
- La corrosion des partie métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauterie (corrosion interne et externe) ;
- L’entartrage ou l’embouage des canalisations ;
- L’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;
- Le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, …
- La dégradation des supports, du calorifugeage, …
- La corrosion interne, rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.
- Chaudières à charge calorifique surfacique exagérées et présentant des points chauds critiques ;
- Raccordement défectueux des vases d’expansion ouverts provoquant une circulation intense et l’oxygénation de l’eau ;
- Vase d’expansion mal calculé ;
- Couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;
- Absence de traitement de l’eau ;
- Absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ;
- Vidanges et remplissages répétés des installations ;
- Remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, …
- Dans les circuits oxygénés ;
- Sous les dépôts ;
- Aux hétérogénéités métalliques.
- En suspension dans l’eau ;
- Sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe.
- D’accroitre les déséquilibres hydrauliques ;
- D’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ;
- D’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible.
La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage telles que :
Surface de la chaudière et des carneaux oxydés
- atmosphère chaude et humide : utiliser une peinture adaptée et renouvelée, ventiler le local
- condensation des gaz de combustion qui survient lors du refroidissement de la chaudière : éviter les arrêts trop fréquents, assurer un recyclage suffisant ;
- action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée : limiter la température, revêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosion, utiliser des combustibles fournissant peu de cendres, introduire dans le foyer des neutralisant (dolomie, magnésie, silice,…) ;
- soufre dans le combustible se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150°C : utiliser des combustible pas ou peu soufrés (gaz naturel), augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180°C, éviter les retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations.
- présence dans l’eau de gaz dissouts (oxygène et gaz carbonique), à l’origine des premières attaques du métal : éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.
- réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude : éviter tant que possible l’association de canalisations de natures différentes et l’introduction d’oxygène dans le réseau ; l’introduction d’eau fréquente signifie soit des fuites qu’il faut rechercher et réparer, soit des vidanges fréquentes pour travaux (il faut alors prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts)
- agressivité du sol : augmenter la protection vis-à-vis du sol