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9 mars 2014

Les questions essentielles sur le granulé bois !

Le granulé de bois connait actuellement une très forte progression en France depuis maintenant 5 ans. Mais cette forte croissance, mélangée à une certaine désinformation véhiculée par des « vendeurs » peu scrupuleux (on va devoir couper des arbres pour faire du granulé, les chaudières bois sont responsables des pics de pollutions, le prix du granulé bois va fortement augmenter …) suscite aussi beaucoup d’interrogations chez les utilisateurs, voir en particulier chez les futurs acquéreurs qui souhaitent ou s’apprêtent à investir dans cette énergie.


Nous vous résumons ci-dessous tout l’intérêt et les avantages de l’énergie granulé bois, tout en essayant de tordre le cou à certaines fausses informations sur cette énergie. Vous disposez ainsi de tout l’argumentaire nécessaire pour vous faire une opinion objectif sur cette énergie.

Vers la fin des chaudières basse température en 2015 !

En septembre 2015, la Directive Européenne Ecoconception (ou Eco-design) visant à la disparition du marché des appareils de chauffage à fort impact environnemental, entrera en vigueur. Les chaudières dites « basse température » (ou haut rendement) seront donc certainement amenées à disparaître, et dans tous les cas un nombre important de modèles.


La Directive Européenne Ecoconception 2009/125/EC fixe en effet pour les états membres de l’Union Européenne, des règles d’exigences communes pour les produits consommateurs d’énergie et ceux ayant un impact sur les économies d’énergie. L’objectif est ainsi d’améliorer la performance environnementale et faciliter la libre circulation des produits en Europe.

12 août 2013

Combien coûte votre eau chaude sanitaire ?

Tout d'abord, un petit rappel de physique : si vous plonger une résistance électrique dans un ballon d'eau, elle va consommer de l'électricité et fournir de la chaleur en échange. Cette énergie calorifique produite (Q) est proportionnelle à la puissance du corps de chauffe (P) et au temps de chauffe (t) :

Q = P x t

Pour élever en température n'importe quel corps, il faut lui fournir une énergie en quantité dépendant de sa masse (m), de son aptitude à être réchauffé (c : chaleur massique) et des températures initiale et finale (ΔT : différence entre température finale et température initiale) :

Q = m x c x ΔT

Avec ces deux formules, on peut alors obtenir la formule suivante :

P x t = m x c x ΔT

Pour l'eau, 1 litre=1kg et c=4.180J/(kg.°C) = 0,00116kWh/(kg.°C). Il faut donc :

1,162kWh pour chauffer 1000 litres d’eau de 1°C

Pour une résistance électrique dans un chauffe-eau, en considérant que le rendement est proche de 100% (toute la chaleur produite électriquement est communiquée à l'eau), pour chauffer 1m3 d'eau de 12°C (température moyenne de l’eau en entrée d’habitation, environ 10°C en hiver, 15°C en été) à 40°C (moyenne estimée de la température d'usage de l'eau chaude), soit un ΔT de 28° (40-12), il faut donc dépenser environ :

1,162 x 28° x 1000 = 33kWh pour chauffer 1m3 d'eau de 12 à 40°C

Attention toutefois, une production d’eau chaude sanitaire comporte toujours des pertes qui augmentent forcément la consommation :
  • Les pertes dans l'enveloppe des ballons : Elle est indiquée par les fournisseurs dans les documentations techniques sous le terme de "consommation d'entretien". La consommation d'entretien type pour un ballon électrique de 200 litres est de l'ordre de 1,7kWh par jour (pour un ballon réglé à 65°C et dans une ambiance de 20°C), soit environ 620kWh/an. Attention, cette consommation peut aussi fortement augmenter en cas d’entartrage de la résistance du ballon ou de la position du chauffe-eau dans un local froid.
  • Les pertes dans les tuyaux : elles combinent à la fois de la perte d’énergie (isolation des tuyauteries) et perte d’eau (distance du générateur d'eau chaude au point de puisage entraînant à puiser plusieurs litres d'eau avant d'obtenir de l'eau chaude au robinet).
  • Les pertes dans la chaudière : que ce soit une chaudière à gaz, à fioul, ou à bois, destinée par ailleurs au chauffage de la maison, le rendement varie tout au long de l’année, puisque en été, la chaudière va être sollicitée de façon intermittente pour la préparation d'eau chaude, entraînant entre chaque sollicitation, le refroidissement de l'eau contenue dans le circuit de la chaudière.

Un ballon de base (résistance "blindé") de 100L à 60°C dans une ambiance à 10°C perd ainsi environ 0,5°C/heure (en prenant une constante de refroidissement de 0.28, fonction de l'isolation du ballon, à trouver dans ses caractéristiques). Attention, ceci est une simple estimation et ordre de grandeur, le calcul étant bien plus complexe que celui ci-dessous, et surtout variant dans le temps !


100L d'eau perd : 100L x (60°-10°) x 0,28 = 1.400Wh en une journée, soit 58Wh/h.

La capacité thermique massique de l'eau étant d'environ 1.162Wh/(kg.°C) :


une perte de 58Wh représente environ 0,5°C en une heure (100L d'eau = 100kg)

Attention à nouveau, cette valeur n'est pas constante dans le temps. En effet au bout d'une heure, la température de l'eau sera donc < 60°C et la perte ne sera plus de 58Wh par heure mais inférieure (le ΔT entre la température de l'eau et l'ambiance varie en permanence au fur et à mesure du refroidissement). Mais sur 24H, on peut estimer que l'eau chute d'environ 12°C.

Selon les sources, les régions, le type d'habitat, une famille de 4 personnes consomme en moyenne de l'ordre de 120 à 200m3 d'eau par an. Pour les calculs suivants, nous prendrons une moyenne de 160m3 : 40% de cette eau sert au bain et à la douche et 5% à la cuisine. On retiendra donc qu'environ 45% de la consommation d'eau est chauffée, soit environ 70m3.

Alors combien coûte cette quantité d’eau chaude pour une famille de 4 personnes avec les différentes énergies (sans compter le prix de l’eau en moyenne à 4 euros le m3). Avec prix énergie au 02/2017.

Chauffe-eau électrique
Dans le cas le plus défavorable, l'eau est chauffée par de l'électricité au tarif des heures pleines soit 0,1459€/kWh (contrat 6kVA).

(70 x 33 + 620) x 0,1459 = 428 euros / an en tarif de base

Avec une tarification heures pleines/heures creuses et un chauffe-eau électrique qui ne fonctionne qu'en heures creuses le coût de l'énergie devient :

(70 x 33 + 620) x 0,1270 = 372 euros / an en tarif HP/HC


NOTA : la différence entre un abonnement 6kVA "base" et "heures creuses" n'est que de 4,01€TTC/an pour un différentiel de consommation d'environ 56€/an, ce qui pousserai donc ce dernier à être souscrit. Mais attention, ceci est vrai pour une consommation d'environ 4 personnes (capacité de chauffe-eau importante), sachant aussi que le prix du kWh en heures pleines est pratiquement 1cts €TTC plus cher ! Ainsi, pour des chauffe-eau de faibles capacités (avec aussi une utilisation assez continu tout au long d'une journée) ou une faible utilisation d'eau chaude, si vous n'avez pas d'autres usages importants en électricité notamment la nuit, le tarifs HC/HP pour un chauffe-eau électrique n'est pas forcément adapté !


Gaz naturel
Si on considère un rendement moyen de chaudière de l’ordre de 85% (intégrant les différentes pertes), avec un tarif du kWh de gaz de l’ordre de 6cts€ pour un abonnement de plus 6.000 kWh/an (logement aussi chauffé au gaz - tarif B1) :

70 x 33 x 1,15 x 0,06 = 160 euros / an

Fioul
Le prix du fioul domestique est à 80cts€ le litre, le rendement des chaudières variant entre 75 et 95%, l'énergie récupérée est de l’ordre de 7,5 à 9,5kWh/litre. Nous prendrons comme pour le gaz 85% de rendement, soit 8,5kWh/litre :

70 x 33 x 0,8 / 8,5 = 217 euros / an

Chauffe-eau thermodynamique
Compte tenu de son coefficient de performance, une pompe à chaleur air/eau chauffant principalement l’eau, ce type de ballon peut engendrer jusqu'à 70% d’économie d’énergie, soit un coût annuel d’environ :

128€/an avec un tarif électrique de base


Comme vous avez pu vous en rendre compte, l’enjeu économique d’une famille de 4 personnes pour la production d’eau chaude sanitaire n’est pas très important (d’où le nombre très important de chauffe-eau électriques dans le parc français), et une amélioration de 30% de la consommation énergétique n’engendrait que quelques dizaines d’euros d’économies. Il faut donc clairement considéré en premier lieu cette amélioration comme un enjeu environnemental.

On peut cependant, et plus particulièrement dans les installations existantes, trouver des solutions pour consommer à la fois moins d'eau et moins d'énergie :
  • isolation des tuyaux de l'installation
  • amélioration de l'isolation des ballons, ou déplacement de ceux-ci dans des pièces chauffées
  • installation d’un ballon thermodynamique (voir solaire) lors d’un remplacement de chauffe-eau électrique (voir amortissement chauffe-eau thermodynamique)
  • utilisation de chauffe-eau instantanés ou de plusieurs ballons de tailles différentes en fonction des usages
  • système de production d'eau chaude différent en été et en hiver
  • réduction des délais d'attente de l'arrivée de l'eau chaude lors des puisages (ex. bouclage sanitaire).


4 août 2013

Pourquoi opter pour une pompe ou un circulateur électronique ?

Les auxiliaires représentaient par le passé 10 à 15% de la consommation d’énergie d’une construction. Aujourd'hui, opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique pour son installation de chauffage permet d’obtenir jusqu'à 80% d'économies d'énergie sur sa facture !

Avec l’avènement des bâtiments super-isolés thermiquement, disposant d’un éclairage basse-consommation, de ventilations performantes, … avec les efforts d’économies d’énergie faits sur les générateurs (chaudières, pompes à chaleur, …), les émetteurs, leurs régulation, … le mode de fonctionnement en continu des pompes et circulateurs « traditionnels », proposant généralement plusieurs vitesses fixes, en débit toujours maximal malgré des besoins qui sont 90% du temps en dessous du régime maxi, devenait une aberration thermique.

Un circulateur, composé d’un stator (partie fixe) et d’un rotor (partie tournante), est une pompe de circulation d’une installation de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou de climatisation. Il permet de remonter la pression et de faire circuler du fluide dans le circuit hydraulique du chauffage. Son fonctionnement dépend de deux paramètres, le débit et la pression. Statistiquement, le profil de fonctionnement type d’un circulateur dans le temps est le suivant :
  • 100% des besoins maximum : 6% du temps
  • 75% des besoins maximum : 15% du temps
  • 50% des besoins maximum : 35% du temps
  • 25% des besoins maximum : 44% du temps

Ceci démontre déjà que le débit maximum n’est requis que moins de 10% du temps, et qu’une installation de chauffage n'a donc pas besoin de fonctionner à plein débit ou à plein régime tout le temps. Le régime maximal avec le maximum de débit n'est utile que pendant les besoins les plus forts, soit statistiquement moins de 10% du temps. Ceci signifie par ailleurs la consommation des auxiliaires, tels que les pompes et circulateurs, 24h24, 7jours/7, génère une consommation électrique accrue et des dépenses énergétiques inutiles pendant 90% du temps !

Les circulateurs de dernière génération sont donc à débit variable, avec un dispositif VEV ou Variation Electronique de Vitesse, permettant un gain d’énergie de l’ordre de 40%. Ces circulateurs disposent en outre d’un moteur « ECM », c’est à dire d’un moteur synchrone à aimants permanents, qui ajoute encore un gain de 40% en éliminant une part importante des pertes du moteur et assurant un couple de démarrage maximal pour éviter les phénomènes de gommage du moteur. Soit au total près de 80% d’économies d'électricité et d'énergie.

La variation électronique de vitesse ou VEV permet à la pompe d’adapter son débit au juste besoin hydraulique. Par exemple, lorsque les robinets thermostatiques des radiateurs se ferment, la pression dans le circuit augmentant, la pompe adapte automatiquement l’installation à un débit plus juste. La pompe, au lieu de fonctionner alors dans une zone d’échauffement et de mauvais rendement, travaille ainsi en continu sur une courbe caractéristique de rendement optimum, sans influence néfaste sur les vannes restées ouvertes. Comme la Puissance (en Watt) est proportionnelle au « Débit x Pression », la consommation électrique est ainsi largement réduite, les économies électriques pouvant aller jusqu'à 80% ! Soit un amortissement inférieur à 3 ans par rapport à un circulateur traditionnel.

Opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique permet :
  • Une consommation électrique réduite : la puissance absorbée par une pompe centrifuge varie avec le cube de sa vitesse de rotation. Si on réduit de moitié sa vitesse, la puissance absorbée est divisée par 8 !
  • Moins de risque de sur-dimensionnement : les circulateurs étant livrés d’origine dans les chaudières pour des installations « moyennes », dans le cas de « petites » installations, les modèles électroniques peuvent s’adapter.
  • Une réduction des bruits : lorsque l'on diminue la vitesse de rotation d'une pompe, son niveau sonore diminue. Il n’y a plus non plus de sifflements et des bruits hydrauliques au niveau des robinets thermostatiques.
  • Une plus grande fiabilité et durée de vie : les équipements sont préservés : les démarrages et arrêts du système sont souples, ils n'engendrent pas de surintensités. L'installation n'est plus soumise à des surpressions régulières sous forme de coups de bélier. La pompe ne tourne plus en permanence à sa vitesse maximale, voir s’arrête complètement. Les roulements, la garniture métallique sont donc moins sollicités.
  • Moins d’entretien et plus de tranquillité : l’électronique dispose de fonction de dégommage automatique pour assurer le démarrage du circulateur après l’arrêt évitant les interventions lors de la remise en chauffe.

La directive CE 2005/32 dite EuP/ErP (Energy Using Products - Energy Related Products) impose donc aujourd’hui de fabriquer des produits à haute efficacité énergétique, comme les pompes et circulateurs, et d’éliminer les autres. Au 1er janvier 2013, l’Indice d’Efficience Energétique (EEI) doit être inférieur ou égal à 0.27, et au 1er août 2015, il devra être inférieur ou égal à 0.23. En outre, la variation de débit des circulateurs qui suit en continu la courbe des besoins devient une quasi-obligation pour atteindre des niveaux de performance BBC ou moins.

Néanmoins, les constructeurs ayant encore par dérogation possibilité d’écouler leurs stocks de pompes, vous trouverez encore sur le marché par exemple des chaudières fournies nativement avec des circulateurs à vitesse fixe. Le passage à un modèle électronique est alors une option fortement recommandée lorsque vous remplacez par exemple votre chaudière gaz ou fioul. Pensez à choisir de préférence une pompe à vitesse variable, le surcoût étant rapidement amorti par les économies engendrées sur la facture électrique et sur la partie maintenance, avec de surcroît un fonctionnement optimal pour votre installation.
14 juillet 2013

Le CESI « Optimisé » : une solution gaz / solaire performante !

L'application de la RT 2012 depuis le 1er Janvier 2013 a rendu notamment obligatoire l'usage d'une énergie renouvelable (EnR) pour les maisons individuelles neuves. Mais force est de constater que le chauffe-eau solaire individuel ou CESI tel que nous le connaissons, même s'il est aidé au niveau du crédit d’impôt possède quelques inconvénients au niveau de son installation et de son coût, et peine en France à pénétrer en masse le marché de l'habitat individuel, souvent « remplacé » par un chauffe-eau thermodynamique plus accessible en prix.

C'est pourquoi, dès 2010, GrDF, en partenariat avec de nombreux industriels, a envisagé un CESI plus simple et plus abordable en prix : le « CESI Optimisé ». Commercialisé depuis 2012, le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) Optimisé est une des solutions développées par la majorité des fabricants de chaudières en collaboration avec GrDF et le Centre de Recherche et d'Innovation sur le Gaz et les Energies Nouvelles (CRIGEN).

En termes de coût, en raisonnant uniquement pour l’eau chaude sanitaire, un chauffe-eau solaire standard pour une maison individuelle sera installé pour environ 5000 à 6000€ TTC, entre 3500 et 4000 € TTC pour un CESI optimisé qui quant à lui pourra être aussi utilisé pour le chauffage du bâtiment.

Le CESI Optimisé, c'est quoi ?

Le CESI Optimisé est la combinaison d’un Chauffe-Eau Solaire Individuel à appoint séparé au gaz naturel qui comprend un seul capteur solaire thermique de 2m² et un ballon de stockage solaire de 110 à 200 litres maximum couplé à une chaudière à condensation instantanée ou micro accumulée.

Après s'être réchauffé par son passage dans le capteur solaire, le fluide caloporteur transmet son énergie à l'eau contenue dans le ballon solaire monovalent via un échangeur noyé et la préchauffe. La chaudière à condensation, montée en série avec le ballon de stockage solaire, apporte si besoin, le complément d'énergie nécessaire pour porter l'ECS à sa température de consigne. La chaudière module sa puissance en fonction du débit et de la température d'eau qui la traverse.

Pourquoi parle-t-on de « CESI optimisé » ?

Le volume du ballon a été réduit à seulement 150 litres : les pertes thermiques de stockage sont 5x moins importante que pour un chauffe-eau solaire individuel « classique ».

En outre, la production d’eau chaude a été revue : au lieu de maintenir en température en permanence un important volume de stockage, le ballon solaire préchauffe l'eau puis la chaudière micro accumulée vient si besoin compléter le chauffage de l'eau chaude sanitaire pour garantir un haut niveau de confort (débit).

Le CESI optimisé est équipé d'un ballon monovalent, c'est-à-dire un ballon qui ne contient qu'un seul échangeur thermique ce qui permet lorsqu'il n'y a pas de demande aux différents points de puisage, que la chaudière ne fonctionne pas et de réaliser des économies d'énergie. De plus, les pertes thermiques liées au ballon sont gratuites puisque seule l'énergie solaire est stockée dans ce ballon.

Ce nouveau dimensionnement permet d’obtenir un Cep (RT 2012) quasiment identique à celui d’un CESI classique.

Des atouts à tous les niveaux

Le CESI Optimisé présente de nombreux avantages techniques et économiques :
  • grâce à son coût maîtrisé, c'est une des solutions les moins chères en RT2012 avec un prix réduit (-30% par rapport aux CESI classiques)
  • une solution performante qui, quelle que soit votre région, répond aux exigences réglementaires à un bâti Bbio très proche de Bbio max
  • une installation facilitée (1 jour environ) par rapport aux produits solaires plus classique permettant de gagner en temps et donc en coût d’investissement
  • un gain de 40 à 70% sur leur facture d'ECS et un niveau de confort constant et garanti tout au long de l'année
  • un encombrement réduit, la chaudière pouvant être installée au-dessus du ballon.


CESI optimisé - Animation principe de fonctionnement

L'entretien annuel d’une chaudière à granulés bois Okofen

Avec la période de chauffe qui vient tout juste de se terminer, il est temps de penser à faire réaliser l’entretien annuel obligatoire de sa chaudière (décret de loi du 9 juin 2009 - entretien annuel des chaudières de 4 à 400kW à combustibles liquides, gazeux et solides), et tout particulièrement de sa chaudière à granulés bois.

Car une chaudière à granulés bois, de par la combustion intrinsèque du bois, n’est en rien comparable à celle d’une « simple » chaudière gaz plutôt « propre » lors de la combustion. Elle demande donc un entretien tout particulier, un encrassement pouvant en effet entraîner des pannes ou fortement diminuer son rendement, rendement qui influera directement sur votre consommation de pellets.

Pour vous démontrer toute l’importance d’un nettoyage d’une chaudière à granulés, nous vous présentons ci-dessous deux photos de l’intérieur d’une chaudière Okofen ayant fonctionné pendant six mois de chauffe, avant et après un entretien réalisé par nos soins. Vous pouvez facilement constater toute l’importance d’un nettoyage en profondeur d’une chaudière bois, permettant notamment de libérer les nombreuses amenées d’air (sur l’assiette de combustion, sur le pourtour du foyer) permettant de piloter précisément la combustion, donc au final le rendement global de la chaudière.


Pour en arriver à un tel résultat de propreté, un entretien sérieux, à la fois de la chaudière à granulés bois Okofen ainsi que des tuyaux d’évacuation des fumées (ramonage), réclame environ 3 à 4h et surtout une connaissance approfondi du matériel pour le démontage/remontage des différentes parties.

Nous attirons donc votre attention sur le fait que vous pourriez rencontrer des démarcheurs ce faisant passer pour des ramoneurs (certains de nos clients ont en fait les frais !) qui vous proposeront l’entretien de votre chaudière pour des prix défiants toute concurrence. Bien souvent, ils ne disposent d’aucune qualification pour réaliser des opérations de ramonage, et sont encore moins agréés par le constructeur de votre chaudière. Ils ne sont donc pas habilités ou surtout habitués à démonter votre chaudière pour la nettoyer correctement, avec le risque de la mettre en panne, de vous faire perdre la garantie constructeur, ou voire de mettre en danger votre sécurité. Ainsi pour moins de 100 euros, ils n’effectuent en général qu’un simple ramonage succinct du conduit de cheminée (et encore !), opération insuffisante pour garantir votre sécurité et votre conformité avec la loi et votre assurance habitation !

Afin de garantir un fonctionnement optimal de votre installation à granulés bois, ne choisissiez que des prestations proposées et effectuées par du personnel formé et agréé par le marque de votre chaudière (par exemple votre installateur de chaudière bois), sachant qu’une prestation de qualité avec nettoyage intégral du corps de chauffe et ramonage des conduits oscille en moyenne entre 250 à 300 euros TTC (avec une TVA réduite à 7%).

8 mai 2013

Rentabilité d’une chaudière à granulé bois : rapide et efficace !

Le chauffage aux granulés de bois à l’aide d’une chaudière automatique à granulés de bois (ou encore appelé « pellets ») est actuellement en plein essor. Mais de nombreux ménages, devant le cout d’investissement important pour ce type d’installation, pouvant être un frein dans la décision, se posent judicieusement la question du retour sur investissement (RSI).

Pourtant, malgré cet investissement important, le prix du kWh du granulé de bois étant bien moins cher que les combustibles issus de matières fossiles ou fissiles, avec une évolution des prix qui ne fera que creuser les écarts, le retour sur investissement s’avère en réalité assez rapide et efficace. De plus, une chaudière automatique aux granulés est aussi performante qu’une autre chaudière et offre exactement le même confort en termes d’autonomie, de régulation et d’automatisation.
 
Propellet France, une association qui rassemble les principaux acteurs de la filière du granulé de bois en France, a ainsi mené une enquête comparative pour connaitre en combien en temps une chaudière à granulés de bois pourrait être amortie en remplacement d’une chaudière fioul, sachant qu’il existe encore de très nombreux logement utilisant comme source principale de chauffage le fioul dont les cours ne cessent de s’envoler. L’association a donc mis « en concurrence » une chaudière fioul ancienne existante, une nouvelle chaudière fioul à condensation et une chaudière à granulés de bois.
 
Hypothèses :
 
  • Chaudière fioul ancienne : il n’y a pas de changement de matériel, le coût d’acquisition est nul car la chaudière reste en fonctionnement. Consommation d’environ 2500L/an.
  • Chaudière fioul rénovée : il y a installation d’une chaudière fioul à condensation en remplacement de l’ancienne chaudière. Son coût est d’environ 7.500€ (5.500€ de chaudière + 2.000€ de pose et accessoires), avec une déduction d’un crédit d’impôt d’environ 800€ et d’autres primes, soit un coût final d’environ 6.500€. Consommation d’environ 2000L/an (20% d’économie).
  • Chaudière à granulés : il y a installation d’une chaudière à granulés pour un cout d’environ 15.500€ (11.500€ de matériel + 2.000€ de silo textile + 2.000€ de pose et accessoires), avec déduction d’environ 2.400€ de crédit impôt (voir plus dans le cas d’un bouquet de travaux comme l’adjonction d’un chauffe-eau thermodynamique pour la production d’eau chaude), de différentes primes, pour un coût total d’environ 13.000€. Consommation d’environ 4tonne/an.
  • Le fioul : 0,993€/litre ; augmentation annuelle de +8% (entre 2007 et 2011, la hausse en moyenne a été de 8,25%).
  • Le granulé : 0,241€/kg ; augmentation annuelle de +5% (entre 2007 et 2011, la hausse en moyenne a été de 2,75%).
 
 
 
En conclusion, en se référant au graphique ci-dessus, si l’utilisateur fait le choix d’une chaudière automatique à granulé par rapport à une chaudière fioul à condensation neuve, il amortira son achat dès la cinquième année, notamment due à la grande différence de prix entre les deux combustibles. S’il fait le choix d’une chaudière automatique à granulé par rapport au maintien de son ancienne chaudière au fioul, le surcoût de la chaudière à granulé de bois est amorti à partir de la septième année, car même dans ce cas, on s’aperçoit que le surcoût de la dépense en fioul sur plusieurs années est beaucoup plus important que le prix de l’installation.
 
Dans tous les cas, le remplacement d’un combustible fossile par un autre combustible fossile n’est pas très forcément un choix pertinent car ce choix ne fera que repousser le changement inéluctable vers une énergie renouvelable. Ainsi le choix d’une chaudière à granulés peut-être tout à fait justifié en remplacement du fioul (voir du propane), avec un fonctionnement simple, automatique, des rendements excellents autour des 95% (uniquement pour des modèles de qualité et certifiés tels que ceux d’Okofen ou de Viessmann), et un combustible très bon marché pour une rentabilité en un temps réduit.
5 avril 2013

Entretien de chaudière individuelle : obligation de passer par le contrat collectif ?

contrat collectif entretien chaudière régie

Certains de nos clients en immeuble collectif / copropriété, qui souhaitent remplacer leur chaudière gaz individuelle et/ou changer de mainteneur (compte tenu de la piètre qualité ou professionnalisme de certaines grosses entités !), sont souvent confrontés à des régies ou syndics qui outrepassent leurs droits en leur imposant une société de maintenance, choisie ou non lors d’une assemblée générale, pour l’entretien de leur chaudière, et en leur indiquant qu’ils n’ont pas le choix ! C’est aussi un bon moyen pour verrouiller le marché, les mainteneurs « s’improvisant » alors installateurs de chaudière (soit en sous-traitant ou en faisant du simple remplacement à l'aide de dosseret d'adaptation) pour imposer leurs modèles et en gardant surtout la même mise sur le contrat d’entretien, bien souvent sur des produits entrée de gamme pour favoriser aujourd'hui le juteux remplacement de pièces détachées sur ces modèles !

Hors sauf stipulation contraire dans le règlement de copropriété, le syndic ou le conseil syndical, même s’il a négocié des prix pour un certain nombre d’appartements ne peuvent vous obliger à passer par une société pour une chaudière installée en partie privative. Ainsi, chaque copropriétaire peut souscrire librement son contrat d’entretien / maintenance avec la société ou l’intervenant de son choix, sachant que l’entretien annuel reste bien entendu obligatoire et doit pouvoir être justifié.

Si le syndic vous indique que l’entretien de votre chaudière individuelle est une « partie commune », demander lui de vous justifier le texte. S’il invoque que c’est une résolution adoptée en AG (Assemblée Générale), cette dernière n’est pas recevable et totalement illégale. En effet, une AG ne peut imposer quoi que ce soit à une partie privative : « L'assemblée générale ne peut, à quelque majorité que ce soit, imposer à un copropriétaire une modification à la destination de ses parties privatives ou aux modalités de leur jouissance, telles qu'elles résultent du règlement de copropriété. » (Arrêt cassation 3° civ. 19/10/2011, pourvoi n°10-20634). Dans tous les cas, si vous n'avez rien signé avec le syndic, celui-ci n'a pas à vous imposer son fournisseur et ce pour quelques interventions que ce soit en partie privative (plombier, serrurier, électricien, chauffagiste, etc …).

Dans le cas spécifique où la chaudière individuelle est raccordée à une installation VMC-Gaz collective, la partie VMC-Gaz appartient en général aux parties communes, même si les bouches d'entrée d'air, les bouches d'extraction, les conduits de raccordement se trouvent dans des parties privatives. Un contrat d’entretien est aussi nécessaire pour l’ensemble de la VMC Gaz. Mais rien n’oblige à ce que ce contrat soit obligatoirement lié au contrat d’entretien de la chaudière (il doit d’ailleurs apparaître 2 lignes distinctes dans le relevé de charge), même si la régie vous prétend le contraire, ces deux contrats pouvant ainsi être confiés à deux prestataires différents, sachant que la vérification et le test du relais DSC (Dispositif de Sécurité Collective) en VMC-Gaz peut être simplement réalisée par le mainteneur de la chaudière lors de l’entretien annuel sans passer par la société intervenant sur la VMC-Gaz.

Dans tous les cas, lors d’un remplacement de chaudière, le contrat collectif pour l’entretien des chaudières en place devient ou devrait devenir caduc : il a en effet été établi pour un modèle et un nombre de chaudières. En outre, rien ne vous empêche de supprimer la chaudière pour la remplacer par de simples radiateurs électriques ! Alors pourquoi continuer de payer des charges de maintenance chaudière …

Enfin, il faut savoir que la plupart des fabricants de chaudière imposent pour pourvoir bénéficier de leur garantie constructeur de souscrire un contrat d’entretien ou faire entretenir leur chaudière par un mainteneur agréé et formé par la marque (dont la liste figure sur le site du constructeur). Hors le mainteneur retenu par un syndic n’est pas forcément agréer toutes marques (et même s’il prétend le contraire, il peut effectivement avoir un agrément constructeur dans une autre région, mais pas forcément dans la vôtre !).

Si le syndic vous pose des difficultés à retirer au montant de vos charges le cout de l’entretien de votre chaudière après avoir changé de mainteneur, après avoir vérifié votre règlement de copropriété, faites un courrier en recommandé avec AR au syndic (en double au Conseil Syndical) précisant qu'à compter de telle date vous ne paierez plus cette charge et que vous allez faire appel à l'intervenant de votre choix pour l’entretien de votre chaudière individuelle.

4 novembre 2012

Chaudière à pellets : obligation d’un ballon tampon ?

Un  ballon tampon est une réserve d’eau chaude particulièrement isolée dont le but principal est de stocker la chaleur produite par un générateur de chaleur (chaudière, pompe à chaleur, …) pour la restituer ensuite à la demande sur des émetteurs de chauffage (radiateurs, plancher chauffant, …).

Nos clients nous demandent fréquemment si avec une chaudière à granulés bois (ou pellets), un ballon tampon est nécessaire, recommandé ou carrément obligatoire. Car cet accessoire est en effet fortement recommandé en combustion bois « traditionnelle » avec une chaudière bois buches.

Il faut tout d’abord savoir que la plupart des chaudières à granulés bois, que ce soit des bruleurs de type « volcan » (ex. Okofen) ou « pulsé », atteignent leur rendement optimal après plusieurs minutes (10-15mn) de fonctionnement à pleine puissance, sauf en cas de reprise rapide du foyer où dans ce cas, quelques minute seulement sont nécessaires. Pour éviter des chocs thermiques trop fréquents (les reprises importantes peuvent abimer la chaudière), pour améliorer le rendement global de son installation, il est donc important et recommandé d’espacer et d’augmenter les périodes de chauffe (temps de cycle).

Ainsi, le ballon tampon va permettre :
  • de faire fonctionner la chaudière le plus longtemps possible à sa température optimale (donc au rendement optimal) ;
  • de réduire le nombre d'allumage du foyer (et limiter la formation de mâchefer, les rejets polluants) ;
  • de lisser les marches en demi-saison où les besoins calorifiques moindre vont entrainer des démarrages/arrêts fréquents engendrant des rendements inférieurs ;
  • de disposer d’une réserve d’eau à température afin de pouvoir fournir une grande quantité d’eau chaude nécessaire pour réchauffer tout un bâtiment rapidement (durée de chauffe beaucoup plus courte) ;
  • de simplifier certaines installations combinées par exemple avec des panneaux solaires.
Si vous choisissez un modèle de chaudière avec un bruleur simple et techniquement moins abouti, le ballon tampon peut donc se révéler intéressant vu le fonctionnement non modulant de ce type de bruleur et de son inertie de démarrage/arrêt.
 
Néanmoins, si votre chaudière :
  • est bien calibrée en puissance (attention au surdimensionnement !),
  • dispose d’un corps de chauffe à volume d’eau important (entre 50 et 150L),
  • dispose d’un brûleur type « volcan » qui permet de moduler sa puissance,
Les constructeurs n’exigent alors pas de ballon tampon pour obtenir des cycles de fonctionnement tournant autour des 45/50 minutes avec leurs produits.
 
En outre, si vous anticiper suffisamment à l’avance les reprises de chauffe,  vous vous réveillerez par exemple à la température désirée, après avoir déclenché une période de chauffe très longue. Idem en soirée en programmant une température légèrement inférieure pour la journée puis une reprise de chauffe pour le soir.
 
Notre recommandation est donc que, quitte à investir dans un ballon avec une chaudière à bruleur classique, autant choisir directement une chaudière performante à bruleur volcan, et de se passer de ballon tampon : gain de place (pas besoin de stocker 500 ou 1000 litres d'eau chaude !), moins d’hydraulique (fiabilité), régulation plus simple…

14 octobre 2012

Frisquet Hydroconfort Solaire : une chaudière gaz hybride

Le fabriquant de chaudières gaz Frisquet vient de lancer la commercialisation de sa toute première chaudière hybride à condensation gaz et énergie solaire, la « Hydroconfort Solaire ». C’est une solution simplifiée et hautement performante, associant la technologie des chaudières à condensation Visio à un ballon solaire inox exclusif. Frisquet a toujours choisi d’équiper ses chaudières avec le meilleur de la technologie : corps de chauffe à rendement optimisé jusqu’à 109 %, brûleurs à très faibles émissions de polluants, régulation de dernière génération, … des solutions uniques et de qualité développées par l’entreprise.
 
Cette nouvelle chaudière hybride ne déroge pas à cette conception robuste et a été développée avec cette même exigence de qualité qui caractérise l’entreprise. L’Hydroconfort Solaire peut ainsi gérer jusqu’à 3 circuits de chauffage et permet une couverture solaire de 50 à 60% des besoins en eau chaude avec un seul capteur (couverture déterminée avec le logiciel SOLO du CSTB pour une consommation moyenne journalière de 50L à 50°C, selon la zone géographique). Ainsi, il est possible de chauffer de façon distincte un plancher chauffant, un circuit de radiateurs à l’étage, une extension de la maison, le tout commandé à l’aide d’un système radio pratique et fiable, la toute nouvelle régulation « Eco Radio System Visio ». La chaudière Hydroconfort Solaire dispose aussi d'un double tableau de bord, l'un dédié à la chaudière, l'autre à la gestion du ballon solaire. Spécifiquement pour l’eau chaude sanitaire, un programme ECO, ECO+, ECO++ permet d'optimiser sa production d’eau chaude solaire de manière à ce que l'énergie solaire soit toujours privilégiée.
 
La Frisquet Hydroconfort Solaire est prête à l'emploi, avec tous les équipements spécifiques au chauffage et au solaire intégrés dans un même ensemble tel le vase d’expansion solaire.
Caractéristiques techniques
  • Puissance chauffage commutable à 14 ou 20 kW
  • Ballon solaire haute performance de 220 litres à stratification naturelle
  • Débit normalisé jusqu'à 20l/min hors appoint solaire
  • Gestion complète par la régulation Eco Radio System Visio
  • Possibilité de raccordement jusqu'à 3 circuits de chauffage
  • Raccordement arrière multidirectionnel : chauffage, gaz, eau chaude, eau froide et capteur solaire
  • Facilité d'implantation : encombrement optimisé, passage des portes aisé (H:1762 x L:891 x P:560mm)
  • Facilité d'entretien : accessibilité par l'avant, trappe de visite pour le tartre

Pour mémoire, Frisquet est une entreprise familiale créée en 1936 dont l’activité a toujours reposé sur le chauffage au gaz domestique, les premières chaudières à gaz ayant fait leur apparition dans les années 30 avec un développement rapide du à l’exploitation des premiers gisements de gaz naturel français. Aujourd’hui Frisquet est toujours une société indépendante à capitaux 100% français. Elle dispose ainsi d’une indépendance économique qui lui permet de sortir des produits dotés du meilleur de la technologie, aux performances élevées et durables, et de satisfaire aux exigences actuelles et futures en matière de confort, de sécurité, d’économies d’énergie et de respect de l’environnement, et dispose d’une renommée dans des dizaines de pays malgré une taille d’entreprise sans commune mesure avec des mastodontes du secteur ! C’est cette philosophie d’entreprise familiale indépendante, concevant des produits robustes et performants, qui nous pousse chez Elyotherm à toujours installer et entretenir notamment des solutions Frisquet …

Pour en savoir plus : www.frisquet.fr ou contactez-nous pour une étude gratuite et un devis.
7 octobre 2012

Frisquet : la gamme évolution passe aussi à la VISIO !

Le constructeur de chaudière gaz Frisquet vient juste de commercialiser sa nouvelle gamme de chaudières EVOLUTION « basse température », qui outre un nouveau design ergonomique et intuitif, intègre dorénavant de série son dispositif de régulation « ECO RADIO SYSTEM VISIO ». Le système Visio déjà implanté en début d’année sur la gamme Condensation, est une solution radio multizone complète permettant une gestion optimale du chauffage. La gamme Frisquet EVOLUTION se décline sinon toujours selon 3 modèles de base : Hydromotrix (mixte ou chauffage seul), Hydroconfort (avec ballon intégré), Prestige (mixte ou chauffage seul, au sol).

De par notre volume d’installation, nous avons déjà pu installer chez nos clients 5 chaudières équipées de cette nouvelle régulation en version VMC gaz (avec bouche BAZ Pilot pour encore plus d'économies d'énergie). C’est clairement une petite révolution permettant de remplacer la vieillissante régulation Frisquet à LED ! Petit tout du propriétaire …

ECORADIOSYSTEM Visio est un dispositif natif conçu pour fonctionner et communiquer en sans-fil avec ses satellites, sa sonde de température extérieure, ou autres accessoires périphériques. Il représente une nouvelle génération de régulation communicante équipée de 3 modes de régulation numériques, permettant ainsi de réaliser ou de faire évoluer en tout simplicité une installation de chauffage et délivrer un confort sur-mesure zone par zone, qu'il s'agisse de circuit radiateurs ou/et plancher chauffant.

ECORADIOSYSTEM Visio propose trois types de régulations: une régulation sur température d’ambiance seule, une régulation sur température extérieure seule, et enfin une régulation d’ambiance en fonction de la température extérieure (l’idéal pour un confort optimal au 0,1°C près !). Ce dernier mode est très utile lorsque les caractéristiques de l’habitation l’imposent : par exemple, pour un plancher chauffant, il est nécessaire de prendre en compte la température extérieure mais aussi potentiellement les apports gratuits pouvant être amenés à l’ambiance. La régulation est AUTO-ADAPTATIVE : aucun réglage des paramètres de la régulation à faire. Elle réalise un auto-apprentissage du comportement de la zone à chauffer et détermine les paramètres les plus appropriés.
Avec la régulation ECORADIOSYSTEM Visio, le tableau de bord des chaudières Frisquet Evolution propose dorénavant un grand écran LCD rétro éclairé en lumière blanche, qui favorise le confort de lecture des informations. Les données relatives à l’heure, la température de chauffage, la pression d’eau de chauffage, la marche du brûleur et de l’eau chaude sanitaire apparaissent en permanence. La touche indiquant l’action à réaliser s’allume pour vous guider, ce qui vous permet de vous laisser guider en d’oublier les notices. Ce nouveau système de régulation exclusive propose également les fonctions suivantes :

• Mise à l’heure automatique : Jour, date et heure sont automatiquement mis à jour au niveau de la chaudière qui est réglée d’usine pour cela. Celle-ci envoie simultanément l’information à tous les satellites. Il n’y a pas plus de réglage à faire à leur niveau.
• Passage heure d’été/heure d’hiver : Le passage au changement d’heure été/hiver est automatique.
• Programmation des vacances, en clair : Programmation aisée grâce à l’expression du jour de départ et du jour de retour en toutes lettres. La chaudière assurera la température ambiante réduite choisie.
• Date du prochain entretien : Afin de maintenir sa chaudière à un haut niveau de rendement, possibilité de consulter la date du prochain entretien.
• Contact téléphonique : Prédisposée pour activer à distance soit le chauffage seul, soit le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
• Aide au diagnostic réservée aux professionnels.

Le satellite de communication Frisquet adopte lui aussi un nouveau design avec le passage au système Visio. Selon les besoins, 1 à 3 satellites peuvent être activés : chaque zone de chauffage possède son propre satellite de communication. Chaque satellite est en liaison personnalisée avec la chaudière pour un confort sur-mesure. Il reçoit les niveaux de confort programmés par l’usager et contrôle la conformité de l’ambiance. Il envoie ses informations à la chaudière par radio, sans la moindre interférence. Le satellite dispose d’un grand écran à cristaux liquides, légèrement incliné, pour favoriser le confort de lecture et la compréhension. Pouvant être posé sur un meuble ou installé à l’aide de son support mural, son design ultraplat en fait un accessoire discret. Le satellite ne nécessite pas de changement de pile avant 3 ans.

Enfin, le régulateur interactif ECO RADIO SYSTEM Visio assure plus de 25% d’économies d’énergie !
 
5 août 2012

Règles d’installation d’une chaudière dans une salle de bains

L’humidité régnant au sein d’un local est préjudiciable aux appareils électriques, peut impacter la qualité de combustion d’un appareil au gaz, et augmente fortement le risque d’électrisation (brulure interne ou externe) ou d’électrocution du fait de la réduction de la résistance électrique du corps humain lorsque celui-ci est mouillé ou immergé.
Lors de l’installation d’une chaudière gaz dans une salle de bains, les conditions de pose doivent répondre à la fois aux contraintes liées au respect de la réglementation gaz ainsi que celles de la réglementation des installations électriques NF C 15-100.
Réglementation électrique
Les matériels électriques sont classés selon leur protection contre les chocs électriques (il existe 3 classes dites I, II et III), une chaudière étant considérée comme un appareil de classe I.
Dans une salle de bain ou salle d’eau, 4 volumes ont été définis (voir photo ci-contre) correspondant chacun à des règles précises pour l’installation de tout matériel électrique à proximité d’une baignoire ou d’une douche. Le non-respect de celles-ci peut être la cause d’un choc électrique pouvant entrainer la mort.
Une chaudière étant un appareil de classe I, cet équipement peut être installé dans le volume 3 (2,4m autour du volume 2 et jusqu’à une hauteur de 2,25m du sol) ou hors volume. Dans tous les cas, cet appareil doit être relié à la terre et protégé par un dispositif de protection à courant différentiel résiduel à haute sensibilité assigné au plus à 30mA. Par dérogation, il est admis des chauffe-eau gaz instantanés dans les volumes 1 et 2 s’ils sont protégés par un dispositif de protection à courant différentiel résiduel de 30mA au plus et directement alimentés par un câble sans interposition d’une boite de dérivation ou de connexion (en dérogation à l’article 559.1.1 de la NF C 15-100). Un volume 2 peut aussi être « transformé » en volume 3 en interposant par exemple une séparation fixe (paroi cloison, écran …) et durable en matériau non métallique de hauteur égale à celle du volume 1.
Réglementation gaz
L’arrêté modificatif du 5 octobre 2005 introduit dans l’article 15 de l’arrêté du 2 aout 1977 précise les autorisations suivantes.
Depuis le 1er janvier 2006, l’installation d’un appareil de chauffage à circuit de combustion non étanche est interdite dans les salles de douche ou de bain. Cependant le remplacement d’un appareil raccordé (évacuation des produits de combustion sur l’extérieur) existant par un appareil raccordé neuf demeure autorisé si ce remplacement est réalisé dans l’axe et dans l’emprise de l’ancien appareil, y compris les éventuels travaux de modification strictement nécessaires à cette opération, avec établissement obligatoire d’un certificat de conformité gaz « modèle 4 ».
Pour les appareils munis d’un circuit de combustion étanche (ex. évacuation par ventouse), ils sont soumis uniquement aux articles 15-I et 18-IV de l’arrêté. Ainsi ils peuvent être installés dans tout local (même sans fenêtre ou aération), en respectant les règles et spécifications des conduits d’évacuation précisées dans le DTU 61.1.
Dans tous les cas, lors du remplacement ou du déplacement de votre appareil au gaz (chaudière, chauffe bain, …), faites de préférence toujours appel à un Professionnel du Gaz agréé (PG) qui vous délivrera un certificat de conformité pour votre installation engageant sa responsabilité, et dans la mesure du possible, même si cela est autorisé, n’installez pas une chaudière dans une pièce humide pour en préserver sa durée de vie.

29 juillet 2012

Okofen : nouveautés produits 2012

Okofen, le leader européen des chaudières à granulés, ancré dans une politique d’innovation continue, propose encore cette année de nouveaux produits et améliorations.
 
 
Pellematic à chargement par sacs
Largement attendu par certains futurs clients en manque de place ou de budget pour passer aux granulés bois, il est désormais possible de faire installer une chaudière à granulés bois Okofen Pellematic avec un réservoir intégré pouvant accueillir 130kg de pellets chargés manuellement avec des sacs de granulés. Disponible de 8 à 32kW, cette version apporte une solution adaptée aux maisons n’ayant pas de place pour adaptée un silo pour le stockage du granulé ou inaccessibles aux camions souffleurs. L’autonomie est certes fortement réduite et n’est plus annuelle, mais la chaufferie gagne en compacité. Il est à noter que l’installation n’est pas figée car elle peut recevoir par la suite un kit d’alimentation par aspiration pour être alimentée par un silo distant, permettant une évolution avec douceur budgétaire.
Pelletronic Touch
Disponible à la rentrée de septembre 2012, la Pelletronic Touch est une nouvelle régulation tactile dont le logiciel a été entièrement réécrit, tout en étant toujours conçue et fabriquée en Autriche. Cette nouvelle régulation apporte un confort d’utilisation supérieur grâce à un large écran couleur tactile et une navigation par icone. De nouvelles fonctionnalités apparaissent aussi, comme une fonction diagnostic et une intégration du pilotage on-line (optionnel) via internet de sa chaudière. Enfin, le logiciel en lien avec l’automate de la chaudière évolue aussi vers une génération entièrement nouvelle.
Brûleur à segments mouvants
Pour dans un premier temps les chaudières de puissances supérieures à 36kW, le foyer volcan équipant les chaudières Okofen reçoit une assiette de combustion, qui fait office de réceptacle des granulés, totalement nouvelle. Cette assiette est désormais constituée de segments mouvants en inox, indépendants les uns des autres, permettant un décendrage plus efficace sur les grosses puissances, et une plus grande longévité de l’assiette grâce à une meilleure répartition des contraintes. Le mouvement régulier de chaque segment permet une meilleure évacuation naturelle des cendres et limite la formation de scories (mâchefer) sur l’assiette.
Flexilo compact abaissé
L’innovant silo textile « Flexilo Compact » d’Okofen est complété par une version abaissée à 2m maximum pour les logements disposant de plafonds bas, notamment dans les sous-sols. Ce silo déjà doté d’une capacité de stockage record par rapport à son encombrement vis-à-vis de la concurrence, pourra dorénavant s’intégrer parfaitement dans les locaux réduits et bas de plafond. La bouche de remplissage est ainsi directement intégrée à la poutre de soutènement du Flexilo Compact.

Les chaudières à granulés bois performantes ne polluent pas !

Même si l’automobile reste la principale cause de pollution atmosphérique des agglomérations, le chauffage au bois dans sa globalité, sans qu’aucune distinction ne soit faite entre anciens appareils et chaudières modernes, est régulièrement pointé du doigt, par ignorance ou intérêts économiques ! Or si cela peut-être en parti vrai pour les appareils au bois vétustes rejetant des particules fines, ce n’est nullement le cas avec un chauffage utilisant du granulé bois et une chaudière performante dont la combustion pilotée est très performante et qualifiée.

Ainsi, le parc français d’appareils de chauffage au bois étant très vieux (en 2011, 7 millions de ménages étaient équipés d’un appareil de chauffage au bois, avec un âge moyen du parc de 15 ans), il chauffe peu, et pollue beaucoup. C’est d’ailleurs pourquoi  les politiques ont adopté une stratégie fiscale incitative assez forte sur les appareils de chauffage au bois performants (et labellisés).

Car le parc est principalement constitué d’appareil de première génération, à chargement manuel, utilisant des buches, sachant que beaucoup de cheminées à foyer ouvert fonctionnent l’hiver sans réellement apporter de chaleur (rendement de l’ordre de 10%), et émettent jusqu’à 7.500g/GJ de particules fines, alors qu’une « bonne » chaudière à granulés de bois seulement 3 à 7g/GJ (pour les Okofen Pellematic et Pellematic Smart). En clair, un bon feu de cheminée émet autant de particules que 1.500 chaudières à granulés Okofen !
En outre, des études récentes (in vivo et in vitro) ont montré que les particules issues d’une combustion complète du bois dans un appareil moderne automatique étaient nettement moins toxiques que les particules issues de l’échappement d’un moteur diesel, et qu’elles étaient aussi très nettement moins toxiques que celles issues d’une combustion incomplète.
Ainsi, non seulement le chauffage automatique au bois est très largement moins émetteur de particules, mais les particules émises sont réellement moins toxiques.
Le leader européen du chauffage aux granulés bois Okofen, en exploitant notamment la technologie de la condensation, propose d’ores et déjà des chaudières dont les émissions font parties des plus basses du marché, s’approchant des valeurs limites de détections !
Alors opter pour une chaudière à granulés performante, c’est à la clé des économies importantes sans se sentir pointé du doigt, bien au contraire ! Rejoignez les 10.000 clients français qui en seulement 10 ans ont fait le choix d’une chaudière Okofen …

Chaudière fioul : Doublement de la prime à la casse !

En modernisant l’installation de chauffage fioul de votre habitation, vous garantissez votre confort thermique, mais surtout, vous pouvez réaliser jusqu’à 35% d’économies d’énergie (source ADEME, par rapport à une chaudière des années 1980), voir beaucoup plus en y associant des énergies renouvelables telles le solaire ou le bois.
Pour les personnes prochainement concernées par ce type d'investissement, il est intéressant de savoir en exclusivité que du 15 septembre au 15 novembre 2012, pour l’achat et l’installation d’une chaudière fioul à condensation performante et économe en énergie, vous pourrez bénéficier d’une prime de 700 €TTC :
  • 350€TTC de prime à la casse des chaudières labélisées par l’état (voir notre article du 08/07/12)
  • 350€TTC minimum de prime supplémentaire auprès des fabricants de chaudières participant à l’opération (pour un devis signé avant le 16 novembre 2012, comportant du matériel éligible, avec une installation possible jusqu’au 15 février 2013)
Ainsi chez le constructeur allemand Viessmann, produisant les chaudières fioul qui ont fait références dans le monde, vous bénéficierez du doublement de la prime avec les modèles Vitorondens 200-T et Vitorondens 222-F.
Fort de notre qualification Qualifioul, et en tant que partenaire officiel Viessmann, nous nous associons bien entendu à cette opération et pourront vous faire bénéficier de cette prime si vous nous confiez la réalisation de vos travaux de chauffage.
18 février 2012

PAC à adsorption zéolithe Viessmann : 139% de rendement

Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont un nouveau concept destiné aux maisons individuelles : le combiné compact zéolithe « Vitosorp 200-F » d’une puissance de 1,6 à 10/16 kW.

Une pompe à chaleur à adsorption est associée, sous le même habillage, à une chaudière à condensation d’une puissance jusqu’à 16kW, fonctionnant au fioul à faible teneur en soufre (50ppm maximum) ou au gaz. Par rapport aux chaudières à condensation traditionnelles, cette solution entièrement nouvelle permet de diminuer les dégagements de CO2 de 20% environ, tout en affichant un rendement global cumulé jusqu’à 139% (sur PCI) en association avec un système solaire.

Le module pompe à chaleur zéolithe (1,6 à 4,8 kW) couvre les besoins de base du chauffage et utilise pour ce faire l’énergie gratuite du milieu naturel, idéalement en association avec des capteurs solaires. La chaudière gaz à condensation intégrée couvre, quant à elle, les besoins de pointe.

La zéolithe est une roche cristalline étonnante qui est capable d’adsorber de larges quantités de substances, occupant ainsi jusqu’à la moitié de son volume, comme une éponge. La zéolithe se caractérise par une structure extrêmement dure, micro-poreuse et en nid d’abeille tridimensionnel. C’est un matériau qui cède de l’eau lorsqu’il monte en température. Les propriétés d’adsorption ont pour base les grandes surfaces intérieures ainsi que des forces d’adsorption électrostatiques élevées. Ces forces d’adsorption, en particulier, confèrent à la zéolithe la propriété d’aspirer les molécules d’eau et de les piéger. Cette adsorption des molécules d’eau sous forme de vapeur permet de capter la chaleur du milieu ambiant par évaporation de l’eau, tout en cédant de la chaleur. L’arrivée de chaleur fournie par un brûleur gaz permet d’expulser à nouveau de la zéolithe l’eau piégée. Le cycle se déroule donc en deux phases :
  • Phase d’adsorption : la zéolithe et l’eau sont logées dans un module placé sous vide. La chaleur de l’environnement, le sol, par exemple ou, idéalement le rayonnement solaire par l’intermédiaire de capteurs thermiques, vaporise l’eau qui est captée et piégée par la zéolithe. Il en résulte une chaleur d’adsorption, la zéolithe devenant chaude. Dans cette phase, la zéolithe cède la chaleur d’adsorption au circuit de chauffage.
  • Phase de désorption : lorsque la zéolithe est saturée d’eau, elle est chauffée par un brûleur gaz et cède son eau sous forme de vapeur. La vapeur se condense dans le condenseur et revient à l’évaporateur. Dans cette phase, le condenseur cède sa chaleur au circuit de chauffage.
La Vitosorp 200-F s’adapte de manière optimale aux besoins des maisons individuelles grâce à la large plage de modulation du brûleur (de 1 à 7), mais aussi à ceux des bâtiments à faibles besoins énergétiques et autres maisons passives. Le brûleur fioul en particulier, modulant à pré-mélange, est conçu selon le principe de la technologie de « flamme froide ». Il offre l’avantage de produire une réaction exothermique très stable, permettant ainsi une large modulation de puissance.

La Vitosorp 200-F se distingue non seulement par son fonctionnement silencieux, mais aussi par sa facilité d’installation. Couplée à un système solaire par exemple, son installation fait appel à des techniques bien connues. De plus, la Vitosorp 200-F est intégrable à chaque installation de chauffage existante et ce sans limitation. Avec ses dimensions compactes, elle s’intègre aussi très facilement notamment aux éléments d’une cuisine.