Affichage des articles dont le libellé est systeme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est systeme. Afficher tous les articles
11 juin 2011

Conduits shunt : solutions lors du remplacement des chaudières

kompositube furanflex chemisage tubage collectifLa réglementation des bâtiments existants (arrêté du 3 mai 2007) impose désormais, en cas de changement de la chaudière, la mise en place à minima d’un générateur dont le rendement correspond à un appareil « basse température », l’utilisation d’un appareil de type standard restant possible sous réserve de justifier d’une impossibilité technique.

Mais lorsque les logements sont équipés de chaudières individuelles raccordées sur des conduits collectifs type « shunt » qui se rencontrent fréquemment dans les immeubles construits entre 1955 et 1970. En effet, les fumées des appareils à gaz condensant à une température comprise entre 55 et 57°C, des désordres peuvent alors survenir dans le conduit collectif : infiltrations au niveau des logements, usure prématurée du conduit due au ruissellement des condensats acides. C’est pourquoi la partie 2 de la NF DTU 24.1 interdit le raccordement des chaudières basse température ou à condensation sur les conduits collectifs existants à départ individuel (type shunt), hors procédé spécifique de réhabilitation faisant l’objet d’un avis technique ou d’un document technique d’application.

Ainsi, il existe plusieurs solutions pour répondre à cette problématique permettant aux clients de bénéficier de chaudières performantes :
  • Remplacement de la chaudière existante par une chaudière standard, dont le rendement a été ramené à un niveau acceptable pour répondre à la problématique « shunt », bien que cette solution reste provisoire car une future directive pourrait bientôt interdire la commercialisation de telles chaudières.
  • Pose d’une chaudière étanche en ventouse horizontale (type C13) ou verticale (type C33), permettant la possibilité d’installer des chaudières performantes (condensation), sans risque de refoulement des produits de combustion dans le logement ou interférence avec la VMC. Le conduit shunt est alors réutilisé pour remplir uniquement la fonction d’extraction de l’air vicié, avec chemisage du conduit si nécessaire.
  • Raccordement de chaudière (de type C4) sur un conduit 3Cep extérieur, les appareils gaz étant raccordés au conduit collectif par des conduits individuels concentriques, avec les mêmes avantages que pour les chaudières en ventouse.
  • Raccordement de chaudière (de type C4) sur un conduit 3Cep intérieur, le conduit d’évacuation étant situé à la place du conduit shunt.
  • Création d’un 3Cep dans le conduit shunt existant, procédé permettant la rénovation des conduits de fumées collectifs existants en introduisant une chemise souple à base de matériaux composites à l’intérieur du conduit existant (procédé « Furanflex » de la société Kompositube). La mise sous pression de vapeur permet à la chemise souple de se gonfler, et après durcissement, de constituer un conduit rond sans joint ni emboitement, étanche aux fumées et aux condensats. En configuration C4, le conduit d’amenée d’air est l’espace annulaire entre le tubage et le conduit maçonné, en configuration C8, le conduit d’amenée d’air est séparé. Il existe aussi des systèmes d’introduction d’un conduit en matériau synthétique directement dans le conduit shunt. La mise en œuvre de ces solutions est délicate et nécessite des équipements appropriés.
Tous ces procédés permettent donc l’évacuation de gaz de combustion dont la température est inférieure à 160°C, autorisant ainsi le raccordement de chaudières basse température et condensation.

22 août 2010

Pathologie des installations de chauffage

corrosion installation de chauffageLes principaux désordres que l'on peut rencontrer sur des installations de chauffage basse température et basse pressions sont :
  • La corrosion des partie métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauterie (corrosion interne et externe) ;
  • L’entartrage ou l’embouage des canalisations ;
  • L’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;
  • Le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, …
  • La dégradation des supports, du calorifugeage, …
  • La corrosion interne, rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.
L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression provient essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation avec notamment :
  • Chaudières à charge calorifique surfacique exagérées et présentant des points chauds critiques ;
  • Raccordement défectueux des vases d’expansion ouverts provoquant une circulation intense et l’oxygénation de l’eau ;
  • Vase d’expansion mal calculé ;
  • Couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;
  • Absence de traitement de l’eau ;
  • Absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ;
  • Vidanges et remplissages répétés des installations ;
  • Remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, …
Ces anomalies activent la corrosion, qui se développe alors :
  • Dans les circuits oxygénés ;
  • Sous les dépôts ;
  • Aux hétérogénéités métalliques.
La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente. Les boues peuvent alors se trouver :
  • En suspension dans l’eau ;
  • Sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe.
L’embouage a pour conséquences :
  • D’accroitre les déséquilibres hydrauliques ;
  • D’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ;
  • D’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible.
Il existe plusieurs méthodes de désembouage et de détartrage, à base de produits chimiques ou sans par action mécanique d’eau et d’air (désembouage hydrodynamique).

La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage telles que :

Surface de la chaudière et des carneaux oxydés
  • atmosphère chaude et humide : utiliser une peinture adaptée et renouvelée, ventiler le local
Intérieur de la chaudière oxydé
  • condensation des gaz de combustion qui survient lors du refroidissement de la chaudière : éviter les arrêts trop fréquents, assurer un recyclage suffisant ;
  • action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée : limiter la température, revêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosion, utiliser des combustibles fournissant peu de cendres, introduire dans le foyer des neutralisant (dolomie, magnésie, silice,…) ;
  • soufre dans le combustible se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150°C : utiliser des combustible pas ou peu soufrés (gaz naturel), augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180°C, éviter les retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations.
Corrosion interne de la chaudière
  • présence dans l’eau de gaz dissouts (oxygène et gaz carbonique), à l’origine des premières attaques du métal : éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.
Canalisations d’eau chaude
  • réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude : éviter tant que possible l’association de canalisations de natures différentes et l’introduction d’oxygène dans le réseau ; l’introduction d’eau fréquente signifie soit des fuites qu’il faut rechercher et réparer, soit des vidanges fréquentes pour travaux (il faut alors prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts)
Canalisations enterrées
  • agressivité du sol : augmenter la protection vis-à-vis du sol
Enfin l’entartrage se manifeste aux points chauds, pas décomposition du bicarbonate de calcium en carbonate insoluble. Le tartre adhère au métal et forme un isolant très efficace, entrainant une baisse du rendement des chaudières et des corps de chauffe.

Stocker de l’énergie issue des ressources renouvelables

Les chercheurs allemands de l’institut Fraunhofer, afin de mettre fin au gaspillage engendré lorsque les éoliennes et panneaux solaires photovoltaïques produisent plus d’électricité que nécessaire, ont mis au point un concept de stockage de cette énergie sous forme de gaz naturel.

Dans un premier temps, l’énergie excédentaire est utilisée pour réaliser l’électrolyse de l’eau, ce qui aboutit à l’obtention d’oxygène et d’hydrogène.

Dans un deuxième temps, l’hydrogène est combiné avec du CO2, pour synthétiser du méthane. L’avantage de ce dernier est de pouvoir être stocké dans les réseaux de gaz naturel existants. Il pourra ensuite être reconverti en électricité si besoin, ou bien utilisé pour alimenter des installations de chauffage ou des véhicules.

Une première centrale éolienne de ce type, d’une puissance de 5 à 10MW, verra le jour en Allemagne dans les 2 ans.

26 juin 2010

Poujoulat CONFORT+ : diffuser la chaleur de votre poêle à bois

poujoulat confort poele a bois distributaion air chaudLorsque l’on fait le choix poêle à bois (granulés ou buches) pour son chauffage, il est toujours difficile de diffuser facilement la chaleur dans d’autres pièces du logement que celle où est installé le poêle. Poujoulat lance donc le système « CONFORT+ » pour poêle à bois, qui permet d’accroitre le rendement de son appareil de chauffage au bois en récupérant la chaleur produite pour la distribuer dans différentes pièces de l’habitat (économies d’énergie supplémentaires). Ce système déjà développé pour les foyers fermés, existe dorénavant pour les poêles.

Le système « CONFORT+ poêle à bois », conforme à la NF DTU 24.2, avec un fonctionnement en pression, permet une insufflation d’air régulière et apporte une température agréable dans les pièces du logement. Le moteur de ventilation (débits disponibles de 250 à 500m3/h) est installé dans les combles, puise l’air dans la pièce où le poêle est installé, qui ainsi est dirigé vers un échangeur pour se réchauffer au contact de la paroi intérieure, pour être enfin distribué dans les autres pièces via des bouches d’insufflation (jusqu’à 4 pièces). Le système comprend une sonde de température positionnée à l’entrée du réseau qui déclenche la mise en service du système CONFORT+ lorsque la température de l’air atteint le niveau demandé. L’échangeur, à triple paroi, équipé d’une isolation de laine de roche (permettant la traversée du plafond), assure la jonction entre le conduit de cheminée situé dans les combles et le conduit de raccordement situé sous le plafond, en étant compatible uniquement avec les conduits isolés de Poujoulat.

+ d’infos : www.poujoulat.fr

18 avril 2010

Nicoll « Waterloc » : système de gestion des eaux pluviales

nicoll waterloc module gestion eau pluvialePour la gestion et l’assainissement des eaux pluviales, Nicoll présente son système « Waterloc », un système 3 en 1 astucieux permettant régulation, infiltration et réutilisation des eaux pluviales.

En effet, dans nos sociétés modernes et fortement urbanisées, les sols sont souvent imperméabilisés empêchant les eaux de pluie de s’infiltrer naturellement dans le terrain. En outre, en cas de fortes précipitations, les réseaux d’évacuation de nos villes n’ont pas toujours la capacité de prendre entièrement en charge le ruissellement.

De nombreuses techniques d’assainissement pluvial ont vu leurs applications se multiplier ces dernières années : bassins à ciel ouvert, noues, tranchées drainantes, puits d’infiltration, toits stockant, chaussées à structure réservoir…. solutions éprouvées en milieu naturel, mais qui en zone urbaine, sont souvent insuffisantes et complexe à mettre en oeuvre. Le nouveau système intégré « Waterloc » se veut pouvoir répondre à cette problématique.

« Waterloc », ce sont des éléments modulaires légers, transportables manuellement, offrant une grande résistance à la compression verticale, qui sont emboités et empilés sous des chaussées, parkings ou infrastructures. Ils permettent d’assurer un stockage temporaire de l’excédent d’eau de ruissellement puis une restitution progressive et différée, par exemple au milieu naturel par infiltration dans le sol environnant. Ils peuvent aussi stocker les eaux pluviales afin de les réutiliser pour le lavage des sols, des véhicules ou bien pour l’arrosage d’espaces verts.

Enfin, il est à souligner que les blocs « Waterloc » sont réalisés en polypropylène (PP) 100% recyclable.

Le système ACI Performance sur les Chauffe-eau Atlantic

atlantic chauffe-eau aci performanceProtéger un chauffe-eau contre la corrosion permet de prolonger sa durée de vie, de consommer moins d’énergie, et d’améliorer durablement son confort. Le système ACI (Anti-Corrosion Intégrale) a été lancé il y a près de 15 ans par le groupe Altantic, un des leaders du chauffe-eau électrique. C’est grâce à une anode en titane reliée à un générateur de courant que la cuve du chauffe-eau est protégée en continue contre la corrosion. Les chauffe-eaux Atlantic ont ainsi su devenir une référence incontournable dans le domaine et ne peuvent en rien être comparé avec des modèles entrée de gamme « blindé » ou pire de GSB fabriqué en Chine !

Aujourd’hui, Atlantic lance une nouvelle génération d’ACI, le système « ACI Performance » en y apportant les améliorations suivantes :
  • Une résistance stéatite placée encore plus près du fourreau afin de permettre une meilleure répartition de la chaleur dans la cuve et réduire encore la formation de tartre ;
  • Un thermostat électronique optimisé garantissant avec précision que l'eau est toujours chauffée à la bonne température ;
  • Le doublement de la puissance de la batterie pour prolonger la diffusion du courant par l'anode pendant les heures pleines (quand le chauffe-eau est « rechargé » pendant les heures creuses) et renforcer l’efficacité quelque soit la dureté de l'eau.
Cette qualité de conception et de pilotage électronique permet ainsi à Atlantic de garantir 5 ans la gamme de chauffe-eau équipée du système de contrôle ACI Performance, que ce soit sur la cuve, les pièces ou la commande digitale (présente sur le modèle « Vizengo »).

Alors si vous ne vous sentez pas l’âme d’un bricoleur et que vous n’êtes pas près à changer régulièrement votre chauffe-eau, ou si vous ne voulez pas subir une consommation excessive d’électricité ou un dégât des eaux, un conseil, ne vous trompez pas lors de votre achat …

4 juillet 2009

Sunny : laver votre linge à l’eau chaude solaire !

lave linge sunny solaire electrolux arthur martin arrivee eau chaude« Sunny », c’est le nom du tout nouveau lave-linge grand public d’Electrolux Arthur Martin qui possède une connexion à l’eau chaude.

En plus de son arrivée d’eau froide, il possède une arrivée spécifique pour l’eau chaude produite par un chauffe-eau solaire par exemple. Le lave-linge n’a donc plus besoin de chauffer l’eau et réduit sa consommation énergétique jusqu’à près de 50%. En fonction du programme et de la température sélectionnée, le lave-linge adapte automatiquement l’eau froide et/ou l’eau chaude. La température maximal d’arrivée d’eau doit être fixée à 55°C (source solaire ou de la chaudière).

Ce lave-linge se positionne en classe énergétique « A Plus ». Pour l’utilisateur, c’est autant d’économies à condition bien sûr de posséder un chauffe-eau solaire bien installé, en passant par exemple par des installateurs qualifiés Qualisol pour le conseil et l’installation de votre CESI (chauffe-eau solaire individuel).

Pour en savoir plus, téléchargez le document de présentation ou contactez nous.

29 juin 2009

SmartFaucet de iHouse : un robinet très high tech !

smartfaucet ihouse robinet hightech led automatique reconnaissance faciale visageLe constructeur brésilien « iHouse » propose un robinet très high tech. Le « SmartFaucet » est une robinetterie un peu spéciale, destiné aux geeks (grands amateurs de gadgets technologiques) très fortunés !

Ce robinet, équipé d’un écran tactile couleur, dispose d’une reconnaissance faciale. Elle détecte le visage de la personne se trouvant devant le robinet et ajuste automatiquement l’eau à sa température et pression préférées. Pour éviter les mauvaises surprises, l'eau est colorée (grâce à des lampes LED), en fonction de la température, du bleu au rouge.

L’écran tactile, qui permet entre autre de paramétrer ses préférences, affiche des widgets personnalisables, où vous pourrez regarder vos emails, vérifier vos prochains rendez-vous, vous tenir informés de l’actualité...

Enfin, on peut contrôler le tout depuis son téléphone portable, pour se faire couler un bain avant d'arriver chez soi. Pas de prix annoncé, mais on peut toujours rêver de le se faire installer par son plombier préféré...

20 janvier 2009

Un panneau solaire thermique et photovoltaïque

Voici une association « thermique - photovoltaïque » qui nous promet de nouvelles perspectives très intéressantes pour l’utilisation du solaire. La société Entech Solar a en effet développé un nouveau type de panneau solaire qui peut non seulement produire de l'électricité mais également faire office de chauffe eau solaire.

Les cellules solaires sont électriquement isolées et encapsulées lors de l'assemblage. En outre, une lentille de Fresnel réalisée en matière plastique va concentrer 20 fois la lumière du soleil sur les cellules solaires en silicium pour un rendement optimum.

Malheureusement, dans un premier temps, le marché du résidentiel ne sera pas concerné par ce nouveau type de capteur, sans doute pour des raisons de surface minimale (le capteur fait près de 4 mètres) et de coûts. Le coût de revient a été estimé entre 6 et 7 dollars par watt. Mais certainement à terme, après mises au point et coûts de production réduits, les particuliers devraient pouvoir en profiter.

5 décembre 2008

Le bitume veut concurrencer l’énergie solaire !

La société américaine Novotech a mis au point un système de production d’énergie baptisé Roadway Energy System (RES) qui exploite la chaleur solaire reçue par le bitume de nos routes.

Ce système permet de récupérer d’énormes quantités de chaleur grâce à un réseau de tuyaux remplis d’un liquide caloporteur qui seraient intégré aux routes, mais aussi pourquoi pas, dans nos immenses parkings à ciel ouvert pas toujours remplis. Bien que le rendement soit assez faible par rapport au solaire thermique (seuls 10 à 20 % de l’énergie atteignant le bitume sont récupérés), on peut tout de même espérer jusqu’à 200 W/m2.

Compte tenu des surfaces concernées, on imagine aisément que le système constitue une source potentielle d’énergie propre très importante. Autres avantages, et pas de moindre, le RES possède un faible coût d’installation et est totalement invisible contrairement aux classiques panneaux solaires en silicium. Inconvénient, la fabrication du bitume constitue encore une source importante de production de GES. Ce système pourrait lui permettre de se racheter…

Le RES serait ainsi capable d’alimenter directement en eau chaude les constructions environnantes, mais également de produire de l’électricité au moyen de turbines à vapeur.La société américaine Novotech compte sur son faible coût d’installation pour en lancer la commercialisation dès 2010. Peu coûteuse et invisible, l’innovation pourrait alimenter en eau chaude et en électricité les bâtiments environnants, tout en rafraîchissant l’atmosphère de nos routes, le système permettant de réduire la dissipation dans l’air de la chaleur accumulée par ces dernières.

3 décembre 2008

Hydroliennes et « Machines à houle » : Késaco ?


Encore trop peu exploités en termes de production d’énergie, les mers et les océans pourraient bien eux aussi contribuer à notre production d’énergie dans les années futures. Même si l'idée d'utiliser la force des courants et des marées pour produire de l'électricité est un concept très intéressant et connu de longue date (nombreuses expérimentations diverses de part le monde), il tarde néanmoins à s'implanter en masse.

Une hydrolienne est une turbine sous-marine (solution Hydroelix par exemple) qui utilise l'énergie cinétique des courants marins ou le flux/reflux des marées (solution Pelamis), comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.

Pour l’exploitation de la houle, il existe un système semi-émergé, composé de plusieurs cylindres (de 3,5 mètres de circonférence) reliés par des articulations. Ces "gros boudins" sont capables de transformer l'énergie des vagues en électricité. Ce système dénommé le "Pelamis " (serpent de mer en latin), qui ne fait pas moins de 150 mètres de long, est positionné dans la direction de propagation de la vague, et situé à quelques encablures des rivages (là où la houle est la plus forte). Dans chaque articulation se trouve un module de conversion d'énergie. En effet, le mouvement des vagues agit dans chaque articulation sur un vérin hydraulique qui envoie du fluide haute pression vers un moteur hydraulique qui actionne un générateur d'électricité (i.e. une turbine). L'énergie produite est envoyée au rivage, par l'intermédiaire câble immergé dans les fonds marins.


Le Portugal qui souhaite devenir le premier producteur mondial, à l'échelle commerciale, d'électricité générée à partir la houle marine est en train de se doter de machines Pelamis. Le projet doit fournir à ses débuts 2,25 Mégawatts d'énergie « propre », de quoi fournir l'équivalent énergétique de 1.500 foyers, et à terme, il sera capable de générer l'énergie de 15.000 maisons, économisant ainsi l'émission de 60.000 tonnes de CO2/an.

En résumé, nous constatons que l’ingéniosité de l’homme dans l’exploitation de ressources renouvelables est aujourd'hui bien présente. Nos besoins énergétiques pourront certainement être entièrement couverts par ces énergies naturelles. Dommage qu’il est fallu attendre aussi longtemps pour s’en rendre compte. Mais reste néanmoins une interrogation : face parfois à des éléments déchaînés, ces systèmes résisteront-ils pour une fourniture d’électricité sans coupure ?

Plus d’infos :Pelamis Wave Power