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1 octobre 2022

Chauffe-eau électrique : attention aux sous-marques !

Si vous envisagez de changer votre chauffe-eau électrique (ou aussi appelé cumulus électrique ou ballon d'eau chaude sanitaire), méfiez vous des sous-marques et fausses appellations de certains produits sur le marché, et exigez de votre installateur de plomberie sanitaires un modèle professionnel parmi les marques telles que : Atlantic, Ariston, De Dietrich, Thermor

La garantie des chauffe-eau électriques professionnels est au minimum de 5 ans pour la cuve et 2 ans pour les pièces détachées. Or on trouve sur le marché des produits dont la garantie est fortement diminuée (2 ans au lieu de 5 ans par exemple).

De même, un chauffe-eau indiqué « stéatite » n'a rien à voir avec un chauffe-eau « stéatite ACI » (Anode à Courant Imposé). Cette technologie permet, grâce à un thermostat électronique, une sécurité améliorée (anti chauffe-à sec), ainsi qu'une protection plus efficace contre la corrosion de la cuve, améliorant nettement sa durée de vie par rapport à un modèle classique. En outre, la régulation de température offre une protection contre les risques de bactérie comme la légionellose. Enfin, les produits vendu en grandes surfaces de bricolage (GSB) ou entrepôts discounts, sont le plus souvent importés hors de la zone euro et ne répondent pas toujours à toutes les exigences de qualité, de longévité et surtout d’économies d’énergie (épaisseur de l'isolation par exemple).

Alors certes, un chauffe-eau électrique de grande marque professionnel coute environ 2 à 3 fois plus cher que son équivalent en termes de contenance en grande surface. Vous vous dites donc que même si ce dernier tombe en panne, vous pourrez encore en acheter au moins un autre pour le même prix. A la rigueur pourquoi pas si vous êtes bricoleur. Mais pour ceux qui font appel à des professionnels, cela signifie pour eux de faire revenir prématurément quelqu’un avec à la clé à nouveau un cout d’intervention pour l’installation (où est alors l'économie, sans compter la perte de temps !). Mais dans tout les cas, le risque majeur qui pourrait arriver rapidement, reste la fuite du ballon (points de corrosion, mauvaise conception…) qui engendrerait un dégât des eaux dans votre logement…

Enfin, ces chauffe-eau premier prix pourraient bien vous donner des surprises à la lecture de votre facture d’électricité, leur consommation pouvant atteindre 50% de plus qu’un matériel de qualité.

Un chauffe-eau professionnel haut de gamme est souvent de « catégorie C ». Cette norme garantie des produits très performants selon plusieurs critères : le système ACI, la précision du thermostat, un voyant de chauffe, une faible charge thermique, une haute isolation, et surtout un coefficient « V40 » au minimum de 1,75. Ce dernier paramètre est l’un des plus importants lors du choix d’un chauffe-eau, car la capacité (le volume en litres) et/ou son prix, ne sont en effet pas les meilleurs critères de choix pour opter pour un appareil plutôt qu’un autre. Et très bizarrement, ce coefficient « V40 » n’est quasiment jamais indiquées les produits que l’on trouve en GSB (Grande Surface de Bricolage) ! Le « V40 » caractérise pourtant la capacité de production d’eau chaude pour la même consommation d’énergie. En fonction de son isolation et des performances des éléments qui le composent, un chauffe-eau peut donc produire un volume d’eau à 40°C plus ou moins important : un chauffe-eau de 200L possédant un V40 de 1,75 doit être capable de produire au minimum 1,75 fois son volume d’eau chaude à 40°C, soit 350L. Un modèle premier prix en GSB de 200L avec un V40 de 1,3, ça ne sera que 260L d’eau à 40°C pour la même consommation d’énergie.

Privilégier un matériel de qualité, certes plus onéreux à l'achat au départ, vous permettra d'avoir l'esprit tranquille pour longtemps, avec une consommation énergétique la plus économe. Un chauffe-eau non professionnel peut au final vous revenir bien plus cher en termes de consommation énergétique et/ou de remplacement prématuré ! Pensez-y lors de votre achat...

Plus d’informations techniques : Guide des chauffe-eau électriques.

3 mars 2019

Importance de qualité de l'eau pour vos installations et équipements chauffage / sanitaire



De nombreux utilisateurs reportent souvent être confrontés à des problématiques de tartre, de fuites, de corrosion, d'embouage ... sur leurs réseaux de chauffage ou d'eau chaude sanitaire, sans en connaitre vraiment les causes et accusant alors souvent à tort le matériel ou son fabricant. Or traiter l'eau des réseaux de chauffage ou d'eau chaude sanitaire est devenue une nécessité (voir une obligation en termes de garantie), pour prolonger notamment la durée de vie des installations de chauffage ou de production d'eau chaude, réduire les coûts de maintenance, et pour tout simplement optimiser les performances énergétiques des générateurs en maintenant leurs rendements.

Sachant que les évolutions technologiques :
  • matériaux plus fins
  • sections de passage restreintes : réduction des volumes d'eau, sections de tuyauterie plus faibles, corps de chauffe plus compacts, radiateurs de faible contenance, planchers chauffants, micro-échangeurs …
  • nouveaux matériaux : tuyauterie en PER
  • alliages innovants : inox, aluminium silicium ; circuits multi-matériaux …
  • écarts de température importants (basse température, condensation, solaire …)
bien qu'elles aient permis de réduire significativement la consommation énergétique, de simplifier les installation et d'augmenter fortement le confort (notamment d'eau chaude sanitaire), amènent néanmoins de nouvelles contraintes notamment d'entretien.

Il est ainsi important que le professionnel du chauffage assure une qualité de l'eau circulant dans l'installation afin de maîtriser les problèmes d'entartrage, de corrosion et d'encrassement et explique à son client toute l'importance d'un suivi régulier de cette qualité. Car le traitement se fait, soit de façon préventive au moment de la mise en service des équipements, mais aussi de façon curative, par exemple lors d'une opération d'entretien ou de dépannage, et ce tout au long de la vie de l'installation.

En outre, il existe tout un ensemble d'exigences, de textes de référence ou de normes précisant ces aspects et qui doivent donc être respectées :
  • Cahier du CSTB n°3114 : pour préserver l'installation et lui conserver son rendement, il est fortement recommandé de prévoir, au dosage préconisé par le fournisseur, un produit inhibiteur de corrosion et d'entartrage, qui tienne compte de tous les métaux et matériaux constituants l'installation.
  • Circulaire du 2 mars 1987 qui complète celle du 2 juillet 1985 : rappelle la liste des additifs pouvant être introduits dans les circuits de chauffage utilisés dans les traitements thermiques des eaux destinées à la consommation humaine pour les échangeurs à simple échange.
  • DTU 60.1 : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation.
  • Article 16.9 du RSD (Règlement sanitaire départemental) repris par la circulaire du 26 avril 1982.
  • Code de la santé publique - Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments - Chapitre 1er : Eaux potables - Sous section 3 : Installations de production, de distribution et de conditionnement d'eau, partage des responsabilités et règles d'hygiène.
  • NF EN 14336 : point 5.5 : les circuits doivent être nettoyés et rincés ; le nettoyage peut comprendre un nettoyage chimique.
Alors nous vous proposons de découvrir et de comprendre dans cet article :
  • Pourquoi il faut traiter l'eau du réseau de chauffage ?
  • Quelles sont les principales causes de dégradation du réseau ?
  • Comment traiter son installation de chauffage ?
  • Quelles sont les recommandations ?

Pourquoi traiter l'eau des réseaux de chauffage

Qu'ils soient pour la production du chauffage ou celle de l'eau chaude sanitaire, tous les réseaux et tous les organes de chauffage ou d'eau chaude sanitaire sont concernés par le traitement de l'eau, que les installations soient neuves ou anciennes. Car dès lors qu'un réseau de chauffage ou d'eau chaude sanitaire est mis en eau, il se produit une série de réactions physico-chimiques qui risquent de venir dégrader l'unité de production de chaleur, le réseau et les émetteurs au cours du temps.

Les principales causes de dégradation d'une installation de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire sont :
  • l'entartrage,
  • la corrosion,
  • les boues,
  • les bactéries et les micro-organismes.
Deux paramètres principaux permettent d'apprécier la qualité de l'eau : le pH et le TH.

Le pH ou potentiel hydrogène

Il indique la concentration des ions hydrogène présents dans l'eau, c'est-à-dire si une eau est plutôt acide ou basique. Il permet d'évaluer le caractère agressif ou incrustant d'une eau.

Le pH se mesure sur une échelle allant de 0 à 14 :


Mesure du pH Qualité de l'eau Conséquences
pH de 0 à 7 Eau acide Favorise la corrosion
pH de 7 Eau neutre -
pH de 7 à 14 Eau basique ou alcaline Favorise l'apparition du tartre

Le TH ou titre hydrotimétrique

Il représente la somme des concentrations en ion calcium et magnésium. Il s'exprime en « degré français » ou °f. Cette mesure indique donc le risque de dépôt de tartre.

Aujourd'hui la dureté de l'eau ne fait pas l'objet d'une norme mais la recommandation des fabricants notamment de chaudière se situe entre 10 et 15°f (voir « Calcaire : toutes les chaudières sont sensibles ! »).

TH Qualité de l'eau Conséquences
de 0 à 5°f eau très douce eau corrosive favorisant les fuites
de 5 à 10°f eau douce
de 10 à 15°f eau légèrement calcaire eau équilibrée
de 15 à 25°f eau dure eau favorisant la formation de tartre
de 25 à 50+°f eau très dure

En savoir + : comment déterminer la dureté de son eau ?

Les principales causes de dégradation du réseau

L'entartrage

entartrage tuyauterie
Le calcaire, très présent à l'état naturel en France, au contact avec du dioxyde de carbone et de l'eau, se transforme et se dissout. De ce fait, lorsqu'une installation de chauffage est alimentée directement en eau du réseau, une quantité de calcaire non négligeable est introduite dans le réseau.

Lorsque l'eau est chauffée, le calcaire se dépose dans les canalisations et les interstices de certaines organes des équipements, occasionnant des dépôts sur des points singuliers de l'installation de chauffage. Ce phénomène peut provoquer les conséquences suivantes :
  • réduction du diamètre des canalisations : augmentation des pertes de charges sur le réseau et de la consommation électrique du circulateur.
  • diminution de l'échange thermique : diminution de l'efficacité globale de l'installation et augmentation de la consommation énergétique (0,1 mm de calcaire équivaut à une perte d'environ 5% à 7% de l'efficacité de l'échange thermique).
  • engorgement complet de l'installation (dans le pire des cas) : interruptions, voire arrêt des générateurs de chaleur.
  • détérioration rapide des anodes magnésium : directement liée à la conductivité de l'eau, plus l'eau est conductrice donc chargée électriquement, plus l'anode se consumera rapidement.

La corrosion

corrosion tuyauterie
Il existe plusieurs types de corrosion :
  • la corrosion par oxydation : l'eau à l'état naturel contient du dioxygène dissous. Il se passe une réaction d'oxydo-réduction au cours de laquelle l'oxygène dissous dans l'eau va oxyder les composants métalliques de l'installation et ainsi produire des oxydes métalliques. La quantité d'oxydes métalliques produits est fonction de la quantité d'oxygène dissous et du temps d'exposition.
  • la corrosion galvanique : cette forme apparaît au contact de deux métaux de nature différente. Chaque métal possède un potentiel électrochimique qui lui est propre. Ces potentiels peuvent être classés sur une échelle, du moins électronégatif au plus électropositif. Les métaux les plus électronégatifs se consomment au profit des métaux les plus électropositifs (le métal le plus noble attaque le métal le moins noble). Une échelle de noblesse des métaux (ci-dessous), dite échelle galvanique, a ainsi été établie.

La corrosion occasionne l'apparition d'oxydes ferreux. Les oxydes ferreux peuvent également provenir des soudures, des bactéries, de l'existence de dépôts, ou bien des phénomènes d'abrasion.

Ce phénomène peut entraîner :
  • des éraflures à la surface d'un métal : ruptures des canalisations pouvant provoquer des inondations
  • l'augmentation des consommations d'énergie : augmentation des pertes de charges sur l'installation, différences de température...

L'embouage

embouage réseau chauffage

Les boues

L'eau de chauffage chargée en calcaire et en oxydes ferreux prend alors une couleur brune, voire noire ressemblant à de la boue. Les oxydes ferreux proviennent tout simplement de la corrosion des radiateurs en acier, des générateurs de chaleur quand son primaire ou son corps de chauffe est en acier et de tous les accessoires et parties de l'installation composées d'acier (ex. serpentin d'un préparateur ECS). Ce phénomène est acide et occasionne :
  • la dégradation encore plus rapide de l'acier par corrosion (effet « boule de neige » !) : génère des gaz qui stagnent dans les parties hautes de l'installation et en particulier en haut des radiateurs.
  • effet sur les circulateurs : réduction du débit.
  • diminution de l'échange thermique : augmentation de la consommation énergétique.

Les micro-organismes (bactéries)

Le développement de bactéries est très présent dans les réseaux à basse température (plancher chauffant). Les principales raisons de ce développement sont :
  • la basse température : création de biofilm favorisé par l'emploi de matériaux de synthèse
  • l'absence de nettoyage de l'installation avant la mise en service : présence d'huile, de flux de soudures, de sable…
Ces bactéries peuvent :
  • entraîner des modifications importantes d'écoulement, voire le bouchage des conduites
  • être à l'origine de la formation de gaz (méthane)

Récapitulatif des risques sur une installation non entretenue

risque installation chauffage non entretenue qualite eau
  1. grippage des vannes de radiateur, mauvais passage de l'eau
  2. zone froide sur les radiateurs
  3. zone froide sur les radiateurs, accélération de la corrosion
  4. oxydation des soudures (risque de fuites)
  5. obstruction des tubes, des tuyauteries
  6. obstruction des corps de chauffe, échangeurs à plaques, ...
  7. blocage ou réduction du débit des pompes/circulateurs

Comment traiter son installation

Nettoyage de l'installation

nettoyage installation chauffage

Sur une installation neuve, le réseau devra au préalable être nettoyé. Il faut effectuer un rinçage méticuleux de l'installation afin d'évacuer les dépôts (décapants, copeaux, oxydes de soudure …) issus de sa création.

Sur une installation existante, pour obtenir un résultat optimal, celle-ci doit être nettoyée (désembouée) dans son intégralité, à l'aide d'un produit désembouant en respectant les préconisations du fabricant pour sa mise en oeuvre.

En savoir + : le désembouage d'une installation de chauffage

Protection de l'installation

Pour qu'un traitement de protection fonctionne pleinement, il est nécessaire d'appliquer un produit inhibiteur dans un réseau propre. Le produit inhibiteur de corrosion et d'entartrage doit tenir compte de tous les métaux et matériaux constituant l'installation. Le produit inhibiteur dépend de la nature de l'installation et sera défini selon le cas à traiter. Dans le cas où un antigel est nécessaire les mêmes précautions sont à prendre.

Pour éviter les problèmes d'entartrage dans les réseaux sanitaires, il est recommandé de mettre des appareils anti-tartre/anticalcaire à l'entrée des circuits (adoucisseur, procédés par dissolution polyphosphates, procédés physiques ...) adaptés/efficace avec la dureté de son eau.

Suite à des problèmes, afin d'éviter une récidive il faut impérativement :
  • reprendre les non-conformités éventuelles du réseau
  • mettre en place les traitements de l'eau préventifs adaptés
  • surveiller les appoints d'eau irréguliers ou les apports d'oxygènes à cause par exemple de tubes PER sans BAO (Barrière Anti-Oxygène).

Contrôle

Il est nécessaire d'effectuer un contrôle initial après traitement et annuellement (ou plus suivant les cas) par exemple lors de la visite de maintenance.

Les contrôles peuvent être dans un premier temps visuels (ex. couleur/aspect de l'eau de chauffage), et aussi utiliser des outils dédiés : réactif par colorimétrie (bandelettes pH, test goutte à goutte TH), pH-mètre, ... En fonction des résultats, il convient de faire un appoint au besoin.

Analyses

analyse eau de chauffage

Les analyses permettent de réaliser une photo à instant T de la qualité de l'eau du réseau. A l'issue du nettoyage de l'installation il est conseillé de réaliser une analyse validant la qualité du traitement. Si le traitement est conforme au référentiel du fabricant le rapport d'analyse le mentionnera. Il ne reste plus qu'à maintenir une concentration au seuil recommandé en réalisant régulièrement une analyse qui vérifiera la maîtrise des paramètres. Il existe pour cela des kits d'analyses tout prêts qu'il suffit de retourner à un laboratoire.

Les recommandations

La qualité de l'eau utilisée dans l'installation influence donc directement le bon fonctionnement du système de chauffage thermique. En cas de défaillance ou détérioration d'un appareil imputable à une qualité de l'eau inadéquate, le bénéfice de la « Garantie Constructeur » offerte à l'utilisateur du produit concerné sera bien souvent exclu par le fabricant.

Ainsi les fabricants de matériels de chauffage définissent les caractéristiques à respecter en ce qui concerne l'eau du circuit de chauffage selon les matériaux utilisés dans leurs appareils. Il convient de respecter impérativement ces préconisations. Ci-dessous quelques exemples de recommandations (il convient de toujours se référer aux exigences propres de chaque fabricants) suivants les matériels en place.

Chaudière : corps de chauffe en acier inoxydable ou cuivre

Caractéristiques Critères acceptables
pH inox : pH > 8.5
cuivre : 6.5 < pH < 9.5
TH de l'eau de remplissage < 20°f
Conductivité si traitement (µS/cm) < 1000µS/cm à 25°C
Sur une période de 5 ans, métaux dissous :
Aluminium
< 3mg/l
Cuivre
< 3mg/l
Fer
< 30mg/l
Chlorures
< 50mg/l

Le traitement utilisé doit permettre soit de respecter les valeurs ci-dessus, soit de respecter strictement les valeurs ou référentiels définis par le fabricant du traitement auprès des organismes de contrôles.

Les inhibiteurs doivent être compatibles avec les matériaux utilisés dans l'installation. L'ajout d'additifs à l'eau de chauffage pouvant entraîner des dommages matériels, il convient de respecter impérativement la notice du fabricant de l'additif. Le fabricant déclinera toute responsabilité en cas d'incompatibilité et d'inefficacité des additifs utilisés dans le système de chauffage.

Il convient de prendre toutes les précautions pour éviter l'introduction et la formation d'oxygène dans l'eau de l'installation en vérifiant le bon dimensionnement du vase d'expansion, de la ou des soupapes de sécurité, de la qualité des tuyauteries synthétiques (PER) ...

Pour les installation utilisant un produit antigel, il convient de s'assurer de sa compatibilité avec le matériau constituant le corps de chauffe et avec les autres composants de l'installation, et de le renouveler régulièrement au risque qu'il devienne agressif pour l'installation (voir ci-après).

Il convient de limiter au maximum les appoints d'eau sur l'installation pour éviter de diluer le produit de protection et d'apporter continuellement de l'oxygène. Si les appoints sont trop réguliers, il convient d'en chercher la cause (fuite, soupape défectueuse, vase d'expansion inefficace, ...).

Enfin, quel que soit le type d'installation, la pose d'un filtre désemboueur à barreau magnétique approprié sur le circuit retour de l'installation et son entretien est recommandée et permettra d'éviter le dépôt des matières en suspension dans le corps de chauffe du générateur.

Chaudière / Radiateur : corps de chauffe en aluminium

Il convient de respecter une valeur de pH  : 3.5 < ph < 8.5

PAC et CESI avec fluide caloporteur au glycol

Ces systèmes impliquent une vidange systématique :
  • tous les 5 ans selon la qualité du glycol mesurée (PAC et CESI auto-vidangeable)
  • tous les 3 ans selon la qualité du glycol mesurée (CESI sous pression)
Le seul contrôle à effectuer annuellement ou lors d'une opération de maintenance sera celui du taux de glycol (opacité au réfractomètre optique), afin de protéger efficacement les circuits contre les basses températures. Il faut adapter le taux de protection en fonction de la température de la région où l'on se trouve (température minimum régional).

Une trop forte concentration de liquide antigel entraîne :
  • une augmentation des pertes de charges
  • une diminution des échanges thermiques
Dans ce cas là, les incidences rencontrées sont notamment :
  • une baisse de la puissance de la PAC
  • une diminution du COP
  • une réduction de la durée de vie des équipements tels que les circulateurs
Une concentration de liquide antigel trop faible peut entraîner des dommages par corrosion ou des dégâts provoqués par le gel.

Cuve/ballon de stockage sanitaire avec anode magnésium

La plupart des ballons avec une cuve en acier émaillé ont cette dernière protégée par une anode sacrificielle en magnésium. Cette anode en magnésium permet de protéger de la corrosion la couche émaillée de la cuve du préparateur d'eau chaude sanitaire. La consommation en magnésium de l'anode est directement liée à la dureté de l'eau (TH). Plus une eau est calcaire plus elle est conductrice de courant, donc plus l'anode est consommée rapidement.

Il est important de procéder au contrôle régulier de l'anode d'un ballon lors par exemple de son entretien annuel et éventuellement de la remplacer. Lorsque celle-ci a un diamètre inférieur à 15mm, ou si une partie de la tige est à nue (même courte < 2 cm), l'anode doit être impérativement remplacée. Il est aussi possible de contrôler le courant de protection de l'anode au magnésium avec un contrôleur d'anode : si l'intensité du courant est >0,3mA, l'anode est opérationnelle ; si l'intensité du courant est <0,3mA, voire nulle, il faut soumettre l'anode à un contrôle visuel et la remplacer au besoin.

Récapitulatif

Chaudières / Chauffe-eau / Chauffe-bain

Opération à effectuer Principe et réalisation Mise en oeuvre Fréquence/Quand
Nettoyage du réseau sur une installation neuve :
- rincer l'installation afin d'évacuer les dépôts
sur une installation existante :
- désembouer le circuit de chauffage
- rincer l'installation jusqu'à l'obtention d'une eau claire (il est impératif d'effectuer un rinçage émetteur par émetteur)
désembouage selon différentes méthodes :
- chimique : injection de produits chimiques spécifiques dans l'eau du circuit
- mécanique : utilisation de l'eau à haut débit ou un mélange air-eau à haute pression
- écologique : installation d'un appareil spécifique en permanence sur le circuit
• avant la mise en eau pour une installation neuve ou lors d'un remplacement sur une installation existante
• désembouage chimique :
. tous les 5 ans (ou moins) pour les planchers chauffant
. tous les 7 ans (ou moins) pour les radiateurs
- désembouage mécanique selon le réseau :
▫ PER : de 5 ans (ou moins) à maximum 10 ans
▫ cuivre/acier, fonte/acier et aluminium : en moyenne 10 ans.
Traitement préventif de protection du réseau sanitaire mise en place d'appareils antitartre à l'entrée des circuits sanitaires (recommandé) - adoucisseur (faire attention à la qualité de l'eau afin d'éviter la corrosion)
- filtres mécaniques ou fixes à médias actifs
- procédés par dissolution de polyphosphates
- procédés physiques
- adoucisseur : tous les ans
- filtres mécaniques ou fixes à médias actifs : selon les préconisations du fabricant
- procédés par dissolution de polyphosphates : selon les préconisations du fabricant
- procédés physiques : tous les ans
Traitement curatif de protection du réseau de chauffage appliquer un produit de protection dans le réseau propre (prendre en compte tous les métaux de matériaux constituant l'installation) produit inhibiteur de corrosion et d'entartrage • après un contrôle
• après une analyse
Contrôle et analyse du traitement de protection du réseau de chauffage • mesurer la concentration du produit de protection dans le réseau
• valider le traitement mis en place
- bandelettes
- pH-mètre
- test goutte à goutte (TH)
- kit de test
- kit d'analyse
• après chaque traitement
• annuellement lors de la visite de maintenance

Pompes à chaleur

Opération à effectuer Principe et réalisation Mise en oeuvre Fréquence/Quand
Nettoyage du réseau • sur une installation neuve : rincer la partie glycolée de l'installation afin d'évacuer les dépôts et impuretés.
• sur une installation existante :
- désembouer la partie glycolée du circuit
- rincer la partie glycolée de l'installation jusqu'à l'obtention d'une eau claire
- désembouage chimique : injection de produits chimiques spécifiques dans le circuit glycolé
- désembouage mécanique : utilisation de l'eau à haut débit ou un mélange air-eau à haute pression
• avant la mise en eau pour une installation neuve
• lors d'un remplacement sur une installation existante
Contrôle du traitement de protection du réseau mesurer la concentration du produit de protection antigel dans le réseau • pH-mètre
• réfractomètre ou contrôleur de protection contre le gel
• après chaque traitement
• annuellement lors de la visite de maintenance

Systèmes solaires thermiques

Opération à effectuer Principe et réalisation Mise en oeuvre Fréquence/Quand
Nettoyage du réseau thermique solaire • sur une installation neuve (sauf CESI auto-vidangeable car le glycol est déjà pré-chargé) :
- rincer la partie glycolée de l'installation afin d'évacuer les dépôts
• sur une installation existante :
- désembouer la partie glycolée du circuit
- rincer la partie glycolée de l'installation jusqu'à l'obtention d'une eau claire
- désembouage chimique : injection de produits chimiques spécifiques dans le circuit glycolé
- désembouage mécanique : utilisation de l'eau à haut débit ou un mélange air-eau à haute pression
• avant la mise en eau pour une installation neuve
• lors d'un remplacement sur une installation existante
Contrôle du circuit glycolé mesurer la concentration du produit de protection antigel dans le réseau • pH-mètre
• réfractomètre ou contrôleur de protection contre le gel
• après chaque ajout de glycol
• annuellement lors de la visite de maintenance

Ballon / Cuves de stockage

Opération à effectuer Principe et réalisation Mise en oeuvre Fréquence/Quand
Contrôle de l'anode magnésium niveau de dégradation de l'anode de protection de la cuve visuel ou contrôleur d'anode • après chaque intervention sur le ballon nécessitant une vidange de ce dernier
• annuellement lors de la visite de maintenance
Groupe de sécurité lorsque le système est équipé s'assurer que le groupe de sécurité soit fonctionnel et ne soit pas obstrué par du tartre ouverture manuelle du groupe de sécurité • après chaque intervention
• annuellement lors de la visite de maintenance

5 avril 2016

Atlantic LINEO / MALICIO : le chauffe-eau ultra-plat qui repense votre espace !

Chauffe-eau électrique Atlantic Linéo

Le leader européen du chauffe-eau, Atlantic, groupe proposant notamment les marques Atlantic, Thermor, Sauter, va lancer prochainement un tout nouveau chauffe-eau électrique ultra-compact, le Atlantic « LINÉO » (appelé aussi « VERTIGO ») ou encore « MALICIO » chez Thermor.

Ce type de gamme manquait en effet cruellement à Atlantic pour contrer par exemple le modèle VELIS de Ariston !

Linéo (ou Malicio), au design sobre et élégant, est ainsi un « petit » chauffe-eau de forme rectangulaire, de seulement 29cm de profondeur, multi-positions (peut s’installer à la verticale ou à l’horizontale avec les sorties à gauche), et disponible en 3 capacités de cuve, 40L, 65L, ou 80L, des capacités idéales pour des foyers de 1 à 4 personnes, les 3 modèles disposant de la même puissance de chauffe (2.250 watts en puissance maximum).

Atlantic Linéo est en effet jamais à cours d’eau chaude grâce à une fonction « Boost » qui permet d’obtenir une douche supplémentaire en seulement 30 minutes. Il peut ainsi remplacer facilement un chauffe-eau classique de 200L !

Atlantic Linéo de par sa faible épaisseur peut facilement s’installer dans un tout petit espace ou dans un placard. Ses hauteurs sont respectivement de 765, 1090 et 1300mm, pour une largeur de 49cm.

Linéo dispose d’une régulation accessible directement en façade avec 3 modes :
  • AUTO : conseiller pour maximiser les économies d’énergie tout en assurant le confort.
  • BOOST : 1 douche supplémentaire disponible en 30 minutes.
  • ABSENCE : permet de faire des économies en cas d’absence.


Les recommandations de dimensionnement sont les suivantes :
  • 40L / réf. 157104 : 1 personne max / douche / chauffe-eau de 50L remplacé
  • 65L / réf. 157106 : 3 personnes max / douche / chauffe-eau de 100L remplacé branché en HC
  • 80L / réf. 157108 : 4 personnes max / baignoire / chauffe-eau de 200L remplacé branché en HC

* HC = Heures Creuses


Enfin contrairement à son principal concurrent cité plus haut, il dispose pour sa part d’une résistance stéatite (et non d’un simple thermoplongeur), permettant un entartrage limité, d’un entraxe de fixation standard (440mm) pour un remplacement aisé, et d’une garantie de 5 ans sur la cuve.

Atlantic Linéo et Malicio seront disponibles à partir de Juin 2016 et déjà présenté avec ses prix sur notre site : voir les tarifs du chauffe-eau Atlantic Linéo.




7 mars 2015

Production / Distribution ECS - Les règles principales

Les règles principales pour la production / distribution ECS

Lorsque l'on réalise une installation d'eau chaude sanitaire (ECS), il convient d'observer des règles importantes lors de sa mise en œuvre, notamment en se référant à l'arrêté du 30 novembre 2005, et ce notamment pour éviter les risques de brûlures et de légionellose.


Ainsi suivant la pièce qui reçoit l'eau chaude sanitaire, la distance de distribution, ou le mode de production (stockage) de l'ECS, les règles suivantes s'appliquent :
  • Dans les pièces destinées à la toilette, la température maximale de l'ECS est fixée à 50°C aux points de puisage.
  • Dans les autres pièces (que celles destinées à la toilette), la température de l'ECS est limitée à 60°C aux points de puisage.
  • Dans les cuisines et buanderie des établissements recevant du public, la température de l’eau distribuée pourra être portée au maximum à 90°C en certain points faisant alors l’objet d’une signalétique particulière.
  • Lorsque le volume entre le point de mise en distribution et le point de puisage le plus éloigné est supérieur à 3 litres, la température de l’eau doit être supérieure ou égale à 50°C en tout point du système de distribution (excepté les tubes finaux d’alimentation des points de puisage de volume inférieur ou égal à 3 litres).
  • Lorsque le volume total des équipements de stockage est supérieur ou égal à 400 litres, l’eau contenue (excepté les ballons de préchauffage) doit être en permanence à une température supérieure ou égale à 55°C à la sortie des équipements, ou, être portée à une température suffisante au moins une fois par 24h sous réserve du respect permanent des dispositions prévues précédemment.

ECS arrêté du 30 novembre 2005 / 1 ECS arrêté du 30 novembre 2005 / 2


Risque de brûlures


Ci-dessous un schéma indiquant le type de brûlures engendrées en fonction du temps d'exposition à de l'eau chaude suivant la température (étude réalisée chez l'homme). On peut constater que l'on subit déjà une brûlure superficielle de la peau seulement après quelques secondes d'exposition à de l'eau à + de 60°C. Or la moindre sensibilité des enfants à la brûlure ou la faible mobilité des personnes âgées, allonge le temps du réflexe nécessaire au retrait des membres exposés. D'où la limitation de la température d'eau chaude à 50°C dans les pièces destinées à la toilette : une brûlure ne peut alors intervenir qu'au bout d'une exposition de plus de 1min30, largement après la zone d’inconfort qui nous aura déjà fait retirer la peau de l'écoulement d'eau chaude.


Type brûlure avec eau chaude en fonction du temps et de la température



Risque de légionelle


Pour rappel, la légionelle est un micro-organisme bactérien responsable chez l’homme d’une pneumonie appelée maladie du légionnaire ou légionellose. La maladie doit son nom à une épidémie de pneumonie apparue chez des légionnaires participants à une convention de l'American Legion dans un hôtel de Philadelphie en 1976.

La bactérie se développe dans les réseaux d'eau douce naturels ou artificiels et dans un milieu organique favorable à leur développement (stations thermales, climatiseurs, piscine...). La légionellose se transmet par l’aspiration de gouttelettes d’eau contenant la bactérie, responsable aussi de la fièvre de Pontiac.

conditions de vie et de developpement de la bactérie légionelleLes facteurs de développement de la légionelle sont :
  • les bras morts des réseaux ECS,
  • les dépôts de tarte (d'où l'importance de traiter son eau si celle-ci est dure),
  • la corrosion des équipements,
  • la taille et le type d'installation ECS,
  • les caractéristiques physico-chimiques de l'eau.


Enfin, il faut savoir que c'est avec une eau chaude entre 35 et 42°C que le développement de la légionelle est maximal, et que sa destruction n'intervient qu'à partir de 60°C.
6 juillet 2014

Quels matériaux choisir pour son ballon d’eau chaude : inox, cuivre, acier émaillé

Le type et la qualité du matériau utilisé pour la fabrication d’un ballon d’eau chaude sanitaire (préparateur ECS, chauffe-eau électrique, ballon intégré à une chaudière) a un grand impact sur la résistance à la corrosion de celui-ci et donc de sa durée de vie.


On trouve principalement aujourd'hui des ballons d’eau chaude en acier émaillé (émail), en acier inoxydable, et (de moins en moins) en acier recouvert de cuivre.

Suivant notamment la qualité de l’eau qui sera stockée, il convient de choisir un type de ballon avec une protection contre la corrosion appropriée. La qualité de l’eau constitue en effet un facteur important sur la longévité d’une cuve. Or suivant les régions, des puits de captage, de l’acheminement de l’eau, des traitements, … la composition et les propriétés corrosives de l’eau varient d’un endroit à l’autre, entraînant un choix entre l’un des trois types de protection contre la corrosion - le cuivre, l’émail ou l’acier inoxydable - utilisé dans un ballon d’eau chaude.

27 février 2014

ARISTON VELIS : chauffe-eau électrique design et pratique

Esthétique, intelligent, ultra-compact pour un gain de place optimum, le nouveau chauffe-eau électrique VELIS d’Ariston, marque du groupe Ariston Thermo, apporte du renouveau et de l’innovation dans le monde du ballon d’eau chaude électrique. 


L’Ariston VELIS va faire ainsi le bonheur des petits espaces et des amoureux du design, surtout en milieu urbain, en particulier dans les appartements anciens, où le moindre mètre carré est compté !

8 mai 2013

Intérêt du vase d’expansion sanitaire pour un ballon ECS

Un vase d’expansion sanitaire est un dispositif non obligatoire mais qui est fortement recommandé par les professionnels du chauffage lors de l’installation d’un ballon de stockage de l’eau chaude sanitaire, que ce soit avec un chauffe-eau électrique, une chaudière avec ballon ECS intégré, un préparateur d’eau chaude, etc…


En effet, pendant le cycle de chauffe de l’eau contenu dans le ballon, l’eau demandant à se dilater dans un volume qui ne peut augmenter, la pression de l’eau augmente. Cette surpression est évacuée par le groupe de sécurité qui est taré pour s’ouvrir à une certaine pression (en général 7 bars), ce qui permet de limiter la pression dans le ballon et les tuyauteries. Cet écoulement d’eau durant la chauffe du ballon correspond en moyenne à 3% du volume du ballon.

Ainsi ce petit volume d'eau perdu à chaque cycle de chauffe, tous les jours, fini par représenter une quantité non négligeable sur les factures d’énergie (électricité, gaz, fioul ...) et d’eau en fin d'année. De plus, cet excès de pression risque à la longue de « fatiguer » certains organes comme le groupe de sécurité qu’il faudra alors changer plus régulièrement, ou d’entraîner des fuites sur des soudures ou raccords et des dégâts.

L’intérêt d’installer un vase d’expansion sanitaire est donc triple : il permet d’aborder l’augmentation de pression dans les ballons d’eau chaude avant que le groupe ne s’ouvre, et par conséquent, de limiter la perte d’eau lors de la période de chauffe du ballon d’eau chaude (économies d’eau), de chauffer moins d’eau (économies d’énergie), et enfin de soulager le groupe de sécurité (économie de pièces).

Attention, un vase d’expansion sanitaire est généralement de couleur « blanche » (à ne pas confondre avec les vases d’expansion « chauffage » de couleurs en général rouge, gris ou bleu). Il doit être conforme au DTU 65-11 de 01-73, de qualité alimentaire (certifié ACS : Attestation de Conformité Sanitaire). Il peut accepter une température maxi de 110°C et une pression maxi d’utilisation de 7 bars (le groupe de sécurité s’ouvrant à cette pression est donc obligatoire).

Le vase d’expansion sanitaire se pose et s’intercale entre le groupe de sécurité et l’entrée d’eau froide du ballon par le biais d’un piquage (voir schéma). Il peut se trouver à l’extérieur mais aussi directement intégrer dans certaines chaudières.

Le choix et le dimensionnement du volume du vase d’expansion sanitaire se fait en fonction de la capacité et de la consigne de température du ballon d’eau chaude à protéger.

CAPACITE DU BALLON TEMPERATURE DE CONSIGNE
60°C 70°C 80°C
≤70L 5L 5L 5L
100L 5L 5L 8L
150L 8L 8L 12L
200L 8L 12L 18L
300L 12L 18L 25L
500L 25L 25L 2x18L

En outre, le vase d’expansion sanitaire est pré-gonflé à 3 bars. Il convient aussi que la pression d’alimentation du ballon soit d’environ 3 ou 4 bars maxi (sinon la vessie du vase sera déjà comprimée et on perdra le volume d’expansion), soit à l’aide d’un régulateur de pression en amont sur l’arrivée générale d’eau de l’habitation, ou bien soit avec un réducteur de pression dédié au ballon d'eau chaude et positionné juste avant le groupe de sécurité (type « REDUFIX »). Sachant que si la pression d'eau en entrée du ballon est supérieure à 7 bars, le groupe de sécurité s’ouvrira en permanence entraînant une perte d’eau en continu !

Pour en savoir plus : calcul et dimensionnement d'un vase d'expansion chauffage / sanitaire.

7 octobre 2012

Le cuivre : un rempart contre la prolifération bactérienne

Nous mettons très souvent en avant chez nos clients, que contrairement à ce que beaucoup peuvent proposer sur le marché pour obtenir des devis toujours plus alléchants avec des prix très bas en utilisant à foison tubes PER premier prix ou autres multicouches, voire carrément par manque de compétence en soudure, nous essayons toujours dans la mesure du possible d’utiliser des tubes en cuivre pour réaliser nos raccordements hydrauliques. Certes légèrement plus cher qu’un bout de tube « plastique » (mais pas toujours !), le cuivre vous délivre aussi une sécurité accrue pour votre réseau de chauffage ou d’eau chaude sanitaire, la différence de coût restant souvent marginale ou nulle par rapport au coût global d’une installation ou une rénovation en habitat individuel, sans compter l'aspect esthétique obtenu.

Depuis l’Antiquité, le cuivre est utilisé par l’homme pour ses vertus sanitaires. Les égyptiens, les grecs, les romains ou les aztèques utilisaient déjà des préparations à base de cuivre notamment pour soigner les infections et prévenir les maladies (maux de gorge, éruptions cutanées, …) et pour leur hygiène quotidienne. Par le biais de nombreuses études scientifique, les tubes de cuivre ont depuis démontré leurs aptitudes inégalées pour combattre le développement bactérien dans les réseaux d’eau. Même s’il n’est pas question d’arme absolue, il s’avère que parmi tous les matériaux de canalisation, qu’ils soient de synthèse (ex. PER) ou métalliques, ce sont, dans les canalisations en cuivre, que l’on trouve le moins de bactéries. De part ses propriétés bactériostatiques et antifongiques démontrées, le cuivre est approprié à la prévention des proliférations bactériennes (légionnelle, Escherichia coli …), aussi bien dans le réseau de distribution d’eau chaude que celui d’eau froide, avec une destruction à près de 95% des bactéries. Ainsi depuis quelques années, plusieurs hôpitaux à travers le monde commence à équiper en cuivre poignées de porte, barres de lits, mains courantes, plaques de propreté pour lutter contre les maladies nosocomiales.

Le cuivre limite également la formation de ce que l’on appelle le biofilm, un dépôt qui adhère aux parois des tubes et qui favorise le développement des organismes vivants. Toutes ces qualités constituent aujourd’hui un argument de poids pour l’utilisation du cuivre notamment au regard des récentes réglementations pour les établissements recevant du public.

Mais les particuliers peuvent aussi être exposés à des contaminations biologiques par le biais de l’eau du robinet. Car même si cette dernière est des plus contrôlée avec un suivi sanitaire permanent destiné à en garantir la sécurité sanitaire, l’association UFC Que Choisir a publié récemment une étude démontrant que près de 2 millions de Français reçoivent une eau non conforme aux critères réglementaires. Parmi les principaux polluants figurent les pesticides, les nitrates et le sélénium, mais aussi pour 31% des cas, la pollution relèverait d’un défaut de traitement et affecterait entre autre la qualité bactériologique de l’eau.

Ainsi, l’emploi de cuivre est un atout pour conserver toutes les propriétés sanitaires de l’eau à votre domicile, pour une eau plus saine et sure, sachant de plus que d’un point de vue environnemental, les tubes cuivre sont recyclables à l’infini et leur tenu dans le temps est exceptionnelle (moins de déchets) lorsque les tubes sont issus du réseau professionnel (et non de la GSB) et certifiés NF permettant de les garantir 30 ans contre la corrosion consécutive à la présence de matière carbonée.

Enfin, même pour le chauffage, ce métal très pure et très résistant à la corrosion, de par aussi ses propriétés d’étanchéité à l’air, l’emploi du cuivre permettra de manière certaine de limiter la formation de boue, d’algues, de bactéries (causant des problèmes d’embouage) et de limiter la corrosion interne des éléments (radiateurs, chaudières, …) constituant le réseau.
 
Ainsi, comparez bien les devis qui vous sont présentés et questionnez le professionnel pour savoir quel matériau il emploiera pour réaliser votre installation de chauffage ou sanitaire.