1 décembre 2008

Des millions d'emplois dans les énergies renouvelables

Les Nations unies ont publié un rapport selon lequel les mesures de lutte contre les changements climatiques pourraient créer des millions de nouveaux emplois verts dans les années à venir, dans les pays industrialisés, mais aussi ceux en voie de développement.

Selon cette étude, le marché mondial des produits et services liés à l'environnement devrait doubler d'ici à 2020, pour passer de 1.370 milliards de dollars par an actuellement à 2.740 milliards. La moitié de ce marché concerne l'efficacité énergétique, puis viennent les transports durables, l'approvisionnement en eau, l'assainissement et la gestion des déchets.

Les énergies renouvelables (EnR) par exemple, qui représentent 2% de la production mondiale d'énergie, génèrent davantage d'emplois que les énergies fossiles et d'ici 2030, ce secteur comportera au moins 20 millions d'emplois supplémentaires.

Près de 2,3 millions de personnes ont trouvé un nouvel emploi dans les EnR au cours des dernières années. Plus de 6 millions de personnes devraient être employés d'ici 2030 dans le solaire.

D'après l'Institut Français de l'Environnement, nous assistons à l'émergence de filières « aménagement du territoire et du cadre de vie » et « maîtrise de l'énergie et énergies renouvelables ». La médiatisation sur le réchauffement climatique n'est certainement pas étrangère à cette tendance.

Chez ELYOTHERM, nous enregistrons les mêmes signes. L’engouement pour les nouvelles énergies est grandissant. Nous recherchons et recrutons donc en permanence de nouveaux talents pour travailler dans le domaine des énergies. Si vous souhaitez nous rejoindre, vous trouverez plus d’information sur les postes recherchés et nos offres d’emploi sur notre site web.

Une hausse de 2° entraînerait la disparition des banquises

Alors que s'ouvre aujourd’hui à Poznan en Pologne la conférence internationale sur le climat, l'organisation environnementale WWF prévient qu'une hausse des températures de moins de deux degrés à l'échelle mondiale suffirait à déclencher la fonte des banquises du Groenland et de l'Arctique.

Cette fonte précoce pourrait alors avoir bientôt des conséquences dangereuses, accélérant le réchauffement climatique et rendant ce phénomène plus important que prévu (impact sur les écosystèmes, mais surtout hausse du niveau de la mer pouvant aller jusqu'à sept mètres).

La conférence internationale de Poznan est la dernière réunion de cette importance avant la conférence de Copenhague au Danemark de décembre 2009 prochain qui devrait aboutir à un nouvel accord international ambitieux sur le changement climatique, censé prendre le relais du Protocole de Kyoto. Dans la positive, les pays auront ensuite plus de deux ans pour ratifier ce nouveau traité qui devra être opérationnel le 1er janvier 2013.

Loin de tous ces sommets, où malheureusement riment souvent politique et intérêts, nous pouvons dès à présent agir à notre niveau en maitrisant nos énergies. Nous pouvons vous y aider en Rhône-Alpes.

Les bienfaits de la hausse du prix de l’énergie

L’année 2008 aura été marquée par la prise de conscience de la nécessité d’agir, à titre individuel, pour le respect de l’environnement.

Un changement d’attitude favorisé par la hausse inéluctable des prix de l’énergie qui, à défaut d’améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs, aura pour effet de rendre plus rentables les actions d’économie d’énergie : +6% en moyenne pour les prix carburants, +15% pour les tarifs de gaz et +2% pour l’électricité en 2008,… et ce n’est malheureusement pas prêt de s’arrêter :

  • la demande énergétique mondiale progressant inexorablement (+1,6% par an en moyenne d’ici 2020) en raison de la croissance démographique et économique,
  • les énergies fossiles (qui ne sont pas inépuisables) tenant une place prépondérante dans la consommation énergétique,
  • les investissements de modernisation et de renouvellement des moyens de production existants ralentissant,
  • et les contraintes environnementales se renforçant

ne peuvent que renforcer cette tendance inéluctable à la hausse.

Dans ce contexte, le meilleur moyen d’améliorer son pouvoir d’achat réside dans la sobriété énergétique, l’énergie la moins chère restant celle qu’on ne consomme pas !

C’est dans l’habitat (50% de la consommation d’énergie) que les gisements d’économie sont les plus importants avec des solutions techniques qui ont fait leur preuve (isolation thermique, installation solaire…). Facile à prévoir dès la conception d’un bâtiment neuf, c’est beaucoup plus compliqué dans l’ancien !

Pour la construction de bâtiments neufs à basse consommation, la question ne se posera bientôt plus puisque le Projet de Loi Grenelle prévoit d’imposer un seuil de consommation de 50 kWh /m2 / an dès 2012. Le surcoût évalué entre 10 et 15% reste d’ailleurs tout à fait acceptable car il sera rentabilisé en une dizaine d’année. Mais, trop peu de ménages profiteront de l’effet bénéfique de cette mesure car seul 1% de la population acquiert un nouveau logement chaque année.

L’enjeu principal concerne donc les 30 Millions de logements existants qu’il faut rénover. Or, dans l’ancien les travaux peuvent être plus complexes et l’investissement plus important avec des temps de retour sur investissement qui peuvent dépasser 15 ans. Trop long pour des français qui en moyenne changent de logement tous les 10 ans (environ 10% déménagent chaque année).

Mais avec le renforcement des aides publiques proposées par le Projet de loi Grenelle (éco-prêt à taux zéro, subventions, crédit d’impôt…) et la hausse du prix des énergies, la rentabilité sera bientôt beaucoup plus favorable ce qui devrait doper les nouveaux projet d’investissement dès 2009.

Ainsi, selon l’ADEME, le retour d’investissement pour la réhabilitation totale d’une maison individuelle chauffée au fioul sera de 9 ans avec les aides Grenelle si on prend comme hypothèse une augmentation du fioul de 3% par an. Le temps de retour sur investissement passe à 6 ans si l’augmentation du cout du fioul est de 6 % par an et à moins de 3 ans si l’augmentation du fioul est de 12 % par an. Alors n’hésitez plus…

Le solaire thermique en sur place chez les particuliers

Alors que le solaire thermique progresse fortement chez les professionnels (plus de 80% en collectif), il fait globalement pour l'instant du sur place chez les particuliers (seulement 6%).

Malheureusement, la plupart des campagnes de communication sont axées sur les PAC (Pompes à Chaleur) et pratiquement rien sur les autres sources d'énergie renouvelables. De plus, le particulier, quand il se tourne vers des énergies renouvelables, souhaite abondonner complètement les énergies fossiles. Or, pour le solaire thermique, il faut aussi un appoint ce que les clients ont tendance à oublier.

Bien entendu, la solution la plus adéquate, c'est l'isolation. L'énergie la moins chère, c'est celle que l'on ne consomme pas !

Mais la modernisation des installations est elle aussi incontournable. Seulement, les "extraordinaire" économies obtenues avec de nouvelles installations auraient été aussi obtenues avec des chaudières fioul ou gaz modernes (ex. à condensation) à haut rendement. Beaucoup de particuliers ne savent pas que leur installation possède moins de 50% de rendement.

Enfin, les PAC aérothermes ne sont pas la solution miracle. Si elles vous permettent certes d'économiser la plupart du temps, en période de pointe (les plus froides), elles basculeront aussi sur leur résistance électrique. Nous aurons alors une consommation électrique de plus en plus irrégulière: la consommation peut globalement fortement baisser, mais en période de froid, elle explosera !

L'avenir du solaire thermique passe donc par une meilleure communication auprès des particuliers par les professionnels de l'énergie.

Contactez-nous, nous vous aiderons à faire le point et les bons choix.

Climat au beau fixe pour l'électricité solaire en Rhone-Alpes

Les foyers français investissent de plus en plus dans des panneaux solaires afin de profiter des tarifs de rachat avantageux d'EDF et notamment en Rhône-Alpes dont les demandes de certificats d'obligation de rachat quadrupler en l'espace d'un an avec 1.800 projets.

Cette envolée est liée à l'augmentation du prix auquel EDF se doit désormais de racheter l'électricité photovoltaïque produite en France (pour les installations intégrées aux bâtiments, ce tarif s'élève à environ 5 fois le prix de détail de l'électricité pour les particuliers), ainsi qu'au crédit d'impôt de 50% sur les frais de matériels nécessaires à l'installation (sans compter les aides régionales).

Source Les Echos


Les ravages de l'urbanisation américaine sur l'environnement

Dans cette article de Linternaute, le photographe aérien Alex MacLean dévoile les conséquences catastrophiques de l'urbanisation à outrance des Américains.

Le credo du produire toujours plus pour se développer toujours plus a aujourd'hui atteint ses limites. Les dommages sur l'environnement sont irréversibles et catastrophiques pour l'avenir.

Sa vision d'ensemble des paysages américains déformés par les activités humaines est saisissante.


Les Français se ruent sur le chauffage au bois

Un article publié par Les Echos souligne l'importance de cette source d'énergie.

Tout d'abord il rappelle que le chauffage au bois ne contribue pas à l'effet de serre, le CO2 dégagé est intégralement absorbé par les jeunes arbres replantés. En terme d'importance, le chauffage au bois est la première source d'énergie verte avec 9,4 Millions de tonnes équivalent pétrole.

Un succès qui s'explique par le crédit d'impôt qui est encore de 50% mais qui pourrait baisser. Il s'explique aussi par la performance des appareils de chauffage qui n'a cessé de progresser. Une cheminée traditionnelle affichait seulement 10% de rendement, alors que les inserts récents atteignent des rendements de 70%, et les poêles jusqu'à 90%. Autant de bois économisé.

Enfin pour l'approvisionnement en bois, pas d'inquiétude : la forêt Francaise est la première d'Europe. Elle couvre 28% du territoire et continue de progresser malgré la popularité de ce moyen de chauffage.

Source Les Echos

La loi de finances 2009 se met au vert

Le projet de loi de finances 2009 est en examen au Sénat depuis le 20 novembre. Les principales mesures sont héritées du Grenelle de l'Environnement.

Un écoprêt à taux zéro destiné à financer les travaux d'économie d'énergie dans l'ancien
Ce prêt sera accordé pour un ensemble de travaux cohérent comprenant au moins 2 catégories de travaux parmi celles citées par la loi : isolation thermique performante des toitures ou des murs extérieurs, installation d'équipements de chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable, etc.Le montant du prêt sera plafonné à 300 €/m², dans la limite de 30 000 € par habitation.

Un crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt pour les logements neufs « basse consommation »
A partir du 1er janvier 2009, le projet de loi prévoit des avantages supplémentaires pour l'acquisition d'un logement neuf répondant à la norme « bâtiments basse consommation » (BBC).Ce crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt sera porté de 5 à 7 annuités de remboursement. Son taux sera de 40 % pendant toute cette période (et non plus seulement la 1ère année). Pour les autres acquéreurs de logements neufs, l'octroi de ce crédit aux conditions actuelles sera subordonné au respect, par le constructeur, des normes thermiques en vigueur.De plus, il est prévu, sur délibération des collectivités territoriales, une exonération de 5 ans de la taxe foncière pour les logements neufs achevés au 1er janvier 2009 et respectant la norme BBC.

Un crédit d'impôt en faveur du développement durable
Le dispositif actuel concernant les travaux d'économie d'énergie sera prorogé jusqu'au 31 décembre 2012. Le plafond de 8000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple est maintenu.

A compter du 1er janvier 2009, le crédit d'impôt sera étendu :
  • aux frais de main-d'œuvre pour les travaux d'isolation thermique des parois opaques (taux fixé à 25 % ou à 40 % en fonction de la date d'achèvement de l'immeuble),

  • au diagnostic de performance énergétique (DPE), lorsqu'il est réalisé hors obligation légale (taux fixé à 50 %). De plus, le crédit d'impôt sera accordé aux propriétaires effectuant des travaux dans des logements achevés depuis plus de 2 ans, lorsqu'ils s'engagent à les louer nus, à titre de résidence principale, pendant au moins 5 ans. Le plafond des dépenses sera fixé annuellement à 8 000 € par logement, dans la limite de 3 logements loués.

Le crédit d'impôt sera recentré :

  • les dépenses de chaudières à basse température et pompes à chaleur air-air payées à partir du 1er janvier 2009 seront exclues,

  • le taux du crédit d'impôt applicable aux appareils de chauffage au bois et pompes à chaleur passera de 50 % à 40 % en 2009, puis à 25 % à partir de 2010.

Le bonus-malus écologique adapté
Les députés ont ajouté au projet de loi 2 articles modifiant le mode de calcul du malus mis en place pour l'achat d'une voiture neuve polluante.

  • Pour les familles de 3 enfants et plus qui achètent un véhicule de 5 places et plus, le taux d'émission de CO2 pris en compte dans le calcul du malus sera désormais réduit de 20 grammes.

  • Les véhicules roulant au super éthanol E85 (bioéthanol) bénéficieront d'un abattement de 40 % sur les taux d'émissions de CO2 (à condition toutefois que ces émissions soient inférieures à 250 g/km).

Actuellement, ces mesures font l’objet de 2 amendements, dont l’un demande la suppression de l’article relatif au malus sur les voitures familiales.

Le projet de loi de finances prévoit également l’instauration d’un malus annuel de 160 € pour les détenteurs de véhicules émettant plus de 250 g de CO2/km. Ce malus s'ajoutera à celui acquitté lors de l'achat de la voiture.