Alors que le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson, vient de confirmer une hausse de 5% du prix du gaz au 1er avril prochain, il ressort aussi que près de 7 millions de Français ont souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés, un chiffre de précarité énergétique en constante progression.
Souhaitant tempérer la prochaine hausse du gaz, sachant aussi que le mouvement d’augmentation du prix de l’énergie va inexorablement se prolonger, Eric Besson a également présenté deux nouvelles aides à destination des ménages les plus touchés par la précarité énergétique.
Ainsi, le rabais social dont bénéficient les foyers les plus modestes sera augmenté de 20% (de 118 à 142 euros pour un foyer de 4 personnes qui se chauffe au gaz). Comme seuls 300.000 ménages profitent de ce tarif social alors qu’ils seraient près de 800.000 éligibles, le ministre souhaite que son attribution soit automatique, sur la base des fichiers dont disposent les organismes sociaux.
De plus, le ministre a proposé la mise en place avec GDF Suez, à la manière de ce qui se fait dans le secteur automobile, d’une « prime à la casse sur les chaudières anciennes » pouvant aller jusqu’à 250€ afin d’aider les ménages à s’équiper en appareils économes en gaz. En France, d’après le constructeur Viessmann, ce sont quelques 3 millions de chaudières à gaz de plus de 20 ans qui seraient concernées par la prime. Cette mesure serait entièrement financée par GDF Suez, qui en parallèle, proposera à partir du 1er avril prochain, un bilan énergétique gratuit pour tous les consommateurs qui en font la demande, afin d’aider les clients abonnés à mieux comprendre leur consommation et à identifier les principales sources d’économie.
Souhaitant tempérer la prochaine hausse du gaz, sachant aussi que le mouvement d’augmentation du prix de l’énergie va inexorablement se prolonger, Eric Besson a également présenté deux nouvelles aides à destination des ménages les plus touchés par la précarité énergétique.
Ainsi, le rabais social dont bénéficient les foyers les plus modestes sera augmenté de 20% (de 118 à 142 euros pour un foyer de 4 personnes qui se chauffe au gaz). Comme seuls 300.000 ménages profitent de ce tarif social alors qu’ils seraient près de 800.000 éligibles, le ministre souhaite que son attribution soit automatique, sur la base des fichiers dont disposent les organismes sociaux.
De plus, le ministre a proposé la mise en place avec GDF Suez, à la manière de ce qui se fait dans le secteur automobile, d’une « prime à la casse sur les chaudières anciennes » pouvant aller jusqu’à 250€ afin d’aider les ménages à s’équiper en appareils économes en gaz. En France, d’après le constructeur Viessmann, ce sont quelques 3 millions de chaudières à gaz de plus de 20 ans qui seraient concernées par la prime. Cette mesure serait entièrement financée par GDF Suez, qui en parallèle, proposera à partir du 1er avril prochain, un bilan énergétique gratuit pour tous les consommateurs qui en font la demande, afin d’aider les clients abonnés à mieux comprendre leur consommation et à identifier les principales sources d’économie.