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25 mai 2014

Label « Flamme Verte » : renforcement des tests des appareils de chauffage au bois

Le label « Flamme Verte » a été lancé en 2000 par l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) et des fabricants d’appareils domestiques au bois (chaudière à granulés bois, insert, poêle, …).


Sa vocation est de promouvoir l’utilisation du bois par des appareils de chauffage performants, dont la conception répond à une charte de qualité exigeante en termes de rendement énergétique et d’émissions polluantes (la garantie que ces appareils respectent l’environnement en émettant très peu de particules fines), sur laquelle s'engagent les fabricants d'appareils signataires de la charte Flamme Verte. En fonction des résultats, les appareils se voient attribués une étiquette de performance énergétique et environnementale, symbolisée par des étoiles (de quatre à cinq étoiles).

18 avril 2010

VMC simple ou double flux : pensez à l’entretien !

entretenir vmc simple double flux individuelle collectiveL’entretien d’une installation VMC n’a rien de complexe mais il faut s’y astreindre, au risque de voir sa ventilation mécanique contrôlée ne plus assurer son rôle de renouvellement d’air, voir même, se détériorer :
  • Encrassement des pales du ventilateur pouvant provoquer un balourd sur le moteur et réduire sa durée de vie ;
  • Dans un caisson collectif, usure prématurée de la courroie et/ou glissement si manque de tension ;
  • Grippage du ventilateur par manque de graissage ;
  • Création de pertes de charges supplémentaires (grilles et filtres encrassés), pouvant induire une baisse du débit ou une surconsommation des moteurs, avec en prime une élévation du niveau sonore.
Si la défaillance des équipements peut être « acceptable » dans les logements anciens (avec souvent des fuites d’air de l’ordre de 300 à 500m3/h), dans des constructions récentes, les débits de fuites tombent aujourd’hui à moins de 100m3/h, voir 40m3/h. Dans ce cas, la moindre faiblesse de la VMC pourra entrainer des désordres dans la construction et pire, des problèmes de santé pour les occupants respirant un air très vicié et saturé en COV (Composés Organiques Volatiles).

Bien que souvent négligée par les propriétaires, il faut bien comprendre que l’entretien régulier de la VMC est pourtant primordial :
  • Aérateur, VMC auto réglable, VMC hygro-réglable : par intervalle de 3 mois à 1 ans, nettoyer les entrées d’air extérieur ; 1 fois par trimestre, nettoyer les bouches d’extraction des pièces de service ; 1 fois par an, nettoyer la roue du ventilateur dans le caisson ; vérifier le détalonnage des portes de cuisine (2cm) et salle d’eau (1cm) ; ne pas mouiller les parties fixes des entrées d’air et bouches d’extraction hygroréglables.
  • VMC Double Flux : par intervalle de 3 mois à 1 an, remplacer les filtres sur l’air neuf et sur l’air extrait ; attention un filtre mal disposé (sens), non adapté (autre référence ou marque), laisse passer l’air et ne joue plus son rôle ; 1 fois par an, contrôler l’intérieur du caisson et la propreté de l’échangeur.
  • Caisson d’extraction collectif : inspection et nettoyage annuel ; sauf entrainement direct, vérification de l’alignement et de la tension de la courroie, avec son remplacement éventuel ; si nécessaire, graissage de l’axe du ventilateur.
Les intervalles sont précisés à titre indicatif et devront être adaptés en fonction du taux de pollution de l’air extérieur et de l’activité intérieure.

2 août 2009

La mauvaise qualité de l’air en France !

france pollution mauvaise qualite air ademeLa secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Chantal Jouanno, présentait mercredi dernier les résultats sur la qualité de l’air en France en 2008. Malheureusement, les niveaux de pollution constatés en 2008 se situent dans la continuité des observations des années précédentes : l’air que nous avons respiré l’an dernier n’était pas plus pollué que celui de l’année précédente ! Ainsi, Le Centre Interprofessionnel Technique d’Etudes de la Pollution Atmosphérique (CITEPA) observe depuis 2000 une petite tendance à la baisse du dioxyde de soufre (-39%), du monoxyde de carbone et du benzène. Mais le plus inquiétant est que l’air que l’on respire actuellement serait de moins bonne qualité, avec une légère augmentation de la concentration de dioxyde d’azote en sites ruraux, de l’ozone et surtout des particules fines, notamment à cause des vieux chauffage à bois domestiques, alors que cette énergie renouvelable devrait constituer 23% des énergies renouvelables utilisées d’ici à 2020.

Or, il n’y a pas de seuil de pollution en dessous duquel l'impact sanitaire des particules serait nul. Des travaux européens démontrent que les particules seraient la cause de plus de 350.000 morts prématurés par an en Europe dont 30.000 en France. L'ADEME rappelle d’ailleurs que le niveau d’émissions polluantes entraîne une diminution de l’espérance de vie de 9 mois en France.

Les pouvoirs publics rappellent donc qu'un objectif de réduction de 30 % en 2015 des teneurs en particules fines dans l’air a été adopté dans le cadre du Grenelle Environnement. Il s'agit de mettre en œuvre des actions de soutien à la réduction des émissions de particules dans les secteurs de l’énergie, du transport, du bâtiment et de l’habitat. L’ADEME veille notamment à la prise en compte de ces réductions dans la filière « bois-énergie ».

Un plan particules devrait d’ailleurs être prêt en septembre prochain. Plusieurs mesures sont évoquées, comme le durcissement des normes d'émissions pour les installations de combustion notamment les petites unités ou encore la mise en place de l'éco-redevance kilométrique pour les poids lourds en prenant en compte les émissions de particules, le renforcement des critères du label « Flamme Verte » pour le chauffage au bois domestique, et l’instauration d’un crédit d’impôt pour le renouvellement des matériels.

L’air intérieur de nos habitats et lieux clos doit aussi être amélioré, avec trois défis majeurs identifiés par l'ADEME : mise en place d'une surveillance adaptée dans les lieux de vie clos et sensibles comme par exemple les écoles et crèches, trouver un l’équilibre entre la maîtrise de l’énergie et la qualité de l’air intérieur en ventilant pour apporter un air sain mais tout en maîtrisant la consommation d'énergie, et enfin généralisé l'étiquetage environnemental et sanitaire des produits de construction et de décoration.

7 juillet 2009

Ventilation de votre habitat : protégez-vous du radon

comment gaz radon penetre logement maisonLe radon est un gaz radioactif présent dans les sous-sols, inodore, incolore et cancérigène, issu de la désintégration de l’uranium. Le radon est la première source d’exposition aux rayonnements de la population française (37%). Le radon est classé par l’OMS parmi les substances cancérigènes, depuis 1988, et provoquerait essentiellement des cancers des poumons.

Le radon n’est pas présent dans tous les sous-sols de la France. Il se concentre essentiellement dans les sols granitiques et volcaniques. Les régions les plus touchées sont donc la Bretagne, le Massif Central, la Corse, les Vosges. En plus faible quantité, dans les Pyrénées et les Alpes. En outre, la concentration en gaz radon varie d’un endroit à l’autre, d’une saison à l’autre et suivant que l’on se trouve dans la journée ou dans la nuit. En passant à travers des fissures, des trous, des passages de canalisations mettant en contact direct le bâtiment et le sol, le radon peut alors s’accumuler dans les bâtiments (maisons, usines, écoles ...) et devenir extrêmement dangereux pour les occupants (cf. schéma ci-contre).

Devant la dangerosité de cette forme de radioactivité sur la santé publique, l’état a entrepris, via l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), d’effectuer des mesures sur tout le territoire. Ainsi, il en ressort que 370.000 logements sont concernés par une exposition supérieure à 400 Becquerels/mètre cube (Bq/m3), dont 75.000 se situent au-dessus de 1.000 Bq/m3, sachant que la moyenne des départements français se situe à 68 Bq/m3. Les pouvoirs publics ont retenu le seuil de 1000 bq/m3 comme seuil de dangerosité.

Il est donc important de rappeler, que même si votre région n’est pas fortement exposée au radon, de toujours très bien ventiler mécaniquement (ou au pire d’aérer si on ne dispose pas de VMC) les bâtiments, afin de renouveler régulièrement l’air ambiant que vous respirez. En effet, de nombreux Composés Organiques Volatiles (COV), rejetés continuellement entre autre par les matériaux (tapis, moquette, meubles…) et la cuisson des aliments, peuvent s’y accumuler, et sont également très nocifs à la santé.

7 juin 2009

Chauffage aux granulés bois : quelle qualité d’air ?

Les énergies renouvelables sont aujourd’hui, avec la sobriété énergétique, les seules réponses sérieuses au réchauffement climatique. Mais les idées préconçues, quand ce ne sont pas des mauvaises intentions, ont la vie dure : le photovoltaïque, il faut d’avantage d’énergie pour produire un panneau qu’il n’en produira durant sa durée de vie, l’éolien, ça défigure notre paysage et ça tue les oiseaux, le solaire thermique, ça touche l’esthétique de nos villes et de nos villages, et enfin le bois, ça pollue et demain nous n’aurons plus de forets !

Certes les idées nouvelles, innovantes, ont toujours fait un peu peur et été accueillies fraichement… Pourtant la biomasse, première source d’énergie renouvelable en France, va jouer un rôle majeur pour aider la France à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Bruler du bois peut effectivement polluer, et même beaucoup. Mais s’il est brulé dans de bonnes conditions, il ne pollue pratiquement pas. Ainsi, le chauffage aux granulés (pellets) constitue en la matière le chauffage au bois le plus propre.

Type d’appareil
de chauffage au bois

Emission de poussière
en mg/MJ (1 MJ = 0,278 kWh)

Chaudière OkoFEN 8kW condensation 3
Chaudière OkoFEN 8kW 7
Chaudière bois moderne 27
Foyer fermé et insert modernes 243
Chaudière bois ancienne 500
Foyer fermé et insert anciens 775
Cheminée ouverte 7 500

L’arrivée d’appareils modernes de chauffage au bois a ainsi poussé l’état à proposer des aides importantes pour encourager le renouvellement d’un parc au chauffage bois vieillissant (84% du parc français est composé d’appareils installés avant 2000, au rendement moyen déplorable de 40% !). L’arrivée des inserts, poêles et chaudières automatiques à granulés de bois est donc en train de changer radicalement la donne avec des rendements parfois supérieurs à 90% et des émissions pratiquement nulles.

A titre d’exemple (source ITEBE), une chaudière OkoFEN de 20kW émet moins de 10 mg/MJ, en condensation seulement 3 mg/MJ. 1000 chaudières OkoFEN « polluent » donc autant qu’une seule cheminée !

En complément d’être une solution particulièrement confortable et très économique, le chauffage a granulé bois est clairement une possibilité de réponses aux problèmes de réchauffement climatique.
6 juin 2009

La pollution informatique devrait baisser en 2015

Quand on sait qu’il faut près de 250 kilos de pétroles et 1.500 litres d’eau pour la fabrication d’un seul ordinateur, le recyclage informatique devient un sujet de plus en plus préoccupant, surtout quand on se rend compte que le cycle d’un produit informatique est très court, entrainant une pollution informatique de plus en plus importante à travers le monde.

EcoGeek pense que le maximum de cette pollution informatique sera atteint en 2015 (73 millions de tonnes de matériel informatique qui arriveront à la casse dans le meilleur des cas), après quoi le recyclage informatique devrait être rentré dans les mœurs avec un système de suivi efficace.

En 2015, les campagnes de publicité, les régulations et l’intérêt économique du recyclage auront porté leurs fruits. De plus le comportement de quelques géants de l’informatique, comme HP, Dell ou Motorola (et maintenant Apple), devenant un peu plus « verts », devrait aussi améliorer les choses.

31 mai 2009

Le tabac nuit gravement à votre santé et à l'environnement !

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale sans tabac, une initiative de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui a lieu chaque année le 31 mai depuis 1988.

Le tabac tue chaque année près de 5 millions de personnes dans le monde. Un chiffre qui devrait atteindre plus de 10 millions de victimes par an d'ici 2020 selon l’OMS. En France, le tabac est responsable de 66.000 décès par an (cancers du larynx et du poumon, maladies cardio-vasculaires) et que 5.000 personnes chaque année seraient victimes du tabagisme passif. Pour information, durant le XXème siècle, le tabac a entraîné la mort de 100 millions de personnes : on en prévoit 1 milliard pour le XXIème siècle si les comportements n’évoluent pas !

Mais si la cigarette nuit gravement atteinte à la santé, elle a également un impact non négligeable sur notre environnement.

La France qui a interdit le 1er janvier 2008 de fumer dans les espaces de travail et lieux dits de convivialité (cafés, restaurants, bars, discothèques..), poussent les consommateurs à fumer à l'extérieur. Les mégots sont alors souvent jetés n'importe où, polluants les trottoirs, puis les eaux pluviales. Le mégot va alors disséminer ses métaux lourds, polluant jusqu'à 8 litres d'eau (qui devront être traités) et fragiliser le développement des végétaux. Il faut savoir que les mégots mettent jusqu'à 12 ans pour se décomposer, et atterrissent le plus souvent dans les estuaires où ils flottent ! Selon l'Association Mountain Riders, c’est aussi 7.000 mégots par jour qui sont trouvés sous un télésiège !

L'interdiction de fumer dans les lieux publics a également conduit les terrasses des cafés et restaurants à rester ouvertes tout au long de l'année à l'aide de braseros très gourmands en électricité ou en gaz, conduisant ainsi à un réel gaspillage d'énergie. Pour une petite terrasse de 12m2, il faut deux radiateurs à gaz. Or, pour un seul chauffage « brasero », la dépense énergétique est d'environ 1 kg de propane par heure et 3kg/h de CO2 pour les émissions de gaz à effet de serre.

Ensuite, la culture du tabac n’est pas particulièrement écologique. La plante, très sensible aux maladies, nécessite de fortes doses de pesticides. De plus, les pays en voie de développement qui cultivent 85% du tabac mondial, utilisent le feu de bois pour le séchage des feuilles de tabac, soit environ 200.000 hectares de bois et de forêts qui sont supprimés chaque année (environ 1,7 % de la déforestation mondiale).
Enfin, une étude de chercheurs italiens de 2004 a démontré 3 cigarettes, brûlées l’une à la suite de l’autre, produisent une augmentation des particules polluantes dans l’air dix fois supérieure à celle produite par une voiture diesel tournant au ralenti pendant le même laps de temps !

Alors fumeurs, sans vouloir vous culpabiliser (c’est surtout les fabricants qui jouent d’astuces et de produits chimiques pour vous rendre accrocs !), faites un geste pour votre santé et pour l’environnement…

8 mai 2009

Aucun contrôle sur la pollution maritime !

Lorsqu’on évoque les émissions de CO2, de gaz à effet de serre et autres pollutions nuisibles pour l’environnement et pour les êtres vivants, on pense tout de suite aux voitures, aux avions, mais moins à l’industrie maritime. Or selon des scientifiques, les cargos émettraient l’équivalent de la moitié du trafic automobile mondial en termes de gaz à effet de serre (18 à 30% des émissions mondiale d’Oxyde de Nitrogène - NOx -, et de 3,5 à 4% des émissions à effet de serre), sachant qu’il y a environ 750 millions de voitures en circulation dans le monde. Or il n’y a qu’environ 90.000 cargos dans le monde, certes qui sont supposés fonctionner en permanence 280 jours/an.

Le diesel utilisé par les cargos contient 2.000 fois plus de souffre que le diesel « classique » des voitures (pourtant déjà très polluant), et il n’existe aucun contrôle réglementaire des bateaux concernant les émissions de leur « gros » moteurs diesel. 70% de cette pollution se répand dans un rayon de 400km autour du cargo, et 85% de cette pollution se trouve dans l’hémisphère nord.

L’Agence américaine de protection de l’environnement estime qu’en contrôlant mieux le rejet des bateaux, ce sont près de 8.000 vies qui pourraient être sauvées chaque année, en améliorant la qualité de l’air près des zones portuaires et des littoraux.