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24 mai 2009

Marché du solaire photovoltaïque : J-L Borloo fait le point

Lors des journées européennes du solaire du 15 et 16 mai dernier, le ministre d'Etat Jean Louis Borloo en visite au siège de l'Institut National de l'Energie Solaire (INES) en Savoie, a évoqué un « véritable décollage » du marché solaire en France.

Le parc solaire a été ainsi multiplié par 2,5 en un an, les régions Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Pays de la Loire en tête (ces trois régions totalisent plus de 60 % des nouvelles puissances raccordées en métropole), pour une croissance annuelle à plus de 100% au cours des 3 dernières années. Mais la filière française (au quatrième rang européen de la production d’énergie solaire) reste en retard par rapport à ses voisins européens et notamment à l'Allemagne qui dispose d'une avance d'environ 10 ans.

Souhaitant donner alors un coup de pouce à la filière, le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire a officiellement présenté l'appel d'offres de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) pour la construction d'ici 2011 d'au moins une centrale photovoltaïque dans chaque région française, pour une capacité de production de l’ordre de 300 MW qui devront se répartir entre 4 zones géographiques. Ce projet dotera la France d’une capacité cumulée de production cinq fois supérieure à celle que représente le parc actuel qui s’élevait fin 2008 à 69 MW. L’investissement de cet appel d’offres représente un montant d’environ 1,5 milliard d’euros et s’inscrit de ce fait dans le plan de relance et de "croissance verte" souhaité par le gouvernement.

Par ailleurs, pour faire « décoller » le photovoltaïque et multiplier le raccordement de producteurs privés au réseau d‘EDF, il a également annoncé des simplifications administratives et fiscales. Un tarif d'achat spécifique aux bâtiments professionnels (supermarchés, bâtiments industriels, agricoles de grande taille...) devrait voir le jour et serait fixé à 45 c€/kWh (contre 30 c€/kWh en métropole, prime d'intégration au bâti de 25 c€/kWh supplémentaire) et 40 c€/kWh (prime d'intégration au bâti de 15 c€/kWh supplémentaire) pour la Corse, les DOM et Mayotte. Pour les particuliers, le ministre a annoncé la simplification des démarches administratives (destinée à ramener les délais de procédure à 4 mois dès le 2ème semestre 2009, puis à 2 mois au 1er semestre 2010) et la suppression de toutes les démarches fiscales lorsque les surfaces des panneaux n'excèdent pas 30 m2. Il est question notamment d’un contrat ramené de 50 pages à 6 pages, de la dématérialisation d’une partie des procédures, ou encore de supprimer la déclaration auprès des services fiscaux des revenus générés par la vente de l’électricité.

Enfin, le code de l'urbanisme sera aussi réformé afin que le permis de construire ne puisse plus s'opposer à l'installation des systèmes sur les bâtiments, sauf dans des périmètres nécessitant réellement une protection (secteur sauvegardé, site inscrit ou classé…).

21 mai 2009

Energie Solaire : dossier par le magazine Science et Vie

Pour information, le magazine Science et Vie de ce mois ci (n°1100 – Mai 2009), vous propose un dossier sur l’énergie solaire intitulé « Solaire, pourquoi on peut enfin y croire ». Le magazine passe en revue les différentes technologies et surtout celles du futur très prometteuses : super capteurs, centrales thermiques produisant en continu, cellules en plastique à bas prix… qui devraient selon eux sortir le solaire de la marginalité…

Bonne lecture.
16 mai 2009

Un stadium écologique pour les jeux mondiaux de Taiwan

Le stade ultramoderne (en conformité avec la norme environnementale « Green Building ») de 55.000 places de Kaohsiung (seconde ville de Taiwan) accueillera du 16 au 26 juillet 2009 les Jeux Mondiaux (comme les Jeux Olympiques, les Jeux Mondiaux sont un ensemble de compétitions sportives auxquelles participent des athlètes de tous les pays).

Le complexe sportif possède un immense toit en forme de rivière, qui intègre des poutres d'acier en spirale et surtout pas moins de 8.844 panneaux solaires pour sur une superficie totale de 14.155 m2. Ce toit solaire est unique dans sa conception. Il sera en outre en mesure de couvrir près de 75% des besoins énergétiques du stade (éclairage et climatisation), et les jours où aucune compétition n'aura lieu, l'électricité produite sera réinjectée directement dans le réseau. La production de l’ensemble des panneaux photovoltaïques sera de 1,14 millions de kWh d'électricité par an, réduisant ainsi les émissions annuelles de CO2 de 660 tonnes.

Le stadium, conçu par le Japonais Toyo Ito, couvre 19 hectares. Il a coûté plus de 150 millions de dollars. Toutes les matières premières utilisées pour la construction du stade sont réutilisables à 100% et fabriquées localement.

2 mai 2009

PS20 : La plus grande tour solaire à concentration au monde

L’exploitation de la plus grande tour solaire au monde, la « PS20 » vient de débuter sur la plateforme de Solucar, près de Séville en Espagne. C’est la société espagnole Abengoa Solar qui a commencée son exploitation commerciale après une période d’essai de 3 jours de production.

La PS20 se compose d'un champ de 1 255 miroirs héliostats. Chaque héliostat, d'une superficie de 120m2, reflète le rayonnement solaire qu'il reçoit sur un récepteur situé au sommet d’une tour d'une hauteur de 160 mètres. Grace à la quantité important de chaleur concentrée, de la vapeur est produite afin d’alimenter une turbine qui fournira en sortie de l’électricité.

Durant la phase de test, la PS20 aurait dépassé toutes les prévisions en termes de puissance de sortie. Ceci semble valider tout le potentiel de la technologie à tour solaire thermique. La PS20 est une amélioration (plus grande efficacité du récepteur, diverses améliorations dans le contrôle des systèmes opérationnels, meilleur système de stockage de l'énergie thermique) de la tour solaire PS10 déjà en service. Avec une capacité de 20MW (le double de la PS10), la centrale solaire PS20 produira assez d'énergie pour alimenter 10.000 logements, en évitant l'émission d'environ 12.000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère par rapport à une centrale conventionnelle.

26 avril 2009

Une publicité très efficace en faveur du solaire !

Un film publicitaire très impressionnant, digne des plus grands films catastrophes hollywoodiens, vantant les mérites de l’énergie solaire et des 970 trillion de kWh d'énergie tombant du ciel chaque jour. Vraiment très efficace !!

29 mars 2009

10 MW de solaire photovoltaïque en Ariège !

Sur 35 hectares (soit environ 70 terrains de football), la commune de Daumazan-sur-Arize en Ariège (700 habitants) accueillera certainement à l’horizon mi 2010 la plus grande centrale solaire photovoltaïque en France métropolitaine (un projet de 15MWc est aussi en projet sur l’ile de la Réunion). Les panneaux seront installés par l’entité EDF Energies Nouvelles, pour un investissement de 40 millions d’euros, avec des revenus de l’ordre de 60 à 70 milles euros par an pour la petite commune. De quoi imaginer de nombreux projets locaux : rénovation des routes, construction/rénovation de bâtiments publiques…

18 février 2009

Samsung « Blue Earth » : le 1er téléphone tactile solaire

Le sud-coréen Samsung Electronics a dévoilé hier au Mobile Word Congress de Barcelone, un téléphone mobile entièrement tactile, le "Blue Earth", qui se recharge avec la lumière naturelle ou artificielle.

Ce téléphone qui devrait être lancé sur le marché européen au second semestre 2009, peut se recharger et générer suffisamment d’énergie électronique pour téléphoner n’importe où, grâce à un capteur solaire implanté au dos de l'appareil. Néanmoins, le panneau solaire n’étant pas suffisant pour assurer un fonctionnement permanent, le téléphone sera aussi livré avec un chargeur, mais peu vorace en énergie (consommant moins de 0.03W).

Sans supprimer le chargeur traditionnel, le constructeur sud-coréen apporte donc une solution aux problèmes des batteries actuelles, qui se déchargent souvent trop vite. « En rechargeant une heure ou une heure trente dans un bon environnement lumineux, cela permet d'avoir environ une demi-heure de communication », explique Samsung France.

Pour finir, Blue Earth est fabriqué avec du plastique recyclable appelé PCM, qui est extrait des bouteilles en plastique recyclées, contribuant ainsi à réduire la consommation de carburant et les émissions de carbone lors du processus de fabrication.

27 janvier 2009

Un panneau solaire 3 en 1 !

Voici un ingénieux dispositif solaire du nom de « Photensity » que vient de présenter la société américaine BrightPhase basée à Denver dans le Colorado. Ce sytème 3 en 1 peut exploiter l’énergie solaire de trois manières différentes et permet donc d’être à la fois une installation solaire photovoltaïque, solaire thermique et accessoirement aussi un puits de lumière.

Des cellules solaires (d’un rendement d’environ 20%) captent tout d’abord la lumière pour produire de l'électricité. Ensuite, un tube rempli de liquide s'occupe de capturer l'énergie thermique du soleil. Enfin, les cellules solaires peuvent devenir amovibles comme un store vénitien et laisser entrer la lumière naturelle du soleil dans une pièce.

Les grands industriels se mettent au solaire !

De plus en plus d'entreprises optent pour une installation solaire photovoltaïque sur leurs toits. Ainsi, la célèbre firme automobile italienne Ferrari a dévoilé le 20 janvier dernier, une installation solaire de plus de 1000 panneaux photovoltaïques sur le toit de son usine de Maranello afin de réduire l'impact environnemental de ses activités de production. Le système photovoltaïque sera capable de générer plus de 210 MW/h d'électricité par an. Une installation de tri-génération viendra compléter le dispositif, ce qui permettra à l’usine de couvrir la quasi-totalité de ses besoins en électricité.

La filiale italienne de Michelin, pour un budget de près de 50 millions d’euros, va entreprendre l’installation sur le toit de son site industriel de Cuneo dans le Piémont de 147.000 m² de modules photovoltaïques mixtes qui produiront une puissance électrique totale de près de 10 millions de kW/h par an. Cette énergie propre permettra d’alimenter en électricité 2 000 habitants et d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 1 200 tonnes de CO2 par an.

Lithographix, une grosse société d'impression californienne, a décidé elle aussi d’équiper le toit de son usine sur plus de 23.000 m², en coopération avec l'intégrateur solaire "ThinkSolar", une filiale de l'allemand SolarMarkt (voir photo ci-contre). L'installation solaire, d’une capacité de 650 kW, est prévue pour fournir environ 30% des besoins énergétiques de Lithographix.

Enfin en France, ce n’est pas à proprement parlé une entreprise industrielle, mais depuis novembre dernier, une gare « solaire » est en train de voir le jour pour le RER de la ligne A. La SNCF et la Région Ile-de-France ont décidé, pour un budget de 3,2 millions d’euros, de mener pour la gare RER d’Achères-Ville, une opération pilote de haute qualité environnementale (label HQE). Une membrane photovoltaïque de 175m² devrait permettre de produire sur place 25% de l’énergie consommée par la gare. En plus de cette membrane photovoltaïque, deux panneaux solaires seront également installés sur le toit de la gare. Ces derniers seront utilisés pour le chauffage de l’eau sanitaire. En outre, la chaudière au fioul sera remplacée par une pompe à chaleur air-eau avec double flux réversible (rafraîchissement des locaux en été, chauffage en hiver, en supprimant les émissions polluantes), le solaire sera également utilisé pour éclairer le tunnel souterrain reliant les deux quais de la gare (captage de la lumière extérieure et canalisation par réflexion jusque dans le tunnel), et les chasses d’eau des nouveaux sanitaires seront alimentées par la récupération des eaux pluviales. Ainsi, la nouvelle gare d’Achères-Ville devrait consommer 64% d’énergie en moins. Ses émissions de gaz à effet de serre seraient réduites de 84% (soit l’équivalent de 90 000 km en voiture).

20 janvier 2009

Projet PlanetSolar : la construction du bateau a débuté

Nous vous avions déjà présenté ce projet il y a quelques semaines (article). PlanetSolar est le plus grand catamaran fonctionnant exclusivement grâce à l'énergie solaire. Sa construction vient de débuter dans un chantier naval à Kiel dans le Nord de l’Allemagne.

D’une longueur de 30m et d’une largeur de 15m (200 personnes peuvent monter à bord), pour un poids de 25 tonnes, ce bateau solaire expose 470m2 de panneaux solaires photovoltaïques qui fourniront les 20kW nécessaires aux moteurs électriques, soit l’équivalent des besoins d’un scooter.

L’objectif du projet de PlanetSolar est d’accomplir le premier tour du monde avec un bateau solaire, uniquement propulsé par une motorisation électrique, silencieuse et non polluante. Ce tour du monde avec escales, de plus de 40.000 km, devrait être réalisé en 2010 par deux skippers le long de l'équateur, où l'ensoleillement disponible est maximal, en environ 120 jours, soit à une vitesse moyenne de 10 nœuds (environ 20 km/h).

Un panneau solaire thermique et photovoltaïque

Voici une association « thermique - photovoltaïque » qui nous promet de nouvelles perspectives très intéressantes pour l’utilisation du solaire. La société Entech Solar a en effet développé un nouveau type de panneau solaire qui peut non seulement produire de l'électricité mais également faire office de chauffe eau solaire.

Les cellules solaires sont électriquement isolées et encapsulées lors de l'assemblage. En outre, une lentille de Fresnel réalisée en matière plastique va concentrer 20 fois la lumière du soleil sur les cellules solaires en silicium pour un rendement optimum.

Malheureusement, dans un premier temps, le marché du résidentiel ne sera pas concerné par ce nouveau type de capteur, sans doute pour des raisons de surface minimale (le capteur fait près de 4 mètres) et de coûts. Le coût de revient a été estimé entre 6 et 7 dollars par watt. Mais certainement à terme, après mises au point et coûts de production réduits, les particuliers devraient pouvoir en profiter.

31 décembre 2008

Energy Islands : Des éoliennes à la place des palmiers !

Le projet « iles de l'énergie » (Energy Islands), a été imaginé et mis au point par l'architecte britannique Alex Michaelis et son père Dominic, du cabinet Michaelis Boyd Associates connu pour avoir rendu « écologiquement correctes » les maisons de plusieurs célébrités dont le politicien David Cameron et le milliardaire Richard Branson (le patron de Virgin).

Ce projet a pour but de fournir de l'énergie électrique propre au reste de la planète en créant des plateformes flottantes totalement autonomes en énergie, à la manière des plates-formes pétrolières offshore, qui regrouperont toutes les sources renouvelables de production d'énergie sur une île artificielle, avec en lieu et place des palmiers, des éoliennes, et en remplacement des transats, des panneaux solaires !

Cette île artificielle est présentée dans le cadre du concours « Virgin Earh Prize » organisé actuellement par le milliardaire Richard Branson. Le PDG du groupe Virgin, à la recherche d'une idée novatrice qui permettrait de renverser la tendance du réchauffement climatique planétaire, a lancé un appel à idées et a donné jusqu'à février 2010 aux inventeurs pour proposer leurs projets, en promettant 25 millions de dollars de financement à la clé.

Dans le projet imaginé par l'architecte, chaque île serait construite sur une plate-forme flottante, et son centre abriterait une centrale pour convertir la chaleur de la mer tropicale en électricité et en eau potable dénommée OTEC (Ocean Thermal Energy Conversion). Le fonctionnement, issu des travaux d'un physicien français du 19éme siècle Jacques Arsène d'Arsonval, exploite la différence de température entre la surface à 29°C et la température de 5°C à un kilomètre de profondeur. L'eau chaude de la surface sert à transformer de l'ammoniaque liquide en vapeur. L'ammoniaque sous forme de vapeur entraine une turbine qui génère de l'électricité. Ensuite l'ammoniaque est refroidie en utilisant l'eau froide des profondeurs pour retrouver sa forme liquide, et ainsi de suite. L'OTEC fonctionne de manière optimale avec une différence de 20°C, une différence de température que l’on peut trouver entre les profondeurs marines et l'eau de surface dans les Caraïbes, du sud de la Mer de Chine, de l'Océan Indien ou de l'Afrique de l'ouest.

Mais ce n’est pas tout. Des éoliennes viendraient compléter le dispositif, ainsi qu'une tour solaire à concentration. Enfin, sous l'île, des turbines exploiteraient l'énergie des courants, et des flotteurs celle des vagues.

De plus le processus de génération d'électricité (condensation, évaporation) donnera de l'eau douce par désalinisation, qui pourra alors servir à rendre autonome (eau potable et production de nourriture) une équipe de 25 personnes qui gérera les systèmes à la manière d’une plateforme pétrolière.

Le père d'Alex Michaelis, ingénieur, qui travaille avec son fils sur ce projet, estime que chaque île ( pouvant êtres reliées entre elles pour concentrer leur puissance) pourrait générer une énergie de 250MW. Il faudrait donc environ 50.000 installations comme celles-ci pour répondre à la demande mondiale en énergie. Pour lui, cela ne parait pas irréalisable si nous prenons conscience qu'il faudra consentir un véritable « effort de guerre (...), car il s'agit bien d'une guerre que nous menons contre le réchauffement ».

Richard Branson, bien connu pour son sens légendaire du marketing et de l'humour, a indiqué qu’un prototype pourra certainement voir très bientôt le jour dans l’océan indien au large des... « Virgin » Islands !

Portugal : La plus grande centrale solaire du monde

La plus grande centrale solaire au monde est située à Amareleja (Moura), dans le sud du Portugal, près de la frontière espagnole dans la région de l'Alentejo. Elle a été connectée au réseau le 23 décembre dernier juste pour les illuminations de Noël et fonctionne à plein régime depuis mettant un sérieux coup de frein aux émissions de CO2 (elle avait néanmoins commencé à produire de l'énergie de manière partielle en mars 2008).

Cette centrale solaire, présentée comme "la plus grande au monde", est étendue sur 250 hectares. Ses 2.520 modules (plus de 262.000 panneaux solaires photovoltaïques) de 140m2 de superficie (13x11 m) suivent le mouvement du soleil par une rotation azimutale de 240°.

Avec une puissance totale installée de plus de 46 MW, la centrale produira 93 millions KW/h par an, fournissant l'équivalent de la consommation énergétique de 30.000 foyers et permettant ainsi d'éviter l'émission de plus de 89 tonnes de C02 par an.

Acciona, spécialiste des énergies renouvelables espagnol, qui détient 25% de l’électricien national Endesa, a réalisé un investissement de plus de 260 M€ pour un chantier qui a duré 13 mois.

24 décembre 2008

Light Blossom : Le lampadaire du futur selon Philips

Depuis le début de l’année 2008, la majorité de la population mondiale vie dans des villes qui ne représentent que 5% de la surface de la terre mais qui consomment environ 75% de ses ressources ! En 2030, ça sera plus de 60% de la population mondiale qui vivra dans les villes. Par conséquent, la demande en énergie des villes devrait doubler d'ici à 2030.

Les villes ont donc d’énormes progrès à réaliser dans la lutte contre le gaspillage énergétique. Outre une meilleure gestion du trafic routier et une distribution enfin efficace de l’eau (le réseau des grandes villes européenne est une passoire), l’éclairage public qui contribue à renforcer notre sentiment de sécurité tout en assumant une fonction d'embellissement, est un vaste chantier où les économies peuvent être conséquentes.

Philips surfe sur cette vague avec son activité LED. Lors du salon Philips Simplicity Event à Moscou en octobre dernier, le fabricant a présenté un concept de lampadaire très intéressant, le Light Blossom qui tente de résoudre en partie les problèmes de l'éclairage des villes.

Destiné à l’éclairage urbain, Le lampadaire "Blossom" est un système d'éclairage LED intelligent capable de diffuser de la lumière quand il détecte des gens marchant à proximité, et de réduire la luminosité lorsque ces mêmes gens s'en éloignent pour éviter de dépenser de l’énergie pour rien et limiter la pollution lumineuse. De plus, il peut-être totalement autonome et économe en énergie sans être connecté (en option) au réseau électrique. En effet, en forme de fleur, chaque pétale intègre des panneaux solaires sur une face et des LED sur l’autre. Encore mieux, les pétales peuvent se transformer en hélice si l’énergie éolienne s’avère plus propice que l’énergie solaire (nuit, ciel couvert, etc…). Le lampadaire indique en temps réel la quantité d'énergies renouvelables capté sur son "tronc" par une lumière décorative.

En fonction des conditions météos, le lampadaire "Blossom" sait basculer entre l'éolien et le solaire. Lorsque le soleil brille, les "pétales" vont s'ouvrir lentement. Tout comme le tournesol suit le soleil au cours de la journée, les pétales couverts de cellules photovoltaïques vont graduellement et continuellement se réorienter dans la direction du soleil, afin d'obtenir le rendement maximal. Lorsque le vent souffle, le lampadaire va automatiquement orienter ses pétales vers une position haute semi-ouverte, ce qui leur permettra de tourner et de convertir la force du vent en énergie.

Selon Philips, les lumières LED utilisent la moitié de l'énergie requise par un feu de circulation standard, et l’ensemble du parc de lampadaires est pilotable et paramétrable à distance via un logiciel centralisé.

19 décembre 2008

Tour du monde bouclé pour le taxi solaire

Après un périple de plus d'un an et 53 451 km parcourus, Le Taxi solaire, qui fait partie des nombreux projets de transport solaire (article) a bouclé son tour du monde hier, en traversant 4 continents d'ouest en est, et une quarantaine de pays : L'Europe orientale, le Moyen-Orient, l'Inde, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Asie du Sud-est, la Chine et les Etats-Unis, puis l'Europe en passant par la France, l'Angleterre, la Scandinavie et l'Allemagne.

Muni de trois roues, le véhicule tire une remorque recouverte de 6m² de panneaux solaires. Ceux-ci lui offrent 400 km d'autonomie sous le soleil et une vitesse de pointe de 90 km/h. Par temps couvert, ou de nuit, il peut encore parcourir 60 km grâce à sa batterie. Le véhicule n'est pas autonome pour autant car il faut parfois recourir au réseau électrique local pour fournir la moitié de l'énergie nécessaire au bouclage du tour du monde. Mais les émissions de CO2 nécessaire à la production de l’électricité ont été compensées par des panneaux solaires installés en Suisse, et le véhicule n'aura dans tous les cas utilisé aucune goutte de pétrole.

Ce défi humain et technologique a ainsi démontré à travers les médias du monde entier que l'énergie solaire est une option viable pour un transport plus propre.


16 décembre 2008

Un nouveau plan EnR selon Borloo

Le ministre Jean-Louis Borloo a annoncé un véritable plan solaire pour rattraper le « grand » retard de la France dans le domaine des Energies Renouvelables (EnR), en complément de son projet de loi de finance 2009 (Loi Borloo 1).

Parmi les mesures phares, le ministre propose :

  • Les documents d’urbanisme qui proscrivent le solaire vont être interdits ! Ainsi, le permis de construire ne pourra plus refuser l’installation de systèmes de solaires sur les bâtiments, sauf dans les zones protégées ou sauvegardées.
  • L’intégration d’équipements de production d’EnR dans la construction d’un bâtiment, pourra ouvrir à une bonification du droit à construire, avec une augmentation de 30% (au lieu de 20%) du COS (coefficient d'occupation des sols).
  • Régions et départements vont pouvoir bénéficier des tarifs d’achat de l’électricité produite à partir des EnR. Ainsi, tout bâtiment public pourra être équipé d’un système photovoltaïque et vendre sa production.
  • Dès 2009, de nouveaux outils incitatifs pour accélérer la pénétration des énergies renouvelables dans la rénovation (prêt à taux zéro, possibilité d’exonération de taxe foncière…) devraient soutenir le marché, avec l’entrée en vigueur d’un label « Bâtiment Basse Consommation » pour les bâtiments neufs à partir de 2012.
  • L’objectif de multiplier par dix le parc éolien, pour atteindre 25 GW de puissance installée en 2020 (contre 2.500 MW en 2007) est confirmé.
  • Enfin, 300 MW de centrales solaires photovoltaïques vont faire l’objet d’appel à projets, avec la réalisation d’une centrale solaire par région d’ici 2011 selon un cahier des charges exigeant certains critères environnementaux, ainsi que des facilités de réalisation et d’intégration au réseau. Elles pourront ainsi bénéficier d’un tarif de rachat de l’électricité supérieur au tarif de base pour les installations au sol à 30 centimes d’€/kWh.

En espérant que toutes ces nouvelles mesures ne resteront pas qu’un effet d’annonce et que les décrets seront publiés très bientôt…

11 décembre 2008

Le photovoltaïque encore trop cher pour la France !

Pour l’instant en France, le solaire photovoltaïque (à ne pas confondre avec le solaire thermique) fait plutôt figure de vitrine technologique que de véritable investissement massif. L’énergie solaire est pourtant aux oreilles de nos concitoyens une si belle avancée, à se demander pourquoi on n’y a pas pensé plutôt, une des énergies propres par excellence qui s’appuie sur les forces de la nature.

Mais simplement, les cellules photovoltaïques coûtent encore trop cher, car elles sont faites de silicium. Cette ressource très prisée dans la fabrication de composants informatiques n’a vu son prix cesser de grimper, de quelques dizaines de dollars le kg en 2002 à plusieurs centaines actuellement, ne permettant de compenser la baisse gagnée par les avancées technologiques. Ainsi l’éolien coûte aujourd’hui environ 9c/kWh, alors que le solaire photovoltaïque monte à 28c/kWh en moyenne.

L’ADEME (bizarrement en terme de communication), estime donc qu’il est trop tôt pour le solaire photovoltaïque en France, et qu’il faudra attendre l’horizon 2020 pour qu’il soit compétitif par rapport aux autres EnR. Drôle de communication en effet de la part de l’ADEME, qui risque notamment de refroidir les investissements dans le domaine (censés aussi faire baisser les prix), sachant en outre que l’impact sur notre environnement à lui, à mon avis, pas de prix … !

Le soleil responsable du changement climatique sur terre

De nombreuses études expérimentales indiquent qu’il y aurait une relation entre les cycles du soleil (matérialisé par l’activité des taches solaires) d’une durée moyenne de 11 ans et les températures observées sur terre, ou encore entre le rayonnement cosmique et la température observés dans des carottes de forages profonds qui vont jusqu’à 500 millions d’années.

En effet, les éruptions solaires produisent des orages magnétiques qui selon leur intensité dévient plus ou moins les radiations ionisante du soleil que nous recevons sur terre et qui ont pour effet la formation de nuages. Ainsi, lorsque le soleil a de fortes éruptions solaires (comme en ce moment), les radiations ionisantes reçues sur terre sont à l’inverse minimum et la formation nuageuse est moindre d’où une élévation de la température. Les experts indiquent que les nuages ont une influence bien plus importante (entre 60 et 95%) sur le climat que la proportion de CO2 dans l’atmosphère (5 à 25%).

Même si ces études se vérifient, je crois quand même qu’il faut poursuivre tous nos effort entrepris dans la réduction des gaz à effet de serre et les économies d’énergie, car dans tous les cas, qu’on se le dise, les énergies fossiles sont bien en voie de disparition…

8 décembre 2008

Los Angeles "bon élève" dans le solaire

Arnold Schwarzenegger (le Gouverneur de l’état de Californie), et le Maire de Los Angeles, la deuxième plus grande ville américaine après New York, ont dévoilé sur le toit de la salle multi-sport Staples Center (cf. photo), une ambitieuse stratégie de développement de l’énergie photovoltaïque.

D’ici à 2020, ils souhaitent grâce au soleil pouvoir fournir aux quatre millions d’habitants de Los Angeles 10% de leur énergie en produisant près de 1300 mégawatts, le soleil étant très présent dans cette partie des Etats-Unis.

Pour se faire, ils vont pousser à l'installation de panneaux photovoltaïques sur le maximum de bâtiments publics (1700 panneaux solaires sur le toit du Staples Center) et privés, ainsi que sur le toit des maisons des particuliers.

Encore un bateau solaire !

Nous vous parlions déjà dans un article précédant du projet « Planetsolar ». Aujourd’hui, un autre projet mais qui va être rapidement une réalité.

Le ferry boat qui assurait la liaison entre les deux quais du Vieux-Port de Marseille depuis 1953 a pris sa retraite pour cause de vétusté et de non conformité aux nouvelles normes de sécurité.

Son successeur qui entrera en service début 2010, vient d’être présenter par la municipalité. Son atout principal est qu’il fonctionnera entièrement à l’électro-solaire, en étant équipé sur son toit de 16 panneaux photovoltaïques, avec une autonomie de plus de 10 heures sans recharge de batterie.