Affichage des articles dont le libellé est eau. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est eau. Afficher tous les articles
30 août 2009

Installations chauffage et Sanitaire : attention au calcaire !

C'est en réalisant des remplacements de chauffe-eau électrique ou des dépannages de chaudières chez nos clients, qu'ils nous aient venu l'idée d'écrire cet article sur les méfaits du calcaire. Vous pouvez voir par exemple sur la photo ci-contre l'état d'un thermoplongeur issu d'un des chauffe-eaux électriques que nous démontons régulièrement (sachant que beaucoup de tartre est tombé lors du démontage !). Nous vous laissons aussi imaginer la couche sur les parois intérieures : le chauffe-eau de 200L vide était plus lourd que le nouveau cumulus en 300L ! Nos clients pensent très souvent et à tort que nous voulons leur vendre un produit supplémentaire lorsqu'on leur parle de protéger leur installation du tartre... Pourtant la photo parle d'elle-même !

Ainsi le calcaire peut avoir un effet ravageur sur toute votre installation (chauffage et plomberie), augmentant significativement votre consommation énergétique, et au pire, entrainant des pannes, et ceux sans vraiment savoir pourquoi pour le client. Il faut savoir que les chaudières nouvelles générations ne sont plus de "grosse cocottes minutes" d'antan, avec des tuyauteries de diamètre important. Les tuyaux et organes sont en effet beaucoup plus fin. D'ailleurs aujourd'hui, tous les constructeurs de chaudières se couvrent étrangement et exigent dans leur documentation un désembouage/nettoyage intégral du circuit de chauffage lors du remplacement de la chaudière, ainsi qu'une alimentation en eau de qualité par la suite pour bénéficier de leur garantie constructeur.

Le Calcaire est toujours présent dans l'eau de consommation, qui suivant son origine, est plus ou moins "dure". Sa dureté, soit sa teneur en carbonate de calcium et magnésium, se mesure en degré français (TH), anglais ou allemand selon les pays :

  • le degré français = 10 mg CACo3 par litre d'eau
  • le degré allemand = 1.78 degré français
  • le degré anglais = 1.48 degré français

Si le TH est inférieur à 12°, l'eau est douce et à une tendance naturelle corrosive. Dans ce cas il n'est pas obligatoire de réduire le TH (ce qui n'arrête pourtant pas les marchands d'adoucisseurs !). De 13 à 24° TH l'eau est réputée moyennement dure et commence à nécessiter un traitement. De 25 à 50° TH l'eau est dite dure, et très dure au de là de 50°. Hormis pour l'optention de bien-être supplémentaire dans son logement, un traitement antitartre doit être envisagé aux alentours de 15° TH.

Mais attention, certains vendeurs peu scrupuleux vont parfois vous raconter n'importe quoi : le calcaire serait mauvais pour la santé, il encrasserait les reins et nos artères, favoriserait l'apparition de calculs rénaux etc. Si le calcium et le magnésium de l'eau étaient nocifs ils seraient classés comme tels. Toutes ces bouteilles d'eau qui se prévalent de leur richesse en calcium et en magnésium, sans parler des eaux minérales avec des minéralités bien au dessus des normes, seraient interdites à la vente. Calcium et magnésium de l'eau sont utiles à la santé et très bien assimilés. Plusieurs études scientifiques et tests cliniques ont montré l'intérêt des eaux calciques pour lutter contre l'ostéoporose, pour lutter contre les calculs rénaux, pour faciliter la calcification des enfants et des personnes âgées, pour réduire les risques cardio-vasculaires etc... En résumé boire une eau calcaire est utile, nécessaire et sans danger.

Mais aussi, plus il y a de tartre plus il faut de temps et d'énergie pour chauffer l'eau. 1°TH c'est l'équivalent de 1g de calcium par m³ d'eau... Alors on peut comprendre pourquoi une eau de TH 50° et une consommation moyenne de 200 m³ (famille de 4 personnes), ce ne sont pas moins de 10kg de calcaire par an susceptibles de se déposer. Imaginez l'état de votre cumulus et de vos canalisations au bout de 10 ans ! Dans tout corps de chauffe, la consommation d’énergie augmente environ de 10% par mm de calcaire incrusté !


Comment se forme le tartre ? Dans l'eau, les éléments chimiques (les sels) sont sous forme d'ions séparés (ions calcium Ca++, ions magnésium Mg++, etc...), de gaz dissous, (essentiellement gaz carbonique sous différents états et oxygène) et éventuellement de matières colloïdales (silices...). Sous l'effet de différents facteurs : variations de températures, départ de gaz carbonique, temps de séjour, les ions Ca++ et Mg++, en particulier, cristallisent, c'est à dire s'arrangent régulièrement dans l'espace, en formant avec le gaz carbonique, du carbonate de calcium CaCO3 appelé également Tartre ou Calcaire. Ces cristaux sont petits et fortement cimentés, et entraînent donc les phénomènes d'entartrage des boilers, chauffe-eau, chaudière, échangeurs à plaques ou tubulaires, robinetteries, faïences, sanitaires, etc... Le tartre est ainsi responsable de surcoûts (énergie, produits lessiviels, détartrants) et de dégradations importantes au niveau des cumulus, chaudières et robinetteries. Pour une famille, cela peut représenter jusqu'à plus de 800 €/an (environ 70€/mois pour une famille en région parisienne).

Il existe différents modes de traitement du calcaire : "chimique" ou physique.

Moyens chimiques

Ce sont les adoucisseurs ou plus souvent appelés affineurs (appareil employant des sels et résines). L'utilisation de résines échangeuses d'ions et de sels de sodium permet de retirer, partiellement de l'eau dure, le calcium et le magnésium ce qui diminue l'entartrage. Les rejets calcium, magnésium, sels de sodium, mélangés à l'eau de rinçage sont évacués à chaque régénération dans le réseau des eaux usées et des stations d'épuration. Cette quantité d'eau très importante, 15 à 25 mètres cubes d'eau par an pour un besoin de 3 à 4 personnes.

Moyens physiques

Ce sont les antitartres magnétiques ou électroniques, ou à catalyse.

Les antitartres magnétiques sont à base d'aimants permanents. L'eau conductrice passant dans un champ magnétique génère un courant électrique agissant sur les molécules de calcium et de magnésium de l'eau. La puissance de l'aimant détermine l'efficacité de l'appareil, d'autre part l'effet est suspendu à l'arrêt de l'écoulement de l'eau. Il est bien souvent nécessaire de poser plusieurs appareils sur une même ligne d'eau. Ces appareils peuvent être adaptés sur des bouclages d'eau en industries et collectivités.

Les antitartres électroniques sont à base d'émissions d'ondes électriques. Un émetteur de fréquences envoie sur l'eau à travers la canalisation des impulsions électriques suffisantes et nécessaires à la déstabilisation de la molécule de calcium contenue dans l'eau. En fonction des puissances et de la qualité des signaux émis, cet effet est permanent et continu sur toute la longueur de la canalisation à traiter. Ces appareils nécessitent une alimentation électrique. Ils s'adaptent à tous les circuits jusqu'au diamètre de 80mm.

Les antitartres à catalyse utilisent des granulés actifs. L’eau calcaire du circuit d’eau froide est acheminée dans un conteneur rempli de granulés actifs de catalyseur. Ces granulés, ne modifiant pas le goût, permettent sur une grande surface de transformer les composants calcaires contenu dans l’eau en cristaux, qui sans traitement, adhéreraient aux parois intérieures des conduites et génèreraient des incrustations. Ils restent donc en suspension dans l’eau et ne se déposent plus dans les conduites ni dans les appareils électriques mais sont évacués avec l’eau courante. L’ensemble du traitement est effectué hors tension et la protection contre les incrustations de calcaire s’étend aussi automatiquement au circuit d’eau chaude.

Conclusion

Il n'est donc pas facile de faire un choix, tant les partisans de chaque solution dénigrent souvent les autres !

A notre avis, les adoucisseurs ont le procédé le plus efficace contre le calcaire mais avec aussi quelques désagréments : prix, encombrement, installation plus complexe, changement de la composition de l'eau, risque de bactéries (avec certains modèles de GSB), contrat de maintenance recommandé, ... avec surtout une légère consommation d'eau. En outre, le procédé ne conserve pas la minéralité de l'eau (calcium et magnésium disparaissent), avec un ajout de sodium. ce qui peut être problématique pour certaines personnes devant suivre un régime sans sel (aucun danger pour les autres). Voir notre guide de l'adoucisseur.

Les "bons" (attention aux arnaques) anti tartre magnétiques ou électromagnétique, avec une forte puissance magnétique, fonctionnent aussi très bien et ne réclament aucun entretien ou consommable, sans gaspillage d'eau. Pour que l'effet antitartre se produise de manière optimale, il faut que l'eau ne stagne pas trop et qu'elle ne dépasse pas la température de 55° environ. Dans une maison, l'eau peut stagner pendant presque toute la journée et la température de stockage de l'eau est toujours supérieure à 55° dans une installation normale. Ce procédé sera donc plus performant dans l'industrie, par exemple pour l'alimentation en eau permanente de machines par exemple, avec des températures inférieures.

Si nous devions donc recommander un produit à nos clients, si la dureté le permet, notre choix se porterait plus sur les anti-tartres magnétiques ou catalytiques. Leur entretien est nul (magnétique) ou très réduit (changer la charge catalytique tous les 2 ans environ), et surtout ils traitent (sans rejet) la totalité du circuit d'eau sanitaire (chaude et froide), sans en modifier ses propriétés, simples à installer et robustes, prix abordable, et sans aucun consommable, avec en plus un effet détartrant sur une installation déjà entartrée. Enfin, pour un budget plus serré, il est recommandé d'au moins protéger ses appareils produisant de l'eau chaude (chaudière, chauffe-eau, machine à laver, ...) par au moins un filtre "simple" incorporant un filtre anti-impureté combiné à une charge de silicophosphate ou polyphosphate. Dans le cas ou la dureté est trop importante, seul reste la solution de l'adoucisseur pour préserver votre réseau et vos équipements.

Quelques produits recommandés :

CLIP-FLOW d'HYDRELIS : Le concept du « Disjoncteur d'Eau »

hydrelis clip flow disjoncteur detecteur fuite eauL'eau est un bien précieux et en cas de fuite après le compteur, c'est vous qui risquez de payez cher, les fuites n’étant pas toujours détectables à temps car souvent invisible par vous-même ou le plombier.

Avec « CLIP-FLOW » de la société HYDRELIS, vous pourrez dormir tranquille. Comme pour le disjoncteur électrique qui se coupe pour assurer notre sécurité lorsqu’une anomalie électrique apparait, le disjoncteur d’eau « CLIP-FLOW » s’actionne, fermant l'arrivée d’eau, lorsque qu’un incident apparaît sur le réseau de l’eau : détection de fuite d'eau ou de rupture de canalisation.

Le produit surveille en permanence la consommation d'eau et coupe intelligemment l'arrivée d'eau : il identifie les petites et grosses fuites, repère les fuites invisibles (souterraines), évite les surfacturations, empêche les gaspillages, évite les détériorations des structures de bâtiments, prévient des inondations, surveille une maison inoccupée...

CLIP-FLOW est une donc une vanne de sécurité automatique et autonome qui protège les réseaux de distribution d'eau potable, qui grâce à son module électronique programmé, surveille en permanence la consommation d'eau et sait caractériser les anomalies de consommation. Le module est autonome et n'a pas besoin d'alimentation électrique. Il fonctionne sur pile Lithium et sa durée de vie est d'une dizaine d'années.

Ce disjoncteur s’actionne automatiquement lorsqu’il détecte une augmentation anormale du débit, avec un temps de coupure variable. Dés le début d'un écoulement d'eau, l'électronique du Clip-Flow enregistre le débit et va le suivre jusqu'à l'arrêt de l'écoulement. Si l'écoulement est stable et se poursuit sans variation du débit au-delà d'un certain volume d'eau, Clip-Flow constate l'existence d'une anomalie et coupe l'eau. Le temps de déclenchement est fonction du niveau du débit stabilisé. Plus le débit est élevé plus le temps de réaction est court. Quelques temps de déclenchement indicatifs :
  • Bain oublié ouvert : 12 minutes
  • Robinet d'évier mal fermé : 20 minutes
  • Fuite de robinet de chasse d'eau : 45 minutes
  • Suintement de chasse d'eau : 4 heures
  • En cas de rupture de canalisation : 8 secondes

Clip-Flow ne se déclenche pas lorsqu'il y a des utilisations multiples d'eau et donc des variations fréquentes de débit : si l'eau est utilisée en même temps dans la cuisine, la salle de bains, la douche, des machines à laver et l'arrosage, Clip-Flow ne coupera pas l'eau car il ne se déclenche qu'en cas de débit d'eau stabilisé sur une période trop longue.

Ce produit s’adresse aux particuliers, collectivités locales et aux entreprises. Son installation est très simple, pour un prix hors pose d’environ 400€ HT. En option, vous pouvez l’équiper d’un module radio qui permet de transmettre les données sur Internet.

En savoir + : HYDRELIS CLIP-FLOW

23 août 2009

Hydroélectricité : concessions des barrages français convoitées

eau barrage francais concession edf hydro electriciteLes usines hydroélectriques et barrages français, dont les concessions ont été accordées à EDF arrivent à échéance cet automne. La puissance issue de ces installations est d’environ 25GW, soit 22% de l’ensemble des centrales contribuant à l’alimentation du réseau électrique. Ainsi, les candidats (le Français GDF Suez, l’Italien Enel, l’Allemand EON, l’Espagnol Iberdrola, le Suisse Alpiq, le Norvégien Statkraf) à la reprise se bousculent, le marché étant considéré comme particulièrement intéressant dans le contexte de réduction de l’empreinte carbone. Le système de production d’énergie est en outre considéré comme l’un des plus rentables.

Tous les grands groupes énergétiques européens sont donc sur les rangs pour reprendre les concessions accordées à EDF arrivant à échéance cet automne et qui feront l’objet d’un renouvellement par appel d’offres (la commission européenne a exigé la mise en concurrence des concessions et la suppression de la préférence au sortant). Les repreneurs devront néanmoins respecter un cahier des charges strict défini par le gouvernement : renforcer la sécurité, augmenter le potentiel de production et améliorer la qualité de l’environnement aussi bien au niveau de la faune et de la flore que de la qualité de l’eau.

La France compte aujourd’hui 399 barrages exploités à 85% par EDF, les 15% restants étant partagés entre GDF Suez (à travers la Compagnie Nationale du Rhône - CNR) et la Société Hydroélectrique du Midi (SHEM).

EDF, qui devra faire face à une rude concurrence en remettant en jeu au moins 90% de sa production hydroélectrique, n’a pas dit son dernier et compte bien conserver des centrales qu’il exploite parfois depuis plusieurs décennies. D’ici à 2020, ce ne sont pas moins 3.000 MW qui seront ainsi mis sur le marché.

2 août 2009

XEROS : une machine à laver le linge très efficace en eau

xeros machine a laver washing machine economie eauDes scientifiques de l’université de Leeds en Angleterre affirment avoir mis au point une méthode de lavage des vêtements en machine ne nécessitant qu'une tasse d'eau lors de chaque lavage, mais qui donnerait les mêmes résultats que les machines à laver conventionnelles. Afin de commercialiser ce nouveau procédé, l'université a créé une spin-out (entreprise équivalente à une start-up), du nom de Xeros, qui a récemment obtenu un peu moins de 500.000 livres d'investissement de la part d'IP Group, partenaire de commercialisation de l'Université de Leeds.

Une machine à laver typique utilise environ 35 kg d'eau pour chaque kilogramme de vêtements lavés ainsi que de grandes quantités d'énergie pour chauffer l'eau et sécher les vêtements. En Angleterre, l'utilisation de la machine à laver a augmenté de 23% au cours des 15 dernières années, passant de trois fois par semaine en 1990 à une moyenne de quatre fois par semaine et par ménage aujourd'hui. En moyenne, cela représente 13% de la consommation d'eau quotidienne des ménages, soit environ 455 millions de litres d'eau par jour, assez pour remplir 145 piscines olympiques.

Le procédé mis au point par le professeur Stephen Burkinshaw (expert en textiles et teintures) à la Faculté de Design de l'Université de Leeds, consiste à remplacer l’eau par des milliers de minuscules billes de nylon réutilisables (et recyclables) qui attirent et absorbent la saleté et lavent ainsi le linge. Une petite quantité d’eau et de lessive sont utilisés pour mouiller les vêtements, dégager la saleté et former la vapeur d’eau qui active les billes. Après le “cycle de lavage”, les billes tombent à travers un grillage dans le tambour et peuvent être réutilisées une centaine de fois. La machine Xeros utilise 90% d’eau en moins qu’une machine classique pour une consommation d’énergie 30% moindre. De plus, le linge étant sec à la fin de la lessive, recourir à un séchoir est inutile. Lors d’essais en laboratoire effectués conformément aux protocoles de nettoyage industriel utilisés dans le monde entier, le procédé a permis de supprimer pratiquement tous les types de taches de la vie quotidienne, tout en laissant les vêtements aussi frais que lors d'un lavage traditionnel en machine, même sur des linges délicats tels que les broderies et la laine.

D’autres applications pourraient également profiter de ce procédé comme dans les pressings pour ne plus utiliser de perchloroéthylène (solvant très nocif à la santé) pour le nettoyage à sec, dans le traitement des eaux usées et le nettoyage de surfaces dures comme par exemple le dégraissage des métaux.

La commercialisation de la machine Xeros pourrait être effective dès l’année prochaine au même tarif qu’une machine normale.

Plus d’infos : Machine à laver le linge Xeros

29 juin 2009

SmartFaucet de iHouse : un robinet très high tech !

smartfaucet ihouse robinet hightech led automatique reconnaissance faciale visageLe constructeur brésilien « iHouse » propose un robinet très high tech. Le « SmartFaucet » est une robinetterie un peu spéciale, destiné aux geeks (grands amateurs de gadgets technologiques) très fortunés !

Ce robinet, équipé d’un écran tactile couleur, dispose d’une reconnaissance faciale. Elle détecte le visage de la personne se trouvant devant le robinet et ajuste automatiquement l’eau à sa température et pression préférées. Pour éviter les mauvaises surprises, l'eau est colorée (grâce à des lampes LED), en fonction de la température, du bleu au rouge.

L’écran tactile, qui permet entre autre de paramétrer ses préférences, affiche des widgets personnalisables, où vous pourrez regarder vos emails, vérifier vos prochains rendez-vous, vous tenir informés de l’actualité...

Enfin, on peut contrôler le tout depuis son téléphone portable, pour se faire couler un bain avant d'arriver chez soi. Pas de prix annoncé, mais on peut toujours rêver de le se faire installer par son plombier préféré...

31 mai 2009

Baisser le prix de l’eau de 24%, c’est possible !

Et c’est dans la municipalité de Saint-Etienne, qui avait prévenu qu’il y aurait du changement dans la gestion de l’eau de la ville, que cela vient d’arriver. Ainsi, après huit mois d’âpres négociations avec Veolia, le gestionnaire de la distribution et de l’assainissement des eaux de la ville, le conseil municipal a voté à l’unanimité lundi 25 mai une baisse de 24 % du prix de l’eau, soit 3,33 € le mètre cube, contre 4,39 € jusqu’alors, avec effet rétroactif au 1er janvier 2009.

Toutefois, cette baisse ne concernera que les foyers consommant moins de 120m3/an, soit environ 90% des foyers stéphanois, mais afin de favoriser les personnes économes en eau.

Comme quoi, face aux tarifs parfois exorbitants pratiqués par certains gestionnaires privés, la menace d’une reprise de la gestion de l’eau par une municipalité peut faire bouger les choses. Reste à espérer que Veolia ne répercutera pas son manque à gagner sur d’autres communes … !

14 mai 2009

AQUARIUS : une irrigation solaire et propre

« Aquarius », un système de contrôle d’irrigation intelligent, est l’invention de Aydin Oztoprak et Ozgur Ruhi Ulvan, dont le pays, la Turquie, est souvent menacé par le manque d’eau et qui doit trouver des moyens d’en consommer moins comme dans de nombreux endroit dans le monde. La Turquie accueillait d’ailleurs cette année le forum de l’eau à Istanbul.

Son concept est très simple : un capteur qui permet de mesurer en temps réel l’humidité du sol à irriguer, qui tire son énergie d’un petit panneau solaire, et qui surveille et ajuste automatiquement le débit de l’eau, tout en pouvant être contrôlé à distance. Ainsi, l’agriculteur pourra irriguer au mieux une parcelle en fonction des besoins réels des cultures et du climat qui peut fortement varier d’un jour à l’autre.

Sur que ces inventeurs, à la recherche de partenaires croyant en leur technologie, trouveront rapidement des investisseurs…
13 avril 2009

EcoPush : un mitigeur révolutionnaire !

Concepteurs designers depuis plus de 15 ans, Mathias d'Estais et Jean-Yves Corbin, les fondateurs de Capital Innovation, petite société basée dans les communs du château de Cairon dans le Calvados, risquent de révolutionner nos robinets. Ils ont trouvé un procédé simple et révolutionnaire (et pourtant évident), dénommé « EcoPush », permettant d'éviter que l'eau ne coule inutilement.

C'est au cours de la canicule de 2003 que Jean-Yves Corbin prend pleinement conscience de la nécessité d'économiser l'eau. «Je cherchais une solution pour que mes enfants, pourtant sensibilisés sur ce sujet, ne laissent plus couler l'eau pendant qu'ils se lavaient les dents,» explique le directeur associé de Capital Innovation. Il achète alors des robinets dans le commerce, les démonte avec son équipe, et organise de grandes séances de brainstorming. Capital Innovation investi 50.000€ dans le projet.

Cinq ans plus tard, Capital Innovation est à la tête d'un brevet révolutionnaire portant sur une nouvelle découpe de cartouche de mitigeur, pièce en céramique équipant ce type de robinet, permettant le mélange entre l'eau chaude et froide, ainsi que le contrôle du débit.

Le prototype de la cartouche « EcoPush », ressemble comme à n'importe quelle autre cartouche de mitigeur. Elle n'induit aucun surcoût de production, n'impliquera que des modifications mineures dans la conception des robinets, et le client final n’aura aucune contrainte d'installation particulière. L'usage habituel reste le même : la température se règle sur le plan horizontal et le débit augmente en tirant le levier vers le haut. Mais s'y ajoute la possibilité d'obtenir «un petit coup d'eau». Poussez le levier vers le bas : l'eau coule. Lâchez-le : il revient à sa position initiale, coupant l'eau. «Plusieurs niveaux de débit maximum sont possibles. On peut également y ajouter une temporisation », indique Mathias d'Estais. « On économise ainsi jusqu'à 6 m3 d'eau par an et par mitigeur pour une famille de quatre personnes ».


Toutes les marques de robinetterie, qui font appel à des équipementiers pour leur fournir les éléments internes de leurs produits, devraient donc pouvoir proposer des mitigeurs EcoPush dès 2010, si les fabricants de cartouches achètent la licence d’exploitation du brevet aux deux normands. Le potentiel de vente est énorme : d'après leurs premières estimations, l'Europe et les Etats-Unis écouleraient chacun 30 millions de pièces par an, le marché asiatique dépassant les 100 millions.

Nul doute que l'accueil des professionnels ne devrait pas être « mitigé » !!
24 mars 2009

Des toilettes ingénieuses et économes en eau

Le fabriquant Caroma, spécialiste australien des sanitaires, commercialise un drôle de WC. Le « Profile Toilet Suite » incorpore en effet un lave-main intégré dans le couvercle de la chasse d’eau. Ainsi le réservoir de la chasse est aussi alimenté par l’eau du lavabo, permettant des économies jusqu’à 70% du précieux liquide. Outre les économies d’eau, ce modèle sera aussi idéal pour les petits espaces sanitaires, avec des raccordements simplifiés. Cette conception de toilette « tout-en-un » est vendue pour l’instant en Australie, et elle devrait arriver aux Etats-Unis dans le courant de l’année, puis en Europe pour un prix avoisinant les 300 euros environ.

Plus d’info: page produit Caroma (en anglais).

13 mars 2009

Plomberie : attention aux fuites d'eau !

Les fuites représentent en moyenne environ 20% de notre consommation totale ! Une chasse d'eau qui fuit, c'est jusqu’à 25 litres d'eau par heure soit presque 220 m3/an, un joint mal posé peut entraîner une importante fuite d'eau et consommer jusqu'à 150 m3 d'eau par an, un robinet qui goutte laisse couler en moyenne 4 litres d'eau par heure soit 35 m3 d'eau par an. Quand on sait que le prix du m3 (hors abonnement) est d’environ 3 euros par m3 en France, attention donc à la facture d’eau en cas de fuite, plusieurs centaines voir milliers d’euros en plus et sans aucun recours, le distributeur d’eau étant responsable en amont du compteur d’eau ! (un site pour connaitre le coût de l’eau par ville/commune)

Une fuite d'eau est donc pas très économique, mais également pas très écologique : le pompage et le traitement d'1 m3 d'eau froide émet environ 100g de CO2, sans compter le gaspillage de l'eau douce, une ressource naturelle de plus en plus rare. Il est donc important environ deux fois par an, de surveiller ou de faire contrôler par un professionnel son installation de plomberie afin de limiter ce gaspillage d'eau. Une fuite d’eau réparée, même en passant par un plombier, vous coutera de toute façon pratiquement toujours moins cher que la surconsommation d’eau.

Ainsi dans un premier temps, vous devez contrôler votre consommation d’eau. Fermez tous les robinets et relevez la consommation inscrite au compteur. Attendez toute une nuit puis relevez à nouveau le compteur. Si les relevés sont identiques, il n'y a pas de fuite importante dans votre habitation (ça ne signifie donc pas pour autant qu’il n’y a pas de fuite). En revanche, si les relevés sont différents, il y a une fuite d'eau. Il existe aussi des compteurs qui possèdent un cadran témoin de consommation : tous robinets fermés, ce témoin doit rester immobile. Moins précis, vous pouvez également vérifier votre consommation d'eau par rapport aux années précédentes.

Ensuite, la ou les fuites peuvent provenir de différents endroits de votre habitation (animation flash):
  • Canalisations : La fuite d'eau se situe entre le compteur et votre maison. C'est le plus difficile à détecter et vous devrez certainement faire appel à un plombier.
  • Robinets : en mettant un morceau de papier hygiénique en dessous durant la nuit, vous constaterez aisément si ceux-ci sont humides au réveil et donc la présence d’une fuite.
  • WC : cette fuite est encore assez difficile à détecter car elle correspond à un léger suintement le long de la cuvette des WC. Pour la détecter, il suffit de mettre du colorant alimentaire dans le réservoir du WC, une coulure colorée indiquera alors une fuite d'eau.
  • Ballon d'eau chaude : si le groupe de sécurité est défectueux, l'eau chaude repartira directement dans le siphon des eaux usées.
Dans certains cas, et si elles ne sont pas corrigées à temps, les fuites, aussi faibles soient-elles, peuvent aussi entrainer de gros dégâts dans votre habitation et/ou celle de votre voisin. Ne tardez donc vraiment pas à faire appel à votre installateur ou dépanneur (en évitant si possible les enseignes 24/7, pas toujours très honnêtes dans l’affolement des clients !).

En conclusion, ne vous laissez pas surprendre comme beaucoup de clients. N’attendez pas de recevoir une facture astronomique, prenez les devants en contactant un plombier professionnel

10 mars 2009

Le lavage-auto sans eau et sans détergent à Lyon

Le lavage automobile sans eau, écologique et totalement respectueux de l’environnement (les détergents sont remplacés par des produits bio et dégradables) connait depuis quelques années une forte progression. Une très bonne tendance dans le domaine du développement durable.

Bien que le nettoyage manuel (intérieur et extérieur) réclame selon le modèle du véhicule entre 1h30 à 2h30 (d’où une facture certes plus salée qu’un nettoyage « classique » au karcher ou aux rouleaux), l’opération permet d’économiser de 100 à 200 litres d’eau par voiture, avec en plus la certitude d’un lavage dans les moindres recoins, et que votre carrosserie ne sera pas endommagée (micro rayures du aux rouleaux usés ou sales par exemple), ni l’environnement ! Enfin, une pellicule invisible (waterproof et déperlante) est laissée sur la carrosserie, permettant par la suite à l'eau et aux gouttes de « glisser » sur la carrosserie sans laisser de traces : les lavages seront donc plus espacés, et donc au final, la note lavage ne sera pas si lourde que ça sur une année...

Vous pouvez retrouver ce type de lavage auto notamment chez Park’Clean à Lyon, au cœur de la Presqu’île, non loin de la place Bellecour.

24 février 2009

Guide : ballon d'eau chaude électrique ou « Cumulus »

chauffe-eau électrique cumulus ballon guide pratique

Élément indispensable du confort moderne, le chauffe-eau électrique, ou encore appelé cumulus ou ballon d'eau chaude électrique, a pris place dans de très nombreux domiciles (+ de 10 millions de chauffe-eau électrique installés en France). 

Nos clients nous questionnent souvent sur son fonctionnement, si leur ballon est défectueux ou en panne, si leur cumulus doit être changé,… Nous avons donc décidé d’écrire un article de vulgarisation pour vous aider à y voir un peu plus clair dans le monde des cumulus électriques et d’éviter de vous faire avoir par des entreprises peu scrupuleuses (type 24/7 pour ne pas les citer !) lors d’une panne de votre chauffe-eau.

Fonctionnant avec une simple alimentation électrique, il permet de satisfaire simplement aux besoins d'eau chaude sanitaire pour tous les types de logement. Il est simple à poser et à entretenir. Il est généralement disponible de 10 à 500 litres en fonction de vos besoins et de la place dont vous disposez (verticalement en le fixant au mur, ou horizontalement, soit en le fixant au mur, au sol ou au plafond), et plusieurs ballons peuvent être couplés pour obtenir de plus grande capacité comme par exemple pour un grand salon de coiffure.


Un ballon d'eau chaude est une cuve fermée dans laquelle se trouve une résistance électrique commandée par un thermostat. L'eau froide qui arrive dans la cuve est chauffée par cette résistance dont le thermostat coupe l'alimentation électrique quand l'eau est à bonne température. La cuve est toujours pleine, c'est à dire que la circulation à l'intérieur s'effectue quand on ouvre son robinet d'eau chaude ou que l'on prend une douche : L'eau froide sous pression remplace petit à petit la quantité d'eau chaude qui s'évacue, puis le thermostat remet en route la résistance électrique pour faire remonter la température de l'eau. Le ballon est constamment sous la pression de l'eau froide. Il faut donc posséder un limiteur de pression (groupe de sécurité, voir plus bas) sur l'arrivée générale d'eau froide.

A : jaquette en tôle peinte
B : Isolation (en général, mousse de polyuréthane)
C : Cuve émaillée ou non
D : canne d'aspiration d'eau chaude (prend l'eau en partie haute)
E : Résistance électrique
F : Arrivée d'eau froide (en partie basse du ballon)
G : Boîtier du thermostat
H : Capotage de la partie électrique
Les ballons électriques représentés ici sont de modèle vertical. En cas de modèle horizontal, la disposition à l'intérieur des composants est différente suivant les marques.

Les différentes résistances électriques

Il existe principalement sur le marché 2 types de résistances électriques pour l'équipement des ballons d'eau chaude électriques : la classique résistance thermo-plongée (thermoplongeur) dite « blindé », et la résistance « stéatite ».

Résistance thermo-plongée ou thermoplongeur

Résistance en inox (type machine à laver), directement plongée dans l'eau (le calcaire cristallise à sa surface et réduit ses performances). Elle chauffe légèrement plus rapidement (5 heures pour un 200 litres) que son homologue « stéatite ».

Principaux inconvénients :

  • il faut vidanger le ballon pour accéder à la résistance
  • le détartrage est plus fréquent et plus difficile
  • le calcaire s'y dépose plus vite, provoque la détérioration de la résistance et des bruits pendant la mise en chauffe 
Résistance stéatite

Résistance en briques réfractaires insérée dans un fourreau en acier émaillé. Elle demande environ 6 heures de chauffe pour un 200 litres.

Principaux avantages :

  • en cas d’intervention sur le chauffe-eau, pas besoin de vidanger pour accéder à la résistance
  • il suffit de nettoyer le fourreau pour le détartrer
  • la « stéatite » ne subit pas la cristallisation du calcaire. Le calcaire se dépose donc de façon très limité, il ne détériore pas la résistance et la mise en chauffe est silencieuse. 

Les chauffe-eau dits « ACi » sont équipés d’une résistance stéatite. De plus, la protection contre la corrosion de la cuve se fait grâce à une anode. Elle peut être en magnésium, et dans ce cas, elle est sensible à l'électrolyse. Vous devez la changer régulièrement (tous les deux ou trois ans pour conserver l'efficacité du chauffe-eau). Elle peut également être en titane, et dans ce cas, elle est quasiment inusable et ne nécessite aucun entretien. Encore mieux, un voyant permet de connaitre l’état de bon fonctionnement de l’ACI, comme sur la gamme ACI du fabriquant de chauffe-eau ATLANTIC.



Le groupe de sécurité

C’est un élément essentiel et obligatoire qu'il faut installer sur tous les systèmes de production d'eau chaude sanitaire à accumulation. Lorsque l'eau chauffe, elle se dilate et la pression peut provoquer des fuites au niveau des joints. Le groupe de sécurité contrôle en permanence la pression à l'intérieur du ballon et permet l'écoulement du trop-plein en cas de surpression (à partir de 3 bars).


Il est branché sur l'arrivée d'eau froide puis est raccordé à l'égout (par l'intermédiaire d'un siphon). En fonctionnement normal, le groupe laisse échapper occasionnellement un petit volume d'eau pour rétablir la pression à l'intérieur du ballon. Il est conseillé d'actionner sa vidange une fois par mois afin d'éliminer le tartre qui se dépose dans la soupape. Dans le cas du remplacement d'un ballon, il est déconseillé de récupérer le groupe de sécurité.

  1. Vers entrée d'eau froide du ballon
  2. Arrivée d'eau froide du réseau
  3. Manette/robinet de fermeture d'arrivée d'eau
  4. Bouchon de fermeture
  5. Manœuvre de la soupape d'expansion
  6. Vidange vers égout
  7. Siphon

La capacité

La température de l'eau conditionne tout d'abord le volume à choisir : En effet, 200 litres à 50°C ne représenteront pas la même quantité d'eau chaude que 200 litres à 80°C ! (c'est au robinet que se fait le mélange eau froide / eau chaude pour obtenir de l'eau aux alentours 40°C, température pour éviter les brûlures). La température idéale pour éviter un entartrage trop rapide se situe aux environs de 50°C, mais celle pour éviter les problèmes de légionellose à 75°C ! Cependant, pour déterminer le volume de votre ballon, vous pouvez vous aider du tableau suivant réalisé par l'ADEME :



Après la pose, il faudra veiller à régler le thermostat du chauffe-eau pendant quelques jours par tâtonnements, en agissant sur directement sur le thermostat ou soit sur la molette en façade du ballon pour ceux en disposant, repérée en général avec un " + " et un " - ", afin d'ajuster la température de l'eau à préparer pour vos besoins journaliers. En effet, répétons-le, 150 litres à 50°C représenteront une quantité d'eau chaude à 40°C moindre que 150 litres à 75°C..


Trucs et astuces

Un ballon horizontal, en plus d'être posé au mur, peut être aussi posé en plafond ou au sol. En cas de place insuffisante, par exemple en hauteur, vous pouvez placer deux ballons plus petits en série au lieu d'un, les deux ballons devant être équipés chacun d'un groupe de sécurité. 


Pour un choix rapide, comptez 65 litres d'eau chaude à 65°C par personnes et par jour, et n'oubliez pas que vous consommez environ 25% de plus d'eau chaude le weekend. N'oubliez pas non plus que la pose d'un ballon d'eau chaude peut être judicieusement complétée par un tarif électrique heures pleines / heures creuses. Il vous faudra alors installer un contacteur HP / HC au tableau électrique.



Les pannes

Les principales pannes que vous pourrez rencontrer :
  • le cumulus fait disjoncter le compteur électrique : mise en défaut électrique de la résistance
  • le thermostat disjoncte : surchauffe, résistance certainement entartrée
  • vous n’avez plus d’eau chaude, l’eau n’est pas assez chaude : voir ci-dessous
  • le chauffe-eau fuit (au niveau du groupe de sécurité, de la cuve, des raccords) : resserrer les raccords; si le groupe suinte durant la chauffe du chauffe-eau, ceci est normal (dilatation de l'eau), en dehors, il faut le remplacer
  • la cuve du chauffe-eau est déformée ou percée : remplacer rapidement le cumulus
  • le chauffe-eau fait de la vapeur : couper immédiatement l’alimentation électrique
  • le chauffe-eau fait du bruit : groupe de sécurité défectueux, résistance entartrée
  • l’eau est malodorante, l’eau est sale : voir ci-dessous

PROBLEME SOLUTIONS POSSIBLES
PAS D'EAU CHAUDE
Vérifier que les bornes du thermostat sont bien serrées
Monter le thermostat pour mettre le chauffe-eau en route
Mettre en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures sans tirer d'eau
Vérifier les fusibles/disjoncteur du chauffe-eau
Vérifier que le courant passe dans le thermostat
Vérifier que le contacteur est bien raccordé
Vérifier la résistance de chauffe
Vérifier la sonde de température qui peut-être entartrée
Vidanger au besoin et détartrer votre chauffe-eau
EAU PAS ASSEZ CHAUDE
Mettre le chauffe-eau en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures pour constater si le problème est solutionné : possible problème sur le contacteur HP/HC
Contrôlez le tuyau d'arrivée d'eau froide : il doit être froid, mais s'il est chaud sur environ 50cm, une fuite est possible sur le circuit. Contrôler et remplacer le groupe de sécurité
Contrôler qu'il n'y a pas de retour d'eau froide sur le circuit d'eau chaude (problème sur un mitigeur par exemple)
Accumulation de tartre : nettoyer la résistance et détartrer le ballon
Vérifier si le problème est identique le matin (passage HC/HP) ou après un cycle de chauffe complet sans tirer d'eau
EAU SALE
Vidanger et nettoyer la cuve
La cuve est corrodée : vidanger le chauffe-eau et vérifier son état : si il n'est pas trop corrodé, changez l'anode, sinon le remplacer
Arrivée de sédiments en amont du chauffe-eau
EAU QUI SENT MAUVAIT
Problème de bactéries possibles : augmenter la température du thermostat 65/70°C et faire un cycle complet de chauffe pour les détruire ; ou vidanger et nettoyer la cuve en ajoutant une pastille de javel
Accumulation de sédiments : nettoyer la cuve
En présence de sulfate, réaction avec l'anode en magnésium et dégagement d'une odeur d'œufs pourris : traiter l'eau ou changer l'anode par un métal différent si possible


Retrouvez notre guide sur les pannes des chauffe-eau électriques


Il est aussi recommandé de détartrer régulièrement son chauffe-eau, de manière plus ou moins espacée (il n'y a pas de règle) notamment en fonction de la dureté de son eau, ou de le protéger par un système anticalcaire intégré (ex. système ACi) ou non (ex. adoucisseur), afin de garantir sa longévité, d'éviter des pannes, et surtout d'économiser de l'énergie...

Dans tous les cas et suivant l’urgence, prenez contact avec votre plombier chauffagiste pour un diagnostique plus approfondi. Un dégât des eaux est très vite arrivé...


L'entretien d'un chauffe-eau électrique

Se reporter à notre article Comment bien entretenir son chauffe-eau électrique.


Les coûts

Il faut compter en prix public environ 600€TTC pour un 150L vertical, et 1.000€TTC pour un 300L sur socle dans la gamme ACI Zeneo (résistance stéatite) de chez ALTANTIC, avec un coût de remplacement d’environ 100 à 200€ TTC suivant la complexité de l'installation.

Consultez nos forfaits remplacement chauffe-eau électrique sur Lyon et environs.

On trouve aussi des ballons d’eau chaude électrique moins chers en premiers prix chez des discounters du bâtiment ou en GSB, mais le gain à l’achat se payera par la suite ! Nous vous les déconseillons fortement (voir pourquoi dans cet article).

Pour terminer une petite vidéo reprenant les informations ci-dessus et expliquant l'installation d'un chauffe-eau :






4 février 2009

De l'eau potable grâce au soleil et à « Watercone »

Chaque jour 5.000 enfants meurent des suites de diarrhée en buvant de l'eau impropre à la consommation. Une idée simple et économique pourrait grandement les aider : le « Watercone ».

Fait de polycarbonate qui résiste au UV, d'un diamètre compris entre 60 et 80 cm, le Watercone, simple à utiliser, léger et mobile, permet de transformer (désalinisation) de l’eau salée ou saumâtre en eau douce, et cela grâce au soleil, avec un rendement maximum de 1,7 litres par jour.

Le sel ou l'eau saumâtre s'évapore grâce à l'irradiation solaire et une condensation d'eau apparaît sous forme de gouttelettes sur la paroi interne du cône. Ces gouttes ruissellent ensuite vers un réservoir à la base du cône. En plaçant tête en bas le cône, on récupère l’eau potable.

Le Watercone, fait d’un matériau non-toxique, non inflammable et recyclable, peut être utilisé quotidiennement pendant 5 ans, pour un prix de commercialisation qui se situera autours des 20 euros.

14 janvier 2009

Réduire sa consommation et sa facture d'eau

La consommation moyenne d'eau oscille entre 150 à 200 litres par français et par jour ! Soit plus de 50 m3 par an ! Même si en moyenne l'eau froide « ne nous coûte » que 3 euros par m3, il est important de préserver cette ressource indispensable à la vie.

Nous vous proposons de retrouver sur cette page gestes et astuces vous permettant de réduire entre autre votre consommation d’eau et donc sa facture...

7 janvier 2009

L'eau... un bien très « précieux » !

Au sens propre comme au sens figuré ! Un extrait du zapping de l'année de Canal+ sur l'utilisation de l'eau.

Des chiffres et des actes effarants... certains sans commentaire, surtout celui de comment trouver le moyen de remplir une baignoire de 300 litres en moins de 2 minutes ! On ne pourrait pas consacrer plus d'énergie à de la recherche plus utile...



24 décembre 2008

De l'eau potable à partir d'éoliennes

L'entreprise Dutch Rainmaker aux Pays-Bas, a créé une éolienne capable de produire de l'eau potable à partir de l'air en partant du principe que l'air est toujours chargé d'eau.

Ainsi les pales de l'éolienne actionnent un compresseur relié à un système frigorifique installé dans le pylône. Un ventilateur aspire l'air par le bas et l'amène à traverser ce système, entraînant la condensation de l'eau présente dans l'air. Les gouttes d'eau produites coulent alors le long des parois et sont stockées dans un réservoir. Un premier prototype construit dans le nord de l’Europe produit environ 500 litres d'eau par jour. Une autre installation déjà à l'étude pourrait produire quant à elle jusqu’à 8m3 d'eau par jour.

Dans les régions arides du globe, cela pourrait devenir une solution au manque d'eau, où les besoins en eau potable est d’environ 20 litres par jour et par habitant. Une seule éolienne serait alors suffisante pour alimenter un village de 2000 habitants. Cependant, l'éolienne de Dutch Rainmaker n'est pas adaptée par exemple aux conditions extrêmes du Sahara où l'air y est tout simplement trop sec.

En revanche, une autre version de leur éolienne peut produire également de l'eau potable mais cette fois-ci à partir d'eau salée ou polluée, avec un rendement pouvant atteindre 60 m3 d'eau par jour. L’eau est pompée et réchauffée par un échangeur de chaleur actionné grâce aux pales de l'éolienne. La vapeur ainsi créée est ensuite refroidie, produisant de l'eau pure récupérée dans un réservoir de stockage.

Plus d’infos