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25 février 2016

La température « idéale » pièce par pièce pour son chauffage !


Pas toujours évident de faire rimer confort thermique avec économies d'énergie et respect environnemental ! Certes le chauffage est normalement avant tout une question de confort. Mais avez l'augmentation régulière des prix des énergies (bien que le fioul soit actuellement moitié moins cher qu'il y a 2 ans !), il convient aussi d'essayer d'être raisonnable sur les températures de chauffage demandées. ELYOTHERM vous conseille pour choisir pièce par pièce la température la plus juste pour maintenir un confort thermique acceptable et économique.

Tout d'abord, il convient de rappeler que selon l'article de loi R131-20 du Code de la construction et de l'habitation, la température d'un logement doit être de 19°C en moyenne sur son ensemble lorsqu'il est occupé. Il s'agit bien d'une moyenne, car si une température de 17°C peut convenir dans une chambre parentale, elle sera plutôt de 19 ou 20°C dans la pièce à vivre (ex. salon), et voir de 22/23°C ou plus dans une salle de bain.

Ensuite, l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et les collectivités locales militent depuis plusieurs années pour instaurer une température de 19°C dans les logements. Hormis pour les personnes âgées, dans les pièces à vivre (cuisine, salon, salle à manger), c'est une température confortable qui permet de limiter la consommation d'énergie (1°C en plus, c'est environ 7% de consommation de chauffage en plus). Alors pour les frileux, mieux vaut peut-être mettre un petit pull plutôt que d'augmenter la température du chauffage !

Pour d'autres pièces, 19°C vont s'avérer un peu juste. La salle de bain doit être chauffée aux alentours de 22°C, au moins pendant le temps de son utilisation : prévoir par exemple un sèche-serviette programmable qui augmentera automatiquement la température aux moments opportuns.

Pour les chambres, hormis si elles sont utilisées avant le coucher par des enfants, il est préconiser pour dormir une température de 16 ou 17°C. Le Ministère de la santé conseille même de maintenir la température de la chambre des bébés à 19°C, et pas plus !

Lors de vos courtes absences, il convient d'abaisser la température de confort de 2 à 3°C maxi (suivant l'isolation et la ventilation du logement et du type d'émetteur de chaleur). Avec une régulation programmable, il est possible de régler la température du logement la maison selon le moment de la journée : par exemple 16°C la nuit, 19°C à au moment du lever, puis 17°C pendant la journée lorsque la maison est vide, et enfin 19°C à partir de 17h de retour à la maison. Pour des absences de plusieurs jours (vacances), la loi indique de devoir régler une température limite moyenne de chauffage à 16°C lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à 24h et inférieure à 48h, et 8°C (température de hors gel) lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à 48h.

Une fois les températures déterminées, encore faut-il pouvoir les mesurer et les contrôler précisément. Le Code de la construction indique que « la température de chauffage d'une pièce d'un logement [...] est la température de l'air, mesurée au centre de la pièce, à 1,50 mètre au-dessus du sol ». C'est d'ailleurs souvent ces indications qui sont mentionnées dans les notices des thermostats d'ambiance. Comme il est difficile de faire trôner un thermostat ou un thermomètre en plein milieu d'une pièce, il convient d'accrocher l'appareil de mesure au mur à une hauteur de 1m50 en évitant de l'installer près d'une source de chaleur (radiateur, cheminée, appareil électroménager, …).

Enfin pour contrôler les températures, il faut opter pour une régulation localisée (qui peut être en complément de la régulation centrale du chauffage) sur les émetteurs de chaque pièce (ex. robinetterie thermostatique sur des radiateurs eau chaude, thermostat intégré sur un radiateur électrique, …).


11 août 2013

Le robinet thermostatique de radiateur


Un radiateur contrôlé manuellement, sans compter l’aspect économies d’énergie, émet en moyenne 100Kg de CO2 de plus qu’un radiateur équipé d’un robinet thermostatique ! Malheureusement, le vieil adage qu’il faut toujours laisser un radiateur sans vanne thermostatique est encore bien trop souvent présent et communiqué à tort aux clients ! Car il faut savoir qu’ils sont notamment obligatoires sur tous les radiateurs dans les bâtiments neufs (depuis 1982), sauf :
  • sur le(s) radiateur(s) situé(s) dans une pièce contenant un thermostat d’ambiance pour ne pas influencer la régulation centrale,
  • sur au moins un des radiateurs de l’installation (généralement un radiateur sèche-serviette) dans le cas où il n’y a pas de thermostat central ou si l’installation n’est pas équipée d’un circulateur électronique (coupant la circulation si les têtes thermostatiques venaient à toutes se fermer),
  • si les radiateurs sont installés en série sur un système de distribution de la chaleur monotube non dérivé.
Ainsi, en dehors de ces 3 cas, il est fortement recommandé d’équiper tous ces radiateurs d’une vanne thermostatique qui permet de réaliser de réelles économies d'énergie (de 20 à 30%) lorsqu'elle est bien utilisée. Elle va en effet se fermer automatiquement lorsqu'il y aura des apports de chaleur autres que ceux du générateur de chauffage (soleil entrant par les fenêtres, feu de cheminée, four de la cuisine, chaleur humaine …), évitant ainsi de faire fonctionner le générateur de chaleur (ex. chaudière) pour rien et de générer de l’inconfort (surchauffe). Une telle vanne va aussi permettre de régler la température de chaque pièce, en limitant voire en coupant l’arrivée d’eau au radiateur, en choisissant une position qui va généralement de 1 (le moins chaud) à 5 (le plus chaud), avec aussi une position « * » (hors gel) avant la fermeture complète de la vanne.

Fonction d'une vanne thermostatique

Une vanne thermostatique de radiateur, associée à son indispensable « tête » thermostatique, n’est donc pas un robinet de radiateur « ordinaire ». Elle abrite un système mécanique qui :
  • lorsque la température ambiante baisse, se contracte en laissant entrer davantage d'eau chaude dans le radiateur pour augmenter le chauffage.
  • lorsque la température ambiante augmente, se dilate et ferme l'arrivée d'eau chaude dans le radiateur.

Dans le corps du robinet thermostatique se trouve un clapet et une tige en translation sur un presse-étoupe, actionné par un bulbe à dilatation de vapeur (le plus précis et réactif), de liquide ou de cire, se situant dans la tête thermostatique. La compression du ressort par le volant de réglage compense la force de dilatation, l'équilibre des forces positionnant le clapet et donc la quantité de fluide pouvant circuler dans le radiateur. On trouve aussi aujourd'hui des robinets thermostatiques électroniques avec des temps de réponse encore plus réduit et surtout programmables.




  1. élément thermostatique à soufflet contenant un gaz thermosensible ou un palpeur à cire
  2. pas de vis permettant le réglage de la température
  3. ressort de compensation
  4. axe de poussée de la tête thermostatique
  5. presse-étoupe
  6. ressort de rappel du clapet
  7. clapet
  8. corps du robinet
  9. sens du fluide
  10. point de désolidarisation de l'axe du presse étoupe et celui du clapet


Un robinet thermostatique a pour principales caractéristiques :
  • dimensionnement et géométrie (diamètre, forme, raccordement tuyau…)
  • hydraulique (valeur du Kv)
  • thermique (selon la norme EN215 : hystérésis, conductivité thermique, influence de la pression, temps de réponse, variation temporelle - VT - pour la réglementation thermique)

Dans le cadre de la réglementation thermique sur la performance de la régulation par robinets thermostatiques, l’AFNOR certifie la valeur de la variation temporelle (VT) des robinets thermostatiques qui correspond à la précision de la régulation. La VT est donc un paramètre déterminant au regard de la consommation énergétique du bâtiment sachant que si VT est réduite de 1K, c’est un gain de 10% sur la consommation. La liste des produits certifiés est disponible sur le site de CERTITA : www.certita.org/marque-certita/variation-temporelle-des-robinets-thermostatiques.

Il convient de bien positionner/monter une tête thermostatique pour que celle-ci soit le moins possible influencé par l’émission de chaleur du radiateur : attention ainsi aux tablettes au-dessus des radiateurs, aux rideaux, aux caches radiateurs, aux radiateurs trop épais, aux robinets dans un angle de mur, … qui limitent la circulation de l'air ambiant autour du bulbe, ne permettant plus une régulation correcte de la tête. En outre, il ne faut jamais positionner verticalement le bulbe d’une tête thermostatique qui risque ainsi d’être influencée par le flux d'air chaud de la canalisation. Dans de tels cas, il est recommandé de choisir un robinet thermostatique disposant d’un bulbe déporté permettant une prise de température ambiante plus précise.

Pour un salon ou une pièce à vivre, la vanne se règle ordinairement entre 3 et 4 (environ 20-21°C). Sur 4 (22°C) pour une salle de bains. Sur 3 (19-20°C) pour la cuisine. Entre 2 et 3 (18-20°C) pour une chambre à coucher. Sur 2 (17°C) dans un hall d'entrée, un couloir. Sur 0-1 (12°C) pour des escaliers, une cave, un garage, ... Sur 1-2 (15-17°C) dans les pièces qu'on utilise rarement: chambre d'amis, buanderie, etc... Et sur « * » (environ 6-8°C) en période d'absence pour maintenir un hors-gel.

Position vanneTempérature de référenceRéglage conseillé pour
*6°CPériode longue d'absence (hors-gel)
0-112°CCave, escaliers
115°CChambre inoccupée, buanderie, réduit
217°CHall d'entrée, couloir
2-318°CChambre à coucher
319-20°CCuisine
3-420-21°CSéjour, chambre d'enfant
422°CSalle de bains
5max.Ouverture complète de la vanne. Position recommandée en été lorsque le chauffage est à l'arrêt pour éviter un blocage à la remise en chauffe et pour prolonger la durée de vie du mécanisme.

Lorsque l’on ouvre la fenêtre d’une pièce en hiver, il ne faut pas oublier de fermer la vanne thermostatique du radiateur car sinon celle-ci va réagir à la baisse de température et faire fonctionner le radiateur de la pièce à plein régime. Dans les pièces inoccupées, durant la période de chauffage, il faut manœuvrer de temps en temps les robinets réglés sur une température réduite.

Enfin hors période de chauffe, il faut impérativement ouvrir les vannes à fond (sur 5) pour soulager leur mécanisme et surtout éviter les risques de « gommage » (blocage du clapet) de la vanne thermostatique. En effet, l'axe du presse étoupe et celui du clapet sont désolidarisés (au niveau du point 10 sur le schéma ci-dessus) ce qui risque d'empêcher de pouvoir décoller le clapet de son siège lorsque la période de chauffe recommencera ...


Tête thermostatique électronique / programmable

Il existe aussi aujourd'hui des têtes thermostatiques électroniques programmables. Elles peuvent remplacer assez facilement les têtes thermostatiques "ordinaires" montés sur les corps themostatisables les plus courants du marché (ex. Danfoss) ou via des adaptateurs généralement fournis.

L'avantage de ces vannes est quelles sont plus précises en termes de réglage par un affichage digitale de la température désirée, et que l'on peut aussi les programmer tel un thermostat d'ambiance programmable. On peut ainsi entrer différents programmes qui baissent la température durant la nuit, pendant les vacances ou seulement durant certaines heures de certains jours. Ceci est particulièrement utile par exemple pour une chambre d'enfant qui peut être occupée (et donc chauffée) en fin de journée du lundi au vendredi, et toute la journée le weekend, évitant d'avoir sans arrêt à manipuler la vanne ! Idem pour un bureau, chauffé du lundi au vendredi entre 8h et 17h que l'on retrouve à la température ambiante souhaitée en arrivant du travail.

Certaines vannes thermostatiques électroniques peuvent même être pilotées/gérées par une commande centrale qui leur envoie un signal radio. Il suffit alors de choisir ses périodes d’absence sur la commande pour que tous les radiateurs du logement ou du bureau soient programmés en même temps. Le pilotage des vannes des radiateurs peut aussi se faire à distance depuis son smartphone par une connexion internet.

24 septembre 2011

Le bouclage d’eau chaude sanitaire ou boucle ECS

le bouclage d'eau chaude sanitaire boucle ecs
Afin de ne plus attendre l'eau chaude aux points de puisage (douche, bain, évier, lavabo) de votre logement, notamment s'ils sont éloignés de votre production d'eau chaude (plus de 5m de canalisation), il existe le bouclage d'eau chaude sanitaire ou boucle ECS qui utilise une pompe de circulation (pompe bouclage eau chaude sanitaire).

Ce système de bouclage, faisant circuler l'eau dans un circuit fermé, de manière permanente ou par intermittence, rajoute certes quelques pertes supplémentaires. Mais il peut aussi s'avérer rentable pour éviter les pertes d'énergie, réaliser des économies d'eau, ou obtenir un gain de temps, pour un investissement globalement négligeable.

Car lorsque l'on ferme un robinet d'eau chaude, le tuyau qui alimente ce dernier reste plein d'eau chaude qui va se refroidir progressivement (perdant inutilement l'énergie qu'il a fallu pour l'échauffer), puis à l'ouverture à nouveau du robinet, cette eau qui est devenue froide sera perdue en attendant que l'eau chaude revienne de nouveau. Cette perte se répète à chaque ouverture du robinet, et selon la distance entre le point de puisage et le point de production, cette perte peut être plus ou moins importante. Il faut savoir qu'un tuyau de diamètre 16mm intérieur contient environ 0,2 litre par mètre linéaire de tuyau (voir contenance en eau d'une installation). L'idée est donc d'utiliser une simple pompe (circulateur) qui renvoie dans le ballon d'eau chaude l'eau qui a refroidi dans les tuyaux. Il est possible de temporiser le fonctionnement du circulateur, par exemple la nuit. Certes ce confort est consommateur d'énergie, mais cette consommation de maintien est bien moindre que celle nécessaire pour élever la quantité d'eau perdue à la température voulue.



Depuis quelques années, ce système est donc de plus en plus utilisé pour améliorer le confort des utilisateurs. Vous obtenez de l'eau chaude instantanément aux robinets. Vous ne faites plus couler plus ou moins longtemps l'eau pour qu'elle sorte chaude de votre robinet. Système présenté donc comme écologique en économisant de l'eau, de plus en plus chère et rare sur la planète, il ne faut pas non plus gaspiller de l'énergie et de l'argent à chauffer continuellement de l'eau qui reste dans vos tuyaux et se refroidit inutilement, tout en consommant de l'électricité (consommation électrique de la pompe) pour un coût d'installation supplémentaire.



Il convient de toujours aller chercher le point de puisage le plus éloigné.

Afin de réaliser un bouclage ECS optimal, il convient de veiller à :
  • l'isolation (calorifugeage) des tuyaux d'eau chaude surtout si on envisage un fonctionnement continu de la pompe permettant de conserver encore mieux la température de l'eau entre 2 puisages : pose de gaine Armaflex en épaisseur 23 sur la boucle afin d'éviter de refroidir le ballon en permanence.
  • de brancher la pompe sur un minuteur ou sur la régulation de la chaudière pour celle qui peuvent gérer la programmation journalière/hebdomadaire d'une pompe de charge uniquement aux heures de tirage pendant une dizaine de minutes: il en effet inutile de faire circuler l'ECS la nuit quand tout le monde dort ou lorsque personne n'est présent dans le logement. Il existe aussi des pompes de bouclage avec minuteur incorporé (Grundfos).
  • utiliser un thermostat qui arrête la pompe quand l'eau est à température (45-50°C) dans le réseau de recirculation, et qui déclenche la pompe dès que la température du bouclage refroidi (Grundfos) : ceci est vivement conseillé pour un bouclage dans le collectif par exemple qui tourne sans arrêt.
  • utiliser une tuyauterie de petit diamètre pour le retour de la boucle d'eau chaude afin de limiter les pertes thermique : il n'y a pas besoin d'un grand débit et un tube de 12 ou 14 suffit.
  • de réduire au maximum la distance entre les robinets et la boucle de recirculation afin d'attendre le moins longtemps pour obtenir de l'eau chaude.
  • d'installer un ou deux clapets anti-retour sur le bouclage pour éviter toute circulation inverse dans les circuits notamment d'eau froide.
  • réaliser la circulation de telle sorte que la pompe aspire l'eau chaude du ballon et donc qu'elle « pousse » l'eau refroidie dans le ballon.
  • utiliser une pompe de qualité alimentaire avec le corps intégralement en laiton ou inox : en utilisant une simple pompe de chauffage avec corps en acier ou fonte, il existe un risque de contamination de l'installation au fil du temps.

S'il n'est pas possible de mettre en place une boucle d'eau chaude sanitaire (notamment dans l'existant), mais que l'accès à la canalisation d'eau chaude est possible, le système de ruban chauffant est un moyen d'éviter les gaspillages : il permet de maintenir dans la canalisation une température d'eau suffisante pour ne plus avoir à chasser l'eau refroidie dans la canalisation. Ou bien, l'installation d'un petit chauffe-eau électrique d'environ 15L sous un évier éloigné, en série avec la production d'eau chaude (le ballon est alimenté par la canalisation eau chaude sanitaire) permet aussi d'obtenir de l'eau chaude sans attendre et sans perdre de l'eau, sachant que si le puisage est long, l'eau du ballon sera remplacée par l'eau chaude produite par le système de production d'eau chaude en « douceur » et sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.

11 septembre 2011

WC lavant Geberit AquaClean

Hygiène du corps encore « confidentielle » en France, mais qui séduit chaque année de plus en plus d’adeptes, avec « pourquoi on en avait pas installé un avant ! », le WC lavant a malheureusement encore du mal à s’imposer dans les logements, alors que ce système est utilisé depuis de nombreuses années par exemple au Japon.

Or il existe de nombreuses et bonnes raisons d’adopter des toilettes lavantes tels les modèles de la gamme Geberit AquaClean. L’eau a de tout temps occupé une place de choix dans la vie des hommes et des femmes, notamment pour les soins du corps pour lesquels  nous ne pouvons pas nous passer de ses bienfaits. Et dans de nombreuses cultures, les ablutions à l’eau sont ce qu’il y a de plus naturel après le passage aux toilettes. Il y a donc tout lieu de s’étonner que sous nos latitudes, nous nous contentions de papier ! Et pourtant, utiliser de l’eau à la température du corps est bien plus efficace et écologique que le papier toilette, ou plus confortable et plus pratique qu’un bidet. L’action de l’eau est surtout bien plus douce pour la peau.

18 avril 2010

VMC simple ou double flux : pensez à l’entretien !

entretenir vmc simple double flux individuelle collectiveL’entretien d’une installation VMC n’a rien de complexe mais il faut s’y astreindre, au risque de voir sa ventilation mécanique contrôlée ne plus assurer son rôle de renouvellement d’air, voir même, se détériorer :
  • Encrassement des pales du ventilateur pouvant provoquer un balourd sur le moteur et réduire sa durée de vie ;
  • Dans un caisson collectif, usure prématurée de la courroie et/ou glissement si manque de tension ;
  • Grippage du ventilateur par manque de graissage ;
  • Création de pertes de charges supplémentaires (grilles et filtres encrassés), pouvant induire une baisse du débit ou une surconsommation des moteurs, avec en prime une élévation du niveau sonore.
Si la défaillance des équipements peut être « acceptable » dans les logements anciens (avec souvent des fuites d’air de l’ordre de 300 à 500m3/h), dans des constructions récentes, les débits de fuites tombent aujourd’hui à moins de 100m3/h, voir 40m3/h. Dans ce cas, la moindre faiblesse de la VMC pourra entrainer des désordres dans la construction et pire, des problèmes de santé pour les occupants respirant un air très vicié et saturé en COV (Composés Organiques Volatiles).

Bien que souvent négligée par les propriétaires, il faut bien comprendre que l’entretien régulier de la VMC est pourtant primordial :
  • Aérateur, VMC auto réglable, VMC hygro-réglable : par intervalle de 3 mois à 1 ans, nettoyer les entrées d’air extérieur ; 1 fois par trimestre, nettoyer les bouches d’extraction des pièces de service ; 1 fois par an, nettoyer la roue du ventilateur dans le caisson ; vérifier le détalonnage des portes de cuisine (2cm) et salle d’eau (1cm) ; ne pas mouiller les parties fixes des entrées d’air et bouches d’extraction hygroréglables.
  • VMC Double Flux : par intervalle de 3 mois à 1 an, remplacer les filtres sur l’air neuf et sur l’air extrait ; attention un filtre mal disposé (sens), non adapté (autre référence ou marque), laisse passer l’air et ne joue plus son rôle ; 1 fois par an, contrôler l’intérieur du caisson et la propreté de l’échangeur.
  • Caisson d’extraction collectif : inspection et nettoyage annuel ; sauf entrainement direct, vérification de l’alignement et de la tension de la courroie, avec son remplacement éventuel ; si nécessaire, graissage de l’axe du ventilateur.
Les intervalles sont précisés à titre indicatif et devront être adaptés en fonction du taux de pollution de l’air extérieur et de l’activité intérieure.

13 septembre 2009

Cuvette et Abattant WCdouche : l’eau pour l’hygiène intime

wcdouche saniclean geberit aquaclean hygiene intime abattant wcLe WC douche est un appareil sanitaire qui permet une hygiène intime grâce à une douchette diffusant de l'eau pour le lavage et une soufflerie d'air pour le séchage. Utilisant de l’eau, rien que de l’eau pour être propre et se sentir propre, ce système est utilisé depuis de nombreuses années au japon, mais malheureusement à encore du mal à percer sur notre vieux continent…

Et pourtant, utiliser de l’eau à la température du corps est bien plus efficace et écologique que le papier toilette, ou plus confortable et plus pratique qu’un bidet. L’action de l’eau est également bien plus douce pour la peau. Pour le confort, des fonctions telles que la filtration d'odeurs par filtre à charbon, le chauffage du siège, sont également proposées. Outre l'aspect hygiènique, il y a aussi un effet positif sur l'environnement, car l’utilisation de l’appareil permet de réduire la consommation d’eau au wc. En effet, plus besoin d’utiliser la grosse chasse d’eau pour évacuer vos besoins. Seule la petite chasse d’eau suffit (3 litres), sachant qu’un cycle de lavage utilise en moyenne 0,7 litres, chaque passage aux toilettes consomme 3,7 litres d’eau en moyenne contre 6 au minimum si vous utilisez du papier.

Deux types de produits sont proposés : les abattants WCdouches adaptables qui s'installent directement sur une cuvette traditionnelle et les cuvettes WCdouches qui offrent en général des performances supérieures en termes d'efficacité, de confort et de sécurité. Un abattant WCdouche se fixe comme un abattant standard. Uniquement deux opérations complémentaires sont à prévoir : un raccordement électrique et un raccordement à l'eau froide (l'abattant ou la cuvette possédant leur propre système de chauffage pour distribuer de l'eau à la température du corps). Une installation donc plutôt simple. L’installation d’une cuvette WCdouche complète (suspendue ou au sol) reviens à remplacer son WC.

Toute la famille (homme, femme, enfant, adulte, personne âgée) peut apprécier au quotidien l'usage d'un WCdouche qui assure une hygiène parfaite pour tous. Il existe aussi une fonction « douchette lady », développée pour l'hygiène vaginale, et qui offre un jet plus doux particulièrement adapté pour les menstruations. Chacun peut ainsi réaliser, en toute autonomie et parfaite sécurité, une toilette intime efficace avec de l'eau et de l'air. Les enfants de moins de 22 kilos sont en sécurité car ils doivent être accompagnés de leurs parents pour utiliser l’appareil. Il faut appuyer sur l’abattant pour qu’il détecte l’enfant, évitant qu'il ne joue avec l’appareil.

Le WCdouche s'installe aussi bien chez les particuliers que dans les centres de vie, les entreprises, les établissements de santé, les restaurants ... Il répond aux exigences en termes d'hygiène pour l'utilisation dans les lieux publiques, la douchette étant systématiquement rincée à l'eau (voir avec une addition d’un produit désinfectant testé dermatologiquement) avant et après chaque utilisation.

Les fonctions se déclenchent avec les touches présentes sur le panneau latéral de l'appareil, ou avec certains modèles grâce aussi à une télécommande qui permet les réglages individuels et la mémorisation des préférences (température, intensité, position de la douchette,...).

On peut trouver des abattants à partir de 500€ HT et des cuvettes aux alentours des 2000€ HT.

Plus d’information :
10 septembre 2009

GROHE « Ondus » : la salle de bains du futur !

GROHE, leader en France de la robinetterie sanitaire avec 20% du marché, invite l'électronique dans votre salle de bains avec sa nouvelle gamme « Ondus », pour plus de confort, de simplicité et toujours avec un design innovant, particulièrement moderne qui fera pâlir de jalousie vos amis.

Grâce à des programmes préprogrammés ou personnalisables, chacun peut se laver avec la température et le débit qui lui correspond le mieux : bains très chaud pour madame, bain à la bonne température pour bébé, rinçage de la bouche à une température agréable, etc… Seulement deux boutons permettent à l’utilisateur de programmer le débit et la température souhaités, et de naviguer à travers les différentes options simplement grâce à des pictogrammes. Les robinets possèdent des programmes prédéfinis pour le lavage du visage, des mains et le brossage des dents.

La gamme « Ondus » de Grohe se retrouve sur des robinets mitigeurs de lavabos, les robinets de baignoires, ainsi que les équipements de douche.

Plus d’information : Grohe Ondus

14 juillet 2009

Les vitrages du futur : pratiques et écologiques

verre futur double vitrage triple argon saint gobainLes fabricants de verre, comme le géant Saint-Gobain, nous préparent des vitrages ultra modernes pour les années à venir, notamment pour équiper les maisons passives. Ces vitres possèdent des technologies leur permettant d’être écologiques et économiques.

Tout d’abord ces vitrages seront de plus en plus résistants et isolants. Le traditionnel double vitrage peut déjà être remplacé soit du triple vitrage, ou bien, un gaz plus isolant que l’air, l’argon, peut venir combler le vide compris entre les lames de verre. Les couches de verre sont aussi renforcées par des couches invisibles de métal qui renforcent l’isolation des vitres. Au final, on obtient une meilleure isolation phonique et thermique, ainsi que des économies d’énergie pour une meilleure protection de l’environnement.

Les vitrages deviennent aussi autonettoyants, évitant l’emploi de détergeant. Une fine couche de dioxyde de titane recouvre les verres et les protège des salissures organiques. Sous l’action des ultraviolets, les micro-déchets organiques qui se déposent sur sa surface sont dégradés, permettant à la vitre de rester propre. Même chose pour les gouttes de pluie qui ne laissent plus de trace sur une surface rendue déperlante. De plus, la face intérieure de la vitre peut disposer d’une fine couche métallique qui transforme en chaleur le courant généré par les électrodes incorporées dans le vitrage, permettant de gagner jusqu’à 3°C par pièce en hiver.

Les vitrages électro-chromes, que l’on peut déjà trouver par exemple sur certains rétroviseurs de voiture (évitant d’être éblouie par les feux des voitures suiveuses), pourront faire varier la luminosité des pièces, grâce à de fines couches de sels métalliques incorporés dans la vitre qui réagissent lorsqu’un courant basse tension les parcours.