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17 février 2013

Sentinel Eliminator : désemboueur cyclonique magnétique

Aujourd’hui, notamment avec le développement du plancher chauffant, ou la présence malheureusement de radiateurs ou générateurs « premiers prix » dans la construction neuve pour tirer les prix vers le bas, nous constatons sur le terrain que la plupart des installations de chauffage central souffrent de l'accumulation de dépôts de boues. Ces dépôts sont généralement constitués de produits de corrosion (ex. oxydes de fer), de couches de tartre, de débris formés lors de l'installation ou de la maintenance.  Circulant dans l’ensemble de l’installation, lorsqu'une installation est peu ou pas traitée, l’accumulation de ces débris provoquent alors une usure et une défaillance prématurée des équipements tels des pompes ou des vannes, des blocages dans l’installation, des risques de fuites (les particules en mouvement rapide creusant des sillons dans les virages de tuyauteries), ou conduisent tout simplement à une perte de rendement de la chaudière et une diminution de l'efficacité de l’installation dans son ensemble entrainant une hausse des consommations d’énergie. Il est alors nécessaire de réaliser un désembouage du circuit de chauffage et par prévention, si son circuit est sujet à de tels problèmes, d’installer un filtre ou désemboueur magnétique pour réduire les probabilités que de tels dysfonctionnements ne se produisent.

Depuis de nombreuses années la technologie cyclonique est utilisée dans divers domaines industriels et domestiques pour la séparation de particules. Les hydrocyclones s'appuient sur la technologie de séparation cyclonique pour transformer l’écoulement rapide d’un liquide en un vortex, et générer une force centrifuge. Ce procédé élimine les particules plus lourdes d’un liquide, et par conséquent peut aussi séparer la magnétite et les débris non magnétiques présents dans de l’eau d’une installation de chauffage central. C'est exactement le même concept que les cyclones utilisés dans un aspirateur Dyson mais sans l’eau !

Il existe de nombreux désemboueurs magnétiques par effet cyclonique sur le marché. En s’inspirant des meilleurs et en perfectionnant le procédé, Sentinel, leader européen des solutions de traitement de l'eau, vient de sortir le « Sentinel Eliminator », le premier filtre à utiliser la technologie « Quadra-Cyclone » basée sur 4 véritables cyclones et 4 aimants pour éliminer efficacement tous les débris magnétiques et non magnétiques d’une installation de chauffage. La technologie Quadra-Cyclone est un prolongement de la technologie cyclonique existante mais qui, dans le cas de l’Eliminator, combine plusieurs hydrocyclones et plusieurs aimants, une telle combinaison n'ayant jamais été utilisée auparavant.
Contrairement à d’autres filtres concurrents s’appuyant sur un seul aimant pour éliminer uniquement les débris magnétiques, Sentinel Eliminator supprime tous types de débris de l’installation en s'appuyant sur 4 hydrocyclones pour séparer les particules de boue en suspension dans l'eau de l'installation, tandis que des aimants stratégiquement disposés, accélèrent la capture de ces débris dans le réservoir. De nombreux fabricants de filtres utilisent un seul cyclone pour aider le champ magnétique dans la fonction de séparation des débris de l’eau en circulation. Bien que ces produits puissent être considérés comme une réelle avancée par rapport aux filtres magnétiques classiques, un seul hydrocyclone n’accélère pas suffisamment l’eau pour produire une force centrifuge assez puissante pour séparer les débris de l’eau en circulation les rendant encore largement tributaires du champ magnétique. Sentinel Eliminator est le premier filtre à séparer parfaitement la totalité des débris de l’eau en circulation en s’appuyant sur une technologie cyclonique basée sur plusieurs cyclones. En utilisant quatre cyclones plus petits, l'eau est portée à une telle vitesse que la force centrifuge est suffisante pour expulser les débris du flux.
Les aimants ne servent pas à éliminer les débris de l'installation, mais remplissent la fonction de rétention des débris, en piégeant les particules séparées par l'action cyclonique. Les quatre aimants sont positionnés pour générer un large champ magnétique uniforme de sorte qu’une fois séparés, les débris sont définitivement piégés dans le collecteur magnétique, prêts à être vidangés.

L’autre facteur de différenciation par rapport à d’autres de filtres « cycloniques » est que l’Eliminator utilise un réservoir totalement séparé. Ce réservoir séparé garantit ainsi que les particules séparées et capturées dans l'eau de circulation ne peuvent plus contaminer l'eau propre sortant par le centre du vortex. De plus, les 4 hydrocyclones de l’Eliminator ont été spécialement conçus pour assurer une circulation continue même lorsque le réservoir est plein et empêcher ainsi tout blocage du filtre et de l’installation. Donc, dans le cas où le filtre serait complètement rempli de débris, le filtre n’assure plus sa fonction de filtrage mais l’installation continue de fonctionner normalement.

La vidéo ci-dessous explique en détail ce fonctionnement innovant :


Les performances de Sentinel Eliminator ont été testées de façon indépendante concernant l’élimination des débris magnétiques et non magnétiques. Diverses particules ont été introduites dans un circuit test et mises en circulation pendant 30 minutes. Le volume de débris recueillis a été ensuite mesuré. Le test a également été effectué avec deux filtres magnétiques concurrents, leaders sur le marché, afin de comparer leurs performances à celles de l’Eliminator. En termes de capture de débris magnétiques, l'Eliminator affiche une performance supérieure à celles des filtres magnétiques concurrents : près de +15% de débris magnétiques collectés avec Sentinel Eliminator. Mais, le filtre Sentinel est encore plus performant pour la collecte de débris non magnétiques puisqu’il a capturé 3 fois plus de débris non magnétiques que son plus proche concurrent lors du test.
Enfin, le Sentinel Eliminator est fabriqué à partir de nylon renforcé à 30% de fibre verre. C’est un matériau très résistant et solide, fréquemment utilisé pour fabriquer les suspensions des véhicules militaires Hummer et les réservoirs de radiateurs des Jeep. Il s’agit donc d’un matériau très robuste comparable au laiton. Contribuant à maintenir un fonctionnement et une efficacité optimum de l'installation, Sentinel Eliminator est aussi simple et rapide à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie, un système à doubles joints éliminant le risque de fuites.
En conclusion, le filtre Sentinel Eliminator :
  • élimine tous types de débris ou particules en suspension dans l'installation, magnétiques et non magnétiques,
  • facile à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie,
  • intègre des doubles joints pour éliminer les risques de fuites,
  • assure une circulation continue sans aucun risque de blocage avec sa conception cyclonique même lorsque le réservoir est plein,
  • facile à nettoyer, via la vanne de vidange ou en dévissant le réservoir à débris.
Télécharger la fiche technique :
SENTINEL-Eliminator.pdf
19 janvier 2013

Protégez compteur et canalisations contre le gel !

Compte tenu de la vague de froid actuelle, tout compteur d’eau ou canalisations exposés au froid ou au gel doivent être protégés pour éviter un manque d’eau, une fuite, où la dégradation de certains matériels (radiateurs, chaudière, …).

Ainsi si votre compteur est situé dans un local particulièrement exposé au froid  (une cave, un garage, une buanderie …), il faut le calfeutrer et entourer les canalisations avec un matériau isolant (ex. Armaflex), et si ce local dispose d’un émetteur de chauffage (radiateur), il ne faut surtout pas l’éteindre complétement (position hors gel par exemple).

Si votre compteur est enterré à l’extérieur, il faut le calfeutrer ainsi que les canalisations avec des matériaux non absorbant type « plaque en polystyrène ». Il ne faut jamais en effet utiliser des matériaux de type paille, textile, papier, laine de verre, etc… qui peuvent absorber l’humidité.
 
Par grand froid, il ne faut jamais couper complètement le chauffage, et vidanger tous les robinets extérieurs. En cas de période de gel intense et prolongé, il faut laisser couler un mince filet d’eau pour que l’eau continue à circuler dans les canalisations, car même si cedi entraine une surconsommation d’eau, le cout en est dérisoire par rapport aux dégâts que le gel de vos conduites pourrait provoquer.

En cas d'absence prolongée, il faut fermer le robinet d’arrêt de l’arrivée générale, puis vidanger son installation en ouvrant tous les robinets de son installation (ou les purges présentes sur certains robinets) afin que l'eau présente dans les canalisations s'écoule totalement. Enfin, refermer tous les robinets et les purges.
 
Si malgré toutes ces précautions votre installation serait gelée, il faut couper l'eau pour éviter toute inondation au moment du dégel, puis essayer de dégeler les canalisations bloquées, par exemple à l’aide d’un sèche-cheveux ou un décapeur thermique (attention aux canalisations en PER), mais jamais avec une flamme. Enfin par sécurité, au cas où le gel aurait provoqué une fuite, il faut vidanger l’installation puis la contrôler ou contacter un plombier.
14 janvier 2013

Comment protéger du gel un point d’eau extérieur

Les canalisations d’eau supportent mal le gel. En cuivre, en acier, ou en PER, elles éclatent quand elles sont mal protégées du gel. Or il est parfois très difficile, voire impossible, d’isoler correctement ces canalisations lorsque l’on souhaite un point d’eau permanent par exemple sur un terrain nu, sous un appentis non isolé, un mur mitoyen, etc… Il existe pourtant des solutions.

Il existe tout d’abord le fil chauffant avec thermostat, collé sur le tuyau, qui dès que la température descend en dessous de 3 degrés, se met en fonction. Mais il faut de l’électricité à proximité, et en cas de panne électrique (ce qui arrive aussi en hiver lors de froids importants), le cordon ne chauffera pas.

Ensuite, on trouve des vannes ou clapets thermostatique antigel qui laissent passer automatiquement un filet d’eau en cas de température proche de 0. L’inconvénient est la perte d’eau et la formation de glace au niveau de l’écoulement.

On peut aussi choisir un tuyau en polyéthylène qui absorbera l’augmentation du volume d’eau gelée sans craquer : inconvénient, l’eau ne pourra pas non plus circuler !

Enfin, il existe le robinet Merrill, un robinet incongelable à purge automatique inventé en 1949 par un américain, permettant de l’eau disponible toute l’année en extérieur. Au départ très prisés des agriculteurs (Merrill est leader en Amérique du Nord depuis plus de 60 ans), ces produits commencent à se démocratiser dans le secteur du bâtiment.

Leur principe de fonctionnement est simple : avec les modèles « Any Flow » ou « C1000 », on actionne le levier vers le haut pour obtenir de l’eau et vers le bas pour arrêter l’écoulement ; le levier est relié par une tige, qui lors de la fermeture, ouvre une valve d’échappement qui purge le tube dans la terre et lui permet ainsi d’être incongelable puisqu’il n’y a de l’eau que pendant l’utilisation et que celle-ci provient du réseau enterré à 60cm sous terre, donc non gelée.

En version mural, comme le dispositif de fermeture est déporté vers l’arrivé d’eau, le robinet de Merrill se purge automatiquement après chaque utilisation. Quel que soit la température extérieure, il n’est plus utile de protéger ce robinet contre le gel. Il est de plus équipé d’un clapet antiretour pour que les éventuels produits utilisés avec un tuyau d’arrosage ne puissent pas contaminer l’eau potable.


Ces produits sont fabriqués dans une matière qui leur assure une très longue durée de vie (krayton ou éthylène propylène), et dispose pour certains d’une attestation de conformité sanitaire (ACS).
7 octobre 2012

Le cuivre : un rempart contre la prolifération bactérienne

Nous mettons très souvent en avant chez nos clients, que contrairement à ce que beaucoup peuvent proposer sur le marché pour obtenir des devis toujours plus alléchants avec des prix très bas en utilisant à foison tubes PER premier prix ou autres multicouches, voire carrément par manque de compétence en soudure, nous essayons toujours dans la mesure du possible d’utiliser des tubes en cuivre pour réaliser nos raccordements hydrauliques. Certes légèrement plus cher qu’un bout de tube « plastique » (mais pas toujours !), le cuivre vous délivre aussi une sécurité accrue pour votre réseau de chauffage ou d’eau chaude sanitaire, la différence de coût restant souvent marginale ou nulle par rapport au coût global d’une installation ou une rénovation en habitat individuel, sans compter l'aspect esthétique obtenu.

Depuis l’Antiquité, le cuivre est utilisé par l’homme pour ses vertus sanitaires. Les égyptiens, les grecs, les romains ou les aztèques utilisaient déjà des préparations à base de cuivre notamment pour soigner les infections et prévenir les maladies (maux de gorge, éruptions cutanées, …) et pour leur hygiène quotidienne. Par le biais de nombreuses études scientifique, les tubes de cuivre ont depuis démontré leurs aptitudes inégalées pour combattre le développement bactérien dans les réseaux d’eau. Même s’il n’est pas question d’arme absolue, il s’avère que parmi tous les matériaux de canalisation, qu’ils soient de synthèse (ex. PER) ou métalliques, ce sont, dans les canalisations en cuivre, que l’on trouve le moins de bactéries. De part ses propriétés bactériostatiques et antifongiques démontrées, le cuivre est approprié à la prévention des proliférations bactériennes (légionnelle, Escherichia coli …), aussi bien dans le réseau de distribution d’eau chaude que celui d’eau froide, avec une destruction à près de 95% des bactéries. Ainsi depuis quelques années, plusieurs hôpitaux à travers le monde commence à équiper en cuivre poignées de porte, barres de lits, mains courantes, plaques de propreté pour lutter contre les maladies nosocomiales.

Le cuivre limite également la formation de ce que l’on appelle le biofilm, un dépôt qui adhère aux parois des tubes et qui favorise le développement des organismes vivants. Toutes ces qualités constituent aujourd’hui un argument de poids pour l’utilisation du cuivre notamment au regard des récentes réglementations pour les établissements recevant du public.

Mais les particuliers peuvent aussi être exposés à des contaminations biologiques par le biais de l’eau du robinet. Car même si cette dernière est des plus contrôlée avec un suivi sanitaire permanent destiné à en garantir la sécurité sanitaire, l’association UFC Que Choisir a publié récemment une étude démontrant que près de 2 millions de Français reçoivent une eau non conforme aux critères réglementaires. Parmi les principaux polluants figurent les pesticides, les nitrates et le sélénium, mais aussi pour 31% des cas, la pollution relèverait d’un défaut de traitement et affecterait entre autre la qualité bactériologique de l’eau.

Ainsi, l’emploi de cuivre est un atout pour conserver toutes les propriétés sanitaires de l’eau à votre domicile, pour une eau plus saine et sure, sachant de plus que d’un point de vue environnemental, les tubes cuivre sont recyclables à l’infini et leur tenu dans le temps est exceptionnelle (moins de déchets) lorsque les tubes sont issus du réseau professionnel (et non de la GSB) et certifiés NF permettant de les garantir 30 ans contre la corrosion consécutive à la présence de matière carbonée.

Enfin, même pour le chauffage, ce métal très pure et très résistant à la corrosion, de par aussi ses propriétés d’étanchéité à l’air, l’emploi du cuivre permettra de manière certaine de limiter la formation de boue, d’algues, de bactéries (causant des problèmes d’embouage) et de limiter la corrosion interne des éléments (radiateurs, chaudières, …) constituant le réseau.
 
Ainsi, comparez bien les devis qui vous sont présentés et questionnez le professionnel pour savoir quel matériau il emploiera pour réaliser votre installation de chauffage ou sanitaire.


29 juillet 2012

Permo VISEO : un adoucisseur intelligent et économique !

Avec plus de 300.000 adoucisseurs installés en France, le groupe BWT Permo est sans conteste le leader national du traitement de l’eau, et répond depuis plus de 90 ans aux attentes des utilisateurs les plus exigeants. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons décidé de recommander cette marque auprès de nos clients et de devenir partenaire agréé Permo.
Fruit d’une recherche permanente, Permo innove à nouveau en lançant le premier adoucisseur compact avec afficheur numérique déporté pour un contrôle à distance de son appareil. L’adoucisseur VISEO est ainsi un véritable concentré technologique pour les personnes devant s’équiper d’un adoucisseur, qui disposent par exemple d’une eau particulièrement dure pour leurs équipements, ou qui souhaite obtenir confort et économies avec les usages de l’eau.
Cet adoucisseur nouvelle génération VISEO a tout pour surprendre : afficheur numérique déporté, compacité hors normes, bac à sel sec, résines hautes performances, régénération proportionnelle, bio-system …
L’afficheur déporté permet ainsi de contrôler en permanence sa consommation d’eau et le niveau de sel de son adoucisseur.
Equipé de résines à très haut rendement (volume de seulement 5,4L), VISEO est un adoucisseur ultra-compact, bien plus petit qu’un adoucisseur à pouvoir de régénération équivalent (volume de résine de 16L) qui peut être alors installé bien plus facilement même dans des emplacements réduits (hauteur 600mm, largeur 358mm, profondeur 650mm).
Son bac à sel sec de grande capacité (30kg soit 2 sacs de sel) permet de limiter la consommation de sel et de tenir toute une année (pour une consommation d’eau de 300L/jour et un Th de 30°f) lui permettant d’être l’adoucisseur le plus économique en sel.
Doté du procédé « Bio-system », l’électrochloration des résines est systématique à chaque régénération pour une sécurité maximale (désinfection).
Intelligent, l’adoucisseur VISEO ajuste aussi la régénération à la consommation d’eau du foyer pour éviter tout gaspillage d’eau contrairement à certains produits du marché, le rendant un des adoucisseurs les plus économiques du marché.
Enfin, l’adoucisseur VISEO de qualité professionnelle bénéficie d’une garantie de 10 ans sur le corps, le bac à sel et les résines,  et surtout dispose d’une attestation de conformité sanitaire (ACS) tout en étant certifié « Origine France Garantie ».
Pour rappel, outre la protection de votre chaudière, chauffe-eau, échangeurs à plaques, robinetteries, canalisation, ... contre le calcaire, un adoucisseur vous permet aussi de générer :
  • de 15 à 45% d’économies par an sur la consommation en énergie pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage,
  • moins d’entretien et de réparations pour vos équipements de chauffage et sanitaires,
  • environ 140€/an d’économie avec moins d’usure prématurée sur les textiles,
  • moins 60% de produits lessiviers et anticalcaires.

19 février 2012

L'adoucisseur d'eau pour le traitement du calcaire

l'adoucisseur d'eau pour le traitement du calcaire

Les eaux destinées à l'usage domestique contiennent des minéraux comme le calcium et le magnésium qui caractérise la dureté d'une eau (TH = Titre Hydrotimétrique). Cette concentration de calcaire forme des dépôts de tartre qui sont à l'origine de nombreux problèmes (pannes, inconfort, entretien ménager fréquent, surconsommation de produits ...) sur les installations de chauffage et sanitaires.

Une eau dure et calcaire provoque des dégâts à la tuyauterie, à la robinetterie, et aux appareils de production d'eau chaude (chaudière, chauffe-eau, lave-linge, lave-vaisselle, cafetière …).

Le calcaire déposé sur la robinetterie et les parois de votre salle de bain et de votre cuisine ne s'enlève alors qu'avec des produits très agressifs qui terniront à la longue vos surfaces.

En outre, un dépôt de calcaire de 1mm sur des résistances électriques ou un échangeur entraîne une surconsommation d'énergie d'environ 7 à 15%. De plus, la durée de vie des éléments chauffants est également divisée par 3, le calcaire les agressant chimiquement.

Enfin la rouille, les entartrages et les dépôts jouent un rôle prépondérant dans la prolifération des germes et des bactéries (nids à légionelles) car d'une part, ils leur apportent des éléments nutritifs et des surfaces moins lisses favorisantes leur croissance, et d'autre part, ils les protègent en cas de traitements de désinfection.


La dureté de l'eau ou titre hydrotimétrique (TH) correspond à l'ensemble des sels dissous dans l'eau (hydrogénocarbonates, carbonates, chlorures, sulfates, calcium, magnésium, potassium et sodium). Ces 8 ions représentent 95% des substances dissoutes dans l'eau, d'autres éléments comme le fer, le cuivre, le zinc pouvant aussi influencer la dureté de l'eau. La dureté ne fait pas l'objet d'une norme et se mesure en France en degré français (°f). Pour simplifier, la dureté de l'eau de consommation courante est proportionnelle à sa teneur en calcaire et en magnésium. Un degré correspond à 4 mg de calcium ou 2.4 mg de magnésium par litre : une eau qui contient 120mg/l de calcium et 13mg/l de magnésium aura ainsi une dureté totale de 35,4°f (120/4 + 13/2,4). La dureté des eaux distribuées varie en général de 20 à 42°f. On distingue :
  • eau « très douce » : 0 < TH < 7°f
  • eau « douce » : 7 < TH < 15°f
  • eau « moyennement dure » : 15 < TH < 25°f
  • eau « dure » : 25 < TH < 42°f
  • eau « très dure » : TH > 42°f

Pour connaitre approximativement la dureté de l'eau qui vous est distribué, vous pouvez vous rendre sur le site http://www.sante.gouv.fr/eau-potable.html. Vous y trouverez pour votre commune un tableau avec la conductivité de votre eau à 25°C exprimée en micro siemens par cm (µS/cm). Dans des eaux douces ordinaires, une dureté de 1°f est proche de 20µS/cm. Cette méthode est imprécise mais elle permet déjà de faire une première approximation.


Il existe sur le marché divers types d'appareillages dont l'efficacité et la facilité d'utilisation ne sont pas toujours adaptées aux besoins d'une habitation conventionnelle. Ainsi, on peut trouver des :
  • anti-tartre électromagnétiques ou magnétiques dont l'efficacité peut être assez farfelue si vous ne choisissez pas des appareils certifiés. ELYOTHERM pour sa part est distributeur/installateur officiel de la solution GEMKA qui dispose d'un brevet international et d'une distinction au concours Lépine, preuve de son efficacité reconnue.
  • anti-tartre à action chimique par passage de l'eau sur des billes de polyphosphates ou de silicates : ce procédé n'est efficace en général que pour des eaux jusque 35°f et des températures inférieures à 70°C. Ce système se retrouve dans des systèmes de filtres à cartouches.
  • système à résine échangeuse d'ions, c'est-à-dire un adoucisseur : c'est le système le plus efficace pour une maison d'habitation ou pour des eaux très dures. Au contact de la résine, les ions calcium et magnésium, responsables de la dureté, sont totalement éliminés par adsorption sur celle-ci et remplacés par des ions sodium. Pour les adoucisseurs, attention là encore au modèles de certains réseaux « commerciaux » et privilégier des marques professionnelles telles que BWT PERMO ou CILLIT avec une conception et une fabrication françaises de qualité.

ATTENTION : un « adoucisseur au CO2 » n'est pas un adoucisseur !! Ce dispositif utilisant une bouteille de gaz de CO2 (gaz carbonique) usurpe (malheureusement là encore certainement pour tromper le consommateur !) le terme "adoucisseur". Cet appareil est ainsi bien à classer dans la famille des anti-calcaires qui permettent de rendre simplement le tartre moins adhérant sur les surfaces, mais qui ne changent en rien la dureté de votre eau !


Les adoucisseurs actuels sont des systèmes intégrés où la résine et le réservoir se retrouvent dans la même enceinte. La résine est un ensemble de petites billes sur lesquelles vient se fixer le sodium du sel régénérant, les ions calcium sont adsorbés en lieu et place des ions de sodium qui sont libérés dans l'eau. Lorsque tous les ions sodium ont été échangés (saturation), la résine ne peut reprendre son rôle qu'après avoir été régénérée par une solution saline concentrée et rincée afin d'éliminer la saumure.

La régénération et la régulation des vannes se fait automatiquement au moyen d'une électronique plus ou moins élaborée permettant d'optimiser la consommation de sel et d'eau. La régénération de la résine s'effectue au moyen de sel de cuisine. Il existe deux types de commande la provoquant: le système chronométrique qui permet de programmer la régénération sans tenir compte de la consommation en eau et le système volumétrique qui régénère la résine après utilisation d'un certain volume d'eau (système plus économique). L'adoucisseur doit être ainsi raccordé sur une évacuation vers l'égout permettant d'éliminer la saumure et les eaux de rinçage utilisées par les cycles de recyclage de la résine, ainsi que les trop-pleins éventuels de la cuve à saumure.

Un adoucisseur, en éliminant totalement les quantités de calcium et de magnésium présentes dans l'eau de distribution, modifie l'équilibre chimique de l'eau. L'eau peut alors devenir agressive tant vis-à-vis des dépôts préexistants que du métal des canalisations, et détruire le film protecteur de calcaire sur les parois intérieures des tuyauteries entraînant des problèmes de corrosion voire d'intoxication avec des anciennes canalisations en plomb. C'est pour ces raisons que tous les adoucisseurs sont munis d'une vanne de réglage de type by-pass afin de permettre un mélange de l'eau adoucie à une certaine quantité d'eau non traitée. Pour diminuer les risques de corrosion, il est ainsi conseillé de régler le by-pass pour disposer en finalité d'une eau aux alentours de 15°f.

Comme une eau adoucie s'enrichit en sodium puisque les ions calcium et magnésium responsables de l'entartrage sont remplacés par des ions sodium, principal constituant du sel de cuisine, elle peut ne plus répondre à la norme de potabilité en cas d'adoucissement excessif. Les personnes devant d'ailleurs suivre un régime sans sel doivent se renseigner auprès de leur médecin afin d'évaluer les incidences éventuelles ou remplacer leur eau de boisson par de l'eau en bouteille.

D'autre part, ce matériel n'étant pas stérile, la masse filtrante de résine peut devenir le siège de proliférations bactériennes. Celles-ci bien que sans risque pour la santé sont susceptibles de communiquer mauvais goût et odeur à l'eau. Afin d'éviter les proliférations bactériennes, la résine doit être régénérée régulièrement, le sel doit être conservé dans les conditions hygiéniques et ne pas être transvasé à la main, et la cuve à saumure doit être vidée et nettoyée au moins une fois par an. Dès lors, il faut veiller à bien vous faire expliquer la manière d'entretenir votre adoucisseur, à surveiller régulièrement le niveau de sel et la dureté résiduelle, et à faire inspecter annuellement l'adoucisseur par un professionnel qualifié, une mauvaise utilisation de l'adoucisseur pouvant être à l'origine d'une détérioration de la qualité chimique et bactériologique de l'eau.

La capacité de l'adoucisseur doit être calculée en fonction de la consommation en eau du ménage et du nombre d'entretiens recherché. Un adoucisseur contenant 10 litres de résine est à même d'adoucir environ 1000 litres d'eau entre deux régénérations. Adoucir le réseau d'eau froide n'est pas forcément nécessaire, hormis pour des questions de confort, car ce n'est en effet qu'aux températures supérieures à 60°C que l'entartrage commence à être problématique.


En conclusion, contrairement à tout autre procédé de neutralisation provisoire, l'adoucisseur par son échange ionique sur résines minérales élimine définitivement le calcaire de l'eau, et peut vous apporter de nombreux avantages si votre eau est trop calcaire :
  • avec une protection efficace anticalcaire, les coûts de détartrage, d'énergie et de réparation diminuent ;
  • les installations sanitaires et de chauffage sont ménagées et leur longévité effectivement accrue ;
  • en utilisant de l'eau adoucie pour le lave-linge, il est possible de réduire jusqu'à 50% la quantité de détergent et d'assouplissant (et de limiter les rejets dans l'environnement) tout en obtenant un linge est propre, doux, moelleux, plus résistant et aux couleurs éclatantes ;
  • l'eau adoucie élimine les dépôts et les traces de calcaire dans la baignoire, les parois ou les armatures de douche, les lavabos ou les WC, et empêche que se bouche les cartouches thermostatiques des robinets ou les gicleurs de la douche ;
  • l'eau adoucie est la meilleure base de soins du visage et du corps, la peau et les cheveux restant souples ;
  • votre installation est mieux protégées des proliférations bactériennes pour une hygiène dans les installations d'eau potable.

Pour en savoir plus, retrouver notre article « l'adoucisseur d'eau en 10 questions ».


5 février 2012

Vague de froid : protégez vos canalisations du gel !

Une vague de froid sévit depuis plusieurs jours sur la France et les prochains jours s’annoncent encore très froids. Alors attention, il est obligatoire de penser à protéger du gel vos installations en eau (canalisations, compteur d’eau,…).  En effet, le gel de votre compteur d’eau ou de votre tuyauterie peut entrainer des coupures d’eau, des fuites, mais surtout des dégâts matériels importants. Pour information, le compteur d’eau qui sert à mesurer votre consommation est sous votre responsabilité, que vous soyez propriétaire ou locataire : la réparation ou le remplacement d’un compteur d’eau gelé vous sera facturé par votre distributeur d’eau à moins que votre contrat d’assurance prenne en charge cet incident.

Si votre compteur d’eau est enterré à l’extérieur, calfeutrez le compteur d’eau et les tuyaux exposés avec des plaques en polystyrène. N’utilisez jamais de matériaux absorbant l'humidité comme la paille, textile, papier, laine de verre ou de roche, etc... Si votre compteur ou vos tuyauteries sont situés dans un local non chauffé comme une cave, ne coupez jamais complètement l’eau (léger goute à goute à un robinet) et entourez le compteur d’eau et les parties apparentes de la tuyauterie avec une gaine isolante (Armaflex) ou un cordon chauffant. Enfin, si vous avez des tuyauteries à l’extérieur comme un système d’arrosage, vidangez/purgez entièrement le circuit et fermez le robinet d’alimentation concerné.

Si malgré ces précautions votre installation est gelée et que l’eau ne coule plus :
  • Dégelez votre installation avec par exemple un sèche-cheveux, sans jamais utiliser d'appareils avec une flamme ;
  • Si des tuyaux ont éclaté sous l’effet du gel, coupez l'eau et vidangez toute l’installation pour éviter une inondation au moment du dégel.


24 septembre 2011

Le bouclage d’eau chaude sanitaire ou boucle ECS

le bouclage d'eau chaude sanitaire boucle ecs
Afin de ne plus attendre l'eau chaude aux points de puisage (douche, bain, évier, lavabo) de votre logement, notamment s'ils sont éloignés de votre production d'eau chaude (plus de 5m de canalisation), il existe le bouclage d'eau chaude sanitaire ou boucle ECS qui utilise une pompe de circulation (pompe bouclage eau chaude sanitaire).

Ce système de bouclage, faisant circuler l'eau dans un circuit fermé, de manière permanente ou par intermittence, rajoute certes quelques pertes supplémentaires. Mais il peut aussi s'avérer rentable pour éviter les pertes d'énergie, réaliser des économies d'eau, ou obtenir un gain de temps, pour un investissement globalement négligeable.

Car lorsque l'on ferme un robinet d'eau chaude, le tuyau qui alimente ce dernier reste plein d'eau chaude qui va se refroidir progressivement (perdant inutilement l'énergie qu'il a fallu pour l'échauffer), puis à l'ouverture à nouveau du robinet, cette eau qui est devenue froide sera perdue en attendant que l'eau chaude revienne de nouveau. Cette perte se répète à chaque ouverture du robinet, et selon la distance entre le point de puisage et le point de production, cette perte peut être plus ou moins importante. Il faut savoir qu'un tuyau de diamètre 16mm intérieur contient environ 0,2 litre par mètre linéaire de tuyau (voir contenance en eau d'une installation). L'idée est donc d'utiliser une simple pompe (circulateur) qui renvoie dans le ballon d'eau chaude l'eau qui a refroidi dans les tuyaux. Il est possible de temporiser le fonctionnement du circulateur, par exemple la nuit. Certes ce confort est consommateur d'énergie, mais cette consommation de maintien est bien moindre que celle nécessaire pour élever la quantité d'eau perdue à la température voulue.



Depuis quelques années, ce système est donc de plus en plus utilisé pour améliorer le confort des utilisateurs. Vous obtenez de l'eau chaude instantanément aux robinets. Vous ne faites plus couler plus ou moins longtemps l'eau pour qu'elle sorte chaude de votre robinet. Système présenté donc comme écologique en économisant de l'eau, de plus en plus chère et rare sur la planète, il ne faut pas non plus gaspiller de l'énergie et de l'argent à chauffer continuellement de l'eau qui reste dans vos tuyaux et se refroidit inutilement, tout en consommant de l'électricité (consommation électrique de la pompe) pour un coût d'installation supplémentaire.



Il convient de toujours aller chercher le point de puisage le plus éloigné.

Afin de réaliser un bouclage ECS optimal, il convient de veiller à :
  • l'isolation (calorifugeage) des tuyaux d'eau chaude surtout si on envisage un fonctionnement continu de la pompe permettant de conserver encore mieux la température de l'eau entre 2 puisages : pose de gaine Armaflex en épaisseur 23 sur la boucle afin d'éviter de refroidir le ballon en permanence.
  • de brancher la pompe sur un minuteur ou sur la régulation de la chaudière pour celle qui peuvent gérer la programmation journalière/hebdomadaire d'une pompe de charge uniquement aux heures de tirage pendant une dizaine de minutes: il en effet inutile de faire circuler l'ECS la nuit quand tout le monde dort ou lorsque personne n'est présent dans le logement. Il existe aussi des pompes de bouclage avec minuteur incorporé (Grundfos).
  • utiliser un thermostat qui arrête la pompe quand l'eau est à température (45-50°C) dans le réseau de recirculation, et qui déclenche la pompe dès que la température du bouclage refroidi (Grundfos) : ceci est vivement conseillé pour un bouclage dans le collectif par exemple qui tourne sans arrêt.
  • utiliser une tuyauterie de petit diamètre pour le retour de la boucle d'eau chaude afin de limiter les pertes thermique : il n'y a pas besoin d'un grand débit et un tube de 12 ou 14 suffit.
  • de réduire au maximum la distance entre les robinets et la boucle de recirculation afin d'attendre le moins longtemps pour obtenir de l'eau chaude.
  • d'installer un ou deux clapets anti-retour sur le bouclage pour éviter toute circulation inverse dans les circuits notamment d'eau froide.
  • réaliser la circulation de telle sorte que la pompe aspire l'eau chaude du ballon et donc qu'elle « pousse » l'eau refroidie dans le ballon.
  • utiliser une pompe de qualité alimentaire avec le corps intégralement en laiton ou inox : en utilisant une simple pompe de chauffage avec corps en acier ou fonte, il existe un risque de contamination de l'installation au fil du temps.

S'il n'est pas possible de mettre en place une boucle d'eau chaude sanitaire (notamment dans l'existant), mais que l'accès à la canalisation d'eau chaude est possible, le système de ruban chauffant est un moyen d'éviter les gaspillages : il permet de maintenir dans la canalisation une température d'eau suffisante pour ne plus avoir à chasser l'eau refroidie dans la canalisation. Ou bien, l'installation d'un petit chauffe-eau électrique d'environ 15L sous un évier éloigné, en série avec la production d'eau chaude (le ballon est alimenté par la canalisation eau chaude sanitaire) permet aussi d'obtenir de l'eau chaude sans attendre et sans perdre de l'eau, sachant que si le puisage est long, l'eau du ballon sera remplacée par l'eau chaude produite par le système de production d'eau chaude en « douceur » et sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.

11 septembre 2011

WC lavant Geberit AquaClean

Hygiène du corps encore « confidentielle » en France, mais qui séduit chaque année de plus en plus d’adeptes, avec « pourquoi on en avait pas installé un avant ! », le WC lavant a malheureusement encore du mal à s’imposer dans les logements, alors que ce système est utilisé depuis de nombreuses années par exemple au Japon.

Or il existe de nombreuses et bonnes raisons d’adopter des toilettes lavantes tels les modèles de la gamme Geberit AquaClean. L’eau a de tout temps occupé une place de choix dans la vie des hommes et des femmes, notamment pour les soins du corps pour lesquels  nous ne pouvons pas nous passer de ses bienfaits. Et dans de nombreuses cultures, les ablutions à l’eau sont ce qu’il y a de plus naturel après le passage aux toilettes. Il y a donc tout lieu de s’étonner que sous nos latitudes, nous nous contentions de papier ! Et pourtant, utiliser de l’eau à la température du corps est bien plus efficace et écologique que le papier toilette, ou plus confortable et plus pratique qu’un bidet. L’action de l’eau est surtout bien plus douce pour la peau.

6 août 2011

Fin 2013 pour le remplacement des canalisations en plomb

remplacement canalisation tuyauterie en plombDepuis 2003, le décret ministériel n°2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine définit les critères de l'eau potable jusqu'au robinet du consommateur. En outre, ce nouveau décret ramène la teneur maximale en plomb dans l'eau potable à 25µg/l (microgrammes par litre) à partir de 2003 puis à 10µg/l à partir de fin 2013. La présence de plomb dans l’eau du robinet est généralement liée à des branchements ou canalisations en plomb posés il y a plus de 50 ans. Les caractéristiques de l’eau sont également un facteur déterminant quant à sa teneur en plomb. Les eaux douces, peu minéralisées, pauvres en calcium et magnésium, sont souvent agressives et au contact des canalisations, elles provoquent la dissolution des métaux présents et en particulier du plomb. A l’inverse, les eaux très dures, riches en calcium et magnésium, provoquent également des teneurs en plomb très importantes.

Selon les avis déposés par le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France et de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, ces teneurs maximales tolérées sont tellement faibles que l'on ne peut imaginer de conserver les canalisations en plomb existantes sans risquer de dépasser ces limites, et qu'elles imposent, de fait, le remplacement systématique des canalisations en plomb existantes. Ainsi, des analyses récentes montrent qu'en France, 51% des foyers reçoivent une eau contenant plus de 10µg de plomb par litre et que 25% d'entre eux disposent d'une eau à forte concentration en plomb oscillant entre 25 et 50µg/l. Le durcissement de cette contrainte n’est donc pas anodine, avec pour objectif d'aboutir à un parc de distribution sain en 10 ans, avec près de 50 millions de mètres de canalisations à remplacer !

La qualité de l'eau jusqu'à son arrivée dans les bâtiments est assurée, en France, par les Sociétés de distribution. Depuis quelques années, un investissement particulier a donc été réalisé par les exploitants de l'eau et collectivités locales qui se sont employés à rénover un réseau vétuste en éliminant méthodiquement les canalisations en plomb avant compteur. Car après compteur, ce domaine étant privé dans la plupart des cas, il dépend du bon vouloir des propriétaires ou de leur connaissance de la réglementation de faire changer les canalisations en plomb. Pourtant à l'intérieur des logements, il s'agit ensuite de continuer à préserver cette qualité de l'eau lors de son trajet dans les canalisations intérieures du bâtiment, jusqu'au robinet du consommateur.

Il s’agit donc de rappeler qu’à ce stade, le propriétaire d'une habitation est responsable des dégradations de la qualité de l'eau directement liées à la nature ou à l'état de ses canalisations intérieures. En outre, lorsqu'il est bailleur, il est tenu de délivrer un logement décent, ce qui suppose que la nature ainsi que l'état des canalisations intérieures d'eau sanitaire ne doivent pas présenter de risques pour la santé. Le locataire peut ainsi légitimement demander à son bailleur de faire réaliser les travaux de mise en conformité des réseaux dont il a la responsabilité. Il est bon de savoir que des aides financières peuvent être délivrées par l'ANAH (http://www.anah.fr) dans le cas des propriétaires occupants (suivant des conditions de ressources) et dans le cas des propriétaires bailleurs (sans condition de ressources).

On peut être parfois tenté, par commodité ou par souci d'économie, de ne remplacer dans un réseau de canalisations en plomb que les parties accessibles ou les plus faciles à démonter en laissant en place de multiples tronçons de faible longueur de l'ancien réseau en plomb. Cette pratique est à proscrire quel que soit le matériau de remplacement utilisé. Elle va en effet produire dans tous les cas des réactions électrochimiques entre les différentes parties métalliques du réseau, même si ces éléments métalliques ne sont pas directement en contact. Ces effets électrochimiques vont alors entraîner une dissolution du plomb des tronçons résiduels dans l'eau augmentant sensiblement la teneur en plomb de l’eau potable. Ainsi, lors du remplacement partiel d’un tronçon en plomb par du cuivre, le contact direct entre le plomb et le cuivre, en présence de l'électrolyte que constitue l'eau, crée un « effet de pile », les ions métalliques du métal le moins noble, c'est-à-dire le plomb, migrant dans l’eau. Avec des matériaux de synthèse tel le PER, même si ce dernier isole entre elles les différentes parties métalliques du réseau de canalisations, comme les éléments métalliques du circuit sont reliés entre eux par la terre, c'est alors l'eau et la terre qui assurent la continuité électrique du système entre le plomb et les raccords ou les robinets par exemple. L'émission d'ions plomb va là encore se produire comme précédemment sous l’effet des charges électriques circulant à travers l'eau qui est conducteur de l'électricité.

La meilleur solution consiste donc belle et bien de changer la totalité du réseau de distribution en plomb. Un excès de plomb dans l’eau potable peut en avoir des effets très néfaste sur la santé, notamment pour des populations très vulnérables tels les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes, car un adulte peut éliminer 90% du plomb qu'il ingère, un enfant seulement 50%. Une trop forte teneur en plomb dans le sang peut provoquer le saturnisme, qui se traduit chez l’enfant par des troubles neurologiques, entravant leur développement cognitif et causant des problèmes d’attention. Chez l’adulte, les symptômes s’observent chez les personnes à santé fragile et se traduisent par des troubles digestifs et neurologiques.

Dans l'alimentation, la dose hebdomadaire tolérable (DHT) fixé par l’OMS depuis 2006 est de 25µg/kg de poids, soit une dose journalière tolérable de 3,6μg/kg de poids par jours. Sachant déjà que l’apport journalier moyen en plomb dans l’alimentation d’un adulte est estimé à 50µg (lait : 20 à 40µg/l, vin : 70 à 200µg/l, jus de fruit : jusqu’à 30µg/l, viande de bœuf : 100µg/kg), il faut veiller à ce que l’eau consommée en contienne de moins en moins.

Si vous avez encore des canalisations en plomb pour desservir l’eau des robinets de votre logement, il est recommandé de :
  • ne pas consommer l'eau du robinet après une stagnation prolongée de quelques heures ;
  • laisser couler l’eau pendant quelques minutes avant de la boire ou de l’utiliser pour la cuisine, l’eau qui a stagné dans la tuyauterie risque davantage de contenir du plomb, surtout pour les maisons dont les conduits d’eau contiennent des soudures au plomb, soit la majorité de celles construites avant 1990 ;
  • ne pas utiliser l’eau chaude du robinet pour la cuisine, le risque de dissolution du plomb dans l’eau étant multiplié par 2 entre une eau à 10°C et une eau à 25°C ;
  • en présence d’un adoucisseur, l’appareil doit être finement régler pour ne pas adoucir l’eau à une dureté inférieure à 15°F.
et de prévoir de faire appel à un professionnel (plombier) pour le remplacement des tuyauteries en plomb à plus ou moins court terme.

29 mai 2011

Surconsommation d'eau : les consommateurs mieux protégés

compteur eau surconsommation factureUne nouvelle loi, dont les modalités doivent être précisées prochainement par décret, prévoit un dispositif permettant de mieux informer et protéger les usagers de locaux d’habitation lors de variations anormales de leur facture d'eau résultantes d'une fuite sur leurs canalisations privatives ou bien d'un mauvais fonctionnement de leur compteur d’eau.

Tout d’abord, le distributeur d’eau aura une obligation d'information de l'usager en cas de consommation anormale, c’est-à-dire une consommation doublée par rapport à la consommation habituelle. En effet, bien que la partie privative du réseau de canalisation relève de l'abonné, qui doit prendre en charge l'entretien et les réparations, il arrive très fréquemment que des fuites d'eau, même importantes, ne puissent pas être détectées comme dans le cas d'une canalisation souterraine ou bien dans une cave, le particulier ne disposant pas des moyens techniques pour contrôler l'état de son réseau de canalisation privatif. L'abonné n'a bien souvent connaissance de l'existence de la fuite que lorsqu'il reçoit (annuellement) la facture du service de distribution de l'eau reflétant sa consommation réelle, obligé de payer des quantités importantes d'eau qu'il n'a en réalité pas consommées.

Ainsi, si le distributeur ne procède pas à cette information obligatoire, la loi prévoit que l'abonné ne sera pas tenu de régler la part de la consommation excédant le double de sa consommation moyenne. Après l'information donnée par le distributeur, si l’usager fournit dans un délai d'un mois un document indiquant que la hausse de sa consommation est due à une fuite et qu'il a fait procéder à la réparation de sa canalisation, il n’aura rien à payer. En revanche si l'abonné n'est pas en mesure de prouver que sa surconsommation d’eau est due à une fuite, il devra toujours acquitter la totalité de sa facture.

Enfin, l'usager ne sera tenu au paiement de la part de la consommation excédant le double de la consommation moyenne que si le distributeur prouve que cette augmentation n'est pas imputable à un défaut de fonctionnement du compteur. Il peut en effet arriver que le compteur, propriété du distributeur d'eau, présente un défaut de fonctionnement mal et qu’il indique un niveau de consommation différent de la consommation réelle de l’abonné. L'usager pourra là encore demander au distributeur d'eau de procéder à la vérification du compteur dans un délai d'un mois à compter de l'information effectuée par ce dernier.

3 avril 2011

Anti-tartre Gemka : ELYOTHERM devient revendeur officiel

gemka anti-tartre anti-calcaire catalyse elyothermNous sommes heureux de pouvoir désormais proposer et distribuer officiellement à tous nos clients l’antitartre révolutionnaire et écologique GEMKA, sans comparaison avec « les produits de foire » à aimants trouvés sur internet, pour lequel nous avions tant été impressionnés par la performance et les résultats. Développé par la société R Cube Projet, issu d’un procédé de traitement physique breveté à l’international, ayant reçu le prix du Président de la République au concours Lépine et le soutien d’OSEO avec un prix de l’innovation (ce n’est pas rien !), cet appareil sans consommable ni entretien permet de traiter l’ensemble de votre réseau de façon préventive (pas de dépôt de tartre dans les canalisations, sur les résistances chauffantes, les machines à laver, les chaudières, les chauffe-eau électriques ou solaires, etc.) et curative (il élimine les dépôts de tartre déjà présents dans les canalisations), tout en préservant l'environnement.

Les composants du calcaire (dont le calcium par exemple) sont naturellement présents en solution dans l’eau. L’agitation moléculaire provoquée par la circulation ou l’élévation en température de l’eau dure va provoquer la précipitation hétérogène du calcaire, appelé tartre, dans les tuyauteries, les circuits de chauffage, sur les résistances des appareils électro-ménagers, et dans les échangeurs de chaudières par exemple. Il faut savoir alors que dans tout corps de chauffe, la consommation d’énergie augmente de 10% par mm de calcaire incrusté. Ou bien que les canalisations se bouchent progressivement, vos électro-ménagers s’usent de manière anormale et prématurée (tels les chauffe-eau).

Conçu de manière écologique (plastiques recyclés, faible consommation électrique avec 12Wh, sans consommable), l’antitartre GEMKA grâce à ses 6 inducteurs en V contrôlés électroniquement, induit la cristallisation homogène du carbonate de calcium (CaCO3 ou simplement calcaire) sous forme de nano-cristaux non-incrustants appelés germes cristallins (catalyse par induction tournante). La formation de ces germes au sein même de l’eau permet d’éviter le phénomène d’incrustation à l’origine de l’entartrage (effet préventif). Ces cristaux, de taille inférieure au milliardième de mètre, sont sans danger pour la santé, étant dissout immédiatement par la salive acide de notre bouche ou de notre estomac.

Après le passage dans la zone de traitement du Gemka, la présence des nano-cristaux dans l’eau déclenche un effet appelé « effet de rémanence ». L’équilibre calco-carbonique de l’eau ayant été « déplacé » par la transformation des ions carbonates (CO32-) et des ions calcium (Ca2+) en cristaux de carbonate de calcium, l’eau cherche à dissoudre ces nouveaux cristaux pour retrouver son équilibre thermodynamique originel. Ce phénomène dure environ une centaine d’heure, un temps pendant lequel l’eau dissout les cristaux de carbonate de calcium créés par le GEMKA mais aussi ceux déjà déposé sous forme de tartre, détartrant progressivement l’installation (effet curatif).

Dans un chauffe-eau par exemple, l’énergie apportée par la résistance sous forme de chaleur va faire grossir les cristaux en suspension dans l’eau créés par Gemka. Leur grossissement est toutefois limité par la quantité de carbonate de calcium dissout encore contenu dans l’eau, ne dépassant pas une taille supérieure à quelques microns. Si votre consommation d’eau est importante, son temps de séjour dans le chauffe-eau est court et les cristaux sont évacués avec le mouvement de l’eau. Si votre consommation d’eau est moyenne, les cristaux qui auront tendance à grossir plus finissent par devenir suffisamment lourds pour tomber au fond de la cuve sous forme de poudre très fine sans se déposer sur la cuve ou la résistance.

Cette technologie anti-tartre (à l’inverse par exemple des adoucisseurs) permet de préserver la qualité de l’eau, en gardant les bienfaits de ses minéraux (prévention de maladies cardio-vasculaires, hépatiques, rénales …), et permet de préserver son installation sans l’utilisation couteuse et parfois polluantes de produits anti-tartre.

Compact avec seulement 27 cm de long, le GEMKA s’installe simplement sur l’arrivée principale d’eau, juste après compteur afin de protéger l’ensemble du réseau sanitaire, sur une partie de tuyauterie ne contenant pas de métal (on peut insérer une manchette en PE sur le réseau métallique existant). Disposant d’une garantie de 3 ans pièces et main d'œuvre (avec une possibilité d’extension de garantie à 10 ans), son efficacité garantie et durable permet l’amortissement du Gemka en moyenne sous 3 ans pour un prix d'environ 1200 euros.

Plus d’information : Anti-tartre Gemka

4 juillet 2010

Adouciseur POLAR I.Q. : traitement anticalcaire intelligent !

adoucisseur Polar IQNous ne sommes pas des inconditionnels des adoucisseurs d’eau d’un point de vue environnemental (cf. article). Mais parfois, la dureté de l’eau de certains lieux nous oblige à utiliser obligatoirement ce type d’antitartre pour protéger les installations de nos clients leur permettant d’obtenir la garantie constructeur pour leur chaudière par exemple. Pour rappel, une couche de calcaire entraine toujours une surconsommation énergétique et des conséquences néfastes pour le matériel.

Pour réduire cet impact sur l’environnement, la société POLAR commercialise un nouvel adoucisseur d’eau « intelligent » permettant de réduire de 50% la consommation d’eau et de sel. Dénommé « I.Q. », cet adoucisseur évite des dépenses courantes de consommation et de dépannage lié à l’entartrage, limitant aussi l’emploi de produits anticalcaires très couteux.

L’adoucisseur IQ de Polar est très simple d’emploi : il suffit d’afficher la dureté de l’eau pour qu’il calcule lui-même sa capacité, le rendant ainsi plus économique et plus respectueux de l’environnement en limitant les rejets. Le coût annuel d’un adoucisseur standard est d’environ 410€ :
  • Cout de l’adoucisseur (cout global / 10 ans) : 150€
  • Consommables (eau + sel) : 110€
  • Entretien obligatoire (1 visite/an) : 150€
Vous pouvez donc économiser sur 10 ans près de 500€.

En outre, pour votre santé, sa régénération antibactérienne est automatique, et il est certifié ACS (Attestation de Conformité Sanitaire).

De dimensions compactes (112 H x 31 L x 50 P cm), il permet de traiter l’eau jusqu’à 8 personnes ou 2 salles de bain (36L/min). Son cout est de 1.498€HT, comprenant les accessoires dont un filtre amont, et la mise en service par le constructeur.

23 avril 2010

Valentin Ozone : colonne de douche économique en énergie !

Valentin propose une nouvelle colonne de douche, « Ozone », comprenant un éclairage intégré, sans pile et sans connexion électrique, qui procure une zone de lumière diffuse supplémentaire dans la salle de bain, permettant d’éteindre ou de baiser l’éclairage principal.

L’éclairage, par un simple phénomène physique, s’allume dès que l’eau est chaude, et s’éteint automatiquement. La lumière s’allume progressivement et toutes les nuances de couleur défilent. L’utilisateur n’a plus qu’à en sélectionner une et bénéficier ainsi d’une chromothérapie gratuite.

L’équipement disponible courant avril pour un prix public de 990€ HT, s’installe simplement par votre plombier comme une colonne classique (118cm de hauteur). Il comprend une finition haut de gamme avec une colonne en laiton massif chromé, parée d’un tube lumineux en plexiglas ultra-résistant, d'une large pomme de douche de 22cm orientable, d'une douchette à main avec flexible double agrafage laiton, et d'un mitigeur thermostatique.

18 avril 2010

Nicoll « Waterloc » : système de gestion des eaux pluviales

nicoll waterloc module gestion eau pluvialePour la gestion et l’assainissement des eaux pluviales, Nicoll présente son système « Waterloc », un système 3 en 1 astucieux permettant régulation, infiltration et réutilisation des eaux pluviales.

En effet, dans nos sociétés modernes et fortement urbanisées, les sols sont souvent imperméabilisés empêchant les eaux de pluie de s’infiltrer naturellement dans le terrain. En outre, en cas de fortes précipitations, les réseaux d’évacuation de nos villes n’ont pas toujours la capacité de prendre entièrement en charge le ruissellement.

De nombreuses techniques d’assainissement pluvial ont vu leurs applications se multiplier ces dernières années : bassins à ciel ouvert, noues, tranchées drainantes, puits d’infiltration, toits stockant, chaussées à structure réservoir…. solutions éprouvées en milieu naturel, mais qui en zone urbaine, sont souvent insuffisantes et complexe à mettre en oeuvre. Le nouveau système intégré « Waterloc » se veut pouvoir répondre à cette problématique.

« Waterloc », ce sont des éléments modulaires légers, transportables manuellement, offrant une grande résistance à la compression verticale, qui sont emboités et empilés sous des chaussées, parkings ou infrastructures. Ils permettent d’assurer un stockage temporaire de l’excédent d’eau de ruissellement puis une restitution progressive et différée, par exemple au milieu naturel par infiltration dans le sol environnant. Ils peuvent aussi stocker les eaux pluviales afin de les réutiliser pour le lavage des sols, des véhicules ou bien pour l’arrosage d’espaces verts.

Enfin, il est à souligner que les blocs « Waterloc » sont réalisés en polypropylène (PP) 100% recyclable.

3 janvier 2010

Réduire sa facture d’eau grâce aux économiseurs

economiseur d'eau reduire sa factureEn effet, même si l'eau est très présente sur notre planète, 97 % de cette ressource est composée d’eau salée et 2 % est bloquée sous forme de glace. Il ne reste seulement que 1 % d'eau douce sous forme liquide. L’eau reste une ressource de moins en moins abondante et de plus en plus chère, son prix ayant augmenté d’environ 4% par ans depuis cinq ans, privant parfois plusieurs milliards d’êtres humains d’eau potable sur la planète, alors que selon l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE), l’eau est surexploitée dans de nombreuses régions du monde dont d’Europe.

Ainsi, nous consommons en moyenne environ 150 litres d’eau par personne et par jour, soit près de 55 m3 par an. Et seulement 7% de cette consommation est destiné à l’alimentaire (1% pour la boisson), contre 93% pour les usages hygiéniques (bain, douche, WC, lave-linge, arrosage…). Parfois, des personnes prenant des douches plutôt qu’un bain et pensant ainsi faire des économies, utilisent en réalité plus d’eau si leurs douches durent plus de 15 minutes et si des équipements de réduction de débit ne sont pas installés.

Des solutions existent pour économiser l’eau douce tout en réalisant des économies. Des robinets équipés de brise-jets ou de régulateurs de pression permettent par exemple de diminuer considérablement nos factures d’eau. Ces équipements très utilisés en Europe existent depuis plus de vingt ans, aussi bien pour nos douches que pour nos WC, et ne limitent en rien notre confort ! Ils permettent de diviser de moitié le débit d'eau lors de nos consommations, en mélangeant de l’air à l’eau par effet venturi. Enfin, nul besoin de remplacer votre robinetterie, les économiseurs d’eau se présentent sous la forme d’embouts se vissant à l’extrémité du robinet, en remplacement de l’ancien embout, moyennant un coût d’environ 10 euros.

4 octobre 2009

L’analyse de votre eau potable accessible sur Internet

analyse eau potable robinet commune villeLe ministère de la santé et des sports vient de rendre accessible sur son site web la qualité de l’eau potable qui nous est délivrée à notre robinet, commune par commune. On peut accéder en ligne aux résultats des analyses sanitaires établis par la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), les communes étant contraintes de rendre publiques les données transmises par les préfets concernant la qualité de l'eau distribuée.

Les informations disponibles sont très complètes avec notamment la date, le lieu exact du prélèvement, le nom de la société responsable de la distribution, et les résultats d’analyse.

Le site du Ministère de la Santé et des Sports

Kit CESI Solairenvie : Montez votre chauffe-eau solaire !

KIT CESI Solairenvie chauffe eau solaireLa société « Solairenvie » vous propose en effet de monter vous-même votre ballon d’eau chaude solaire, de manière très simple. Le « KIT CESI Solairenvie » est un chauffe eau solaire tout-en-un qui préchauffe votre eau toute l’année et partout en France grâce au rayonnement solaire et au principe du thermosiphon.

Le chauffe-eau solaire s’installe facilement grâce à une vidéo explicative et un montage en kit par étape, censé ne pas durer plus d’une heure. L’installation d’un CESI (Chauffe-Eau Solaire Individuel) devient alors très abordable (à partir de 1.490€ TTC pour un ballon de 125L), et vous permettra d’économiser jusqu’à 70% d’eau chaude par an.

Le kit fonctionne selon le principe du chauffe-eau solaire en thermosiphon : un circuit rempli de liquide caloporteur (qui transmet la chaleur) relie les capteurs solaires au ballon de stockage placé au dessus de ceux-ci. Le soleil rayonnant sur les capteurs réchauffe le liquide qui, une fois chaud, monte naturellement vers le ballon de stockage et échange sa chaleur avec celle de l’eau. Quand il refroidit, le liquide redescend vers les capteurs pour être chauffé à nouveau. Ainsi, pas besoin de pompe, le liquide caloporteur circule naturellement dans le système. Le système en circuit fermé ne craint pas le gel et les capteurs ont une durée de vie moyenne supérieure à 20 ans (certification Solar Keymark et avis technique du CSTB). Enfin, tout le matériel est fabriqué en Union Européenne dans une usine certifiée ISO 9001.

Le fonctionnement de ce type de chauffe-eau solaire est très simple et les risques de pannes sont faibles, les coûts sont restreints et les performances, surtout dans les régions ensoleillées (comme le Sud de la France), sont excellentes. Les chauffe-eau solaires en thermosiphon sont autonomes (pas de pompe électrique) et fonctionnement même en cas de panne d’électricité. Difficile de faire plus écologique !

L'eau chauffée naturellement peut être utilisée directement, ou peut alimenter en préchauffage un autre ballon. Selon la période de l’année, soit vous aurez naturellement de l’eau chaude, ou bien votre ballon traditionnel n’aura plus qu’à la réchauffer. Cette solution pourra séduire de nombreux français convaincus de l’importance de l’énergie solaire mais ne pouvant franchir le pas devant l’investissement important d’un CESI traditionnel.

L’aspect intéressant est que si vous passez quand même par un professionnel, vous pourrez alors bénéficier par l’état d’un crédit d’impôt de 50% sur le montant TTC du matériel acheté si les trois conditions suivantes sont réunies : installation effectuée et facturée par un professionnel Qualisol, installation destinée à la résidence principale, matériel certifié (Solar Keymark, CstBat …). Ainsi, même en rajoutant un peu de main d’œuvre du professionnel (compte tenu du temps de montage assez faible), votre CESI ne vous reviendra vraiment pas très cher !



13 septembre 2009

Cuvette et Abattant WCdouche : l’eau pour l’hygiène intime

wcdouche saniclean geberit aquaclean hygiene intime abattant wcLe WC douche est un appareil sanitaire qui permet une hygiène intime grâce à une douchette diffusant de l'eau pour le lavage et une soufflerie d'air pour le séchage. Utilisant de l’eau, rien que de l’eau pour être propre et se sentir propre, ce système est utilisé depuis de nombreuses années au japon, mais malheureusement à encore du mal à percer sur notre vieux continent…

Et pourtant, utiliser de l’eau à la température du corps est bien plus efficace et écologique que le papier toilette, ou plus confortable et plus pratique qu’un bidet. L’action de l’eau est également bien plus douce pour la peau. Pour le confort, des fonctions telles que la filtration d'odeurs par filtre à charbon, le chauffage du siège, sont également proposées. Outre l'aspect hygiènique, il y a aussi un effet positif sur l'environnement, car l’utilisation de l’appareil permet de réduire la consommation d’eau au wc. En effet, plus besoin d’utiliser la grosse chasse d’eau pour évacuer vos besoins. Seule la petite chasse d’eau suffit (3 litres), sachant qu’un cycle de lavage utilise en moyenne 0,7 litres, chaque passage aux toilettes consomme 3,7 litres d’eau en moyenne contre 6 au minimum si vous utilisez du papier.

Deux types de produits sont proposés : les abattants WCdouches adaptables qui s'installent directement sur une cuvette traditionnelle et les cuvettes WCdouches qui offrent en général des performances supérieures en termes d'efficacité, de confort et de sécurité. Un abattant WCdouche se fixe comme un abattant standard. Uniquement deux opérations complémentaires sont à prévoir : un raccordement électrique et un raccordement à l'eau froide (l'abattant ou la cuvette possédant leur propre système de chauffage pour distribuer de l'eau à la température du corps). Une installation donc plutôt simple. L’installation d’une cuvette WCdouche complète (suspendue ou au sol) reviens à remplacer son WC.

Toute la famille (homme, femme, enfant, adulte, personne âgée) peut apprécier au quotidien l'usage d'un WCdouche qui assure une hygiène parfaite pour tous. Il existe aussi une fonction « douchette lady », développée pour l'hygiène vaginale, et qui offre un jet plus doux particulièrement adapté pour les menstruations. Chacun peut ainsi réaliser, en toute autonomie et parfaite sécurité, une toilette intime efficace avec de l'eau et de l'air. Les enfants de moins de 22 kilos sont en sécurité car ils doivent être accompagnés de leurs parents pour utiliser l’appareil. Il faut appuyer sur l’abattant pour qu’il détecte l’enfant, évitant qu'il ne joue avec l’appareil.

Le WCdouche s'installe aussi bien chez les particuliers que dans les centres de vie, les entreprises, les établissements de santé, les restaurants ... Il répond aux exigences en termes d'hygiène pour l'utilisation dans les lieux publiques, la douchette étant systématiquement rincée à l'eau (voir avec une addition d’un produit désinfectant testé dermatologiquement) avant et après chaque utilisation.

Les fonctions se déclenchent avec les touches présentes sur le panneau latéral de l'appareil, ou avec certains modèles grâce aussi à une télécommande qui permet les réglages individuels et la mémorisation des préférences (température, intensité, position de la douchette,...).

On peut trouver des abattants à partir de 500€ HT et des cuvettes aux alentours des 2000€ HT.

Plus d’information :
10 septembre 2009

GROHE « Ondus » : la salle de bains du futur !

GROHE, leader en France de la robinetterie sanitaire avec 20% du marché, invite l'électronique dans votre salle de bains avec sa nouvelle gamme « Ondus », pour plus de confort, de simplicité et toujours avec un design innovant, particulièrement moderne qui fera pâlir de jalousie vos amis.

Grâce à des programmes préprogrammés ou personnalisables, chacun peut se laver avec la température et le débit qui lui correspond le mieux : bains très chaud pour madame, bain à la bonne température pour bébé, rinçage de la bouche à une température agréable, etc… Seulement deux boutons permettent à l’utilisateur de programmer le débit et la température souhaités, et de naviguer à travers les différentes options simplement grâce à des pictogrammes. Les robinets possèdent des programmes prédéfinis pour le lavage du visage, des mains et le brossage des dents.

La gamme « Ondus » de Grohe se retrouve sur des robinets mitigeurs de lavabos, les robinets de baignoires, ainsi que les équipements de douche.

Plus d’information : Grohe Ondus