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18 février 2012

Micro-cogénération Viessmann VitoTwin 300-W

Toujours à la pointe de l’innovation et de la technique, Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont avec un combiné micro-cogénération, la « VitoTwin 300-W »,  permettant la production simultanée de chaleur et d’électricité, une solution idéalement dimensionnée pour la rénovation en maison individuelle.

Associant technologie de pointe et dimensions réduites, combinées dans un bâti compact de chaudière murale, la chaudière murale à micro-cogénération Vitotwin 300-W est la solution idéale pour la maison individuelle, permettant de couvrir à la fois les besoins calorifiques du logement (jusqu’à 20kW thermiques) par un chauffage confortable (chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée) mais aussi les besoins électriques de base (1kW électrique) par une autoconsommation de l’électricité produite grâce à un moteur Stirling.

Grâce à la chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée, la chaudière murale à micro-cogénération est un générateur autonome de chaleur. Si les besoins calorifiques sont importants, le module gaz à condensation fournit le complément de puissance nécessaire. Le moteur Stirling de la Vitotwin 300-W est quant à lui hermétique et ne nécessite aucun entretien. Grâce à son fonctionnement très silencieux et à ses dimensions compactes, la Vitotwin 300-W peut même être installée à proximité des pièces d’habitation.

L’installation de la chaudière murale à microcogénération Vitotwin 300-W est aussi simple que celle d’une chaudière murale gaz classique. Seul le raccordement électrique au travers d’un second compteur devra être réalisé en complément. Il est à noter aussi que comme la chaudière à micro-cogénération produit continuellement de la chaleur, l’association d’un réservoir tampon d’eau primaire est nécessaire comme un Viessmann Vitocell 340-M et devra donc trouver sa place dans le logement.

La production simultanée de chaleur et d’électricité est parfaitement adaptée aux besoins de l’utilisateur, l’appareil pouvant assurer à la fois un besoin calorifique annuel d’au moins 20.000kWh de gaz et une consommation électrique supérieure à 3.000kWh par an.

La chaudière murale à micro-cogénération est donc une solution alternative aux installations de chauffage traditionnelles lors d’une rénovation. Par rapport à une chaudière gaz à condensation qui a pris de l’âge, la consommation d’énergie est non seulement sensiblement réduite, mais en plus de l’électricité est produite pour les besoins propres de l’utilisateur. Par ailleurs, l’électricité non consommée est réinjectée dans le réseau électrique de distribution.
22 octobre 2011

Le boom des chaudière à condensation : Capital sur M6

Dans le cadre de l'émission Capital diffusée sur la chaine de télé M6 ce dimanche 23 octobre 2011 à 20h45, dont le thème sera "l'équipement de la maison", un reportage spécifique sur les chaudières à condensation :

"Chasse au gaspi, le boum des chaudières à condensation" : C’est l’un des équipements les plus prisés par les Français en ce moment : la chaudière à condensation. Et pour cause, ce moyen de chauffage affiche une promesse d’économie d’énergie de 30% ! De quoi convaincre de nombreux réticents puisque les dépenses de chauffage et d’éclairage représentent près de 45% des dépenses des ménages. Du coup, tous les grands fabricants se livrent une incroyable bataille pour conquérir de nouveau marché. Qualité, prix, économies… toutes les chaudières à condensation se valent-elles ? Comment sont fabriqués ces nouveaux moyens de chauffage écolo ? Qui surfe sur la tendance des économies d’énergie ?

En outre, la société Viessmann, en tant que leader et pionnier (+ de 15 ans de recul) de la chaudière à condensation en Europe, fera l'objet d'un focus particulier réalisé dans ses usines d'Allendorf en Allemagne.

En complément d'information, vous trouverez ci-dessous un lien avec l'annonce de cette émission, relevé sur le site internet de M6.

http://www.m6.fr/emission-capital/23-10-2011-maison_deco_je_m_equipe_ecolo-30715912.html

Mise à Jour du 08.11.2011
Les artisans et professionnels du chauffage ont fortement réagi par communiqué à la diffusion de ce reportage évoquant la "prétendue efficacité des chaudières à condensation". Ce reportage très approximatif discrédite les fabricants de chaudières et les installateurs, faisant différents amalgames, sans jamais donner aux professionnels la possibilité de répondre à la théorie avancée en voix off. Il accuse notamment les installateurs d'être soudoyés par les fabricants pour vendre davantage de chaudières à condensation, plus chères et pas forcément plus efficaces… Scandalisé, Maurice Di Giusto, président des plombiers-chauffagistes de la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), attire l’attention des auteurs sur les répercussions économiques dramatiques d’un tel raccourci. "Venez nous filmer quand on travaille le samedi et le dimanche, que l’on rentre le soir à 22 heures ou que l’on gère les problèmes sociaux ne nos salariés, car c’est aussi la réalité de nos entreprises", leur demande-t-il. Même si quelques "éco-délinquants" sévissent et entrainent des contres-références sur le marché, il ne faut pas généraliser. En effet quid des millions de clients qui aujourd'hui consomment moins d'énergie, rejettent moins de CO2, et bénéficient aujourd'hui d'un confort durable après le changement de leur vieille chaudière.Le syndicat des entreprises de maintenance, le Synasav, a préféré quant à lui ne pas commenter n’étant pas dans l’installation mais dans la maintenance
9 octobre 2011

Optimiser la condensation d’une chaudière gaz ou fioul

Toutes les chaudières à condensation gaz ou fioul sont aujourd'hui équipées de régulations électronique avec sonde d’ambiance ou extérieure, afin de profiter pleinement de la condensation et atteindre les rendements affichés par les constructeurs en situation réelle et de réellement condenser. Mais le taux de condensation ne dépend pas que de la chaudière et des précautions de conception, de dimensionnement et d’entretien sont nécessaires pour améliorer la condensation de sa chaudière gaz ou fioul.

Une chaudière hybride gaz + PAC chez Bosch ELM Leblanc

ELM Leblanc (group Bosch) pourrait très bientôt proposer un générateur mural monobloc très compact (LxHxP : 600x890x492mm), ressemblant à une simple chaudière murale, associant à la fois une chaudière à condensation gaz et une pompe à chaleur air/eau de petite puissance. L’ensemble convient pour le chauffage sur boucle d’eau et la production d’eau chaude sanitaire instantanée ou par accumulation à l’aide d’un ballon.

La chaudière gaz naturel à condensation avec une évacuation ventouse possède une combustion modulante de 20 à 100% afin de s’adapter aux besoins réels tout au long de l’année, et délivre une puissance de 4 à 24kW pour un rendement de 109% sur PCI. La PAC quant à elle est animée par un moteur de 600W de puissance électrique pour un Coefficient de Performance (COP) jusqu’à 3,5. la petite puissance de la PAC permet d’éviter un surcoût sur l’abonnement électrique. Il permet aussi de rester en deçà du seuil des 2 kg de fluide frigorigène à partir duquel la réglementation devient beaucoup plus contraignante.

Saunier Duval « Genia Hybrid » : système bi-énergie intelligent

Adapté au neuf comme à la rénovation, le système hybride ou système bi-énergie « Genia Hybrid » de Saunier Duval, est une solution de chauffage qui fonctionne à la fois avec une pompe à chaleur et une chaudière (neuve ou existante), et ceux, alternativement mais surtout simultanément et de manière optimisée, grâce à un boitier de gestion « intelligent », « l’Examaster » qui intègre les couts des énergies et qui choisit systématiquement le mode de chauffage le plus économique (PAC ou chaudière) en fonction de la température extérieure, la température intérieure réelle et la consigne.

22 septembre 2011

« Prime à la casse pour les chaudières » : décryptage !

Le gouvernement, par la voie du ministre Eric Besson, a annoncé le 15 septembre dernier un doublement de la « prime à la casse » pour le remplacement des chaudières au fioul et à gaz usagées pour des appareils plus performants. Depuis, tout un matraquage médiatique est orchestré autour de cette annonce. Or, les conditions d’obtentions de cette prime doublée ne sont pas du tout claires et les consommateurs perdus n’y comprennent plus rien !

Même le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (Uniclima) a produit un communiqué pour souligner l’effet d’annonce du gouvernement : « L'imprécision de certaines annonces récentes, concernant un doublement de la prime à la casse qui existerait pour toutes les chaudières gaz et fioul, a entrainé une grande confusion chez les professionnels du chauffage et provoqué un afflux important et problématique de demandes auprès des services clientèles des fabricants et installateurs. Or, ni Uniclima, ni ses adhérents fabricants de chaudières gaz ou fioul n'ont connaissance à ce jour d'une opération qui aurait été lancée par les opérateurs d’énergie, à l’instigation du Ministère, et à laquelle tous les fabricants de chaudières se seraient engagés à participer financièrement par un doublement des sommes déjà versées aux consommateurs au titre d’une prime à la casse accordée par des énergéticiens ».

11 juin 2011

Conduits shunt : solutions lors du remplacement des chaudières

kompositube furanflex chemisage tubage collectifLa réglementation des bâtiments existants (arrêté du 3 mai 2007) impose désormais, en cas de changement de la chaudière, la mise en place à minima d’un générateur dont le rendement correspond à un appareil « basse température », l’utilisation d’un appareil de type standard restant possible sous réserve de justifier d’une impossibilité technique.

Mais lorsque les logements sont équipés de chaudières individuelles raccordées sur des conduits collectifs type « shunt » qui se rencontrent fréquemment dans les immeubles construits entre 1955 et 1970. En effet, les fumées des appareils à gaz condensant à une température comprise entre 55 et 57°C, des désordres peuvent alors survenir dans le conduit collectif : infiltrations au niveau des logements, usure prématurée du conduit due au ruissellement des condensats acides. C’est pourquoi la partie 2 de la NF DTU 24.1 interdit le raccordement des chaudières basse température ou à condensation sur les conduits collectifs existants à départ individuel (type shunt), hors procédé spécifique de réhabilitation faisant l’objet d’un avis technique ou d’un document technique d’application.

Ainsi, il existe plusieurs solutions pour répondre à cette problématique permettant aux clients de bénéficier de chaudières performantes :
  • Remplacement de la chaudière existante par une chaudière standard, dont le rendement a été ramené à un niveau acceptable pour répondre à la problématique « shunt », bien que cette solution reste provisoire car une future directive pourrait bientôt interdire la commercialisation de telles chaudières.
  • Pose d’une chaudière étanche en ventouse horizontale (type C13) ou verticale (type C33), permettant la possibilité d’installer des chaudières performantes (condensation), sans risque de refoulement des produits de combustion dans le logement ou interférence avec la VMC. Le conduit shunt est alors réutilisé pour remplir uniquement la fonction d’extraction de l’air vicié, avec chemisage du conduit si nécessaire.
  • Raccordement de chaudière (de type C4) sur un conduit 3Cep extérieur, les appareils gaz étant raccordés au conduit collectif par des conduits individuels concentriques, avec les mêmes avantages que pour les chaudières en ventouse.
  • Raccordement de chaudière (de type C4) sur un conduit 3Cep intérieur, le conduit d’évacuation étant situé à la place du conduit shunt.
  • Création d’un 3Cep dans le conduit shunt existant, procédé permettant la rénovation des conduits de fumées collectifs existants en introduisant une chemise souple à base de matériaux composites à l’intérieur du conduit existant (procédé « Furanflex » de la société Kompositube). La mise sous pression de vapeur permet à la chemise souple de se gonfler, et après durcissement, de constituer un conduit rond sans joint ni emboitement, étanche aux fumées et aux condensats. En configuration C4, le conduit d’amenée d’air est l’espace annulaire entre le tubage et le conduit maçonné, en configuration C8, le conduit d’amenée d’air est séparé. Il existe aussi des systèmes d’introduction d’un conduit en matériau synthétique directement dans le conduit shunt. La mise en œuvre de ces solutions est délicate et nécessite des équipements appropriés.
Tous ces procédés permettent donc l’évacuation de gaz de combustion dont la température est inférieure à 160°C, autorisant ainsi le raccordement de chaudières basse température et condensation.

22 mai 2011

Chaudière fioul Viessmann Vitorondens 200-T et 222-F

Le constructeur allemand Viessmann annonce la commercialisation d’une nouvelle chaudière fioul à condensation compacte en fonte eutectique, la Viessmann Vitorondens 200-T. Déjà leader mondial avec le modèle Vitoladens 300-T, la chaudière fioul condensation la plus vendue dans le monde, cette nouvelle chaudière positionnée avec un prix très compétitif aux regards de ses caractéristiques et de ses performances était très attendu par les installateurs Viessmann du réseau « Proactif ».

La Vitorondens reprend ainsi certaines spécificités qui ont fait toute la réputation des chaudières fioul condensation de Viessmann dans la série 300 (Vitoladens 300-T et 300-C) :
  • Brûleur fioul à flamme bleue, ultra silencieux (avec un piège à sons intégré à la chambre de combustion), avec possibilité de fonctionnement ventouse ou cheminée en tirage naturel ou en pression ;
  • Corps de chauffe en fonte eutectique, avec des surface de chauffe Eutectoplex en fonte grise spéciale homogène pour une fiabilité élevée et une longévité importante ;
  • Condenseur inox radial (acier inoxydable 1.4571) d’une excellente tenue à la corrosion, avec un écoulement laminaire des gaz de chauffe le long des interstices définis assurant une transmission de chaleur intensive et une utilisation optimale de la condensation
  • Large plage de puissance (19/24/29/36kW), avec un rendement global annuel de 104% sur PCI
  • 3 parcours de fumées pour un échange maximal ;
  • Grande capacité en eau de chaudière (32L pour le modèle 24kW).
Les bruleurs équipant les Vitorondens 200-T sont des bruleurs présentant d’excellentes valeurs de combustion. Le Vitoflame 300, bruleur à flamme bleue, permet la vaporisation complète du fioul avant la combustion (c’est un bruleur à gazéification). La chaleur permettant l’évaporation du combustible provient des gaz de combustion recyclés. La combustion est quasi-totale dans la phase gazeuse (d’où la chaleur bleu typique d’une flamme gaz). Ainsi, l’excès d’air est minime, la production de suie est nulle (moins d’entretiens et de pollution), les émissions de NOx sont diminuées.

Ce nouveau modèle, à partir de 4200 euros HT, est équipé en standard d’une régulation sur température extérieure, Vitotronic 200, pour marche à température de chaudière modulée, avec régulation pour un circuit de chauffage avec vanne mélangeuse :
  • Régulation numérique de chaudière et de chauffage en fonction de la température extérieure
  • Avec horloge numérique à programme journalier et hebdomadaire
  • Avec programmation, courbes de chauffe, consignes de température et programme de fonctionnement réglables de manière autonome
  • Avec régulation et sonde de température ECS
  • Avec système de diagnostics intégré.
Enfin, un modèle avec ballon ECS incorporé (130 ou 160L) existe aussi sous la référence Viessmann Vitorondens 222-F.



24 avril 2011

Percement de ventouse pour chaudière gaz en copropriété

ventouse horizontale gaz condensationQue ce soit pour une hotte de cuisine ou une chaudière gaz (notamment pour les modèles condensation), si vous devez percer le mur extérieur pour évacuer les fumées, vous devez obtenir l’autorisation de la copropriété.

En effet, vos travaux concerneront le mur porteur qui est une partie commune de l’immeuble et qui modifiera l’aspect extérieur du bâtiment.

Vous devez faire mettre par le syndic votre projet à l’ordre du jour de l’assemblée des copropriétaires. Il faudra ensuite recueillir l’assentiment de la moitié de les tous les copropriétaires de l’immeuble (majorité absolue de l’article 25 de la loi du juillet 1965). Si une ventouse a déjà été autorisée sur le même mur par la copropriété, elle ne peut alors vous être refusée, sauf cas particuliers ou impossibilités techniques (normes gaz).

6 mars 2011

Prime à la casse pour les chaudières anciennes

remplacement chaudiere gaz ancienne prime a la casse gdf suezAlors que le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson, vient de confirmer une hausse de 5% du prix du gaz au 1er avril prochain, il ressort aussi que près de 7 millions de Français ont souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés, un chiffre de précarité énergétique en constante progression.

Souhaitant tempérer la prochaine hausse du gaz, sachant aussi que le mouvement d’augmentation du prix de l’énergie va inexorablement se prolonger, Eric Besson a également présenté deux nouvelles aides à destination des ménages les plus touchés par la précarité énergétique.

Ainsi, le rabais social dont bénéficient les foyers les plus modestes sera augmenté de 20% (de 118 à 142 euros pour un foyer de 4 personnes qui se chauffe au gaz). Comme seuls 300.000 ménages profitent de ce tarif social alors qu’ils seraient près de 800.000 éligibles, le ministre souhaite que son attribution soit automatique, sur la base des fichiers dont disposent les organismes sociaux.

De plus, le ministre a proposé la mise en place avec GDF Suez, à la manière de ce qui se fait dans le secteur automobile, d’une « prime à la casse sur les chaudières anciennes » pouvant aller jusqu’à 250€ afin d’aider les ménages à s’équiper en appareils économes en gaz. En France, d’après le constructeur Viessmann, ce sont quelques 3 millions de chaudières à gaz de plus de 20 ans qui seraient concernées par la prime. Cette mesure serait entièrement financée par GDF Suez, qui en parallèle, proposera à partir du 1er avril prochain, un bilan énergétique gratuit pour tous les consommateurs qui en font la demande, afin d’aider les clients abonnés à mieux comprendre leur consommation et à identifier les principales sources d’économie.

27 février 2011

ÖkoFEN Pellematic Smart : chaudière à granulés bois 3-en-1

okofen pellematic smart chaudiere a granules de bois condensation bbc batiment basse consommationA l’occasion du dernier salon ENEO à Lyon, le fabricant autrichien Okofen, leader européen de la chaudière à granulés de bois, vient de présenter et de lancer en France « PELLEMATIC SMART », son nouveau concept tout-en-un pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire à destination des maisons basse énergie ou passives, couplant le chauffage à pellets, un ballon tampon de 600L et toute l’hydraulique en un seul appareil. Cette chaudière existe en effet pour de faibles puissances à savoir 3,9kW, 6kW et 7,8kW. De plus, équipée de la technique de la condensation permettant d’utiliser la chaleur latente des gaz de fumée, elle présente un rendement pouvant atteindre 106,1%, performance jusqu’alors jamais obtenue avec une chaudière à granulés de bois, le tout pour un encombrement au sol de seulement 1,3m2. On peut ainsi réaliser une économie de combustible jusqu’à 15%.

Les besoins d’énergie ont été divisés en moyenne par 5. Hier pour le chauffage, il fallait souvent une chaudière de plus de 20kW pour chauffer une maison de 150m², aujourd’hui 4kW peuvent suffire pour une maison très basse consommation d’énergie. Pour obtenir le label BBC-effinergie, le bâtiment ne doit pas une valeur de consommation d’énergie primaire de 50kWhep/m².an (variable selon la zone climatique et l’altitude), incluant les consommations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de ventilation, d’éclairage et des axillaires. Pour atteindre ce seuil, la consommation totale de chaque énergie sur une année pour une maison est multipliée par un coefficient de conversion en énergie primaire : il est de 2,58 pour l’électricité, de 1 pour le fioul ou le gaz, contre 0,6 pour le bois. L’électricité est donc 4 fois plus pénalisante que le bois pour obtenir la certification BBC. Le granulé de bois répond donc parfaitement aux critères BBC. Jusqu’à présent, les chaudières à granulés de bois disponibles sur le marché étaient bien souvent surdimensionnées par rapport aux besoins des maisons BBC. C’est pour cette raison qu’Okofen a développé la Pellematic Smart avec une puissance de départ à moins de 4kW, et un circuit de combustion étanche permettant une prise d’air de combustion à l’extérieur tout en restant compatible avec une VMC hygro ou double flux et une maison étanche à l’air.

Dans sa version intégrale, la Pellematic Smart est une chaufferie complète. Elle produit l’eau chaude sanitaire en instantanée, gère 1 ou 2 circuits de chauffage (planchers chauffants, radiateurs, murs chauffants), intègre l’ensemble de l’hydraulique en sortie de chaudière, et même si on le souhaite les éléments pour un chauffage solaire.

Entièrement automatique notamment au niveau de l’alimentation en pellet, de l’allumage et du nettoyage (compression de cendres et nettoyage automatique de l’échangeur de chaleur), elle possède une nouvelle régulation électronique programmable, avec une autonomie jusqu’à 1 an sans intervention manuelle ni entretien (hormis le ramonage obligatoire du conduit de fumée), le tout en silence et sans poussière. Le petit cendrier de la Pellematic Smart n’est à vider qu’une ou deux fois par an, une opération simple, rapide et sans poussière.

Extrêmement compact avec sa hauteur de 201cm, une largeur de 113cm et une profondeur de 112cm, la surface au sol nécessaire à la Pellematic Smart est inférieure à 1,3m², un record pour une chaufferie complète multifonction à granulés. L’implantation peut se faire dans un angle, collée au mur. Elle ne prend pas plus de place qu’un ballon ECS solaire.

La Pellematic Smart peut être alimentée en granulés de bois via un local de stockage ou un silo textile dans lequel les pellets sont aspirés, permettant ainsi une distance jusqu’à 20m entre le réservoir et la chaudière. Si on veut économiser de l’espace et de l’argent, on peut aussi opter pour remplissage à la main de la chaudière avec en option un réservoir d’alimentation manuelle, certes avec moins d’autonomie, mais un encombrement encore plus faible : cette option est réversible par une modification technique qui permet de passer à une alimentation automatique.

La Pellematic Smart est également un Système Solaire Combiné (SSC) haute performance intégrant un échangeur solaire (en option), un ballon à stratification renforcée (120mm d’isolation), et une régulation pour des apports solaires optimisés. Couplée à des capteurs solaires sur votre toit (de 4 à 12m²), la Pellematic Smart est le chauffage optimal afin d’économiser de l’énergie et de chauffer de façon CO2-neutre.

Avec l’ÖkoFEN PELLEMATIC SMART on bénéficie de tous les avantages et les performances de la gamme de produits ÖkoFEN qui ont fait la réputation de la marque en un seul appareil, pour une solution confortable, compacte et écologique.

Partenaire installateur de la marque Okofen depuis le début, nous avons été séduits par le produit que nous allons déjà installer très prochainement dans une nouvelle construction.



26 février 2011

Chaudière : attention au sur dimensionnement de puissance !

Nous rencontrons très souvent des clients qui, soit par méconnaissance, par habitude à l'usage d'appareils d'ancienne génération, ou à cause des mauvais conseils de « vendeur » de chaudières, veulent ou choisissent des chaudières trop puissantes pour leurs besoins. En rénovation, il est par exemple aberrant de choisir la puissance de la nouvelle chaudière en reprenant sans réflexion la puissance de la chaudière existante, en sommant la puissance des radiateurs existants, ou en appliquant sans étude un coefficient proportionnelle au volume du bâtiment.

Car, outre un investissement généralement plus important, sur-dimensionner un générateur de chaleur risque d'engendrer une surconsommation inutile due aux mauvais rendements obtenus par des cycles de fonctionnement très courts (avec des chaudières au brûleur non modulant) et des déclenchements fréquents, ces derniers entraînant aussi un vieillissement prématuré du matériel.

Dans la mesure du possible, il est ainsi toujours préférable de dimensionner la puissance (en kW) d'une chaudière au plus près des besoins de chauffage et d'eau chaude sanitaire en fonction notamment de l'isolation actuelle (ou future) du logement ou du nombre de points de puisages d'ECS potentiellement simultanés, cette puissance nominale étant déjà généralement déterminée pour une température extérieure extrême de référence très rarement atteinte, ou juste afin de produire de l'eau chaude sanitaire avec des chaudières à production ECS instantanée alors que le logement de fait que quelques mètres carrés et n'aurait donc besoin que de quelques kW de puissance chauffage ! En effet, ces températures extrêmes n'interviennent que 3 ou 5 jours par an ! Le reste de l'année, la chaudière va travailler la plupart du temps à plus faible puissance : la puissance nécessaire n'excédera pas la moitié de la puissance nominale, signifiant que la chaudière va travailler au maximum à seulement 50% de sa charge, pour une moyenne annuelle entre 10 à 30% ! Or en général, plus la puissance de la chaudière est faible par rapport à sa capacité, moins bonne est la combustion et donc son rendement. Le rendement maximum pour une chaudière (c’est-à-dire le maximum d'économies d'énergie) est en général toujours obtenu lorsqu'elle fonctionne à plein régime, sauf notamment dans le cas de chaudière gaz à condensation modulante et disposant de « bonnes » régulations qui vont plutôt tirer parti par exemple d'un fonctionnement à 30%.

Un sur-dimensionnement de chaudière va entraîner aussi un autre problème : le nombre de démarrages et d'arrêts du brûleur va augmenter : le temps de fonctionnement annuel du brûleur est alors faible par rapport au temps d'attente de la chaudière, et plus les pertes à l'arrêt (proportionnelles à la puissance de la chaudière) prennent de l'importance sur le rendement global. Plus la chaudière est puissante, et plus les dépenses d'énergies liées à ces arrêts, c'est-à-dire l'énergie qui sera réclamée pour réchauffer un corps de chauffe de chaudière plus important avant d'envoyer la chaleur dans les tuyaux, seront importantes. Le coefficient de pertes à l'arrêt est mentionné sur la fiche technique de la chaudière, sachant qu'un corps de chauffe pourra aussi se refroidir encore plus rapidement suivant l'ambiance dans laquelle se trouve la chaudière ou à cause des pertes par balayage (notamment le cas des chaudières VMC Gaz non équipée de bouches BAZ « intelligentes »). Un corps de chauffe qui se refroidit, c'est de 10 à 30% de pertes d'énergies.

Par ailleurs, les schémas ci-dessous (répartition des jours de chauffage sur Lyon), soulignent l'importance de la modulation (meilleur rendement à faible charge) et l'inconvénient d'une surpuissance de la chaudière. Une chaudière gaz condensation avec trop de surpuissance risque ainsi de moins moduler, avec un fonctionnement se rapprochant du « tout ou rien », un rendement de combustion mauvais et des pertes inutiles lors de la pré-ventilation (évacuation des calories par la cheminée). Ainsi avec une surpuissance de 10%, comme la chaudière est seulement capable de moduler jusqu'à 20% de sa puissance, on obtient 54 jours d'exploitation sans modulation (23% de la saison de chauffe). Pendant ce fonctionnement sans modulation, de nombreux cycles de marche/arrêt du brûleur se produisent, diminuant d'autant sa durée de vie, et occasionnent des pertes thermiques lors de sa relance. Si cette surpuissance est portée au deux tiers, le délai de fonctionnement sans modulation de la chaudière double pour atteindre presque 100 jours par an, soit pratiquement la moitié de la durée de la saison de chauffe sur Lyon !



C'est aussi à l'allumage et à l'arrêt que votre chaudière produit le plus de substances toxiques (suie, CO, COV), sources d'émissions polluantes et d'encrassement de la chaudière (production d'imbrûlés au démarrage et à l'arrêt des brûleurs) qui outre un effet néfaste sur notre environnement, diminuera encore le rendement global de la chaudière.Enfin si c'est techniquement et financièrement possible, et si les besoins thermiques pour le chauffage sont faibles, il faut mieux opter pour une chaudière de basse puissance équipée d'un ballon d'accumulation pour l'Eau Chaude Sanitaire (ECS) pour encore moins de cycles de fonctionnement (pas d'enclenchement de la chaudière à chaque soutirage d'eau chaude), et donc un meilleur rendement, moins d'énergie et de rejets, longévité augmentée, … Et suivant l'énergie employée, de légèrement sous-dimensionnée la chaudière (surtout pour les chaudières bois) par rapport aux pics de consommation.


En conclusion, un dimensionnement correct de votre chaudière, notamment avec des chaudières non modulantes, vous permettra :

  • De limiter nettement votre consommation d'énergie
  • De diminuer le coût de votre nouvelle chaudière
  • De réduire la production de substances toxiques (NOX) et d'imbrûlés
  • De réduire le cout de la maintenance globale de la chaudière
  • D'augmenter la longévité de votre chaudière

5 février 2011

Entretien annuel des chaudières domestiques bois

chauffage bois entretien annuel chaudiereL’obligation d’entretien annuel des chaudières, dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400kW, concerne aussi les appareils de chauffage au bois, alimentés en bûches ou en granulés. Cet entretien annuel a toujours été obligatoire et à l’initiative des utilisateurs de l’équipement. Mais les points de contrôles minimum que devait réaliser le professionnel chargé de cette prestation n’étaient pas formalisés. C’est chose faite depuis le 15 septembre 2009. Le but de cette réglementation consiste notamment à encourager le commanditaire de l’entretien à améliorer l’usage ou le fonctionnement de la chaudière en place, voire de l’informer sur les possibilités de changer pour un matériel plus performant.

Pour les chaudières bois, les opérations d’entretien sont explicitement listées dans l’annexe 1 de l’arrêté, à savoir :
  • La vérification du raccordement et de l’étanchéité du conduit d’évacuation des produits de combustion,
  • La vérification de l’état des joints,
  • Le nettoyage du corps de chauffe et un décendrage approfondi,
  • La vérification complète de l’appareil,
  • La vérification du système d’alimentation automatique (pour les chaudières automatiques),
  • Le nettoyage du ou des ventilateurs si existants,
  • La vérification fonctionnelle des dispositifs de sécurité de l’appareil,
  • La vérification fonctionnelle du circulateur de chauffage,
  • Le contrôle de la régulation si existante.

Une fois les opérations de réglage et d’entretien de l’appareil réalisés, le professionnel procédera à la mesure de la température des fumées, la mesure de la teneur en O2 et en CO2 (pour les chaudières automatiques) et la mesure de la teneur en monoxyde carbone CO dans l’ambiance et à proximité de la chaudière en fonctionnement. Il effectuera aussi l’évaluation du rendement ainsi que celle des émissions de polluants atmosphériques de la chaudière (poussières et COV).

Enfin, le professionnel ayant réalisé l’entretien est tenu de remettre une attestation d’entretien reprenant l’ensemble des opérations et mesures effectuées, en éclairant le client sur le rendement de sa chaudière et des possibilités d’améliorations de son installation, conseils et recommandations donnés uniquement à titre indicatif et informatif (ce ne sont pas des injonctions de faire ou de prescriptions, sauf dans le cas où la teneur en CO est anormalement élevée).


Le chauffage fioul est toujours d'actualité en rénovation !

viessmann vitoladens 300C chaudiere fioulLes dernières avancées technologiques permettent aux chaudières fioul d’être en effet de plus en plus performantes, avec des rendements encore impensables il y a quelques années.

Des techniques comme la « flamme froide » qui consiste à pré-mélanger de l’air au combustible afin d’accélérer sa montée en température, les bruleurs « flamme bleue » avec des gicleurs de nouvelle génération, contribuent également à une meilleure performance des appareils. Ces derniers sont aussi capables aujourd’hui de moduler leur puissance, permettant de les associer à une pompe à chaleur installée en relève de chaudière. Car plutôt de supprimer totalement le fioul domestique dans une installation, il est parfois plus pertinent de le coupler avec une source d’énergie renouvelable comme c’est déjà le cas de plus en plus en Allemagne.

L’objectif de l’association Chaleur Fioul, dont la mission est de promouvoir l’énergie fioul auprès du grand public et des professionnels, est de conserver l’énergie fioul à l’horizon 2020 dans au moins 3 millions de maisons individuelles et 500.000 logements collectifs, en renouvelant 50% du parc par des chaudières à condensation ou des solutions mixant des énergies renouvelables. En outre, les chaudières fioul rentreront elles aussi sur le marché de la micro-cogénération, technique permettant aux appareils de chauffage de produire de l’électricité.

En conclusion, contrairement aux idées reçues actuelles, l’énergie fioul a encore de belles perspectives. Avec notre qualification Qualifioul, nous le constatons au quotidien sur le terrain. Nombreux de nos clients renouvellent leur (très) ancienne chaudière par un modèle plus performant (condensation), avec une régulation climatique « intelligente », tout en restant sur l’énergie fioul. Même s’ils consommaient annuellement 3 à 4.000 litres de fioul, nos installations leur permettent d’atteindre, sans risque, sans changement d’habitude, avec un meilleur confort global et moins de rejets, une réduction de leur consommation de fioul de l'ordre de 40 à 60% !

Outre les personnes ne disposant pas du gaz naturel, ou du budget suffisant pour passer à des solutions renouvelables, il suffit de faire un simple calcul de retour sur investissement pour franchir directement le pas et changer dès à présent sa vieille chaudière fioul !

Le granulé de bois, un très bon placement !

rentabilite granule de bois pellets chauffage versus fioulIl n’est pas toujours chose aisée de choisir l’option la plus économique pour remplacer une vieille chaudière fioul. Chaudière à granulés de bois ou chaudière fioul à condensation ? Faut-il attendre que la chaudière fioul soit en fin de vie pour la remplacer par une chaudière à granulés de bois ?

Nous vous proposons quelques chiffres de comparaison dans le cadre du remplacement d’une vieille chaudière fioul à l’aide d’un prêt à la consommation classique (financement sur 10 ans à 4%).

Les couts de l’installation
Pose d'une chaudière fioul condensationPose d'une chaudière à granulé de bois
Coût matériel TTC (chaudière 20kW avec préparateur ECS) 7 525 €11 438 €
Pose et fournitures annexes TTC2 392 €4 748 €
Crédit d'impôt 2011- 978 € (13%)- 2 516 € (22%)
Total TTC8 939 €13 670 €
Mensualités91 €139 €

Les couts de consommation
Fioul (rendement 102%)Granulé (rendement 94%)
Consommation2 300 L5 tonnes
Prix du combustible0,75 €/L210 €/t
Facture mensuelle en 2011144 €88 €

Le cout total de votre chauffage (mensualités + énergie)
Chauffage central au fioulchauffage aux granulés de bois
235 €227 €


En conclusion, selon cette simulation, dès le premier mois la chaudière à granulés coutera moins chère, ces économies se cumulant années après années.

Au bout de 10 ans, à la fin de l’emprunt, l’économie se monte à plus de 5.000 euros, avec une hypothèse d’une hausse de 6,3cts/litre/an du fioul, et une hausse du prix du granulé de 10 euros/tonne/an : attention, rien ne permet de justifier d’une telle hausse du prix du granulé
qui reste stable depuis plusieurs années, mais elle permet d’être encore plus démonstratif sur cette simulation avec une inflation forte !

Enfin attendre que la vieille chaudière fioul soit hors service avant d'en changer n'est pas toujours un bon calcul. En considérant que vous gardiez votre vieille chaudière fioul pe,ndant encore 5 ans avant de la remplacer, et en reprenant les hypothèses précédentes, vous ne faites pas plus d'économies, car après 10 ans, le solde est identique, alors que dans tous les cas, le cout climatique sera plus élevé avec une émission de 35 tonnes de CO2 supplémentaires !


Journées du granulé 2011 : 3ème édition organisée par Okofen

journees du granule 2011 chauffage bois pellet chaudiere okofenLes 1 et 2 avril 2011, des utilisateurs de chaudières à granulés vous invitent chez eux en présence de leur installateur pour découvrir leur installation de chauffage central aux pellets.

Ces journées sans engagement et gratuites ont pour but de faire connaitre le granulé de bois à travers des exemples concrets de chaufferies Ökofen, et ceux avec le meilleur guide qui soit, à savoir un utilisateur désintéressé, dont la motivation est de vouloir faire profiter de son expérience, et soutenir cette énergie d'avenir. L’installateur également présent pourra répondre à toutes les questions des visiteurs.

C’est une unique occasion de découvrir des installations chez l’habitant, de recueillir des témoignages, des retours d’expérience et de rencontrer des installateurs spécialisés dans le bois énergie. Beaucoup de ces utilisateurs ont eux-mêmes fait le choix de s'équiper suite à la visite d'une installation. Ils savent mieux que quiconque qu'il est difficile de se décider sur une énergie nouvelle, et que voir et parler avec les propriétaires permet de se rassurer.

Pour rappel, les chaudières à granulés de bois sont un moyen de chauffage écologique et économique, véritable alternative au fioul, au gaz et à l’électricité, 100% automatique, doté d’une autonomie de 1 an ou plus et ne nécessitant que quelques m2 au sol. Ces chaudières se développent aujourd’hui très rapidement dans certaines coins de France comme la région Rhône-Alpes, en s’accompagnant d’un essor des fabricants et distributeurs de granulés de bois régionaux, très proche du consommateur final, avec des prix de combustible qui restent stables avec une hausse de la qualité. ELYOTHERM, malgré un habitat très urbain, installe ainsi chaque année de plus en plus de chaudières à granulés sur Lyon et son agglomération proche (par exemple en 2010 : Sathonay Village, Lentilly, Caluire et Cuire, Saint Genis Laval, Sainte Foy Les Lyon, ...)

Les chaudières à granulés de bois sont aujourd’hui encore subventionnées par les régions, l’état, les départements et de nombreuses communes. Les mesures d’incitation de l’état pour le développement des énergies renouvelables sont pour le bois en 2011 de 22% de crédit d’impôt sur le cout d’acquisition du matériel (36% dans le cas d’un remplacement d’un ancien appareil de chauffage bois).

Pour participer à l’une des journées du granulé, il suffit de laisser vos coordonnées sur la page d’accueil du site http://lesjourneesdugranule.fr/ et quelques semaines avant l’évènement, vous serez informés que la carte des installations ouvertes est en ligne. Il vous suffira alors de faire votre choix et de vous inscrire pour la visite sélectionnée, en sélectionner l’horaire qui vous convient le mieux si plusieurs créneaux sont disponibles. Quelques jours avant l’évènement, vous recevrez un courrier et un mail vous donnant l’adresse précise de l’installation que vous avez sélectionnée.

12 janvier 2011

Crédit d'impôt 2011 en faveur des économies d’énergie

crédit impot 2011 économie energieComme chaque année, nous avons dû attendre le dernier moment pour connaitre les taux du crédit d’impôt sur le revenu en faveur des dépenses d’équipement de l’habitation principale au titre des économies d’énergie et du développement durable. Les particuliers ont été ces dernières semaines dans la crainte d’un nouveau coup de rabot, voir la suppression, des taux pour 2011, précipitant leurs achats de chaudière à condensation, à granulés de bois, ou autre pompe à chaleur en fin d’année !

Les taux de crédit d’impôt sur les équipements en faveur du développement durable baisseront donc bien de 10% comme annoncé, le gouvernement souhaitant fortement réduire le coût des dépenses fiscales.

Concrètement, les taux et plafonds d'imputation seront multipliés par 0,9 puis arrondis à l'unité inférieure ! Les taux modifiés seront ensuite substitués dans le code général des impôts aux taux en vigueur par décret en conseil d'état avant le 30 avril 2011. Mais le coup de rabot s'applique bien dès à présent pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2011.

Ainsi pour le crédit d'impôt "développement durable", les taux 2010 de 15%, 25%, 40% et 50% sont ramenés respectivement à 13%, 22%, 36% et 45%, avec par exemple :

  • 13% pour les chaudières à condensation gaz ou fioul
  • 13% pour les chaudières pulsatoires gaz AUER
  • 22% pour les chaudières bois (voir 36% dans le cas d’un remplacement d’un ancien appareil de chauffage au bois)
  • 22% pour les pompes à chaleur
  • 22% pour les dispositifs de régulation
  • 36% pour les ballons thermodynamiques
  • 45% pour le solaire thermique

Cependant, des durcissements ont aussi été instaurés notamment sur l’isolation et les pompes à chaleur.

Ainsi, le crédit d’impôt est toujours existant pour les matériaux d’isolation thermique des parois vitrées, les volets isolants, les portes d’entrée, les matériaux d’isolation thermique des parois opaques et les matériaux de calorifugeage. En revanche, pour les parois opaques, l’arrêté du 30 décembre 2010, publié le 31 décembre 2010 au journal officiel, instaure un plafond de dépenses par mètre carré avec un crédit limité à 150€/m² pour un système d’isolation par l’extérieur, et 100€/m² pour une isolation par l’intérieur.

La réglementation est aussi durcie pour les pompes à chaleur. Le coefficient de performance (COP) des PAC produisant de l’eau chaude est donc revu à la hausse avec des températures de référence pour la source de chaleur. Ainsi, le COP doit être supérieur à 2,5 pour les PAC utilisant comme source de chaleur l’air ambiant, l’air extérieur ou la géothermie, et 2,9 pour les PAC prenant leurs calories sur de l’air extrait. Pour mémoire, le COP devait être supérieur à 2,2 précédemment pour toutes les machines.

Enfin en 2011 le crédit d'impôt pour le développement durable et l'éco-prêt à taux zéro sont maintenus pour favoriser les travaux de rénovation chez les particuliers, mais si vous choisissez de bénéficier d'un éco-prêt à taux zéro, vous ne pourrez plus bénéficier du crédit d'impôt développement durable, ces deux aides n'étant plus cumulables en 2011.

4 juillet 2010

Chaudière gaz : Frisquet passe au 45kW !

frisquet chaudiere hydromotrix prestige evolution 45kwLe 15 juin dernier, Frisquet a lancé la commercialisation de 2 nouvelles chaudières basse température murale (Hydromotrix Evolution) et au sol (Prestige Evolution) en version 45kW, chauffage seul ou mixte. Cette nouvelle puissance va permettre aux clients possédant de grands volumes à chauffer de s’offrir enfin la qualité et robustesse Frisquet avec un modèle basse température, les seules chaudières en BT à atteindre 95% de rendement sur PCI. Et le 1er septembre prochain, cette puissance sera aussi disponible en version condensation (Hydromotrix Condensation et Prestige Condensation).

En version chauffage seul, le modèle peut être jumelé avec le préparateur eau chaude UPEC 120 litres, pour former un ensemble homogène et fournir une eau chaude abondante : 450l à 40°C à débit élevé de 24l/min et autant après une chauffe de seulement 11 minutes.

En version mixte, grâce à la technologie à semi-accumulation du corps de chauffe Frisquet, le débit reste très important à 19l/min avec un sur-débit de 30% en début de puisage.

Les hautes technologies éprouvées et exclusives ayants fait la réputation des chaudières Frisquet restent toujours présentes sur ces 2 nouveaux modèles : corps de chauffe Frisquet à grand volume d’eau et échangeurs tubulaires, brûleur surfacique FlatFire à bas taux NOx, régulation proportionnelle sans fil Eco Radio System, …

Nouvelles chaudières à condensation gaz chez Viessmann

viessmann vitodens 222-w vitotronic HO1A elyotherm lyon meyzieuLes chaudières à condensation poursuivent leur progression sur le marché français. Accompagnant ce développement, Viessmann vient de présenter il y a quelques semaines sa nouvelle gamme de chaudières murales gaz et combinés compacts à condensation « Vitodens » (200-W, 222-W, 222-F, 300-W, 333-F, 343-F), qui a subit de gros efforts de modernisation et d'optimisation.

Les chaudières Viessmann Vitodens, aux dimensions compactes et au fonctionnement extrêmement silencieux, offrent un rapport qualité/prix exceptionnel et séduisent depuis très longtemps les clients les plus exigeants en termes de performances et de robustesse en matière de chauffage et de production d'ECS.

Les principales évolutions concernent :
  • des nouvelles régulations dont la Vitotronic 200 HO1A, avec possibilité de réguler 3 circuits de chauffage dont 2 avec vanne mélangeuse ;
  • la diminution d’un tiers des démarrages bruleur grâce à une gestion dynamique des temps de « pause » entre 2 cycles.
En tant qu’installateur « Proactifs Viessmann », réseau d’installateurs référencés par Viessmann pour leur savoir-faire et leur qualité d’installation en matière de chauffage, nous avons eu la chance d’installer une chaudière de cette toute nouvelle gamme (une Vitodens 222-W avec régulation sur température extérieure + commande à distance Vitotrol 300-A comprenant une sonde de compensation) chez un de nos clients (voir photo ci-contre). Comme toujours chez les constructeurs allemands, nous pouvons vous affirmer que la nouvelle régulation est vraiment exceptionnelle tout en restant très simple et conviviale.

+ d’infos : nouvelle gamme chaudière à condensation Viessmann

2 juillet 2010

Installation d’une chaudière à condensation gaz : les règles à respecter !

chaudiere a condensation gaz viessmann lyon elyothermL’installation d’une chaudière à condensation individuelle gaz est soumise aux règles de l’art et, en cela, ne diffère pas de l’installation d’une chaudière classique. Toutefois, il est important d’observer quelques règles d’or pour garantir une mise en œuvre conforme et l’obtention de performances optimales.

Emetteurs de chaleur fonctionnant à basse température

Sur une installation neuve, les émetteurs seront choisis et dimensionnés de préférence pour fonctionner à des régimes d'eau inférieurs à celui de la norme EN 442 qui est basée sur un ΔT50K (T°Départ=75°C et T°Retour=65°C) pour que la chaudière puisse notamment condenser avec une température de retour très basse tout au long de l’année. Ainsi, les émetteurs fonctionneront plutôt avec des ΔT40K, ΔT30K ou moins : radiateur « chaleur douce », plancher chauffant.

En rénovation, les paramètres de la régulation (puissance brûleur, loi d’eau, …) seront ajustés en fonction des conditions de fonctionnement antérieurs et des travaux d’amélioration énergétique mis en œuvre (fenêtres, bâti, robinet thermostatiques, …). Ainsi, les anciens radiateurs ne sont pas obligatoirement à changer (voir article) surtout s'ils avaient été ou sont aujourd'hui sur-dimensionnés grâce à des travaux d’isolation, et que la chaudière est pilotée en fonction de la température extérieure afin de fournir la « juste » température d’eau au départ de chauffage, et garantir là encore un retour le plus froid possible pour obtenir le phénomène de condensation des fumées.

Une eau de retour la plus basse possible en entrée de chaudière

La présence de dispositifs ayant pour effet de réchauffer l’eau de retour à l’entrée de la chaudière doit être banni de l’installation hydraulique, tels que les vannes mélangeuses 4 voies (uniquement des 3 voies doivent être installées), les robinets thermostatiques 3 voies sur les radiateurs. En rénovation, la vidange nécessaire de l’installation constitue une opportunité d’améliorer l’équilibrage hydraulique, de poser des robinets thermostatiques et de simplifier les boucles.

Régulation « intelligente » fortement recommandée

La régulation se fera si possible par sonde extérieure (avec si sonde de compensation intérieure si nécessaire) plutôt que par un simple thermostat intérieur « tout ou rien », afin d’ajuster en permanence la température de départ de la chaudière aux besoins de chauffage et ainsi optimiser la condensation. La sonde d’ambiance et la programmation du chauffage et de la production d’eau chaude sanitaire amélioreront encore les performances.

Conduit spécifiques pour l’évacuation des produits de combustion

De la condensation peut se former aussi dans le conduit de fumée. Des précautions particulières sont donc à prendre pour éviter la corrosion et évacuer les condensats. Il faut utiliser que des conduits de fumée spécifiquement conçus pour la condensation. En cas de raccordement à une cheminée, seuls les conduits prévus à cet effet sont autorisés, soit par conception, soit par tubage. Ils doivent répondre aux prescriptions techniques suivantes : supporter une température jusqu’à 120°C (T120), fonctionner en dépression (classe N1), résister à la condensation (classe W), résister à la corrosion (classe 1, 2 ou 3). Pour les conduits d’évacuation des chaudières gaz à ventouse, il est impératif d’utiliser les accessoires condensation proposés ou homologués par le fabriquant et de suivre ses préconisations sur les différentes sorties et longueurs. Enfin, pour la collecte des condensats, il faut obligatoirement appliquer les dispositions préconisées par les constructeurs. Les conduits ne doivent pas avoir de points susceptibles de piéger les condensats comme une contre pente. En ventouse notamment, le conduit d’évacuation des fumées doit avoir une pente d’au moins 3% (à l’inverse d’une chaudière classique) pour ramener les condensats vers la chaudière qui a été conçue pour les recevoir et les canaliser.

Evacuation des condensats

L’évacuation des condensats se fait par un siphon raccordé au réseau d’évacuation des eaux usées. Les condensats sont acides, mais ils le sont moins qu’un simple jus de citron, puisque le pH est de 3 à 4. Par ailleurs, comme une grande partie des rejets de produits ménagers sont basiques, ces derniers « neutralisent » largement l’acidité des condensats. Il n’y a donc pas d’impact sur l’environnement, bien au contraire. Toutefois, sur certaines installations fonctionnant toute l’année à basse température, les volumes de condensats collectés peuvent être importants, les matériaux utilisés pour les tuyaux d’écoulements devant alors être appropriés ou les condensats neutralisés par un filtre à condensats (ex. neutraliseur Sentinel Condensafe+).

Qualité de l’eau de chauffage

En cas de remplacement d’une chaudière, il est fortement conseillé d’effectuer un désembouage du circuit de chauffage, à minima par un simple rinçage ou bien par un procédé plus efficace tel qu’un désembouage hydrodynamique dans le cas d’une installation très embouée (avec plancher chauffant par exemple). La vidange du réseau constitue une opportunité de rénover le mode de dégazage de l’installation et la protection des équipements (corps de chauffe, échangeur, vannes, …) avec des dispositifs de séparations des boues et des particules (ex. désemboueur magnétique Sentinel Eliminator ou Fernox TF1) et une filtration efficace. En outre, l’eau du réseau de chauffage devra répondre aux préconisations usuelles en fonction de l’installation : plage de pH et de dureté, traitement anticalcaire, traitement anti-oxygène, inhibiteur, …).

Installation et mise en service par des professionnels qualifiés

L’installation et la mise en service de la chaudière doivent être effectués en respectant obligatoirement (en matière de gaz, c'est la loi !) le référentiel gaz des organismes de certification et de contrôle (ex. Qualigaz), et les prescriptions techniques du fabriquant. Ainsi, il est vivement recommandé de faire installer et mettre en service une chaudière gaz par un professionnel agréé Professionnel Gaz (PG) et/ou par le constructeur.