Les températures particulièrement douces de l'année 2011, la
plus chaude depuis 1900 selon Météo France (alors que l'année 2010 était en
revanche exceptionnellement froide et avait battu des records de consommation),
entraine selon le COSTIC (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques)
une baisse de 22% des degrés-jours unifiés (DJU) sur les trois premiers mois de
la saison de chauffe 2011-2012 (septembre, octobre, novembre) par rapport à la
moyenne des trente dernières années sur la même période. Les DJU sont déterminés
d’après des relevés météorologiques de 83 stations en France, est servent aux calculs
réglementaires pour le marché et l’exploitation du chauffage. On atteint même
les 27% d’écart en moyenne pour l’ensemble des régions soumises à un climat
océanique comme la Bretagne, la Vendée, ou le Sud-Ouest, 30% pour le climat méditerranéen
(Midi-Pyrénées, PACA). En revanche, il est en moyenne de 19% pour les régions
soumises à un climat continental.
Alors attention, si cette douceur continue sur la fin de l’hiver
(janvier 2012 étant lui encore particulièrement doux), toutes les installations
de chauffage vont paraître très économiques, avec une facture d’électricité, de
gaz, de fioul ou de bois assez légère. Ainsi, comme en parallèle les tarifs des
énergies continuent d’augmenter, le réveil des consommateurs risque d’être alors
assez brutal lors du prochain hiver …
Qu’on se le dise, les performances de son installation de
chauffage ne s’améliore pas avec le temps. Alors si vous le pouvez, gardez à l’esprit
de remplacer votre installation de chauffage vétuste pour une solution plus performante
et si possible plus vertueuse pour notre environnement.