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29 janvier 2017

Comment protéger la carte électronique de sa chaudière ou de tout générateur de chauffage ?

surtension electrique carte electronique chaudiere maison

En parcourant notamment les forums, nombreux sont les utilisateurs à se plaindre du remplacement fréquent de la carte électronique de leur chaudière, « accusant » immédiatement le fabricant de tous les maux. Quand on sait qu'une carte électronique coûte généralement dans les 300-400 euros HT, on peut le comprendre.

Mais si une carte électronique peut effectivement « lâcher », notamment dans les premiers mois de vie de l'installation, lorsque l'on commence à avoir régulièrement cette panne, il convient de se poser les bonnes questions !

Quelles sont les causes ?

Pour notre part, nous nous rendons compte en maintenance chaudière qu'il y a effectivement un risque dans les premiers mois après la mise en service. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons choisi de garantir 4 ans toutes pièces (hors choc électrique avéré) les produits que nous posons/entretenons, inclus donc aussi leur électronique. Ainsi, le client est protégé d'éventuelles dépenses et peut-être un peu plus serein. Car c'est effectivement soit dans les premiers jours (si ce n'est même au déballage - DOA : Dead On Arrival !) ou dans les 3-4 ans que les cartes lâchent ...

Donc une carte électronique qui lâche, pourquoi pas ! Deux, il y a fort à parier que vous en aurez certainement une 3ème dans pas longtemps !

Car même si assez souvent, le fameux diagnostic de la carte grillée est donné soit par l'incompétence de la société de maintenance (le niveau de formation n'étant pas forcément tiré par le haut), ou soit d'une volonté de sa part faire de la marge sur votre dos et vendre de la pièce (notamment quand on sait que sur 5 cartes soi-disant HS qui partent chez le fabricant, 3 à  4 sont en réalité OK et retournent sur le marché de la pièce détachée !), il s'agit aussi fréquemment tout simplement d'un « problème » sur son installation électrique, même si cela n'est pas toujours facile à entendre …

Car c'est bien tout le « problème » aujourd'hui de l'électronique embarquée dans tous les appareils, que ce soit des chaudières ou tout autre équipement, et ce aussi quelques soient les marques. Ces petits « cerveaux », surtout dans leurs premiers instants de vie, sont en effet très sensibles à la qualité du courant. Et quoi qu'on puisse en penser, très souvent, celle-ci n'est vraiment pas terrible dans nos habitations, même sur des installations neuves ! On ne s'en rend bien sûr pas compte au quotidien, mais si réellement on la surveillait en continu avec des appareils de mesure, on serait vraiment surpris. Et encore pire lors d'orages. C'est d'ailleurs assez flagrant avec tous les SMS que l'on peut recevoir aujourd'hui (principe de précaution) de son fournisseur d'accès internet nous invitant à couper sa box à l'approche d'une zone orageuse : à quand un message de son chauffagiste nous invitant à couper sa chaudière. Nul doute que la recommandation ne sera pas vraiment suivie pour se retrouver sans eau chaude ou chauffage 😏

Or les cartes électroniques des chaudières sont aujourd'hui toutes aussi sensibles que celles présentes dans une box internet, une télévision etc... A chaque épisode orageux, vous avez effectivement un risque (nous disons bien dit « risque ») qu'un appareil raccordé au réseau électrique chez vous, la chaudière en faisant partie, « grille » avec plus ou moins de gravité. Les violents impacts de foudre mettent en effet à mal les électroniques des équipements (et ce même si le compteur ne disjoncte pas forcément ou que l'équipement ne tombe pas immédiatement en panne) par des variations importantes de la tension, vieillissant prématurément les composants électroniques. Ces variations sont issues des fameux « LEMP - Lightning Electromagnetic Pulse », des surtensions liées à des facteurs atmosphériques comme l'impact direct de la foudre ou à proximité immédiate, ou des champs induits de chocs électromagnétiques.

cause surtension electrique choc foudre

Lors de l'impact direct ou à proximité immédiate d'un éclair, les surtensions sont générées par une chute de tension au niveau de la résistance de terre et par l'augmentation de potentiel résultante du bâtiment par rapport à son environnement éloigné. Cette situation soumet les installations des bâtiments à de fortes contraintes. Outre la chute de tension au niveau de la résistance de terre, sont également générées des surtensions qui se propagent dans les installations électriques d'un bâtiment (ex. alimentation basse tension, lignes/câblages de télécommunication ou de commande) et dans les systèmes et appareils associés du fait de l'effet d'induction du champ de choc électromagnétique.

Les installations électriques en tant que telles peuvent aussi générer des perturbations néfastes à une chaudière. Si vous avez fréquemment des problèmes sur vos équipements, sans forcément qu'il y ait des événements climatiques orageux, il convient de faire vérifier sérieusement votre installation électrique, notamment le tableau. Parfois, le problème peut venir en amont de votre tableau (ex. connecteurs aériens sur un poteau électrique !). Ceci est arrivé à une personne de notre équipe qui pendant plusieurs mois a subi des pannes de ses équipements électroniques (écran d'ordinateur, plaque de cuisson électrique, portail automatique ...) sans comprendre, la tension mesurée étant correcte au moment du contrôle. Il s'avère qu'il s'agissait d'un défaut sur connecteur aérien qui engendrait des baisses de tensions aléatoires sur le réseau intérieur (mesurées parfois à 110V) : les équipements électroniques n'aiment vraiment pas ce type de variations.

Enfin, une chaudière doit être normalement raccordée sur une alimentation dédiée, fixe (pas de prise murale) et protégée au tableau électrique : à éviter par exemple la machine à laver le linge branchée sur une multiprise avec la chaudière !! Nous le rencontrons malheureusement fréquemment ...


Quelles solutions ?

Nos clients nous questionnent alors de savoir s'il aurait un quelconque intérêt de positionner un onduleur en amont de la chaudière pour en protéger ses éléments électroniques.

Il nous arrive en effet quelques fois de préconiser à certains de nos clients (en tous cas pour certaines zones géographiques particulièrement exposées, maisons isolées), non pas la pose d'un onduleur, mais plutôt celle d'un régulateur de tension,  encore appelé « AVR » pour Automatic Voltage Regulator, pour leurs chaudières ou autres générateurs que nous leur avons installés. Un onduleur pourrait aussi répondre au besoin mais reste peut-être un peu disproportionné pour une simple chaudière en n'ayant pas forcément besoin d'assurer une continuité de service.

Un AVR est généralement utilisé pour les appareils et les équipements disposant de dispositifs électroniques qui peuvent être sensibles aux surtensions (ou sous-tensions) électriques. C'est aujourd'hui aussi le cas des chaudières, voir même aujourd'hui de certains « frigo » haut de gamme avec tablette intégrée ! Un AVR est aussi un produit relativement abordable, autour des 70-80 euros TTC.

Un régulateur est normalement rarement utilisé pour une chaudière sachant qu'il est même parfois indiqué dans la notice : « Ce régulateur ne convient pas pour la protection des réfrigérateurs, des congélateurs, des outils électriques, des climatiseurs, des déshumidificateurs, des mélangeurs et des autres appareils dotés d'un moteur à courant alternatif ». Or dans une chaudière, il y a toujours au moins un circulateur qui fonctionne en courant alternatif.

Mais par expérience, ça fonctionne aussi parfaitement pour une chaudière. Nous avons plusieurs dizaines d'AVR en service qui ont déjà « sauvés » pas mal d'équipements ! La pompe/circulateur de l'installation ne pose en effet aucun problème. Le fabricant indique surtout ceci dans la notice comme toujours pour se protéger d'un éventuel utilisateur qui raccorderai par exemple un compresseur de pompe à chaleur en direct ! Dans le cas présent, vous pouvez sans problème raccorder un moteur de pompe à un AVR tant qu'il ne dépasse pas les spécifications de l'AVR. Ainsi, ce n'est pas la « pompinette » (i.e. le ou les circulateurs) d'une chaudière domestique qui va causer problème à un AVR de 1.200VA !

Le risque serait d'ailleurs plus présent si le rotor de la pompe se bloquait et provoquait un courant LRA (Locked Rotor Ampere) trop important. Mais aujourd'hui, les pompes sont généralement raccordées à la platine de la chaudière (qui va donc sauter avant si ce n'est pas déjà la pompe !), voir sont des pompes électroniques qui vont savoir se réguler automatiquement et s'arrêter si elles se bloquent ...

Nous n'utilisons pour notre part les produits APC (APC AVR LINE-R 1200VA - réf. LE1200I), certainement par habitude, et n'ayant jamais eu à nous plaindre de leurs produits, AVR ou onduleurs. Cette marque est en effet une référence depuis maintenant près de 40 ans ... A l'époque, quand on pensait « protection électrique », c'était APC qui venait à l'esprit : les réflexes ont la vie dure tant que l'on est satisfait ! A savoir aussi que chez APC, la garantie est au moins de 2 ans.

APC Line-R LE1200I protection carte électronique chaudiere


Pour finir aussi, sachez que si votre installation a été victime de violents orages, votre assurance multirisque habitation peut certainement, suivant le contrat souscrit, prendre en charge les réparations.

15 janvier 2017

Comment protéger son installation d'eau contre le gel ?

Comment protéger son installation contre le gel

Avec le retour des froids extrêmes pour cet hiver, votre installation d'eau peut être mise à rude épreuve ! Il convient donc de prendre des mesures pour protéger vos robinets / canalisations extérieures et intérieures contre le gel, afin d'éviter bien des déconvenues, comme un manque d'eau, une fuite, voire la dégradation de certains matériels et dépenses inutiles.

Par exemple l'eau maintenue par un robinet extérieur peut geler et donc faire éclater les canalisations. En outre, vous ne vous rendrez pas forcément compte d'une tuyauterie abîmée par le gel, et lors du dégel, ça pourra-t-être un dégât des eaux en perspective !


Ainsi, nous vous proposons quelques conseils utiles en cas de grands froids :
  • ne jamais couper totalement le chauffage.
  • vidanger et isoler les canalisations situées en extérieur notamment celles alimentant un robinet extérieur à l'aide d'une vanne ou d'un robinet de purge (un robinet permettant de fermer une partie du réseau d'eau) : pour les canalisations qui ne peuvent pas être purgées, l'isolation reste la meilleure solution comme la pose d'isolant sur les tuyaux (notamment celles passant dans des combles perdus).
  • en cas de période de gel prolongée, laisser couler un mince filet d'eau dans à l'évier afin de faire circuler l'eau dans les canalisations et éviter d'importantes détériorations.
  • s'il est exposé au froid, calfeutrer le compteur d'eau sans en bloquer l'accès : attention à ne jamais utiliser de matériaux absorbant l'humidité (paille, textile, papier, laine de verre ou de roche...) en extérieur.


Sachez que si vous avez la nécessité de conserver un point d'eau extérieur (ex. alimentation en eau des animaux), sachez qu'il existe des robinets extérieurs spéciaux qui peuvent rester alimentés en eau même n hiver (ex. Robinet extérieur Merrill).


Lors d'une absence prolongée, vidanger totalement votre installation :
  • fermer le vanne/robinet d'arrêt général de l'arrivée d'eau.
  • ouvrir simultanément les robinets de toute l'installation afin que l'eau présente dans les canalisations s'écoule.
  • ouvrez ensuite s'il existe le robinet de purge situé entre le compteur d'eau et vos robinets intérieurs jusqu'à ce que l'eau ne coule plus.
  • refermez le robinet de purge ainsi que tous les robinets de l'installation.


Si malgré ces précautions, vos installations étaient amenées à geler, il convient tout d'abord de couper l'eau à l'arrivée générale pour éviter ne inondation lors du dégel. Si la canalisation est accessible, on peut tenter de la dégeler à l'aide par exemple d'un sèche-cheveux afin de pouvoir ensuite la vidanger. Si vous n'avez pu dégeler la canalisation, lors du dégel remettre l'eau progressivement en surveillant attentivement son installation. En cas de fuite, recoupez l'eau et contactez alors un plombier.
7 octobre 2014

Monoxyde de carbone : prévenir les intoxications

Chaque année en France, ce sont 5.000 personnes qui sont victimes d’intoxication au monoxyde carbone (CO) et une centaine qui en décèdent. Vous avez ou vous allez bientôt remettre en fonctionnement votre chauffage au gaz, au fioul ou bois. Nous vous rappelons à cet effet les bons gestes de prévention.



Qu’est-ce que le monoxyde carbone ?


Le monoxyde de carbone est un gaz toxique, invisible, inodore, non-irritant et mortel. Il se propage très rapidement dans l’air. Il est produit lors de la combustion incomplète de combustible : chaudière mal réglée, gazinière, cheminée à bois, chauffe-eau gaz (chauffe-bains), chauffage d’appoint (poêle à pétrole), moteur en site clos …


Quels sont les symptômes d’une intoxication au CO ?


Ce gaz présente des propriétés toxiques lorsqu'il est inhalé, et est quelques fois mortelles pour l’homme ou les animaux. Lors d’une intoxication, les principales manifestations et les symptômes sont les suivants :

  • Fatigue inexpliquée, engourdissement musculaire
  • Maux de tête, nausées et vomissements
  • Vertiges, troubles visuels


Que faire chez soi en cas de symptômes repérés ?

  • Aérer la pièce pour renouveler l’air ambiant
  • Appeler le SAMU (15) ou les pompiers (18) et sortir en attendant les secours
  • Ne rentrer dans son logement qu’après le passage et avis d’un expert
  • Réaliser les travaux nécessaires pour la mise en conformité de l’appareil défectueux


Les bons gestes de prévention

  • Faites vérifier et entretenir régulièrement (obligation légale) et avant chaque hiver vos installations de chauffage, eau chaude, ventilations … par un professionnel qualifié
  • Respectez le mode d’emploi des appareils à combustion tels les chauffages d’appoint, groupes électrogènes, appareils à gaz …
  • Aérez au moins 10 minutes par jour votre logement ou n’obstruez pas les ventilations et aérations présentes dans le logement (entrées d’air pour la VMC, aération haute et basse pour la gazinière, …)
  • Lors de l'achat ou l'installation d'un nouvel appareil à gaz, assurez-vous de sa bonne installation et de son bon fonctionnement. Exigez un certificat de conformité gaz de l'installateur.
  • Equipez-vous d’un détecteur de monoxyde de carbone : voir « où et comment installer correctement un détecteur de monoxyde de carbone CO ».


Et enfin, pour votre sécurité, sachez écouter le Professionnel Gaz (PG) ou votre mainteneur (PMG) qui vous indique que votre installation gaz n’est pas conforme et qu’elle nécessite par exemple la création de ventilations. Nous constatons malheureusement encore tous les jours, lors de nos visites clients, des personnes qui refusent la création de ces aérations pour éviter par exemple que de l’air froid n’entre dans leur cuisine ! A nouveau, ce n’est pas une question de confort mais de sécurité des personnes et surtout une obligation réglementaire (loi).


Plus d’info :

14 septembre 2014

Fuite sur chauffe-eau électrique : les causes les plus fréquentes !

Un chauffe-eau électrique, voir un simple ballon d'eau chaude, n'est jamais à l’abri d'une fuite plus ou moins importante qui peut survenir à tout moment. Les nombreux commentaires sur notre article « Le guide du chauffe-eau électrique » démontrent d'ailleurs que les usagers se questionnent souvent sur leurs causes, sur comment les éviter et quelles sont les solutions de dépannage.


Nous vous proposons un rapide tour d'horizon des 4 principales causes de fuite que vous pourriez rencontrer sur votre chauffe-eau électrique.

1 - Fuite au niveau des raccordements hydrauliques

Les joints (fibre ou filasse) sont sans doute usés et doivent être remplacés. Votre plombier pourra contrôler l’étanchéité des raccords et procéder aux remplacements de ceux-ci le cas échéant.

2 - Fuite sous le capot électrique du chauffe-eau

Si la fuite ne vient pas de la cuve du ballon (voir ci-dessous), le joint d’étanchéité de la bride maintenant notamment la résistance électrique (ou son fourreau) est certainement défectueux. Il faut essayez de resserrer écrous maintenant la bride (notamment si celle-ci a été démontée récemment à l’occasion d’un détartrage du ballon). Si le problème persiste, il faut essayer de faire replacer correctement ou carrément remplacer le joint de bride par un plombier.

3 - Ballon d’eau chaude percé

Dans ce cas, l’unique solution est de remplacer le chauffe-eau électrique. La durée de vie moyenne d’un chauffe-eau électrique est d’environ une dizaine d’années suivant son emplacement (humidité extérieure), son utilisation, et surtout la qualité de l’eau qui le traverse (eau plus ou moins agressive). Suivant l’analyse et la qualité de votre eau, qui peut sensiblement varier localement, ainsi que suivant les saisons et événements climatiques exceptionnels, il conviendra de choisir un chauffe-eau adapté, disposant d’une protection « ACi Hybride » (ex. modèle « Zeneo » chez Atlantic) qui s’adapte en continu aux variations de la qualité de l’eau et permet de prolonger la durée de vie es chauffe-eau jusqu'à 2x plus longtemps dans les eaux agressives par rapport à un chauffe-eau classique (i.e. « Blindé »).

4 - Fuite au niveau du groupe de sécurité

Si l'eau coule uniquement durant la période de chauffe

Ceci est tout à fait normal ! Le groupe de sécurité protège votre ballon en évitant les surpressions à l’intérieur de celui-ci. Lors de la chauffe du ballon, il est normal que de l’eau s’échappe du groupe de sécurité, car l'eau du chauffe-eau en chauffant se dilate et augmente alors de volume dans une cuve de capacité fixe : 3 à 5% du volume du ballon (suivant la pression d’eau froide en entrée du ballon et le réglage de la température d’eau) s’échappe ainsi du groupe de sécurité et peuvent être perdus à chaque cycle de chauffe. L'eau perdue est évacuée par un tuyau d'évacuation relié à un siphon positionné sous le groupe de sécurité. Pour éviter cette perte d’eau, il est utile de faire installer un vase d’expansion sanitaire qui encaissera l’augmentation du volume d’eau et évitera de la rejeter à l’égout.

Si l'eau coule continuellement

Il faut vérifiez la pression de l'eau froide à l’entrée du chauffe-eau : si celle-ci est supérieure à 7 bars, il faut faire installer un réducteur de pression à la sortie de votre compteur d’eau. De la saleté (incrustation de calcaire) s’est peut-être glissée sous le siège de la soupape : il faut essayer de faire une chasse d’eau forte en tournant la manette de la soupape. Si le problème persiste, le problème vient sans doute du groupe de sécurité en lui-même qu’il faudra alors faire remplacer par votre plombier.


Pour aller plus loin, découvrez notre « Guide des pannes du chauffe-eau électrique ».

Schneider D'clic Arc : une protection contre l'arc électrique

Le nouveau disjoncteur « D'Clic Arc » de Schneider Electric est un disjoncteur intelligent intégrant un processeur capable de prévenir les incendies d'origines électriques, en analysant et en détectant un arc électrique dans un circuit, dû à un équipement défaillant, une prise abîmée, un contact desserré, etc…


En France, on dénombre 25.000 incendies d'origine électrique par an, soit plus d'un toutes les 3 minutes, dont le coût moyen des dégâts est de 35.000 euros.

Qu'est-ce qui peut provoquer un incendie électrique :
  • Un court-circuit : les disjoncteurs classiques et fusibles permettent d'y remédier.
  • Les courants de fuite dans les matériaux : les protections différentielles évitent l'apparition de ce phénomène.
  • La foudre : le parafoudre intervient avant toutes dégradations.
  • La dégradation des connexions électriques (câble écrasé, connexion électrique trop sollicitée, prise mal fixée) : il n’existait jusqu'à présent en France aucun dispositif de protection.

Il existe 2 façons de lutter contre les incendies d'origine électrique :
  • Curative : détecteur de fumée ou extincteur.
  • Préventive : prévenir les incendies d'origine électrique avant qu'ils ne se produisent !

Vous comprendrez aisément que rien ne vaut la prévention ! Mais voir si des câbles électriques d'une habitation ou d'un équipement s’abiment n'est pas toujours chose facile à l'œil nu. Pourtant le risque est grand qu'un câble trop échauffé, coincé sous une porte, rongé par une souris ou une prise mal serrée produise une microcarbonisation des isolants, laquelle au fil du temps, va s'accentuer et finir par produire des arcs électriques dangereux, précurseur d’un incendie. Ceci est encore arrivé récemment à une personne de notre équipe (microcarbonisation d’un module dans le tableau électrique heureusement détectée à temps) ce qui nous a d’ailleurs poussé à écrire cet article.


Pour détecter les arcs électriques, Schneider Electric, basé à Grenoble, commercialise désormais en France un produit conçu à l’origine pour le marché américain, sans équivalence, et déjà obligatoire depuis 2002 aux Etats-Unis pour les logements neufs, le disjoncteur « D'Clic Arc ». D'un coût d'environ 150 euros, ce nouveau disjoncteur en taille 2 modules, installé simplement sur le tableau électrique neuf ou existant en lieu et place des départs d’un disjoncteur classique (intègre les fonctions de protection des disjoncteurs traditionnels contre les courts-circuits et les surcharges), coupe automatiquement le réseau victime d'un arc dangereux avant que celui-ci ne se propage. Il est 100% compatible avec les protections différentielles existantes et disponible en calibre 10, 16, 20 et 25A. En outre, il sait différencier les arcs dangereux de ceux habituellement présents qui apparaissent à l’ouverture d’interrupteurs ou durant le fonctionnement de moteurs électriques.




Ce produit est une innovation sur le marché Français, mais avec plus de 10 années de recul sur le marché américain, c'est aujourd'hui un produit finalisé et fiabilisé dont il ne faut pas se passer compte tenu de son faible coût … Dans tous les cas, avec ou sans ce dispositif, nous profitons de cet article pour vous rappeler de contrôler régulièrement vous-même ou avec l’aide d’un électricien le serrage des connexions des câbles dans votre tableau électrique qui peuvent se desserrer avec le temps et entraîner des échauffements précurseurs d’un incendie d’origine électrique.

Vous pouvez regarder le dispositif D'clic Arc en action sur la vidéo ci-dessous :