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15 août 2009

Hausse des tarifs de l’électricité de 2,3% !

edf hausse tarifs electricite aout 2009La hausse des tarifs de l’électricité. On nous la promettait de longue date. Ca y est c’est fait ! En ce 15 aout ensoleillé, où beaucoup de personnes sont en congés (comme par hasard !), les factures d’électricité augmentent en moyenne de 1,9% pour les particuliers (tarif bleu), ce qui représente une augmentation de 0,2 centime d'euros TTC par kWh. Pour les clients Entreprises et Collectivités Locales (tarifs jaune et vert), la hausse se monte à 0,3 centime d'euro en moyenne par kWh. De plus, la Contribution Tarifaire d'Acheminement (CTA), jusqu'ici intégrée au tarif, figurera désormais de manière séparée sur les factures.

Le ministère de l’écologie présente cette hausse de 1.9% de l’électricité comme un réajustement logique et non impactant pour le consommateur. Il est pourtant difficile de ne pas voir aussi la le souhait d’EDF exhaussé vu la pression infligée par ce dernier sur le gouvernement depuis quelques semaines : « Pour cesser de nous endetter, il faudrait une hausse de 20% des tarifs », déclarait début juillet le PDG de EDF, Pierre Gadonex. Le ministère nous fait aussi remarquer que les consommateurs français sont des privilégiés puisque les tarifs de l’électricité dans l’hexagone sont 15% à 30% moins élevés que chez nos voisins européens. Enfin, la carte du développement durable est mise en avant : cette augmentation a pour objectif à priori d’investir dans les énergies renouvelables suite au Grenelle de l’Environnement.

Mais beaucoup s’accorde à penser que la raison majeure de cette hausse ne soit pas à chercher du côté des engagements du Grenelle de l’Environnement mais plutôt dans la volonté d’EDF d’obtenir de plus fortes rentrées d’argent pour se renflouer. C’est certainement pourquoi le gouvernement annonce ce genre d’augmentation impopulaire pendant les périodes estivales.

Devons-nous nous réjouir de subir seulement 2% d’augmentation versus les 20% réclamés par EDF ? Nous ne pensons pas, car ce n’est certainement que le début de la lente mais sure envolé des tarifs de l’électricité pour les prochaines années.

2 août 2009

EDF : Hausse des tarifs de l'électricité en août ?

edf hausse tarifs electricite aout 2009Le Président d'EDF Pierre Gadonneix réclamait il y a quelques semaines une hausse des tarifs d'électricité de 20% sur trois ans ou plus. Selon le magazine Les Echos, les ministères de l'Ecologie et de l'Energie ont proposé une hausse de « seulement » 1,9% des tarifs réglementés d'électricité pour les particuliers (tarifs bleus), et de 4% (tarifs jaunes PME-PMI) à 5% pour les entreprises (tarifs verts). Cette hausse pourrait intervenir mi-août.

La hausse serait alors supérieure à l'inflation, stable cette année. Le gouvernement pourrait alors prendre une période de référence plus large pour justifier cette hausse, qui selon le quotidien « semble faire consensus au sein du gouvernement ». La ministre de l’économie Christine Lagarde juge cette proposition de hausse « raisonnable », tout en se refusant à préciser la hausse envisagée. Elle a aussi rappelé que les Français bénéficiaient de tarifs d'électricité de 15 à 30% moins chers que ses voisins européens, grâce à l'industrie nucléaire, mais qui va devoir faire face à de lourds investissements dans les prochaines années.

La proposition devrait être transmise à la Commission de régulation de l'énergie (CRE) avant la semaine prochaine. Elle aura alors 8 jours pour rendre son avis. La proposition va néanmoins dans le sens des recommandations de la CRE qui souhaite que les tarifs professionnels (57 à 74€ le MWh actuellement) rattrapent les tarifs particuliers (91€ le MWh).

Les personnes se chauffant ou produisant leur eau chaude sanitaire à l’électricité (pompe à chaleur, radiateur/convecteur électrique, chaudière électrique, chauffe-eau électrique …) vont donc certainement échapper à une trop lourde augmentation de leur facture énergétique. Mais pour combien de temps, le rattrapage des tarifs étant inéluctable pour faire face aux investissements nécessaires d’EDF.

12 juillet 2009

Electricité : EDF réclame 20 % d’augmentation sur 3 ans !

edf hausse tarifs electricite 2009Le géant de l’énergie EDF s’apprête à augmenter le prix de l’électricité, une nouvelle qui fait grincer des dents compte tenu de la conjoncture économique actuelle. Pourtant, pour Pierre Gadonneix, le Président du groupe, ceci est incontournable : « Pour cesser de nous endetter, il faudrait une hausse de 20% des tarifs ». L’endettement de son groupe est évalué à près de 25 milliards d’euros.

Ainsi, il met la pression sur l’état et l’opinion publique : « si nos tarifs n’augmentent pas, l’an prochain EDF réduit ses investissements ». Pour lui, le prix de l’électricité en France n’a pas suivi l’inflation depuis 25 ans, sinon « il serait 40% plus cher ». Selon UFC-Que choisir, une augmentation du prix de l’électricité de 20% sur 3 ans représenterai un surcoût mensuel de 12 euros par ménage.

La communication de Pierre Gadonneix semble être passée auprès du gouvernement puisque la Ministre de l’Economie Christine Lagarde annonce qu’il faut « envisager des hausses tarifaires ». Le ministère de l’écologie quant à lui veut désamorcer la situation en rappelant que les tarifs français sont de 15 à 30% inférieurs à ceux de nos voisins. Il annonce aussi qu’aucune décision n’a été prise pour une augmentation du prix de l’électricité en 2009.

Personne ne remet en cause la situation financière dans laquelle se trouve aujourd’hui le groupe EDF. Par contre la stratégie qui l’a conduit à ce point de non retour est fortement critiquée. Il est notamment reproché à EDF d’avoir mis tous ses œufs dans le même panier, à savoir le nucléaire. Car même avec l'emprunt obligataire a rencontré un succès inespéré (3,2 milliards d'euros ont été récoltés auprès de 250.000 particuliers et 20.000 salariés d'EDF, soit trois fois plus que ce qui était initialement espéré), EDF prévoit cette année un investissement record de 7,5 milliards d’euros en France, soit 2,5 milliards de plus qu’en 2008 et 4 milliards de plus qu’en 2007.

Le nucléaire, qui a fait nos beaux jours, est en train de petit à petit nous couter de plus en plus cher : Mise en chantier 2 réacteurs EPR notamment pour faire face à la demande, pour un coût de 4 à 4,5 milliards d’euros chacun. Un parc nucléaire vieillissant de 58 tranches dont la durée d’exploitation vient d’être portée à 40 ans par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), alors qu’initialement était prévu une durée de 20 à 30 ans, pour un coût par tranche d’environ 400 millions d’euros. Gestion des déchets radioactifs de plus en plus couteux et problématique. Démantèlement des Réacteurs à Eau Pressurisée (REP).

Autant d’investissements que les clients d’EDF doivent soit se préparer à financer, soit en limiter l’impact sur leur facture énergétique en privilégiant la sobriété énergétique dans l’habitat neuf et ancien par notamment l’installation de systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables et propres…

6 juillet 2009

Les ampoules basse consommation (LBC) jugées trop chères

lampe fluo compacte basse consommation lbc economie energieAlors que depuis le 30 juin, les ampoules à incandescence de plus de 100W ont été retirées des rayons français, la très grande majorité des Français (90%) auraient déjà acheté des ampoules basse consommation même si beaucoup (72%) les trouvent encore trop chères. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par une jeune entreprise française (Lucibel) qui vient de se lancer sur le marché des ampoules basse consommation, et qui s’attaque aux géants du marché que sont GE, Philips, ou Osram.

Le prix d’achat des nouvelles ampoules reste en effet encore trois à sept fois supérieur que les « anciennes » ampoules à incandescence. La mairie de Paris va d’ailleurs distribuer d'ici à l'automne prochain près de 300.000 ampoules basse consommation aux foyers les plus modestes de la capitale. Selon la Ville, l’opération permettra de réaliser près de 20GWh/an d’économie d’énergie, une économie de 1.600 tonnes de CO2/an et 2 millions d’euros au total d’économies pour les Parisiens sur leur facture énergétique.

Il ressort aussi du sondage que 60% des personnes interrogées aimeraient que les LBC aient un allumage plus rapide, 44% une lumière plus agréable, 39% une plus grande variété de modèles et 23% un emballage moins polluant.

Pour rappel, au 31 décembre 2009, ce sera le tour des ampoules à incandescence de 75W d'être retirées du marché français, puis celles de 60W au 30 juin 2010, de 40W au 31 août 2011, et enfin de 25W au 31 décembre 2012.

28 juin 2009

GAZ : Pas de baisse des tarifs en juillet !

tarif gaz de france gdf suezSelon le Journal du Dimanche, les tarifs réglementés du gaz naturel devraient rester inchangés au 1er juillet prochain, et ceci malgré la baisse des cours du baril de pétrole les mois derniers.

Les tarifs du gaz naturel réglementés appliqués par GDF Suez sont déterminés par une formule complexe prenant en compte le prix du pétrole (avec un décalage d’environ 6 mois), le cours du dollar, ainsi que les coûts d'acheminement, de stockage et de commercialisation du combustible, et sont décidés par gouvernement après avis de la Commission de régulation de l’énergie.

Suite à la forte baisse des cours du baril de pétrole survenue entre octobre 2008 et avril 2009, une baisse des tarifs du gaz avait eu lieu le 1er avril dernier. Mais cette baisse avait été jugée insuffisante par les associations de consommateurs qui demandaient alors une baisse de 20% au lieu des 11,3%, surtout après une hausse de 15,8% en 2008 !

Toutefois, la récente hausse du cours du pétrole fait redouter au gouvernement une nouvelle flambée, et il aurait au contraire décidé de geler les tarifs cet été, affirme le JDD.

18 juin 2009

EDF : hausse des tarifs de l’électricité à l’horizon !

edf hausse prix electricte 2009Annoncé en avril dernier, EDF vient de lancer son emprunt obligataire auprès des particuliers, acte qui n’était pas arrivé depuis vingt ans. Le groupe EDF est en effet très endetté (24,5 Md€) en raison d’une politique d’investissements tous azimut ces derniers temps et doit faire face aussi à de nouveaux investissements. Avec cet emprunt, EDF espère collecter au moins 1 Md€.

Moins réjouissant pour les consommateurs, le PDG du groupe Pierre Gardonneix a annoncé sur la radio RMC qu’il demandera à nouveau au gouvernement l’autorisation d’augmenter les prix de l’électricité prochainement. Il estime que « les prix de l’électricité ne permettent pas de financer durablement la modernisation de notre réseau de transport et de distribution et de notre parc ».

Les particuliers qui possèdent un chauffage électrique (convecteur, plancher chauffant électrique, pompe à chaleur dans une moindre mesure,…) risquent fort de renflouer EDF dès cet hiver sans même souscrire à l’emprunt … !

10 juin 2009

Le baril de pétrole passe la barre des 70 dollars !

La lente remontée du baril de pétrole vers les 100 dollars en fin d’année, que prédisent bon nombre de spécialistes, est en cours ! Pour la première fois depuis novembre dernier, après 3 mois de hausse, le pétrole viens en effet d’atteindre les 70 dollars le baril à New-York.

Cette hausse du prix du brut serait soutenue par la baisse du dollar, et selon l'Agence d'information sur l'énergie, elle serait liée aux « attentes de redressement économique mondial et d'augmentation future de la consommation de pétrole ». A cela s’ajoute une activité croissante du marché financier qui pousse à la hausse le prix des matières premières.

Outre les prix des carburants qui risquent de flamber, c’est certainement aussi de mauvaises nouvelles en perspective pour tous ceux qui se chauffent au gaz ou au fioul pour l’hiver prochain…

Vers une taxe pour ceux qui consomment trop d'énergie ?

Le projet d'une « contribution climat énergie » serait à l'étude au gouvernement français. Il s'agirait de trouver le moyen de mettre en œuvre une idée lancée par Nicolas Hulot lors du Grenelle de l'environnement. La mesure, basée sur le principe du pollueur-payeur, comporterait deux volets :
  • Taxer plus fortement les énergies les plus polluantes comme l'essence, le fioul, le gaz, mais aussi l'électricité. La taxe serait calculée par rapport à la quantité de CO2 émise et la quantité d'énergie consommée, a expliqué Nicolas Hulot dans Le Parisien.
  • Les 6 milliards d'euros que pourrait rapporter cette taxe seraient redistribués aux ménages « les plus vertueux », c'est-à-dire ceux qui auront fait des efforts pour consommer moins d'énergie.
Rien n'est encore décidé. Mais la mesure, même si elle permettait d'accélérer la rénovation énergétique en France, risque aussi d'être compliqué à élaborer : il faudra veiller à ce que les ménages modestes qui ne peuvent rénover leur installation de chauffage par exemple, ou qui sont obligés d'utiliser une voiture pour aller travailler, ne soient pas pénalisés. A suivre donc...

7 juin 2009

Le granulé de bois : la solution anticrise pour 2009

La crise et la baisse du prix des combustibles fossiles depuis le dernier trimestre 2008 ne contribuent certainement pas à rassurer le marché du granulé bois en ce début d’année 2009. Mais, les variations en dents de scie des prix des énergies fossiles, à la hausse depuis le début de l’année, maintiennent aussi l’insécurité liée à l’utilisation du gaz et du fioul. En outre, la sortie de crise risque de faire flamber les cours du pétrole tant la demande risque d’être forte.

Or les investissements dans la rénovation thermique des bâtiments offrent une garantie d’économies qu’aucun placement ne peut plus offrir aujourd’hui. Parmi ces investissements, le granulé bois devrait particulièrement tiré son épingle du jeu. Il reste en effet une énergie durablement moins chère. Le marché allemand du granulé, mûr depuis longtemps, démontre que sur les 7 dernières années, le prix du granulé est resté très stable, aux alentours des 3,5 cts€/kWh, avec un léger pic à 5 cts€/kWh début 2007 (demande non anticipée) qui s’est rapidement estompé pour revenir à son niveau moyen. Aujourd’hui, nous sommes largement en sur production en Europe par rapport à la demande.

Enfin, la filière bois s’est énormément structurée. La consommation française de granulé de bois a dépassé le cap des 200.000 tonnes en 2008 pour une production nationale estimée à 250.000 tonnes. Le territoire est aujourd’hui très maillé par des usines de productions de pellets qui ne cessent de se monter, le granulé étant très facile à mettre en œuvre. Le nombre de camions souffleurs a explosé ces 5 dernières années, de nombreux distributeurs de fioul se convertissant progressivement aux granulés de bois. La quasi-totalité des français peuvent s’approvisionner dans un rayon de moins de 100km en bénéficiant d’un contexte concurrentiel.

1 juin 2009

Les réserves de pétrole chutent aux Etats-Unis

Selon le département américain à l'Energie (Department of Energy - DoE), les stocks de pétrole brut ont chuté de façon beaucoup plus importante que prévue il y a 2 semaines aux Etats-Unis.

Ainsi, après 3 semaines consécutives de baisse, les réserves ont chuté de plus de 5 millions de barils contre une prévision de seulement 500 milles barils. A l'inverse, les stocks d'essence ont chuté de seulement 600 milles barils, contre une prévision de 1,7 million de barils.

Cette annonce a fait bondir le prix du baril de brut à près de 65 dollars à New-York. C’est le niveau le plus haut enregistré depuis six mois. La sortie de crise qui se profile ne va rien arranger, la reprise économique appellera une demande bien plus forte que l’offre, ce qui n'arragera en rien entre autre notre budget transport et chauffage pour l'hiver prochain...

Les fournisseurs d’énergie en manque de liquidités !

Le groupe EDF va lancer entre le 17 juin et le 10 juillet un emprunt d’une durée de cinq ans auprès des particuliers afin de financer ses importants investissements dans l’hexagone, formule qu’elle n’avait pas utilisée depuis 20 ans. Un milliard d’euros pourrait ainsi être dégagé et investi dans l’hexagone. L'emprunt sera rémunéré au taux fixe de 4,5%, a dévoilé Pierre Gadonneix, le PDG du groupe, et sera accessible au grand public à travers tous les réseaux bancaires. Les intérêts seront payables annuellement sur la durée l'emprunt. L'obligation aura une valeur nominale de 1000 euros.

En 2009, EDF a prévu d'accroître son investissement de 40%, par rapport à l'an dernier, soit 2,5 milliards de plus et la création de 20 000 emplois directs et indirects. Le groupe, selon son PDG, « est reparti pour 10 à 15 ans de programme d'investissements importants ».

Le groupe, qui avait annoncé le 14 mai des résultats rassurants pour les futurs investisseurs avec un chiffre d’affaires de 21,1 milliards d’euros au 1er trimestre 2009 (une croissance organique de + 12,5%), doit aussi faire face à d’importants investissements pour la rénovation du parc de production et des installations d'acheminement d'électricité vieillissants dans notre pays, pour les centrales de nouvelle génération de type EPR ou employant des énergies renouvelables.

En outre, la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) révèle que d'ici à la fin du mois de juin, ce sont plus d'un million de foyers qui devraient avoir souscrit une offre de fourniture d'électricité auprès d'un concurrent d'EDF comme GDF Suez, Poweo, Direct Energie … soit une hausse de 26% en trois mois. Un manque à gagner important pour EDF en termes de liquidité.

Enfin l’énergéticien GDF SUEZ pourrait lui aussi sollicités les particuliers avec le recours à un emprunt obligataire. Jean-Louis Chaussade, Directeur Général du groupe, a effet évoqué une telle éventualité dans « un avenir très proche » lors de la dernière assemblée générale des actionnaires. Cet emprunt porterait sur 250 millions d'euros.

Ces besoins de trésorerie importants de nos deux énergéticiens historiques, nous font craindre, que malgré l’emprunt, EDF va certainement revoir à la hausse très prochainement ses prix (abonnement et kWh) - une demande qu’EDF ne cesse d’ailleurs de réclamer -, ainsi que GDF Suez. Il en effet très facile (et tentant !) d’aller chercher de l’argent facilement à l’aide de ces deux postes que sont l’abonnement et le cout du kilowattheure, que tout le monde est bien obligé de payer… Encore une bonne raison de passer aux énergies alternatives comme le solaire et le bois énergie.

31 mai 2009

Progression des fournisseurs alternatifs d’énergies en 2008

Selon le rapport du second semestre 2008 de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE), le marché de l’énergie gaz et électrique reste largement dominé par les tarifs réglementés sur le marché de l'énergie en France, bien que l'ouverture à la concurrence pour les consommateurs résidentiels est aussi connu une forte progression l’an dernier (tarifs de marché).

Ainsi, sur un total d’environ 30 millions de point de raccordement électrique, 700 milles étaient clients d’un fournisseur alternatif au 31 décembre 2008, contre 31 milles fin 2007. Pour le gaz, sur environ 11 millions de sites, plus de 400 milles étaient raccordés à un fournisseurs alternatifs fin 2008 contre 54 milles fin 2007.

Les clients résidentiels vont certainement continuer à quitter les tarifs réglementés dans les prochains mois tant les avantages mis en avant pour les fournisseurs sont attractifs pour passer à un tarif de marché, sachant que dans tous les cas, la fin des tarifs réglementés gaz naturel est prévue pour le 1er juillet 2010. Par exemple, en tant que partenaires Dolcevita de Gaz de France (GDF SUEZ), chez ELYOTHERM nous pouvons proposer à nos clients des offres électricité et/ou gaz en tarifs de marché avec :
  • Des prix fixes pendant 24 mois sans augmentation
  • Une protection contre 8 hausses potentielles (variation semestrielle) sur 2 ans
  • 40€ TTC de remise à l’ouverture du contrat
  • La garantie du prix historique EDF actuel, avec possibilité de revenir chez EDF au bout de 6 mois si le client change d’avis
  • Une seule facture pour les 2 énergies, GDF SUEZ s’occupant de toutes les démarches comme la résiliation chez EDF…

Baisser le prix de l’eau de 24%, c’est possible !

Et c’est dans la municipalité de Saint-Etienne, qui avait prévenu qu’il y aurait du changement dans la gestion de l’eau de la ville, que cela vient d’arriver. Ainsi, après huit mois d’âpres négociations avec Veolia, le gestionnaire de la distribution et de l’assainissement des eaux de la ville, le conseil municipal a voté à l’unanimité lundi 25 mai une baisse de 24 % du prix de l’eau, soit 3,33 € le mètre cube, contre 4,39 € jusqu’alors, avec effet rétroactif au 1er janvier 2009.

Toutefois, cette baisse ne concernera que les foyers consommant moins de 120m3/an, soit environ 90% des foyers stéphanois, mais afin de favoriser les personnes économes en eau.

Comme quoi, face aux tarifs parfois exorbitants pratiqués par certains gestionnaires privés, la menace d’une reprise de la gestion de l’eau par une municipalité peut faire bouger les choses. Reste à espérer que Veolia ne répercutera pas son manque à gagner sur d’autres communes … !

Attention à la sortie de crise pour les besoins énergétiques

Tout le monde espère bien évidemment que la « fameuse » crise mondiale que nous traversons se termine rapidement. Mais la sortie crise risque aussi de peser lourd sur nos porte-monnaie.

En effet, les ministres de l'Energie du G8, qui étaient réunis à Rome récemment, ont ainsi appelé au maintien des investissements pour anticiper la sortie de crise économique. Car les incertitudes pesant sur les marchés financiers et la réduction de la demande énergétique, freinent les investissements et les avancées technologiques en matière de développement durable.

Or l'offre énergétique va s'avérer insuffisante à la sortie de la crise. L'Agence Internationale de l'énergie estime à 3,5% la baisse de la demande d'électricité dans le monde en 2009 (d’où un maintien relativement bas des prix des énergies). Mais aussi à 21% celle de l'activité exploration et production de pétrole et de gaz par rapport à 2008, de même que l’investissement dans les énergies renouvelables (-38%) alors qu’ils devraient être 6 fois plus élevés pour la production d’énergie verte et 4 fois plus pour l’efficacité énergétique pour répondre aux objectifs climatiques. Ainsi, le risque de voir l'offre manquer à moyen terme va certainement provoquer une hausse rapide des prix de l'énergie lorsque l’activité mondiale repartira (avec des besoins en énergie très important par exemple pour les industries), avec tous ses effets de bord géopolitiques associés (par exemple, moins d'un quart des africains a accès à l'énergie aujourd’hui).

Le redressement économique qui est donc envisagé dans les 12 à 24 mois à venir ramènera la consommation d’énergie à un niveau d’avant crise. Elle devrait même connaître une croissance de 44% entre 2006 et 2030, selon les projections du Bureau d'information énergétique américain (EIA, Energy Information Administration). Les prix du pétrole devraient retrouver des sommets une fois la croissance relancée.

Alors si vous avez pour projet à votre niveau de renouveler par exemple votre installation de chauffage, investissez si possible dans des énergies (solaire, granulés bois) qui vous mettront un peu (en tout cas côté chauffage et eau chaude sanitaire) à l’abri des futures hausses d’énergies traditionnelles.

15 mai 2009

EDF profite du froid pour début 2009 !

Suite à l’hiver très rigoureux que nous venons de subir, la consommation d'électricité des ménages français a bien entendu fortement augmentée, notamment en janvier, compensant la baisse de près de 15% de l'activité des gros consommateurs industriels.

Ainsi, l'électricien historique a annoncé une hausse de 15% de son chiffre d'affaires trimestriel, en grande partie due à une forte augmentation de ses ventes en janvier et février dernier, EDF réalisant plus de la moitié de ses ventes dans l'hexagone. Pour le même trimestre, EDF a également profité des hausses de prix de sa filiale « EDF Energy » au Royaume-Uni-Uni.

Alors, si vous ne souhaitez plus autant remplir :-), et surtout inutilement, les caisses d’EDF, pensez nouvelles solutions thermiques, vous permettant de réaliser des économies d’énergie, aussi bien à l’aide d’énergies renouvelables et nouvelles, mais aussi avec des équipements électriques traditionnels modernes si vous ne pouvez faire autrement…

26 avril 2009

17 associations réclament le maintien des tarifs régulés

17 associations (*) de défense des consommateurs se sont associé pour réclamer le maintien des tarifs réglementés de l’électricité après 2010 pour les consommateurs particuliers et les petits professionnels, la logique de marché n’étant pas adaptée selon elles au secteur français, juste avant que ne soit rendu les conclusions de la commision Champsaur chargée par le Gouvernement de réfléchir à l'évolution des prix de l'électricité et à leur encadrement.

En effet, le coût de l'électricité sur le marché européen ouvert est largement supérieur au coût moyen du kWh nucléaire, car la production d'électricité en Europe est issue majoritairement de sources fossiles types charbon, gaz, alors que le nucléaire constitue l'essentiel du parc de production français. Ainsi, si les tarifs réglementés n’étaient pas maintenus et garantis par les pouvoirs publics, conduirait à rendre les producteurs électronucléaires en situation de monopole ou d'oligopole, une situation qui nuirait au pouvoir d'achat des consommateurs, estiment les associations.

Elles réclament en outre que soit maintenue la réversibilité totale, c'est-à-dire la possibilité de pouvoir bénéficier à nouveau des tarifs réglementés de vente d'électricité, 6 mois après les avoir quittés.

(*) l'Adéic, l'AFOC, l'ALLDC, l'ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l'INDECOSA-CGT, l'OR.GE.CO., l'UFC-Que Choisir, l'UNAF et la FNCCR.

23 mars 2009

Baisse du prix du gaz de 11,3% à partir d'avril

Les tarifs réglementés du gaz devraient baisser de 11,3% à partir du 1er avril prochain. Cette annonce a été faite vendredi dernier par le gouvernement. En effet, Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde, les ministres de l’énergie et de l’économie, ont saisi vendredi la Commission de régulation de l’énergie pour avis à propos d’un projet de décret diminuant de 0,528 € hors taxe le prix du kWh de gaz du marché réglementé.

C’est en effet le gouvernement qui impose à GDF Suez les tarifs réglementés de vente qui sont établis pour couvrir les couts supportés. Or depuis la dernière révision en tarifaire en décembre dernier, ces derniers ont diminué, notamment au niveau des couts d’approvisionnement. Le réajustement tient également compte des coûts de transport, distribution, stockage et commercialisation qui, eux, n’avaient pas été révisés depuis 2005.

Le consommateur accueillera certainement cette annonce en demi-teinte, ayant sans doute préféré une baisse dès le 1er janvier dernier, comme pour les professionnels, au beau milieu d’un hiver 2008-2009 assez rude, au moment où la consommation de gaz est au plus haut. De plus, le cours du pétrole brut étant entrain de remonter, et les cours du gaz étant directement indexé sur ce dernier, on pourrait à nouveau connaitre une hausse à l’entrée de l’hiver prochain. Pour éviter ce genre de désagrément, comme nous aimons à vous le répéter très souvent, rien de tel qu’une nouvelle installation économique (et écologique) à l’aide des énergies nouvelles. De nombreuses solutions existent, et pour tout type d’habitat.

En revanche, aucune précision n'a été communiquée concernant une possible hausse des tarifs de l'électricité…

4 mars 2009

Une éolienne dans son jardin pour alléger sa facture ?

Parfois très critiquée (et même parfois à tort, voir cet article) notamment à cause du bruit et de la défiguration du paysage qu’elle engendre, l’énergie éolienne est pourtant l'une des énergies renouvelables les plus en vue ces dernières années. En outre, on commence à trouver sur le marché de plus en plus de « petits » kits éoliens (de 100 à 20 kW) qui peuvent être installés chez soi pour produire de l’électricité, consommée sur place et/ou revendue à un distributeur comme EDF.

Un kit éolien se compose d’un mat (de 10 à 35m) haubané ou autoporteur (préférable pour limiter l’impact visuel et l’occupation au sol, et les travaux nécessaires), et d’une nacelle, au sommet du mat, équipée d’un rotor à deux ou trois pales (d’un diamètre de 2 à 10m pour le petit éolien) qui seront mises en rotation par le vent pour produire de l’électricité via une génératrice. Du matériel supplémentaire peut être adjoint comme des batteries pour le stockage l’électricité produite non utilisée immédiatement.

Mais avant de s’équiper, l’éolien domestique réclame que l’on se pose les bonnes questions. Les performances du système éolien vont beaucoup dépendre du site d’implantation, qui doit être dégagé, balayé par des vents réguliers et suffisamment fort pour que l’installation soit rentable : une éolienne de 3,5m de diamètre produit environ 1900 kWh/an avec un vent à 4 m/s mais 4900 kWh/an à 7 m/s. De plus, un vent de 4,5 m/s est nécessaire pour assurer l'amorçage de l'éolienne et un vent supérieur à 25m/s s’avère trop violent (l'éolienne sera freinée ou s'arrêtera, par une mise en drapeau de sécurité). (vidéo «
risque pour une éolienne si le vent est trop violent »)

Ensuite, suivant sa localité, des contraintes administratives (site classé, site historique, couloir aérien,...) peuvent vous empêcher d’installer une éolienne. Si vous rester en dessous des 12m de haut (mais donc avec un rendement fortement réduit, car on peut obtenir de 30 à 100% d’énergie supplémentaire avec un mat de 24m), aucun permis de construire n’est nécessaire (une simple déclaration de travaux suffit). Enfin, pensez à communiquer auprès de votre voisinage pour éviter d’éventuels futurs conflits, en les rassurant au niveau du bruit : l’évolution technique rend les éoliennes de plus en plus silencieuses. En bas d’une éolienne récente, le bruit n’est pas plus élevé qu’à l’intérieur d’une voiture.

Comme pour l’installation de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïque, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% du montant hors taxes de votre éolienne et de la TVA à 5.5% si son installation est réalisée par un professionnel et qu’il s’agisse de votre résidence principale. Certaines collectivités locales ont aussi mis en place des aides spéciales.

Une éolienne domestique de 1000 Watts/48 Volts, pour un coût d’environ 7.000€ HT (crédit d’impôt non déduit) est capable de produire jusqu’à 1500 à 2000kWh/an en fonction de la force du vent (à titre de comparaison, un lave-linge ou un lave-vaisselle consomment en moyenne entre 250 et 300kWh/an). De quoi réduire votre facture électrique annuelle de quelques centaines d’euros. Une éolienne de 3,50 m de diamètre et 12m de haut pour une puissance de 2 kW (installation comprise entre 15 et 20.000€ crédit d’impôt non déduit), avec un vent moyen annuel à 10m de 4,5 m/s, pourra produire entre 30 à 50% de la consommation annuelle d'électricité d'un foyer de quatre personnes (5000kWh).

Mais dans tous les cas, l’installation d’une éolienne domestique tiendra plus d’une forte volonté écologique (ou pour des habitations isolées non raccordables au réseau), car que ce soit en autoconsommation et/ou en revente, l’amortissement d’une éolienne réclamera suivant le lieu d’implantation entre 10 à 30 ans. De plus, cette durée n’est pas forcément garantie car le prix de rachat de l’électricité par EDF est garanti seulement pendant 15 ans, et la durée de vie d’une éolienne est d’environ 15 ans...

4 février 2009

GDF Suez baisse ses prix… pour les industriels !

Cette bonne nouvelle pour les professionnels risquent d’agacer encore un peu plus les particuliers qui payent le prix fort leur approvisionnement en gaz en cette période hivernal particulièrement rigoureuse, un « scandale » que dénonce depuis plusieurs semaines les associations de consommateurs.

En effet, alors que GDF Suez vient de publier un chiffre d'affaires 2008 en hausse de plus de 16%, le groupe français consent à revoir ses prix à la baisse pour les industriels. Pressé par la Commission de régulation de l'énergie, le groupe a décidé d'adapter ses tarifs 2009 aux coûts d'approvisionnements bon marché du dernier trimestre 2008, en appliquant une baisse d'environ 20% de ses tarifs avec effet rétroactif au 1er janvier.

14 janvier 2009

Pavillons « conventionnels » : attention aux surprises !

Lorsque l’on décide de construire ou d’acquérir sa future maison, on peut encore trop souvent tomber sur des promoteurs peu soucieux de la conception : pas de conception personnalisée, pas de matériaux performants et durables, pas d’optimisation énergétique, pas de raisonnement sur l’aspect paysager,… L’argumentaire des vendeurs est essentiellement basé sur le prix d’achat minimum de ce type de pavillon standard que l’on voit fleurir en quantité dans les lotissements. Et pourtant, tous ces aspects sont très importants. Vous pourriez regretter de ne pas y avoir réfléchi tant les conséquences sur les couts énergétiques et sur le confort peuvent être dramatiques.

Ces pavillons « conventionnels » sont de type T4, 90m2 habitable (1 séjour, 3 chambres), de plein pied, surface rectangulaire, avec un garage accolé. La composition des murs est des plus classiques : parpaing bloc béton de 20 cm, doublage intérieur en polystyrène expansé de 8 cm et une plaque de plâtre en intérieur.

Sur ce type de maison, conçues sans préoccupation particulière sur la position des ouvertures et des pièces, quelque soit l’orientation de la maison, l’inconfort est omni présent : les apports solaires sont trop faibles en hiver (faisant grimper la facture de chauffage), mais suffisants pour faire surchauffer la maison l’été. Une solution très simple serait pourtant de revoir la position des pièces : les pièces de vie au sud et les pièces froides (chambres) au nord. Ensuite, il faudrait diminuer la tailles des ouvertures au nord, non nécessaire pour les pièces telle que des chambres, et augmentant les déperditions thermiques. A contrario, les apports solaires en hiver doivent être augmentés pour les pièces au sud par de larges ouvertures. Attention en été, il faut prévoir aussi une protection pour limiter le passage des rayons dans les mêmes pièces. Malheureusement, dans tous les cas, l’amélioration énergétique sera faible quelques soit l’orientation avec ce type de maison.

Enfin, l’isolation choisie n’apporte aucune inertie au bâtiment. Hors l’inertie est la capacité du matériau à absorber la chaleur pour la retransmettre avec un déphasage, permettant de diminuer la puissance de chauffe l’hiver (et de réduire la surchauffe l’été). Avec une isolation intérieure, le matériau isolant est fixé à l’intérieur sur la structure porteuse : le mur reste froid, il n’y a aucune inertie. Avec une isolation répartie, la structure porteuse est elle-même isolante (mono mur, béton cellulaire,…) : le mur absorbe la chaleur et la restitue avec un déphasage dépendant de son inertie. Enfin avec une isolation extérieure, le matériau isolant est fixé à l’extérieur de la structure porteuse : le mur est donc chaud, absorbe la chaleur, et la restitue comme un radiateur.

Les temps sont durs, pas évident pour tout le monde de trouver à se loger, et encore moins pour acquérir une maison, nous le savons bien. Mais justement, ces maisons piègent à notre sens encore plus de futures propriétaires modestes pour leurs dépenses énergétiques. Alors prenez garde…