consomment que 5% ! Même si l'impact d'équipements très fortement consommateurs d'électricité (chauffage électrique, chauffe-eau électrique, climatisation et piscines) n'est pas pris en compte, la consommation des 20% les plus énergivores et des 20% les moins énergivores varie encore de 1 à 6.

18 novembre 2012

Calculez rapidement la puissance d’un radiateur électrique

Nous vous proposons une méthode simple et rapide (mais qui ne remplace pas une étude thermique) pour connaitre rapidement la puissance d’un radiateur électrique nécessaire pour chauffer une pièce. Suivant votre zone géographique et l’isolation de la pièce à chauffer, il vous suffit de connaitre son cubage (largeur x longueur x hauteur en mètre) et de multiplier le résultat obtenu par le ratio du tableau ci-dessous (valeurs pour des attitudes de logements jusqu’à 400m). Vous obtiendrez ainsi la puissance nécessaire du radiateur à poser.
 
Isolation
Mauvaise
Moyenne
Bonne
Zone douce
40W/m3
35W/m3
30W/m3
Zone tempérée
50W/m3
40W/m3
35W/m3
Zone froide
60W/m3
50W/m3
40W/m3

Exemple : pour chauffer convenablement une chambre de 45m3 (3x6m sur 2,5m de hauteur), dans une maison moyennement isolée à Lyon (40W/m3), il faut un radiateur de 1800W. Par sécurité (et surtout disponibilité de gamme), il faut opter pour un modèle de 2000W, ou 2x1000W si cela est possible afin de mieux répartir la chaleur dans la pièce, ainsi que sur une technologie à inertie (chaleur douce).
Les puissances obtenues sont indicatives. Il est toujours préférable de contacter votre installateur ou un bureau d'études thermiques. Ces professionnels du chauffage sauront évaluer précisément votre besoin.
Pour obtenir un calcul plus précis, ou pour des radiateurs eau chaude, vous pouvez aussi utiliser notre calculateur de puissance radiateur.
24 septembre 2011

Le bouclage d’eau chaude sanitaire ou boucle ECS

le bouclage d'eau chaude sanitaire boucle ecs
Afin de ne plus attendre l'eau chaude aux points de puisage (douche, bain, évier, lavabo) de votre logement, notamment s'ils sont éloignés de votre production d'eau chaude (plus de 5m de canalisation), il existe le bouclage d'eau chaude sanitaire ou boucle ECS qui utilise une pompe de circulation (pompe bouclage eau chaude sanitaire).

Ce système de bouclage, faisant circuler l'eau dans un circuit fermé, de manière permanente ou par intermittence, rajoute certes quelques pertes supplémentaires. Mais il peut aussi s'avérer rentable pour éviter les pertes d'énergie, réaliser des économies d'eau, ou obtenir un gain de temps, pour un investissement globalement négligeable.

Car lorsque l'on ferme un robinet d'eau chaude, le tuyau qui alimente ce dernier reste plein d'eau chaude qui va se refroidir progressivement (perdant inutilement l'énergie qu'il a fallu pour l'échauffer), puis à l'ouverture à nouveau du robinet, cette eau qui est devenue froide sera perdue en attendant que l'eau chaude revienne de nouveau. Cette perte se répète à chaque ouverture du robinet, et selon la distance entre le point de puisage et le point de production, cette perte peut être plus ou moins importante. Il faut savoir qu'un tuyau de diamètre 16mm intérieur contient environ 0,2 litre par mètre linéaire de tuyau (voir contenance en eau d'une installation). L'idée est donc d'utiliser une simple pompe (circulateur) qui renvoie dans le ballon d'eau chaude l'eau qui a refroidi dans les tuyaux. Il est possible de temporiser le fonctionnement du circulateur, par exemple la nuit. Certes ce confort est consommateur d'énergie, mais cette consommation de maintien est bien moindre que celle nécessaire pour élever la quantité d'eau perdue à la température voulue.



Depuis quelques années, ce système est donc de plus en plus utilisé pour améliorer le confort des utilisateurs. Vous obtenez de l'eau chaude instantanément aux robinets. Vous ne faites plus couler plus ou moins longtemps l'eau pour qu'elle sorte chaude de votre robinet. Système présenté donc comme écologique en économisant de l'eau, de plus en plus chère et rare sur la planète, il ne faut pas non plus gaspiller de l'énergie et de l'argent à chauffer continuellement de l'eau qui reste dans vos tuyaux et se refroidit inutilement, tout en consommant de l'électricité (consommation électrique de la pompe) pour un coût d'installation supplémentaire.



Il convient de toujours aller chercher le point de puisage le plus éloigné.

Afin de réaliser un bouclage ECS optimal, il convient de veiller à :
  • l'isolation (calorifugeage) des tuyaux d'eau chaude surtout si on envisage un fonctionnement continu de la pompe permettant de conserver encore mieux la température de l'eau entre 2 puisages : pose de gaine Armaflex en épaisseur 23 sur la boucle afin d'éviter de refroidir le ballon en permanence.
  • de brancher la pompe sur un minuteur ou sur la régulation de la chaudière pour celle qui peuvent gérer la programmation journalière/hebdomadaire d'une pompe de charge uniquement aux heures de tirage pendant une dizaine de minutes: il en effet inutile de faire circuler l'ECS la nuit quand tout le monde dort ou lorsque personne n'est présent dans le logement. Il existe aussi des pompes de bouclage avec minuteur incorporé (Grundfos).
  • utiliser un thermostat qui arrête la pompe quand l'eau est à température (45-50°C) dans le réseau de recirculation, et qui déclenche la pompe dès que la température du bouclage refroidi (Grundfos) : ceci est vivement conseillé pour un bouclage dans le collectif par exemple qui tourne sans arrêt.
  • utiliser une tuyauterie de petit diamètre pour le retour de la boucle d'eau chaude afin de limiter les pertes thermique : il n'y a pas besoin d'un grand débit et un tube de 12 ou 14 suffit.
  • de réduire au maximum la distance entre les robinets et la boucle de recirculation afin d'attendre le moins longtemps pour obtenir de l'eau chaude.
  • d'installer un ou deux clapets anti-retour sur le bouclage pour éviter toute circulation inverse dans les circuits notamment d'eau froide.
  • réaliser la circulation de telle sorte que la pompe aspire l'eau chaude du ballon et donc qu'elle « pousse » l'eau refroidie dans le ballon.
  • utiliser une pompe de qualité alimentaire avec le corps intégralement en laiton ou inox : en utilisant une simple pompe de chauffage avec corps en acier ou fonte, il existe un risque de contamination de l'installation au fil du temps.

S'il n'est pas possible de mettre en place une boucle d'eau chaude sanitaire (notamment dans l'existant), mais que l'accès à la canalisation d'eau chaude est possible, le système de ruban chauffant est un moyen d'éviter les gaspillages : il permet de maintenir dans la canalisation une température d'eau suffisante pour ne plus avoir à chasser l'eau refroidie dans la canalisation. Ou bien, l'installation d'un petit chauffe-eau électrique d'environ 15L sous un évier éloigné, en série avec la production d'eau chaude (le ballon est alimenté par la canalisation eau chaude sanitaire) permet aussi d'obtenir de l'eau chaude sans attendre et sans perdre de l'eau, sachant que si le puisage est long, l'eau du ballon sera remplacée par l'eau chaude produite par le système de production d'eau chaude en « douceur » et sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.

24 avril 2011

Pompe à chaleur : attention aux nuisances sonores !

pompe a chaleur pac nuissance sonore pression acoustiqueSouvent affublées de tous les mots, et notamment en termes de bruit avec des nuisances sonores sources de conflits entre voisins, la pompe à chaleur reste toujours un excellent produit pour réaliser des économies d’énergie, pour peu que l’on suive des recommandations pour leur mise en œuvre.

Tout d’abord, quelques définitions :
  • La puissance acoustique Lw, en dB(A) caractérise la capacité d’émission sonore de la source indépendamment de son environnement. Mesurée en laboratoire, elle permet de comparer les produits entre eux.
  • La pression acoustique Lp, en dB(A), est la grandeur acoustique perçue par l’oreille humaine et mesurée par le sonomètre : pour une source donnée, la pression acoustique dépend de l’environnement d’installation et de la distance à laquelle on réalise la mesure. La pression acoustique est réduite de 6dB(A) par doublement de la distance (54dB(A) à 2m de ma machine devient 48dB(A) à 4m.

Détermination d'un niveau de bruit résiduel probable +/- 5dB(A)
Type de zoneJourIntermédiaireNuit
Zone d'hôpitaux, zone de repos, aires de protection d'espaces naturels45dB40dB32dB
Résidentielle, rurale ou suburbaine, avec faible circulation de trafic terrestre, fluvial ou aérien50dB45dB37dB
Résidentielle urbaine55dB50dB42dB
Résidentielle urbaine ou suburbaine, avec quelques ateliers ou centres d'affaires, ou avec des voies de trafic terrestre, fluvial ou aérien assez importantes60dB55dB50dB
Zone à prédominance d'activités commerciales, industrielles65dB60dB55dB
Zone à prédominance d'activités industrielles lourdes70dB65dB60dB

Si on est en présence de 2 sources sonores, comment les « additionner » :
  • Les 2 sources sonores sont de même niveau, Lp1 = Lp2 = 60dB(A) par rapport à une distance donnée, donc avec une différence de 0dB(A), Lp=Lp1+3=63dB(A)
  • Les 2 sources ne pas de même niveau, Lp1=60dB(A) et Lp2=66dB(A) toujours par rapport à une distance donnée, donc avec une différence de 6dB(A), Lp=Lp2+1=67dB(A)
Ainsi 2 sources ne s’additionnent pas. Suivant la différence obtenue entre les 2 sources, il suffit d’ajouter un nombre de dB(A) au niveau sonore le plus important :

Différence en dB(A) entre les 2 sourcesNb de dB(A) à ajouter au niveau sonore le plus important
0 ou 13
2 ou 32
Entre 4 et 61
Au-delà de 60

Concernant l’implantation, il faut respecter quelques règles de base. Tout d’abord, toute installation discrète sera « psychologiquement » moins bruyante ! Il n’est pas rare d’avoir une personne se plaignant de la pompe à chaleur de son voisin alors que cette dernière n’a pas encore été mise en service, ou bien c’est seulement le vent qui fait tourner les pales du ventilateur visible !

Il faut ensuite éviter les angles et les cours intérieures : plus la cour est petite, plus la réflexion du bruit est importante, le niveau étant augmenté d’au moins 9dB(A) par rapport à un champ libre. Il est augmenté de +3dB(A) lorsque la PAC est placé contre un mur, et de +6dB(A) dans un coin. Ces règles s’appliquent aussi en réflexion du bruit reçu.

Il faut aussi veiller à ne pas diriger les ventilations vers les voisins, et essayer dans la mesure du possible d’installer la pompe à chaleur loin des limites de propriété. Il faut aussi éloigner les PAC de ses fenêtres comme celles des voisins, les fenêtres isolant moins du bruit que des murs, et surtout, pouvant être ouvertes ! Certaines PAC possèdent des ouïes de ventilation dirigées vers le haut ou vers le bas (pour amortir les ondes sur du gazon par exemple).

Des solutions existent aussi pour réduire les nuisances sonores à l’aide d’écrans anti-bruit constitué de matériau isolant/absorbant, permettant de réduire l’émergence du bruit de l’équipement par rapport à un environnement donné. Ce dernier doit être placé le plus près possible de la source sonore tout en permettant la libre circulation de l’air.

Enfin quelques rappels sur la réglementation du bruit de voisinage (décret du 31 aout 2006 et norme NF S 31-010) :
  • La nuisance est définie par la notion d’émergence, c’est-à-dire la différence entre le niveau de pression acoustique mesurée lorsque l’appareil est à l’arrêt comparé au niveau mesuré lorsque la pompe à chaleur est en fonctionnement au même endroit.
  • Les mesures d’émergence doivent être réalisées en limite de propriété. Dans le cas des bâtiments, ces mesures doivent être faites dans les pièces à vivre avec des fenêtres ouvertes et fermées.
La réglementation différencie l’émergence entre le jour et la nuit : le jour (7h-22h), écart maximum autorisé de 5dB(A) ; la nuit, écart maximum de 3dB(A). Attention, il peut aussi exister des règles locales.

Si vous respectez les écarts d’émergence de jour et de nuit en vigueur dans votre commune, votre installation ne peut être contestée. Dans tous les cas, essayer de toujours choisir du matériel de qualité et de constructeurs réputés qui diminuent sans cesse les émissions sonores de leurs pompe à chaleur.

26 février 2011

Chaudière : attention au sur dimensionnement de puissance !

Nous rencontrons très souvent des clients qui, soit par méconnaissance, par habitude à l'usage d'appareils d'ancienne génération, ou à cause des mauvais conseils de « vendeur » de chaudières, veulent ou choisissent des chaudières trop puissantes pour leurs besoins. En rénovation, il est par exemple aberrant de choisir la puissance de la nouvelle chaudière en reprenant sans réflexion la puissance de la chaudière existante, en sommant la puissance des radiateurs existants, ou en appliquant sans étude un coefficient proportionnelle au volume du bâtiment.

Car, outre un investissement généralement plus important, sur-dimensionner un générateur de chaleur risque d'engendrer une surconsommation inutile due aux mauvais rendements obtenus par des cycles de fonctionnement très courts (avec des chaudières au brûleur non modulant) et des déclenchements fréquents, ces derniers entraînant aussi un vieillissement prématuré du matériel.

Dans la mesure du possible, il est ainsi toujours préférable de dimensionner la puissance (en kW) d'une chaudière au plus près des besoins de chauffage et d'eau chaude sanitaire en fonction notamment de l'isolation actuelle (ou future) du logement ou du nombre de points de puisages d'ECS potentiellement simultanés, cette puissance nominale étant déjà généralement déterminée pour une température extérieure extrême de référence très rarement atteinte, ou juste afin de produire de l'eau chaude sanitaire avec des chaudières à production ECS instantanée alors que le logement de fait que quelques mètres carrés et n'aurait donc besoin que de quelques kW de puissance chauffage ! En effet, ces températures extrêmes n'interviennent que 3 ou 5 jours par an ! Le reste de l'année, la chaudière va travailler la plupart du temps à plus faible puissance : la puissance nécessaire n'excédera pas la moitié de la puissance nominale, signifiant que la chaudière va travailler au maximum à seulement 50% de sa charge, pour une moyenne annuelle entre 10 à 30% ! Or en général, plus la puissance de la chaudière est faible par rapport à sa capacité, moins bonne est la combustion et donc son rendement. Le rendement maximum pour une chaudière (c’est-à-dire le maximum d'économies d'énergie) est en général toujours obtenu lorsqu'elle fonctionne à plein régime, sauf notamment dans le cas de chaudière gaz à condensation modulante et disposant de « bonnes » régulations qui vont plutôt tirer parti par exemple d'un fonctionnement à 30%.

Un sur-dimensionnement de chaudière va entraîner aussi un autre problème : le nombre de démarrages et d'arrêts du brûleur va augmenter : le temps de fonctionnement annuel du brûleur est alors faible par rapport au temps d'attente de la chaudière, et plus les pertes à l'arrêt (proportionnelles à la puissance de la chaudière) prennent de l'importance sur le rendement global. Plus la chaudière est puissante, et plus les dépenses d'énergies liées à ces arrêts, c'est-à-dire l'énergie qui sera réclamée pour réchauffer un corps de chauffe de chaudière plus important avant d'envoyer la chaleur dans les tuyaux, seront importantes. Le coefficient de pertes à l'arrêt est mentionné sur la fiche technique de la chaudière, sachant qu'un corps de chauffe pourra aussi se refroidir encore plus rapidement suivant l'ambiance dans laquelle se trouve la chaudière ou à cause des pertes par balayage (notamment le cas des chaudières VMC Gaz non équipée de bouches BAZ « intelligentes »). Un corps de chauffe qui se refroidit, c'est de 10 à 30% de pertes d'énergies.

Par ailleurs, les schémas ci-dessous (répartition des jours de chauffage sur Lyon), soulignent l'importance de la modulation (meilleur rendement à faible charge) et l'inconvénient d'une surpuissance de la chaudière. Une chaudière gaz condensation avec trop de surpuissance risque ainsi de moins moduler, avec un fonctionnement se rapprochant du « tout ou rien », un rendement de combustion mauvais et des pertes inutiles lors de la pré-ventilation (évacuation des calories par la cheminée). Ainsi avec une surpuissance de 10%, comme la chaudière est seulement capable de moduler jusqu'à 20% de sa puissance, on obtient 54 jours d'exploitation sans modulation (23% de la saison de chauffe). Pendant ce fonctionnement sans modulation, de nombreux cycles de marche/arrêt du brûleur se produisent, diminuant d'autant sa durée de vie, et occasionnent des pertes thermiques lors de sa relance. Si cette surpuissance est portée au deux tiers, le délai de fonctionnement sans modulation de la chaudière double pour atteindre presque 100 jours par an, soit pratiquement la moitié de la durée de la saison de chauffe sur Lyon !



C'est aussi à l'allumage et à l'arrêt que votre chaudière produit le plus de substances toxiques (suie, CO, COV), sources d'émissions polluantes et d'encrassement de la chaudière (production d'imbrûlés au démarrage et à l'arrêt des brûleurs) qui outre un effet néfaste sur notre environnement, diminuera encore le rendement global de la chaudière.Enfin si c'est techniquement et financièrement possible, et si les besoins thermiques pour le chauffage sont faibles, il faut mieux opter pour une chaudière de basse puissance équipée d'un ballon d'accumulation pour l'Eau Chaude Sanitaire (ECS) pour encore moins de cycles de fonctionnement (pas d'enclenchement de la chaudière à chaque soutirage d'eau chaude), et donc un meilleur rendement, moins d'énergie et de rejets, longévité augmentée, … Et suivant l'énergie employée, de légèrement sous-dimensionnée la chaudière (surtout pour les chaudières bois) par rapport aux pics de consommation.


En conclusion, un dimensionnement correct de votre chaudière, notamment avec des chaudières non modulantes, vous permettra :

  • De limiter nettement votre consommation d'énergie
  • De diminuer le coût de votre nouvelle chaudière
  • De réduire la production de substances toxiques (NOX) et d'imbrûlés
  • De réduire le cout de la maintenance globale de la chaudière
  • D'augmenter la longévité de votre chaudière

22 août 2010

Pathologie des installations de chauffage

corrosion installation de chauffageLes principaux désordres que l'on peut rencontrer sur des installations de chauffage basse température et basse pressions sont :
  • La corrosion des partie métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauterie (corrosion interne et externe) ;
  • L’entartrage ou l’embouage des canalisations ;
  • L’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;
  • Le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, …
  • La dégradation des supports, du calorifugeage, …
  • La corrosion interne, rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.
L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression provient essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation avec notamment :
  • Chaudières à charge calorifique surfacique exagérées et présentant des points chauds critiques ;
  • Raccordement défectueux des vases d’expansion ouverts provoquant une circulation intense et l’oxygénation de l’eau ;
  • Vase d’expansion mal calculé ;
  • Couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;
  • Absence de traitement de l’eau ;
  • Absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ;
  • Vidanges et remplissages répétés des installations ;
  • Remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, …
Ces anomalies activent la corrosion, qui se développe alors :
  • Dans les circuits oxygénés ;
  • Sous les dépôts ;
  • Aux hétérogénéités métalliques.
La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente. Les boues peuvent alors se trouver :
  • En suspension dans l’eau ;
  • Sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe.
L’embouage a pour conséquences :
  • D’accroitre les déséquilibres hydrauliques ;
  • D’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ;
  • D’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible.
Il existe plusieurs méthodes de désembouage et de détartrage, à base de produits chimiques ou sans par action mécanique d’eau et d’air (désembouage hydrodynamique).

La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage telles que :

Surface de la chaudière et des carneaux oxydés
  • atmosphère chaude et humide : utiliser une peinture adaptée et renouvelée, ventiler le local
Intérieur de la chaudière oxydé
  • condensation des gaz de combustion qui survient lors du refroidissement de la chaudière : éviter les arrêts trop fréquents, assurer un recyclage suffisant ;
  • action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée : limiter la température, revêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosion, utiliser des combustibles fournissant peu de cendres, introduire dans le foyer des neutralisant (dolomie, magnésie, silice,…) ;
  • soufre dans le combustible se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150°C : utiliser des combustible pas ou peu soufrés (gaz naturel), augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180°C, éviter les retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations.
Corrosion interne de la chaudière
  • présence dans l’eau de gaz dissouts (oxygène et gaz carbonique), à l’origine des premières attaques du métal : éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.
Canalisations d’eau chaude
  • réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude : éviter tant que possible l’association de canalisations de natures différentes et l’introduction d’oxygène dans le réseau ; l’introduction d’eau fréquente signifie soit des fuites qu’il faut rechercher et réparer, soit des vidanges fréquentes pour travaux (il faut alors prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts)
Canalisations enterrées
  • agressivité du sol : augmenter la protection vis-à-vis du sol
Enfin l’entartrage se manifeste aux points chauds, pas décomposition du bicarbonate de calcium en carbonate insoluble. Le tartre adhère au métal et forme un isolant très efficace, entrainant une baisse du rendement des chaudières et des corps de chauffe.

30 mai 2010

Police de caractères : Faites des économies en imprimant !

font police caractere economiqueSelon le blog américain Printer.com, vous pouvez réaliser jusqu’à plus de 30% d’économies sur le cout de vos cartouches et autres toners d’imprimantes, en changeant simplement de police de caractères pour vos documents informatiques s’ils sont destinés à être imprimés.

Le site a ainsi comparé lors de tests d’impression une dizaine de polices de caractères les plus couramment utilisées sur deux imprimantes représentatives des marchés du particulier et du professionnel.

Ainsi, c’est la police « Arial », utilisée très souvent par défaut, qui consommerait le plus d’encre. La police « Century Gothic », présente en standard avec les systèmes Windows, serait en revanche la plus économique, battant même la police « Ecofont » qui a pourtant été développé spécialement à cette fin.

Un particulier qui imprime 25 pages par semaine pourrait ainsi économiser près de 15€/an, et une petite entreprise (250 pages hebdomadaire) près de 60€/an.

comparatif police caractere economique

27 avril 2010

Désembouage : protégez chaudière et circuit de chauffage

Le nettoyage du circuit de chauffage ou aussi appelé désembouage doit être réalisé assez périodiquement pour éliminer les dépôts de boues rouges ou noires (cf. photo ci-contre) constitués notamment d’oxydes métalliques, d'algues, ou de tartre, ceci afin de garantir le bon fonctionnement (confort) et un rendement optimal de votre installation (économies d'énergie). Il est en outre obligatoire et exigé par le fabriquant lors du remplacement d’une veille chaudière pour bénéficier de la garantie constructeur, et surtout de ne pas endommager la nouvelle (les tuyauteries, échangeurs, ... sont nettement plus fins que les modèles fabriqués il y a une vingtaine d’année).

Ci-dessous une liste non exhaustive de quelques symptômes pouvant être liés à une « mauvaise » eau de chauffage :
  • Bruits de chaudière : tartre en formation
  • Baisse de rendement de la chaudière : dépôts de tartre et de boues
  • Radiateurs piqués : corrosion galvanique
  • Radiateur froid en partie supérieure : présence d’oxygène ou d’hydrogène
  • Radiateur froid en partie inférieure : boues en formation et mauvaise circulation
  • Pannes de pompes : boues ou magnétite dans le mécanisme
  • Micro fuites : joints usés / corrosion
  • Échange réduit du plancher chauffant : présence de boues et bactéries...
Avec traitement efficace, vous obtiendrez un meilleur confort, un meilleur fonctionnement de votre chaudière, une diminution des coûts d'énergie et d'entretien, et un allongement de la durée de vie de vos équipements.

Une fois le désembouage réalisé, pensez aussi à protéger votre installation en injectant dans l’eau du circuit de chauffage un produit protecteur (par exemple un produit professionnel de la gamme FERNOX - F1 Protector) et en installant un système anticalcaire performant suivant la dureté de votre eau.

Nous pouvons intervenir et réaliser sur votre installation un désembouage : Désembouage Lyon et départements limitrophes.


3 janvier 2010

Quelques astuces pour des économies de chauffage !

astuce économies de chauffageEn cette période hivernale, il est bon de rappeler quelques astuces afin de bénéficier d’un meilleur rendement lors de l’utilisation de votre chauffage.

Il est ainsi fondamental de nettoyer régulièrement vos radiateurs ou convecteurs (au moins deux fois pendant la période de chauffe), car les poussières diminuent l’efficacité de votre installation thermique de plus ou moins 10%. Qui plus est, afin de permettre la diffusion optimale de la chaleur dans votre habitation, nous vous recommandons de désencombrer l’espace entourant vos radiateurs (canapé, meubles…) et autres tablettes gênant par exemple le fonctionnement des vannes thermostatiques. Comme pour le dépoussiérage, il est impératif que vous pensiez aussi à purger deux fois pendant la période de chauffe vos radiateurs de chauffage central pour un confort optimal.

En outre, l’isolation de votre logement reste un facteur essentiel pour réaliser des économies de chauffage (fenêtres, portes, murs, plafonds). Si des travaux important d’isolation ne sont pas toujours permis par votre budget, d’autres procédés moins onéreux comme l’installation de panneaux réflecteurs isolants à placer à l’arrière de vos radiateurs, permettent une diminution des pertes d’environs 70%. Munis d’un isolant, ils vous permettront de renvoyer la chaleur à l’intérieur de votre domicile plutôt que de chauffer inutilement le mur et donc l’extérieur...

Ensuite, pensez à fermer vos volets dès le coucher du soleil, sans oublier de tirer vos rideaux (ils agissent aussi comme un isolant !). Il est aussi utile de réduire la température dans les pièces inoccupées durant la nuit (notamment cuisine, séjour…).

Pour vous simplifier la tache et pour vous apporter un confort thermique agréable, des programmateurs existent, en vous faisant faire de réelles économies pour un investissement d’une centaine d’euros. Selon le moment de la journée, ils adaptent la production de chaleur de votre chaudière à votre mode de vie, en modifiant automatiquement la température de vos pièces suivant l’occupation de votre habitation. Outre le côté économique, ses programmateurs contribuent aussi à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Réduire sa facture d’eau grâce aux économiseurs

economiseur d'eau reduire sa factureEn effet, même si l'eau est très présente sur notre planète, 97 % de cette ressource est composée d’eau salée et 2 % est bloquée sous forme de glace. Il ne reste seulement que 1 % d'eau douce sous forme liquide. L’eau reste une ressource de moins en moins abondante et de plus en plus chère, son prix ayant augmenté d’environ 4% par ans depuis cinq ans, privant parfois plusieurs milliards d’êtres humains d’eau potable sur la planète, alors que selon l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE), l’eau est surexploitée dans de nombreuses régions du monde dont d’Europe.

Ainsi, nous consommons en moyenne environ 150 litres d’eau par personne et par jour, soit près de 55 m3 par an. Et seulement 7% de cette consommation est destiné à l’alimentaire (1% pour la boisson), contre 93% pour les usages hygiéniques (bain, douche, WC, lave-linge, arrosage…). Parfois, des personnes prenant des douches plutôt qu’un bain et pensant ainsi faire des économies, utilisent en réalité plus d’eau si leurs douches durent plus de 15 minutes et si des équipements de réduction de débit ne sont pas installés.

Des solutions existent pour économiser l’eau douce tout en réalisant des économies. Des robinets équipés de brise-jets ou de régulateurs de pression permettent par exemple de diminuer considérablement nos factures d’eau. Ces équipements très utilisés en Europe existent depuis plus de vingt ans, aussi bien pour nos douches que pour nos WC, et ne limitent en rien notre confort ! Ils permettent de diviser de moitié le débit d'eau lors de nos consommations, en mélangeant de l’air à l’eau par effet venturi. Enfin, nul besoin de remplacer votre robinetterie, les économiseurs d’eau se présentent sous la forme d’embouts se vissant à l’extrémité du robinet, en remplacement de l’ancien embout, moyennant un coût d’environ 10 euros.

23 août 2009

Réduisez simplement votre facture d'électricité !

economie energie electricite geste equipementAvec l’augmentation prochaine de votre facture d’électricité, pourquoi ne pas essayer d’encore baisser votre consommation électrique (bien qu’EDF veuillent dorénavant favoriser les gros consommateurs !) en adoptant des gestes simples et en utilisant des équipements économes en énergie.
  1. Choisissez des appareils à basse consommation de catégorie A, certes plus chers, mais consomment jusqu’à 10 fois moins, et utilisez des piles rechargeables plus économiques et respectueuses de l'environnement pour vos équipements électroniques. Laissez si possible le minimum d’appareil électrique en veille.
  2. Faites fonctionner votre électroménagers (lave linge, lave vaisselle, auto nettoyage du four,…) pendant les heures creuses. Idem pour votre chauffe-eau électrique (vérifier la présence et la position du contacteur jour/nuit du chauffe-eau électrique), et placez le si possible dans un endroit chauffé ou réalisez une sur-isolation de ce dernier (à l’aide de laine de roche par exemple).
  3. Gérer votre chauffage quand vous êtes absent ou la nuit à l’aide de thermostat programmable, et pensez à bien isoler votre habitation.
  4. Utiliser de préférence le four micro-ondes au four traditionnel, 10 fois moins gourmand en énergie, et préférez la cocotte-minute, car elle est au moins 60% plus économe. Placer votre congélateur si possible dans un endroit non chauffé comme la cave ou le garage, et dégivrer le (ainsi que votre réfrigérateur) régulièrement.
  5. Remplacez vos ampoules traditionnelles par des ampoules à économie d'énergie (basse consommation, à LED), qui durent trois fois plus et consomment trois fois moins, tout en profitant au maximum de la lumière du jour.
  6. Privilégiez la douche à la baignoire, consommant environ 70% moins d'eau chaude. Installez des économiseurs d'eau sur vos robinets (6 litres d'eau par minute versus entre 10 et 17 litres pour un robinet classique).
16 août 2009

Economies d’énergie avec votre congélateur / réfrigérateur

congelateur refrigerateur degivrage economie energieLes dernières générations de congélateur et réfrigérateurs sont de plus en plus économes en énergie. Mais nous pouvons encore faire quelques économies supplémentaires et par la même occasion de contribuer à la protection de l’environnement, si nous les entretenons correctement et si nous respectons quelques règles.

Il faut tout d’abord penser à dégivrer régulièrement ces appareils, car une épaisseur de trois millimètres de givre peut représenter jusqu’à 30% de consommation électriques supplémentaire. Il faut comptez une heure pour dégivrer six millimètres de glace, et jusqu’à vingt quatre heures pour une épaisseur plus importante (d’où l’intérêt d’un dégivrage régulier). Pour dégivrer, il ne faut jamais employer d’eau bouillante, de sèche-cheveux, ou toute autre source de chaleur au risque d’endommager le circuit frigorifique. Pour gagner du temps, vous pouvez utiliser une raclette en bois ou en plastique (surtout pas de métal) pour décoller le givre dès qu’il adhère moins à la paroi, ou passer une éponge imprégnée d’eau chaude.

Il faut aussi penser à nettoyer régulièrement la grille d’aération du groupe frigorifique afin de favoriser son refroidissement et l’évacuation de la chaleur.

Il est important de placer si possible votre réfrigérateur assez loin des appareils de cuisson pour qu’il consomme moins d’énergie. Pour le congélateur, le mieux est de le placer dans un local non chauffé comme une cave ou un garage.

Enfin, évitez d’introduire des aliments encore chauds dans un réfrigérateur ou un congélateur. Il faut mieux attendre quelques heures et les laisser refroidir à l’air ambiant pour éviter une surconsommation énergétique inutile de ces appareils.

6 juin 2009

Cool Biz Attidude : Economies d'énergie au travail !

Depuis le 1er juin dernier et jusqu'au 30 septembre, le Japon est entré dans la saison du « business cool » ou « Cool Biz ». Cette période instaurée depuis 2005 par le gouvernement japonais a pour mission de lutter contre le réchauffement climatique and limitant les émissions de CO2 dues aux climatisations (grosses consommatrices d’énergie) qui tournent à plein régime dans les bureaux en période estivale.

Ainsi, il est demandé aux entreprises de régler leurs climatiseurs au maximum à 28°C, et d’inciter leurs employés à venir travailler en chemisette, sans veste ni cravate. Car selon le Energy Conservation Center, régler un climatiseur à 26°C plutôt qu’à 28°C engendrait une économie d’énergie de 17%, ce qui aurait entrainé selon les autorités japonaises une réduction des émissions de CO2 de 460.000 tonnes en 2005 et de 1, 14 millions de tonnes en 2006, soit l'équivalent de CO2 émis par 2,5 millions de foyers durant un mois !

Après entre autre la sieste autorisée voir obligatoire (besoin physiologique élémentaire), encore une idée très intéressante du Japon. Quand est-ce que notre chère Europe s’en inspirera enfin…

1 juin 2009

Economies : Pensez aux prises coupe veille informatique !

Ces multiprises simples à installer et à utiliser peuvent vous permettre de réaliser quelques économies d’énergies supplémentaires et de protéger (en cas d’absence lors d’orages) certains périphériques de votre ordinateur ou télévision.

Une multiprise coupe veille détecte la mise en veille ou la mise hors tension du produit maître (comme votre ordinateur ou votre téléviseur), et coupe automatiquement l’alimentation des périphériques (imprimante, scanner, décodeur satellite, …) reliés sur les autres prises dites « esclaves ». Il peut exister aussi sur le bloc une prise indépendante qui permet de brancher un appareil nécessitant d’être alimenté en permanence même si l’appareil maitre est coupé, comme un fax, un modem, un programmateur…

Ce type de multiprise se trouve aujourd’hui assez facilement. Vous pourrez par exemple en trouver une (permettant de brancher 6 équipements) sur la boutique en ligne d’EDF Bleu Ciel pour seulement 27 € TTC.

14 mai 2009

AQUARIUS : une irrigation solaire et propre

« Aquarius », un système de contrôle d’irrigation intelligent, est l’invention de Aydin Oztoprak et Ozgur Ruhi Ulvan, dont le pays, la Turquie, est souvent menacé par le manque d’eau et qui doit trouver des moyens d’en consommer moins comme dans de nombreux endroit dans le monde. La Turquie accueillait d’ailleurs cette année le forum de l’eau à Istanbul.

Son concept est très simple : un capteur qui permet de mesurer en temps réel l’humidité du sol à irriguer, qui tire son énergie d’un petit panneau solaire, et qui surveille et ajuste automatiquement le débit de l’eau, tout en pouvant être contrôlé à distance. Ainsi, l’agriculteur pourra irriguer au mieux une parcelle en fonction des besoins réels des cultures et du climat qui peut fortement varier d’un jour à l’autre.

Sur que ces inventeurs, à la recherche de partenaires croyant en leur technologie, trouveront rapidement des investisseurs…
11 avril 2009

Sweet Home 3D : un logiciel gratuit de design intérieur

Certains de nos clients nous demandent parfois le nom d’un logiciel qui leur permettrait de réaliser simplement les plans de leur logement, afin par exemple de transmettre à un professionnels des plans « propres et informatisés » pour une future rénovation. Sweet Home 3D est le logiciel design intérieur idéal, ayant une particularité qui devrait en intéresser plus d'un : il est entièrement gratuit !

Le principe est simple : deux fenêtres disponibles, la première où l'on met au point ses plans en 2D, et une seconde qui donne, modification après modification, une représentation 3D de l'ensemble. Sweet Home 3D s’adresse donc aussi aux personnes voulant faire des essais rapides d’aménagement. De nombreux guides visuels facilitent le dessin d’un logement et la disposition des meubles dans le plan en 2D. L’utilisateur peut notamment :

de préparer les pièces et de mettre sol et plafond ;
dessiner les murs des pièces par dessus l’image d’un plan existant, et appliquer une couleur ou une texture aux murs ;
créer et éditer les côtes dans le plan ;
glisser-déposer ses meubles dans le plan à partir d’un catalogue organisé par catégories (salon, cuisine...), dans lequel il peut importer ses propres modèles 3D ou provenant de différents sites ;
modifier les dimensions, l’orientation et l’élévation des meubles à la souris ;
visualiser ses modifications simultanément dans la vue en 3D, soit en vue aérienne, soit du point de vue d’un visiteur virtuel ;
imprimer sous Windows et Mac OS X, et copier les éléments sélectionnés dans le plan pour les coller dans une autre application ;
exporter les objets de la vue en 3D au format OBJ ;
exporter le plan au format SVG ;

L'ergonomie est excellente et la prise en main rapide. On ne se perd pas dans une multitude de menus et de fonctions comme c'est parfois le cas avec de programmes de conception en 3D payants. Il suffit de faire glisser les éléments voulus sur le plan, d'ajuster leur position et leurs dimensions pour avoir aussitôt un aperçu en 3D de votre pièce. Très pratique pour planifier vos travaux, vous pouvez aussi insérer des cotes précises sur vos plans.



Si vous avez craqué sur un nouveau canapé ou que vous souhaitez refaire la chambre des enfants, si vous recherchez un logiciel d'architecture qui permette à la fois de faire un plan simple de votre appartement, maison ou palais des mille et une nuits, et de voir le résultat en vue axonométrique (vue aérienne) ou d'en faire une visite virtuelle, Sweet Home 3D est fait pour vous, surtout à ce prix !

Téléchargez Sweet Home 3D : http://www.sweethome3d.eu/fr/