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4 octobre 2009

La cheminée bio-éthanol : pas si « bio » et sans danger que ça !

cheminée bio éthanol designA l’approche de l’hiver, certains de nos clients nous questionnent sur les cheminées au bio-éthanol comme moyen de chauffage. Nous avions déjà eu l’occasion d’en parler dans un article il y a de ça quelques mois, avec un avis assez mitigé sur leur utilité globale tant en terme de confort, que d’économies d’énergie et de protection de l’environnement.

Car malgré le nom de cheminée, les cheminées au bio-éthanol chauffent très peu, aux alentours des 5kW pour les modèles les plus puissants. En outre, bien qu’elles soient moins chère à l’achat qu’une cheminée classique ou d’un poêle (quoi que avec le crédit d’impôt de 40%), il faut quand même compter 2 à 3€ le litre en moyenne de bio-éthanol, soit 5 à 6 fois plus cher que le bois d'un insert avec un rendement équivalent ! C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que les cheminées au bio-éthanol ne sont pas considérées comme des moyens de chauffage par l’état et ne bénéficient donc pas de crédit d'impôt comme les poêles à bois bûches ou granulés.

De plus, les cheminées au bio-éthanol ne seraient pas toujours sans danger (hormis les éventuelles brulures lors de leur manipulation) suivant la pièce où elles sont installées. La combustion de l’éthanol, dégage du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau, sans danger pour notre santé. Mais si la cheminée est placée dans une petite pièce, ou une pièce mal ventilée, où l’air n’est pas suffisamment renouvelé, la combustion de l’éthanol ne se fera pas complètement et un dégagement de monoxyde de carbone (CO) va se produire. Ce gaz très toxique, inodore et incolore, provoque chaque année de nombreux décès à cause d’installations défaillantes et/ou non entretenues de chauffage. Ce gaz bloque les échanges de dioxygène avec l’hémoglobine du sang au niveau des poumons et entraine la mort très rapidement sans que l’on s’en rende compte.

10 septembre 2009

UFC-Que choisir dénonce la pollution de l’air intérieur

bonne ventilation logement polution air interieurLa pollution de l'air intérieur de nos logements présente des risques important en termes de santé publique : « L’air intérieur est cinq à dix fois plus pollué que l’air extérieur, c’est un fait maintenant connu. Pourtant, ni les pouvoirs publics ni les professionnels ne tentent de réduire cette pollution », regrette Alain Bazot, président d’UFC-Que choisir.

L’association monte alors une nouvelle fois au créneau, devant le trop peu d'empressement des pouvoirs publics et des professionnels pour réduire cette pollution, après nous avoir déjà alerté sur les désodorisants d'intérieur, les peintures, les nettoyants, …, pour dénoncer l'impact des moquettes sur la qualité de l'air intérieur.

Les émissions de polluants volatils (Composés Organiques Volatils - COV) rejetées par ces revêtements de sol peuvent engendrer lors d’une exposition à long terme des pathologies assez graves (pathologies irritatives, immunotoxiques, neurotoxiques, cancérogènes et reprotoxiques).

L’enquête d’UFC Que choisir montre que sur les huit moquettes encollées qu’ils ont testées, cinq restituent du formaldéhyde, du toluène et des éthers de glycol. Le maximum d’émission de composés organiques volatils (COV) relevé à 28 jours est de 3200μg/m3, soit une valeur très supérieure au seuil de confort de 200μg/m3.

Sachant que nous passons 70 à 90% de notre temps dans des habitations, des bureaux, à l’école, voire dans les transports, l'UFC-Que Choisir demande l’interdiction dans les produits de consommation, de décoration et de construction, de toutes les substances reconnues comme dangereuses. L’association demande aussi que des tests d’émission réalisés par les professionnels, avec un étiquetage précis sur la composition et les substances émises par les produits, soient rendus obligatoires afin de permettre aux consommateurs de sélectionner les produits les moins nocifs.

Enfin, l’association de défense des consommateurs réclame une incitation (crédit d’impôt) pour les particuliers à l’installation d’une ventilation efficace (double flux), afin de favoriser le renouvellement de l’air dans les logements.

2 août 2009

La mauvaise qualité de l’air en France !

france pollution mauvaise qualite air ademeLa secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Chantal Jouanno, présentait mercredi dernier les résultats sur la qualité de l’air en France en 2008. Malheureusement, les niveaux de pollution constatés en 2008 se situent dans la continuité des observations des années précédentes : l’air que nous avons respiré l’an dernier n’était pas plus pollué que celui de l’année précédente ! Ainsi, Le Centre Interprofessionnel Technique d’Etudes de la Pollution Atmosphérique (CITEPA) observe depuis 2000 une petite tendance à la baisse du dioxyde de soufre (-39%), du monoxyde de carbone et du benzène. Mais le plus inquiétant est que l’air que l’on respire actuellement serait de moins bonne qualité, avec une légère augmentation de la concentration de dioxyde d’azote en sites ruraux, de l’ozone et surtout des particules fines, notamment à cause des vieux chauffage à bois domestiques, alors que cette énergie renouvelable devrait constituer 23% des énergies renouvelables utilisées d’ici à 2020.

Or, il n’y a pas de seuil de pollution en dessous duquel l'impact sanitaire des particules serait nul. Des travaux européens démontrent que les particules seraient la cause de plus de 350.000 morts prématurés par an en Europe dont 30.000 en France. L'ADEME rappelle d’ailleurs que le niveau d’émissions polluantes entraîne une diminution de l’espérance de vie de 9 mois en France.

Les pouvoirs publics rappellent donc qu'un objectif de réduction de 30 % en 2015 des teneurs en particules fines dans l’air a été adopté dans le cadre du Grenelle Environnement. Il s'agit de mettre en œuvre des actions de soutien à la réduction des émissions de particules dans les secteurs de l’énergie, du transport, du bâtiment et de l’habitat. L’ADEME veille notamment à la prise en compte de ces réductions dans la filière « bois-énergie ».

Un plan particules devrait d’ailleurs être prêt en septembre prochain. Plusieurs mesures sont évoquées, comme le durcissement des normes d'émissions pour les installations de combustion notamment les petites unités ou encore la mise en place de l'éco-redevance kilométrique pour les poids lourds en prenant en compte les émissions de particules, le renforcement des critères du label « Flamme Verte » pour le chauffage au bois domestique, et l’instauration d’un crédit d’impôt pour le renouvellement des matériels.

L’air intérieur de nos habitats et lieux clos doit aussi être amélioré, avec trois défis majeurs identifiés par l'ADEME : mise en place d'une surveillance adaptée dans les lieux de vie clos et sensibles comme par exemple les écoles et crèches, trouver un l’équilibre entre la maîtrise de l’énergie et la qualité de l’air intérieur en ventilant pour apporter un air sain mais tout en maîtrisant la consommation d'énergie, et enfin généralisé l'étiquetage environnemental et sanitaire des produits de construction et de décoration.

7 juillet 2009

Ventilation de votre habitat : protégez-vous du radon

comment gaz radon penetre logement maisonLe radon est un gaz radioactif présent dans les sous-sols, inodore, incolore et cancérigène, issu de la désintégration de l’uranium. Le radon est la première source d’exposition aux rayonnements de la population française (37%). Le radon est classé par l’OMS parmi les substances cancérigènes, depuis 1988, et provoquerait essentiellement des cancers des poumons.

Le radon n’est pas présent dans tous les sous-sols de la France. Il se concentre essentiellement dans les sols granitiques et volcaniques. Les régions les plus touchées sont donc la Bretagne, le Massif Central, la Corse, les Vosges. En plus faible quantité, dans les Pyrénées et les Alpes. En outre, la concentration en gaz radon varie d’un endroit à l’autre, d’une saison à l’autre et suivant que l’on se trouve dans la journée ou dans la nuit. En passant à travers des fissures, des trous, des passages de canalisations mettant en contact direct le bâtiment et le sol, le radon peut alors s’accumuler dans les bâtiments (maisons, usines, écoles ...) et devenir extrêmement dangereux pour les occupants (cf. schéma ci-contre).

Devant la dangerosité de cette forme de radioactivité sur la santé publique, l’état a entrepris, via l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), d’effectuer des mesures sur tout le territoire. Ainsi, il en ressort que 370.000 logements sont concernés par une exposition supérieure à 400 Becquerels/mètre cube (Bq/m3), dont 75.000 se situent au-dessus de 1.000 Bq/m3, sachant que la moyenne des départements français se situe à 68 Bq/m3. Les pouvoirs publics ont retenu le seuil de 1000 bq/m3 comme seuil de dangerosité.

Il est donc important de rappeler, que même si votre région n’est pas fortement exposée au radon, de toujours très bien ventiler mécaniquement (ou au pire d’aérer si on ne dispose pas de VMC) les bâtiments, afin de renouveler régulièrement l’air ambiant que vous respirez. En effet, de nombreux Composés Organiques Volatiles (COV), rejetés continuellement entre autre par les matériaux (tapis, moquette, meubles…) et la cuisson des aliments, peuvent s’y accumuler, et sont également très nocifs à la santé.

2 juin 2009

Réchauffement climatique : plus important que prévu

Selon le Massachusetts Institute of Technology (MIT), le changement climatique s'accélèrerait. Leurs derniers chiffres publiés dans le bulletin de l'American Meteorological Society, le réchauffement climatique serait deux fois plus rapide que prévu initialement en 2003.

Ainsi, si rien n’ai fait de manière significative au niveau des émissions de gaz à effet de serre, le MIT prévoit une hausse de température de surface d’environ de 5,2°C en moyenne d'ici à 2100, alors que le GIEC (groupement international d’experts) prévoyait une hausse moyenne de « seulement » 2,4°C (ce qui était déjà très inquiétant pour la stabilité de l’environnement).

Le MIT indique enfin que leurs prévisions sur le réchauffement climatique auraient 90% de risques de se réaliser avant la fin de ce siècle dans une plage comprise entre 3,5 et 7,4°C.

31 mai 2009

L'AirPod de Guy Nègre arrive dans les aéroports

Développée par l’ingénieur motoriste Guy Nègre et la société MDI, la voiture à air comprimé « Airpod » devrait débarquer les aéroports parisiens et hollandais prochainement. En effet, Air France Industries et KLM Engineering & Maintenance testeront le véhicule durant six mois en vue de vérifier la viabilité de cette technologie.

Pour un prix d’achat de 6000€, la voiture « Airpod » offre une autonomie de 220km en cycle urbain et une vitesse de pointe de 70km/h, le tout sans émissions polluantes. En outre, le coût d’un plein d’air comprimé est de l’ordre d’un euro.

Les villes de Paris, Nice et Amsterdam s’intéressent d’ailleurs à l’Airpod pour leur futur réseau de voitures en libre-service. De bonnes nouvelles pour Guy Nègre, tant décrier depuis des années pour son système !

28 avril 2009

Stations-service : limiter les émissions de COV

Lors du ravitaillement en carburant des voitures dans les stations-service, des vapeurs d'essence nocives se dégagent, des vapeurs d'essence qui contiennent un mélange d'hydrocarbures notamment du benzène, pour lequel il n'existe pas pour l'instant de seuil de sécurité connu. Ces composés organiques volatils (COV) réagissent également dans l'atmosphère pour former de l'ozone au sol, un polluant atmosphérique néfaste pour l’environnement et la santé humaine.

Ainsi, les Etats membres de l'Union européenne sont parvenus à un compromis avec les députés européens et ont voté le projet de directive visant à limiter les émissions de vapeurs nocives des stations-service, en garantissant l'extension du captage et du recyclage des lors du ravitaillement, en capturant au moins 85 % des vapeurs et les renvoyant dans les réservoirs des stations-service.

Les pompes à essence seront ainsi progressivement équipées d’un dispositif permettant cette capture, qui deviendra obligatoire dans toute l’UE à compter du 1er janvier 2012 pour les grandes stations-service en construction ou ayant subi des travaux de rénovation. Au plus tard au 31 décembre 2018, toutes les stations devront en être équipées. Seules les petites stations n’approvisionnant que quelques voitures par jour feront exception.

A ce jour, seule la moitié des stations-service de l'UE sont équipées de ce système.

4 février 2009

L'aéroport de Lyon Saint Exupéry se met au vert !

Les principaux acteurs français du transport aérien ont signé l’an dernier dans le cadre du Grenelle, une charte volontaire visant à réduire les nuisances des appareils et les émissions polluantes du secteur.

Ainsi, dans le cadre de cette convention, l’aéroport Lyon-Saint Exupéry s’est engagé à réduire les émissions de GES liées à ses activités, et a annoncé hier la mise en service d'un réseau d’alimentation électrique en 400 Hz sur la plate-forme afin de fournir l’énergie aux avions en escale et réduire le recours aux APU (Auxiliary Power Unit) et aux GPU (Ground Power Unit) par les compagnies aériennes, qui fonctionnent respectivement au kérosène et au gasoil, et qui sont à l'origine de bruit et d’émissions atmosphériques. Ces unités fournissent l’énergie électrique et l'air comprimé nécessaire au démarrage, à la climatisation et la pressurisation des avions en stationnement. A titre d’exemple, un Airbus A320 consomme de 100 à 150 kg de kérosène par heure au sol.

L’aéroport Lyon-Saint Exupéry aura investi en 2008 et 2009 environ 3,2 M€ dans la réalisation de ce réseau électrique qui dessert les aires de stationnement des avions sur plus de 4 km. Cette installation permettra l’économie de 350 tonnes de CO2 par an, et fournira de meilleures conditions de travail pour le personnel avec la réduction du bruit et des pollutions au sol.