Les usines hydroélectriques et barrages français, dont les concessions ont été accordées à EDF arrivent à échéance cet automne. La puissance issue de ces installations est d’environ 25GW, soit 22% de l’ensemble des centrales contribuant à l’alimentation du réseau électrique. Ainsi, les candidats (le Français GDF Suez, l’Italien Enel, l’Allemand EON, l’Espagnol Iberdrola, le Suisse Alpiq, le Norvégien Statkraf) à la reprise se bousculent, le marché étant considéré comme particulièrement intéressant dans le contexte de réduction de l’empreinte carbone. Le système de production d’énergie est en outre considéré comme l’un des plus rentables.
Tous les grands groupes énergétiques européens sont donc sur les rangs pour reprendre les concessions accordées à EDF arrivant à échéance cet automne et qui feront l’objet d’un renouvellement par appel d’offres (la commission européenne a exigé la mise en concurrence des concessions et la suppression de la préférence au sortant). Les repreneurs devront néanmoins respecter un cahier des charges strict défini par le gouvernement : renforcer la sécurité, augmenter le potentiel de production et améliorer la qualité de l’environnement aussi bien au niveau de la faune et de la flore que de la qualité de l’eau.
La France compte aujourd’hui 399 barrages exploités à 85% par EDF, les 15% restants étant partagés entre GDF Suez (à travers la Compagnie Nationale du Rhône - CNR) et la Société Hydroélectrique du Midi (SHEM).
EDF, qui devra faire face à une rude concurrence en remettant en jeu au moins 90% de sa production hydroélectrique, n’a pas dit son dernier et compte bien conserver des centrales qu’il exploite parfois depuis plusieurs décennies. D’ici à 2020, ce ne sont pas moins 3.000 MW qui seront ainsi mis sur le marché.
Tous les grands groupes énergétiques européens sont donc sur les rangs pour reprendre les concessions accordées à EDF arrivant à échéance cet automne et qui feront l’objet d’un renouvellement par appel d’offres (la commission européenne a exigé la mise en concurrence des concessions et la suppression de la préférence au sortant). Les repreneurs devront néanmoins respecter un cahier des charges strict défini par le gouvernement : renforcer la sécurité, augmenter le potentiel de production et améliorer la qualité de l’environnement aussi bien au niveau de la faune et de la flore que de la qualité de l’eau.
La France compte aujourd’hui 399 barrages exploités à 85% par EDF, les 15% restants étant partagés entre GDF Suez (à travers la Compagnie Nationale du Rhône - CNR) et la Société Hydroélectrique du Midi (SHEM).
EDF, qui devra faire face à une rude concurrence en remettant en jeu au moins 90% de sa production hydroélectrique, n’a pas dit son dernier et compte bien conserver des centrales qu’il exploite parfois depuis plusieurs décennies. D’ici à 2020, ce ne sont pas moins 3.000 MW qui seront ainsi mis sur le marché.