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15 janvier 2017

Pompe à chaleur air-eau split Viessmann Vitocal 100-S : nouvelle génération de PAC !

Viessmann Vitocal 100-S Pompe à Chaleur PAC

Avec un rapport qualité/prix véritablement attractif, qui se double de la qualité reconnue du fabricant et de toutes ses performances maison, Viessmann lance la commercialisation de la nouvelle génération de pompe à chaleur air-eau split Vitocal 100-S (de 4 à 16 kW), particulièrement adaptée au marché du neuf dans sa version monophasé 230V et à la rénovation pour la déclinaison 400V.

La Vitocal 100-S est une pompe à chaleur split air/eau qui se compose de deux unités : l'unité extérieure qui extrait les calories de l'air ambiant par son évaporateur et les transporte à l'aide d'un fluide réfrigérant vers le compresseur et l'unité hydraulique intérieure qui collecte la chaleur transmise par le compresseur et la distribue à travers le condenseur dans le circuit de chauffage. Cette unité est entièrement pré-équipée, ce qui facilite l'intégration et réduit les coûts de l'installation. L'unité extérieure peut être installée sur la façade du bâtiment ou directement au sol, à proximité de l'habitation. En outre, les deux unités peuvent être éloignées jusqu'à 30 mètres l'une de l'autre et il est possible de réaliser une installation en cascade allant jusqu'à 5 pompes à chaleur.

Avec ses dimensions compactes, seulement 450mm de large, l'unité intérieure peut être installée aussi bien dans une cave que dans une buanderie. Son encombrement représente la taille d'une chaudière murale, ce qui augmente le choix de l'emplacement de l'installation par rapport à un système de chauffage traditionnel, d'autant qu'elle n'affiche que 38dB de puissance acoustique.

Affichant un Coefficient de Performance (COP) de 4,4 à 4,8 (air 7°C/eau 35°C), la Vitocal 100-S génère jusqu'à 70% d'énergie gratuite extraite de l'air. En outre, aussi bien le circulateur que le compresseur sont capables de réduire leur vitesse et leur consommation pour s'adapter précisément aux besoins de chaleur et maintenir ainsi les températures souhaitées pour le chauffage, le rafraîchissement et l'eau chaude sanitaire. La Vitocal 100-S affiche ainsi une classe d'efficacité énergétique A++/A+.

La Vitocal 100-S se pilote aisément grâce à la simplicité d'utilisation de la régulation Vitotronic 200, et la convivialité de son écran graphique et de son menu déroulant. Une navigation intuitive qui permet aussi, à tout moment, de consulter la consommation d'énergie en kWh tant pour le chauffage que pour l'eau chaude sanitaire, conformément aux exigences de la RT 2012.

Enfin votre smartphone peut prendre le contrôle de la PAC grâce au module Viessmann Wi-Fi Vitoconnect 100, et aux applications ViCare App ou Vitotrol Plus App (gratuites) disponibles sur aussi bien sur iOS qu'Android.

La Vitocal 100-S est commercialisée à partir de 4.170 € HT hors pose.

Plus d'info sur le site du fabricant : Viessmann Vitocal 100-S

28 septembre 2014

La pompe à chaleur au gaz naturel : PAC à moteur gaz ou à absorption

Une pompe à chaleur ou PAC fonctionne généralement à l'électricité. Néanmoins, des pompes à chaleur au gaz naturel, à moteur thermique ou à absorption, se développent de plus en plus actuellement et offrent des avantages non négligeables.


Une pompe à chaleur gaz fonctionne sur le même principe qu'une pompe à chaleur électrique : elle capte les calories présentes naturellement dans l'environnement et les porte à une température plus élevée qu'elle transporte ensuite dans la maison pour le chauffage ou l'eau chaude sanitaire. La seule différence provient du fait que l’énergie mécanique du compresseur normalement fournie par un moteur électrique est procurée par un moteur thermique au gaz ou bien totalement supprimée par l’utilisation d’un simple brûleur gaz (plus de compresseur) pour des PAC dites à « absorption » ou « absorption-diffusion ».

Les pompes à chaleur gaz sont soit de type air/eau (aérothermie) ou eau/eau (géothermie). Les pompes à chaleur gaz peuvent être utilisées pour tous types d'appareils de chauffage (plancher chauffant, radiateurs ou ventilo-convecteurs) avec une température d'eau atteignant les 65 à 70°C.


20 août 2014

Viessmann Vitocal 300-A : une pompe à chaleur air/eau ultra performante et silencieuse !

Nouveau design et performances accrues pour la pompe à chaleur air/eau Viessmann Vitocal 300-A, une des, voir la pompe à chaleur la plus silencieuse et performante au monde pour le logement résidentiel.


On ne remarquera pas seulement la nouvelle pompe à chaleur Vitocal 300-A pour son design moderne. Car au-delà de son spectaculaire design circulaire, avec son compresseur Inverter à injection de vapeur, la PAC Vitocal 300-A bénéficie maintenant d’un COP (Coefficient de Performance) jusqu’à 5,0 (A7/W35), et surtout d’une puissance acoustique maximale de seulement 54dB(A), soit 20db de moins que l’exigence de la certification NF PAC (100x moins) !


25 mai 2014

Viessmann Vitocaldens 222-F : pompe à chaleur hybride pour la rénovation

Bientôt disponible en France, le générateur hybride Viessmann Vitocaldens 222-F, imaginé par le premier fabricant mono marque d'équipements de chauffage en Europe, est un appareil compact combinant une chaudière à condensation au gaz Vitodens 222-F de 19kW avec échangeur de chaleur Inox-radial et brûleur cylindrique MatriX modulant, une pompe à chaleur air-eau bi-bloc Vitocal 200-S (5, 8 ou 11kW) et un réservoir d'eau chaude de 130 litres optimisé.


Ce système hybride est une solution de rénovation idéale en remplacement d’une ancienne chaudière existante, tout en étant aussi adaptée également aux nouvelles constructions.

15 mai 2014

Pompe à Chaleur : comment bien la dimensionner, la choisir et en améliorer ses performances ?

Une « Pompe à Chaleur » ou encore « PAC », est une installation qui permet d’extraire à l'aide de capteurs des calories dans un milieu extérieur (air, sol, eau) appelé « source froide » et de les transférer à l’intérieur d’un bâtiment par l’intermédiaire d’un échangeur/émetteur de chaleur (ventilo-convecteur, plancher chauffant, radiateur) appelé « source chaude ». Le transfert de chaleur s’effectue au travers d’un fluide frigorigène en circuit fermé. C’est le même principe que votre réfrigérateur mais en sens inverse !


Pompe à Chaleur - schéma de principe

Le rapport entre l’énergie consommée (par le compresseur) et l’énergie thermique fournie par la PAC est appelé le « Coefficient de Performance » (ou COP). Si le compresseur, fonctionnant avec de l’électricité, consomme 1 kWh électrique, et que le système restitue 4 kWh thermiques (chaleur) dans un bâtiment, alors le COP est de 4.

COP = kWh thermique / kWh électrique consommé

Comment obtenir un COP moyen saisonnier le plus élevé possible pour son installation ?


4 août 2013

Pompe à Chaleur : rôle et importance du ballon tampon

Tout d'abord, contrairement à certaines idées reçues, il ne faut surtout pas sur-dimensionner une pompe à chaleur (PAC). Ainsi, un dimensionnement de pompe à chaleur, en tenant aussi compte des plages de puissance proposées par les constructeurs, se détermine autour de 80 à 100% des besoins thermiques maximum (à la température extérieure de référence du lieu) du bâtiment à chauffer. Le complément est en effet alors assuré par un appoint (résistances électriques, chaudière gaz, fioul …) qui va être très rarement sollicité, autour de seulement 2 à 10% grand maximum durant la saison de chauffe, voir même aucunement de plus en plus.

En outre, il est primordial que la puissance fournie par la PAC (sans appoint) soit évacuée par les émetteurs et d'assurer pour le condenseur un débit constant et suffisant pour évacuer ses calories, permettant d'éviter les surchauffes et les courts cycles du compresseur qui l'endommageront rapidement avec un coût important de réparation. Avec l'avènement des planchers chauffants, la disparition des « énormes » radiateurs en fonte, la quantité d'eau dans les circuits de chauffage est devenue insuffisante, et ne permet pas d'obtenir ce fonctionnement de manière optimal. De plus, en attaquant en direct certains circuits de chauffage, disposant de deltaT (différence de température entre la température de départ et de retour de l'eau dans les émetteurs) ne correspondant pas exactement aux besoins de la PAC, notamment avec des radiateurs, on augmente les risques de dysfonctionnements ou de mauvaises performances. Le ballon tampon, un réservoir d'eau situé entre la PAC et le ou les circuits de chauffage, permet de résoudre ces problématiques.

Car lors du « boom » des pompes à chaleur dans les années 80-90, installées en ne respectant pas ces consignes, des milliers de PAC sont rapidement tombées en panne en l'absence de ballon tampon, de sous ou de sur-dimensionnement  ou de raccordements hydrauliques inadaptés, entraînant une mauvaise image des pompes à chaleur auprès du grand public.

De plus, on peut encore malheureusement lire ici ou là de la désinformation indiquant qu'un ballon tampon n'est pas nécessaire avec un plancher chauffant. Qu'un ballon tampon va obliger la PAC à tourner « à fond » tout le temps (ce qui est totalement faux avec des produits issus de fabricants - plutôt de pays « froids » - maîtrisant parfaitement les régulations pour le chauffage). Que les pompes à chaleur disposant aujourd'hui de la technologie « inverter » permettant de moduler la puissance du compresseur de la pompe à chaleur, peuvent fonctionner (théoriquement) avec très peu d'eau et se passer de ce ballon d'eau chaude : mais à condition encore d'avoir des DeltaT parfaitement compatibles avec la PAC ce qui est rarement le cas ! On voit aussi  des installations de pompes à chaleur qui même si avec certaines configurations pourraient théoriquement se passer de ballon tampon, ne disposent même pas à minima de bouteille de découplage !

Avec un ballon tampon, une réserve d'eau chaude intercalée entre la PAC et le ou les circuits de chauffage (et non pas raccordée « en série » pour « gonfler » simplement le volume d'eau du circuit), la pompe à chaleur ne démarre que pour chauffer l'eau contenue dans ce réservoir à la « juste » température requise, en assurant donc un temps de fonctionnement/cycle plus long compte tenu du volume d'eau plus important à chauffer. Les différents circuits de chauffage viennent alors puiser l'eau chaude qui leur est nécessaire. Ainsi, les démarrages de la pompe à chaleur sont beaucoup moins fréquents pour répondre à des besoins en eau chaude pouvant être de courte durée ou avec une température variant continuellement en fonction de la température extérieure (ex. plancher chauffant). Sans ballon tampon, impossible de faire varier la température dans le plancher chauffant sans risquer de diminuer le débit d'eau et priver le condenseur d'un débit suffisant pour ne pas le détériorer à court terme, ou d'anticiper convenablement l'inertie du plancher chauffant et ne pas, soit gaspiller de l'énergie, soit subir des décalage de température avec un manque de confort à la clé.

De plus, un volume tampon est obligatoire pour mixer des émetteurs de chauffage à eau ayant besoin de régimes de température d'eau différents tels un plancher chauffant et des radiateurs.

Il permet aussi durant les phases de dégivrage (inversion de cycle de la pompe à chaleur), ne pas priver d'eau chaude les émetteurs qui peuvent ainsi continuer de puiser de l'eau chaude dans le ballon. Dans le cas contraire, l'eau chaude produite par la PAC est utilisée uniquement pour dégivrer le groupe extérieur, en privant les émetteurs à l’intérieur du bâtiment et pouvant entraîner parfois de l'inconfort.

Enfin, un ballon tampon est également indispensable pour coupler une PAC à un autre système de chauffage à eau chaude comme des panneaux solaires thermiques ou une chaudière existante.

Le dimensionnement d'un ballon tampon dépend de la typologie de l'installation et du modèle de la pompe à chaleur. Si pour des pompes type « tout ou rien », la recommandation est de prendre environ 50 litres/kW (soit 750L pour une PAC de 15kW), avec un modèle « inverter » de bonne facture, la norme technique de 14L/kW est largement suffisante (soit environ un volume de ballon tampon de 200L pour une PAC de 15kW « inverter »). Sur du plancher chauffant, on peut même descendre à 4,5L/kWpac.

Pour un calcul et un dimensionnement plus précis du volume tampon, on peut aussi utiliser la formule suivante :


Ppac x TFmini x 1000  _  QL
p x Cp x DR          

Avec :

  • Ppac : la puissance calorifique du régime le plus faible de la pompe à chaleur en kW (pour une PAC inverter - à variation de puissance - la puissance calorifique réduite au régime le plus faible de la PAC sera égale à 30% de la puissance calorifique nominale).
  • TFmini : le temps de fonctionnement minimal en seconde (par défaut 360 secondes si la donnée n'est pas connue).
  • QL : la contenance en litre de l'installation de chauffage (pour du plancher chauffant en tube 13/16, 1m linéaire de tube contient 0.13L d'eau, soit 0.86L pour 1m² de plancher en pas de 15cm, et 0.65L en pas de 20cm. Sinon vidanger la totalité de l'installation puis la remplir en regardant son compteur d'eau).
  • p : la masse volume en kg/m3 du fluide caloporteur de l'installation de chauffage (1000 pour de l'eau non glycolée).
  • Cp : la capacité thermique massique en kJ/(kg.K) du fluide caloporteur de l'installation de chauffage (4,185 pour de l'eau non glycolée).
  • DR : le différentiel de régulation de la pompe à chaleur en Kelvin (par défaut 5K si la donnée n'est pas connue).



Dans tous les cas, l'installation d'une PAC est complexe, et demande sérieux, du temps et des compétences : pour votre installation, faites appel à un professionnel maîtrisant les métiers de Chauffagiste, Thermicien, Frigoriste et Electricien, disposant de qualifications reconnues et de références, proposant uniquement du matériel performant et robuste (température d'eau élevée même avec -15°C extérieur, certification « NF PAC »), provenant de fabricants issus nativement du monde du chauffage (meilleures régulations) et non du « froid » ou de la climatisation, et surtout connaissant extrêmement bien les régulations des produits. Sans quoi, des conseils erronés seront graves de conséquences, notamment financières (réparation et surconsommation d'énergie). Une pompe à chaleur n'est pas une « petite » chaudière gaz murale !

Car sachez qu'il serait extrêmement facile qu'un professionnel puisse vous proposer une offre moins élevée (et alléchante) sans pour autant que vous en rendiez compte, en supprimant notamment du devis le ballon tampon ou en certains accessoires indispensables. Mais après quid de la qualité globale de la prestation, des matériaux utilisés, des performances ou du service après-vente ... Forcément, ils seront amoindris !

En conclusion, une PAC quelle qu'en soit la technologie, équipée d'un ballon tampon, aura une durée de vie prolongée, tombera moins fréquemment en panne, et vous assurera des performances optimales.
18 février 2012

PAC à adsorption zéolithe Viessmann : 139% de rendement

Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont un nouveau concept destiné aux maisons individuelles : le combiné compact zéolithe « Vitosorp 200-F » d’une puissance de 1,6 à 10/16 kW.

Une pompe à chaleur à adsorption est associée, sous le même habillage, à une chaudière à condensation d’une puissance jusqu’à 16kW, fonctionnant au fioul à faible teneur en soufre (50ppm maximum) ou au gaz. Par rapport aux chaudières à condensation traditionnelles, cette solution entièrement nouvelle permet de diminuer les dégagements de CO2 de 20% environ, tout en affichant un rendement global cumulé jusqu’à 139% (sur PCI) en association avec un système solaire.

Le module pompe à chaleur zéolithe (1,6 à 4,8 kW) couvre les besoins de base du chauffage et utilise pour ce faire l’énergie gratuite du milieu naturel, idéalement en association avec des capteurs solaires. La chaudière gaz à condensation intégrée couvre, quant à elle, les besoins de pointe.

La zéolithe est une roche cristalline étonnante qui est capable d’adsorber de larges quantités de substances, occupant ainsi jusqu’à la moitié de son volume, comme une éponge. La zéolithe se caractérise par une structure extrêmement dure, micro-poreuse et en nid d’abeille tridimensionnel. C’est un matériau qui cède de l’eau lorsqu’il monte en température. Les propriétés d’adsorption ont pour base les grandes surfaces intérieures ainsi que des forces d’adsorption électrostatiques élevées. Ces forces d’adsorption, en particulier, confèrent à la zéolithe la propriété d’aspirer les molécules d’eau et de les piéger. Cette adsorption des molécules d’eau sous forme de vapeur permet de capter la chaleur du milieu ambiant par évaporation de l’eau, tout en cédant de la chaleur. L’arrivée de chaleur fournie par un brûleur gaz permet d’expulser à nouveau de la zéolithe l’eau piégée. Le cycle se déroule donc en deux phases :
  • Phase d’adsorption : la zéolithe et l’eau sont logées dans un module placé sous vide. La chaleur de l’environnement, le sol, par exemple ou, idéalement le rayonnement solaire par l’intermédiaire de capteurs thermiques, vaporise l’eau qui est captée et piégée par la zéolithe. Il en résulte une chaleur d’adsorption, la zéolithe devenant chaude. Dans cette phase, la zéolithe cède la chaleur d’adsorption au circuit de chauffage.
  • Phase de désorption : lorsque la zéolithe est saturée d’eau, elle est chauffée par un brûleur gaz et cède son eau sous forme de vapeur. La vapeur se condense dans le condenseur et revient à l’évaporateur. Dans cette phase, le condenseur cède sa chaleur au circuit de chauffage.
La Vitosorp 200-F s’adapte de manière optimale aux besoins des maisons individuelles grâce à la large plage de modulation du brûleur (de 1 à 7), mais aussi à ceux des bâtiments à faibles besoins énergétiques et autres maisons passives. Le brûleur fioul en particulier, modulant à pré-mélange, est conçu selon le principe de la technologie de « flamme froide ». Il offre l’avantage de produire une réaction exothermique très stable, permettant ainsi une large modulation de puissance.

La Vitosorp 200-F se distingue non seulement par son fonctionnement silencieux, mais aussi par sa facilité d’installation. Couplée à un système solaire par exemple, son installation fait appel à des techniques bien connues. De plus, la Vitosorp 200-F est intégrable à chaque installation de chauffage existante et ce sans limitation. Avec ses dimensions compactes, elle s’intègre aussi très facilement notamment aux éléments d’une cuisine.
9 octobre 2011

Une chaudière hybride gaz + PAC chez Bosch ELM Leblanc

ELM Leblanc (group Bosch) pourrait très bientôt proposer un générateur mural monobloc très compact (LxHxP : 600x890x492mm), ressemblant à une simple chaudière murale, associant à la fois une chaudière à condensation gaz et une pompe à chaleur air/eau de petite puissance. L’ensemble convient pour le chauffage sur boucle d’eau et la production d’eau chaude sanitaire instantanée ou par accumulation à l’aide d’un ballon.

La chaudière gaz naturel à condensation avec une évacuation ventouse possède une combustion modulante de 20 à 100% afin de s’adapter aux besoins réels tout au long de l’année, et délivre une puissance de 4 à 24kW pour un rendement de 109% sur PCI. La PAC quant à elle est animée par un moteur de 600W de puissance électrique pour un Coefficient de Performance (COP) jusqu’à 3,5. la petite puissance de la PAC permet d’éviter un surcoût sur l’abonnement électrique. Il permet aussi de rester en deçà du seuil des 2 kg de fluide frigorigène à partir duquel la réglementation devient beaucoup plus contraignante.

Saunier Duval « Genia Hybrid » : système bi-énergie intelligent

Adapté au neuf comme à la rénovation, le système hybride ou système bi-énergie « Genia Hybrid » de Saunier Duval, est une solution de chauffage qui fonctionne à la fois avec une pompe à chaleur et une chaudière (neuve ou existante), et ceux, alternativement mais surtout simultanément et de manière optimisée, grâce à un boitier de gestion « intelligent », « l’Examaster » qui intègre les couts des énergies et qui choisit systématiquement le mode de chauffage le plus économique (PAC ou chaudière) en fonction de la température extérieure, la température intérieure réelle et la consigne.

11 septembre 2011

Comment bien choisir une pompe à chaleur (PAC)

Les pompes à chaleur (PAC) sont des équipements de chauffage thermodynamique, le réfrigérateur étant le système de pompe à chaleur le plus connu. La pompe à chaleur prélève en effet les calories présentes dans un milieu naturel (air, eau, sol) pour les transférer en les amplifiant vers un autre milieu (logement, eau chaude sanitaire, piscine,…). L’air, l’eau, ou le sol environnant sont des sources d’énergie naturelles inépuisables et leur utilisation, gratuite, n’est soumise à aucune autorisation. C’est sur ces sources d’énergie dites « renouvelables » par définition que se base le principe de fonctionnement des pompes à chaleur. On parle aussi  de géothermie ou d'aérothermie.

Guide technique du chauffe-eau thermodynamique CETD

Avec la nouvelle réglementation thermique, le chauffe-eau thermodynamique est une excellente solution permettant d’atteindre le seuil de consommation exigé par la RT 2012 dans les logements neufs, là où le chauffe-eau électrique traditionnel ne pourra plus être installé. De plus, même en rénovation, économiquement parlant, l’installation d’un chauffe-eau électrique (cumulus) n’est plus du tout intéressant : un chauffe-eau de 300 litres « standard » donne une consommation d’environ 300 euros/an quand un chauffe-eau thermodynamique réduit la consommation d'Eau Chaude Sanitaire à seulement 90 euros/an. Ainsi, grâce au crédit d’impôt actuel (36% en 2011 pour les modèles éligibles – lire arrêté du 30 décembre 2010, exigences sur les valeurs de COP), le retour sur investissement se situe à moins de 4 ans ! Enfin, dans le bilan énergétique de l'habitat BBC, les besoins de chauffage étant réduits, c'est le poste « eau chaude sanitaire » qui représente la plus grande part de la consommation annuelle et qui doit être optimisée.

26 juin 2011

Guide de choix de la Pompe à Chaleur Air/Eau

pompe a chaleur guide de choix pac viessmann vitocal 200La PAC air-eau reste aujourd’hui un produit très intéressant d’un point de vue énergétique : on parle pour ce générateur de chaleur de COP (coefficient de performance) et non de rendement comme pour une chaudière. Mais ce n’est pas toujours la solution idéale pour tous les types de rénovation, de nombreux facteurs entrant en ligne de compte.

Quand la prescrire ?

Dans les régions froides ou au climat rigoureux, il peut être préféré à la PAC air-eau une solution PAC géothermique avec capteurs enterrés dans le sol ou sur nappe aquifère (nappe d’eau souterraine), plus adaptée aux conditions climatique mais aussi plus onéreuse. On envisage donc en général la PAC air-eau dans des régions au climat doux, voire en zone côtière. Mais la région ne constitue pas forcément un critère, alors que l’altitude en est obligatoirement un : au-dessus de 600m, la pompe à chaleur capte en effet les calories dans une source à température trop basse.

La pompe à chaleur air-eau est également à écarter lorsque l’habitation se situe dans une zone pavillonnaire à forte densité avec des logements très proche les uns des autres (maisons mitoyennes), où que le seul endroit pour positionner le groupe extérieur est une arrière-cour qui va amplifier le bruit. En outre, il faut savoir que l’effet psychologique joue aussi énormément et que les voisins peuvent parfois être plus importunés par la vue de la machine que par le bruit ! La certification Eurovent permet de vérifier la puissance acoustique émise par la machine frigorifique.

Enfin, les caractéristiques proprement dites de l’habitation sont également à prendre en compte. Les maisons de 100m² ou moins, construites après 1988, sont déjà dotées en général d’une isolation correcte et peuvent être équipés d’une solution PAC air-eau en prenant garde au problème de surdimensionnement. Pour les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation) en revanche, les besoins très faibles en chauffage ne justifient pas une PAC air-eau.

Quel type de modèle choisir ?

Ce choix va dépendre de plusieurs critères tels la configuration des lieux, les travaux envisagés, la nature des émetteurs, … Dans tous les cas, il faut choisir du matériel certifié « NF PAC » ou « EN 1411.2 », certification qui sera accordée aux pompes à chaleur qui répondent à toutes les exigences de la norme et qui garantira des seuils de COP (coefficient de performance) et de pression acoustique, et surtout de qualité en fuyant les offres de marques inconnues défiant toute concurrence qui ne vous apporterons pas le confort ou le retour sur investissement attendus. Sur le marché, ce sont surtout les constructeurs allemands et suisses (Viessmann, Stiebel Eltron, Dimplex), voir japonais (Mitsubishi, Hitachi, Daikin), qui conçoivent des produits performants et robustes.

Ainsi, il faut s’assurer tout d’abord que la PAC disposera d’un emplacement optimal, c’est-à-dire au minimum 2m² voir plus en fonction de la superficie à chauffer et du modèle choisi. Les modèles vendus sur le marché peuvent être « monobloc » ou « bi-bloc ». Une PAC monobloc comprend tous ses éléments à l’intérieur d’un boitier et peut être positionnée à l’intérieur ou à l’extérieur de l’habitation. Une PAC bi-bloc est une machine en éléments séparés où l’échangeur sur l’air, le compresseur et le détendeur sont installés dans un bloc à l’extérieur tandis que l’échangeur sur l’eau est à l’intérieur du logement. Une liaison frigorifique isolée permet de relier les deux unités. L’avantage de cette solution est d’éviter que l’eau contenue dans l’unité intérieure ne gèle, évitant ainsi l’utilisation d’antigel qui entraine une légère baisse du COP. En revanche, la mise en service d’une PAC bi-bloc requière l’intervention d’un personnel qualifié dans la manipulation des fluides.

Autre critère de choix du modèle de la PAC : la nature des émetteurs présents ou prévus dans les travaux et particulièrement leur température d’alimentation en eau pour une isolation donnée ou future du logement. Une pompe à chaleur est fortement déconseillée couplée seule à des radiateurs devant fonctionner en « haute température » : elle fonctionnera beaucoup moins bien avec un rendement très faible, voire introduira un inconfort thermique à certains moment de la période de chauffe. La connaissance de la température d’alimentation des émetteurs permettra de guider le choix de la température de la PAC. Mais attention, même si sur le marché il existe des pompes à chaleur dites « haute température », avec une sortie d’eau à 65°C pour des températures extérieures comme -15°C, ce n’est pas nécessairement la solution la plus pertinente, l’appoint électrique ou le couplage à un générateur existant se révélant bien plus conseillé d’un point de vue notamment économique. Il est donc très important de réaliser un diagnostic thermique en amont afin de choisir le matériel le plus approprié. De plus en plus de modèle de PAC sont dits aussi « Inverter » ou à injection flash, et sont à privilégier. Cela signifie que la pompe à chaleur adapte sa puissance thermique ou frigorifique en fonction des besoins de l’habitation à un instant donné permettant entre autre d’augmenter les durées de cycles (meilleur rendement, augmentation de la longévité de la PAC, …). De plus, l’implantation d’un ballon tampon sur l’installation, malheureusement pas toujours préconisé par certains constructeurs/installateurs, se révèle quand même fortement recommandé dans beaucoup de cas pour « protéger » votre matériel et votre confort.

Enfin, si la production ECS est aussi envisagée avec la PAC air-eau, il faudra aussi veiller à choisir un modèle à la technologie et à la puissance adaptée, soit environ 500W de plus en puissance de PAC par personne pour un usage en production ECS. En outre, il est parfois préférable de choisir un autre mode de production de l’eau chaude sanitaire ou une PAC uniquement dédiée à produire l’ECS tel un chauffe-eau thermodynamique.

24 avril 2011

Pompe à chaleur : attention aux nuisances sonores !

pompe a chaleur pac nuissance sonore pression acoustiqueSouvent affublées de tous les mots, et notamment en termes de bruit avec des nuisances sonores sources de conflits entre voisins, la pompe à chaleur reste toujours un excellent produit pour réaliser des économies d’énergie, pour peu que l’on suive des recommandations pour leur mise en œuvre.

Tout d’abord, quelques définitions :
  • La puissance acoustique Lw, en dB(A) caractérise la capacité d’émission sonore de la source indépendamment de son environnement. Mesurée en laboratoire, elle permet de comparer les produits entre eux.
  • La pression acoustique Lp, en dB(A), est la grandeur acoustique perçue par l’oreille humaine et mesurée par le sonomètre : pour une source donnée, la pression acoustique dépend de l’environnement d’installation et de la distance à laquelle on réalise la mesure. La pression acoustique est réduite de 6dB(A) par doublement de la distance (54dB(A) à 2m de ma machine devient 48dB(A) à 4m.

Détermination d'un niveau de bruit résiduel probable +/- 5dB(A)
Type de zoneJourIntermédiaireNuit
Zone d'hôpitaux, zone de repos, aires de protection d'espaces naturels45dB40dB32dB
Résidentielle, rurale ou suburbaine, avec faible circulation de trafic terrestre, fluvial ou aérien50dB45dB37dB
Résidentielle urbaine55dB50dB42dB
Résidentielle urbaine ou suburbaine, avec quelques ateliers ou centres d'affaires, ou avec des voies de trafic terrestre, fluvial ou aérien assez importantes60dB55dB50dB
Zone à prédominance d'activités commerciales, industrielles65dB60dB55dB
Zone à prédominance d'activités industrielles lourdes70dB65dB60dB

Si on est en présence de 2 sources sonores, comment les « additionner » :
  • Les 2 sources sonores sont de même niveau, Lp1 = Lp2 = 60dB(A) par rapport à une distance donnée, donc avec une différence de 0dB(A), Lp=Lp1+3=63dB(A)
  • Les 2 sources ne pas de même niveau, Lp1=60dB(A) et Lp2=66dB(A) toujours par rapport à une distance donnée, donc avec une différence de 6dB(A), Lp=Lp2+1=67dB(A)
Ainsi 2 sources ne s’additionnent pas. Suivant la différence obtenue entre les 2 sources, il suffit d’ajouter un nombre de dB(A) au niveau sonore le plus important :

Différence en dB(A) entre les 2 sourcesNb de dB(A) à ajouter au niveau sonore le plus important
0 ou 13
2 ou 32
Entre 4 et 61
Au-delà de 60

Concernant l’implantation, il faut respecter quelques règles de base. Tout d’abord, toute installation discrète sera « psychologiquement » moins bruyante ! Il n’est pas rare d’avoir une personne se plaignant de la pompe à chaleur de son voisin alors que cette dernière n’a pas encore été mise en service, ou bien c’est seulement le vent qui fait tourner les pales du ventilateur visible !

Il faut ensuite éviter les angles et les cours intérieures : plus la cour est petite, plus la réflexion du bruit est importante, le niveau étant augmenté d’au moins 9dB(A) par rapport à un champ libre. Il est augmenté de +3dB(A) lorsque la PAC est placé contre un mur, et de +6dB(A) dans un coin. Ces règles s’appliquent aussi en réflexion du bruit reçu.

Il faut aussi veiller à ne pas diriger les ventilations vers les voisins, et essayer dans la mesure du possible d’installer la pompe à chaleur loin des limites de propriété. Il faut aussi éloigner les PAC de ses fenêtres comme celles des voisins, les fenêtres isolant moins du bruit que des murs, et surtout, pouvant être ouvertes ! Certaines PAC possèdent des ouïes de ventilation dirigées vers le haut ou vers le bas (pour amortir les ondes sur du gazon par exemple).

Des solutions existent aussi pour réduire les nuisances sonores à l’aide d’écrans anti-bruit constitué de matériau isolant/absorbant, permettant de réduire l’émergence du bruit de l’équipement par rapport à un environnement donné. Ce dernier doit être placé le plus près possible de la source sonore tout en permettant la libre circulation de l’air.

Enfin quelques rappels sur la réglementation du bruit de voisinage (décret du 31 aout 2006 et norme NF S 31-010) :
  • La nuisance est définie par la notion d’émergence, c’est-à-dire la différence entre le niveau de pression acoustique mesurée lorsque l’appareil est à l’arrêt comparé au niveau mesuré lorsque la pompe à chaleur est en fonctionnement au même endroit.
  • Les mesures d’émergence doivent être réalisées en limite de propriété. Dans le cas des bâtiments, ces mesures doivent être faites dans les pièces à vivre avec des fenêtres ouvertes et fermées.
La réglementation différencie l’émergence entre le jour et la nuit : le jour (7h-22h), écart maximum autorisé de 5dB(A) ; la nuit, écart maximum de 3dB(A). Attention, il peut aussi exister des règles locales.

Si vous respectez les écarts d’émergence de jour et de nuit en vigueur dans votre commune, votre installation ne peut être contestée. Dans tous les cas, essayer de toujours choisir du matériel de qualité et de constructeurs réputés qui diminuent sans cesse les émissions sonores de leurs pompe à chaleur.

6 février 2011

La pompe à chaleur a-t-elle de l’avenir ?

pompe a chaleur pac consommation electricte avenirAprès plusieurs années de hausses spectaculaires, jusqu’en 2008, le marché de la pompe à chaleur (PAC) connait un atterrissage brutale, sans doute dû à la crise économique qui touche le secteur du bâtiment depuis 2009, mais pas que ! Les crédits d’impôt ont diminués chaque année : en 2011, il n’est plus que de 22%, à comparer aux 40% de 2009. Enfin, le marché a été tiré en partie à cause d’opportunistes qui ne sont pas souciés de la qualité : les remontées de sinistres refroidissent de plus en plus le consommateur et rejaillissent sur toute la filière. Ainsi, on peut se demander si la pompe à chaleur a encore un avenir. Sans doute !

En rénovation, de nouveaux produits encore plus performants et compacts, en système air/eau, ne cessent d’arriver sur le marché. Ils ne sont pas forcément destinés à remplacer la chaudière, mais plutôt à s’y associer, permettant à l’utilisateur de se mettre à l’abri de mauvaises surprises. Pour plus de transparence, les fabricants intègrent aussi aujourd’hui un écran de contrôle qui permet de connaitre en temps réel ou sur l’année, les performances du système (COP instantané, COP annuel, gains, …). Les produits affichent aujourd’hui des COP (kWh restitués par rapport aux kWh réellement consommés) dépassant les 4,4, alors qu’il y a encore 2 ans, ils oscillaient entre 3,5 et 4. Les produits peuvent bénéficier de la marque NF PAC pour garantir les caractéristiques annoncées, tandis que l’état pose des critères de performance de plus en plus restrictifs pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt.

Dans la construction neuve, la PAC, type air/air, n’a pas non plus dit son dernier mot ! Dans un Bâtiment Basse Consommation (BBC), le confort d’hiver mais aussi d’été, ainsi que la ventilation (VMC double flux) ont une place prépondérante. Ainsi, pourquoi ne pas associer pompe à chaleur et ventilation. La PAC pourrait ainsi récupérer les calories de l’air extrait, profitant d’un apport d’air tempéré sans subir les températures extérieures rigoureuses en hiver, produisant du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, et en été, du froid sans dépenser trop d’énergie.

Alors, si les constructeurs continuent sur leur lancé en améliorant toujours plus leurs produits, si la qualité de la mise en œuvre s’améliore pour redorer son image, et si la ventilation, le chauffage et la production d’ECS sont pensés ensemble, la pompe à chaleur peut encore avoir un bel avenir ...

Seule ombre au tableau, la pompe à chaleur est avant tout un chauffage électrique, certes moins gourmand qu’un convecteur, mais fortement consommateur de kWh. Avec un besoin de chauffe moyen de 25.000kWh/an pour une maison individuelle classique, une « bonne » pompe à chaleur consommera 10.000kWh/an (COP annuel réel inférieur à 2,5), soit environ une facture annuelle de 1.150 euros, au tarif moyen heure creuse. Mais EDF réclamant depuis longtemps afin de préparer l’entreprise publique à l’ouverture totale du marché français à la concurrence une hausse du prix du kWh pour s’aligner sur nos voisins européens, toujours pour 10.000kWh/an, la facture de la pompe à chaleur en Allemagne serait de 2.090 euros, en Italie de 2.230 euros, et au Danemark de 2.550 euros, auxquels il faut rajouter environ 250 euro pour la production d’eau chaude sanitaire (source CGDD : Commissariat Général au Développement Durable). Si le kWh français s’alignait sur les prix européens au cours des prochains mois, la pompe à chaleur, en usage unique, ne sera certainement plus si intéressante ...

12 janvier 2011

Crédit d'impôt 2011 en faveur des économies d’énergie

crédit impot 2011 économie energieComme chaque année, nous avons dû attendre le dernier moment pour connaitre les taux du crédit d’impôt sur le revenu en faveur des dépenses d’équipement de l’habitation principale au titre des économies d’énergie et du développement durable. Les particuliers ont été ces dernières semaines dans la crainte d’un nouveau coup de rabot, voir la suppression, des taux pour 2011, précipitant leurs achats de chaudière à condensation, à granulés de bois, ou autre pompe à chaleur en fin d’année !

Les taux de crédit d’impôt sur les équipements en faveur du développement durable baisseront donc bien de 10% comme annoncé, le gouvernement souhaitant fortement réduire le coût des dépenses fiscales.

Concrètement, les taux et plafonds d'imputation seront multipliés par 0,9 puis arrondis à l'unité inférieure ! Les taux modifiés seront ensuite substitués dans le code général des impôts aux taux en vigueur par décret en conseil d'état avant le 30 avril 2011. Mais le coup de rabot s'applique bien dès à présent pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2011.

Ainsi pour le crédit d'impôt "développement durable", les taux 2010 de 15%, 25%, 40% et 50% sont ramenés respectivement à 13%, 22%, 36% et 45%, avec par exemple :

  • 13% pour les chaudières à condensation gaz ou fioul
  • 13% pour les chaudières pulsatoires gaz AUER
  • 22% pour les chaudières bois (voir 36% dans le cas d’un remplacement d’un ancien appareil de chauffage au bois)
  • 22% pour les pompes à chaleur
  • 22% pour les dispositifs de régulation
  • 36% pour les ballons thermodynamiques
  • 45% pour le solaire thermique

Cependant, des durcissements ont aussi été instaurés notamment sur l’isolation et les pompes à chaleur.

Ainsi, le crédit d’impôt est toujours existant pour les matériaux d’isolation thermique des parois vitrées, les volets isolants, les portes d’entrée, les matériaux d’isolation thermique des parois opaques et les matériaux de calorifugeage. En revanche, pour les parois opaques, l’arrêté du 30 décembre 2010, publié le 31 décembre 2010 au journal officiel, instaure un plafond de dépenses par mètre carré avec un crédit limité à 150€/m² pour un système d’isolation par l’extérieur, et 100€/m² pour une isolation par l’intérieur.

La réglementation est aussi durcie pour les pompes à chaleur. Le coefficient de performance (COP) des PAC produisant de l’eau chaude est donc revu à la hausse avec des températures de référence pour la source de chaleur. Ainsi, le COP doit être supérieur à 2,5 pour les PAC utilisant comme source de chaleur l’air ambiant, l’air extérieur ou la géothermie, et 2,9 pour les PAC prenant leurs calories sur de l’air extrait. Pour mémoire, le COP devait être supérieur à 2,2 précédemment pour toutes les machines.

Enfin en 2011 le crédit d'impôt pour le développement durable et l'éco-prêt à taux zéro sont maintenus pour favoriser les travaux de rénovation chez les particuliers, mais si vous choisissez de bénéficier d'un éco-prêt à taux zéro, vous ne pourrez plus bénéficier du crédit d'impôt développement durable, ces deux aides n'étant plus cumulables en 2011.

26 juin 2010

Consommations d’électricité pour une pompe à chaleur ?

pompe a chaleur pac consommation electricteSelon le CEREN (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’ENergie), en 2008, environ 30% des maisons françaises chauffées à l’électricité étaient équipées d’une pompe à chaleur (air/eau, air/air ou eau/eau). Selon le centre, la consommation unitaire d’électricité de chauffage dans les maisons construites après 2000 est de l’ordre de 35 kWh/m² pour les PAC géothermiques, de 51 kWh/m² pour les PAC aérothermiques et de 60 kWh/m² pour les convecteurs électriques, à climat et surface normalisés.

Par rapport à un chauffage au gaz, la présence d’une PAC géothermique permet de réduire en moyenne la facture énergétique d’environ 35%, et d’environ 10% avec une PAC aérothermique.

18 avril 2010

Atlantic ALFEA Hybrid Duo : Pompe à Chaleur avec relève fioul

atlantic alfea hybrid duo pompe a chaleur avec releve fioul integreLes pompes à chaleur avec appoint électrique intégré viennent souvent se substituer dans les maisons à la chaudière fioul vieillissante, les personnes ne voyant plus l’utilité de conserver l’installation fioul ou de devoir racheter une chaudière fioul. En fonction de l’isolation et des émetteurs de chaleur, ce n’est pas toujours une bonne solution, et la PAC n’aurait du intervenir qu’en relève de la chaudière fioul.

Il existe alors des systèmes « hybrides », proposant une pompe à chaleur aérothermie (air/eau) à technologie « Inverter » avec une relève de chaudière fioul intégrée. Ce genre de système se positionne comme un produit idéal pour le marché de la rénovation. Associant la technologie économique et écologique de la PAC à l’efficacité du fioul, ces systèmes compacts 2 en 1 peuvent ainsi garantir un chauffage confortable quelque soit la température extérieure et sans mauvaise surprise. Tout au long de l’année, il capable de fournir des températures d’eau élevées, même par froid extrême, pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire avec un ballon ECS qui est lui aussi généralement incorporé. La régulation est capable de mesurer la performance des deux systèmes et de donner la priorité au générateur le plus efficace, permettant 10 à 15% d’économies supplémentaires par rapport à une chaudière à condensation ou une PAC électrique seules.

L’ « ALFÉA Hybrid Duo » d’ATLANTIC en est un très bon exemple, avec un prix oscillant suivant la puissance aux alentours des 11.000€TTC, tout en étant éligible au crédit d’impôt sur la partie thermodynamique :
  • Existe en 10, 13 et 16kW
  • Chaudière fioul de 25kW intégrée (rendement >90%)
  • Ensemble compact : PAC + relève fioul + ballon ECS + module hydraulique rassemblés sous un seul habillage
  • COP > 4
  • Ballon ECS inox de 125 litres
  • Gestion de 2 zones selon 2 lois d’eau
  • Kit piscine
  • Faible niveau sonore
Actuellement certains systèmes fonctionne avec un point de basculement compris entre -10°C et -15°C. A ces températures, le COP de la PAC n’est que d’environ 1,7. Traduite en énergie primaire, son rendement est donc 2 fois moins performant qu’une simple chaudière fioul fonctionnant avec un rendement de 90% ! Une étude est donc menée par la filière fioul pour encore plus optimiser le couplage intelligent des deux systèmes et les implémenter sur les futurs produits.

Ainsi, la technologie de la PAC « raisonnée » est celle d’une pompe à chaleur air/eau classique de puissance moyenne d’environ 7kW, mais avec une température de basculement consignée par le fabricant et inaccessible à l’installateur ou à l’utilisateur, entre +2°C et +4°C, plage qui permet à la machine d’afficher un COP de l’ordre de 3, ce qui la positionne au niveau d’une chaudière fioul condensation. Cette limite d’utilisation minimise les cycles de dégivrage de l’évaporateur et il n’est plus nécessaire de recourir à une résistance électrique d’appoint, garantissant un fonctionnement optimal du système sur la totalité de la saison de chauffe te par là même, de réelles économies d’énergie.

12 avril 2010

Climatiseur et PAC réversible : inspection périodique obligatoire

climatisation pompe a chaleur pac reversible inspection periodique obligatoireC’était dans l’air depuis bien longtemps ! C’est maintenant officiel, les systèmes de climatisation et les pompes à chaleur réversibles, dont la puissance frigorifique nominale utile est supérieure à 12kW, devront subir une inspection périodique. Un décret issu du ministère de Jean-Louis Borloo a été publié en ce sens au journal officiel le 2 avril dernier.

C’est le propriétaire ou le syndicat de copropriété qui aura l’initiative de lancer l’inspection, qui devra être réalisé au moins une fois tous les 5 ans. Cette inspection comportera notamment l’évaluation du rendement de l’installation et de son dimensionnement, ainsi que des recommandations concernant, en particulier, les améliorations possibles.

L’inspecteur ne devra avoir aucun lien de nature à porter atteinte à son objectivité et à son indépendance avec notamment le propriétaire du système, l’installateur ou encore l’entreprise d’entretien, de maintenance ou d’exploitation, ou avoir un contrat de performance énergétique en cours, et ne devra pas participer à la mise en œuvre des recommandations d’amélioration.

En cas de remplacement ou de nouvelle installation, la première inspection devra être effectuée au plus tard au cours de l’année civile suivante.

3 avril 2010

zeoTHERM : Pompe à chaleur à adsorption au gaz et zéolithe

vaillant zeotherm pompe a chaleur gaz solaire zeolitheLe groupe allemand Vaillant vient de dévoilé en avant première au dernier salon Interclima sa pompe à chaleur gaz utilisant la condensation, le solaire et la zéolithe pour produire du chauffage et de l’ECS. « Zeotherm », c'est son nom, est actuellement en test en Allemagne dans de nombreuses habitations et devrait être commercialisée en France au début de l'année prochaine. La zeoTHERM se place tout simplement dans un logement, comme une chaudière au gaz classique.

Le terme « zéolithe » vient du grec – zeo (bouillir), lithos (pierre) – et signifie donc littéralement « pierre à bouillir ». Ce cristal extrêmement poreux présente la particularité de provoquer une importante liaison de l’eau (adsorption) tout en dégageant de la chaleur. Pour utiliser ce phénomène, Vaillant a donc conçu ce produit. Il repose sur un module sous vide composé en partie basse d’un évaporateur/condenseur et en partie haute d’un absorbeur/désorbeur (batterie à ailettes recouvertes de zéolithe), l’eau étant utilisée comme fluide frigorigène.

En phase d’adsorption, l’énergie solaire évapore l’eau à basse température. En captant la vapeur d’eau, la zéolithe dégage de la chaleur qui est transmise au circuit de chauffage. En phase de désorption (une fois la zéolithe saturée et incapable de lier davantage d’eau), la chaudière gaz à condensation assèche la zéolithe. En se condensant, la vapeur d’eau dégage de la chaleur qui est aussi transférée au circuit de chauffage. Ce cycle permettrait d’atteindre un rendement annoncé par le constructeur de 127% avec 30% de CO2 en moins ! La zeoTHERM offrirait donc un système de chauffage extrêmement économique et écologique. Même par rapport à une chaudière au gaz à condensation associée à un système solaire, le système zeoTHERM garantit un rendement plus élevé de 10%.

La zéolithe n’est ni toxique, ni inflammable et écologiquement sûre (neutre). Pendant les phases d’adsorption et de désorption de la zéolithe, aucune réaction chimique n’a lieu (réaction purement physique) laissant parfaitement intacte la structure cristalline du minéral ce qui permet un nombre quasi infini de cycles d’humidification et de séchage.

Le système zeoTHERM se compose d’une pompe à chaleur à adsorption au gaz, de trois panneaux solaires plats et d’un préparateur sanitaire solaire. Les panneaux solaires, qui servent d’une part à réchauffer l’eau pour la transformer en vapeur lors de la phase d’adsorption (avec très peu d’énergie solaire car l’eau est vaporisée sous vide à une très faible température), servent aussi à alimenter le préparateur solaire pour la fourniture d’eau chaude sanitaire.

Demeure l'inconnue du prix de vente de cette chaudière pas comme les autres... À l'instar de toute nouvelle technologie qui s'affiche à des tarifs souvent élevés, la PAC gaz zéolithe ne devrait pas faire exception à la règle…

28 mars 2010

Radiateurs « basse température » ou « haute température » ?

Certaines idées (marketing !) ont la vie dure et ne font que créer la confusion et le doute dans la tête des consommateurs. Ainsi, vous pouvez lire ici et là dans les forums, ou être questionné par des clients (inquiets !), sur la compatibilité de leurs radiateurs avec tel ou tel équipement de chauffage (chaudière, pompe à chaleur,…). Or les termes "basse température" ou "haute température" pour les radiateurs ne signifient pas grand-chose et sont plutôt là pour souvent pousser le consommateur à changer leurs radiateurs à l’occasion d’un changement de chaudière nouvelle génération !

Ainsi, que ce soient des radiateurs « basse température » ou « haute température », ils peuvent toujours recevoir n'importe quel régime d'eau (température d’eau). Ils émettront/restitueront simplement plus ou moins de calorie dans la pièce en fonction de la température intérieure. Vos « vieux » radiateurs ne sont donc pas toujours « incompatibles » avec de la basse température. Il faut simplement savoir si avec un régime d'eau bas, ils pourront encore émettre suffisamment de puissance pour combattre vos déperditions pour une température extérieure mini de référence pour votre région et atteindre à minima les 19°C.

A cette fin, les fabricants de radiateurs vous donnent d'ailleurs en général des abaques selon la norme EN 442 pour calculer la puissance de leur radiateur en fonction des régimes d'eau et du ΔT. A titre d’exemple, un radiateur de 2500W pour une pièce à 20°C et un régime de 90/70, émettra « encore » :
  • 2000W pour un régime en 75/65 
  • 700W pour un régime en 50/35 

Vous comprenez donc que des radiateurs en fonte sur une vieille maison, qui étaient en général à l'époque très largement surdimensionnés, peuvent encore tout à fait convenir pour atteindre votre température de confort, même lorsqu’il fera par exemple -10°C à l’extérieur. Simplement, si vos radiateurs ont été dimensionnés au plus juste (c’est souvent le cas aujourd’hui dans le neuf), vous ne pourrez pas toujours fonctionner avec une température de départ d'eau en basse température, car les radiateurs n'émettront pas suffisamment de puissance pour combattre vos déperditions et vous garantir une température intérieure de 19°C au minimum.

Mais pas d’inquiétude ! Dans ce cas, il faut savoir qu'une chaudière basse température (ou condensation) peut aussi « faire » de l'eau à haute température lorsque cela est nécessaire (attention, ce qui n’est pas possible avec une pompe à chaleur basse température). Dans le cas de la condensation, vous perdrez simplement un peu d’économies d’énergie en condensant moins. Pour optimiser la condensation, il est donc important de partir sur une régulation basée sur la température extérieure (et non un « simple » thermostat d'ambiance !) qui permettra une température de départ « juste nécessaire » pour obtenir votre température de confort : si il fait 10°C dehors, il n'est pas nécessaire d'avoir une eau à 60°C ! Peut-être que 40°C sont largement suffisants, ce qui permettra d’obtenir un retour d’eau le plus froid possible, donc plus de condensation. De plus, la température minimale de référence dans votre région, qui nous permet de dimensionner la puissance maximale nécessaire pour vous garantir votre température de confort, arrive peu souvent et ne dure pas. Avec une régulation sur température extérieure, votre chaudière fonctionnera donc rarement avec une température de départ élevée.

En conclusion, même si vos radiateurs sont dimensionnés au plus juste, que se soit avec une chaudière basse température, une chaudière à condensation, ou une pompe à chaleur haute température, vous n’êtes pas obligés de changer vos radiateurs. Mais pour optimiser votre consommation d’énergie, l’emploi d’une régulation sur température extérieur est fortement recommandé, surtout pour compenser le surcout d’une condensation versus une basse température.

Dans tous les cas, faites appel à des professionnels sérieux qui seront vous conseiller…