6 mars 2009

Le chauffage avec un poêle à bois

Le poêle à bois est un système de chauffage assez en vogue en ce moment, car il est particulièrement simple à installer (simplement raccorder à un conduit d’évacuation des fumées), un chauffage des pièces rapide, et son rendement qui peut atteindre les 90% concurrence fortement celui des cheminées à foyer ouvert qui ne dépassent pas les 20%.

Comme n'importe quel combustible, le bois qui brûle crée de la pollution (monoxyde de carbone, particules fines, dioxyde d'azote, ...), qui touche particulièrement les jeunes enfants, les personnes âgées ou qui ont des problèmes respiratoires Les anciens poêles à bois en rejetaient énormément (de 40 à 80 grammes de fumée par heure), tandis que les nouveaux appareils (qui doivent être conformes aux normes EPA), ne produisent que 2 à 5 g/h, voir encore moins, avec un rendement et une autonomie importants, comme les poêles à granulés ou les poêles de masse.

Mais même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : des odeurs de combustion s’installent dans votre logement, la fumée qui sort de la cheminée est très foncée,… Ainsi, il est nécessaire de respecter quelques règles :
  • il faut par exemple allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu),
  • la ventilation dans la pièce où se trouve le poêle doit être adéquate,
  • votre poêle doit être nettoyé et inspecter chaque année par un professionnel,
  • il faut brûler le bois à une température aussi élevée que possible,
  • le bois doit être bien sec.
Il existe différents type de poêles à bois :
  • Les poêles « turbo » : ils sont dotés d'une entrée d'oxygène secondaire à mi-hauteur de la chambre de combustion, ces poêles ont un rendement intéressant.
  • Les poêles à « post-combustion » : ils possèdent une chambre spécifique, à l'arrière du foyer de combustion primaire ; ils sont encore plus performants que les « turbos » et sont donc également plus chers.
  • Les poêles de masse : ils sont composés de matériaux réfractaires (briques, béton réfractaires, roches volcaniques…) ; ils peuvent ainsi restituer par rayonnement une chaleur douce et progressive une fois montés en température ; leur autonomie peut atteindre plus de 20 heures avec un très bon rendement ; mais, ils demandent un investissement assez important.
  • Les poêles à granulées : ces poêles, qui présentent d’excellents rendements (90%) pour des taux de pollution inférieurs à 1 g/h, sont dotés d'un réservoir de granulés (sciure séchée et compactée hautement énergétique) qui alimente automatiquement (vis sans fin) la chambre de combustion jusqu’à cinq jours suivant les modèles; leur électronique (thermostat, programmateur journalier, etc…) amène confort, économies d’énergie.

Les cheminées au bioéthanol : grande tendance écologique ?

C’est la grande tendance de cet hiver ! Aux premiers abords, les cheminées au bioéthanol ont tout pour séduire. Elles sont simples (mais attention pas toujours sans danger) à installer (pas de conduit de cheminée nécessaire), esthétiques (votre intérieur devient plus chaleureux et accueillant), et l’ultime argument, elles seraient écologiques et économiques car fonctionnant avec un combustible renouvelable (biomasse) qui permettrait de réduire les dépenses en énergie de chauffage (en fait surtout pour ceux équipés de chauffage électriques traditionnels).

Avec seulement 2 litre de combustible (environ 3€ le litre), une cheminée au bioéthanol permet de chauffer rapidement un espace de 70m2 pendant environ 4 heures, avec pratiquement aucun rejet de CO2 (le dégagement CO2 d’un litre de bioéthanol équivaut à celui d’une bougie). Votre facture d’électricité pourra donc être légèrement allégée (attention toutefois à l’amortissement de la cheminée !), avec un sentiment de protection de l’environnement.

Mais le bioéthanol, comme beaucoup d’autres biocarburants (agrocarburants), est issu de la fermentation de céréales et de betteraves. Or pour obtenir ces végétaux, de grandes parcelles de terres doivent être utilisées au détriment des cultures alimentaires, entrainant hausses des prix et rareté des denrées agricoles de part le monde.

De plus, on le répètera jamais assez, mais il faut mieux consommer du bois traditionnel (buches, pellets…), malgré sa mauvaise image dans le chauffage (pénibilité, archaïsme, technique rétrograde etc…), la filière bois compensant largement le cycle du carbone (bilan CO2 neutre), et le risque de déforestation n’étant pas du tout à l’ordre du jour dans nos contrées, bien au contraire.

Alors, utiliser une cheminée au bioéthanol pour chauffer votre intérieur pour préserver notre environnement ? Pas si sur… ! De temps en temps à titre décoratif lors d’un diner romantique, pourquoi pas, mais un beau feu de chemniée qui crépite, n'est-ce pas justement plus romantique… :)

5 mars 2009

Attention à la facture énergétique de cette année !

Selon les relevés de Météo France, l'hiver 2008-2009 a été le troisième hiver le plus froid depuis vingt ans (derrière les hivers 2005-2006 et 1990-1991), avec l'ensemble de l'hiver, des températures moyennes se situant 1,2 °C en dessous des normales (température moyenne de 2,3 °C plus basse comparée à l’hiver 2007-2008). Les équipes d’ELYOTHERM ont d’ailleurs failli être bloquées à de nombreuses reprises sur les routes cette année… ! Même si la majorité des spécialistes indiquent que la planète subit un réchauffement climatique, ces cycles de froid resteront certainement constants (cf. cet article « Le soleil responsable du changement climatique sur terre »).

Cette année, les ménages se chauffant aux énergies traditionnelles comme le gaz, le fuel ou l’électricité risquent d’avoir à supporter une lourde facture énergétique à la sortie de l’hiver. Ainsi, comme toujours, nous ne pouvons que vous recommander de penser sérieusement à investir avant l’hiver prochain dans une solution de chauffage utilisant des énergies performantes, propres et renouvelables, qui vous permettront d’alléger fortement votre consommation énergétique, tout en améliorant votre confort. Ces installations peuvent aujourd’hui facilement être financées (Crédit d’impôt, Eco-prêt à taux zéro,…) avec un retour sur investissement très rapide. N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements.

Print what you like : imprimer malin & écologique !

Lorsque vous désirez imprimer des pages internet, pubs et autre encarts les polluent, vous empêchant d’imprimer seulement le texte, et pire, vous font gaspiller du papier (l’impression doit alors tenir sur plus de pages) et de l’encre inutilement !

Nous vous proposons une petite astuce qui vous permettra, en mettant simplement en favori une adresse internet (aucun logiciel à installer) ou un plugin pour les utilisateurs du navigateur FireFox, de supprimer ce que vous voulez des pages internet avant leur impression. Rendez-vous soit sur le site « Print What You Like » (Imprimez ce que vous voulez) ou sur le site « Karmatics » pour installer le favori.

Ces sites sont en anglais mais l’installation est assez simple et consiste à faire glisser le lien « Try out the Bookmarklet! » jusqu’à la barre de favoris de votre navigateur. Ensuite, dès que vous souhaiterez enlever du texte, graphiques, pubs,… d’une page avant impression, vous cliquerez sur ce favori qui lancera un script (sans danger pour votre ordinateur), et vous pourrez alors simplement avec votre souris supprimer les éléments.

Une astuce que nous trouvons vraiment très sympathique pour faire un petit geste pour notre environnement.

4 mars 2009

Une éolienne dans son jardin pour alléger sa facture ?

Parfois très critiquée (et même parfois à tort, voir cet article) notamment à cause du bruit et de la défiguration du paysage qu’elle engendre, l’énergie éolienne est pourtant l'une des énergies renouvelables les plus en vue ces dernières années. En outre, on commence à trouver sur le marché de plus en plus de « petits » kits éoliens (de 100 à 20 kW) qui peuvent être installés chez soi pour produire de l’électricité, consommée sur place et/ou revendue à un distributeur comme EDF.

Un kit éolien se compose d’un mat (de 10 à 35m) haubané ou autoporteur (préférable pour limiter l’impact visuel et l’occupation au sol, et les travaux nécessaires), et d’une nacelle, au sommet du mat, équipée d’un rotor à deux ou trois pales (d’un diamètre de 2 à 10m pour le petit éolien) qui seront mises en rotation par le vent pour produire de l’électricité via une génératrice. Du matériel supplémentaire peut être adjoint comme des batteries pour le stockage l’électricité produite non utilisée immédiatement.

Mais avant de s’équiper, l’éolien domestique réclame que l’on se pose les bonnes questions. Les performances du système éolien vont beaucoup dépendre du site d’implantation, qui doit être dégagé, balayé par des vents réguliers et suffisamment fort pour que l’installation soit rentable : une éolienne de 3,5m de diamètre produit environ 1900 kWh/an avec un vent à 4 m/s mais 4900 kWh/an à 7 m/s. De plus, un vent de 4,5 m/s est nécessaire pour assurer l'amorçage de l'éolienne et un vent supérieur à 25m/s s’avère trop violent (l'éolienne sera freinée ou s'arrêtera, par une mise en drapeau de sécurité). (vidéo «
risque pour une éolienne si le vent est trop violent »)

Ensuite, suivant sa localité, des contraintes administratives (site classé, site historique, couloir aérien,...) peuvent vous empêcher d’installer une éolienne. Si vous rester en dessous des 12m de haut (mais donc avec un rendement fortement réduit, car on peut obtenir de 30 à 100% d’énergie supplémentaire avec un mat de 24m), aucun permis de construire n’est nécessaire (une simple déclaration de travaux suffit). Enfin, pensez à communiquer auprès de votre voisinage pour éviter d’éventuels futurs conflits, en les rassurant au niveau du bruit : l’évolution technique rend les éoliennes de plus en plus silencieuses. En bas d’une éolienne récente, le bruit n’est pas plus élevé qu’à l’intérieur d’une voiture.

Comme pour l’installation de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïque, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% du montant hors taxes de votre éolienne et de la TVA à 5.5% si son installation est réalisée par un professionnel et qu’il s’agisse de votre résidence principale. Certaines collectivités locales ont aussi mis en place des aides spéciales.

Une éolienne domestique de 1000 Watts/48 Volts, pour un coût d’environ 7.000€ HT (crédit d’impôt non déduit) est capable de produire jusqu’à 1500 à 2000kWh/an en fonction de la force du vent (à titre de comparaison, un lave-linge ou un lave-vaisselle consomment en moyenne entre 250 et 300kWh/an). De quoi réduire votre facture électrique annuelle de quelques centaines d’euros. Une éolienne de 3,50 m de diamètre et 12m de haut pour une puissance de 2 kW (installation comprise entre 15 et 20.000€ crédit d’impôt non déduit), avec un vent moyen annuel à 10m de 4,5 m/s, pourra produire entre 30 à 50% de la consommation annuelle d'électricité d'un foyer de quatre personnes (5000kWh).

Mais dans tous les cas, l’installation d’une éolienne domestique tiendra plus d’une forte volonté écologique (ou pour des habitations isolées non raccordables au réseau), car que ce soit en autoconsommation et/ou en revente, l’amortissement d’une éolienne réclamera suivant le lieu d’implantation entre 10 à 30 ans. De plus, cette durée n’est pas forcément garantie car le prix de rachat de l’électricité par EDF est garanti seulement pendant 15 ans, et la durée de vie d’une éolienne est d’environ 15 ans...

27 février 2009

Eco PTZ (Prêt Taux Zéro) : le guide pour les particuliers

Cet éco-prêt, dont les modalités de mise en œuvre ont été présentées ce jeudi par le Ministre de l’environnement Jean-Louis Borloo, sera disponible dès le 1er avril auprès de certains organismes : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Caisse d'Epargne, Banque Populaire, Crédit Mutuel, La Banque Postale, Crédit Foncier, Crédit Immobilier de France, Solféa, Domofinance.

Il est destiné à financer les travaux d’isolation et de rénovation thermique pour améliorer la performance énergétique des logements anciens des particuliers, qui pourront alors bénéficier d’un prêt à taux zéro plafonné à 30.000 € sur une durée pouvant atteindre 15 ans (10 + 5). L'éco-prêt permettra de financer les travaux d'économies d'énergie mais aussi leurs éventuels frais induits. L'opération aura un triple avantage : réduire les émissions de CO2, alléger la facture énergétique des ménages et créer des emplois. Les premiers travaux de rénovation thermique financés par l’éco-prêt à taux zéro pourront être réalisés dès le printemps 2009.

Tous les particuliers peuvent en bénéficier, sans conditions de ressources, a souligné Jean-Louis Borloo. Il concerne aussi bien les copropriétés que les propriétaires occupant, bailleur ou en société civile pour une habitation construite avant le 1er janvier 1990 et destinée à un usage de résidence principale. Les résidences secondaires sont exclues.

Pour bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro, il faut soit mettre en œuvre un « bouquet de travaux », soit améliorer la performance énergétique globale de son logement. Les travaux concernant l'installation d'assainissement non collectif ne consommant pas d'énergie pourront également bénéficier du prêt à taux zéro à hauteur de 10.000 euros.

Un « bouquet de travaux » éligible à l'éco-prêt à taux zéro, est un ensemble de travaux cohérents, réaliser par un ou des professionnels, dont la réalisation simultanée apporte une amélioration sensible de l'efficacité énergétique du logement.

Il faut faire des travaux dans au moins deux des catégories suivantes :
  • Isolation performante de la toiture.
  • Isolation performante des murs donnant sur l'extérieur.
  • Isolation performante des fenêtres et portes donnant sur l'extérieur.
  • Installation ou remplacement d'un chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire (ECS).
  • Installation d'un chauffage utilisant les énergies renouvelables (solaire, bois, géothermie..).
  • Installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables.

Ou un ou des travaux recommandés par un bureau d’étude thermique qui permettront d’atteindre une performance globale minimale pour les logements construits après le 1er janvier 1948, aux conditions suivantes :
  • Si votre logement consomme, avant les travaux, plus de 180 kWhEP/m2/an, il faudra atteindre, après travaux, une consommation d'énergie inférieure à 150 kWhEP/m2/an. (kWhEP = Consommations énergétiques en Energie Primaire c'est à dire pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et le refroidissement)
  • Si votre logement consomme moins de 180 kWhEP/m2/an, il faudra atteindre, après travaux, une consommation inférieure à 80 kWhEP/m2/an.

L'éco-prêt à taux zéro finance aussi :
  • La fourniture et la pose de nouveaux ouvrages sous réserve que l'équipement ou le matériau réponde à des caractéristiques techniques précises.
  • Les travaux induits indissociables : reprise d'électricité, installation d'un système de ventilation…
  • Les frais de maîtrise d'œuvre : architecte, bureau d'étude thermique…
  • Les frais éventuels d'assurance.

Ainsi, peuvent bénéficier de l'éco-PTZ :
  • le propriétaire d’une maison individuelle de 1970 qui fait réaliser une étude thermique et procède à l'installation d'une pompe à chaleur pour le chauffage en remplacement d’une vieille chaudière fioul,
  • l'occupant d’un appartement qui fait réaliser le remplacement des fenêtres et de son ancienne chaudière par une chaudière à condensation,
  • la copropriété qui fait réaliser l'isolation de la toiture de l'immeuble, et le remplacement de l'ancienne chaudière collective par un chauffage collectif utilisant une chaudière collective au bois, ou par une chaudière collective à condensation au gaz,

L'éco-prêt à taux zéro permet de financer jusqu'à 30.000 € de travaux. En pratique si votre bouquet de travaux se compose de deux travaux, vous avez droit à 20.000 € maximum. Si vous allez jusqu'à trois travaux ou plus, ou si vous améliorez la consommation d'énergie de votre logement, vous avez droit à 30.000 € maximum. La durée de remboursement est de 10 ans. La banque peut toutefois vous proposer de porter cette durée à 15 ans. Vous pouvez aussi décider de la réduire jusqu'à un minimum de 3 ans. Exceptionnellement, elle peut être réduite à 1 an avec accord de la banque, pour alléger vos charges de remboursement.

Pour les personnes dont le revenu fiscal du foyer fiscal n'excède pas 45.000 euros en année n-2, le prêt à taux zéro, s'il est octroyé en 2009 ou 2010, peut être cumulable avec le crédit d'impôt développement durable. L'éco-prêt à taux zéro est aussi cumulable avec les aides de l'agence nationale de l'habitat et des collectivités territoriales, les certificats d'économies d'énergie et le prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d'acquisition-rénovation. Vous pouvez aussi panacher : obtenir un éco-prêt à taux zéro pour un bouquet de travaux et faire installer hors prêt un équipement bénéficiant d'un crédit d'impôt.

Seules les banques ayant signé une convention avec l'Etat pourront diffuser l'éco-prêt à taux zéro. Pour obtenir un éco-prêt à taux zéro auprès d'une banque, vous devez faire remplir un formulaire type de devis de travaux par l'entrepreneur que vous aurez choisi. Ce formulaire sera téléchargeable sur le site de l'ADEME, rubrique « Financez vos projets ». Votre dossier sera alors examiné par la banque qui décidera, comme pour toute demande de prêt, de vous prêter la somme demandée en fonction de votre endettement préalable et de votre capacité à rembourser. Dès attribution du prêt, le demandeur a deux ans pour réaliser ses travaux. Au terme des travaux, il devra retourner voir la banque muni du formulaire type « factures » et des factures acquittées. Attention, un seul éco-prêt à taux zéro sera accordé par logement. Nous vous recommandons donc de grouper si cela vous est bien entendu possible, un maximun de travaux d'amélioration qui vous permettre d'emprunter le maximum prévu par la loi pour votre logement.
24 février 2009

Guide : ballon d'eau chaude électrique ou « Cumulus »

chauffe-eau électrique cumulus ballon guide pratique

Élément indispensable du confort moderne, le chauffe-eau électrique, ou encore appelé cumulus ou ballon d'eau chaude électrique, a pris place dans de très nombreux domiciles (+ de 10 millions de chauffe-eau électrique installés en France). 

Nos clients nous questionnent souvent sur son fonctionnement, si leur ballon est défectueux ou en panne, si leur cumulus doit être changé,… Nous avons donc décidé d’écrire un article de vulgarisation pour vous aider à y voir un peu plus clair dans le monde des cumulus électriques et d’éviter de vous faire avoir par des entreprises peu scrupuleuses (type 24/7 pour ne pas les citer !) lors d’une panne de votre chauffe-eau.

Fonctionnant avec une simple alimentation électrique, il permet de satisfaire simplement aux besoins d'eau chaude sanitaire pour tous les types de logement. Il est simple à poser et à entretenir. Il est généralement disponible de 10 à 500 litres en fonction de vos besoins et de la place dont vous disposez (verticalement en le fixant au mur, ou horizontalement, soit en le fixant au mur, au sol ou au plafond), et plusieurs ballons peuvent être couplés pour obtenir de plus grande capacité comme par exemple pour un grand salon de coiffure.


Un ballon d'eau chaude est une cuve fermée dans laquelle se trouve une résistance électrique commandée par un thermostat. L'eau froide qui arrive dans la cuve est chauffée par cette résistance dont le thermostat coupe l'alimentation électrique quand l'eau est à bonne température. La cuve est toujours pleine, c'est à dire que la circulation à l'intérieur s'effectue quand on ouvre son robinet d'eau chaude ou que l'on prend une douche : L'eau froide sous pression remplace petit à petit la quantité d'eau chaude qui s'évacue, puis le thermostat remet en route la résistance électrique pour faire remonter la température de l'eau. Le ballon est constamment sous la pression de l'eau froide. Il faut donc posséder un limiteur de pression (groupe de sécurité, voir plus bas) sur l'arrivée générale d'eau froide.

A : jaquette en tôle peinte
B : Isolation (en général, mousse de polyuréthane)
C : Cuve émaillée ou non
D : canne d'aspiration d'eau chaude (prend l'eau en partie haute)
E : Résistance électrique
F : Arrivée d'eau froide (en partie basse du ballon)
G : Boîtier du thermostat
H : Capotage de la partie électrique
Les ballons électriques représentés ici sont de modèle vertical. En cas de modèle horizontal, la disposition à l'intérieur des composants est différente suivant les marques.

Les différentes résistances électriques

Il existe principalement sur le marché 2 types de résistances électriques pour l'équipement des ballons d'eau chaude électriques : la classique résistance thermo-plongée (thermoplongeur) dite « blindé », et la résistance « stéatite ».

Résistance thermo-plongée ou thermoplongeur

Résistance en inox (type machine à laver), directement plongée dans l'eau (le calcaire cristallise à sa surface et réduit ses performances). Elle chauffe légèrement plus rapidement (5 heures pour un 200 litres) que son homologue « stéatite ».

Principaux inconvénients :

  • il faut vidanger le ballon pour accéder à la résistance
  • le détartrage est plus fréquent et plus difficile
  • le calcaire s'y dépose plus vite, provoque la détérioration de la résistance et des bruits pendant la mise en chauffe 
Résistance stéatite

Résistance en briques réfractaires insérée dans un fourreau en acier émaillé. Elle demande environ 6 heures de chauffe pour un 200 litres.

Principaux avantages :

  • en cas d’intervention sur le chauffe-eau, pas besoin de vidanger pour accéder à la résistance
  • il suffit de nettoyer le fourreau pour le détartrer
  • la « stéatite » ne subit pas la cristallisation du calcaire. Le calcaire se dépose donc de façon très limité, il ne détériore pas la résistance et la mise en chauffe est silencieuse. 

Les chauffe-eau dits « ACi » sont équipés d’une résistance stéatite. De plus, la protection contre la corrosion de la cuve se fait grâce à une anode. Elle peut être en magnésium, et dans ce cas, elle est sensible à l'électrolyse. Vous devez la changer régulièrement (tous les deux ou trois ans pour conserver l'efficacité du chauffe-eau). Elle peut également être en titane, et dans ce cas, elle est quasiment inusable et ne nécessite aucun entretien. Encore mieux, un voyant permet de connaitre l’état de bon fonctionnement de l’ACI, comme sur la gamme ACI du fabriquant de chauffe-eau ATLANTIC.



Le groupe de sécurité

C’est un élément essentiel et obligatoire qu'il faut installer sur tous les systèmes de production d'eau chaude sanitaire à accumulation. Lorsque l'eau chauffe, elle se dilate et la pression peut provoquer des fuites au niveau des joints. Le groupe de sécurité contrôle en permanence la pression à l'intérieur du ballon et permet l'écoulement du trop-plein en cas de surpression (à partir de 3 bars).


Il est branché sur l'arrivée d'eau froide puis est raccordé à l'égout (par l'intermédiaire d'un siphon). En fonctionnement normal, le groupe laisse échapper occasionnellement un petit volume d'eau pour rétablir la pression à l'intérieur du ballon. Il est conseillé d'actionner sa vidange une fois par mois afin d'éliminer le tartre qui se dépose dans la soupape. Dans le cas du remplacement d'un ballon, il est déconseillé de récupérer le groupe de sécurité.

  1. Vers entrée d'eau froide du ballon
  2. Arrivée d'eau froide du réseau
  3. Manette/robinet de fermeture d'arrivée d'eau
  4. Bouchon de fermeture
  5. Manœuvre de la soupape d'expansion
  6. Vidange vers égout
  7. Siphon

La capacité

La température de l'eau conditionne tout d'abord le volume à choisir : En effet, 200 litres à 50°C ne représenteront pas la même quantité d'eau chaude que 200 litres à 80°C ! (c'est au robinet que se fait le mélange eau froide / eau chaude pour obtenir de l'eau aux alentours 40°C, température pour éviter les brûlures). La température idéale pour éviter un entartrage trop rapide se situe aux environs de 50°C, mais celle pour éviter les problèmes de légionellose à 75°C ! Cependant, pour déterminer le volume de votre ballon, vous pouvez vous aider du tableau suivant réalisé par l'ADEME :



Après la pose, il faudra veiller à régler le thermostat du chauffe-eau pendant quelques jours par tâtonnements, en agissant sur directement sur le thermostat ou soit sur la molette en façade du ballon pour ceux en disposant, repérée en général avec un " + " et un " - ", afin d'ajuster la température de l'eau à préparer pour vos besoins journaliers. En effet, répétons-le, 150 litres à 50°C représenteront une quantité d'eau chaude à 40°C moindre que 150 litres à 75°C..


Trucs et astuces

Un ballon horizontal, en plus d'être posé au mur, peut être aussi posé en plafond ou au sol. En cas de place insuffisante, par exemple en hauteur, vous pouvez placer deux ballons plus petits en série au lieu d'un, les deux ballons devant être équipés chacun d'un groupe de sécurité. 


Pour un choix rapide, comptez 65 litres d'eau chaude à 65°C par personnes et par jour, et n'oubliez pas que vous consommez environ 25% de plus d'eau chaude le weekend. N'oubliez pas non plus que la pose d'un ballon d'eau chaude peut être judicieusement complétée par un tarif électrique heures pleines / heures creuses. Il vous faudra alors installer un contacteur HP / HC au tableau électrique.



Les pannes

Les principales pannes que vous pourrez rencontrer :
  • le cumulus fait disjoncter le compteur électrique : mise en défaut électrique de la résistance
  • le thermostat disjoncte : surchauffe, résistance certainement entartrée
  • vous n’avez plus d’eau chaude, l’eau n’est pas assez chaude : voir ci-dessous
  • le chauffe-eau fuit (au niveau du groupe de sécurité, de la cuve, des raccords) : resserrer les raccords; si le groupe suinte durant la chauffe du chauffe-eau, ceci est normal (dilatation de l'eau), en dehors, il faut le remplacer
  • la cuve du chauffe-eau est déformée ou percée : remplacer rapidement le cumulus
  • le chauffe-eau fait de la vapeur : couper immédiatement l’alimentation électrique
  • le chauffe-eau fait du bruit : groupe de sécurité défectueux, résistance entartrée
  • l’eau est malodorante, l’eau est sale : voir ci-dessous

PROBLEME SOLUTIONS POSSIBLES
PAS D'EAU CHAUDE
Vérifier que les bornes du thermostat sont bien serrées
Monter le thermostat pour mettre le chauffe-eau en route
Mettre en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures sans tirer d'eau
Vérifier les fusibles/disjoncteur du chauffe-eau
Vérifier que le courant passe dans le thermostat
Vérifier que le contacteur est bien raccordé
Vérifier la résistance de chauffe
Vérifier la sonde de température qui peut-être entartrée
Vidanger au besoin et détartrer votre chauffe-eau
EAU PAS ASSEZ CHAUDE
Mettre le chauffe-eau en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures pour constater si le problème est solutionné : possible problème sur le contacteur HP/HC
Contrôlez le tuyau d'arrivée d'eau froide : il doit être froid, mais s'il est chaud sur environ 50cm, une fuite est possible sur le circuit. Contrôler et remplacer le groupe de sécurité
Contrôler qu'il n'y a pas de retour d'eau froide sur le circuit d'eau chaude (problème sur un mitigeur par exemple)
Accumulation de tartre : nettoyer la résistance et détartrer le ballon
Vérifier si le problème est identique le matin (passage HC/HP) ou après un cycle de chauffe complet sans tirer d'eau
EAU SALE
Vidanger et nettoyer la cuve
La cuve est corrodée : vidanger le chauffe-eau et vérifier son état : si il n'est pas trop corrodé, changez l'anode, sinon le remplacer
Arrivée de sédiments en amont du chauffe-eau
EAU QUI SENT MAUVAIT
Problème de bactéries possibles : augmenter la température du thermostat 65/70°C et faire un cycle complet de chauffe pour les détruire ; ou vidanger et nettoyer la cuve en ajoutant une pastille de javel
Accumulation de sédiments : nettoyer la cuve
En présence de sulfate, réaction avec l'anode en magnésium et dégagement d'une odeur d'œufs pourris : traiter l'eau ou changer l'anode par un métal différent si possible


Retrouvez notre guide sur les pannes des chauffe-eau électriques


Il est aussi recommandé de détartrer régulièrement son chauffe-eau, de manière plus ou moins espacée (il n'y a pas de règle) notamment en fonction de la dureté de son eau, ou de le protéger par un système anticalcaire intégré (ex. système ACi) ou non (ex. adoucisseur), afin de garantir sa longévité, d'éviter des pannes, et surtout d'économiser de l'énergie...

Dans tous les cas et suivant l’urgence, prenez contact avec votre plombier chauffagiste pour un diagnostique plus approfondi. Un dégât des eaux est très vite arrivé...


L'entretien d'un chauffe-eau électrique

Se reporter à notre article Comment bien entretenir son chauffe-eau électrique.


Les coûts

Il faut compter en prix public environ 600€TTC pour un 150L vertical, et 1.000€TTC pour un 300L sur socle dans la gamme ACI Zeneo (résistance stéatite) de chez ALTANTIC, avec un coût de remplacement d’environ 100 à 200€ TTC suivant la complexité de l'installation.

Consultez nos forfaits remplacement chauffe-eau électrique sur Lyon et environs.

On trouve aussi des ballons d’eau chaude électrique moins chers en premiers prix chez des discounters du bâtiment ou en GSB, mais le gain à l’achat se payera par la suite ! Nous vous les déconseillons fortement (voir pourquoi dans cet article).

Pour terminer une petite vidéo reprenant les informations ci-dessus et expliquant l'installation d'un chauffe-eau :






19 février 2009

Pompe à chaleur : le marché français a doublé en 2008

Les particuliers s'intéressent de plus en plus aux modes de chauffage alternatifs dont les pompes à chaleur (PAC). Ainsi en 2008, ce sont plus de 150.000 installations de pompes à chaleur qui ont été réalisées sur le territoire, soit un doublement du marché par rapport à 2007. Les aides de l’état ne sont certainement pas étrangères à cet engouement. Pour l’année 2009, le crédit d’impôt pour les PAC est passé à 40% (au lieu de 50%), sauf pour les PAC air/air qui ne bénéficient plus d’aucune aide. En outre, à partir de 2010, le crédit d’impôts pour ces matériels passera à 25% ! C’est donc le moment de prendre des décisions si vous envisagez d’installer prochainement ce type de chauffage…

Pour rappel, une installation PAC permet de capter les calories présentes à l'extérieur, soit dans l'air, soit dans l'eau ou soit dans le sol, et de les restituer à l'intérieur d’un bâtiment à travers l'air, ou bien de l'eau grâce à un fluide caloporteur. On trouve ainsi plusieurs combinaisons possibles : PAC air/air, air/eau, eau/eau, sol/eau,… (Explications et schémas techniques sur les PAC)

Afin de garantir un fonctionnement et un confort optimaux, une pompe à chaleur doit répondre à deux impératifs de qualité : le matériel doit garantir un coefficient de performance (COP de plus de 3,3 pour bénéficier du crédit d'impôt) et l'installation doit être correctement dimensionnée. En Rhône-Alpes, ELYOTHERM peut vous accompagner dans votre démarche d’installation de PAC notamment à l’aide d’outils de calculs performants.
18 février 2009

Oyster : centrale hydro-électrique utilisant la houle marine

Le premier prototype de l'Oyster, développé par la compagnie Aquamarine Power, doit être mis en service en mer pour la première fois cet été au Centre européen de l'énergie marine au large de l'archipel des Orcades dans le nord de l'Ecosse.

Cette centrale hydro-électrique, tirant partie de la houle marine, se compose d'un convertisseur de vagues (pompe à double piston). Elle est déployée au large des côtes à une profondeur d'environ 10 à 12 mètres. Les vagues par leur va-et-vient régulier vont activer la pompe, qui va fournir une eau sous haute pression au travers d'un tube sous-marin relié directement à la côte. Cette eau est ensuite convertie en électricité grâce à des turbines hydro-électriques conventionnelles. Selon l'emplacement et la configuration, le pic de puissance générée par chaque unité d'Oyster se situe entre 300 et 600kw.

Mission One : la moto « écolo » la plus rapide du monde !

Dévoilée au salon TED 2009, Forrest North a conçu la Mission One, la moto électrique la plus rapide du monde. Equipée de batteries au lithium, sa vitesse de pointe lui permet en effet d’atteindre les 240 km/h ! Pour un temps de recharge de 2h, son autonomie serait de 250 km.

Si vous êtes intéressés, dépêchez vous car cette belle cylindrée « verte » ne sera disponible qu’à 50 exemplaires début 2010, le tout pour la modique somme de 53 000 euros (un modèle plus abordable devrait être aussi commercialisé).

Le plus grand toit solaire photovoltaïque d’Allemagne

Riedel Recycling, une société spécialisée dans le traitement de matériaux de construction, possède sur l’un de ses bâtiments le plus grand toit photovoltaïque d’Allemagne.

En effet, l’installation, qui pourrait alimenter près de 700 foyers en électricité, est composée de plus de 11 000 cellules et fournit une puissance de plus de 800 KW. L’électricité produite est transformée en courant alternatif par quatre onduleurs, et comme rien ne se perd, les 45 kW d’énergie perdue sous forme de chaleur au cours de la transformation en courant alternatif, sont aussi récupérés pour chauffer les locaux administratifs de l’entreprise.

Blight : un store vénitien solaire pour votre éclairage

Le designer belge Gerkens a conçu un store vénitien d’un nouveau genre : il permet de stocker l’énergie solaire la journée et de la restituer en électricité la nuit, en la transférant à des feuilles électroluminescentes qui fourniront un éclairage d’ambiance.

Ainsi, plutôt que de servir à bloquer « bêtement » les rayons du soleil, ce store vénitien dénommé « Blight » par ces concepteurs, pourrait révolutionner nos éclairages d’intérieurs. Une idée si simple qu’il fallait y penser … !

Des ralentisseurs pour voitures écolos !

Des ralentisseurs d’un nouveau genre pourraient bientôt voir le jour sur nos routes. Les « dos d'ânes » classiques sont souvent considérés comme une calamité par les automobilistes. Mais les ralentisseurs « verts » de l’inventeur Peter Hughes pourraient nous faire changer notre façon de penser : ces bosses ralentisseurs, qui ne nuisent pas aux voitures, ont en effet l'avantage de produire de l'énergie gratuitement lorsqu’on roule dessus.

Les bosses de ces ralentisseurs peuvent produire chacune entre 1 à 4 euros d'énergie en une heure (16h/jour) soit près de 6 500 et 24 000 euros par an. En outre, l'énergie non utilisée pourrait être stockée ou intégrée au réseau électrique.

Samsung « Blue Earth » : le 1er téléphone tactile solaire

Le sud-coréen Samsung Electronics a dévoilé hier au Mobile Word Congress de Barcelone, un téléphone mobile entièrement tactile, le "Blue Earth", qui se recharge avec la lumière naturelle ou artificielle.

Ce téléphone qui devrait être lancé sur le marché européen au second semestre 2009, peut se recharger et générer suffisamment d’énergie électronique pour téléphoner n’importe où, grâce à un capteur solaire implanté au dos de l'appareil. Néanmoins, le panneau solaire n’étant pas suffisant pour assurer un fonctionnement permanent, le téléphone sera aussi livré avec un chargeur, mais peu vorace en énergie (consommant moins de 0.03W).

Sans supprimer le chargeur traditionnel, le constructeur sud-coréen apporte donc une solution aux problèmes des batteries actuelles, qui se déchargent souvent trop vite. « En rechargeant une heure ou une heure trente dans un bon environnement lumineux, cela permet d'avoir environ une demi-heure de communication », explique Samsung France.

Pour finir, Blue Earth est fabriqué avec du plastique recyclable appelé PCM, qui est extrait des bouteilles en plastique recyclées, contribuant ainsi à réduire la consommation de carburant et les émissions de carbone lors du processus de fabrication.

8 février 2009

Le recyclage des plastiques : pas toujours !

On ne le sait pas toujours mais seulement quelques types de plastique sont recyclables. Ainsi si vous observez vos emballages plastiques, vous pourrez trouver entre autre un petit symbole en forme de triangle donc les côtés sont des flèches avec un numéro à l’intérieur. Le numéro correspond à un type de plastique.
  • N°1 - PET (polyéthylène téréphtalate) : la plupart des bouteilles en plastiques (bain de bouche, bouteilles d’eau minérales…), emballages jetables de toutes sortes (boîtes pour les salades, plateaux de présentation…) ; Ils se recyclent parfaitement : fibres polaires, accessoires divers (bijoux, ceintures, sacs) et occasionnellement de nouveaux contenants.
  • N°2 - HDPE (high-density polyethylene) : briques de lait ou de jus de fruit, bouteilles de shampoings et gels douche, contenants de produits ménagers, … ; ils se recyclent : stylos, bouteilles d’huile ou de produits ménagers, accessoires de piquenique, revêtements de sol et autres contenants divers.
  • N°3 - PVC (polychlorure de vinyle) : tuyauterie, certaines bouteilles de shampoing, certaines bouteilles de produits ménagers, fenêtres et équipements médicaux ; rarement recyclé et généralement exclu du tri sélectif (pas d’incinération non plus car en brûlant le PVC libère des toxines et de l’acide chlorydrique)
  • N°4 - LDPE (low density polyethylene) : certaines bouteilles rétractables, sacs de courses, tapis… ; ne se recycle pas.
  • N°5 - PP (polypropylène) : fabrication d’équipements automobiles (pare-chocs, tableaux de bord), et certains emballages alimentaires (plaquette de beurre, pots de yaourts) ; n’est pas toujours recyclable : poubelles, accessoires de vélo, câbles…
  • N°6 - PS (polystyrène) : compose certains emballages alimentaires, boitiers de CD, couverts et gobelets jetables, et rembourrage antichocs pour appareils ménagers et électroniques ; n’est pas toujours recyclable : éléments d’isolation.
  • N°7 - Autres : lunettes, bidons, DVD, et certains contenants ; généralement pas recyclés

En conclusion : seuls les plastiques 1 et 2 doivent toujours être jetés dans une poubelle adaptée. Merci à Greenzer pour leur article.


7 février 2009

Salon des énergies renouvelables 2009 à Lyon Eurexpo

La 7ème édition du Salon des Energies Renouvelables se tiendra du 25 au 28 février prochain à Eurexpo à Chassieu dans le Rhône.

Ce salon conçu pour les professionnels sera néanmoins ouvert au grand public pour une journée exceptionnelle le 28 février. Une journée qui vous permettra d’accéder à un panorama des dernières innovations dans le secteur des énergies renouvelables : solaire, thermique et photovoltaïque, bois énergie, géothermie, petit éolien. Des organismes de référence (ADEME, Qualit’EnR, Enerplan, …) seront également présents pour aiguiller les particuliers.

Au programme cette année, trois grands domaines: la production d’énergie, les solutions ENR et les ENR intégrées au bâti.

La production d’énergie : elle relève maintenant du cadre national, les objectifs de la France étant de mettre en place d’ici 2020, 23% d’énergie renouvelables dans le secteur. Le paysage sera donc entièrement modifié d’autant plus que la production de masse d’énergie renouvelable s’ouvre à de nouveaux horizons.

Les solutions EnR : 70% de la consommation énergétique est destinée au confort, en étant utilisés pour le chauffage et l’eau chaude. Ainsi, les nouveaux produits présentés durant ce salon porteront sur cette demande importante qui consiste à apporter un confort durable et une efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment, solutionnée par les CESI (Chauffe Eau Solaire Individuel), les chauffages solaires, les pompes à chaleur (PAC), les poêles à bois, les capteurs PV et les piles à combustible.

Les bâtiments à énergie renouvelables : l’intégration au bâti des énergies nouvelles, c’est concrétiser les demandes écologiques dans la construction. De nouveaux matériaux et de nouveaux mécanismes seront donc intégrés dans les bâtiments. En guise d’idées, on peut citer le système fenêtres à double vitrage à la fois isolant et capteur de chaleur, les tuiles PV récupératrices du rayonnement solaire ainsi que les nouvelles technologies en développement.

Plus d’infos : Salon des Energies Renouvelables (tarif d’entrée : 10€)

Le carburant E10 bientôt disponible à la pompe

Fin janvier, le ministère de l'Ecologie a publié un décret autorisant la vente de l’E10 à partir du 1er avril 2009, un carburant composé de 90% d'essence sans plomb et de 10% d'éthanol provenant d’extrait de céréales ou de betteraves à sucre. Le carburant E10 ne pourra toutefois être employé que les véhicules construits après 2000, le mélange pouvant s'avérer corrosif pour certains moteurs anciens. Selon l'UFIP, 75% des stations-services devraient proposer ce biocarburant d'ici à fin 2009.

Actuellement en France, le taux d'incorporation d'éthanol à la pompe est de 6,25%. La France sera donc en avance sur les objectifs européens, qui prévoient que l'Europe passe de 5,75% actuellement à 7% en 2010 et 10% en 2015.

Dans un communiqué, France Nature Environnement a dénoncé l'arrivée de ce carburant : « Avec ses 10% d'éthanol issu de productions végétales, l'E 10 n'a rien de ''bio'', bien au contraire, a indiqué la FNE. Utiliser des céréales pour faire rouler sa voiture, cela veut dire qu'il y en aura moins pour nourrir les habitants de notre planète, et que l'homme continuera à raser des forêts pour augmenter les surfaces agricoles ».

5 février 2009

Le « Greenwashing » sous surveillance !

Afin de lutter un peu mieux contre le « greenwashing » ou « éco-blanchiment », une nouvelle forme de communication abusive sur le terme de l’environnement, usant d’argument écolos pour mieux vendre certains produits ou services (article), une coalition d'ONG de protection de l'environnement dénommé « L'Alliance pour la planète » a créé mardi dernier un Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP).

Cet observatoire indépendant veillera à alerter les consommateurs sur les publicités qui utilisent de façon abusive le thème de l'environnement. Car d’après l’ONG, bien qu’une évaluation des publicités en France soit assurée par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), ex BVP (Bureau de Vérification de la Publicité), cet organisme d'autorégulation de la profession ne donne pas d’avis contraignants : « Le système n'est pas étanche et on voit qu'il y a des gros poissons qui traversent le filet », dixit l’organisation.

Ceci évitera peut-être aux industriels de rejoindre les (trop) nombreux lauréats des « Pinocchios » du développement durable ...

Sun Station : Des bancs publics d’un nouveau genre !

« Sun Station », c’est le nom d’un concept proposé par le designer allemand Julene Aguirre-Bielschowsky. Conçue à partir de matériaux comme le béton, le bois et l'acier inoxydable, ces stations pourraient servir de distributeur d’énergie verte en libre service en étant placées dans différents endroits de nos villes.

Equipées de cellules photovoltaïques, une Sun Station serait en mesure de générer près de 90 Watts de puissance. Ainsi, les utilisateurs d’ordinateurs portables, de téléphones mobiles ou autres objets nomades pourraient recharger ou utiliser leurs objets à court d’énergie n’importe où, tout en faisant une pause.
Une lumière verte au-dessous du panneau solaire, informerai l'utilisateur sur la disponibilité ou non de l'électricité, et la prise de courant située à la base de la station renseignerai à l’aide de LED sur la quantité d'énergie utilisée par l'appareil.

4 février 2009

De l'eau potable grâce au soleil et à « Watercone »

Chaque jour 5.000 enfants meurent des suites de diarrhée en buvant de l'eau impropre à la consommation. Une idée simple et économique pourrait grandement les aider : le « Watercone ».

Fait de polycarbonate qui résiste au UV, d'un diamètre compris entre 60 et 80 cm, le Watercone, simple à utiliser, léger et mobile, permet de transformer (désalinisation) de l’eau salée ou saumâtre en eau douce, et cela grâce au soleil, avec un rendement maximum de 1,7 litres par jour.

Le sel ou l'eau saumâtre s'évapore grâce à l'irradiation solaire et une condensation d'eau apparaît sous forme de gouttelettes sur la paroi interne du cône. Ces gouttes ruissellent ensuite vers un réservoir à la base du cône. En plaçant tête en bas le cône, on récupère l’eau potable.

Le Watercone, fait d’un matériau non-toxique, non inflammable et recyclable, peut être utilisé quotidiennement pendant 5 ans, pour un prix de commercialisation qui se situera autours des 20 euros.

L'aéroport de Lyon Saint Exupéry se met au vert !

Les principaux acteurs français du transport aérien ont signé l’an dernier dans le cadre du Grenelle, une charte volontaire visant à réduire les nuisances des appareils et les émissions polluantes du secteur.

Ainsi, dans le cadre de cette convention, l’aéroport Lyon-Saint Exupéry s’est engagé à réduire les émissions de GES liées à ses activités, et a annoncé hier la mise en service d'un réseau d’alimentation électrique en 400 Hz sur la plate-forme afin de fournir l’énergie aux avions en escale et réduire le recours aux APU (Auxiliary Power Unit) et aux GPU (Ground Power Unit) par les compagnies aériennes, qui fonctionnent respectivement au kérosène et au gasoil, et qui sont à l'origine de bruit et d’émissions atmosphériques. Ces unités fournissent l’énergie électrique et l'air comprimé nécessaire au démarrage, à la climatisation et la pressurisation des avions en stationnement. A titre d’exemple, un Airbus A320 consomme de 100 à 150 kg de kérosène par heure au sol.

L’aéroport Lyon-Saint Exupéry aura investi en 2008 et 2009 environ 3,2 M€ dans la réalisation de ce réseau électrique qui dessert les aires de stationnement des avions sur plus de 4 km. Cette installation permettra l’économie de 350 tonnes de CO2 par an, et fournira de meilleures conditions de travail pour le personnel avec la réduction du bruit et des pollutions au sol.

GDF Suez baisse ses prix… pour les industriels !

Cette bonne nouvelle pour les professionnels risquent d’agacer encore un peu plus les particuliers qui payent le prix fort leur approvisionnement en gaz en cette période hivernal particulièrement rigoureuse, un « scandale » que dénonce depuis plusieurs semaines les associations de consommateurs.

En effet, alors que GDF Suez vient de publier un chiffre d'affaires 2008 en hausse de plus de 16%, le groupe français consent à revoir ses prix à la baisse pour les industriels. Pressé par la Commission de régulation de l'énergie, le groupe a décidé d'adapter ses tarifs 2009 aux coûts d'approvisionnements bon marché du dernier trimestre 2008, en appliquant une baisse d'environ 20% de ses tarifs avec effet rétroactif au 1er janvier.

3 février 2009

Crédit d’impôt et éco-prêt seront finalement cumulables !

Revirement de dernière minute ! Après avoir annoncé il y a quelques jours que l'éco-prêt à 0% et le crédit d'impôt « développement durable » ne seraient pas cumulables, le parlement autorise finalement cette disposition pour une période de deux ans. Ce cumul, qui constituera une mesure particulièrement incitative, sera limité à deux ans (2009 et 2010) et réservé aux seuls ménages dont les ressources n’excèdent par 45.000 € au titre de l’avant dernière année précédant celle de l’offre de prêt. Ce sont donc plus de trois ménages sur quatre qui vont pouvoir en bénéficier.

Selon Jean-Louis Borloo, qui a demandé la publication des textes réglementaires d’application avant fin février, « cette décision du Parlement est une excellente nouvelle : je suis convaincu que ce cumul, qui profitera à environ trois ménages sur quatre, garantira le succès de l’éco-prêt à taux zéro : ce sont donc potentiellement plus d’un 1,6 Md€ de travaux qui vont être réalisés dès 2009 et le double en 2010. Au-delà des avantages en résultant pour l’environnement, ce succès permettra de contribuer à un niveau d’activité élevé dans le secteur du bâtiment et donc à un soutien efficace de l’économie ».

L’éco-prêt à taux zéro vise à encourager les ménages à réaliser des travaux de réhabilitation thermique de leur logement, comme l’isolation de la toiture et le changement des fenêtres. Il peut désormais être combiné avec le crédit d’impôt sur le revenu « développement durable » qui permet de bénéficier d’une aide fiscale pour les dépenses d’équipements engagées « pour améliorer les performances énergétiques ou environnementales des logements » (acquisition de chaudières efficaces, de matériaux d’isolation thermique, d’équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable, d’équipements de récupération des eaux pluviales, …).

Tous les particuliers peuvent bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro pour des projets dans leur résidence principale ou dans des logements donnés en location, y compris lorsque ces immeubles font partie d’une copropriété ou sont détenus via une société civile immobilière. Ce dispositif est cumulable avec d’autres dispositifs de soutien, notamment les certificats d’économies d’énergie et le prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d’acquisition-rénovation. Il permet de financer jusqu’à 30.000 € de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements.

Les opérations sont éligibles à l’éco-PTZ:
  • si elles mettent en œuvre un « bouquet de travaux », c’est-à-dire un ensemble de travaux cohérents dont la réalisation simultanée apporte une amélioration très sensible de l’efficacité énergétique du logement,
  • ou s’il s’agit de travaux recommandés par un bureau d’étude thermique permettant d’atteindre une performance globale minimale,
  • ou s’il s’agit de travaux de rénovation de systèmes d’assainissement non collectifs. Les frais d’étude ou de maîtrise d’œuvre associés, ainsi que les travaux induits sont également éligibles.

1 février 2009

Construction : les « grosses » erreurs à éviter !

Pour que votre future habitation soit la moins énergivore possible en hiver et la plus agréable en été, voici quelles règles élémentaires qu’il faut toujours suivre.

Tout d’abord, surveiller l’inclinaison de vos vitrages : plus ils seront inclinés et plus ils capteront l’énergie en plein été. Une telle inclinaison entrainera des surchauffes inévitables (fenêtre de toit par exemple). Et en hiver, la course du soleil étant plus basse, vous récolterez que très peu de rayonnement solaire pour chauffer l’intérieur de votre maison. En été, avec une pente de 45°, 95% du rayonnement solaire pénètre à l’intérieur de l’habitat. Dès 25°, c’est 100% !

Ensuite, il faut éviter les grandes ouvertures vitrées à l’ouest. De telles vitre génèrent des surchauffes l’été et des surconsommations de chauffage l’hiver. En effet, l’ouest en été reçoit beaucoup d’énergie, et le soleil rasant (puisqu’il redescend sur l’horizon) va pénétrer profondément dans l’habitat entrainant beaucoup de chaleur. A contrario, en hiver, le soleil ne va pas jusqu’à l’ouest et donc la fenêtre perd plus de chaleur qu’elle n’en gagne.

Même si vos ouvertures sont équipées de double vitrage, pensez quand même à vous équiper de volets. En effet, mettre un double vitrage sans fermer les volets la nuit est moins performant thermiquement qu’un simple vitrage avec des volets pleins sans persienne.

La couleur des revêtements de vos murs est aussi très importante. Plus la couleur va être claire, plus elle va réfléchir la lumière sans la transformer en chaleur. Vos murs n’accumuleront donc pas de chaleur ce qui sera source de déperditions thermiques. De plus, d’un point de vue esthétique et de confort, vos murs pourront générer des éblouissements gênants en été lorsque vous serez sur votre terrasse. Pour information, une peinture blanche possède un coefficient d’absorption solaire de 18%, le rouge 50%, le brun 79%, le vert foncé 85%, et le noir 95%.

Si vous n’avez pas encore isolé votre maison, où si vous envisagez de rénover l’isolation de votre habitat prochainement, sachez qu’il faut mieux isoler par l’extérieur du bâti. Malheureusement en France, on continu à isoler par l’intérieur. Or, en plus de créer des ponts thermiques source d’humidité et de moisissures, cette technique ne peut pas générer de l’inertie à l’intérieur. Sans inertie, la maison ne pas transformer l’énergie solaire et la température ne cesse d’osciller entre trop froid et trop chaud, même en plein hiver.

Enfin, l’organisation de votre jardin et de vos plantations est elle aussi très importante. Par exemple, ne plantez surtout pas un résineux au sud de votre maison : pendant tout l’hiver, du fait de son feuillage persistant, il va plonger toute la maison dans l’ombre, ce qui d’une part peut-être très déprimant, mais surtout va empêcher les surfaces de votre maison de se charger en énergie solaire. Au contraire, il faut planter au sud des arbres qui perdent leurs feuilles en hiver pour laisser passer le soleil en hiver, et en été, ils offriront ombre et fraicheur. Les résineux sont plutôt à planter à l’est : ils permettront de couper les vents froids d’hiver venant de l’est.

31 janvier 2009

Des ampoules LED performantes et économiques

Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont mis au point une nouvelle génération d’ampoules à LED qui serait 12 fois plus efficace qu’une lampe à incandescence classique et 3 fois plus que les ampoules à basse consommation (Lampe Fluo Compacte - LFC), pour un prix d’environ 2 € (soit 10 fois moins que les prix actuels).

Ces LED, contrairement aux ampoules fluorescentes classiques, donne une lumière brillante instantanément, et leur durée de vie seraient de 100.000 heures soit presque 12 ans si elles étaient allumées en continu. De plus, elles n’utilisent aucun matériau toxique. Les chercheurs ont utilisé comme semi-conducteur le nitrure de gallium, dont l’université a réussi à réduire drastiquement les coûts de production par une nouvelle méthode.

Des prototypes seraient déjà en production par certains fabricants et les premières ampoules équipées de ces LED performantes et bon marché pourraient être commercialisées d’ici à deux ans.

27 janvier 2009

Nos poubelles : des mines d’or sous exploitées !

Chaque Français produit chaque année en moyenne environ 360 Kg de déchets dont 70 kilos sont constituées de matières organiques (qui pourraient être utilisées pour se transformer en compost), mais aussi 50Kg de papiers (magazines, journaux, publicités...), 50 Kg d'emballages en verre et 40Kg d'emballages en plastique, qui peuvent être facilement valorisés par le recyclage. Car les déchets sont en France un véritable problème : gouffre financier pour les contribuables pour leur gestion, et taux d'incinération ou de mise en décharge encore bien trop élevé. Or même si la réduction à la source est la meilleure des solutions pour éviter l'engorgement des poubelles, le recyclage est aussi une manière de valoriser les déchets et de leur donner une seconde vie, car aujourd’hui seulement 20% de nos déchets sont recyclés.

En France, la majorité des centres commerciaux accueillent aujourd'hui des bornes de collecte en libre service pour déposer ses piles et batteries usagés. Elles contiennent de nombreux métaux lourds, très nocifs pour notre environnement et notre santé. Or jusqu’à 65% de ces métaux peuvent être réutilisé pour l'élaboration de nouveaux produits comme des pièces automobiles, des canettes, des vélos, des clés et bien entendu de nouvelles piles.

Moins de 30% des emballages plastiques sont recyclés en France. Or ces produits dérivés d’une denrée de plus en plus rare qu’est le pétrole, peuvent être facilement recyclés. On trouve différents types de plastique, dont les plus utilisés pour les emballages sont le PET (polyéthylène téréphtalate), plastique transparent utilisé notamment pour les bouteilles contenant des boissons et le PEHD (polyéthylène haute densité), opaque et utilisé pour les détergents et autres bouteilles de lait. Le PET est réutilisé pour fabriquer notamment des textiles, comme des gants, des couettes ou des polaires. Le PEHD est quant à lui transformé en tuyau, des bancs publics, des bacs de collecte… Une tonne de PET recyclé équivaut à 0,61 tonne de pétrole brut économisé et près de 11 MWh d'énergie.

L’aluminium est une matière très précieuse qui peut se recycler à l’infini. Il est donc très important de bien trier les emballages en aluminium. Ce métal peut être recyclé à 100 % et indéfiniment sans perdre ses caractéristiques physiques. Or en France, seulement environ 30% des emballages en aluminium sont recyclés. Le recyclage de l’aluminium permet d'économiser 95 % d'énergie nécessaire à sa fabrication : 1 tonne d'aluminium recyclé équivaut à 2,44 tonnes de bauxite, 1 m3 d'eau et plus de 26 MWh d'énergie !

Même usagés, les pneus peuvent avoir une seconde vie. Il conserve encore de nombreuses qualités qui le rendent réutilisable sous d'autres formes. Ainsi, on les retrouve transformés sur les d'aires de jeux pour enfants en revêtement de sol amortissant, en gazon synthétique utilisé dans les stades de foot ou les pistes d'athlétisme et les courts de tennis, ou bien reconditionnés en nouveaux pneus.

L'acier, que l’on rencontre par exemple avec nos boîtes de conserve, est le matériau le mieux valorisé en France avec un taux de recyclage qui atteint les 99 %. Ceci est en grande partie du au fait que l’acier de part sa composition en fer, est très facile à trier automatiquement (contrairement au papier, au plastique, ou au verre qui demande encore du tri manuel) par de simples aimants au centre de tri. Environ 60% des produits en acier que nous utilisons (des pièces de monnaie aux boîtes de conserve) sont composés d'acier recyclé. Ainsi avec une tonne d'acier recyclé, il est possible de fabriquer 1,4 voiture, 19 chariots de supermarché ou encore plus 1.200 boules de pétanque, en économisant 1,92T de minerai de fer, 11m3 d’eau, 0.63T de charbon et plus de 26 MWh d'énergie !

Un panneau solaire 3 en 1 !

Voici un ingénieux dispositif solaire du nom de « Photensity » que vient de présenter la société américaine BrightPhase basée à Denver dans le Colorado. Ce sytème 3 en 1 peut exploiter l’énergie solaire de trois manières différentes et permet donc d’être à la fois une installation solaire photovoltaïque, solaire thermique et accessoirement aussi un puits de lumière.

Des cellules solaires (d’un rendement d’environ 20%) captent tout d’abord la lumière pour produire de l'électricité. Ensuite, un tube rempli de liquide s'occupe de capturer l'énergie thermique du soleil. Enfin, les cellules solaires peuvent devenir amovibles comme un store vénitien et laisser entrer la lumière naturelle du soleil dans une pièce.

Parc photovoltaïque français : +150% en 1 an !

Le marché français du solaire photovoltaïque aurait presque triplé en 2008. C’est ce qu’annonce les syndicats des Energies Renouvelables (SER) et des professionnels du solaire photovoltaïque (SOLER). Ainsi à fin 2008, le parc photovoltaïque cumulé installé en France a atteint 175 MW contre 70 MW fin 2007.

Les panneaux photovoltaïques ont essentiellement été implantés sur les toitures des particuliers (80 % des installations), qui bénéficient toujours d’un tarif d’achat avantageux et d’un crédit d’impôt. Mais 2008 a été également l'année des premières installations sur de grandes toitures (centres commerciaux, hangars, …) et des premières centrales au sol. Le marché devrait encore progresser avec les dernières mesures gouvernementales de simplification des démarches pour les particuliers (article), désireux d'installer des toitures photovoltaïques.

Premières mesures énergétiques d'Obama

A peine une semaine après son investiture, Barack Obama prend déjà ses premières mesures énergétiques en vue de réduire la dépendance pétrolière de son pays.

Ainsi les véhicules neufs devront à partir de 2011 se soumettre à de nouvelles normes de consommation de carburant (pas plus de 15 litres au 100 Km). Avec cette hausse de 40% sur l'efficacité des voitures et des camions, les Etats-Unis devraient pouvoir économiser 2 millions de barils de pétrole chaque jour, soit près de la totalité du pétrole que les USA importent depuis le Golfe persique. En outre, au regard de la crise financière que subie les Etats-Unis, le président a indiqué qu’il veillera à ce que les voitures économes de demain soient fabriquées sur le sol américain.

Ensuite, la Californie, qui souhaitait obtenir le droit d'imposer aux constructeurs des normes de pollution plus strictes que les normes nationales, vient d’obtenir gain de cause auprès de Barack Obama (contrairement à l’ancienne administration Bush) qui a demandé à l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) d'examiner favorablement la proposition californienne, qui prévoit une réduction de 30 % des émissions de polluants autorisées pour les véhicules en 2016.

Pour le président américain, l'économie de l'énergie représente un gisement de 460 000 emplois, et près de 2 milliards de dollars d’économies qui seront réalisées grâce au renforcement de l'efficacité énergétiques dans 75% des bâtiments fédéraux.

Le « Greenwashing » : Kezako !

Le « greenwashing » ou éco-blanchiment, est une technique de marketing qui consiste à donner abusivement à l'opinion publique une image écologique et responsable à un produit, une marque, une entreprise…, alors qu’en réalité les produits sont polluants ou le bilan écologique est négatif pour l’environnement. Valoriser les propriétés écologiques des produits ou services qui ne sont pas réellement en rapport avec la vraie qualité du produit et du service permettent de blanchir son image et de gagner des consommateurs pensant agir pour l’environnement.

En outre, en donnant une image « verte » à des entreprises, des services et des produits qui ne le sont pas, ce "blanchiment écologique" minimise et banalise la nécessité impérative de changer nos comportements de consommation, et participe directement à la désinformation des consommateurs, contrecarrant les efforts importants de sensibilisation faits en ce sens par les associations et les pouvoirs publics comme l’ADEME.

L’émission culte « Culture Pub » décortique pour nous dans ce reportage du 22 décembre dernier les techniques de la publicité verte. Ne soyez plus dupes… !