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20 avril 2014

Chaudière à condensation : technologie la plus installée en France en 2013.

Pour la première fois en France, les ventes de chaudières à condensation ont dépassé, en nombre, celles de chaudières « classiques », a annoncé le syndicat de constructeurs Uniclima, qui vient de dévoiler les chiffres du secteur pour l’année 2013.


Au total, c’est 319.000 chaudières à condensation qui ont été vendues au cours de l’année écoulée, contre 279.000 appareils « basse température ». Soit un taux de pénétration de 53% pour les chaudières individuelles (72% pour les chaudières collectives).

4 août 2013

Pompe à Chaleur : rôle et importance du ballon tampon

Tout d'abord, contrairement à certaines idées reçues, il ne faut surtout pas sur-dimensionner une pompe à chaleur (PAC). Ainsi, un dimensionnement de pompe à chaleur, en tenant aussi compte des plages de puissance proposées par les constructeurs, se détermine autour de 80 à 100% des besoins thermiques maximum (à la température extérieure de référence du lieu) du bâtiment à chauffer. Le complément est en effet alors assuré par un appoint (résistances électriques, chaudière gaz, fioul …) qui va être très rarement sollicité, autour de seulement 2 à 10% grand maximum durant la saison de chauffe, voir même aucunement de plus en plus.

En outre, il est primordial que la puissance fournie par la PAC (sans appoint) soit évacuée par les émetteurs et d'assurer pour le condenseur un débit constant et suffisant pour évacuer ses calories, permettant d'éviter les surchauffes et les courts cycles du compresseur qui l'endommageront rapidement avec un coût important de réparation. Avec l'avènement des planchers chauffants, la disparition des « énormes » radiateurs en fonte, la quantité d'eau dans les circuits de chauffage est devenue insuffisante, et ne permet pas d'obtenir ce fonctionnement de manière optimal. De plus, en attaquant en direct certains circuits de chauffage, disposant de deltaT (différence de température entre la température de départ et de retour de l'eau dans les émetteurs) ne correspondant pas exactement aux besoins de la PAC, notamment avec des radiateurs, on augmente les risques de dysfonctionnements ou de mauvaises performances. Le ballon tampon, un réservoir d'eau situé entre la PAC et le ou les circuits de chauffage, permet de résoudre ces problématiques.

Car lors du « boom » des pompes à chaleur dans les années 80-90, installées en ne respectant pas ces consignes, des milliers de PAC sont rapidement tombées en panne en l'absence de ballon tampon, de sous ou de sur-dimensionnement  ou de raccordements hydrauliques inadaptés, entraînant une mauvaise image des pompes à chaleur auprès du grand public.

De plus, on peut encore malheureusement lire ici ou là de la désinformation indiquant qu'un ballon tampon n'est pas nécessaire avec un plancher chauffant. Qu'un ballon tampon va obliger la PAC à tourner « à fond » tout le temps (ce qui est totalement faux avec des produits issus de fabricants - plutôt de pays « froids » - maîtrisant parfaitement les régulations pour le chauffage). Que les pompes à chaleur disposant aujourd'hui de la technologie « inverter » permettant de moduler la puissance du compresseur de la pompe à chaleur, peuvent fonctionner (théoriquement) avec très peu d'eau et se passer de ce ballon d'eau chaude : mais à condition encore d'avoir des DeltaT parfaitement compatibles avec la PAC ce qui est rarement le cas ! On voit aussi  des installations de pompes à chaleur qui même si avec certaines configurations pourraient théoriquement se passer de ballon tampon, ne disposent même pas à minima de bouteille de découplage !

Avec un ballon tampon, une réserve d'eau chaude intercalée entre la PAC et le ou les circuits de chauffage (et non pas raccordée « en série » pour « gonfler » simplement le volume d'eau du circuit), la pompe à chaleur ne démarre que pour chauffer l'eau contenue dans ce réservoir à la « juste » température requise, en assurant donc un temps de fonctionnement/cycle plus long compte tenu du volume d'eau plus important à chauffer. Les différents circuits de chauffage viennent alors puiser l'eau chaude qui leur est nécessaire. Ainsi, les démarrages de la pompe à chaleur sont beaucoup moins fréquents pour répondre à des besoins en eau chaude pouvant être de courte durée ou avec une température variant continuellement en fonction de la température extérieure (ex. plancher chauffant). Sans ballon tampon, impossible de faire varier la température dans le plancher chauffant sans risquer de diminuer le débit d'eau et priver le condenseur d'un débit suffisant pour ne pas le détériorer à court terme, ou d'anticiper convenablement l'inertie du plancher chauffant et ne pas, soit gaspiller de l'énergie, soit subir des décalage de température avec un manque de confort à la clé.

De plus, un volume tampon est obligatoire pour mixer des émetteurs de chauffage à eau ayant besoin de régimes de température d'eau différents tels un plancher chauffant et des radiateurs.

Il permet aussi durant les phases de dégivrage (inversion de cycle de la pompe à chaleur), ne pas priver d'eau chaude les émetteurs qui peuvent ainsi continuer de puiser de l'eau chaude dans le ballon. Dans le cas contraire, l'eau chaude produite par la PAC est utilisée uniquement pour dégivrer le groupe extérieur, en privant les émetteurs à l’intérieur du bâtiment et pouvant entraîner parfois de l'inconfort.

Enfin, un ballon tampon est également indispensable pour coupler une PAC à un autre système de chauffage à eau chaude comme des panneaux solaires thermiques ou une chaudière existante.

Le dimensionnement d'un ballon tampon dépend de la typologie de l'installation et du modèle de la pompe à chaleur. Si pour des pompes type « tout ou rien », la recommandation est de prendre environ 50 litres/kW (soit 750L pour une PAC de 15kW), avec un modèle « inverter » de bonne facture, la norme technique de 14L/kW est largement suffisante (soit environ un volume de ballon tampon de 200L pour une PAC de 15kW « inverter »). Sur du plancher chauffant, on peut même descendre à 4,5L/kWpac.

Pour un calcul et un dimensionnement plus précis du volume tampon, on peut aussi utiliser la formule suivante :


Ppac x TFmini x 1000  _  QL
p x Cp x DR          

Avec :

  • Ppac : la puissance calorifique du régime le plus faible de la pompe à chaleur en kW (pour une PAC inverter - à variation de puissance - la puissance calorifique réduite au régime le plus faible de la PAC sera égale à 30% de la puissance calorifique nominale).
  • TFmini : le temps de fonctionnement minimal en seconde (par défaut 360 secondes si la donnée n'est pas connue).
  • QL : la contenance en litre de l'installation de chauffage (pour du plancher chauffant en tube 13/16, 1m linéaire de tube contient 0.13L d'eau, soit 0.86L pour 1m² de plancher en pas de 15cm, et 0.65L en pas de 20cm. Sinon vidanger la totalité de l'installation puis la remplir en regardant son compteur d'eau).
  • p : la masse volume en kg/m3 du fluide caloporteur de l'installation de chauffage (1000 pour de l'eau non glycolée).
  • Cp : la capacité thermique massique en kJ/(kg.K) du fluide caloporteur de l'installation de chauffage (4,185 pour de l'eau non glycolée).
  • DR : le différentiel de régulation de la pompe à chaleur en Kelvin (par défaut 5K si la donnée n'est pas connue).



Dans tous les cas, l'installation d'une PAC est complexe, et demande sérieux, du temps et des compétences : pour votre installation, faites appel à un professionnel maîtrisant les métiers de Chauffagiste, Thermicien, Frigoriste et Electricien, disposant de qualifications reconnues et de références, proposant uniquement du matériel performant et robuste (température d'eau élevée même avec -15°C extérieur, certification « NF PAC »), provenant de fabricants issus nativement du monde du chauffage (meilleures régulations) et non du « froid » ou de la climatisation, et surtout connaissant extrêmement bien les régulations des produits. Sans quoi, des conseils erronés seront graves de conséquences, notamment financières (réparation et surconsommation d'énergie). Une pompe à chaleur n'est pas une « petite » chaudière gaz murale !

Car sachez qu'il serait extrêmement facile qu'un professionnel puisse vous proposer une offre moins élevée (et alléchante) sans pour autant que vous en rendiez compte, en supprimant notamment du devis le ballon tampon ou en certains accessoires indispensables. Mais après quid de la qualité globale de la prestation, des matériaux utilisés, des performances ou du service après-vente ... Forcément, ils seront amoindris !

En conclusion, une PAC quelle qu'en soit la technologie, équipée d'un ballon tampon, aura une durée de vie prolongée, tombera moins fréquemment en panne, et vous assurera des performances optimales.
29 juillet 2012

Les chaudières à granulés bois performantes ne polluent pas !

Même si l’automobile reste la principale cause de pollution atmosphérique des agglomérations, le chauffage au bois dans sa globalité, sans qu’aucune distinction ne soit faite entre anciens appareils et chaudières modernes, est régulièrement pointé du doigt, par ignorance ou intérêts économiques ! Or si cela peut-être en parti vrai pour les appareils au bois vétustes rejetant des particules fines, ce n’est nullement le cas avec un chauffage utilisant du granulé bois et une chaudière performante dont la combustion pilotée est très performante et qualifiée.

Ainsi, le parc français d’appareils de chauffage au bois étant très vieux (en 2011, 7 millions de ménages étaient équipés d’un appareil de chauffage au bois, avec un âge moyen du parc de 15 ans), il chauffe peu, et pollue beaucoup. C’est d’ailleurs pourquoi  les politiques ont adopté une stratégie fiscale incitative assez forte sur les appareils de chauffage au bois performants (et labellisés).

Car le parc est principalement constitué d’appareil de première génération, à chargement manuel, utilisant des buches, sachant que beaucoup de cheminées à foyer ouvert fonctionnent l’hiver sans réellement apporter de chaleur (rendement de l’ordre de 10%), et émettent jusqu’à 7.500g/GJ de particules fines, alors qu’une « bonne » chaudière à granulés de bois seulement 3 à 7g/GJ (pour les Okofen Pellematic et Pellematic Smart). En clair, un bon feu de cheminée émet autant de particules que 1.500 chaudières à granulés Okofen !
En outre, des études récentes (in vivo et in vitro) ont montré que les particules issues d’une combustion complète du bois dans un appareil moderne automatique étaient nettement moins toxiques que les particules issues de l’échappement d’un moteur diesel, et qu’elles étaient aussi très nettement moins toxiques que celles issues d’une combustion incomplète.
Ainsi, non seulement le chauffage automatique au bois est très largement moins émetteur de particules, mais les particules émises sont réellement moins toxiques.
Le leader européen du chauffage aux granulés bois Okofen, en exploitant notamment la technologie de la condensation, propose d’ores et déjà des chaudières dont les émissions font parties des plus basses du marché, s’approchant des valeurs limites de détections !
Alors opter pour une chaudière à granulés performante, c’est à la clé des économies importantes sans se sentir pointé du doigt, bien au contraire ! Rejoignez les 10.000 clients français qui en seulement 10 ans ont fait le choix d’une chaudière Okofen …
29 janvier 2012

Climat exceptionnellement doux pour la saison 2011-2012 !

Les températures particulièrement douces de l'année 2011, la plus chaude depuis 1900 selon Météo France (alors que l'année 2010 était en revanche exceptionnellement froide et avait battu des records de consommation), entraine selon le COSTIC (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques) une baisse de 22% des degrés-jours unifiés (DJU) sur les trois premiers mois de la saison de chauffe 2011-2012 (septembre, octobre, novembre) par rapport à la moyenne des trente dernières années sur la même période. Les DJU sont déterminés d’après des relevés météorologiques de 83 stations en France, est servent aux calculs réglementaires pour le marché et l’exploitation du chauffage. On atteint même les 27% d’écart en moyenne pour l’ensemble des régions soumises à un climat océanique comme la Bretagne, la Vendée, ou le Sud-Ouest, 30% pour le climat méditerranéen (Midi-Pyrénées, PACA). En revanche, il est en moyenne de 19% pour les régions soumises à un climat continental.

Alors attention, si cette douceur continue sur la fin de l’hiver (janvier 2012 étant lui encore particulièrement doux), toutes les installations de chauffage vont paraître très économiques, avec une facture d’électricité, de gaz, de fioul ou de bois assez légère. Ainsi, comme en parallèle les tarifs des énergies continuent d’augmenter, le réveil des consommateurs risque d’être alors assez brutal lors du prochain hiver …

Qu’on se le dise, les performances de son installation de chauffage ne s’améliore pas avec le temps. Alors si vous le pouvez, gardez à l’esprit de remplacer votre installation de chauffage vétuste pour une solution plus performante et si possible plus vertueuse pour notre environnement.
21 février 2011

Diagnostics de Performance Energétique : non fiables !

DPE Diagnostic Performance Energetique Que-ChoisirL'association UFC-Que-Choisir vient de présenter ce jour une nouvelle étude sur la pertinence des DPE (Diagnostic de Performance Energétique). D’après elle, le classement d’un logement présente toujours (une étude similaire avait été menée en 2008) un caractère aléatoire. Ainsi sur 4 maisons visitées par 16 diagnostiqueurs, une seule s’est vue attribuer la même étiquette énergétique ! Deux maisons ont été classées dans pas moins de 3 classes énergétiques différentes et une a été classée dans 2 étiquettes différentes. Un des logements se retrouve donc soit en C, en D ou en E, avec une estimation de consommation de 134 à 244 kWh/m2.an, pour une facture annuelle variant de 1.000 à 1.800 euros !

Cela nous ne surprend aucunement chez ELYOTHERM. Habitués à rendre visite à de nombreux particuliers venant d’acheter un bien immobilier et souhaitant notamment rénover leur installation de chauffage, nous sommes le plus souvent complètement en décalage avec nos propres bilans thermiques. Heureusement, bien souvent les clients semblent aussi conscients du peu de fiabilité à accorder à ces DPE et nous font confiance.

Malgré tout, c’est quand même ces mêmes DPE qui doivent aujourd’hui obligatoirement figurés depuis le 1er janvier 2011 dans toute annonce de vente ou de location, et qui peuvent donc influencer l’acte d’achat, sachant également que le DPE conditionne le montant du nouveau prêt à taux zéro. On comprend alors mieux pourquoi certains vendeurs ou loueurs peuvent être tentés de faire passer plusieurs diagnostiqueurs pour obtenir le meilleur DPE ! En outre, le Diagnostic de Performance Energétique est pour l’instant le seul à ne pas avoir de valeur juridique, aucunement opposable entre l'acheteur et le vendeur, contrairement aux autres diagnostics (diagnostic gaz par exemple) exigés lors d'une transaction immobilière.

5 février 2011

COP "réels" des chauffe-eau thermodynamiques CETD

atlantic odyssee chauffe-eau thermodynamiqueUne récente étude indépendante du Costic sur les chauffe-eau thermodynamique (CETD) indique qu’il existe une différence notable entre la mesure d’un COP (coefficient de performance : kWh restitués par rapport aux kWh réellement consommés) constructeur (selon la norme EN 255-3 et compris en général entre 3 et 4), et la performance réelle une fois installé.

L’étude montre ainsi que l’efficiaité d’un CETD avoisine plutôt les 1,8, valeur qui se dégrade encore si l’on chosit une température de consigne plus élevée, si la température de l’air n’est pas suffisante (air prélevé à l’extérieur ou sur un volume non chauffé), et si les besoins en eau chaude sanitaire sont faibles.

Mais dans tous les cas, même avec un niveau de 1,8, un chauffe-eau thermodynamique reste néanmoins 2 fois plus efficace qu’un simple chauffe-eau électrique (à effet joule).

26 juin 2010

Consommations d’électricité pour une pompe à chaleur ?

pompe a chaleur pac consommation electricteSelon le CEREN (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’ENergie), en 2008, environ 30% des maisons françaises chauffées à l’électricité étaient équipées d’une pompe à chaleur (air/eau, air/air ou eau/eau). Selon le centre, la consommation unitaire d’électricité de chauffage dans les maisons construites après 2000 est de l’ordre de 35 kWh/m² pour les PAC géothermiques, de 51 kWh/m² pour les PAC aérothermiques et de 60 kWh/m² pour les convecteurs électriques, à climat et surface normalisés.

Par rapport à un chauffage au gaz, la présence d’une PAC géothermique permet de réduire en moyenne la facture énergétique d’environ 35%, et d’environ 10% avec une PAC aérothermique.

Le chauffe-eau électrique est-il bientôt mort ?

atlantic odyssee chauffe-eau thermodynamiqueSi on se réfère à l’étude que vient de publier Chaffoteaux, d’ici à 2020, les parts du marché français de l’ECS (Eau Chaude Sanitaire) détenues par les différentes familles de systèmes de production d’ECS seront réparties ainsi :
  • Chauffe-eau électrique 29% (contre 58% en 2009),
  • Chauffe-eau thermodynamique 21% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Chaudière mixte 17% (29% en 2009),
  • Pompe à chaleur à la fois pour chauffage et ECS 13% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Solaire 11% (1% en 2009),
  • Appareil à accumulation gaz 3% (4% en 2009)
  • VMC double-flux 3%
  • Appareil instantané gaz 2% (6% en 2009)
  • Chauffage urbain 1% (1% en 2009)
Malgré une baisse spectaculaire de ses parts de marché, le chauffe-eau électrique sera donc encore tête. Mais avec la future réglementation RT 2012 fixe la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation) comme référence réglementaire. Ainsi tous les bâtiments en neuf (comme en rénovation) devront bientôt consommer moins de 50 kWh/m²/an (ou 80 kWh/m²/an – label Effinergie Rénovation), représentant la consommation en énergie primaire pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la ventilation, la clim, l’éclairage, les auxiliaires. Et en 2020, le BEPOS (bâtiment à énergie positive) fera sont apparition. Ces normes ne laisseront alors que peu de place à un chauffage électrique direct par effet joule pour les besoins d’eau chaude sanitaire.

Le chauffe-eau thermodynamique viendra alors remplacer petit à petit notre bon vieux cumulus (pour ceux ou le solaire n’est pas possible). Pour rappel, le chauffe-eau thermodynamique fonctionne avec une pompe à chaleur et un COP aux alentours de 3, soit 3 fois moins d’électricité consommée.