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16 janvier 2011

Stockage Fioul : entretien, contrôle, dégazage, neutralisation



Une installation de chauffage au fioul implique de prendre quelques précautions avec notamment un entretien particulier de sa cuve de stockage. Et même dans le cas de l'abandon de cette dernière, des procédures strictes sont à respecter.

Il est ainsi vivement recommandé de faire nettoyer sa cuve de stockage fioul au moins tous les 10 ans afin de parer aux problèmes éventuels, tout d'abord à cause de la nature même du produit qu'elle contient. En effet le fuel est un produit sédimentaire, et au fil des années, les sédiments de celui-ci se dépose en partie basse de la cuve (comme du bon vin qui décante !). Au fil des livraisons (pour rappel, à réaliser toujours chaudière à l'arrêt !), plus la cuve se vide, de fines gouttelettes d'eau (condensation) apparaissent sur les parois du réservoir à cause des différences de température et oxydent le métal. L'eau étant plus lourde, elle va venir elle aussi en partie basse de la cuve avec les sédiments en amenant des oxydes. De l'eau de pluie peut aussi s'infiltrer dans la cuve. Certaines cuves plastiques résistent aussi assez mal aux UV (c'est pourquoi elles doivent être protégées du rayonnement solaire) et peuvent s'éroder sous l'effet du fioul. Enfin, depuis que le souffre a été quasiment enlevé du fioul (lubrifiant naturel et sorte « d'antibactérien » du fioul), et qu'une certaine quantité d'huile végétale a aussi été introduite dans le fioul domestique, des bactéries (mères de fuel) peuvent aussi se former au contact de le la lumière ou de la condensation dans certaines cuves (notamment en plastique) et venir se mélanger aux boues déjà présentes. La baisse des taux de soufre a aussi aggravé la tenue dans le temps du fioul : il est donc recommandé de faire procéder si possible à des livraisons de petites quantités, en tout cas à consommer rapidement (3-4 mois) plutôt que de remplir totalement sa cuve pour une année de consommation par exemple.

Ce mélange de sédiments plus eau (voir bactéries) forme ce qu'on appelle des boues, boues qui peuvent avoir des conséquences problématiques :
  • Mises en sécurité répétées du brûleur : vous êtes obligés de faire venir un chauffagiste assez fréquemment ce qui induit de nombreux coûts ;
  • Problème au moment du redémarrage de la chaudière ;
  • Colmatage des différents filtres : le fioul n'arrive plus au brûleur ;
  • Endommagement de la pompe et/ou du gicleur du brûleur : lorsque la chaudière fonctionne, vous entendez un bruit au niveau du brûleur (« il chante »), la pompe force pour faire venir le fuel ;
  • Corrosion accélérée de la paroi de la cuve (avec risque de percement) : consommation excessive par rapport à l'année précédente qui peut être causé par une fuite au niveau de la cuve.

Une autre raison au nettoyage de cuve est le contrôle de la paroi de celle-ci lors de l'intervention, le technicien qui descend dans la cuve inspectant visuellement la paroi pour informer le client de son état : fuites éventuelles, trace de corrosion à surveiller …

Le nettoyage d'une cuve se déroule de la manière suivante :
  • Démontage du trou d'homme et des tuyauteries
  • Pompage du produit en cuve et stockage dans le camion le temps de la prestation
  • Pompage des boues hydrocarburées de fond de cuve
  • Nettoyage manuel de la cuve : raclette caoutchouc, grattoir, chiffons …
  • Inspection visuelle
  • Renvoi dans la cuve du fioul « propre »
  • Remontage du trou d'homme (avec éventuellement changement du joint et de la boulonnerie) et des tuyauteries (éventuellement de la crépine), sauf si la cuve est percée !
  • Aspiration des tuyauteries
  • Transports des résidus en centre de traitement agréé.

Eventuellement durant cette opération de nettoyage, lorsque la cuve est propre et sèche, un contrôle d'étanchéité peut avoir lieu, en mettant cette dernière en dépression. Il est aussi important de faire contrôler l'étanchéité de sa cuve pour :
  • Faire des économies en détectant les fuites de combustibles ;
  • Eviter les interruptions de fonctionnement de vos chaudières suite à l'infiltration d'eau et de boues ;
  • Eviter que votre responsabilité soit engagée avec obligation de supporter les frais de dépollution pouvant se monter à plusieurs milliers d'euros, votre cuve percée pouvant être à l'origine d'une pollution des eaux souterraines ;

L'arrêté du 22 juin 1998 modifié le 18 avril 2008 du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement relatif aux réservoirs enterrés de liquides inflammables et de leurs équipements annexes, stipule que les installations classées pour la protection de l'environnement doivent subir un contrôle d'étanchéité tous les 5 ans dès lors qu'ils sont à simple enveloppe.

ATTENTION : conformément à l'arrêté du 01 juillet 2004, la modification d'une installation de chauffage impliquant l'abandon du stockage de fioul domestique (par exemple conversion fioul vers gaz, ou fioul vers granulés bois), oblige l'usager à le stockage fioul soit vidangé, dégazé et nettoyé, puis comblé par un produit ou un matériau recouvrant toute la surface de la paroi interne du réservoir ou retiré, afin d'obtenir un certificat de conformité d'abandon de cuve. Il s'agit donc bien d'une obligation réglementaire (loi) qui peut entraîner des poursuites si l'usager ne réalise pas ces opérations.

Avant la neutralisation et éventuellement la découpe de la cuve, celle-ci doit être dégazé afin que les travaux puissent être effectués sans risque pour les intervenants. Cette opération consiste à nettoyer à l'aide d'un dégraissant puissant les parois de la cuve afin de détruire le fuel et qu'aucune vapeur de fioul ne puisse se reformer.

La neutralisation s'applique aux cuves enterrées. La cuve préalablement nettoyée et dégazée doit être remplie de sable fin ou de béton conformément à l'article 5 de l'arrêté ministériel du 18 avril 2008. Attention, beaucoup de particuliers pensent qu'il est possible de neutraliser son ancienne cuve en la remplissant d'eau. Cette technique est tolérée uniquement en cas de cessation temporaire de l'utilisation de la cuve : une neutralisation à l'eau ne peut excéder 24 mois !

29 août 2010

Chauffe-eau électrique : bien choisir sa capacité

Les chauffe-eau électriques sont une solution très pratique de production d’eau chaude avec un fonctionnement autonome et un entretien réduit au minimum. Mais encore faut-il choisir la bonne capacité (volume ou litrage) en litres de ce dernier. Dans le cas contraire, vous risquez soit de subir par moment un manque d'eau chaude, ou au contraire, d'entretenir un volume trop important par rapport à vos besoins (dépense d'énergie inutile).

La capacité du chauffe-eau est donc choisie en fonction du nombre de pièces (exigences Promotelec), des équipements à desservir, de la nature des eaux, de l'occupation du logement, et bien sûr de vos besoins en eau chaude journaliers, sachant qu'ils sont d'environ en moyenne de 50L d'eau chaude à 40°C par jour et par personne. En cliquant sur le graphique ci-dessous, vous retrouverez un tableau d'aide au choix.


Un autre point important lors de l'achat d'un chauffe-eau est son coefficient V40, un critère de la marque NF Electricité Performance. Il correspond au volume d'eau à 40°C que votre chauffe-eau est capable de vous offrir, volume d'eau chaude disponible pour vos besoins (douche, bain, vaisselle, ...). Ainsi, avec un ballon de 200 litres stockant l'eau à 65°C, vous pouvez utiliser plus de 350 litres d'eau chaude à 40°C (V40=1,75). Méfiez-vous ainsi des chauffe-eau que vous pouvez trouver en GSB (Grande Surface de Bricolage), de catégorie A (voir B) donc de qualité non professionnelle (catégorie "C"), et qui possède un V40 inférieur à 1,30 : à consommation électrique équivalente, ils produisent donc moins d'eau chaude. Mise à part de la faible durée de vie de ces produits, l'économie réalisée immédiatement à l'achat du chauffe-eau sera vite effacée au bout de quelques mois, et votre facture d'électricité s'envolera !

Pour choisir le produit qui vous convient, n'hésitez pas à faire aussi appel à votre installateur (plombier, chauffagiste) qui sera vous conseiller.
22 août 2010

Pathologie des installations de chauffage

corrosion installation de chauffageLes principaux désordres que l'on peut rencontrer sur des installations de chauffage basse température et basse pressions sont :
  • La corrosion des partie métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauterie (corrosion interne et externe) ;
  • L’entartrage ou l’embouage des canalisations ;
  • L’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;
  • Le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, …
  • La dégradation des supports, du calorifugeage, …
  • La corrosion interne, rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.
L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression provient essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation avec notamment :
  • Chaudières à charge calorifique surfacique exagérées et présentant des points chauds critiques ;
  • Raccordement défectueux des vases d’expansion ouverts provoquant une circulation intense et l’oxygénation de l’eau ;
  • Vase d’expansion mal calculé ;
  • Couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;
  • Absence de traitement de l’eau ;
  • Absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ;
  • Vidanges et remplissages répétés des installations ;
  • Remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, …
Ces anomalies activent la corrosion, qui se développe alors :
  • Dans les circuits oxygénés ;
  • Sous les dépôts ;
  • Aux hétérogénéités métalliques.
La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente. Les boues peuvent alors se trouver :
  • En suspension dans l’eau ;
  • Sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe.
L’embouage a pour conséquences :
  • D’accroitre les déséquilibres hydrauliques ;
  • D’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ;
  • D’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible.
Il existe plusieurs méthodes de désembouage et de détartrage, à base de produits chimiques ou sans par action mécanique d’eau et d’air (désembouage hydrodynamique).

La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage telles que :

Surface de la chaudière et des carneaux oxydés
  • atmosphère chaude et humide : utiliser une peinture adaptée et renouvelée, ventiler le local
Intérieur de la chaudière oxydé
  • condensation des gaz de combustion qui survient lors du refroidissement de la chaudière : éviter les arrêts trop fréquents, assurer un recyclage suffisant ;
  • action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée : limiter la température, revêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosion, utiliser des combustibles fournissant peu de cendres, introduire dans le foyer des neutralisant (dolomie, magnésie, silice,…) ;
  • soufre dans le combustible se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150°C : utiliser des combustible pas ou peu soufrés (gaz naturel), augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180°C, éviter les retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations.
Corrosion interne de la chaudière
  • présence dans l’eau de gaz dissouts (oxygène et gaz carbonique), à l’origine des premières attaques du métal : éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.
Canalisations d’eau chaude
  • réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude : éviter tant que possible l’association de canalisations de natures différentes et l’introduction d’oxygène dans le réseau ; l’introduction d’eau fréquente signifie soit des fuites qu’il faut rechercher et réparer, soit des vidanges fréquentes pour travaux (il faut alors prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts)
Canalisations enterrées
  • agressivité du sol : augmenter la protection vis-à-vis du sol
Enfin l’entartrage se manifeste aux points chauds, pas décomposition du bicarbonate de calcium en carbonate insoluble. Le tartre adhère au métal et forme un isolant très efficace, entrainant une baisse du rendement des chaudières et des corps de chauffe.

Systèmes de chauffage au gaz pour les locaux tertiaires

panneau radiant gaz chauffage tertiairePour le chauffage au gaz des locaux tertiaires tels que ateliers de réparation automobile ou ferroviaire, halls de sport, gymnase, salles polyvalentes, entrepôts, bâtiments militaires, établissements de cultes, on retrouve principalement trois type émetteurs :
  • Les panneaux radiants lumineux
  • Les tubes radiants basse température
  • Les aérothermes à gaz
Les panneaux radiants lumineux sont des émetteurs dont la combustion externes s’effectue sur une surface portée à haute température (750 à 900°C). Leur rayonnement est plus pénétrant que celui des émetteurs « basse température ». Dans ces appareils, on injecte un mélange air-gaz (l’air de combustion est prélevé à l’intérieur du local) à travers une plaque en matériau réfractaire. La température de surface d’un panneau dépend, pour un débit de gaz donné, de la densité des canaux et de l’état de surface des plaquettes. La montée en régime de l’appareil dure environ 10 minutes. La puissance unitaire des panneaux n’est pas limitée, mais il convient de ne pas dépasser 400 watts de puissance calorifique par mètre carré de surface du local. Cette solution de chauffage par rayonnement convient particulièrement aux locaux de grande hauteur peu isolés ou semi-ouverts. Les panneaux sont généralement disposés entre 5 et 20m de hauteur en assurant une couverture homogène des zones éclairées.

Le système de chauffage par tubes radiants « basse température » (par opposition au panneau radiant porté à 900°C), consiste à faire circuler à l’intérieur de tubes en acier les produits de combustion d’un bruleur à gaz. Ces tubes sont alors portés à une température d’environ 350°C et émettent un rayonnement calorifique orienté par les réflecteurs en aluminium qui les coiffent. Il existe 3 familles de tube rayonnant : les tubes unitaires montés en série ou en parallèle et formant des ensembles ; les tubes radiants multi-bruleur, ces derniers étant montés en série sur un réseau de tube ; les épingles rayonnantes, constituées d’un tube en U comportant le bruleur et l’extracteur à chacune des extrémités. Certains modèles de tubes présentent des qualités esthétiques permettant leur intégration dans tous les types de bâtiments et en particulier aux belles architectures. La puissance utile et unitaire de chaque panneau est limitée à 70kW, en veillant à ne pas dépasser 400 watts de puissance calorifique par mètre carré de surface du local. Ils sont généralement disposés entre 4 et 10m de hauteur.

L’aérotherme à gaz est destiné à chauffer uniquement le local où il est installé. L’air à réchauffer provient de l’intérieur du local ou directement à l’extérieur s’il s’agit d’assurer aussi le renouvellement d’air. L’air se réchauffe par passage sur des échangeurs dans lesquels circulent les produits de combustion d’un bruleur gaz. La gamme de puissance s’étale de 10 à 120kW. L’aérotherme gaz, avec sa faible température de soufflage, son taux de brassage important et sa vitesse de soufflage modérée, est une technique de chauffage permettant d’obtenir un bon niveau de confort dans les bâtiments de faible ou moyenne hauteur, étanche et bien isolés. Ils sont généralement accrochés à une hauteur de 3 à 4m du sol. Un aérotherme couvre une surface de 200 à 400m², mais le nombre final d’appareils installés dépend aussi de la qualité du confort demandé en terme d’acoustique et de thermique. Plus ces exigences de confort seront fortes et plus la puissance unitaire des aérothermes sera faible.

2 juillet 2010

Installation d’une chaudière à condensation gaz : les règles à respecter !

chaudiere a condensation gaz viessmann lyon elyothermL’installation d’une chaudière à condensation individuelle gaz est soumise aux règles de l’art et, en cela, ne diffère pas de l’installation d’une chaudière classique. Toutefois, il est important d’observer quelques règles d’or pour garantir une mise en œuvre conforme et l’obtention de performances optimales.

Emetteurs de chaleur fonctionnant à basse température

Sur une installation neuve, les émetteurs seront choisis et dimensionnés de préférence pour fonctionner à des régimes d'eau inférieurs à celui de la norme EN 442 qui est basée sur un ΔT50K (T°Départ=75°C et T°Retour=65°C) pour que la chaudière puisse notamment condenser avec une température de retour très basse tout au long de l’année. Ainsi, les émetteurs fonctionneront plutôt avec des ΔT40K, ΔT30K ou moins : radiateur « chaleur douce », plancher chauffant.

En rénovation, les paramètres de la régulation (puissance brûleur, loi d’eau, …) seront ajustés en fonction des conditions de fonctionnement antérieurs et des travaux d’amélioration énergétique mis en œuvre (fenêtres, bâti, robinet thermostatiques, …). Ainsi, les anciens radiateurs ne sont pas obligatoirement à changer (voir article) surtout s'ils avaient été ou sont aujourd'hui sur-dimensionnés grâce à des travaux d’isolation, et que la chaudière est pilotée en fonction de la température extérieure afin de fournir la « juste » température d’eau au départ de chauffage, et garantir là encore un retour le plus froid possible pour obtenir le phénomène de condensation des fumées.

Une eau de retour la plus basse possible en entrée de chaudière

La présence de dispositifs ayant pour effet de réchauffer l’eau de retour à l’entrée de la chaudière doit être banni de l’installation hydraulique, tels que les vannes mélangeuses 4 voies (uniquement des 3 voies doivent être installées), les robinets thermostatiques 3 voies sur les radiateurs. En rénovation, la vidange nécessaire de l’installation constitue une opportunité d’améliorer l’équilibrage hydraulique, de poser des robinets thermostatiques et de simplifier les boucles.

Régulation « intelligente » fortement recommandée

La régulation se fera si possible par sonde extérieure (avec si sonde de compensation intérieure si nécessaire) plutôt que par un simple thermostat intérieur « tout ou rien », afin d’ajuster en permanence la température de départ de la chaudière aux besoins de chauffage et ainsi optimiser la condensation. La sonde d’ambiance et la programmation du chauffage et de la production d’eau chaude sanitaire amélioreront encore les performances.

Conduit spécifiques pour l’évacuation des produits de combustion

De la condensation peut se former aussi dans le conduit de fumée. Des précautions particulières sont donc à prendre pour éviter la corrosion et évacuer les condensats. Il faut utiliser que des conduits de fumée spécifiquement conçus pour la condensation. En cas de raccordement à une cheminée, seuls les conduits prévus à cet effet sont autorisés, soit par conception, soit par tubage. Ils doivent répondre aux prescriptions techniques suivantes : supporter une température jusqu’à 120°C (T120), fonctionner en dépression (classe N1), résister à la condensation (classe W), résister à la corrosion (classe 1, 2 ou 3). Pour les conduits d’évacuation des chaudières gaz à ventouse, il est impératif d’utiliser les accessoires condensation proposés ou homologués par le fabriquant et de suivre ses préconisations sur les différentes sorties et longueurs. Enfin, pour la collecte des condensats, il faut obligatoirement appliquer les dispositions préconisées par les constructeurs. Les conduits ne doivent pas avoir de points susceptibles de piéger les condensats comme une contre pente. En ventouse notamment, le conduit d’évacuation des fumées doit avoir une pente d’au moins 3% (à l’inverse d’une chaudière classique) pour ramener les condensats vers la chaudière qui a été conçue pour les recevoir et les canaliser.

Evacuation des condensats

L’évacuation des condensats se fait par un siphon raccordé au réseau d’évacuation des eaux usées. Les condensats sont acides, mais ils le sont moins qu’un simple jus de citron, puisque le pH est de 3 à 4. Par ailleurs, comme une grande partie des rejets de produits ménagers sont basiques, ces derniers « neutralisent » largement l’acidité des condensats. Il n’y a donc pas d’impact sur l’environnement, bien au contraire. Toutefois, sur certaines installations fonctionnant toute l’année à basse température, les volumes de condensats collectés peuvent être importants, les matériaux utilisés pour les tuyaux d’écoulements devant alors être appropriés ou les condensats neutralisés par un filtre à condensats (ex. neutraliseur Sentinel Condensafe+).

Qualité de l’eau de chauffage

En cas de remplacement d’une chaudière, il est fortement conseillé d’effectuer un désembouage du circuit de chauffage, à minima par un simple rinçage ou bien par un procédé plus efficace tel qu’un désembouage hydrodynamique dans le cas d’une installation très embouée (avec plancher chauffant par exemple). La vidange du réseau constitue une opportunité de rénover le mode de dégazage de l’installation et la protection des équipements (corps de chauffe, échangeur, vannes, …) avec des dispositifs de séparations des boues et des particules (ex. désemboueur magnétique Sentinel Eliminator ou Fernox TF1) et une filtration efficace. En outre, l’eau du réseau de chauffage devra répondre aux préconisations usuelles en fonction de l’installation : plage de pH et de dureté, traitement anticalcaire, traitement anti-oxygène, inhibiteur, …).

Installation et mise en service par des professionnels qualifiés

L’installation et la mise en service de la chaudière doivent être effectués en respectant obligatoirement (en matière de gaz, c'est la loi !) le référentiel gaz des organismes de certification et de contrôle (ex. Qualigaz), et les prescriptions techniques du fabriquant. Ainsi, il est vivement recommandé de faire installer et mettre en service une chaudière gaz par un professionnel agréé Professionnel Gaz (PG) et/ou par le constructeur.
27 juin 2010

Le guide de la chaudière à condensation gaz

La chaudière individuelle à condensation fonctionnant au gaz naturel apporte une réponse concrète aux consommateurs recherchant économies d’énergie, confort, et respect de l’environnement.

Performance

Les nouvelles chaudières individuelles gaz à condensation intègrent un échangeur spécifique favorisant la condensation de l’énergie contenue dans les fumées, et elles sont équipées de brûleurs permettant une modulation continue de la puissance de chauffage. Ces chaudières tirent le maximum de l’énergie générée lors de la combustion du gaz lorsqu’elles sont associées à une installation fonctionnant à basse température (moins de 60°C) et/ou pilotées par une régulation en fonction des besoins du logement (ex. régulation sur température extérieure).

Respect de l’environnement

En consommant moins d’énergie, une chaudière gaz à condensation bien entretenue présente des émissions de CO2 très inférieures à celles d’une chaudière d’ancienne génération. De plus son bruleur spécifique diminue également fortement les rejets de CO et de NOx. Enfin, sa complémentarité avec l’énergie solaire a fait ses preuves : l’association d’une chaudière gaz à condensation et d’un chauffe-eau solaire, dans un logement avec une isolation performante, permet d’être conforme au label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et de la future réglementation thermique RT2012.

Economique

La chaudière à condensation permet de réaliser des économies d’énergie dans tous les cas de figure. Elles se traduisent par une réduction de la facture de gaz. L’équipement apporte également un plus grand confort d’utilisation (réglages plus précis du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, programmation horaire), plus de sécurité (circuit de combustion étanche), moins de bruit. Ce type d’équipement fait l’objet d’incitations directes ou indirectes telles que le crédit d’impôt, ou de prêt à taux zéro (Eco-PTZ, Financement Dolcevita).

Gamme de chaudières à condensation

Les fabricants ont développé des gammes spécifiques de chaudières à condensation répondant aux différents modes de pos habituels (au sol, montage mural, ou en bloc avec ballon ECS intégré), et présentant les mêmes caractéristiques de compacité à une chaudière classique de puissance comparable. Outre la performance en mode chauffage, les modèles répondent aussi à la nouvelle norme européenne (NF EN 13231) en termes de production d’eau chaude sanitaire : les débits couvrent une plage de 12l/min (correspondant à de petits logements), à plus de 20l/min pour des installations à plusieurs salles de bain ou équipements de balnéothérapie. Enfin, les constructeurs proposent des solutions de couplage de leurs chaudières avec des installations solaires thermiques, avec par exemple des ballons de production d’eau chaude sanitaire alimentés à la fois par les capteurs solaires et par la chaudière, avec toute la partie régulation et hydraulique intégrée.

Conditions d’installation dans le neuf

Les gammes de dispositifs d’amenée d’air et d’évacuation des produits de combustion permettent d’implanter une chaudière gaz à condensation dans tous pavillons ou bâtiment collectifs neuf : ventouse horizontale ou verticale, conduits collectifs concentriques, conduits séparés. Les performances de l’appareil pourront être maximisées grâce aux émetteurs qui seront dimensionnés pour fonctionner à basse température (radiateur chaleur douce, plancher chauffant), et l’emploi d’une régulation performante par exemple basée sur la température extérieure.

Conditions d’installations dans l’existant

Une chaudière gaz à condensation peut être raccordée à toute installation de chauffage centrale à eau existante. Pour que la performance soit atteinte au maximum, il est préférable que la chaudière soit installée avec une régulation performante (en fonction de la température extérieure, et éventuellement intérieure) et que les émetteurs soient dotés de robinets thermostatiques. Les anciens émetteurs type radiateurs ne sont pas obligatoirement à changer surtout si ils avaient été ou sont aujourd’hui sur-dimensionnés grâce à des travaux d’isolation (ex. double vitrage) et que la chaudière fournie une température d’eau chaude à la boucle de chauffage en fonction de la température extérieure. Ainsi, la température de retour de l’installation sera la plus basse possible, et plus la chaudière condensera (écoulement important de condensats). Côté évacuation des fumées, il faut simplement veiller aux possibilités techniques d’implanter un terminal ventouse, de tuber un conduit de cheminée existant (ex. UBBINK Rolux Condensation Renolux). Enfin, il faut prévoir une évacuation des condensats à proximité de la chaudière (évacuation PVC existante) ou bien utiliser une petite pompe de relevage spécial condensation (ex. SFA SaniCondens Plus) qui ira rejeter les condensats plus loin et/ou plus haut.

Matériaux pour l’évacuation des produits de combustions

Les produits de combustions d’une chaudière gaz à condensation ont une température plutôt basse (moins de 60°C) et contiennent de l’humidité qui, si elle condense sur une paroi froide, est plutôt acide (pH entre 3 et 4). En conséquence, le raccordement direct sur un ancien conduit en place sans vérifications préalables est interdit. Seul est autorisé le raccordement à des conduits prévus à cet effet, soit par conception, soit par tubage. Avec les appareils récents, l’évacuation des produits de combustion est souvent effectuée sous légère pression positive (pour assurer le tirage) et dans des conduits en matériaux adéquats (inox, polypropylènes, PVDF, PPTL, composites). Dans tous les cas, il est impératif de se conformer aux préconisations de pose de chaque fabricant (qui a homologuer son système chaudière + conduit + terminal), ainsi qu’aux documents normatifs (avis technique). Il est donc recommander de faire installer sa chaudière si possible par un installateur agréé Professionnel Gaz (PG).

Nuisances

Aujourd’hui, dans la majorité des cas (attention toutefois à certaines marques, suivant la position du ventilateur), une chaudière individuelle au gaz est extrêmement silencieuse. Le circuit de combustion étanche permet de limiter le bruit de circulation de l’air comburant. La modulation de fonctionnement du bruleur restreint aussi le nombre de démarrage, et encore plus si la chaudière est équipée d’un ballon ECS. La chaudière peut donc s’installer dans n’importe quelle pièce du logement, même si cette dernière ne dispose d’aucune amenée d’air. Côté fumées, elles sont composées en grande partie de vapeur d’eau, sans odeur, et de faibles températures.

26 juin 2010

Panneau solaire : capteur plan ou tube sous vide ?

Le choix du type de capteurs solaires et de ses rendements fait souvent débat. Or le rendement d’un capteur solaire thermique dépend de sa conception (capteur plan ou sous vide), et de ses caractéristiques telles que rendement optique et isolation thermique.

Le capteur plan est composé d’un absorbeur noir derrière un vitrage où l’eau qui y circule récupère la chaleur captée du soleil. Pour les capteurs sous vide, l’absorbeur est placé dans des tubes de verre sous vide et des réflecteurs concaves permettent de récupérer le rayonnement solaire dans des angles de réception inclinés. Le capteur à tubes sous vide « capte » donc plus longtemps le rayonnement solaire qu’un capteur solaire plan et donnent globalement un meilleur rendement. En outre, les capteurs solaires sous vide avec système de caloducs évitent les problèmes de surchauffe du fluide avec les risques de destruction de l’antigel et de bouchage des canalisations (effet caramel).

Le rendement optique en % est caractérisé par le coefficient B qui représente les performances du vitrage du capteur solaire d’une part et du facteur de conversion de l’absorbeur ou surface « noire » du capteur solaire. Plus le rendement optique est élevé et plus grande sera la quantité d’énergie solaire transformée en chaleur réelle. Le coefficient de déperditions thermiques en W/m².K du capteur représente le niveau d’isolation thermique du capteur et de déperdition par conduction et convection. Plus le coefficient K sera faible, plus votre capteur conserve la chaleur produite et restitue une quantité d’énergie solaire transformée qui pourra servir à réchauffer l’eau chaude. Avec ces 2 coefficients, nous pouvons déjà comparer entre eux des capteurs solaires de même nature, même si en général sur le marché tous les produits vendus sont tous certifiés par le CSTB ou la Solar Keymark, attestant de la conformité et des performances minimes aux normes européennes et ouvrant le droit aux aides et crédit d’impôt.

Par exemple :

  • Capteur plan : VIESSMANN - Vitosol 100-F - B=0,78 et K=4,14
  • Capteur tube : VIESSMANN - Vitosol 300-T - B=0,76 et K=1,28

On constate nettement, d’un rendement optique proche du capteur plan, que le capteur tubulaire restitue nettement une plus grande quantité d’énergie solaire par son coefficient K bien plus faible. Vous pouvez retrouver toutes les caractéristiques des capteurs sur le site du CSTB, rubrique « avis techniques ».

Enfin, la productivité solaire ou le rendement global annuel d’une installation solaire sont quant à eux liés au reste de l’installation et notamment la capacité tampon du ballon solaire qui stocke l’eau chaude solaire et le nombre de m² de capteurs, ainsi que l’orientation et l’inclinaison des panneaux, la régulation solaire, et les masques solaires qui peuvent amoindrir la performance énergétique.

En outre, il faut veiller à ne pas sur-dimensionner la surface de capteurs solaires, car un surplus d’énergie non utilisée fera baisser le rendement de l’installation et ne donnera pas le meilleur compromis de rentabilité. Ainsi, 5m² de panneaux solaires (si ceux-ci sont sur-dimensionnés), auront une productivité égale à 4m² de panneaux avec une capacité ballon identique, car il y aura une surproduction en été inutile.
22 avril 2010

Groupe de sécurité : protéger son chauffe-eau électrique

Présent sur toute installation comprenant un ballon de stockage d’eau chaude sanitaire (chauffe-eau, préparateur ECS, ballon de chaudière, …), le groupe de sécurité est un organe indispensable qui rempli plusieurs fonctions :

  • Protection contre les excès de pression : lorsque la température de l’eau augmente, cette dernière se dilate dans un volume fixe entraînant l’augmentation de la pression à l’intérieur du ballon ; pour éviter un éclatement de la cuve, la pression ne doit pas dépasser une valeur de sécurité et est donc limitée par la soupape de sécurité préréglée généralement à 7 bar ; pour compenser l’expansion de l’eau, la soupape de sécurité du groupe s'ouvre pour évacuer un peu d'eau et compenser ainsi la dilatation de l'eau. Il est donc normal de constater un faible écoulement (goutte-à-goutte régulier pendant la chauffe) qui correspond en moyenne à 3% du volume du ballon ;
  • Protection contre les retours d’eau chaude dans le circuit eau froide : un clapet anti-retour empêche que l’eau chaude à l’intérieur du ballon ne se mélange avec l’eau froide du circuit d’alimentation, dès que la pression du ballon devient supérieure à celle du circuit d’alimentation ;
  • Isolation du ballon : un robinet d’arrêt intégré au groupe de sécurité permet de couper le circuit d’alimentation en eau froide si nécessaire (ex : vidange du chauffe-eau, intervention, dépannage …) ;
  • Vidange du ballon : la soupape de sûreté peut être actionnée manuellement pour laisser s’écouler l’eau sous pression contenue dans le ballon, cette dernière étant vidangée via un siphon (évitant la remontée des mauvaises odeurs) clipsé ou visé sous le groupe de sécurité ; afin de s’assurer que la soupape de sécurité fonctionne correctement, il faut veiller à l’actionner régulièrement (1 fois par mois par exemple).

Un groupe de sécurité doit être remplacé tous les 3 ans car :

  • Le constructeur n'assure pas la garantie des chauffe-eau électriques s'il constate que le groupe de sécurité installé avec le chauffe-eau à plus de 3 ans ;
  • En cas de dégâts des eaux du à une fuite du chauffe-eau, vous êtes déclaré responsable par votre assurance si le groupe de sécurité installé avec le chauffe-eau a plus de 3 ans ;

De plus, vous risquez sans vous en rendre compte d’avoir à payer une facture d’eau (très) importante si la soupape est défectueuse et laisse s’écouler en permanence un filet d’eau soit plusieurs litres par jours. iI est donc fortement recommandé de vérifier régulièrement son groupe de sécurité et de le changer par un neuf au moins tous les 3 ans. Si le groupe de sécurité fuit en permanence, il peut s'agir aussi de la présence d’un corps étranger qui empêche l’étanchéité de la soupape (particules de sable ou de calcaire issues du réseau, de tartre formé dans le ballon, ...), ou que la pression ou la qualité de l'eau (corrosive, calcaire) l'a endommagé irrémédiablement. Dans le cas d’une particule, si elle est peu incrustée, ouvrir complètement et rapidement le bouton de manœuvre de la soupape de sécurité peut parfois la chasser. 

Pour limiter les pertes en eau (économies d’eau) et de « fatiguer » prématurément son groupe de sécurité, deux organes complémentaires peuvent être installés :


La consommation d’eau nocturne chutant considérablement, la pression dans le réseau public d’eau potable augmente considérablement. De plus, c’est généralement la nuit que la période de chauffe se déclenche dans le cas des chauffe-électriques afin de bénéficier des compteurs électriques avec tarif heures creuses / heures pleines. Le cumul de la chauffe de l’eau d’un côté, et de l’augmentation de la pression du réseau d’eau de l’autre, fait que la pression s’exerçant sur la soupape de sécurité atteint la valeur de tarage produisant un écoulement d’eau (potable et chauffée) supérieur à la valeur de la dilatation de l’eau, et dans tous les cas, fatigue cet organe de sécurité en étant toujours à la limite de la pression d’ouverture. Afin d’éviter ce phénomène, il est nécessaire de poser un réducteur de pression qui protégera le chauffe-eau électrique des excès de pression.

Enfin, pour limiter encore les écoulements d’eau chaude, l’installation d’un vase d’expansion sanitaire (attention différent d’un vase d’expansion pour le chauffage) peut être utile. Il pourra en effet encaisser la dilatation de l’eau, évitant ainsi que la pression déclenche la soupape de sécurité et laisse s’échapper de l’eau.

18 avril 2010

Hotte de cuisine : installation réglementaire avec appareils gaz

hotte de cuisine installation reglementaire avec chauffage gazDifférents types de hottes de cuisine existent et sont soumises à des dispositions réglementaires :
  • Les hottes mécaniques (appelées aussi hottes aspirantes), les plus utilisées dans l’habitat, extraient l’air pollué directement vers l’extérieur grâce à un ventilateur ;
  • Les hottes sans ventilateur (peu utilisées) ont la même fonction que le hottes mécaniques, mais l’extraction de l’air pollué se fait par tirage naturel ;
  • Les hottes à recyclage (ou à recirculation) ne sont pas raccordées vers l’extérieur. Elles aspirent l’air pollué lors de la cuisson, captent les graissent et éventuellement les odeurs (si un filtre à charbon est présent) et refoulent l’air traité dans la pièce.
Lors de la construction de logement neuf, l’installateur de génie climatique (chauffagiste par exemple) doit conseiller le maitre d’ouvrage et le cuisiniste retenu pour le choix de la hotte à installer ultérieurement et la configuration de l’évacuation associée, surtout en fonction de l’appareil à combustion présent dans la pièce. Car lorsque les cuisines sont installées avant les équipements de chauffage, l’installateur peut se retrouver confronté à la présence d’une hotte aspirante, incompatible avec l’installation d’un appareil à tirage naturel par exemple.

Ainsi, hormis lorsque vous installez un appareil de combustion à circuit étanche (chaudière à ventouse par exemple), vous devez pour installer une hotte motorisée suivre les règles ci-après, à cause des risques de refoulement des fumée et la présence de monoxyde de carbone (CO) dans le logement qui tuent (300 personnes par an) et intoxiquent (6000/an) chaque année des centaines de personnes :
  • Evacuation par paroi extérieure ou raccordement à un conduit individuel à tirage naturel : configuration possible si aucun appareil de chauffage à tirage naturel dans le local ou présence d’un appareil dans une autre pièce sous réserve que la hotte de provoque pas de dépression pour entrainer un refoulement des gaz de combustion. L’arrêté du 23 février 2009 interdit aussi la présence d’un appareil de chauffage dans la pièce pour les combustibles solides et certains combustibles liquides.
  • Evacuation par conduit (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en individuel) : configuration déconseillée car la VMC sera perturbée et inefficace durant le fonctionnement de la hotte. Si une telle installation est tout de même réalisée, la mise en place d’un appareil de chauffage doit respecter les différentes réglementations.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14, à cause des risques de déséquilibre dans le réseau et de propagation d’odeurs et/ou gaz toxiques dans les logements connectés au réseau.
  • Evacuation dans la pièce (hotte à recyclage) : configuration autorisée en respectant les différentes réglementations pour l’installation d’un appareil de chauffage ou d’une cuisinière gaz.

17 avril 2010

Guide des solutions de chauffage individuel gaz

Nous vous proposons un guide de choix sur les solutions de chauffage individuel au gaz, permettant aussi en collectif, une souplesse d'utilisation, une individualisation complète des charges et une faible incidence sur les surfaces communes.

Les types de matériels

Les chaudières sont dites « à simple service » quand elles assurent le chauffage seul, et « à double service » lorsqu'elles intègrent un système permettant la production d’eau chaude sanitaire. Il existe aussi des matériels dédiés exclusivement à la production d’eau chaude sanitaire.

Production simple : Les chaudières « simple service » ou « indépendante » produisent de l’eau pour le chauffage seul. Elles peuvent êtres couplées à un ballon de préparation d’eau chaude (avec échangeur intégré), ce qui permet de traiter les cas de grands logement avec des équipements distants ou ceux en réhabilitation (conservation du matériel en place).

Production mixte : la production mixte est la solution la plus courant qui exploite la puissance d’un brûleur gaz, car bien souvent la puissance maximale de chauffage d’un logement neuf est inférieur à 10kW, alors que celle nécessaire pour la production d’eau chaude sanitaire est comprise entre 20 et 30kW. Aussi lors d’un soutirage d’eau chaude, la priorité est donnée à cette production d’eau chaude sanitaire : elle est assurée directement dans la chaudière au travers de deux échangeurs, ou dans un échangeur séparé du corps de chauffe. Pour s’assurer d’une température constante en cas de fort puisage (ou de puisages simultanés tel que douche et robinet), il faut prévoir une réserve d’eau chaude et un dispositif mitigeur thermostatique. Ce ballon de stockage peut être interne et est appelé « micro-accumulation » s’il fait moins de 10L, « accumulation compacte » (20L) ou « intégré » (40 litres et plus), ou externe avec un accumulateur de 50 à 200 litres souvent accolé à la chaudière (répondant aux besoins importants de consommation d’eau chaude tels que baignoires balnéo, douche hydromassante, ou pour des grands logements).

Production indépendante d’ECS : le chauffe-eau instantané répond à des besoins d’eau chaude de faible volume (cuisine, seconde salle d’eau éloignée de la chaudière). C’est une solution compacte et économique aussi bien en installation qu’en consommation. L’accumulateur autonome est un ballon traversé par un ou plusieurs tubes de fumées produites par un brûleur situé en dessous du ballon. Le temps de mise en température est relativement court ce qui permet de limiter la taille du ballon.

Les modes de raccordements

Les chaudières à circuit étanche : les chaudières à ventouse sont des appareils étanches qui prélèvent l’air nécessaire à la combustion à l’extérieur du bâtiment, et renvoient directement les produits de combustions vers l’extérieur. Les circuits d’amenée d’air et d’évacuation, chaudière comprise, sont étanches, ce qui confère à l’installation une très grande sécurité d’utilisation. De plus la chaudière peut être implantée dans le volume chauffé sans incidence sur le débit de ventilation hygiénique du local, ou dans un volume clos non ventilé. Il existe quatre type de raccordement à ce jour en France : à terminal horizontal (type C1), à terminal vertical (type C3), raccordable sur conduit collectif ou dite « 3CE » (type C4), et à conduits séparés ou « biflux » (type C5).

Le tirage naturel : les chaudières peuvent aussi sur un simple conduit de fumée (tirage naturel), en habitat collectif ou individuel, après étude de compatibilité avec la ventilation des locaux.

La VMC gaz : cette solution est recommandée par Gaz de France pour les logements collectifs (au lieu du tirage naturel) car elle assure à la fois la ventilation générale et permanente des logements et l’évacuation des produits de combustion des appareils gaz. Selon les règles de l’art, ce système est doté d’un Dispositif de Sécurité Collective (DSC) qui interrompt le fonctionnement des chaudières en cas de panne du caisson VMC. Le conduit de raccordement de la chaudière est raccordé à une bouche d’extraction VMC spécial gaz qui module entre trois débits : un débit de base pour les pollutions courantes, un débit de pointe pour les pollutions ponctuelles venant de la cuisson, un débit dit « chaudière » enclenché automatiquement à l’arrivé des produits de combustion.

Les critères de choix d’une chaudière individuelle

La recherche d’une performance thermique particulière pour son logement va déjà guider son choix sur un type de chaudière ou trois catégories de rendement : standard, basse température, ou condensation.

Le second critère de choix d’une chaudière individuelle est sa capacité à produire de l’eau chaude sanitaire en quantité suffisante et avec une bonne maitrise de la température produite. Les produits sont identifiés par leur débit spécifique et le nombre d’étoiles qualifiant le confort eau chaude sanitaire. Les valeurs usuelles vont de 10l/min pour un appareil à production instantanée, à plus de 20l/min pour un appareil adapté à des besoins de type balnéothérapie.

Les autres critères de choix pourront être : le mode d’évacuation des produits de combustion, le mode de pose (murale ou au sol), les performances acoustiques, les fonctionnalités de la régulation et de la programmation, l’entretien et la capacité d’auto-diagnostique, la garantie, …

Outre l’aspect économique, le choix devra également prendre en compte l’appui que peut procurer le réseau du fabriquant de la chaudière avec des réseaux de poseurs et de mainteneurs agréés.

Dans tous les cas, nous ne pouvons que vous recommander, si votre logement le justifie, d’installer une chaudière à condensation qui permet de consommer moins et de polluer moins. De plus, et jusqu'au 31 décembre 2010, les chaudières à condensation bénéficient d'un crédit d'impôt de 15%, et il n'est pas impossible qu'il ne soit pas reconduit. Car si le crédit d'impôt favorise le chauffage gaz condensation, c'est que la chaudière gaz condensation doit devenir en France la chaudière de base du marché et la référence de la prochaine réglementation thermique à savoir la RT 2012. Perdre aujourd'hui 10% de rendement pendant 15 ou 20 ans, soit la durée de vie de la chaudière, est un non-sens. D'autant plus que le crédit d'impôt ramène le prix de la chaudière à un coût très proche d’une chaudière classique de qualité.

Thermostat d’ambiance programmable digital

thermostat ambiance programmable digital honeywellComment améliorer simplement la performance (économies d’énergie) et le confort de votre installation de chauffage ? Simplement en installant par exemple un dispositif peu couteux, à savoir un thermostat d’ambiance. Car il faut savoir que beaucoup de logements à l’heure actuelle n’en disposent pas, entrainant souvent un gaspillage d’énergie, la « détection » du confort étant réalisé par les occupants, montant ou baissant par exemple continuellement la chaudière, ce qui n’est pas non plus l’idéal pour cette dernière, pouvant abaisser fortement sa durée de vie…

Un thermostat d’ambiance programmable permet, notamment dans les installations de chauffage central à eau chaude (mais peut aussi être installé pour un chauffage électrique), d’améliorer la performance de l’installation ainsi que le confort des occupants tout en réalisant des économies !

Le thermostat d’ambiance, installé à environ 1,50 m du sol, mesure continuellement la température dans une pièce de référence (pièce à vivre comme le séjour), et la régulation adapte la température du logement en la comparant à la température de consigne (confort, réduit, hors gel) et en agissant sur la chaudière ou sur la température de l’eau du circuit de distribution. Il maintient constamment la température ambiante en prenant en compte des apports internes et externes. Le thermostat d’ambiance doit aussi être positionné loin d’une source de chaleur (cheminée, radiateur, télévision,...), du soleil direct ou des courants d’air.

Le thermostat d’ambiance est aussi programmable, de manière simple et intuitive (modèle avec écran LCD par exemple). La programmation complète la régulation. Ainsi en fonction du rythme de vie des occupants (besoins, occupation), l'adaptation de la température de consigne donnée établi à l’avance devient automatique, en fonction du moment de la journée (jour/nuit, présence/absence, plages horaires) et en fonction du jour de la semaine (jours ouvrables/week-end, journalier). Enfin, une simple touche permet d’indiquer une absence courte (vacances par exemple) pour mettre le logement en réduit, ou en hors gel pour une absence prolongée.

Les thermostats d’ambiance programmable existent aussi en version radio (sans fil), permettant une installation facile en rénovation, et peuvent être positionnés de manière idéale.

D’autres fonctions peuvent être aussi présentes comme l’anti-grippage du circulateur, permettant de faire tourner la pompe de circulation du chauffage de temps en temps et régulièrement hors la période chauffe, pour éviter son grippage et qu’il ne tourne plus au moment de la période de chauffe. On peut trouver une entrée téléphonique pour le pilotage à distance de son chauffage quand vous n’êtes présents chez vous : par téléphone, une commande vocale permet par exemple d’arrêter ou de mettre en marche le chauffage à distance, et peut même piloter d’autres fonctions comme l’arrosage automatique, les volets roulants etc...

Enfin, pour votre confort et des économies d’énergies, il est conseillé de régler une température de consigne de 19°C (à 20°C maxi) pour les périodes « confort », et environ 17°C en réduit. De plus, si vous partez simplement une semaine, ne coupez pas (ni hors gel) le chauffage et préférez le réduit permanent, qui sera plus économique que de réchauffer une maison refroidie et humide !

28 mars 2010

Entretien annuel de sa chaudière : obligatoire et utile !

Entretien annuel de sa chaudière obligatoire et utile
La lutte contre les émissions polluantes dues au chauffage, mais aussi l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments ont poussé le législateur à instaurer une loi en 2009 (Décret n° 2009-649 du 9 juin 2009 relatif à l'entretien annuel des chaudières dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400kW) et de nouvelles normes afin que les modes de production de chaleur de type chaudière ne gaspillent plus l'énergie et polluent le moins possible. Cette loi s'applique à toutes les chaudières, que le combustibles soit gazeux (gaz naturel, propane), liquide (fioul), ou solide (bois).

Entretenir sa chaudière via un professionnel est donc une obligation légale (nul n'est sensé ignorer la loi !), mais qui vous amènera aussi des avantages : une chaudière bien entretenue consommera moins d'énergie (jusqu'à 12% selon l'ADEME), polluera moins et aura une durée de vie améliorée : selon l'ADEME, la durée de vie de votre chaudière est multipliée par trois et les pannes sont cinq fois moins fréquentes.

Cette révision se fait à l'initiative de l'utilisateur pour les logements individuels, c'est-à-dire les propriétaires occupants et aux locataires. Pour les équipements collectifs, cette obligation incombe aux propriétaires et aux syndics de copropriété.

Lors de cet entretien annuel, le professionnel vous remettra un justificatif (à conserver, en cas de problème avec votre logement, il pourra vous être réclamé notamment par votre assurance) indiquant les opérations qui ont été effectuées telles que :

  • le nettoyage du corps de chauffe, du brûleur, de l'extracteur, et de la veilleuse ;
  • le contrôle de la combustion ;
  • la vérification des débits de gaz ;
  • l'analyse des fumées ;
  • la vérification des dispositifs de sécurité ;
  • la vérification et le réglage des organes de régulation ;
  • le ramonage (si compris dans le forfait) des conduits de raccordement ;
  • le rappel des règles de sécurité de base (comme ne jamais boucher les ventilations).

L'entretien du brûleur est particulièrement important car c'est lui qui peut être à l'origine d'une surconsommation, d'un encrassement du foyer, et d'émission de monoxyde de carbone qui tuent chaque année de nombreuses personnes ! Car bien que les chaudières soient des appareils très sécurisés aujourd'hui, sur des produits mal entretenus, il se peut que les dispositifs de sécurité ne se déclenchent pas !

Malgré le caractère obligatoire de la loi, vous n'êtes pas n'êtes pas obligés de souscrire de contrat d'entretien, bien que cette formule soit une bonne solution pour ne pas avoir à vous soucier de l'entretien de votre chaudière et de sa maintenance. Ils vous garantissent un service après vente et un entretien réguliers de votre appareil, le professionnel ne pouvant toutefois prendre à sa charge un problème qui résulterait d'une mauvaise utilisation de votre part.

Les contrats d'entretien ont une durée variable, le plus généralement renouvelable par tacite reconduction tous les ans. Les services pris en charge par le professionnel sont précisés clairement dans le contrat, notamment les délais d'intervention en cas de panne, délais souvent plus courts dans le cadre d'un contrat d'entretien surtout en pleine période de chauffage où les services de maintenance sont débordés. Mieux vaut donc être prévoyant !

Un contrat d'entretien ne vous dispense pas au quotidien de réaliser quelques gestes simples pour préserver votre équipement :

  • ne pas pousser la température de l'appareil au maximum ;
  • abaisser la température lors des périodes d'absence ou la nuit à l'aide d’un programmateur ;  
  • s'assurer que la pression est bien comprise entre 1,5 et 2 bar à froid ;
  • faire réparer immédiatement une fuite d'eau qui risquerait de corroder d'autres éléments de la chaudière.

Ainsi, si votre chaudière est de qualité (marque comme Viessmann, Frisquet, De Dietrich, Vaillant …) et que vous l'entretenez correctement, elle pourra durer une vingtaine d'années, voir plus.


Plus d'information :


15 mars 2010

Guide : bien choisir son chauffage et radiateurs électriques

radiateur électrique chaleur douce thermor hypnoseLes gens déclarent souvent que « se chauffer au radiateur électrique coute plus cher ». Or contrairement aux idées reçues, il est possible de faire des économies d'énergie en utilisant du chauffage électrique, notamment grâce aux dernières réglementations et évolutions technologiques en matière de chauffage électrique, mais aussi par une meilleure gestion de la consommation, et de rester compétitif d’un point vu énergétique par rapport à des énergies fossiles par exemple. De plus, les finitions ou les couleurs des radiateurs vous permet aujourd’hui d’imaginer toutes les décorations, et d’apporter une touche personnelle dans la décoration de son intérieur.

Ainsi, le radiateur électrique peut lier esthétique et efficacité énergétique, si tant est que l’on choisi la bonne technologie et une régulation performante. Tout d’abord, il ne faut pas choisir le simple convecteur ou fameux « grille pain », certes très peu onéreux, mais qui ne vous apportera pas un confort optimal (chaleur localisée, différence importante de température entre le sol et le plafond). Pour un meilleur confort et une solution de chauffage plus économique dans le temps, il faut choisir au minimum des panneaux rayonnants ou des radiateurs électriques à inertie, voir des modèles associant les 2 technologies. On se rapproche ainsi du concept « chauffage central », avec la diffusion d’une chaleur douce, qui réduit le plus possible le fonctionnement en convection (l’air chaud qui monte) et privilégier le mode rayonnant.

Le développement de ces nouvelles technologies ont considérablement augmenté la qualité du ressenti de la chaleur diffusée : plus douce, plus naturelle, plus enveloppante. Fini donc le « grille pain » qui assèche l’air et diffuse une odeur de poussière grillée ! Les nouveaux équipements sont ainsi plus propres, plus performants, plus économiques, et plus confortables.
L'inertie thermique est la capacité d'un corps physique à absorber puis à restituer la chaleur de manière diffuse. Plus l'inertie thermique est importante, plus ce corps stockera d'énergie. Le radiateur à inertie dispose d’une résistance sèche et d’un corps de chauffe (le plus souvent en fonte ou stéatite pour les plus performants) qui diffuse lentement la chaleur.

Le radiateur électrique à inertie maîtrisée est un radiateur électrique, qui comprend une résistance (qui produit de la chaleur à partir d’électricité) selon le principe du radiateur électrique classique. Mais il est composé en plus d’un fluide caloporteur, c'est-à-dire intégrant un fluide neutre de type huile minérale, qui circule à l’intérieur du radiateur comme le ferait l’eau du chauffage central, et qui restitue lui aussi sa chaleur lentement.

Les panneaux rayonnants disposent quant à eux d’un film intégré dans leur face avant qui va permettre à la surface du radiateur d’encore plus rayonnée (émission d’infrarouges), et de chauffer les éléments environnant (meubles, personnes, murs,…) qui vont à leur tour rayonner, à la manière du rayonnement solaire, procurant une sensation de chaleur omniprésente dans les pièces. Le principal avantage du chauffage rayonnant est que l'on sent l'effet de la chaleur rapidement car, comme son nom l'indique, "il rayonne". Le chauffage rayonnant permet de diffuser la chaleur en ligne droite, ce qui procure un confort de chaleur particulièrement agréable pour les personnes situées dans la pièce. Les émetteurs rayonnant peuvent être situés sur les murs de votre habitation, mais aussi sur le plafond (dalles rayonnantes, généralement utilisées dans les bureaux), dit « plafond rayonnant » afin de chauffer votre habitation.

Il faut aussi distinguer le cas particulier du sèche-serviette, car la salle de bains est un endroit dans la maison où il est nécessaire d’avoir un chauffage différent des autres pièces. Pour des raisons de confort, il faut notamment chauffer vite cette pièce que l’on n’occupe généralement pas plus d’une heure. On doit donc pouvoir bénéficier d’un contrôle de la température et pouvoir passer de 19°C à 23°C en quelques minutes. Il faut préférer un radiateur sèche-serviette à fluide caloporteur qui diffusera progressivement la chaleur à l'ensemble de la pièce et au linge posé. De plus, des radiateurs sèche-serviette sont équipés d’une soufflerie programmable et d’une minuterie permettant d'accélérer le réchauffement durant votre présence et de sécher au plus vite les serviettes.

Côté consommation électrique, il faut veiller à choisir une bonne régulation et à passer un peu de temps à la régler au début si l’on souhaite maitriser ses dépenses d’électricité. L’avantage du chauffage par radiateurs électriques équipés de thermostat électronique, permet par exemple de chauffer intelligemment les pièces de son habitation, en ne les chauffant pas toutes à la même température, sachant que 1°C de moins dans une pièce, c'est 7% de consommation électrique économisée. Les centrales électroniques permettent quant à elles de contrôler, programmer et coordonner le chauffage : programmer une heure de chauffage d’une pièce avant de l’utiliser, ou avant son retour de week-end, ou le baisser pendant la journée si on est absent, pour le remonter peu avant son arrivée. Si vous trouvez cette tache trop contraignante ou compliquée, certains fabricants proposent aussi une détection de présence humaine grâce à des capteurs de mouvement et de lumière intégrés au radiateur (voir cet article).

Enfin, avec un chauffage électrique, vous pouvez gagner sur le cout de votre abonnement électrique (en abaissant la puissance souscrite) en faisant installer un délesteur dans votre tableau électrique. Il permet de couper cycliquement, alternativement et surtout brièvement, les radiateurs électriques des différentes zones de la maison en fonction de la puissance disponible et de la priorité assignée à chaque circuit, sans que votre confort n’en soit affecté.

Dans tous les cas, un radiateur électrique de 1000W, quelque soit son type, reste un émetteur tout ou rien au niveau consommation électrique, et consommera donc 1000W quand il se déclenchera. Un radiateur de bonne qualité, en technologie radiant par exemple, vous apportera simplement un confort supérieur, avec une sensation de chaleur dans toute la pièce. Vous aurez ainsi moins tendance à mettre « à fond » un radiateur type « grille pain », pour avoir très chaud au niveau du radiateur et espérer juste ce qu'il faut au milieu de la pièce, et donc dans ce cas, à consommer énormément. A nouveau, c’est souvent de mauvais produits qui donnent sa mauvaise réputation au chauffage électrique ...

Pour rappel, il faut mieux placer les radiateurs près de la zone froide (mur extérieur, bas de fenêtre, sauf dans le cas d’une maison très bien isolée), et à l’endroit où il diffuse le mieux la chaleur, sans obstacle. Au pied des grands espaces vitrés (vérandas …), les radiateurs « plinthe » de très faible hauteur, sont très utiles pour chauffer efficacement et permettre de désembuer les vitrages. Attention, le chauffage électrique est « technique » et demande une gestion particulière : par exemple, pensez à couper le radiateur (une touche est souvent présente sur l’appareil) lorsque vous ouvrez une fenêtre dans la pièce pour aérer ! Ce n’est pas un chauffage pas non plus un chauffage central à eau !

3 janvier 2010

ÉNERGUY : trouver les économies d'énergie en s'amusant !

energuy jeu agence efficacite energetique quebecUn petit jeu sympathique pour apprendre en s’amusant à économiser de l’énergie. Développé par l’Agence de l’Efficacité Energétique du Quebec, cette animation en flash vous permet de prendre par la main « ÉNERGUY » et de cliquer sur tout ce qui peut lui faire économiser de l’énergie autour de lui. Une initiative intéressante pour faire aussi découvrir les économies d’énergie aux enfants.

Lancer le jeu ÉNERGUY.

16 août 2009

Climatisation : règles de base pour en profiter sainement

climatisation conseil fonctionnement entretienPar ces chaleurs caniculaires, la clim tourne à plein régime. Amenant confort mais accusée aussi de nombreux maux, la climatisation divise. Mais beaucoup de maux sont surtout du à un mauvais usage et un manque d'entretien des installation de climatisation.

Tout d’abord, la climatisation peut vous apporter tout un tas de symptômes comme des infections respiratoires ORL (nez qui coule, éternuements,…) et des allergies (yeux irrités, démangeaisons,…). Des champignons peuvent se développer dans les conduits et infecter les personnes. Les allergies se trouvent accentuées par la clim car les allergènes ont tendance à se concentrer dans l'air recyclé. La légionellose, pathologie la plus grave, mais aussi la plus rare, provoquée par des bactéries qui aiment se développer dans les eaux stagnantes dont la température est comprise entre 25°C et 43°C : elles prolifèrent donc dans les conduits de climatisation et les tours réfrigérantes.

De plus, lorsque vous réglez la température de la climatisation, veillez à ce qu'il n'y ait pas plus de 8°C d'écart avec l'extérieur, car passer de 35°C à 20°C, cela n'est pas très sain pour l'organisme, particulièrement sensible aux grandes variations de températures (supérieures à 10°C). Ces grandes variations peuvent provoquer divers maux dont par exemple la perte de connaissance et dans les cas les plus graves un arrêt respiratoire (choc thermique). Au travail, si la clim est mal réglée, au lieu d’avoir trop froid et/ou de ressentir brutalement les écarts de température entre l'extérieur et l'intérieur, prévoyez sur place une petite veste.

Mais le plus souvent, la plupart des effets néfastes de la climatisation sont dus à un mauvais entretien de cette dernière. Il faut donc faires régulièrement vérifier les installations de votre système. Une maintenance régulière et attentive des installations, notamment des filtres, est le meilleur garant contre les risques d'infection. En outre, il est très important de vérifier le plus souvent possible qu'il n'y a pas d'eaux stagnantes dans le système, lieu de développement privilégié de nombreuses bactéries comme les légionelles, responsables de la légionellose.

Pour les entreprises, cela implique de régulièrement faire appel à un professionnel de la climatisation, qui au besoin, désinfectera les conduits pour éviter la propagation et la stagnation des agents microbiens. Pour les particuliers, vous pouvez également faire appel à un professionnel, tout en suivant les premières recommandations d'entretien dans le mode d'emploi de l'appareil.

13 avril 2009

Guide pratique Eco-prêt à taux Zéro et Crédit d’Impôt

La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) vient d’éditer un petit guide pratique à destination première des professionnels sur l'Éco-PTZ, le crédit d'impôt et le prêt Livret de Développement Durables (prêt LDD), mais qui pourra aussi très bien convenir aux consommateurs finaux. Ces 3 dispositifs fiscaux auxquels les ménages ont potentiellement accès pour réaliser des travaux de rénovation visant à améliorer la performance énergétique de leur logement à l’aide d’équipements économes en énergie. Ce guide pratique présente notamment les conditions d'éligibilité, les montants et le type de travaux concernés.

« Nous comptons sur ce guide pratique pour permettre aux 356.000 artisans du secteur de se faire les relais de l'éco-prêt à taux zéro au plan local et assurer son succès auprès de leurs clients », explique Jean Lardin, président de la CAPEB.

Le guide sera disponible dans toutes les CAPEB départementales dans les prochains jours. Mais vous pouvez dès à présent le télécharger sur le site web de la CAPEB.


10 mars 2009

Rénover sans se tromper avec le guide de l'ADEME

L’ADEME a publié le guide « Rénover sans se tromper » pour aider les particuliers à bien connaître la réglementation thermique applicable aux travaux de rénovation de leur habitat. Les propriétaires ou les locataires d’appartement ou de maison qui envisagent de faire des travaux de rénovation pour réaliser des économies d’énergies pourront y trouver de manière très pédagogique de nombreux conseils méthodologiques et opérationnels pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement.

Le changement d’une chaudière, l’installation de système solaire, l’isolation d’un logement, etc… sont des travaux onéreux qui s’amortissent généralement sur quelques années.

Ce guide et votre installateur professionnel qualifié vous aideront à prendre les bonnes décisions dans vos choix d’équipements et de matériaux.

Pour rappel, les bâtiments contribuent pour 43% à l’énergie consommée totale en France, et pour 22% aux rejets de gaz à effet de serre.

Téléchargez le guide « Rénover sans se tromper » de l’ADEME (PDF 1.5Mo)

24 février 2009

Guide : ballon d'eau chaude électrique ou « Cumulus »

chauffe-eau électrique cumulus ballon guide pratique

Élément indispensable du confort moderne, le chauffe-eau électrique, ou encore appelé cumulus ou ballon d'eau chaude électrique, a pris place dans de très nombreux domiciles (+ de 10 millions de chauffe-eau électrique installés en France). 

Nos clients nous questionnent souvent sur son fonctionnement, si leur ballon est défectueux ou en panne, si leur cumulus doit être changé,… Nous avons donc décidé d’écrire un article de vulgarisation pour vous aider à y voir un peu plus clair dans le monde des cumulus électriques et d’éviter de vous faire avoir par des entreprises peu scrupuleuses (type 24/7 pour ne pas les citer !) lors d’une panne de votre chauffe-eau.

Fonctionnant avec une simple alimentation électrique, il permet de satisfaire simplement aux besoins d'eau chaude sanitaire pour tous les types de logement. Il est simple à poser et à entretenir. Il est généralement disponible de 10 à 500 litres en fonction de vos besoins et de la place dont vous disposez (verticalement en le fixant au mur, ou horizontalement, soit en le fixant au mur, au sol ou au plafond), et plusieurs ballons peuvent être couplés pour obtenir de plus grande capacité comme par exemple pour un grand salon de coiffure.


Un ballon d'eau chaude est une cuve fermée dans laquelle se trouve une résistance électrique commandée par un thermostat. L'eau froide qui arrive dans la cuve est chauffée par cette résistance dont le thermostat coupe l'alimentation électrique quand l'eau est à bonne température. La cuve est toujours pleine, c'est à dire que la circulation à l'intérieur s'effectue quand on ouvre son robinet d'eau chaude ou que l'on prend une douche : L'eau froide sous pression remplace petit à petit la quantité d'eau chaude qui s'évacue, puis le thermostat remet en route la résistance électrique pour faire remonter la température de l'eau. Le ballon est constamment sous la pression de l'eau froide. Il faut donc posséder un limiteur de pression (groupe de sécurité, voir plus bas) sur l'arrivée générale d'eau froide.

A : jaquette en tôle peinte
B : Isolation (en général, mousse de polyuréthane)
C : Cuve émaillée ou non
D : canne d'aspiration d'eau chaude (prend l'eau en partie haute)
E : Résistance électrique
F : Arrivée d'eau froide (en partie basse du ballon)
G : Boîtier du thermostat
H : Capotage de la partie électrique
Les ballons électriques représentés ici sont de modèle vertical. En cas de modèle horizontal, la disposition à l'intérieur des composants est différente suivant les marques.

Les différentes résistances électriques

Il existe principalement sur le marché 2 types de résistances électriques pour l'équipement des ballons d'eau chaude électriques : la classique résistance thermo-plongée (thermoplongeur) dite « blindé », et la résistance « stéatite ».

Résistance thermo-plongée ou thermoplongeur

Résistance en inox (type machine à laver), directement plongée dans l'eau (le calcaire cristallise à sa surface et réduit ses performances). Elle chauffe légèrement plus rapidement (5 heures pour un 200 litres) que son homologue « stéatite ».

Principaux inconvénients :

  • il faut vidanger le ballon pour accéder à la résistance
  • le détartrage est plus fréquent et plus difficile
  • le calcaire s'y dépose plus vite, provoque la détérioration de la résistance et des bruits pendant la mise en chauffe 
Résistance stéatite

Résistance en briques réfractaires insérée dans un fourreau en acier émaillé. Elle demande environ 6 heures de chauffe pour un 200 litres.

Principaux avantages :

  • en cas d’intervention sur le chauffe-eau, pas besoin de vidanger pour accéder à la résistance
  • il suffit de nettoyer le fourreau pour le détartrer
  • la « stéatite » ne subit pas la cristallisation du calcaire. Le calcaire se dépose donc de façon très limité, il ne détériore pas la résistance et la mise en chauffe est silencieuse. 

Les chauffe-eau dits « ACi » sont équipés d’une résistance stéatite. De plus, la protection contre la corrosion de la cuve se fait grâce à une anode. Elle peut être en magnésium, et dans ce cas, elle est sensible à l'électrolyse. Vous devez la changer régulièrement (tous les deux ou trois ans pour conserver l'efficacité du chauffe-eau). Elle peut également être en titane, et dans ce cas, elle est quasiment inusable et ne nécessite aucun entretien. Encore mieux, un voyant permet de connaitre l’état de bon fonctionnement de l’ACI, comme sur la gamme ACI du fabriquant de chauffe-eau ATLANTIC.



Le groupe de sécurité

C’est un élément essentiel et obligatoire qu'il faut installer sur tous les systèmes de production d'eau chaude sanitaire à accumulation. Lorsque l'eau chauffe, elle se dilate et la pression peut provoquer des fuites au niveau des joints. Le groupe de sécurité contrôle en permanence la pression à l'intérieur du ballon et permet l'écoulement du trop-plein en cas de surpression (à partir de 3 bars).


Il est branché sur l'arrivée d'eau froide puis est raccordé à l'égout (par l'intermédiaire d'un siphon). En fonctionnement normal, le groupe laisse échapper occasionnellement un petit volume d'eau pour rétablir la pression à l'intérieur du ballon. Il est conseillé d'actionner sa vidange une fois par mois afin d'éliminer le tartre qui se dépose dans la soupape. Dans le cas du remplacement d'un ballon, il est déconseillé de récupérer le groupe de sécurité.

  1. Vers entrée d'eau froide du ballon
  2. Arrivée d'eau froide du réseau
  3. Manette/robinet de fermeture d'arrivée d'eau
  4. Bouchon de fermeture
  5. Manœuvre de la soupape d'expansion
  6. Vidange vers égout
  7. Siphon

La capacité

La température de l'eau conditionne tout d'abord le volume à choisir : En effet, 200 litres à 50°C ne représenteront pas la même quantité d'eau chaude que 200 litres à 80°C ! (c'est au robinet que se fait le mélange eau froide / eau chaude pour obtenir de l'eau aux alentours 40°C, température pour éviter les brûlures). La température idéale pour éviter un entartrage trop rapide se situe aux environs de 50°C, mais celle pour éviter les problèmes de légionellose à 75°C ! Cependant, pour déterminer le volume de votre ballon, vous pouvez vous aider du tableau suivant réalisé par l'ADEME :



Après la pose, il faudra veiller à régler le thermostat du chauffe-eau pendant quelques jours par tâtonnements, en agissant sur directement sur le thermostat ou soit sur la molette en façade du ballon pour ceux en disposant, repérée en général avec un " + " et un " - ", afin d'ajuster la température de l'eau à préparer pour vos besoins journaliers. En effet, répétons-le, 150 litres à 50°C représenteront une quantité d'eau chaude à 40°C moindre que 150 litres à 75°C..


Trucs et astuces

Un ballon horizontal, en plus d'être posé au mur, peut être aussi posé en plafond ou au sol. En cas de place insuffisante, par exemple en hauteur, vous pouvez placer deux ballons plus petits en série au lieu d'un, les deux ballons devant être équipés chacun d'un groupe de sécurité. 


Pour un choix rapide, comptez 65 litres d'eau chaude à 65°C par personnes et par jour, et n'oubliez pas que vous consommez environ 25% de plus d'eau chaude le weekend. N'oubliez pas non plus que la pose d'un ballon d'eau chaude peut être judicieusement complétée par un tarif électrique heures pleines / heures creuses. Il vous faudra alors installer un contacteur HP / HC au tableau électrique.



Les pannes

Les principales pannes que vous pourrez rencontrer :
  • le cumulus fait disjoncter le compteur électrique : mise en défaut électrique de la résistance
  • le thermostat disjoncte : surchauffe, résistance certainement entartrée
  • vous n’avez plus d’eau chaude, l’eau n’est pas assez chaude : voir ci-dessous
  • le chauffe-eau fuit (au niveau du groupe de sécurité, de la cuve, des raccords) : resserrer les raccords; si le groupe suinte durant la chauffe du chauffe-eau, ceci est normal (dilatation de l'eau), en dehors, il faut le remplacer
  • la cuve du chauffe-eau est déformée ou percée : remplacer rapidement le cumulus
  • le chauffe-eau fait de la vapeur : couper immédiatement l’alimentation électrique
  • le chauffe-eau fait du bruit : groupe de sécurité défectueux, résistance entartrée
  • l’eau est malodorante, l’eau est sale : voir ci-dessous

PROBLEME SOLUTIONS POSSIBLES
PAS D'EAU CHAUDE
Vérifier que les bornes du thermostat sont bien serrées
Monter le thermostat pour mettre le chauffe-eau en route
Mettre en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures sans tirer d'eau
Vérifier les fusibles/disjoncteur du chauffe-eau
Vérifier que le courant passe dans le thermostat
Vérifier que le contacteur est bien raccordé
Vérifier la résistance de chauffe
Vérifier la sonde de température qui peut-être entartrée
Vidanger au besoin et détartrer votre chauffe-eau
EAU PAS ASSEZ CHAUDE
Mettre le chauffe-eau en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures pour constater si le problème est solutionné : possible problème sur le contacteur HP/HC
Contrôlez le tuyau d'arrivée d'eau froide : il doit être froid, mais s'il est chaud sur environ 50cm, une fuite est possible sur le circuit. Contrôler et remplacer le groupe de sécurité
Contrôler qu'il n'y a pas de retour d'eau froide sur le circuit d'eau chaude (problème sur un mitigeur par exemple)
Accumulation de tartre : nettoyer la résistance et détartrer le ballon
Vérifier si le problème est identique le matin (passage HC/HP) ou après un cycle de chauffe complet sans tirer d'eau
EAU SALE
Vidanger et nettoyer la cuve
La cuve est corrodée : vidanger le chauffe-eau et vérifier son état : si il n'est pas trop corrodé, changez l'anode, sinon le remplacer
Arrivée de sédiments en amont du chauffe-eau
EAU QUI SENT MAUVAIT
Problème de bactéries possibles : augmenter la température du thermostat 65/70°C et faire un cycle complet de chauffe pour les détruire ; ou vidanger et nettoyer la cuve en ajoutant une pastille de javel
Accumulation de sédiments : nettoyer la cuve
En présence de sulfate, réaction avec l'anode en magnésium et dégagement d'une odeur d'œufs pourris : traiter l'eau ou changer l'anode par un métal différent si possible


Retrouvez notre guide sur les pannes des chauffe-eau électriques


Il est aussi recommandé de détartrer régulièrement son chauffe-eau, de manière plus ou moins espacée (il n'y a pas de règle) notamment en fonction de la dureté de son eau, ou de le protéger par un système anticalcaire intégré (ex. système ACi) ou non (ex. adoucisseur), afin de garantir sa longévité, d'éviter des pannes, et surtout d'économiser de l'énergie...

Dans tous les cas et suivant l’urgence, prenez contact avec votre plombier chauffagiste pour un diagnostique plus approfondi. Un dégât des eaux est très vite arrivé...


L'entretien d'un chauffe-eau électrique

Se reporter à notre article Comment bien entretenir son chauffe-eau électrique.


Les coûts

Il faut compter en prix public environ 600€TTC pour un 150L vertical, et 1.000€TTC pour un 300L sur socle dans la gamme ACI Zeneo (résistance stéatite) de chez ALTANTIC, avec un coût de remplacement d’environ 100 à 200€ TTC suivant la complexité de l'installation.

Consultez nos forfaits remplacement chauffe-eau électrique sur Lyon et environs.

On trouve aussi des ballons d’eau chaude électrique moins chers en premiers prix chez des discounters du bâtiment ou en GSB, mais le gain à l’achat se payera par la suite ! Nous vous les déconseillons fortement (voir pourquoi dans cet article).

Pour terminer une petite vidéo reprenant les informations ci-dessus et expliquant l'installation d'un chauffe-eau :