18 décembre 2008

OLED : une technologie très prometteuse

Nous vous rappelions il y a quelques jours combien les illuminations des fêtes de fin d’année étaient très « énergivores » (article). Les ingénieurs de General Electric (GE) ont réalisé à l'occasion des fêtes de fin d'année, un arbre de noël à éclairage OLED (Organic Light-Emitting Diode) ou DELO en français.

Les films OLED sont constitués de couches de semi-conducteur organiques, qui prises entre deux électrodes, ont la capacité de s'allumer lorsqu'une charge électrique est appliquée. Cette technologie qui va bientôt déferler en masse sur les produits utilisant notamment des écrans, ont le potentiel d'améliorer de façon spectaculaire l'efficacité lumineuse et la qualité d’éclairage, avec beaucoup moins d'énergie électrique et de place nécessaire, donc une meilleure performance environnementale. Contrairement aux écrans à cristaux liquides (LCD), les OLEDs sont auto-lumineux et ne nécessitent donc aucun rétro-éclairage. Ceci élimine le besoin de lampes au mercure épaisses et facilite la construction d’écran plus fin et compact. En outre, l’OLED offre un large angle de vision (jusqu’à 160°), même en pleine lumière, avec un temps de réponse < 0,1 ms.

Selon General Electric, cette démonstration renforce l'idée que la technologie OLED arrive, progresse et est sur le point de révolutionner l'éclairage et le design intérieur dans les prochaines années. Nous sommes vraiment impatients…

Solaire & Eolien : Priorités pour EDF Energies Nouvelles

2 jours après avoir inauguré à Salles-Curan, dans l’Aveyron, le plus grand parc éolien de France (article), EDF Energies Nouvelles annonce aujourd’hui la mise en service et l’inauguration de la centrale solaire photovoltaïque de La Narbonnaise, dans le département de l’Aude.

Construite en 2008, c’est la plus grande centrale solaire actuellement en fonctionnement en France métropolitaine avec une capacité de 7 MWc. Elle compte 95.000 modules de nouvelle génération de la société américaine First Solar, dite à couches minces, technologie alternative aux panneaux solaires traditionnels fabriqués à base de silicium.

Cette ferme solaire au sol, construite une friche industrielle, fournira au réseau électrique l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 4 200 habitants. Elle permettra d’éviter l’émission de 2 752 tonnes de CO2 par an. Sa puissance est à mettre en regard des 54 MWc de capacité raccordée actuellement au réseau en France.

Le solaire photovoltaïque est devenu le second axe de développement d’EDF Energies Nouvelles, après l’éolien. L’entreprise s’est fixé comme objectif de détenir au moins 500 MWc à l’horizon 2012. Pour EDF, la centrale de La Narbonnaise sera la vitrine d’une technologie innovante, génératrice d’investissements, d’innovations et d’emplois.

Eco-conception : des portes "écologiques" !

Le constructeur Boon Edam, leader mondial du marché des portes tournantes, a installé récemment dans une gare des Pays-Bas, une porte « tourniquet » d’un genre nouveau.

En effet cette porte « écologique » est capable de transformer l’énergie cinétique produite lors du passage d’une personne en électricité. Le système stocke ainsi l’énergie produite dans des condensateurs, qui servent à alimenter l’éclairage par LED du sas. Volontairement visible derrière une vitre au plafond du tourniquet, le dispositif indique via des voyants la quantité d’électricité produite par chaque passage.

En outre, il est intéressant de rappeler que ce système de porte permet d’économiser pas moins de 4600 kWh de chauffage par an par rapport à une porte coulissante classique. Le constructeur propose d’ailleurs un calculateur en ligne d’économie d’énergie pour les portes tournantes.

17 décembre 2008

Bilan 2008 de l'ADEME sur les EnR

En novembre dernier, l'ADEME organisait « La Semaine des Energies Renouvelables », le SIREME. Aujourd’hui, l’agence fait le point.

L’ADEME souhaite que la France se positionne mieux dans le secteur photovoltaïque, considéré comme « une des technologies du futur des plus prometteuses ». Même si pour l’ADEME, « le solaire photovoltaïque est encore une technologie trop coûteuse en France » (article), la filière sera très intéressante dès 2020.

L’énergie éolienne est aussi clairement soutenue par l’ADEME, au grand damne des anti-éoliens, considérée comme « une énergie propre » ne générant ni déchet, ni GES, ni polluants.

L’ADEME compte soutenir le développement de la filière solaire thermique, notamment dans le collectif avec la gestion du fond chaleur qui lui a été confiée.

La géothermie et le bois énergie sont aussi des filières très prometteuses en matière de production de chaleur selon l’ADEME. Le bois est « une ressource énergétique qui se renouvelle environ un million de fois plus vite que les énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole ».

Enfin, l’ADEME considère que les pompes à chaleur peuvent constituer un outil de maîtrise de la demande d'électricité, à condition de sélectionner des systèmes très performants, limitant leur consommation en électricité (article).

La dernière décennie a été la plus chaude

Selon l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), la décennie 1998-2007 a été la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées sur la planète.

Même si l'année 2008 a été moins chaude que 2007, elle devrait se classer au 10ème rang des années les plus chaudes depuis 1850, date à laquelle ont débuté les relevés instrumentaux des températures. Ce refroidissement s’explique cette année par le phénomène La Nina, refroidissement des eaux de surface du Pacifique, qui a débuté fin 2007 et a perduré jusqu'en mai 2008.

Par ailleurs, la banquise de l'Arctique a enregistré en septembre 2008 son deuxième plus fort recul depuis 1979 et le début des mesures par satellite, avec 4,6 millions de km2 contre 4,3 l'année précédente, valeur la plus basse jamais constatée.

Enfin, le trou dans la couche d'ozone au- dessus de l'Antarctique a atteint en 2008 une superficie maximale de 27 millions de km2 contre 25 millions en 2007 (29 millions en 2006, année record).

Le Parlement européen avalise le plan climat

Cinq jours après le compromis trouvé vendredi au sommet européen sur ce plan climat, les députés européens viennent ce mercredi de l’approuvé à une très large majorité pour les six textes soumis au vote.

Pour rappel, ce plan vise, par des mesures contraignantes pour les Etats membres et leur industrie, à réduire en 2020 les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 20% par rapport à 1990, à porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation de l'UE et à réaliser 20% d'économies d'énergies.

Attention aux surconsommations électriques de Noel

Dans quelques jours, Noël sera là, accompagné de son traditionnel « déluge » de cadeaux, et de ses fameuses illuminations, où chaque commune s’affaire avec acharnement à être la plus belle pour les fêtes de fin d’année…

Mais nous entendons ici et là l’éternel débat de savoir s’il est bien raisonnable (surtout vu la conjoncture financière actuelle) et responsable pour notre environnement de dépenser autant d’énergie électrique pour tout cela.

Cette année, quatre associations se sont réunies pour lancer la campagne « Illuminations de Noël, Halte au gaspillage ! ». Il s’agit de l’association « Agir pour l’environnement », de « l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement », du réseau « Action climat France » et du réseau « Sortir du nucléaire ».

Le collectif, loin de vouloir interdire les illuminations de noël, dénonce la pollution lumineuse générée par les guirlandes de Noël, mais surtout les excès d’éclairage « qui revêt un caractère symptomatique d'une société de surabondance et de gaspillage » dixit leurs représentants. Ils proposent alors plusieurs mesures pour réduire la consommation électrique et ses émissions de CO2 associées :

  • limiter le temps d’éclairage à quelques heures par jour,
  • ne pas les mettre en place plus de quinze jours avant et après les fêtes de fin d’année,
  • utiliser des LED (diodes électroluminescentes) ou ampoules à basse consommation.

Certaines villes telles que Paris et Lille, en cette période de crise, se sont d’ailleurs engagées à réduire leur impact sur l’environnement grâce à des LED ou bien en réduisant la durée d’illumination des guirlandes.

Mais une nouvelle mode très énergivore en provenance des Etats-Unis commence à sévir de plus en plus en Europe : la décoration lumineuse de sa maison et/ou jardin. Les ventes d’accessoires décoratifs lumineux sont en plein boum en France. Nous trouvons aussi bien des articles respectueux de l’environnement, mais aussi des guirlandes dévoreuses de courant. Il faut donc être très attentif lors de l’achat, avec une démarche d'économie et de protection de l’environnement.


Proposition d'une nouvelle directive européenne DPE

La Commission européenne a dévoilé fin novembre une proposition de refonte de la directive sur la performance énergétique des bâtiments.

La commission souhaite que le certificat de performance énergétique issu d’un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) devienne un véritable label pour les constructions. Ce label, dont la qualité serait contrôlée par les Etats membres, aura ainsi obligation de figurer (comme pour les appareils électroménagers) dans toutes les publicités pour la vente ou la location d’un bâtiment, en étant de plus accompagné de conseils pour les consommateurs pour l’amélioration ou la réalisation d’économies d’énergie.

En outre, lors d’une rénovation importante, tous les bâtiments devront atteindre certains niveaux d’efficacité énergétique, sachant qu’actuellement cette obligation ne concerne que les bâtiments de plus de 1000 m².

16 décembre 2008

Un nouveau plan EnR selon Borloo

Le ministre Jean-Louis Borloo a annoncé un véritable plan solaire pour rattraper le « grand » retard de la France dans le domaine des Energies Renouvelables (EnR), en complément de son projet de loi de finance 2009 (Loi Borloo 1).

Parmi les mesures phares, le ministre propose :

  • Les documents d’urbanisme qui proscrivent le solaire vont être interdits ! Ainsi, le permis de construire ne pourra plus refuser l’installation de systèmes de solaires sur les bâtiments, sauf dans les zones protégées ou sauvegardées.
  • L’intégration d’équipements de production d’EnR dans la construction d’un bâtiment, pourra ouvrir à une bonification du droit à construire, avec une augmentation de 30% (au lieu de 20%) du COS (coefficient d'occupation des sols).
  • Régions et départements vont pouvoir bénéficier des tarifs d’achat de l’électricité produite à partir des EnR. Ainsi, tout bâtiment public pourra être équipé d’un système photovoltaïque et vendre sa production.
  • Dès 2009, de nouveaux outils incitatifs pour accélérer la pénétration des énergies renouvelables dans la rénovation (prêt à taux zéro, possibilité d’exonération de taxe foncière…) devraient soutenir le marché, avec l’entrée en vigueur d’un label « Bâtiment Basse Consommation » pour les bâtiments neufs à partir de 2012.
  • L’objectif de multiplier par dix le parc éolien, pour atteindre 25 GW de puissance installée en 2020 (contre 2.500 MW en 2007) est confirmé.
  • Enfin, 300 MW de centrales solaires photovoltaïques vont faire l’objet d’appel à projets, avec la réalisation d’une centrale solaire par région d’ici 2011 selon un cahier des charges exigeant certains critères environnementaux, ainsi que des facilités de réalisation et d’intégration au réseau. Elles pourront ainsi bénéficier d’un tarif de rachat de l’électricité supérieur au tarif de base pour les installations au sol à 30 centimes d’€/kWh.

En espérant que toutes ces nouvelles mesures ne resteront pas qu’un effet d’annonce et que les décrets seront publiés très bientôt…

Nos ascenseurs seront économes

KONE, l’ascensoriste finlandais, promet que ses futures gammes d’ascenseurs présenteront des gains de 30% en 2009 (puis 50% en 2010) en termes de consommation d’énergie. Cette annonce est très intéressante quand on sait que les ascenseurs représentent environ 10% de la consommation d’énergie d'un immeuble.

Des projets de bâtiments très écolos

Eoliennes et panneaux photovoltaïques sur les toits, verre spécial pour à la fois faciliter le passage de la lumière naturelle et empêcher les effets de chaleur, jardins suspendus... Comme nous vous le présentions dans un article récent, les architectes rivalisent d'idées pour construire des bâtiments toujours plus écolos et les projets "verts" fleurissent un peu partout.

L’internaute vous propose à travers cet article de découvrir une vingtaine de projets très « révolutionnaires ».


Les logements sociaux équipés de panneaux solaires

Le 7ème organisme HLM de France, « Habitat 76 », gère plus de 27 000 logements sociaux en Seine-Maritime. Depuis quelques années, Habitat 76 s’est engagé dans une démarche HQE (Haute Qualité Environnementale). Ceci l’amène donc à travailler sur la performance énergétique de ses bâtiments.

L’organisme vient de lancer une étude visant à installer (dès 2010-11) 50 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur une partie de son parc de logements sociaux (plus de 300 bâtiments), en profitant des travaux de réfections des toitures, soit l’équivalent d’une centrale solaire capable de fournir la consommation d’énergie électrique (hors chauffage) de 3 000 logements.

Pour un investissement évalué à 50 M€, la quantité d’énergie électrique produite par les panneaux photovoltaïques est estimée à 5,5 millions de kW/h par an, et serait revendu à EDF sur la base 57 cts du kWh, soit environ 3,5 M€/an de revenus, dont la moitié reviendrait à Habitat 76 pour amortir le coût des installations, et l’autre moitié reversée aux locataires par une diminution des charges locatives.

Les espaces verts reconnus d'utilité publique !

Selon la revue médicale The Lancet, les espaces verts seraient bons pour la santé, réduiraient les inégalités entre riches et pauvres en matière de maladies, diminueraient nos risques de tomber malade et ainsi nous permettraient de vivre plus longtemps.

Ce sont des chercheurs écossais qui ont réalisés cette étude menée auprès de plus de 40 milles Britanniques, des plus pauvres aux plus riches, vivant ou non auprès d’un espace vert de 10 m2 minimum. La conclusion est que les inégalités entre riches et pauvres, en matière de maladies, se réduisent à partir du moment où leur lieu d’habitation se situent près d’un espace vert.

Bien entendu, la plupart des gens se rendent bien compte que la nature, la verdure, par leurs effets calmants et relaxants, ainsi que le « bon » air respiré lors des promenades, ne peuvent qu’avoir des effets bénéfiques sur votre santé et votre moral.
Mais la présence d’espaces verts inciteraient d’avantage les gens, qu’ils soient riches ou pauvres, à sortir et à se promener davantage et gommeraient ainsi les inégalités sociales en matière de maladies (surtout cardio-vasculaires) et de longévité.

Les espaces verts sont des lieux de vie, de convivialité, de rencontres, d’échanges, de sports qui vous coupent de notre quotidien, réduisent fortement le stress (à l’origine de maladies plus ou moins graves), rendent le moral des gens meilleur qui verraient ainsi la vie de manière plus positive. Certains pays orientaux (réputés pour la longévité et la bonne santé de leurs habitants) l’ont d’ailleurs bien compris, leurs parcs étant des lieux propices à la pratique de la danse, de la gym, des jeux (échecs par exemple), des discussions…

Ainsi, j’espère que la politique du « tout béton » n’aura pas la peau des trop peu d’espaces verts qu’ils nous restent, comme on dit les « poumons » de la ville.

Réchauffement climatique par le méthane

Le méthane est un GES (gaz à effet de serre) bien plus nocif que le CO2 (son effet est 25x plus important), mais heureusement bien moins présent dans les émissions terrestres (participe qu’à hauteur d’environ 15% dans le réchauffement) et sa disparition dans l’atmosphère est bien plus rapide que celle du CO2. Est-ce pour cela que nos gouvernements ne s’y intéressent très peu (pas d’annonce lors des dernières conférences climatiques) ?

Le méthane provient essentiellement (65%) de l’agriculture via les émissions des rots et pets de nos ruminants, des lisiers, et des déjections accumulées des bovins et des porcins. Les décharges de déchets organiques ou des sites divers de combustion ou de fermentation, participent aussi un peu aux émissions de méthane. Pour information, une vache de 600 kg produit chaque année plus de gaz à effet de serre qu’une voiture moyenne roulant 15 000km !

Le méthane mérite donc que l’on s’intéresse à lui, même si il est plus facile dans un premier temps de s’attaquer aux rejets de CO2 que de « supprimer » nos « chers » ruminants…

Comme le butane ou le propane, le méthane est un gaz combustible très énergétique. La récupération de ses émissions serait donc un premier effort possible pour les limiter avec sans doute une plus grande rentabilité que la diminution des émissions de CO2 !

L’éolien a toujours le vent en poupe en Europe !

Un énorme parc éolien d'Europe est en construction au nord de Constanta, près de la Mer Noire, par le groupe tchèque d'électricité CEZ (troisième plus gros distributeur d'énergie en Roumanie). Ce sera la plus grosse ferme éolienne d’Europe en Roumanie. Les travaux ont débuté en septembre 2008 avec un budget d’investissement de 1,1 milliard d'euros, se termineront normalement en 2010.

Ce parc éolien aura une puissance de plus de 600 megawatts, soit le triple de la ferme éolienne écossaise de Clyde Farm qui est aujourd’hui le plus important site éolien terrestre.

15 décembre 2008

L'éolien progresse encore en France

La filiale énergies renouvelables d'EDF (EDF EN) vient de mettre en service en Aveyron (dans le parc de Salles-Curan situé à l'ouest de Millau) 29 éoliennes de 3 mégawatts, soit le plus grand parc éolien de France. D'une capacité de 87 mégawatts, ces éoliennes couvriront près de 40% des besoins en électricité des habitants du département, soit la consommation annuelle de plus de 100 000 habitants !

Cette installation est la troisième d'envergure mis en service par EDF en France en 2008 après ceux du Chemin d'Ablis (Eure-et-Loir) début décembre et de Villesèque (Lot) en juillet. EDF, qui mène actuellement une dizaine de projets supplémentaires, a déjà développé et construit en France 345 MW d’énergie éolienne.

Selon l’ADEME, le parc éolien français comptait fin 2007 quelque 2 500 MW de capacités installées, sachant que l'objectif annoncé est de le porter à 17 000 MW en 2015. Le parc éolien français est le troisième en Europe, derrière l'Allemagne et l'Espagne, mais restent toutefois très en retrait par rapport au parc nucléaire (62 600 MW), qui produit près de 80% de l'électricité française.

11 décembre 2008

Le photovoltaïque encore trop cher pour la France !

Pour l’instant en France, le solaire photovoltaïque (à ne pas confondre avec le solaire thermique) fait plutôt figure de vitrine technologique que de véritable investissement massif. L’énergie solaire est pourtant aux oreilles de nos concitoyens une si belle avancée, à se demander pourquoi on n’y a pas pensé plutôt, une des énergies propres par excellence qui s’appuie sur les forces de la nature.

Mais simplement, les cellules photovoltaïques coûtent encore trop cher, car elles sont faites de silicium. Cette ressource très prisée dans la fabrication de composants informatiques n’a vu son prix cesser de grimper, de quelques dizaines de dollars le kg en 2002 à plusieurs centaines actuellement, ne permettant de compenser la baisse gagnée par les avancées technologiques. Ainsi l’éolien coûte aujourd’hui environ 9c/kWh, alors que le solaire photovoltaïque monte à 28c/kWh en moyenne.

L’ADEME (bizarrement en terme de communication), estime donc qu’il est trop tôt pour le solaire photovoltaïque en France, et qu’il faudra attendre l’horizon 2020 pour qu’il soit compétitif par rapport aux autres EnR. Drôle de communication en effet de la part de l’ADEME, qui risque notamment de refroidir les investissements dans le domaine (censés aussi faire baisser les prix), sachant en outre que l’impact sur notre environnement à lui, à mon avis, pas de prix … !

Feuille de route EnR pour l'Europe

Le Parlement européen et les Etats membres se sont mis d’accord lors de négociations informelles sur la future directive relative aux énergies renouvelables dans le cadre du paquet climat/énergie.

Le conseil européen en mars 2007 avait porté à 20 % la part d'énergie renouvelable dans la consommation finale d'énergie de l'Union Européenne en 2020. Pour y parvenir, la commission a donc proposé une feuille de route équitable pour chaque Etat membre, en prenant en compte les situations de départ et le potentiel de chaque pays pour la traduction de l'objectif commun en objectifs nationaux. Ainsi la France devra produire 23 % de sa consommation d'énergie à partir d'énergies renouvelables en 2020, objectif supérieur à celui de l'Allemagne (18 %) ou de l'Espagne (20 %), mais inférieur à celui de la Suède (49 %) ou du Danemark (30 %).

En outre, la directive soutient l'objectif d'au moins 10% d'énergie renouvelable dans le secteur des transports pour 2020 mais plusieurs précisions ont été apportées visant à éviter que cet objectif ne soit atteint uniquement grâce aux agrocarburants. Ainsi, des coefficients différents seront attribués aux sources d’énergie pour calculer le pourcentage d’énergie renouvelable : les biocarburants de deuxième génération seront doublement crédités, l'électricité renouvelable destinée aux trains ne sera comptée qu'une seule fois alors que l'électricité renouvelable consommée par les voitures électriques sera créditée 2,5 fois.

Il a été également convenu de l’instauration de critères de durabilité. Ainsi les biocarburants devront permettre une économie d'au minimum 35% d'émissions de gaz à effet de serre comparés aux carburants fossiles pour être pris en compte. Concernant les installations utilisant des énergies renouvelables, les économies d'émission de gaz à effet de serre devront s'élever à au moins 50% (au moins 60% pour des nouvelles installations) et ceci dès 2017.

Les associations de protection de l’environnement, l’association européenne de l'énergie éolienne (EWEA), les producteurs de bioéthanol ont tous plus ou moins salué cet accord, qui devrait être normalement soumis aux votes lors de la session plénière à Strasbourg les 16 et 17 décembre prochains.


L'ADEME fait le point sur les pompes à chaleur

Selon une récent communiqué de l'ADEME, l’usage des pompes à chaleur est très positif, si tant est que leur coefficient de performance (COP) soit supérieur à 3,5 ce qui est aujourd’hui toujours le cas.

Bien entendu, une PAC sera le plus rentable lorsqu’elle remplacera un chauffage électrique à effet joule, le chauffage électrique classique (radiateurs « grille pain » par exemple).

Le système PAC peut être aussi combinée très simplement avec un système d’appoint comme une chaudière à énergie fossile, ou une résistance électrique, ou encore mieux le solaire thermique.

Mais encore trop de régions (comme le sud est), installent des PAC pour le côté rafraichissant (et non pour le chauffage les besoins y étant moins important qu’au nord) ce qui se traduit alors par une importante augmentation des coûts de fonctionnement énergétique globaux de l’habitation.
En outre, l'ADEME reconnait aussi que l'état de vétusté de certains réseaux électriques dans certaines régions est une contrainte au déploiement rapide des PAC, faute d’investissements.

Enfin, ce sont malheureusement plus les clients se chauffant aux énergies fossiles qui sont courtisés pour l’installation de PAC, alors que sont plutôt ceux se chauffant à l’effet-joule qui s’y retrouveraient le plus, avec de grosses économies d’énergie à la clé pour la planète…

Le soleil responsable du changement climatique sur terre

De nombreuses études expérimentales indiquent qu’il y aurait une relation entre les cycles du soleil (matérialisé par l’activité des taches solaires) d’une durée moyenne de 11 ans et les températures observées sur terre, ou encore entre le rayonnement cosmique et la température observés dans des carottes de forages profonds qui vont jusqu’à 500 millions d’années.

En effet, les éruptions solaires produisent des orages magnétiques qui selon leur intensité dévient plus ou moins les radiations ionisante du soleil que nous recevons sur terre et qui ont pour effet la formation de nuages. Ainsi, lorsque le soleil a de fortes éruptions solaires (comme en ce moment), les radiations ionisantes reçues sur terre sont à l’inverse minimum et la formation nuageuse est moindre d’où une élévation de la température. Les experts indiquent que les nuages ont une influence bien plus importante (entre 60 et 95%) sur le climat que la proportion de CO2 dans l’atmosphère (5 à 25%).

Même si ces études se vérifient, je crois quand même qu’il faut poursuivre tous nos effort entrepris dans la réduction des gaz à effet de serre et les économies d’énergie, car dans tous les cas, qu’on se le dise, les énergies fossiles sont bien en voie de disparition…

De l'électricité dans les gaz d'échappement

Le Centre allemand de recherche aérospatial (DLR) et le constructeur automobile BMW souhaitent développer en commun un système produisant de l’électricité à partir de la récupération de la chaleur des pots d'échappement. Un générateur thermoélectrique (TEG) convertirait la chaleur perdue des gaz d'échappement en énergie électrique, alimentant ainsi l'électronique de bord et contribuant à la réduction des émissions de CO2. Un véhicule est déjà en test à Stuttgart testé et a déjà démontré qu’à une vitesse de 130 km/h, une puissance électrique de 200 W pouvait être générée, les concepteurs envisageant même un meilleur rendement très prochainement.

Le principe : une tension électrique apparaît entre deux points situés sur un conducteur électrique lorsqu'ils présentent des températures différentes. Ce phénomène physique est connu depuis 1821. La chaleur est ainsi extraite des gaz d'échappement par le TEG et conduite à travers un matériau thermoélectrique. Une partie du flux de chaleur est transformée en puissance électrique et le reste étant transmis à un autre circuit afin de réchauffer certains composants du véhicule.

9 décembre 2008

Economies d'énergie spectaculaires à l'horizon 2020

Alors que la suppression progressive des ampoules à incandescence est prévue en Europe à partir de 2009, d’autres appareils électriques utilisés à la maison et au bureau devront également veiller à respecter des limitations de leur consommation d’électricité en mode veille.

À compter de 2010, des appareils tels que les téléviseurs, les ordinateurs, les fours à micro-ondes, etc… ne devront pas consommer plus de 1W en mode veille pour être mis sur le marché. Ce seuil sera abaissé à 0,5 W en 2012. La consommation des décodeurs numériques TNT en fonctionnement sera quant à elle limitée à 1 W en 2009, puis 0,5 W en 2012.

En revanche aucun seuil n’est fixé pour l’instant pour les adaptateurs utilisés par exemple pour recharger les ordinateurs, téléphones portables ou autres lecteurs MP3, mais cela pourrait certainement changer d’ici 2012 car la liste des produits qui devront prochainement répondre à des seuils de consommation d’énergie va certainement s’allonger, en incluant par exemple les machines à laver le linge ou la vaisselle, les réfrigérateurs et les congélateurs, les chauffe-eaux, les chaudières, les systèmes de climatisation et de ventilation etc…

Ainsi, avec la suppression des lampes à incandescence (article), ces mesures devraient permettre d’économiser 130 TWh à l’échelle de l’Union Européenne en 2020, soit l’équivalent d’un quart de la consommation électrique annuelle de la France ! Enorme !

8 décembre 2008

La fin programmée des ampoules à incandescence

L'Union Européenne a fixé ce lundi un calendrier pour bannir à terme des maisons les ampoules classiques à incandescence (de 25 à 100 watts). Elles cesseront donc d'être commercialisées progressivement jusqu’au le 1er septembre 2012 après une centaine d’année d’existence. La décision de l'UE devra encore être soumise pour avis seulement au Parlement européen, pour être ensuite formalisée au printemps par la Commission européenne.

Les lampes à incandescence seront remplacées par des ampoules halogènes nouvelle génération plus performantes ou par des lampes "fluo-compactes", dites aussi lampes basse consommation (LBC), voir par la technologie LED qui ne cesse elle aussi de progresser.

Ce sont d’abord les ampoules traditionnelles à incandescence de 100 watts qui disparaîtront des magasins dès le 1er septembre 2009. Un an plus tard, celles de 75 watts cesseront d’être commercialisées. Deux ans plus tard, ce sera au tour des 60 watts. Enfin, le 1er septembre 2012, les 25 et 40W seront retirées de la vente. Par ailleurs, certaines ampoules halogènes très « énergivores » (soit de classe « C ») seront-elles aussi retirées du marché avant fin 2016.

Environ 85% de l'éclairage domestique est aujourd'hui considéré comme peu efficace d'un point de vue énergétique, car seulement 5% de l'électricité que consomme les lampes à incandescence est transformé en lumière (certes de qualité), le reste se dissipant en chaleur.

En revanche, les lampes utilisant des nouvelles technologies d'halogènes permettent de réaliser de 25 à 45% d'économies d'énergie par rapport aux modèles classiques. Encore mieux, les ampoules "fluo-compactes" sont quant à elles jusqu'à 80% moins gourmandes. L’Union Européenne indique qu'en équipant tout son éclairage en fluo-compacte, les ménages peuvent économiser en moyenne 50 euros/an, soit une économie entre 5 et 10 milliards d'euros chaque année pour toute l’Europe. Ce plan s’inscrit donc tout à fait dans les objectifs européens d’améliorer l’efficacité énergétique de l’Europe de 20% d'ici 2020, et ainsi aussi contribuer à la diminution des besoins en énergie électrique et des rejets de gaz à effet de serre.

Mais tout n’est pas rose au royaume du fluo ! Tout d’abord ces ampoules reste encore chères à produire et donc à l’achat (mais elles sont censées durer 10x plus longtemps ce qui est aujourd’hui pas toujours vrai pour certains modèles bas de gamme).

Ensuite, ces ampoules contiennent du mercure (très dangereux pour notre environnement s’il est rejeté sans traitement), qu’une lampe fluo-compacte transforme en vapeur en provoquant un rayonnement ultra-violet qui émettra une lumière blanche par conversion. Les fabricants indiquent d’ailleurs qu’il ne faut pas toucher directement les morceaux d’une ampoule fluo-compact cassée et d’aérer la pièce pour évacuer les vapeurs de mercure résiduelles.

Ensuite, leurs rayonnements électromagnétiques sont aussi critiqués par les scientifiques. Bien qu’ils aient été fortement réduits par les fabricants depuis l’introduction de ces lampes il y a environ une vingtaine d’années, ils présentent encore un risque théorique chez les personnes porteuses de prothèses médicales (pacemaker).

De plus, la qualité de leur éclairage (plus diffus que les ampoules à incandescence) et leur temps de démarrage sont encore des points négatifs pour les consommateurs. Gageons que les fabricants sauront très vite progresser pour remédier à tous ces points noirs en améliorant nos futurs éclairages…

Enfin côté emploi, l’Europe indique que malheureusement deux à trois milles emplois pourraient être menacés dans l’Union Européenne, les lampes basse consommation étant principalement fabriquées en Asie.

Encore trop de polluants rejetés dans l'air en Europe

Selon un rapport publié le 1er décembre par l'Agence Européenne pour l'Environnement, seulement onze Etats membres de l'UE ont respecté l’an dernier les limites fixées par la Directive européenne d'émissions de quatre polluants de l'air, des polluants qui sont dangereux pour l’homme ainsi que pour l’environnement en contribuant notamment à la formation d’ozone. Ces quatre polluants sont l’oxyde d'azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les composés organiques volatiles (COV) et l’ammoniac (NH3). Certains pays (Espagne, Irlande,…) devraient même dépasser leur émission de NOx de plus de 50%, alors que le dépassement moyen pour l’Union Européenne est d’environ 20% si on se réfère aux seuils de la directive européenne qui sera applicable en 2010.

Ceci s’explique en autre par le fait que certaines mesures prises notamment pour réduire les émissions polluantes des véhicules sont moins efficaces que prévu, prennent du temps à s’intégrer au marché, et avec en parallèle une croissance du transport routier elle aussi plus importante que prévu lorsque les seuils ont été établis en 2001.

Mais, le rapport précise que l’Union Européenne devrait globalement réduire ses émissions de dioxyde de soufre de 31%, de composés organiques volatiles de 9%, et d'ammoniac de 7%.

2050 : Les fermes seront en pleine ville !

Dans moins de cinquante ans, la terre comptera près de 10 milliards d’individus, dont plus de 80% habiteront en ville. Comment alors subvenir à leurs besoins alimentaires.

Dickson Despommier, professeur de sciences environnementales à l’université Columbia aux Etats-Unis, nous propose une solution. Il s’agirait de construire d’immenses buildings ou « fermes verticales » directement dans les centres ville pour produire toutes sortes de denrées végétales (fruits, légumes, céréales) et avec un rendement 5 à 30 fois supérieur à l’agriculture classique. De plus, ces grandes tours fourniraient aussi de l’eau issue de l’humidité générée par les plantes.

Plus d’info (en anglais) et de photos : http://www.verticalfarm.com/

Los Angeles "bon élève" dans le solaire

Arnold Schwarzenegger (le Gouverneur de l’état de Californie), et le Maire de Los Angeles, la deuxième plus grande ville américaine après New York, ont dévoilé sur le toit de la salle multi-sport Staples Center (cf. photo), une ambitieuse stratégie de développement de l’énergie photovoltaïque.

D’ici à 2020, ils souhaitent grâce au soleil pouvoir fournir aux quatre millions d’habitants de Los Angeles 10% de leur énergie en produisant près de 1300 mégawatts, le soleil étant très présent dans cette partie des Etats-Unis.

Pour se faire, ils vont pousser à l'installation de panneaux photovoltaïques sur le maximum de bâtiments publics (1700 panneaux solaires sur le toit du Staples Center) et privés, ainsi que sur le toit des maisons des particuliers.

Encore un bateau solaire !

Nous vous parlions déjà dans un article précédant du projet « Planetsolar ». Aujourd’hui, un autre projet mais qui va être rapidement une réalité.

Le ferry boat qui assurait la liaison entre les deux quais du Vieux-Port de Marseille depuis 1953 a pris sa retraite pour cause de vétusté et de non conformité aux nouvelles normes de sécurité.

Son successeur qui entrera en service début 2010, vient d’être présenter par la municipalité. Son atout principal est qu’il fonctionnera entièrement à l’électro-solaire, en étant équipé sur son toit de 16 panneaux photovoltaïques, avec une autonomie de plus de 10 heures sans recharge de batterie.

6 décembre 2008

Du solaire aussi pour nos morts !

Derrière ce titre volontairement provocateur se cache une information qui pourrait bien se généraliser dans les années à venir. En effet ce ne sont pas moins de 462 panneaux solaires qui ont été récemment installés dans le cimetière de Santa Colona de Gramenet, une ville de 124 000 habitants située dans la banlieue de Barcelone en Espagne.

Cette initiative, qui a été suivie de près par des élus d'autres villes, a été prise par les autorités qui cherchaient à équiper leur territoire en sources d'énergies renouvelables, mais qui étaient confrontés à une pénurie d'espace disponible et assez grand pour recevoir une telle infrastructure. Les autres installations de la ville en énergie solaire se trouvent en général sur les toits d'immeubles, mais le cimetière était de loin le site le plus important par sa dimension.

La population a tout d’abord été choquée par ce projet, et la municipalité a dû mener une campagne d'information pour la convaincre que ces panneaux, installés sur le toit des tombes, ne troubleraient pas le repos des morts !

Les panneaux solaires, qui produiront de l'électricité pour 60 foyers, ont été installés selon la municipalité de la façon la plus discrète possible, dans une zone du cimetière qui ne dépasse pas pour l’instant que 5 % de la superficie du lieu. Mais les élus envisagent déjà d'installer davantage de panneaux, une telle superficie pouvant alimenter plus de 1000 habitations.

La si mauvaise réputation des éoliennes !

Comme le disait Coluche : « Je suis ni pour, ni contre, bien au contraire… ! ». Un peu d’humour pour commencer cet article. Car quelque soit son avis à propos des éoliennes, que l’on aime ou que l’on déteste ce mode de production d’énergie, pour telles ou telles raisons, tous les avis sont aussi respectables l’uns que les autres. En revanche, le matraquage anti-éolien, truffé d’absurdités, que nous subissons (essentiellement en France !) ces derniers temps m’amène à vouloir clarifier certains points.

Ainsi, la propagande anti-éolienne a commencé comme toujours par des thèses basées sur la peur et la culpabilité : les éoliennes tuent les oiseaux, font tourner le lait des vaches, empêchent la reproduction du gibier, augmentent les émissions de CO2, etc.…). Ou bien, comme les éoliennes ne tournent qu’un quart du temps, il a donc fallu rouvrir des centrales thermiques très polluantes.

Bien entendu, ces arguments n’ont pas tenu bien longtemps. Alors les anti-éoliens ont du passer à la vitesse supérieure, avec des exposés plus difficile à vérifier mais tout aussi populaires auprès du public ! Les éoliennes seraient voulues par de puissants lobbies industriels qui s’enrichiraient par milliards sur le dos du petit contribuable par des dizaines de taxes. Quelle honte !

Pour renforcer ces propos, quelle idée géniale de s’octroyer les services d’un ancien Président de la République, ayant à priori la tête sur les épaules, pour clamer haut et fort chez les médias : « L’éolien est la plus grande imposture écologique de notre époque. Plus de 15 milles éoliennes vont défigurer la France et augmenter nos rejets de gaz à effet de serre ». Ou bien de demander à un étudiant d’un célèbre institut de chiffré dans une thèse que le surcout du développement éolien en France serait de 1 milliard d’euros par an entre 2008 et 2020 !

Même l’Assemblée Nationale s’interroge sur l’efficacité de l’éolien et son impact environnemental, indiquant que nos concitoyens ne sont pas forcément prêts à les accepter, comme pour les autoroutes par le passé : tout le monde était favorable à leur construction à condition que ce ne soit pas chez soi.

Alors bien que parfois je m’interroge moi aussi sur certaines éoliennes, surtout en termes de nuisances sonores quand elles sont vraiment implantées trop près d’habitations, ou bien quand leur site d’implantation peut effectivement nuire à la beauté du paysage, je sais aussi reconnaitre tout ses bienfaits, surtout quand leurs lieux d’installation sont judicieux, notamment en mer. De plus comment s’expliquer que tout ce brouhaha de mécontentement ne s’élève qu’en France, pays du pratiquement tout nucléaire, comme c’est bizarre !

Tout d’abord, le Syndicat des Energies Renouvelables a plutôt calculé un gain net de 1,2 milliard d'euros par an en 2020 en raison de la stabilité du coût de l'énergie éolienne.

Ensuite la puissance unitaire d'une éolienne étant plus proche aujourd'hui de 3 MW que de 1 MW, l'objectif de porter le parc éolien à 25000 MW ne demanderait pas plus de 8000 éoliennes supplémentaires, sans compter que de nombreuse seront implantées en offshore.

Et le solaire photovoltaïque à la place des éoliennes me diriez-vous : malheureusement il faut aujourd’hui en moyenne 10.000 panneaux photovoltaïques pour produire la même quantité d'énergie que délivre une seule éolienne de 2MW, soit une superficie de 40.000m2, soit un investissement 4 fois supérieur à l’éolien (8 millions d'euros) et des superficies démentielles.

La France, plutôt que de développer l’éolien, devrait alors plutôt poursuivre dans la voie du nucléaire, domaine où elle excelle, avec de l’électricité parmi la moins chère du monde (environ 55 euros le mégawatt/heure pour le futur réacteur EPR, qui devrait couter aux contribuables près de 4 milliards d’euros).

Mais les 55 euros le mégawatt/heure n’intègre pas le coût de gestion des déchets, le financement public de la recherche sur l'atome, la sécurité... En outre, le nucléaire n'est certainement pas une énergie aussi écologique et surtout sans risque que l’éolien ! Et quid de l’impact visuel (et aussi sonores) des centaines de milliers de pylones et lignes « haute et très haute tension » qui sillonnent notre beau pays (fruit d'une politique de production centralisée de l'électricité nucléaire) et dont on ne connait pas encore tous les impacts sur la santé des personnes habitant à proximité.

De plus, l'augmentation du prix des énergies fossiles (y compris l'uranium) va aussi progressivement accroitre la compétitivité de l'éolien. A titre d’exemple, le prix de l’électricité sur le marché européen se négociait durant le mois d’octobre dernier aux alentours des 90 €/MWh. Or le prix de rachat de l’électricité éolienne imposé à EDF étant de 84 euros le MWh, cette opération n'a donc générée aucun surcoût pour le consommateur final. En outre, si les installations éoliennes installées en Europe bénéficiaient des mêmes subventions misent en place par le protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre, chaque MWh produit par une éolienne rapporterait à son propriétaire en plus du prix de vente de gros, un bonus de 20 €/MWh ! Le prix subventionné du MWh éolien n'a donc rien d'abusif et l'Allemagne a même décidé d’augmenter prochainement le prix de rachat du MWh éolien de 80 à 90 €/MWh. Mais il est bien connu que les Allemands sont dénués de tout bon sens industriel… !

Enfin, avec les 4 milliards d'euros du futur EPR, nous pourrions répondre aux mêmes besoins énergétiques de demain en développant des sources d'énergie locales, respectueuses de l'environnement, et créer 18 fois plus d'emplois avec surtout une répartition uniforme sur l'ensemble du territoire.

Voilà, sans avoir cherché le moins du monde à vous convaincre de l’intérêt de l’éolien (l’avenir nous apportera certainement la ou les réponses), surtout si on vous a installé sans réflexion cet énorme moulin à vent près de votre maison, j’espère néanmoins que vous serez un peu plus éclairés sur certaines communications lobbyistes qui ont encore la vie dur dans notre pays…

5 décembre 2008

Objectif Zéro Pétrole en 2020 !

Deux vidéos intéressantes sur l'utilisation du pétrole : de la simple réduction de sa consommation en limitant au maximum ses déplacements en voiture, à l'abandon pure et simple de cette énergie fossile, il n'y a qu'un pas que la Suède tente notamment de franchir d'ici 2020 !



Comment se déplacer grâce au soleil

Les ingénieurs œuvrant dans le domaine des énergies renouvelables ne sont vraiment pas à cours d’idées et les prototypes d’engins utilisant l'énergie solaire pour se déplacer sont de plus en plus répandus comme vous pourrez le constater dans les exemples ci-dessous.

Bertrand Picard a créé le « Solar Impulse », un projet d’avion solaire. Cet avion planeur de 80 m d’envergure propulsé uniquement grâce aux rayons du soleil devrait voler prochainement en 2011 et se lancer ensuite dans un tour du monde sans aucun rejet de CO2. Chapeau !

« Planetsolar » est un projet de bateau solaire qui devrait la encore permettre de faire le tour du monde sans la moindre énergie fossile. Ce catamaran de 30 mètres accueillera 470 mètres carrés de panneaux photovoltaïques et aura une vitesse moyenne de 10 nœuds (environ 20 km/h). Sa construction doit débuter prochainement et sa mise à l’eau pour un tour du monde sera vers 2010.


Enfin « Solartaxi » est un projet de taxi solaire conduit par un suisse Louis Palmer, qui souhaite parcourir le monde avec son engin pour prouver qu’un véhicule utilisant le soleil comme énergie est viable. Il a déjà en effet parcouru plus 45.000 Km.

En savoir plus : http://www.solartaxi.com/

Comment éviter le gaspillage de carburant ?

Quelques trucs et astuces à prirori plus ou moins efficace pour éviter le gaspillage de carburant et alléger quelque peu son budget essence. J'écris "à priori" car quelques lecteurs m'ont aussi indiqué qu'il pourrait s'agir d'idées farfelues (notamment la 2ème) qui circulent sur le net ! A vous donc de vous faire votre propre opinion, et de toute façon rappelez-vous : l’énergie la moins chère est celle que l’on ne paie pas. Donc, est-il toujours utile de prendre sa voiture pour faire une centaine de mètres que l’on aurait pu faire à pied tout en se maintenant en forme…

Premièrement, il faut faire le plein de votre réservoir essence lorsqu'il est encore à moitié plein. Plus le réservoir est plein, moins il reste d'air. Hors le carburant s'évapore plus vite que vous ne le pensez. Pour info, les grands réservoirs des citernes en raffineries ont des plafonds flottants à l'intérieur pour tenir l’évaporation au minimum en limitant la quantité d'air entre le carburant et l'atmosphère.

Ensuite, il faut mieux faire le plein tôt le matin, lorsque la température terrestre est plus froide. Comme les stations essence ont leurs réservoirs enfouis dans le sol, la terre étant plus froide, la densité de l'essence ou du diesel est moins grande. En revanche, pendant la journée la terre se réchauffe donc les carburants prennent de l'expansion, et votre litre en fin de journée chaude n'équivaut plus alors à un litre exact.

De plus, lorsque vous faites le plein, n'enclenchez pas la gâchette du pistolet au maximum. La manette a en général trois positions de vitesse. Optez toujours pour le mode le plus lent, Vous minimisez les vapeurs créées pendant le remplissage. En revanche, si vous faites le plein et que la manette est à sa plus haute vitesse, un certain pourcentage du précieux liquide qui entre dans le réservoir de la voiture deviendra de la vapeur qui sera aspirée par la pompe et qui retournera vers les réservoirs sous terre, avec comme conséquence le fait que vous en ayez pour votre argent! Normalement, si vous appliquez aussi le conseil numéro deux, vous ne devriez pas vous faire klaxonner !

Enfin, si quand vous allez faire le plein, il y a un camion citerne en train de remplir les réservoirs, ne faites pas le plein à cette station car l'action de remplir les gros réservoirs provoque un brassage au sein de ces derniers et vous risquez de ramasser des impuretés dans votre réservoir !

La montée des eaux se précise

Malgré les températures hivernales, le réchauffement climatique est bien présent et la montée des eaux se précisent. Ainsi la mer a atteint cette semaine à Venise un niveau record avec 1,56 m au-dessus de la normale, soit la cote la plus élevée jamais atteinte depuis vingt-deux ans.

De leur côté, les Pays-Bas se préparent eux aussi à d’éventuelles inondations liées au réchauffement de la planète. Ils envisagent de renforcer une nouvelle fois leurs digues en prévision de l’élévation attendue du niveau de la mer. Montant estimé des travaux nécessaires : entre 1,2 et 1,6 milliard d’euros par an jusqu’en 2050 !

Les sacs plastiques refont parler d'eux !

En septembre 2005, le Parlement avait voté une loi prescrivant l'interdiction des sacs de caisse non bio dégradables à l'horizon 2010. Mais pour des raisons de conformité avec le droit européen, cette interdiction n'a pu être mise en place. Mais une fiscalité dissuasive sur les sacs non biodégradables serait acceptable au regard du droit européen.

Ainsi la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté récemment deux amendements instaurant une taxe de 0,12 euro sur chaque sac en matière plastique à bretelles présenté en rouleau ou en liasse, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2010. Mais cette mesure qui doit encore être approuvée lors de l'examen du texte en séance publique a malheureusement des chances d’être rejetée, l'assemblée nationale à la demande du gouvernement ayant déjà refusé la mise en place d'une écotaxe sur les sacs plastiques non biodégradables.

Bien qu’en cinq ans le commerce alimentaire ai réduit de 80% le nombre de sacs de caisse jetables (10 milliards en 2002 à 3 milliards en 2007 de sac de caisse à usage unique consommés chaque année), Le WWF-France demande au Gouvernement de soutenir cette mesure qui pour eux est évidente.

Les sacs à usage unique sont fabriqués en une seconde à partir d’une matière première non renouvelable(le pétrole), utilisés en moyenne 20 minutes (alors que 100 millions d'années ont été nécessaire à la nature pour produire le pétrole), puis mettent 400 ans pour disparaître quand ils sont abandonnés dans la nature, ou contribuent aux rejets de dioxine et de métaux lourds quand ils sont incinérés. A méditer…

Bonne nouvelle pour les consommateurs de granulés bois

Vendredi 28 novembre dernier a été inauguré l'entreprise EO2, spécialisé dans la production de granulés de bois, à Saint-Germain-près-Herment en Auvergne dans le bassin forestier du Massif Central.

Avec une production prévisionnelle de 80.000 tonnes par an deviendrait le plus grand site de production français de pellet : 8 personnes font, aujourd’hui, fonctionner l’usine mais lorsque la production tournera à plein régime, 25 emplois à temps plein non dé-localisables seront créés !

Le Groupe industriel souhaite à terme ouvrir 7 autres usines de ce type sur les grands massifs forestiers français afin de rester au plus près des fournisseurs. Une deuxième unité est notamment en cours de construction dans les Landes, près du plus grand massif forestier d'Europe.

Une bonne nouvelle donc pour les consommateurs de plus en plus nombreux adeptes du chauffage par granulés bois (plus d’infos sur les chaudières bois). On peut s’attendre à une meilleure distribution des pellets aux quatre coins de la France (moins de CO2 pour le transport, coût de livraison plus faible), voir peut-être une diminution du prix de vente si la production industrielle augmente…

Encore un bon exemple de la valorisation de la biomasse végétale, tant en terme de protection de l’environnement que d’emplois créés.

Vers plus d'hydroélectricité en France

Le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo annonçait le 23 juillet dernier un plan national de relance de la production hydroélectrique pour atteindre l'objectif de 23 % de part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale en 2020. L'hydroélectricité, première source d'électricité renouvelable en France (12 % de la production nationale d'électricité), devra augmenter sa production de 0,6 %. Le pays dispose aujourd’hui du deuxième parc installé en Europe après la Norvège.

Pour arriver à cet objectif, le plan national envisage de moderniser et d'optimiser le parc existant, ainsi que de développer de nouvelles installations à haute qualité environnementale, grâce en partie au déploiement de petites installations hydroélectriques.

Mais cet objectif inquiète beaucoup les associations qui craignent une nouvelle dégradation des cours d'eau. Jacques Pulou, responsable de la politique eau de la FRAPNA (Fédération Régionale des Associations de Protection de la NAture de Rhône-Alpes) explique que nos cours d'eau sont déjà en très mauvais état, et la modification de l'hydro-morphologie apparaît comme un facteur de dégradation au moins équivalent à celui de la pollution. Les émissions de CO2 évitées par le développement de l'hydroélectricité sont minimes par rapport à la dégradation des milieux causée par un tel développement. Enfin, les coûts que la dégradation des cours d'eau engendre sur les autres usages (pêche, tourisme, eau potable…) ne sont pas compensés par la production d'électricité.

Les associations, loin de s'opposer à l'hydroélectricité, préconisent une plus grande prudence. A suivre donc…

Neuf catastrophes naturelles sur dix sont liées au climat !

C’est ce que vient de souligner l’ONU dans un communiqué lors de la conférence sur le changement climatique qui se déroule à Poznan en Pologne jusqu'au 12 décembre.

Au cours des 20 prochaines années, ces catastrophes ne feront que croître en nombre et intensité. Par exemple, le nombre de catastrophes enregistrées a doublé de 200 à 400 par an sur les deux dernières décennies. Il y a eu environ 50 grandes inondations en 1985 contre plus de 200 en 2005. Entre 1988 et 2007, 75% des catastrophes ont été liées au climat, causant 45% des morts et 80% des pertes économiques causées par des catastrophes naturelles.

Les agences humanitaires des Nations Unies ont donc appelé mercredi à une accélération des efforts pour réduire les risques de catastrophes naturelles, et surtout mieux se préparer à leurs conséquences dans les pays « riches » car 97% des décès liés à ces dernières ont lieu dans des pays en développement. Mais cela arrive déjà quelques chez nous !

Les mauvais chiffres américains !

L'Administration fédérale américaine de l'information énergétique vient de communiquer son rapport concernant les émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis. Ils ont malheureusement encore augmenté de 1,4% en 2007 par rapport à 2006.

Les émissions de GES américaines ont ainsi dépassé de près de 17% le niveau enregistré en 1990, année de référence suite au protocole de Kyoto, protocole auquel les Etats-Unis n'ont pas adhéré. On comprend pourquoi !

Barack Obama a annoncé durant sa compagne vouloir d'ici 2020 ramener ce niveau à celui de 1990, pour ensuite le réduire fortement à l'horizon 2050. On n’y est pas encore… !

Le bitume veut concurrencer l’énergie solaire !

La société américaine Novotech a mis au point un système de production d’énergie baptisé Roadway Energy System (RES) qui exploite la chaleur solaire reçue par le bitume de nos routes.

Ce système permet de récupérer d’énormes quantités de chaleur grâce à un réseau de tuyaux remplis d’un liquide caloporteur qui seraient intégré aux routes, mais aussi pourquoi pas, dans nos immenses parkings à ciel ouvert pas toujours remplis. Bien que le rendement soit assez faible par rapport au solaire thermique (seuls 10 à 20 % de l’énergie atteignant le bitume sont récupérés), on peut tout de même espérer jusqu’à 200 W/m2.

Compte tenu des surfaces concernées, on imagine aisément que le système constitue une source potentielle d’énergie propre très importante. Autres avantages, et pas de moindre, le RES possède un faible coût d’installation et est totalement invisible contrairement aux classiques panneaux solaires en silicium. Inconvénient, la fabrication du bitume constitue encore une source importante de production de GES. Ce système pourrait lui permettre de se racheter…

Le RES serait ainsi capable d’alimenter directement en eau chaude les constructions environnantes, mais également de produire de l’électricité au moyen de turbines à vapeur.La société américaine Novotech compte sur son faible coût d’installation pour en lancer la commercialisation dès 2010. Peu coûteuse et invisible, l’innovation pourrait alimenter en eau chaude et en électricité les bâtiments environnants, tout en rafraîchissant l’atmosphère de nos routes, le système permettant de réduire la dissipation dans l’air de la chaleur accumulée par ces dernières.

3 décembre 2008

Le traffic aérien mondial vu du ciel : impressionnant !

Une petite vidéo montrant une journée de trafic aérien mondial vu du ciel ! Vraiment impressionnant, et très parlant question émission de CO2 !




Un peu d'humour dans la protection environnementale

Un petit clip sympa pour promovoir le livre destiné en priorité aux enfants à partir de 9 ans "Debout les terriens ! 80 gestes pour sauver la planète", contenant des tas de petits trucs plus ou moins connus permettant à chacun de se sentir responsable.



Réchauffement de la planète : suicide collectif des animaux

Un superbe court métrage pour la prévention contre le réchauffement de la planète ... A méditer ...

Hydroliennes et « Machines à houle » : Késaco ?


Encore trop peu exploités en termes de production d’énergie, les mers et les océans pourraient bien eux aussi contribuer à notre production d’énergie dans les années futures. Même si l'idée d'utiliser la force des courants et des marées pour produire de l'électricité est un concept très intéressant et connu de longue date (nombreuses expérimentations diverses de part le monde), il tarde néanmoins à s'implanter en masse.

Une hydrolienne est une turbine sous-marine (solution Hydroelix par exemple) qui utilise l'énergie cinétique des courants marins ou le flux/reflux des marées (solution Pelamis), comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.

Pour l’exploitation de la houle, il existe un système semi-émergé, composé de plusieurs cylindres (de 3,5 mètres de circonférence) reliés par des articulations. Ces "gros boudins" sont capables de transformer l'énergie des vagues en électricité. Ce système dénommé le "Pelamis " (serpent de mer en latin), qui ne fait pas moins de 150 mètres de long, est positionné dans la direction de propagation de la vague, et situé à quelques encablures des rivages (là où la houle est la plus forte). Dans chaque articulation se trouve un module de conversion d'énergie. En effet, le mouvement des vagues agit dans chaque articulation sur un vérin hydraulique qui envoie du fluide haute pression vers un moteur hydraulique qui actionne un générateur d'électricité (i.e. une turbine). L'énergie produite est envoyée au rivage, par l'intermédiaire câble immergé dans les fonds marins.


Le Portugal qui souhaite devenir le premier producteur mondial, à l'échelle commerciale, d'électricité générée à partir la houle marine est en train de se doter de machines Pelamis. Le projet doit fournir à ses débuts 2,25 Mégawatts d'énergie « propre », de quoi fournir l'équivalent énergétique de 1.500 foyers, et à terme, il sera capable de générer l'énergie de 15.000 maisons, économisant ainsi l'émission de 60.000 tonnes de CO2/an.

En résumé, nous constatons que l’ingéniosité de l’homme dans l’exploitation de ressources renouvelables est aujourd'hui bien présente. Nos besoins énergétiques pourront certainement être entièrement couverts par ces énergies naturelles. Dommage qu’il est fallu attendre aussi longtemps pour s’en rendre compte. Mais reste néanmoins une interrogation : face parfois à des éléments déchaînés, ces systèmes résisteront-ils pour une fourniture d’électricité sans coupure ?

Plus d’infos :Pelamis Wave Power

Nos voitures européenne seront plus écologiques

Après plusieurs mois de débats, les 27 pays de l’Union Européenne (les représentants des États membres, de la Commission, et du Parlement européen) sont parvenus lundi 1er décembre à un accord définitif sur la réduction des émissions de CO2 des véhicules neufs, élément clé de la politique climatique européenne.

Les constructeurs devront progressivement passer sous la barre des 130 grammes de CO2 par kilomètre entre 2012 et 2015, avec comme objectif 95g de CO2/Km pour 2020. La nouvelle législation concernera 65 % des véhicules neufs en 2012, 75 % l’année suivante, 80 % en 2014, pour englober tout le marché à l’horizon 2015. La Commission, qui plaidait pour une mise en œuvre d’un seul bloc dès 2012, s’est heurtée à la grogne du secteur automobile. Les militants écologistes, notamment les députés Verts européens dénoncent cette mise en œuvre échelonnée de la mesure comme une mesure trop timide, la proposition initiale étant plus stricte.

Ainsi, les constructeurs français seront tenus de respecter un objectif de réduction des émissions de CO2 compris entre 126 et 127g/Km, tandis que nos voisins allemands s’en tiendront à 132g/Km, avec à la clé des pénalités si les objectifs n’étaient pas respectés : 1g de plus coûtera 5 euros, 15€ pour 2g, 25€ pour 3g et 95€ par véhicule au-delà de 3 grammes.

Source : L’express

Recharger ses batteries en marchant !

La lutte contre le réchauffement climatique passe parfois par des idées pas si saugrenues que ça ! Les scientifiques japonais souhaitent que vous marchiez utile.

Ainsi, écouter son baladeur ou téléphoner sans batterie, ce n'est plus de la science-fiction. Le géant des télécommunications japonais NTT a inventé des chaussures hydrauliques produisant de l'électricité.

Les chaussures possèdent un petit générateur relié à des semelles contenant de l’eau. A chaque pression sur le sol, le liquide est propulsé dans une mini turbine intégrée dans la chaussure, qui génère un courant électrique pour remplir la batterie d'un appareil de poche type baladeur. Les pompes actuelles génèrent 1,2 Watts de courant, ce qui est suffisant pour alimenter un lecteur MP3 indéfiniment, les ingénieurs essayant d’améliorer le système pour atteindre 3 Watts, et être capable d’alimenter un téléphone mobile. Nous pourrions voir débarquer ces chaussures dès 2010…

D’autres sociétés expérimentent aussi la récupération de l'énergie produite par la marche, notamment à l’aide de tapis qui produisent de l'électricité lorsqu’ils sont foulés, ce qui peut être par des millions de personnes dans des lieux stratégiques comme les gares ou les aéroports.

2 décembre 2008

Réchauffement climatique : 1 an pour sauver la planète !

La conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tient depuis hier à Poznan en Pologne tire la sonnette d’alarme : il ne reste plus qu’un an avant de trouver une entente mondiale pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Un désaccord aurait, à terme, des conséquences dramatiques, a indiqué le président des travaux Maciej Nowicki : « énormes sécheresses et inondations, cyclones dévastateurs, pandémie de maladies tropicales, ... ».

Mais la crise économique a durement éprouvé la volonté internationale de lutter contre les changements climatiques

Source : CyberPress

Bien gérer les déchets dangereux en entreprise

La FNADE avec l’INRS débute une campagne nationale de sensibilisation aux risques liés aux déchets dangereux diffus (DDD) vers les artisans, les PME-PMI et les collectivités.

La Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement (FNADE) s’est en effet associée avec l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) pour concevoir des affiches (exemple ci-contre) déclinant les bons réflexes de manipulation, de stockage, d’étiquetage, et de traitement.

Selon la FNADE, la quantité annuelle de déchets dangereux diffus est de l’ordre de 500 000 à 600 000 tonnes, avec seulement un taux de prélèvement d’environ 20 %, alors que la fédération professionnelle avait comme objectif d’atteindre 50% à l’horizon 2012.

Les professionnels espèrent donc que cette campagne de sensibilisation contribuera à atteindre cet objectif ambitieux. Les affiches au nombre de neuf sont disponibles gratuitement auprès des caisses régionales d’assurance maladie.

Plus d’infos sur les sites de la FNADE et de l’INRS

Réduisons nos déchets !

La Semaine nationale de la réduction des déchets qui s'est déroulée du 22 au 30 novembre 2008 a été l’occasion de faire connaître ou de rappeler les gestes simples à adopter pour réduire nos déchets.

En effet, si nous adoptions seulement qu’une partie de ces gestes, l'ADEME indique que nous pourrions réduire d'environ 20% la quantité de déchets produits chaque année.

  • Eviter les produits jetables à usage unique
  • Choisir les produits avec moins d’emballages
  • Choisir les produits au détail ou en vrac
  • Acheter des écorecharges
  • Préférer les sacs réutilisables et les cabas
  • Éviter les portions individuelles
  • Limiter les impressions papier
  • Boire plutôt l’eau du robinet
  • Coller un « stop pub » sur sa boîte aux lettres
  • Donner ou réparer avant de jeter
  • Économiser les piles
  • Privilégier les produits rechargeables
  • Faire le tri sélectif de ses déchets
  • Avoir le réflexe déchèteries pour les produits toxiques
  • Faire son compost
1 décembre 2008

Augmentation de la consommation électrique en France

En effet, quand la température baisse d'un degré en 2008, la consommation augmente de 2.100 mégawatts, contre 1.800 mégawatts il y a deux ans (une baisse de 5 degrés correspond à un besoin supplémentaire de plus de 10.000 MW). La France devra donc certainement importer jusqu'à 1.300 mégawatts en janvier 2009, et risque ainsi de se retrouver pour la première fois importatrice nette d'électricité sur une semaine entière.

Avec la flambée des énergies fossiles, beaucoup de personnes ont converti leur chauffage au fioul en électrique. Par ailleurs, même ceux qui ont opté pour une pompe à chaleur atmosphérique doivent utiliser des sources d’appoint électriques si les températures sont trop basses. De plus, les écrans LCD, l'Internet et des équipements électroniques associés ont connu un boom ces dernières années au sein de nos logements.

Malgré cela, le gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité (RTE), qui est chargé d'assurer l'adéquation entre l'offre et la demande d'électricité, indique qu’il ne devrait pas y avoir de rupture d'approvisionnement.

Néanmoins, pour éviter le black-out, RTE peut inviter certains de ces consommateurs à diminuer leur consommation en période de pointe, et enfin en dernier recours, il peut provoquer des délestages de consommation, autrement dit couper le courant dans certaines régions.

Encore une fois, nous pouvons nous rendre compte de l’importance du développement des énergies alternatives comme le solaire dès à présent…