27 février 2009

Eco PTZ (Prêt Taux Zéro) : le guide pour les particuliers

Cet éco-prêt, dont les modalités de mise en œuvre ont été présentées ce jeudi par le Ministre de l’environnement Jean-Louis Borloo, sera disponible dès le 1er avril auprès de certains organismes : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Caisse d'Epargne, Banque Populaire, Crédit Mutuel, La Banque Postale, Crédit Foncier, Crédit Immobilier de France, Solféa, Domofinance.

Il est destiné à financer les travaux d’isolation et de rénovation thermique pour améliorer la performance énergétique des logements anciens des particuliers, qui pourront alors bénéficier d’un prêt à taux zéro plafonné à 30.000 € sur une durée pouvant atteindre 15 ans (10 + 5). L'éco-prêt permettra de financer les travaux d'économies d'énergie mais aussi leurs éventuels frais induits. L'opération aura un triple avantage : réduire les émissions de CO2, alléger la facture énergétique des ménages et créer des emplois. Les premiers travaux de rénovation thermique financés par l’éco-prêt à taux zéro pourront être réalisés dès le printemps 2009.

Tous les particuliers peuvent en bénéficier, sans conditions de ressources, a souligné Jean-Louis Borloo. Il concerne aussi bien les copropriétés que les propriétaires occupant, bailleur ou en société civile pour une habitation construite avant le 1er janvier 1990 et destinée à un usage de résidence principale. Les résidences secondaires sont exclues.

Pour bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro, il faut soit mettre en œuvre un « bouquet de travaux », soit améliorer la performance énergétique globale de son logement. Les travaux concernant l'installation d'assainissement non collectif ne consommant pas d'énergie pourront également bénéficier du prêt à taux zéro à hauteur de 10.000 euros.

Un « bouquet de travaux » éligible à l'éco-prêt à taux zéro, est un ensemble de travaux cohérents, réaliser par un ou des professionnels, dont la réalisation simultanée apporte une amélioration sensible de l'efficacité énergétique du logement.

Il faut faire des travaux dans au moins deux des catégories suivantes :
  • Isolation performante de la toiture.
  • Isolation performante des murs donnant sur l'extérieur.
  • Isolation performante des fenêtres et portes donnant sur l'extérieur.
  • Installation ou remplacement d'un chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire (ECS).
  • Installation d'un chauffage utilisant les énergies renouvelables (solaire, bois, géothermie..).
  • Installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables.

Ou un ou des travaux recommandés par un bureau d’étude thermique qui permettront d’atteindre une performance globale minimale pour les logements construits après le 1er janvier 1948, aux conditions suivantes :
  • Si votre logement consomme, avant les travaux, plus de 180 kWhEP/m2/an, il faudra atteindre, après travaux, une consommation d'énergie inférieure à 150 kWhEP/m2/an. (kWhEP = Consommations énergétiques en Energie Primaire c'est à dire pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et le refroidissement)
  • Si votre logement consomme moins de 180 kWhEP/m2/an, il faudra atteindre, après travaux, une consommation inférieure à 80 kWhEP/m2/an.

L'éco-prêt à taux zéro finance aussi :
  • La fourniture et la pose de nouveaux ouvrages sous réserve que l'équipement ou le matériau réponde à des caractéristiques techniques précises.
  • Les travaux induits indissociables : reprise d'électricité, installation d'un système de ventilation…
  • Les frais de maîtrise d'œuvre : architecte, bureau d'étude thermique…
  • Les frais éventuels d'assurance.

Ainsi, peuvent bénéficier de l'éco-PTZ :
  • le propriétaire d’une maison individuelle de 1970 qui fait réaliser une étude thermique et procède à l'installation d'une pompe à chaleur pour le chauffage en remplacement d’une vieille chaudière fioul,
  • l'occupant d’un appartement qui fait réaliser le remplacement des fenêtres et de son ancienne chaudière par une chaudière à condensation,
  • la copropriété qui fait réaliser l'isolation de la toiture de l'immeuble, et le remplacement de l'ancienne chaudière collective par un chauffage collectif utilisant une chaudière collective au bois, ou par une chaudière collective à condensation au gaz,

L'éco-prêt à taux zéro permet de financer jusqu'à 30.000 € de travaux. En pratique si votre bouquet de travaux se compose de deux travaux, vous avez droit à 20.000 € maximum. Si vous allez jusqu'à trois travaux ou plus, ou si vous améliorez la consommation d'énergie de votre logement, vous avez droit à 30.000 € maximum. La durée de remboursement est de 10 ans. La banque peut toutefois vous proposer de porter cette durée à 15 ans. Vous pouvez aussi décider de la réduire jusqu'à un minimum de 3 ans. Exceptionnellement, elle peut être réduite à 1 an avec accord de la banque, pour alléger vos charges de remboursement.

Pour les personnes dont le revenu fiscal du foyer fiscal n'excède pas 45.000 euros en année n-2, le prêt à taux zéro, s'il est octroyé en 2009 ou 2010, peut être cumulable avec le crédit d'impôt développement durable. L'éco-prêt à taux zéro est aussi cumulable avec les aides de l'agence nationale de l'habitat et des collectivités territoriales, les certificats d'économies d'énergie et le prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d'acquisition-rénovation. Vous pouvez aussi panacher : obtenir un éco-prêt à taux zéro pour un bouquet de travaux et faire installer hors prêt un équipement bénéficiant d'un crédit d'impôt.

Seules les banques ayant signé une convention avec l'Etat pourront diffuser l'éco-prêt à taux zéro. Pour obtenir un éco-prêt à taux zéro auprès d'une banque, vous devez faire remplir un formulaire type de devis de travaux par l'entrepreneur que vous aurez choisi. Ce formulaire sera téléchargeable sur le site de l'ADEME, rubrique « Financez vos projets ». Votre dossier sera alors examiné par la banque qui décidera, comme pour toute demande de prêt, de vous prêter la somme demandée en fonction de votre endettement préalable et de votre capacité à rembourser. Dès attribution du prêt, le demandeur a deux ans pour réaliser ses travaux. Au terme des travaux, il devra retourner voir la banque muni du formulaire type « factures » et des factures acquittées. Attention, un seul éco-prêt à taux zéro sera accordé par logement. Nous vous recommandons donc de grouper si cela vous est bien entendu possible, un maximun de travaux d'amélioration qui vous permettre d'emprunter le maximum prévu par la loi pour votre logement.
24 février 2009

Guide : ballon d'eau chaude électrique ou « Cumulus »

chauffe-eau électrique cumulus ballon guide pratique

Élément indispensable du confort moderne, le chauffe-eau électrique, ou encore appelé cumulus ou ballon d'eau chaude électrique, a pris place dans de très nombreux domiciles (+ de 10 millions de chauffe-eau électrique installés en France). 

Nos clients nous questionnent souvent sur son fonctionnement, si leur ballon est défectueux ou en panne, si leur cumulus doit être changé,… Nous avons donc décidé d’écrire un article de vulgarisation pour vous aider à y voir un peu plus clair dans le monde des cumulus électriques et d’éviter de vous faire avoir par des entreprises peu scrupuleuses (type 24/7 pour ne pas les citer !) lors d’une panne de votre chauffe-eau.

Fonctionnant avec une simple alimentation électrique, il permet de satisfaire simplement aux besoins d'eau chaude sanitaire pour tous les types de logement. Il est simple à poser et à entretenir. Il est généralement disponible de 10 à 500 litres en fonction de vos besoins et de la place dont vous disposez (verticalement en le fixant au mur, ou horizontalement, soit en le fixant au mur, au sol ou au plafond), et plusieurs ballons peuvent être couplés pour obtenir de plus grande capacité comme par exemple pour un grand salon de coiffure.


Un ballon d'eau chaude est une cuve fermée dans laquelle se trouve une résistance électrique commandée par un thermostat. L'eau froide qui arrive dans la cuve est chauffée par cette résistance dont le thermostat coupe l'alimentation électrique quand l'eau est à bonne température. La cuve est toujours pleine, c'est à dire que la circulation à l'intérieur s'effectue quand on ouvre son robinet d'eau chaude ou que l'on prend une douche : L'eau froide sous pression remplace petit à petit la quantité d'eau chaude qui s'évacue, puis le thermostat remet en route la résistance électrique pour faire remonter la température de l'eau. Le ballon est constamment sous la pression de l'eau froide. Il faut donc posséder un limiteur de pression (groupe de sécurité, voir plus bas) sur l'arrivée générale d'eau froide.

A : jaquette en tôle peinte
B : Isolation (en général, mousse de polyuréthane)
C : Cuve émaillée ou non
D : canne d'aspiration d'eau chaude (prend l'eau en partie haute)
E : Résistance électrique
F : Arrivée d'eau froide (en partie basse du ballon)
G : Boîtier du thermostat
H : Capotage de la partie électrique
Les ballons électriques représentés ici sont de modèle vertical. En cas de modèle horizontal, la disposition à l'intérieur des composants est différente suivant les marques.

Les différentes résistances électriques

Il existe principalement sur le marché 2 types de résistances électriques pour l'équipement des ballons d'eau chaude électriques : la classique résistance thermo-plongée (thermoplongeur) dite « blindé », et la résistance « stéatite ».

Résistance thermo-plongée ou thermoplongeur

Résistance en inox (type machine à laver), directement plongée dans l'eau (le calcaire cristallise à sa surface et réduit ses performances). Elle chauffe légèrement plus rapidement (5 heures pour un 200 litres) que son homologue « stéatite ».

Principaux inconvénients :

  • il faut vidanger le ballon pour accéder à la résistance
  • le détartrage est plus fréquent et plus difficile
  • le calcaire s'y dépose plus vite, provoque la détérioration de la résistance et des bruits pendant la mise en chauffe 
Résistance stéatite

Résistance en briques réfractaires insérée dans un fourreau en acier émaillé. Elle demande environ 6 heures de chauffe pour un 200 litres.

Principaux avantages :

  • en cas d’intervention sur le chauffe-eau, pas besoin de vidanger pour accéder à la résistance
  • il suffit de nettoyer le fourreau pour le détartrer
  • la « stéatite » ne subit pas la cristallisation du calcaire. Le calcaire se dépose donc de façon très limité, il ne détériore pas la résistance et la mise en chauffe est silencieuse. 

Les chauffe-eau dits « ACi » sont équipés d’une résistance stéatite. De plus, la protection contre la corrosion de la cuve se fait grâce à une anode. Elle peut être en magnésium, et dans ce cas, elle est sensible à l'électrolyse. Vous devez la changer régulièrement (tous les deux ou trois ans pour conserver l'efficacité du chauffe-eau). Elle peut également être en titane, et dans ce cas, elle est quasiment inusable et ne nécessite aucun entretien. Encore mieux, un voyant permet de connaitre l’état de bon fonctionnement de l’ACI, comme sur la gamme ACI du fabriquant de chauffe-eau ATLANTIC.



Le groupe de sécurité

C’est un élément essentiel et obligatoire qu'il faut installer sur tous les systèmes de production d'eau chaude sanitaire à accumulation. Lorsque l'eau chauffe, elle se dilate et la pression peut provoquer des fuites au niveau des joints. Le groupe de sécurité contrôle en permanence la pression à l'intérieur du ballon et permet l'écoulement du trop-plein en cas de surpression (à partir de 3 bars).


Il est branché sur l'arrivée d'eau froide puis est raccordé à l'égout (par l'intermédiaire d'un siphon). En fonctionnement normal, le groupe laisse échapper occasionnellement un petit volume d'eau pour rétablir la pression à l'intérieur du ballon. Il est conseillé d'actionner sa vidange une fois par mois afin d'éliminer le tartre qui se dépose dans la soupape. Dans le cas du remplacement d'un ballon, il est déconseillé de récupérer le groupe de sécurité.

  1. Vers entrée d'eau froide du ballon
  2. Arrivée d'eau froide du réseau
  3. Manette/robinet de fermeture d'arrivée d'eau
  4. Bouchon de fermeture
  5. Manœuvre de la soupape d'expansion
  6. Vidange vers égout
  7. Siphon

La capacité

La température de l'eau conditionne tout d'abord le volume à choisir : En effet, 200 litres à 50°C ne représenteront pas la même quantité d'eau chaude que 200 litres à 80°C ! (c'est au robinet que se fait le mélange eau froide / eau chaude pour obtenir de l'eau aux alentours 40°C, température pour éviter les brûlures). La température idéale pour éviter un entartrage trop rapide se situe aux environs de 50°C, mais celle pour éviter les problèmes de légionellose à 75°C ! Cependant, pour déterminer le volume de votre ballon, vous pouvez vous aider du tableau suivant réalisé par l'ADEME :



Après la pose, il faudra veiller à régler le thermostat du chauffe-eau pendant quelques jours par tâtonnements, en agissant sur directement sur le thermostat ou soit sur la molette en façade du ballon pour ceux en disposant, repérée en général avec un " + " et un " - ", afin d'ajuster la température de l'eau à préparer pour vos besoins journaliers. En effet, répétons-le, 150 litres à 50°C représenteront une quantité d'eau chaude à 40°C moindre que 150 litres à 75°C..


Trucs et astuces

Un ballon horizontal, en plus d'être posé au mur, peut être aussi posé en plafond ou au sol. En cas de place insuffisante, par exemple en hauteur, vous pouvez placer deux ballons plus petits en série au lieu d'un, les deux ballons devant être équipés chacun d'un groupe de sécurité. 


Pour un choix rapide, comptez 65 litres d'eau chaude à 65°C par personnes et par jour, et n'oubliez pas que vous consommez environ 25% de plus d'eau chaude le weekend. N'oubliez pas non plus que la pose d'un ballon d'eau chaude peut être judicieusement complétée par un tarif électrique heures pleines / heures creuses. Il vous faudra alors installer un contacteur HP / HC au tableau électrique.



Les pannes

Les principales pannes que vous pourrez rencontrer :
  • le cumulus fait disjoncter le compteur électrique : mise en défaut électrique de la résistance
  • le thermostat disjoncte : surchauffe, résistance certainement entartrée
  • vous n’avez plus d’eau chaude, l’eau n’est pas assez chaude : voir ci-dessous
  • le chauffe-eau fuit (au niveau du groupe de sécurité, de la cuve, des raccords) : resserrer les raccords; si le groupe suinte durant la chauffe du chauffe-eau, ceci est normal (dilatation de l'eau), en dehors, il faut le remplacer
  • la cuve du chauffe-eau est déformée ou percée : remplacer rapidement le cumulus
  • le chauffe-eau fait de la vapeur : couper immédiatement l’alimentation électrique
  • le chauffe-eau fait du bruit : groupe de sécurité défectueux, résistance entartrée
  • l’eau est malodorante, l’eau est sale : voir ci-dessous

PROBLEME SOLUTIONS POSSIBLES
PAS D'EAU CHAUDE
Vérifier que les bornes du thermostat sont bien serrées
Monter le thermostat pour mettre le chauffe-eau en route
Mettre en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures sans tirer d'eau
Vérifier les fusibles/disjoncteur du chauffe-eau
Vérifier que le courant passe dans le thermostat
Vérifier que le contacteur est bien raccordé
Vérifier la résistance de chauffe
Vérifier la sonde de température qui peut-être entartrée
Vidanger au besoin et détartrer votre chauffe-eau
EAU PAS ASSEZ CHAUDE
Mettre le chauffe-eau en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures pour constater si le problème est solutionné : possible problème sur le contacteur HP/HC
Contrôlez le tuyau d'arrivée d'eau froide : il doit être froid, mais s'il est chaud sur environ 50cm, une fuite est possible sur le circuit. Contrôler et remplacer le groupe de sécurité
Contrôler qu'il n'y a pas de retour d'eau froide sur le circuit d'eau chaude (problème sur un mitigeur par exemple)
Accumulation de tartre : nettoyer la résistance et détartrer le ballon
Vérifier si le problème est identique le matin (passage HC/HP) ou après un cycle de chauffe complet sans tirer d'eau
EAU SALE
Vidanger et nettoyer la cuve
La cuve est corrodée : vidanger le chauffe-eau et vérifier son état : si il n'est pas trop corrodé, changez l'anode, sinon le remplacer
Arrivée de sédiments en amont du chauffe-eau
EAU QUI SENT MAUVAIT
Problème de bactéries possibles : augmenter la température du thermostat 65/70°C et faire un cycle complet de chauffe pour les détruire ; ou vidanger et nettoyer la cuve en ajoutant une pastille de javel
Accumulation de sédiments : nettoyer la cuve
En présence de sulfate, réaction avec l'anode en magnésium et dégagement d'une odeur d'œufs pourris : traiter l'eau ou changer l'anode par un métal différent si possible


Retrouvez notre guide sur les pannes des chauffe-eau électriques


Il est aussi recommandé de détartrer régulièrement son chauffe-eau, de manière plus ou moins espacée (il n'y a pas de règle) notamment en fonction de la dureté de son eau, ou de le protéger par un système anticalcaire intégré (ex. système ACi) ou non (ex. adoucisseur), afin de garantir sa longévité, d'éviter des pannes, et surtout d'économiser de l'énergie...

Dans tous les cas et suivant l’urgence, prenez contact avec votre plombier chauffagiste pour un diagnostique plus approfondi. Un dégât des eaux est très vite arrivé...


L'entretien d'un chauffe-eau électrique

Se reporter à notre article Comment bien entretenir son chauffe-eau électrique.


Les coûts

Il faut compter en prix public environ 600€TTC pour un 150L vertical, et 1.000€TTC pour un 300L sur socle dans la gamme ACI Zeneo (résistance stéatite) de chez ALTANTIC, avec un coût de remplacement d’environ 100 à 200€ TTC suivant la complexité de l'installation.

Consultez nos forfaits remplacement chauffe-eau électrique sur Lyon et environs.

On trouve aussi des ballons d’eau chaude électrique moins chers en premiers prix chez des discounters du bâtiment ou en GSB, mais le gain à l’achat se payera par la suite ! Nous vous les déconseillons fortement (voir pourquoi dans cet article).

Pour terminer une petite vidéo reprenant les informations ci-dessus et expliquant l'installation d'un chauffe-eau :






19 février 2009

Pompe à chaleur : le marché français a doublé en 2008

Les particuliers s'intéressent de plus en plus aux modes de chauffage alternatifs dont les pompes à chaleur (PAC). Ainsi en 2008, ce sont plus de 150.000 installations de pompes à chaleur qui ont été réalisées sur le territoire, soit un doublement du marché par rapport à 2007. Les aides de l’état ne sont certainement pas étrangères à cet engouement. Pour l’année 2009, le crédit d’impôt pour les PAC est passé à 40% (au lieu de 50%), sauf pour les PAC air/air qui ne bénéficient plus d’aucune aide. En outre, à partir de 2010, le crédit d’impôts pour ces matériels passera à 25% ! C’est donc le moment de prendre des décisions si vous envisagez d’installer prochainement ce type de chauffage…

Pour rappel, une installation PAC permet de capter les calories présentes à l'extérieur, soit dans l'air, soit dans l'eau ou soit dans le sol, et de les restituer à l'intérieur d’un bâtiment à travers l'air, ou bien de l'eau grâce à un fluide caloporteur. On trouve ainsi plusieurs combinaisons possibles : PAC air/air, air/eau, eau/eau, sol/eau,… (Explications et schémas techniques sur les PAC)

Afin de garantir un fonctionnement et un confort optimaux, une pompe à chaleur doit répondre à deux impératifs de qualité : le matériel doit garantir un coefficient de performance (COP de plus de 3,3 pour bénéficier du crédit d'impôt) et l'installation doit être correctement dimensionnée. En Rhône-Alpes, ELYOTHERM peut vous accompagner dans votre démarche d’installation de PAC notamment à l’aide d’outils de calculs performants.
18 février 2009

Oyster : centrale hydro-électrique utilisant la houle marine

Le premier prototype de l'Oyster, développé par la compagnie Aquamarine Power, doit être mis en service en mer pour la première fois cet été au Centre européen de l'énergie marine au large de l'archipel des Orcades dans le nord de l'Ecosse.

Cette centrale hydro-électrique, tirant partie de la houle marine, se compose d'un convertisseur de vagues (pompe à double piston). Elle est déployée au large des côtes à une profondeur d'environ 10 à 12 mètres. Les vagues par leur va-et-vient régulier vont activer la pompe, qui va fournir une eau sous haute pression au travers d'un tube sous-marin relié directement à la côte. Cette eau est ensuite convertie en électricité grâce à des turbines hydro-électriques conventionnelles. Selon l'emplacement et la configuration, le pic de puissance générée par chaque unité d'Oyster se situe entre 300 et 600kw.

Mission One : la moto « écolo » la plus rapide du monde !

Dévoilée au salon TED 2009, Forrest North a conçu la Mission One, la moto électrique la plus rapide du monde. Equipée de batteries au lithium, sa vitesse de pointe lui permet en effet d’atteindre les 240 km/h ! Pour un temps de recharge de 2h, son autonomie serait de 250 km.

Si vous êtes intéressés, dépêchez vous car cette belle cylindrée « verte » ne sera disponible qu’à 50 exemplaires début 2010, le tout pour la modique somme de 53 000 euros (un modèle plus abordable devrait être aussi commercialisé).