31 mars 2009

Eco-prêt à taux zéro ou éco-PTZ : Lancement officiel !

Les textes relatifs à l’éco-prêt à taux zéro, trois décrets et un arrêté, ont été publiés au Journal Officiel aujourd’hui. Ils officialisent juridiquement les caractéristiques de l'« éco-PTZ », tel que présentées le 26 février dernier par les ministres de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, Jean-Louis Borloo, du logement, Christine Boutin, et la secrétaire d'état à l'Ecologie, Chantal Jouanno. Ils autorisent ainsi les banques (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Caisse d'Epargne, Banque Populaire, Crédit Mutuel (via la FBF), La Banque Postale, Crédit Foncier, Crédit Immobilier de France, Solféa, Domofinance) à débuter sa distribution dès demain et marquent l'entrée du dispositif dans sa phase opérationnelle.

Pour rappel, l’éco-prêt à taux zéro (d'une durée de dix ans, pouvant être étendue jusqu'à 15 ans par la banque) constitue une des mesures phares du Grenelle Environnement. Tous les particuliers, sans condition, peuvent bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro dans leurs résidences principales, y compris les copropriétés et les logements mis en location, pour une habitation construite avant le 1er janvier 1990.

Il permet de financer jusqu’à 30.000€ de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique du logement et est cumulable avec les autres dispositifs de soutien, notamment le crédit d’impôt Développement Durable (seulement en 2009-2010 et pour les ménages dont les ressources n'excèdent par 45.000€), les aides de l’agence nationale de l’habitat et des collectivités territoriales, les certificats d’économies d’énergie et le nouveau prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d’acquisition-rénovation.

Les opérations sont éligibles si elles mettent en œuvre un « bouquet de travaux » (permettant l’amélioration très sensible de l'efficacité énergétique et environnementale du logement) ou s'il s'agit de travaux permettant d'atteindre une performance globale minimale : installation ou remplacement d'un chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant les énergies nouvelles (chaudière à condensation, pompe à chaleur,…) ou renouvelables (chaudière à pellets bois, installation solaire,…) changement des fenêtres, isolation de la toiture…

L’éco-prêt à taux zéro, par une solution de financement complète, devrait ainsi constituer une formidable promotion de la rénovation thermique et des économies d’énergie, tout en relançant nous l’espérons aussi le secteur du bâtiment.

Pour en savoir plus :

Chauffage : Economies d'énergie sur les circulateurs

Une proposition visant à réduire la consommation énergétique des circulateurs de chauffage (pompe qui fait circuler l’eau chaude dans le circuit de chauffage), doit être soumise au Parlement et au Conseil européens pour une adoption officielle par la Commission prévue en juillet 2009. Cette nouvelle mesure que les 27 états membres ont approuvée permettra des économies d'électricité de l'ordre de 2,2 milliards d'euros d'ici 2020 (d'environ 23 TWh par an, une réduction annuelle de 11 millions de tonnes d'émissions de CO2), et favorisant aussi la création de 7.000 emplois.

Aujourd’hui en Europe, la quasi-totalité des 140 millions de circulateurs fonctionnent en continu, quels que soient les besoins (sauf s'ils sont éteints lorsqu'aucun besoin de chauffage n'est nécessaire). C’est ainsi environ 20% de la facture énergétique d'un ménage moyen qui serait du à l'utilisation de circulateurs non performants.

La nouvelle directive couvrira les circulateurs indépendants et ceux intégrés dans les chaudières. D'ici à 2015, seule la commercialisation de circulateurs dits «intelligents», à très haute efficacité énergétique, sera autorisée. Encore une bien belle initiative dans la recherche aux économies d’énergie et la protection de l’environnement, qu'ELYOTHERM avait déjà mis en oeuvre en employant systématiquement des circulateurs à haute certification énergétique comme les modèle Grundfos Alpha2

Voiture électrique versus voiture à essence : 1 - 0 ?

On nous annonce depuis plusieurs années l’avènement de la voiture électrique, mais force est de constater que peu de modèles sont disponibles sur le marché. Est-ce parce que la voiture électrique dérange certains lobbyings puissants ? Car la voiture électrique n’est pas seulement économiquement et écologiquement très intéressante comme vous le verrez ci-dessous, mais touche aussi entre autre à des ordres sensibles comme la politique, la géostratégie, et la finance. Ainsi, on entend parfois ici et là des voix déclarant que la voiture électrique coute en réalité trop cher et qu’elle n’est pas aussi « verte » que l’on veut bien nous le faire croire… Alors qu’en est-il exactement.

Le blog « Objectif Terre » a pris comme hypothèse une voiture à pétrole qui consomme environ 6 litres aux 100km, et son équivalent en voiture électrique standard soit environ 15kWh pour 100km (compte tenu de la différence d’efficacité énergétique entre les 2 technologies). Les rédacteurs de l'article ont obtenu un bilan économique de 5,5 eurocents/km (électricité: 1,5 - batterie: 2,5 - infrastructure: 1,5) pour la voiture électrique, contre 6 à 9 centimes d’euro par km pour la voiture à essence (avec le SP95 compris entre 1 à 1,5 €/L). De plus, cet écart ne fera que se creuser car :
  • les infrastructures (bornes de recharge) auront une durée de vie supérieure à 20 ans (les calculs ont été effectués sur 10 ans),
  • le coût par Wh stockable des batteries baisse chaque année davantage,
  • une voiture électrique est plus puissance qu'une voiture thermique à pétrole,
  • l'Agence Internationale de l'Energie prévoit un baril à 200 dollars dans les prochaines années.

Pour se convaincre encore plus, le bilan des émissions « carbone » est encore plus spectaculaire (cf. graphique). Nous pouvons voir que même dans le pire des cas, avec une voiture électrique rechargée avec de l’électricité issue totalement des centrales à charbon, le bilan CO2 reste favorable à la voiture électrique, et même en tenant compte des émissions CO2 liées à la construction de la batterie !

On se rend donc vite compte que la voiture électrique dérange par ses nombreux avantages par rapport à la voiture à pétrole, et que la commercialisation de masse a certainement été quelques peu « freinée » ou va dire « influencée » ! Mais l’opinion publique et certains pays émergeants (misant sur le développement massif des véhicules électriques comme la Chine) vont faire rapidement pencher la balance du bon côté dans les prochaines années… Espérons le en tout cas pour notre industrie européenne et notre environnement.

Reportage vidéo sur la géothermie dans la ville d'Orly

Le journal télévisé de France2 avait présenté un sujet sur la géothermie. En effet, la ville d’Orly près de Paris a choisi ce mode de chauffage pour alimenter à terme 8.000 logements, l’hôtel de ville, la piscine et la médiathèque, ce qui permettra au consommateur final d’économiser de 150 à 200 euros par an sur sa facture de chauffage. Une vidéo de ce sujet a été mise en ligne sur Dailymotion. Elle vous permettra simplement de mieux comprendre cette énergie renouvelable qu’est la géothermie, la seule à ne pas dépendre des conditions climatiques.


Chauffage géothermique
29 mars 2009

10 MW de solaire photovoltaïque en Ariège !

Sur 35 hectares (soit environ 70 terrains de football), la commune de Daumazan-sur-Arize en Ariège (700 habitants) accueillera certainement à l’horizon mi 2010 la plus grande centrale solaire photovoltaïque en France métropolitaine (un projet de 15MWc est aussi en projet sur l’ile de la Réunion). Les panneaux seront installés par l’entité EDF Energies Nouvelles, pour un investissement de 40 millions d’euros, avec des revenus de l’ordre de 60 à 70 milles euros par an pour la petite commune. De quoi imaginer de nombreux projets locaux : rénovation des routes, construction/rénovation de bâtiments publiques…

E10 : vraiment un carburant plus vert et plus économique ?

Afin de réduire d’un million par an les émissions de gaz à effet de serre et anticiper de 6 ans la nouvelle directive européenne, la France rendra disponible dans les stations service françaises dès le 1er avril 2009 (théoriquement car seulement 75 % des stations le distribueront d’ici à la fin de l’année) un carburant plus « vert », sous le nom de l’E10 ou SP95-E10. Composé à 90% d’essence Sans-Plomb 95 et à 10% d’éthanol, ce nouveau carburant est amené à remplacer le SP 95, qui en contient déjà 5%.

Mais l’intérêt tant au niveau économique et qu’écologique ne cesse de créer des polémiques. En effet, sans compter l’impact de l’éthanol sur la déforestation ou encore les denrées alimentaires, l’E10 comporte de nombreux désavantages :

  • Seulement 60 % des véhicules en circulation seront compatibles avec ce nouveau carburant vert, c'est-à-dire immatriculés après le 1er janvier 2000 (vérifier la compatibilité de votre voiture http://www.carburante10.fr/),
  • Le nouveau carburant vert ne peut pas être transporté par oléoduc mais uniquement par camion (augmentant les rejets des gaz à effet de serre),
  • Beaucoup de stations ne disposent que de deux cuves à essence, et devront donc abandonner le SP95 ou le SP98, obligeant peut-être certains clients à utiliser du SP98 plus cher ou à faire plus de kilomètres pour trouver une autre station,
  • L’E10, bien que très légèrement moins cher que le sans-plomb 95 (de 1 à 3 centimes le litre TTC), ne nous fera pas pour autant faire des économies, puisque pour faire autant de kilomètres qu’avec du SP95 ordinaire, il faudra consommer plus d’E10 !
24 mars 2009

La voiture « Bluecar » de Vincent Bolloré bientôt disponible

Présentée au dernier mondial de l’Automobile de Paris, la « Bluecar » de Vincent Bolloré est désormais disponible en pré-réservations sur Internet. La petite citadine électrique sera vendue sous la marque Pininfarina, est sera disponible à la location pour 330 euros par mois dès le printemps 2010 en France, ainsi qu’en Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, Italie et en Suisse.

Pour rappel, la « Bluecar » est une petite et élégante citadine de quatre places et cinq portes, à transmission automatique, équipée de batterie LMP (Lithium Métal Polymère) qui lui permettra d’atteindre les 130km/h (limitée électroniquement), les 60 km/h en un peu plus de 6 secondes, pour une autonomie de 250km(soit bien plus que les 40 km qui sont la moyenne des déplacements quotidiens d’un conducteur en milieu urbain). Les batteries LMP stockent, à poids équivalent, cinq fois plus d’énergie qu’une batterie traditionnelle et se recharge en quelques heures (via des bornes publiques ou chez soi sur une prise standard). Elles ne nécessitent aucun entretien, et ont une durée de vie de l’ordre de 200.000 km, avec une sécurité incomparable comparée aux batteries lithium classiques. La charge dure six heures sur une prise standard et deux heures sur les futures bornes de charge rapide. De plus, une recharge « flash » de 5 minutes permettra de parcourir 25 km.

Enfin, la BLUECAR se veut aussi éco-citoyenne. Par exemple, des cellules photovoltaïques présentes sur le toit et la calandre contribuent à l’alimentation de ses équipements électriques, et certains de ses revêtements sont issus de filières répondant aux exigences du développement durable.

Plus d’info : Site web de la Bluecar

Des toilettes ingénieuses et économes en eau

Le fabriquant Caroma, spécialiste australien des sanitaires, commercialise un drôle de WC. Le « Profile Toilet Suite » incorpore en effet un lave-main intégré dans le couvercle de la chasse d’eau. Ainsi le réservoir de la chasse est aussi alimenté par l’eau du lavabo, permettant des économies jusqu’à 70% du précieux liquide. Outre les économies d’eau, ce modèle sera aussi idéal pour les petits espaces sanitaires, avec des raccordements simplifiés. Cette conception de toilette « tout-en-un » est vendue pour l’instant en Australie, et elle devrait arriver aux Etats-Unis dans le courant de l’année, puis en Europe pour un prix avoisinant les 300 euros environ.

Plus d’info: page produit Caroma (en anglais).

23 mars 2009

Baisse du prix du gaz de 11,3% à partir d'avril

Les tarifs réglementés du gaz devraient baisser de 11,3% à partir du 1er avril prochain. Cette annonce a été faite vendredi dernier par le gouvernement. En effet, Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde, les ministres de l’énergie et de l’économie, ont saisi vendredi la Commission de régulation de l’énergie pour avis à propos d’un projet de décret diminuant de 0,528 € hors taxe le prix du kWh de gaz du marché réglementé.

C’est en effet le gouvernement qui impose à GDF Suez les tarifs réglementés de vente qui sont établis pour couvrir les couts supportés. Or depuis la dernière révision en tarifaire en décembre dernier, ces derniers ont diminué, notamment au niveau des couts d’approvisionnement. Le réajustement tient également compte des coûts de transport, distribution, stockage et commercialisation qui, eux, n’avaient pas été révisés depuis 2005.

Le consommateur accueillera certainement cette annonce en demi-teinte, ayant sans doute préféré une baisse dès le 1er janvier dernier, comme pour les professionnels, au beau milieu d’un hiver 2008-2009 assez rude, au moment où la consommation de gaz est au plus haut. De plus, le cours du pétrole brut étant entrain de remonter, et les cours du gaz étant directement indexé sur ce dernier, on pourrait à nouveau connaitre une hausse à l’entrée de l’hiver prochain. Pour éviter ce genre de désagrément, comme nous aimons à vous le répéter très souvent, rien de tel qu’une nouvelle installation économique (et écologique) à l’aide des énergies nouvelles. De nombreuses solutions existent, et pour tout type d’habitat.

En revanche, aucune précision n'a été communiquée concernant une possible hausse des tarifs de l'électricité…

22 mars 2009

Ecofont : une police de caractères économe en encre

A chaque document imprimé, on ne consomme pas seulement du papier mais aussi de l'encre. SPRANQ Creative Communication, une web agency hollandaise souhaitant promouvoir la préservation de l'environnement, a créer « ecofont », une police d’impression économique et écologique, téléchargeable gratuitement, permettant de prolonger jusqu’à 20% la durée vie de nos cartouches d’encre ou toners (les meilleurs résultats seront obtenus avec une imprimante laser). Basée sur la police open source Vera Sans, Ecofont est disponible pour Mac, PC et Linux et est compatible entre autre avec OpenOffice, Appleworks et MS Office 2007.

Le principe d'Ecofont: de minuscules évidements circulaires (voir photo) dans le corps des caractères. Or lorsque vous imprimerez dans une taille de case (caractère) courante (9 ou 10 points), les « trous » dans les caractères seront invisibles à l’œil nu, mais vous feront économiser de l’encre.

Avec Ecofont installé, on pourra aussi s'appuyer sur les conseils suivants pour économiser encore plus et préserver notre environnement :

n'imprimer que ce qui est vraiment nécessaire,
utiliser un copieur moderne et efficace (optimisé), avec du papier recyclé,
investir dans des produits écologiques et innovants,…

Télécharger gratuitement « ecofont ».

Windows 7 : le nouvel O.S. de Microsoft sera « vert » !

Le successeur de Windows VISTA, dénommé « Windows Seven » (7ème génération d’Operating System pour Microsoft) et prévu pour fin 2009, intégrera d’après la firme de Redmond une dimension écologique, très en vogue dans le mode du green IT. Avec ce système d’exploitation, vous pourrez en effet simplement optimiser la consommation énergétique de votre matériel informatique, un outil pratique de gestion de l’énergie y sera intégrer en standard, vous permettant de réaliser des économies d’énergie avec votre PC.

Ainsi, un régulateur de luminosité fera son apparition, à l’instar des appareils électroniques portables comme les téléphones, permettant de réduire la luminosité au bout d’un temps défini pour économiser de l’énergie et ceci sans réduire les performances de l’ordinateur (contrairement aux plans de gestion d’énergies prédéfinis dans Windows VISTA).

Enfin, grâce à une simple commande en ligne, Windows 7 sondera alors le PC pendant une minute et génèrera un rapport énergétique afin de détecter d’éventuels problèmes énergétiques et distillera des conseils astucieux pour réduire encore sa consommation électrique. Windows 7, un système d’exploitation écolo … !

EDF Linky : le futur compteur EDF « intelligent »

Baptisé Linky, ce compteur dit « communiquant » ou « intelligent », vient d’être présenté par ERDF (Electricité Réseau Distribution France) à Tours. Ce nouveau modèle, de 19 cm de haut pour 10 cm de large et 6 de profondeur, devrait commencer à équiper les foyers français en Touraine à partir de mars 2010, lors d’une première phase d'expérimentation en zone rurale (100.000 compteurs seront installés gratuitement dans 150 communes). A terme, c’est près de 35 millions de compteurs qui devront être remplacés en France.

Ce nouveau compteur permettra de relever, de transmettre et de recevoir des données de consommation et de fourniture à distance, dispensant la présence d’un agent EDF pour les relevés, aidant à fournir des factures précises et non plus basées sur des estimations, et empêchant les fraudes et/ou dysfonctionnement éventuels des compteurs mécaniques actuels. Un changement de puissance, qui nécessite actuellement jusqu'à 5 jours, pourra être réalisé en quelques heures.

Enfin, pour inciter les consommateurs à maitriser leur consommation électrique, certaines informations seront aussi consultables par le client via l'usage d'une clé USB et par internet.

20 mars 2009

La chaudière à condensation plébiscitée en France

C’est un fait, pour chauffer leur eau sanitaire et leur logement, de plus en plus de Français optent pour une chaudière à condensation : alors qu’en 2004 31.000 avaient été achetée, c’est plus de 173.000 chaudières qui ont été vendues en 2008, soit aujourd’hui plus de 20% du marché, dont 80% au gaz, 17% au fioul et 2% au bois.

Ce boom est expliqué par deux facteurs : économique et écologique. Ainsi, elle permet de faire des économies d’énergie de part son rendement (le rapport entre la chaleur restituée et l’énergie consommée par le bruleur) qui peut atteindre 25% de plus que celui d’une chaudière traditionnelle, et 5% de plus que celui d’une chaudière basse température. De plus, ce rendement élevé induit une réduction de 25 à 30% des émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de serre.

Ce rendement élevé est obtenu en récupérant l’énergie contenue dans la vapeur d’eau (chaleur latente) pour chauffer l’eau, alors qu’une chaudière traditionnelle rejette cette même vapeur d’eau à l’extérieur via le conduit des fumées. Quand la vapeur d’eau, entre 120 et 160°C, arrive au contact d’un condenseur où circule l’eau de retour de chauffage à plus basse température (35°C), elle se transforme en eau, libérant l’énergie qu’il a fallu pour vaporiser initialement cette même eau. C’est ce phénomène de condensation qui fournit l’énergie supplémentaire au circuit d’eau de l’habitation, sous forme de chaleur transmise, améliorant ainsi le rendement globale de la chaudière. En se condensant, la vapeur d’eau contenant entre autre du CO2 et des particules de suies, produit un condensat acide qu’il faut évacuer en ayant pris soin de le traiter via un « neutraliseur à condensats » à installer vers la chaudière et une évacuation d’eau.

Une chaudière à condensation coûte en moyenne 3.500 €, soit environ 1,5 fois plus qu’un modèle standard. Mais comme elle consomme moins (30% de moins par rapport à une chaudière de plus de 15ans, 15 à 20% pour une chaudière récente), et comme elle permet de moins polluer, elle bénéficie à ce titre d’un crédit d’impôt de 25% (voir 40% pour des logements achevés avant le 01 janvier 1977) si elle est installée par un chauffagiste professionnel, ce qui lui permet dans certains cas de rénovation d’obtenir un retour sur investissement en moins de 4 ans (en moyenne 7 ans). Il faut donc mieux choisir un modèle à condensation, le surcout étant quoi qu’il en soit dans un premier temps compensé par le crédit d’impôt de 25%, sans compter par la suite les économies d’énergie supplémentaires : exemple avec une chaudière FRISQUET HYDROMOTRIX 25kW à semi accumulation (prix publics indicatifs) : 3.760€ H.T. en condensation, 2.690€ en Basse température, 2.450€ en traditionnelle, soit une différence maximale de 1.381€, mais avec à peu près 1000€ de crédit d’impôt avec la condensation, le surcout sera seulement de 381 €, largement amorti dès la première année…

Enfin nous devrions voir apparaitre très prochainement des chaudières à condensation d’un nouveau genre capables à la fois de chauffer l’eau et le logement, mais aussi de produire de l’électricité pouvant être utilisée dans l’habitation ou revendue à EDF. C’est ce que l’on appelle la « micro-cogénération Stirling ». Ces chaudières sont déjà en test depuis 2007 chez des clients. Elles coûtent encore dans les 15.000€ mais d’ici quelques années, produites en série, elles devraient être seulement 10% plus chères que les chaudières à condensation actuelles. Pour 100 unités de gaz consommées, une chaudière à moteur Stirling en produit 15 d’électricité et 80 de chaleur : ceci permet de couvrir 100% des besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage, et au moins 50% de ceux d’une habitation standard.

19 mars 2009

Envision : un concept d'éco-hôtel haut de gamme !

Ce projet, baptisée « Envision », a été récemment présenté par le cabinet de design « Michael Rosenthal Associates » lors d'un concours disputé à Miami et portant sur l'édification de projets architecturaux innovants et en ruptures avec les tours traditionnelles.

Ainsi la tour « Envision », de forme ovale et inhabituelle, sera un hôtel bioclimatique « haut de gamme » qui fonctionnera à la manière d'un organisme vivant. L'air apporté par le vent va aérer naturellement l'intérieur du complexe. Le bâtiment produira une partie de son énergie au moyen de cellules photovoltaïques et d’éoliennes intégrées dans ses façades, venant alimenter les chaudières réversibles (chauffage + climatisation).

Des jardins suspendus installés à différents niveaux du sol auront pour tâches de créer des microclimats, de filtrer l'air entrant et d’assurer la régulation thermique. Les éclairages seront principalement à LED, dont le dôme extérieur qui changera de couleur tout au long de la nuit pour marquer le temps qui s’écoule !

Enfin, l'eau des bassins qui ornent la partie basse de la structure sera recyclée et alimentera également différents réservoirs, les systèmes coupe-feu et la décoration aquatique environnante.

Reste à connaitre les prix d’une nuit dans ce futur palace « vert » !

Le chauffage par foyer de masse : économique & écologique

Le chauffage par foyer de masse, aussi connu sous les noms « foyers russes », « foyers finlandais », « poêle de masse » ou encore « foyers de tuiles », est l’un des chauffages les plus écologiques et sains, utilisé dans de nombreux pays du nord. Ce mode de chauffage très ancien (des vestiges datant d’avant J.C. ont été découverts) utilise le principe d'accumulation de chaleur dans une masse. Ils chauffent ensuite par radiation et par convection passive, la maçonnerie du foyer émettant une chaleur douce et constante pendant une période pouvant aller jusqu'à huit heures. La chaleur irradie vers le plancher, les murs, les plafonds et les meubles de la maison. Ainsi à l'intérieur de la maison, on trouve une grande surface chauffée mais peu d'air chaud. Bien qu’assez onéreux à l’achat, s’il est employé comme chauffage principal, le foyer de masse utilisera beaucoup moins de bois que tout autre type de chauffage au bois. Un feu par jour (parfois deux s’il fait très froid) avec une vingtaine de kilo de bois sec, peut suffire pour chauffer de 140 à 180m2. On peut donc le rentabiliser assez rapidement.

Les foyers de masse, comme pour certain poêle à bois, comportent deux chambres à combustion : une pour le bois, et une pour les gaz. Cette double combustion, associée au stockage de la chaleur (très limité sur un poêle à bois traditionnel), permet d’atteindre un haut rendement énergétique.

En effet, lorsque l’on brule une bûche de bois, environ 1/3 de l’énergie est rejeté dans les gaz, qui contribue entre autre à une plus grande pollution et un encrassement du conduit d’évacuation des gaz. Il faudrait pouvoir atteindre des températures de plus de 800°C pour éviter cette perte. Donc en brulant les gaz dans une seconde chambre de combustion, non seulement on récupère 33% d’énergie, mais aussi on ne pollue pas, et on n’encrasse pas le conduit de la cheminée (plus besoin de ramonage). Enfin, on peut brûler n’importe quelle essence de bois sans risquer d’encrasser le conduit. Tout ce qui se dégage du foyer de masse équivaut à la décomposition naturelle du bois en forêt.

Pour installer un foyer de masse, il existe deux possibilités : les foyers artisanaux fabriqués de toutes pièces par un artisan (environ 16.000€), ou les foyers modulaires (environ 8.000€) constitués de modules numérotés en ciment réfractaire qui se montent en quelques heures par vous-même ou un maçon qu’il faut toutefois recouvrir de maçonnerie.

Eco-Geste : Consulter les prospectus publicitaires en ligne

Si vous trouvez que votre boite aux lettres regorge tous les jours de prospectus publicitaires, que vous trouvez que cela représente un énorme gaspillage de papier (même recyclé), car même si vous les feuilletez pour dénicher de bonnes affaires, ces papiers finiront dans tous les cas à la poubelle, le site PUBECO est fait pour vous ! Ce site vous permet en effet de consulter en ligne les magazines publicitaires de dizaines d’enseignes (plus de 100 à ce jour) telles que : Carrefour, Auchan, Leclerc, Leroy-Merlin, GITEM, Carrefour, Ikea, ...

Avec PubEco, vous vous engager dans le développement durable en limitant le gaspillage de papier, en réduisant les déchets. N’ayez plus aucun regret (de peur de manquer une belle promo !) à coller une étiquette « Stop Pub » sur votre boite aux lettres, consulter tranquillement sur votre écran les dernières promotions de votre magasin habituel, ou de celui de votre prochain lieu de vacances par exemple, la recherche étant facilitée par ville, code postal, ou catégories. Enfin, en s’inscrivant sur le site, vous cumulerez des points (à convertir en cadeaux) lorsque vous consulterez les catalogues publicitaires.

18 mars 2009

Thermor AEROMAX : l’eau chaude sanitaire économique

L’Aéromax de Thermor (groupe Atlantic) est une nouvelle éco-solution pour l’eau chaude sanitaire (ECS). En effet, Thermor a appliqué le principe de l’aérothermie pour chauffer l’eau destinée aux sanitaires, permettant ainsi jusqu’à 70% d’économie d’énergie. L’Aéromax peut être une solution idéale pour tout ceux qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire d’une manière économique et écologique mais qui ne peuvent (ou ne veulent) pas installer par exemple des panneaux solaires (orientation du toit, zones d’ombre, …) ou une Pompe à Chaleur (coût). Le chauffe eau thermodynamique chauffe l'eau sanitaire avec des rendements supérieurs à ceux du solaire, et cela, sans avoir les inconvénients liés à l'installation de panneaux solaires.

L'Aéromax est donc un chauffe-eau thermodynamique, c'est à dire qu'une pompe à chaleur (PAC) y est intégrée. Il peut-être placé dans une pièce ou un local non chauffé et isolé des pièces chauffées de l’habitat (cave, garage, chaufferie, sous-sol,…), et pourra fonctionner toute l’année indépendamment des saisons avec un COP de 3,33. Le volume du local devra idéalement être supérieur à 20m3, mais pourra être aussi inférieur en installant des gaines d’aspiration et de rejet de l’air. L’encombrement de l’appareil est très réduit : 70cm de diamètre pour une hauteur de 1,75m. Il est prêt à poser et est idéal en rénovation car les raccordements sont identiques à un chauffe eau électrique. La cuve est garantie 5 ans.

Les avantages sont nombreux :
  • Economique : jusqu’à 70% d’économie sur la facture d’eau chaude sanitaire.
  • Ecologique : système PAC, l’Aéromax récupère les calories disponible dans l’air pour chauffer l’eau, en rejetant 10 fois moins de CO2 pour la production d’eau chaude qu’une énergie fossile (gaz, fioul).
  • Performance : avec un COP de 3,33, 1kWh d’électricité consommé produit 3,33kWh pour chauffer l’eau.
  • Confort : les 270L du chauffe-eau Aéromax permettent de couvrir les besoins d’une famille de 6 personnes.
  • Installation : la mise en route et la maintenance sont aisées, il n’y pas d’unité extérieure à installer ou d’installation de panneaux solaires pour produire une eau chaude économique.


Pour en savoir plus: Fiche technique Aéromax (PDF) ou Thermor.fr

13 mars 2009

Plomberie : attention aux fuites d'eau !

Les fuites représentent en moyenne environ 20% de notre consommation totale ! Une chasse d'eau qui fuit, c'est jusqu’à 25 litres d'eau par heure soit presque 220 m3/an, un joint mal posé peut entraîner une importante fuite d'eau et consommer jusqu'à 150 m3 d'eau par an, un robinet qui goutte laisse couler en moyenne 4 litres d'eau par heure soit 35 m3 d'eau par an. Quand on sait que le prix du m3 (hors abonnement) est d’environ 3 euros par m3 en France, attention donc à la facture d’eau en cas de fuite, plusieurs centaines voir milliers d’euros en plus et sans aucun recours, le distributeur d’eau étant responsable en amont du compteur d’eau ! (un site pour connaitre le coût de l’eau par ville/commune)

Une fuite d'eau est donc pas très économique, mais également pas très écologique : le pompage et le traitement d'1 m3 d'eau froide émet environ 100g de CO2, sans compter le gaspillage de l'eau douce, une ressource naturelle de plus en plus rare. Il est donc important environ deux fois par an, de surveiller ou de faire contrôler par un professionnel son installation de plomberie afin de limiter ce gaspillage d'eau. Une fuite d’eau réparée, même en passant par un plombier, vous coutera de toute façon pratiquement toujours moins cher que la surconsommation d’eau.

Ainsi dans un premier temps, vous devez contrôler votre consommation d’eau. Fermez tous les robinets et relevez la consommation inscrite au compteur. Attendez toute une nuit puis relevez à nouveau le compteur. Si les relevés sont identiques, il n'y a pas de fuite importante dans votre habitation (ça ne signifie donc pas pour autant qu’il n’y a pas de fuite). En revanche, si les relevés sont différents, il y a une fuite d'eau. Il existe aussi des compteurs qui possèdent un cadran témoin de consommation : tous robinets fermés, ce témoin doit rester immobile. Moins précis, vous pouvez également vérifier votre consommation d'eau par rapport aux années précédentes.

Ensuite, la ou les fuites peuvent provenir de différents endroits de votre habitation (animation flash):
  • Canalisations : La fuite d'eau se situe entre le compteur et votre maison. C'est le plus difficile à détecter et vous devrez certainement faire appel à un plombier.
  • Robinets : en mettant un morceau de papier hygiénique en dessous durant la nuit, vous constaterez aisément si ceux-ci sont humides au réveil et donc la présence d’une fuite.
  • WC : cette fuite est encore assez difficile à détecter car elle correspond à un léger suintement le long de la cuvette des WC. Pour la détecter, il suffit de mettre du colorant alimentaire dans le réservoir du WC, une coulure colorée indiquera alors une fuite d'eau.
  • Ballon d'eau chaude : si le groupe de sécurité est défectueux, l'eau chaude repartira directement dans le siphon des eaux usées.
Dans certains cas, et si elles ne sont pas corrigées à temps, les fuites, aussi faibles soient-elles, peuvent aussi entrainer de gros dégâts dans votre habitation et/ou celle de votre voisin. Ne tardez donc vraiment pas à faire appel à votre installateur ou dépanneur (en évitant si possible les enseignes 24/7, pas toujours très honnêtes dans l’affolement des clients !).

En conclusion, ne vous laissez pas surprendre comme beaucoup de clients. N’attendez pas de recevoir une facture astronomique, prenez les devants en contactant un plombier professionnel

Si vous pensez que la pollution ne vous touche pas :-)

10 mars 2009

Le solaire thermique toujours en forte progression en France

Plus de 42.000 Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) ont été installés en France en 2008 contre 39.000 en 2007, et plus de 5.800 Systèmes Solaires Combinés (SSC), qui fournissent à la fois de l’eau chaude sanitaire et du chauffage, ont été recensés contre 5.000 en 2007.

Selon ENERPLAN (association des professionnels de l'énergie solaire), ceci représente une progression de plus de 20% du solaire thermique pour 2008. Malgré tout, cette forte progression reste encore insuffisante au regard des objectifs du Grenelle de l’environnement.

Le solaire collectif enregistre aussi une belle croissance. En 2008, 57.000 m2 de panneaux solaires ont été installés pour fournir des circuits collectifs contre 40.000 m2 en 2007.

Le marché devrait encore être « boosté » en 2009 avec le lancement de l’Eco-PTZ, l'éco-prêt à taux zéro qui permet de financer des travaux d'économies d'énergie, et donc notamment les installations de CESI et de SSC. Ainsi selon ENERPLAN, en cumulant l’éco-PTZ sur 10 ans et crédit d’impôt, un CESI reviendrait à seulement 25 €/mois…

Le lavage-auto sans eau et sans détergent à Lyon

Le lavage automobile sans eau, écologique et totalement respectueux de l’environnement (les détergents sont remplacés par des produits bio et dégradables) connait depuis quelques années une forte progression. Une très bonne tendance dans le domaine du développement durable.

Bien que le nettoyage manuel (intérieur et extérieur) réclame selon le modèle du véhicule entre 1h30 à 2h30 (d’où une facture certes plus salée qu’un nettoyage « classique » au karcher ou aux rouleaux), l’opération permet d’économiser de 100 à 200 litres d’eau par voiture, avec en plus la certitude d’un lavage dans les moindres recoins, et que votre carrosserie ne sera pas endommagée (micro rayures du aux rouleaux usés ou sales par exemple), ni l’environnement ! Enfin, une pellicule invisible (waterproof et déperlante) est laissée sur la carrosserie, permettant par la suite à l'eau et aux gouttes de « glisser » sur la carrosserie sans laisser de traces : les lavages seront donc plus espacés, et donc au final, la note lavage ne sera pas si lourde que ça sur une année...

Vous pouvez retrouver ce type de lavage auto notamment chez Park’Clean à Lyon, au cœur de la Presqu’île, non loin de la place Bellecour.

Rénover sans se tromper avec le guide de l'ADEME

L’ADEME a publié le guide « Rénover sans se tromper » pour aider les particuliers à bien connaître la réglementation thermique applicable aux travaux de rénovation de leur habitat. Les propriétaires ou les locataires d’appartement ou de maison qui envisagent de faire des travaux de rénovation pour réaliser des économies d’énergies pourront y trouver de manière très pédagogique de nombreux conseils méthodologiques et opérationnels pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement.

Le changement d’une chaudière, l’installation de système solaire, l’isolation d’un logement, etc… sont des travaux onéreux qui s’amortissent généralement sur quelques années.

Ce guide et votre installateur professionnel qualifié vous aideront à prendre les bonnes décisions dans vos choix d’équipements et de matériaux.

Pour rappel, les bâtiments contribuent pour 43% à l’énergie consommée totale en France, et pour 22% aux rejets de gaz à effet de serre.

Téléchargez le guide « Rénover sans se tromper » de l’ADEME (PDF 1.5Mo)

9 mars 2009

Energies Renouvelables : les aides de la Région Rhône-Alpes

Dans le cadre de son Plan régional de développement des énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie, la Région Rhône-Alpes soutient les particuliers qui souhaitent installer un chauffe eau solaire, un système solaire combiné ou une chaudière automatique au bois.

Les subventions accordées sont soumises à des conditions d’éligibilité.

Type d'installation

Montant des aides

Conditions d'éligibilité

Chauffe Eau Solaire Individuel (CESI)

Forfait de 300€

  • Installateur Qualisol
  • Matériel référencé sur les listes établies par l'association ENERPLAN
  • Revenus annuels fiscaux inférieurs au plafond de ressources du prêt à taux 0%

Système Solaire Combiné Individuel (SSCI)

Forfait de 1000€

  • Installateur Qualisol Combi
  • Matériel référencé sur les listes établies par l'association ENERPLAN
  • Revenus annuels fiscaux inférieurs au plafond de ressources du prêt à taux 0%

Chaudière individuelle automatique au bois

Forfait de 1000€

  • Installateur Qualibois Auto
  • Normes NF EN 303.5 ou EN 12809
  • Revenus annuels fiscaux inférieurs au plafond de ressources du prêt à taux 0%

Les plafonds de ressources du Prêt à Taux 0% applicables aux aides régionales « énergies renouvelables » sont définis ci dessous :

Nombre de personnes par foyer

Revenus annuels fiscaux de référence (ligne 25 de votre avis d'impôt sur les revenus)

1 personnes

23 688 €

2 personnes

31 588 €

3 personnes

36 538 €

4 personnes

40 488 €

5 personnes et +

44 425 €


Comment obtenir l'aide régionale ?
  • Envoyez votre dossier de demande de subvention au Conseil Régional, et ce avant d’engager vos travaux d’installation
  • Si vous dossier est incomplet, il ne sera pas enregistré et il vous sera renvoyé.
  • Si votre dossier est complet, vous recevrez un accusé de réception. Vous pourrez alors démarrer vos travaux.
  • Dans un délai indicatif d’environ 5 mois (nécessaire à l’instruction de votre demande et à son examen en commission), vous recevrez en cas de décision favorable un arrêté attributif de subvention.
  • Après avoir reçu cet arrêté, vous adresserez l’original de votre facture acquittée pour percevoir votre subvention.

Comment constituer votre dossier ?

Votre dossier de demande de subvention doit comporter l’ensemble des pièces suivantes :

  • Une lettre de demande de subvention signée adressée à Monsieur le Président de la Région en faisant apparaître explicitement l’adresse du projet.
  • Un Relevé d’Identité Bancaire (agrafé): au même Nom et Prénom que le demandeur et que ceux apparaissant sur le devis et ultérieurement sur la facture.
  • Un Devis de l’installation avec une distinction des coûts matériel / main d’œuvre et indiquant :
    - Pour le solaire thermique (CESI et SSCI) : la surface, la marque, le modèle et la référence Enerplan.
    - Pour les chaudières bois: la marque et la puissance.
  • La Référence « Qualisol », « Qualisol Combi » ou « Qualibois Auto » de l’installateur.
  • La copie complète de l’avis d’imposition sur les revenus de l’année 2007 de l’ensemble des personnes vivant au foyer.
  • La Fiche descriptive de votre projet d’installation (Chauffe eau solaire, Chaudière automatique au bois, Système solaire combiné individuel)

Une demande peut être faite au titre de votre résidence principale et/ou secondaire.

Où adresser votre dossier ?

Région Rhône Alpes
Direction Environnement Energie
78 route de Paris BP19
69751 CHARBONNIERES LES BAINS CEDEX
Téléphone : 04 72 59 56 80
Télécopie : 04 72 59 47 23

Chauffage par granulés bois : la filière en Rhône-Alpes

Le chauffage au bois par granulés a le vent en poupe en Rhône-Alpes. Cette région, qui compte une dizaine d'unités de granulations réparties sur son territoire, est en France la première utilisatrice de granulé de bois avec plus de 5.000 chaudières et poêles à granulés installés, et une production qui est passée en 5 ans de 2.000 à plus de 80.000 tonnes de pellets de bois par an. Ceci n'est pas un hasard, ce mode de chauffage est très économique et à un bilan carbone neutre. Deux tonnes de pellets, élaboré en séchant et compressant les sous-produits des scieries, équivalent environ à 1.000 litres de fioul soit 5.000 kWh.


Ainsi, quelques un des acteurs de la filière du chauffage à granulés bois ont officialisé, lors du salon des énergies renouvelables de Lyon de février dernier, la naissance de « l'Association PROPELLET » et de son cluster Rhône-Alpes, un groupement interprofessionnel qui assurera la promotion et le développement de ce mode de chauffage.

Les économies d'énergie, ça vous « branche » !?

Un petit peu d'humour « vert » avec cette petite publicité :-)

6 mars 2009

Le chauffage avec un poêle à bois

Le poêle à bois est un système de chauffage assez en vogue en ce moment, car il est particulièrement simple à installer (simplement raccorder à un conduit d’évacuation des fumées), un chauffage des pièces rapide, et son rendement qui peut atteindre les 90% concurrence fortement celui des cheminées à foyer ouvert qui ne dépassent pas les 20%.

Comme n'importe quel combustible, le bois qui brûle crée de la pollution (monoxyde de carbone, particules fines, dioxyde d'azote, ...), qui touche particulièrement les jeunes enfants, les personnes âgées ou qui ont des problèmes respiratoires Les anciens poêles à bois en rejetaient énormément (de 40 à 80 grammes de fumée par heure), tandis que les nouveaux appareils (qui doivent être conformes aux normes EPA), ne produisent que 2 à 5 g/h, voir encore moins, avec un rendement et une autonomie importants, comme les poêles à granulés ou les poêles de masse.

Mais même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : des odeurs de combustion s’installent dans votre logement, la fumée qui sort de la cheminée est très foncée,… Ainsi, il est nécessaire de respecter quelques règles :
  • il faut par exemple allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu),
  • la ventilation dans la pièce où se trouve le poêle doit être adéquate,
  • votre poêle doit être nettoyé et inspecter chaque année par un professionnel,
  • il faut brûler le bois à une température aussi élevée que possible,
  • le bois doit être bien sec.
Il existe différents type de poêles à bois :
  • Les poêles « turbo » : ils sont dotés d'une entrée d'oxygène secondaire à mi-hauteur de la chambre de combustion, ces poêles ont un rendement intéressant.
  • Les poêles à « post-combustion » : ils possèdent une chambre spécifique, à l'arrière du foyer de combustion primaire ; ils sont encore plus performants que les « turbos » et sont donc également plus chers.
  • Les poêles de masse : ils sont composés de matériaux réfractaires (briques, béton réfractaires, roches volcaniques…) ; ils peuvent ainsi restituer par rayonnement une chaleur douce et progressive une fois montés en température ; leur autonomie peut atteindre plus de 20 heures avec un très bon rendement ; mais, ils demandent un investissement assez important.
  • Les poêles à granulées : ces poêles, qui présentent d’excellents rendements (90%) pour des taux de pollution inférieurs à 1 g/h, sont dotés d'un réservoir de granulés (sciure séchée et compactée hautement énergétique) qui alimente automatiquement (vis sans fin) la chambre de combustion jusqu’à cinq jours suivant les modèles; leur électronique (thermostat, programmateur journalier, etc…) amène confort, économies d’énergie.

Les cheminées au bioéthanol : grande tendance écologique ?

C’est la grande tendance de cet hiver ! Aux premiers abords, les cheminées au bioéthanol ont tout pour séduire. Elles sont simples (mais attention pas toujours sans danger) à installer (pas de conduit de cheminée nécessaire), esthétiques (votre intérieur devient plus chaleureux et accueillant), et l’ultime argument, elles seraient écologiques et économiques car fonctionnant avec un combustible renouvelable (biomasse) qui permettrait de réduire les dépenses en énergie de chauffage (en fait surtout pour ceux équipés de chauffage électriques traditionnels).

Avec seulement 2 litre de combustible (environ 3€ le litre), une cheminée au bioéthanol permet de chauffer rapidement un espace de 70m2 pendant environ 4 heures, avec pratiquement aucun rejet de CO2 (le dégagement CO2 d’un litre de bioéthanol équivaut à celui d’une bougie). Votre facture d’électricité pourra donc être légèrement allégée (attention toutefois à l’amortissement de la cheminée !), avec un sentiment de protection de l’environnement.

Mais le bioéthanol, comme beaucoup d’autres biocarburants (agrocarburants), est issu de la fermentation de céréales et de betteraves. Or pour obtenir ces végétaux, de grandes parcelles de terres doivent être utilisées au détriment des cultures alimentaires, entrainant hausses des prix et rareté des denrées agricoles de part le monde.

De plus, on le répètera jamais assez, mais il faut mieux consommer du bois traditionnel (buches, pellets…), malgré sa mauvaise image dans le chauffage (pénibilité, archaïsme, technique rétrograde etc…), la filière bois compensant largement le cycle du carbone (bilan CO2 neutre), et le risque de déforestation n’étant pas du tout à l’ordre du jour dans nos contrées, bien au contraire.

Alors, utiliser une cheminée au bioéthanol pour chauffer votre intérieur pour préserver notre environnement ? Pas si sur… ! De temps en temps à titre décoratif lors d’un diner romantique, pourquoi pas, mais un beau feu de chemniée qui crépite, n'est-ce pas justement plus romantique… :)

5 mars 2009

Attention à la facture énergétique de cette année !

Selon les relevés de Météo France, l'hiver 2008-2009 a été le troisième hiver le plus froid depuis vingt ans (derrière les hivers 2005-2006 et 1990-1991), avec l'ensemble de l'hiver, des températures moyennes se situant 1,2 °C en dessous des normales (température moyenne de 2,3 °C plus basse comparée à l’hiver 2007-2008). Les équipes d’ELYOTHERM ont d’ailleurs failli être bloquées à de nombreuses reprises sur les routes cette année… ! Même si la majorité des spécialistes indiquent que la planète subit un réchauffement climatique, ces cycles de froid resteront certainement constants (cf. cet article « Le soleil responsable du changement climatique sur terre »).

Cette année, les ménages se chauffant aux énergies traditionnelles comme le gaz, le fuel ou l’électricité risquent d’avoir à supporter une lourde facture énergétique à la sortie de l’hiver. Ainsi, comme toujours, nous ne pouvons que vous recommander de penser sérieusement à investir avant l’hiver prochain dans une solution de chauffage utilisant des énergies performantes, propres et renouvelables, qui vous permettront d’alléger fortement votre consommation énergétique, tout en améliorant votre confort. Ces installations peuvent aujourd’hui facilement être financées (Crédit d’impôt, Eco-prêt à taux zéro,…) avec un retour sur investissement très rapide. N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements.

Print what you like : imprimer malin & écologique !

Lorsque vous désirez imprimer des pages internet, pubs et autre encarts les polluent, vous empêchant d’imprimer seulement le texte, et pire, vous font gaspiller du papier (l’impression doit alors tenir sur plus de pages) et de l’encre inutilement !

Nous vous proposons une petite astuce qui vous permettra, en mettant simplement en favori une adresse internet (aucun logiciel à installer) ou un plugin pour les utilisateurs du navigateur FireFox, de supprimer ce que vous voulez des pages internet avant leur impression. Rendez-vous soit sur le site « Print What You Like » (Imprimez ce que vous voulez) ou sur le site « Karmatics » pour installer le favori.

Ces sites sont en anglais mais l’installation est assez simple et consiste à faire glisser le lien « Try out the Bookmarklet! » jusqu’à la barre de favoris de votre navigateur. Ensuite, dès que vous souhaiterez enlever du texte, graphiques, pubs,… d’une page avant impression, vous cliquerez sur ce favori qui lancera un script (sans danger pour votre ordinateur), et vous pourrez alors simplement avec votre souris supprimer les éléments.

Une astuce que nous trouvons vraiment très sympathique pour faire un petit geste pour notre environnement.

4 mars 2009

Une éolienne dans son jardin pour alléger sa facture ?

Parfois très critiquée (et même parfois à tort, voir cet article) notamment à cause du bruit et de la défiguration du paysage qu’elle engendre, l’énergie éolienne est pourtant l'une des énergies renouvelables les plus en vue ces dernières années. En outre, on commence à trouver sur le marché de plus en plus de « petits » kits éoliens (de 100 à 20 kW) qui peuvent être installés chez soi pour produire de l’électricité, consommée sur place et/ou revendue à un distributeur comme EDF.

Un kit éolien se compose d’un mat (de 10 à 35m) haubané ou autoporteur (préférable pour limiter l’impact visuel et l’occupation au sol, et les travaux nécessaires), et d’une nacelle, au sommet du mat, équipée d’un rotor à deux ou trois pales (d’un diamètre de 2 à 10m pour le petit éolien) qui seront mises en rotation par le vent pour produire de l’électricité via une génératrice. Du matériel supplémentaire peut être adjoint comme des batteries pour le stockage l’électricité produite non utilisée immédiatement.

Mais avant de s’équiper, l’éolien domestique réclame que l’on se pose les bonnes questions. Les performances du système éolien vont beaucoup dépendre du site d’implantation, qui doit être dégagé, balayé par des vents réguliers et suffisamment fort pour que l’installation soit rentable : une éolienne de 3,5m de diamètre produit environ 1900 kWh/an avec un vent à 4 m/s mais 4900 kWh/an à 7 m/s. De plus, un vent de 4,5 m/s est nécessaire pour assurer l'amorçage de l'éolienne et un vent supérieur à 25m/s s’avère trop violent (l'éolienne sera freinée ou s'arrêtera, par une mise en drapeau de sécurité). (vidéo «
risque pour une éolienne si le vent est trop violent »)

Ensuite, suivant sa localité, des contraintes administratives (site classé, site historique, couloir aérien,...) peuvent vous empêcher d’installer une éolienne. Si vous rester en dessous des 12m de haut (mais donc avec un rendement fortement réduit, car on peut obtenir de 30 à 100% d’énergie supplémentaire avec un mat de 24m), aucun permis de construire n’est nécessaire (une simple déclaration de travaux suffit). Enfin, pensez à communiquer auprès de votre voisinage pour éviter d’éventuels futurs conflits, en les rassurant au niveau du bruit : l’évolution technique rend les éoliennes de plus en plus silencieuses. En bas d’une éolienne récente, le bruit n’est pas plus élevé qu’à l’intérieur d’une voiture.

Comme pour l’installation de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïque, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% du montant hors taxes de votre éolienne et de la TVA à 5.5% si son installation est réalisée par un professionnel et qu’il s’agisse de votre résidence principale. Certaines collectivités locales ont aussi mis en place des aides spéciales.

Une éolienne domestique de 1000 Watts/48 Volts, pour un coût d’environ 7.000€ HT (crédit d’impôt non déduit) est capable de produire jusqu’à 1500 à 2000kWh/an en fonction de la force du vent (à titre de comparaison, un lave-linge ou un lave-vaisselle consomment en moyenne entre 250 et 300kWh/an). De quoi réduire votre facture électrique annuelle de quelques centaines d’euros. Une éolienne de 3,50 m de diamètre et 12m de haut pour une puissance de 2 kW (installation comprise entre 15 et 20.000€ crédit d’impôt non déduit), avec un vent moyen annuel à 10m de 4,5 m/s, pourra produire entre 30 à 50% de la consommation annuelle d'électricité d'un foyer de quatre personnes (5000kWh).

Mais dans tous les cas, l’installation d’une éolienne domestique tiendra plus d’une forte volonté écologique (ou pour des habitations isolées non raccordables au réseau), car que ce soit en autoconsommation et/ou en revente, l’amortissement d’une éolienne réclamera suivant le lieu d’implantation entre 10 à 30 ans. De plus, cette durée n’est pas forcément garantie car le prix de rachat de l’électricité par EDF est garanti seulement pendant 15 ans, et la durée de vie d’une éolienne est d’environ 15 ans...