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18 décembre 2008

1 an sans sortir ses poubelles !

Depuis près d’un an, dans sa maison de Los Angeles, à quelques rues de Hollywood, Dave Chameides, un caméraman de 39 ans, a trié puis stocké dans sa minuscule cave, ses déchets et ceux de sa famille, relatant sur son blog ses efforts pour réduire son impact sur l'environnement. Cet écologiste est sur le point de réussir le défi qu'il s'était fixé pour l'année 2008: ne plus sortir les poubelles !

Au début de son aventure, beaucoup de monde lui prédisait qu’il ne réussirait pas : mais force de constater qu’au bout de presque une année, sa cave est loin d'être pleine à ras-bord d’ordures malodorantes. Les déchets de sa famille (2 adultes et 2 enfants) totalisent seulement 15 kg depuis le 1er janvier 2008, soit 200 fois moins par personne qu'un habitant lambda des Etats-Unis. Un Américain moyen aurait déjà rempli toute cette cave avec des bouteilles en plastique !

Depuis un an, il boit de l'eau du robinet. Il réduit au maximum le nombre d’emballages en achetant son riz et ses haricots au kilo, et en effectuant ses courses de légumes au marché hebdomadaire de son quartier.

Une caisse recueille les déchets dangereux ou toxiques, comme des ampoules, des piles, un filtre à huile de voiture et un disque dur d'ordinateur défectueux.

Quant aux ordures organiques, comme les peaux de banane et les coquilles d'œufs, « les vers s'en occupent » dans une boîte en plastique dans laquelle grouillent des vers de terre qui transforment ces déchets en compost, un engrais naturel. Tous les déchets naturels et le papier peuvent y être déposés, mais pas la viande ni le poisson qui prennent trop de temps à se décomposer.

M. Chaleides, adepte des panneaux solaires pour alimenter une partie de sa maison en électricité et propriétaire d'une voiture fonctionnant à l'huile de friture usagée, se défend d’être un extrémiste écologiste : « N’importe qui peut vivre comme moi. Je mange des produits plus frais, j'économise de l'argent, je soutiens l'économie locale,... Je ne vis pas dans une grotte et selon les critères de beaucoup de gens, nous avons une vie formidable. »

A l'approche de Noël, les enfants Chameides (4 et 6 ans) vont-ils faire dérailler l'opération en envahissant la cave d'emballages de cadeaux ? Et bien non. Les parents ont l’habitude d’emballer les cadeaux dans des vêtements qui sont eux aussi des cadeaux. Ainsi, les enfants reçoivent deux cadeaux au lieu d'un et ils en sont ravis.

Le 1er janvier 2009, il ne mettra pas ces rebuts sur le trottoir, car ils seront exposés au « musée des ordures » à Hartford, un établissement retraçant la gestion des déchets à travers les âges.

17 décembre 2008

La dernière décennie a été la plus chaude

Selon l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), la décennie 1998-2007 a été la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées sur la planète.

Même si l'année 2008 a été moins chaude que 2007, elle devrait se classer au 10ème rang des années les plus chaudes depuis 1850, date à laquelle ont débuté les relevés instrumentaux des températures. Ce refroidissement s’explique cette année par le phénomène La Nina, refroidissement des eaux de surface du Pacifique, qui a débuté fin 2007 et a perduré jusqu'en mai 2008.

Par ailleurs, la banquise de l'Arctique a enregistré en septembre 2008 son deuxième plus fort recul depuis 1979 et le début des mesures par satellite, avec 4,6 millions de km2 contre 4,3 l'année précédente, valeur la plus basse jamais constatée.

Enfin, le trou dans la couche d'ozone au- dessus de l'Antarctique a atteint en 2008 une superficie maximale de 27 millions de km2 contre 25 millions en 2007 (29 millions en 2006, année record).

Le Parlement européen avalise le plan climat

Cinq jours après le compromis trouvé vendredi au sommet européen sur ce plan climat, les députés européens viennent ce mercredi de l’approuvé à une très large majorité pour les six textes soumis au vote.

Pour rappel, ce plan vise, par des mesures contraignantes pour les Etats membres et leur industrie, à réduire en 2020 les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 20% par rapport à 1990, à porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation de l'UE et à réaliser 20% d'économies d'énergies.

16 décembre 2008

Les espaces verts reconnus d'utilité publique !

Selon la revue médicale The Lancet, les espaces verts seraient bons pour la santé, réduiraient les inégalités entre riches et pauvres en matière de maladies, diminueraient nos risques de tomber malade et ainsi nous permettraient de vivre plus longtemps.

Ce sont des chercheurs écossais qui ont réalisés cette étude menée auprès de plus de 40 milles Britanniques, des plus pauvres aux plus riches, vivant ou non auprès d’un espace vert de 10 m2 minimum. La conclusion est que les inégalités entre riches et pauvres, en matière de maladies, se réduisent à partir du moment où leur lieu d’habitation se situent près d’un espace vert.

Bien entendu, la plupart des gens se rendent bien compte que la nature, la verdure, par leurs effets calmants et relaxants, ainsi que le « bon » air respiré lors des promenades, ne peuvent qu’avoir des effets bénéfiques sur votre santé et votre moral.
Mais la présence d’espaces verts inciteraient d’avantage les gens, qu’ils soient riches ou pauvres, à sortir et à se promener davantage et gommeraient ainsi les inégalités sociales en matière de maladies (surtout cardio-vasculaires) et de longévité.

Les espaces verts sont des lieux de vie, de convivialité, de rencontres, d’échanges, de sports qui vous coupent de notre quotidien, réduisent fortement le stress (à l’origine de maladies plus ou moins graves), rendent le moral des gens meilleur qui verraient ainsi la vie de manière plus positive. Certains pays orientaux (réputés pour la longévité et la bonne santé de leurs habitants) l’ont d’ailleurs bien compris, leurs parcs étant des lieux propices à la pratique de la danse, de la gym, des jeux (échecs par exemple), des discussions…

Ainsi, j’espère que la politique du « tout béton » n’aura pas la peau des trop peu d’espaces verts qu’ils nous restent, comme on dit les « poumons » de la ville.

Réchauffement climatique par le méthane

Le méthane est un GES (gaz à effet de serre) bien plus nocif que le CO2 (son effet est 25x plus important), mais heureusement bien moins présent dans les émissions terrestres (participe qu’à hauteur d’environ 15% dans le réchauffement) et sa disparition dans l’atmosphère est bien plus rapide que celle du CO2. Est-ce pour cela que nos gouvernements ne s’y intéressent très peu (pas d’annonce lors des dernières conférences climatiques) ?

Le méthane provient essentiellement (65%) de l’agriculture via les émissions des rots et pets de nos ruminants, des lisiers, et des déjections accumulées des bovins et des porcins. Les décharges de déchets organiques ou des sites divers de combustion ou de fermentation, participent aussi un peu aux émissions de méthane. Pour information, une vache de 600 kg produit chaque année plus de gaz à effet de serre qu’une voiture moyenne roulant 15 000km !

Le méthane mérite donc que l’on s’intéresse à lui, même si il est plus facile dans un premier temps de s’attaquer aux rejets de CO2 que de « supprimer » nos « chers » ruminants…

Comme le butane ou le propane, le méthane est un gaz combustible très énergétique. La récupération de ses émissions serait donc un premier effort possible pour les limiter avec sans doute une plus grande rentabilité que la diminution des émissions de CO2 !

11 décembre 2008

De l'électricité dans les gaz d'échappement

Le Centre allemand de recherche aérospatial (DLR) et le constructeur automobile BMW souhaitent développer en commun un système produisant de l’électricité à partir de la récupération de la chaleur des pots d'échappement. Un générateur thermoélectrique (TEG) convertirait la chaleur perdue des gaz d'échappement en énergie électrique, alimentant ainsi l'électronique de bord et contribuant à la réduction des émissions de CO2. Un véhicule est déjà en test à Stuttgart testé et a déjà démontré qu’à une vitesse de 130 km/h, une puissance électrique de 200 W pouvait être générée, les concepteurs envisageant même un meilleur rendement très prochainement.

Le principe : une tension électrique apparaît entre deux points situés sur un conducteur électrique lorsqu'ils présentent des températures différentes. Ce phénomène physique est connu depuis 1821. La chaleur est ainsi extraite des gaz d'échappement par le TEG et conduite à travers un matériau thermoélectrique. Une partie du flux de chaleur est transformée en puissance électrique et le reste étant transmis à un autre circuit afin de réchauffer certains composants du véhicule.

8 décembre 2008

Encore trop de polluants rejetés dans l'air en Europe

Selon un rapport publié le 1er décembre par l'Agence Européenne pour l'Environnement, seulement onze Etats membres de l'UE ont respecté l’an dernier les limites fixées par la Directive européenne d'émissions de quatre polluants de l'air, des polluants qui sont dangereux pour l’homme ainsi que pour l’environnement en contribuant notamment à la formation d’ozone. Ces quatre polluants sont l’oxyde d'azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les composés organiques volatiles (COV) et l’ammoniac (NH3). Certains pays (Espagne, Irlande,…) devraient même dépasser leur émission de NOx de plus de 50%, alors que le dépassement moyen pour l’Union Européenne est d’environ 20% si on se réfère aux seuils de la directive européenne qui sera applicable en 2010.

Ceci s’explique en autre par le fait que certaines mesures prises notamment pour réduire les émissions polluantes des véhicules sont moins efficaces que prévu, prennent du temps à s’intégrer au marché, et avec en parallèle une croissance du transport routier elle aussi plus importante que prévu lorsque les seuils ont été établis en 2001.

Mais, le rapport précise que l’Union Européenne devrait globalement réduire ses émissions de dioxyde de soufre de 31%, de composés organiques volatiles de 9%, et d'ammoniac de 7%.

2050 : Les fermes seront en pleine ville !

Dans moins de cinquante ans, la terre comptera près de 10 milliards d’individus, dont plus de 80% habiteront en ville. Comment alors subvenir à leurs besoins alimentaires.

Dickson Despommier, professeur de sciences environnementales à l’université Columbia aux Etats-Unis, nous propose une solution. Il s’agirait de construire d’immenses buildings ou « fermes verticales » directement dans les centres ville pour produire toutes sortes de denrées végétales (fruits, légumes, céréales) et avec un rendement 5 à 30 fois supérieur à l’agriculture classique. De plus, ces grandes tours fourniraient aussi de l’eau issue de l’humidité générée par les plantes.

Plus d’info (en anglais) et de photos : http://www.verticalfarm.com/

6 décembre 2008

La si mauvaise réputation des éoliennes !

Comme le disait Coluche : « Je suis ni pour, ni contre, bien au contraire… ! ». Un peu d’humour pour commencer cet article. Car quelque soit son avis à propos des éoliennes, que l’on aime ou que l’on déteste ce mode de production d’énergie, pour telles ou telles raisons, tous les avis sont aussi respectables l’uns que les autres. En revanche, le matraquage anti-éolien, truffé d’absurdités, que nous subissons (essentiellement en France !) ces derniers temps m’amène à vouloir clarifier certains points.

Ainsi, la propagande anti-éolienne a commencé comme toujours par des thèses basées sur la peur et la culpabilité : les éoliennes tuent les oiseaux, font tourner le lait des vaches, empêchent la reproduction du gibier, augmentent les émissions de CO2, etc.…). Ou bien, comme les éoliennes ne tournent qu’un quart du temps, il a donc fallu rouvrir des centrales thermiques très polluantes.

Bien entendu, ces arguments n’ont pas tenu bien longtemps. Alors les anti-éoliens ont du passer à la vitesse supérieure, avec des exposés plus difficile à vérifier mais tout aussi populaires auprès du public ! Les éoliennes seraient voulues par de puissants lobbies industriels qui s’enrichiraient par milliards sur le dos du petit contribuable par des dizaines de taxes. Quelle honte !

Pour renforcer ces propos, quelle idée géniale de s’octroyer les services d’un ancien Président de la République, ayant à priori la tête sur les épaules, pour clamer haut et fort chez les médias : « L’éolien est la plus grande imposture écologique de notre époque. Plus de 15 milles éoliennes vont défigurer la France et augmenter nos rejets de gaz à effet de serre ». Ou bien de demander à un étudiant d’un célèbre institut de chiffré dans une thèse que le surcout du développement éolien en France serait de 1 milliard d’euros par an entre 2008 et 2020 !

Même l’Assemblée Nationale s’interroge sur l’efficacité de l’éolien et son impact environnemental, indiquant que nos concitoyens ne sont pas forcément prêts à les accepter, comme pour les autoroutes par le passé : tout le monde était favorable à leur construction à condition que ce ne soit pas chez soi.

Alors bien que parfois je m’interroge moi aussi sur certaines éoliennes, surtout en termes de nuisances sonores quand elles sont vraiment implantées trop près d’habitations, ou bien quand leur site d’implantation peut effectivement nuire à la beauté du paysage, je sais aussi reconnaitre tout ses bienfaits, surtout quand leurs lieux d’installation sont judicieux, notamment en mer. De plus comment s’expliquer que tout ce brouhaha de mécontentement ne s’élève qu’en France, pays du pratiquement tout nucléaire, comme c’est bizarre !

Tout d’abord, le Syndicat des Energies Renouvelables a plutôt calculé un gain net de 1,2 milliard d'euros par an en 2020 en raison de la stabilité du coût de l'énergie éolienne.

Ensuite la puissance unitaire d'une éolienne étant plus proche aujourd'hui de 3 MW que de 1 MW, l'objectif de porter le parc éolien à 25000 MW ne demanderait pas plus de 8000 éoliennes supplémentaires, sans compter que de nombreuse seront implantées en offshore.

Et le solaire photovoltaïque à la place des éoliennes me diriez-vous : malheureusement il faut aujourd’hui en moyenne 10.000 panneaux photovoltaïques pour produire la même quantité d'énergie que délivre une seule éolienne de 2MW, soit une superficie de 40.000m2, soit un investissement 4 fois supérieur à l’éolien (8 millions d'euros) et des superficies démentielles.

La France, plutôt que de développer l’éolien, devrait alors plutôt poursuivre dans la voie du nucléaire, domaine où elle excelle, avec de l’électricité parmi la moins chère du monde (environ 55 euros le mégawatt/heure pour le futur réacteur EPR, qui devrait couter aux contribuables près de 4 milliards d’euros).

Mais les 55 euros le mégawatt/heure n’intègre pas le coût de gestion des déchets, le financement public de la recherche sur l'atome, la sécurité... En outre, le nucléaire n'est certainement pas une énergie aussi écologique et surtout sans risque que l’éolien ! Et quid de l’impact visuel (et aussi sonores) des centaines de milliers de pylones et lignes « haute et très haute tension » qui sillonnent notre beau pays (fruit d'une politique de production centralisée de l'électricité nucléaire) et dont on ne connait pas encore tous les impacts sur la santé des personnes habitant à proximité.

De plus, l'augmentation du prix des énergies fossiles (y compris l'uranium) va aussi progressivement accroitre la compétitivité de l'éolien. A titre d’exemple, le prix de l’électricité sur le marché européen se négociait durant le mois d’octobre dernier aux alentours des 90 €/MWh. Or le prix de rachat de l’électricité éolienne imposé à EDF étant de 84 euros le MWh, cette opération n'a donc générée aucun surcoût pour le consommateur final. En outre, si les installations éoliennes installées en Europe bénéficiaient des mêmes subventions misent en place par le protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre, chaque MWh produit par une éolienne rapporterait à son propriétaire en plus du prix de vente de gros, un bonus de 20 €/MWh ! Le prix subventionné du MWh éolien n'a donc rien d'abusif et l'Allemagne a même décidé d’augmenter prochainement le prix de rachat du MWh éolien de 80 à 90 €/MWh. Mais il est bien connu que les Allemands sont dénués de tout bon sens industriel… !

Enfin, avec les 4 milliards d'euros du futur EPR, nous pourrions répondre aux mêmes besoins énergétiques de demain en développant des sources d'énergie locales, respectueuses de l'environnement, et créer 18 fois plus d'emplois avec surtout une répartition uniforme sur l'ensemble du territoire.

Voilà, sans avoir cherché le moins du monde à vous convaincre de l’intérêt de l’éolien (l’avenir nous apportera certainement la ou les réponses), surtout si on vous a installé sans réflexion cet énorme moulin à vent près de votre maison, j’espère néanmoins que vous serez un peu plus éclairés sur certaines communications lobbyistes qui ont encore la vie dur dans notre pays…

5 décembre 2008

Objectif Zéro Pétrole en 2020 !

Deux vidéos intéressantes sur l'utilisation du pétrole : de la simple réduction de sa consommation en limitant au maximum ses déplacements en voiture, à l'abandon pure et simple de cette énergie fossile, il n'y a qu'un pas que la Suède tente notamment de franchir d'ici 2020 !



Comment éviter le gaspillage de carburant ?

Quelques trucs et astuces à prirori plus ou moins efficace pour éviter le gaspillage de carburant et alléger quelque peu son budget essence. J'écris "à priori" car quelques lecteurs m'ont aussi indiqué qu'il pourrait s'agir d'idées farfelues (notamment la 2ème) qui circulent sur le net ! A vous donc de vous faire votre propre opinion, et de toute façon rappelez-vous : l’énergie la moins chère est celle que l’on ne paie pas. Donc, est-il toujours utile de prendre sa voiture pour faire une centaine de mètres que l’on aurait pu faire à pied tout en se maintenant en forme…

Premièrement, il faut faire le plein de votre réservoir essence lorsqu'il est encore à moitié plein. Plus le réservoir est plein, moins il reste d'air. Hors le carburant s'évapore plus vite que vous ne le pensez. Pour info, les grands réservoirs des citernes en raffineries ont des plafonds flottants à l'intérieur pour tenir l’évaporation au minimum en limitant la quantité d'air entre le carburant et l'atmosphère.

Ensuite, il faut mieux faire le plein tôt le matin, lorsque la température terrestre est plus froide. Comme les stations essence ont leurs réservoirs enfouis dans le sol, la terre étant plus froide, la densité de l'essence ou du diesel est moins grande. En revanche, pendant la journée la terre se réchauffe donc les carburants prennent de l'expansion, et votre litre en fin de journée chaude n'équivaut plus alors à un litre exact.

De plus, lorsque vous faites le plein, n'enclenchez pas la gâchette du pistolet au maximum. La manette a en général trois positions de vitesse. Optez toujours pour le mode le plus lent, Vous minimisez les vapeurs créées pendant le remplissage. En revanche, si vous faites le plein et que la manette est à sa plus haute vitesse, un certain pourcentage du précieux liquide qui entre dans le réservoir de la voiture deviendra de la vapeur qui sera aspirée par la pompe et qui retournera vers les réservoirs sous terre, avec comme conséquence le fait que vous en ayez pour votre argent! Normalement, si vous appliquez aussi le conseil numéro deux, vous ne devriez pas vous faire klaxonner !

Enfin, si quand vous allez faire le plein, il y a un camion citerne en train de remplir les réservoirs, ne faites pas le plein à cette station car l'action de remplir les gros réservoirs provoque un brassage au sein de ces derniers et vous risquez de ramasser des impuretés dans votre réservoir !

Les sacs plastiques refont parler d'eux !

En septembre 2005, le Parlement avait voté une loi prescrivant l'interdiction des sacs de caisse non bio dégradables à l'horizon 2010. Mais pour des raisons de conformité avec le droit européen, cette interdiction n'a pu être mise en place. Mais une fiscalité dissuasive sur les sacs non biodégradables serait acceptable au regard du droit européen.

Ainsi la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté récemment deux amendements instaurant une taxe de 0,12 euro sur chaque sac en matière plastique à bretelles présenté en rouleau ou en liasse, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2010. Mais cette mesure qui doit encore être approuvée lors de l'examen du texte en séance publique a malheureusement des chances d’être rejetée, l'assemblée nationale à la demande du gouvernement ayant déjà refusé la mise en place d'une écotaxe sur les sacs plastiques non biodégradables.

Bien qu’en cinq ans le commerce alimentaire ai réduit de 80% le nombre de sacs de caisse jetables (10 milliards en 2002 à 3 milliards en 2007 de sac de caisse à usage unique consommés chaque année), Le WWF-France demande au Gouvernement de soutenir cette mesure qui pour eux est évidente.

Les sacs à usage unique sont fabriqués en une seconde à partir d’une matière première non renouvelable(le pétrole), utilisés en moyenne 20 minutes (alors que 100 millions d'années ont été nécessaire à la nature pour produire le pétrole), puis mettent 400 ans pour disparaître quand ils sont abandonnés dans la nature, ou contribuent aux rejets de dioxine et de métaux lourds quand ils sont incinérés. A méditer…

Vers plus d'hydroélectricité en France

Le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo annonçait le 23 juillet dernier un plan national de relance de la production hydroélectrique pour atteindre l'objectif de 23 % de part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale en 2020. L'hydroélectricité, première source d'électricité renouvelable en France (12 % de la production nationale d'électricité), devra augmenter sa production de 0,6 %. Le pays dispose aujourd’hui du deuxième parc installé en Europe après la Norvège.

Pour arriver à cet objectif, le plan national envisage de moderniser et d'optimiser le parc existant, ainsi que de développer de nouvelles installations à haute qualité environnementale, grâce en partie au déploiement de petites installations hydroélectriques.

Mais cet objectif inquiète beaucoup les associations qui craignent une nouvelle dégradation des cours d'eau. Jacques Pulou, responsable de la politique eau de la FRAPNA (Fédération Régionale des Associations de Protection de la NAture de Rhône-Alpes) explique que nos cours d'eau sont déjà en très mauvais état, et la modification de l'hydro-morphologie apparaît comme un facteur de dégradation au moins équivalent à celui de la pollution. Les émissions de CO2 évitées par le développement de l'hydroélectricité sont minimes par rapport à la dégradation des milieux causée par un tel développement. Enfin, les coûts que la dégradation des cours d'eau engendre sur les autres usages (pêche, tourisme, eau potable…) ne sont pas compensés par la production d'électricité.

Les associations, loin de s'opposer à l'hydroélectricité, préconisent une plus grande prudence. A suivre donc…

Neuf catastrophes naturelles sur dix sont liées au climat !

C’est ce que vient de souligner l’ONU dans un communiqué lors de la conférence sur le changement climatique qui se déroule à Poznan en Pologne jusqu'au 12 décembre.

Au cours des 20 prochaines années, ces catastrophes ne feront que croître en nombre et intensité. Par exemple, le nombre de catastrophes enregistrées a doublé de 200 à 400 par an sur les deux dernières décennies. Il y a eu environ 50 grandes inondations en 1985 contre plus de 200 en 2005. Entre 1988 et 2007, 75% des catastrophes ont été liées au climat, causant 45% des morts et 80% des pertes économiques causées par des catastrophes naturelles.

Les agences humanitaires des Nations Unies ont donc appelé mercredi à une accélération des efforts pour réduire les risques de catastrophes naturelles, et surtout mieux se préparer à leurs conséquences dans les pays « riches » car 97% des décès liés à ces dernières ont lieu dans des pays en développement. Mais cela arrive déjà quelques chez nous !

Le bitume veut concurrencer l’énergie solaire !

La société américaine Novotech a mis au point un système de production d’énergie baptisé Roadway Energy System (RES) qui exploite la chaleur solaire reçue par le bitume de nos routes.

Ce système permet de récupérer d’énormes quantités de chaleur grâce à un réseau de tuyaux remplis d’un liquide caloporteur qui seraient intégré aux routes, mais aussi pourquoi pas, dans nos immenses parkings à ciel ouvert pas toujours remplis. Bien que le rendement soit assez faible par rapport au solaire thermique (seuls 10 à 20 % de l’énergie atteignant le bitume sont récupérés), on peut tout de même espérer jusqu’à 200 W/m2.

Compte tenu des surfaces concernées, on imagine aisément que le système constitue une source potentielle d’énergie propre très importante. Autres avantages, et pas de moindre, le RES possède un faible coût d’installation et est totalement invisible contrairement aux classiques panneaux solaires en silicium. Inconvénient, la fabrication du bitume constitue encore une source importante de production de GES. Ce système pourrait lui permettre de se racheter…

Le RES serait ainsi capable d’alimenter directement en eau chaude les constructions environnantes, mais également de produire de l’électricité au moyen de turbines à vapeur.La société américaine Novotech compte sur son faible coût d’installation pour en lancer la commercialisation dès 2010. Peu coûteuse et invisible, l’innovation pourrait alimenter en eau chaude et en électricité les bâtiments environnants, tout en rafraîchissant l’atmosphère de nos routes, le système permettant de réduire la dissipation dans l’air de la chaleur accumulée par ces dernières.

3 décembre 2008

Un peu d'humour dans la protection environnementale

Un petit clip sympa pour promovoir le livre destiné en priorité aux enfants à partir de 9 ans "Debout les terriens ! 80 gestes pour sauver la planète", contenant des tas de petits trucs plus ou moins connus permettant à chacun de se sentir responsable.



Réchauffement de la planète : suicide collectif des animaux

Un superbe court métrage pour la prévention contre le réchauffement de la planète ... A méditer ...

Hydroliennes et « Machines à houle » : Késaco ?


Encore trop peu exploités en termes de production d’énergie, les mers et les océans pourraient bien eux aussi contribuer à notre production d’énergie dans les années futures. Même si l'idée d'utiliser la force des courants et des marées pour produire de l'électricité est un concept très intéressant et connu de longue date (nombreuses expérimentations diverses de part le monde), il tarde néanmoins à s'implanter en masse.

Une hydrolienne est une turbine sous-marine (solution Hydroelix par exemple) qui utilise l'énergie cinétique des courants marins ou le flux/reflux des marées (solution Pelamis), comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.

Pour l’exploitation de la houle, il existe un système semi-émergé, composé de plusieurs cylindres (de 3,5 mètres de circonférence) reliés par des articulations. Ces "gros boudins" sont capables de transformer l'énergie des vagues en électricité. Ce système dénommé le "Pelamis " (serpent de mer en latin), qui ne fait pas moins de 150 mètres de long, est positionné dans la direction de propagation de la vague, et situé à quelques encablures des rivages (là où la houle est la plus forte). Dans chaque articulation se trouve un module de conversion d'énergie. En effet, le mouvement des vagues agit dans chaque articulation sur un vérin hydraulique qui envoie du fluide haute pression vers un moteur hydraulique qui actionne un générateur d'électricité (i.e. une turbine). L'énergie produite est envoyée au rivage, par l'intermédiaire câble immergé dans les fonds marins.


Le Portugal qui souhaite devenir le premier producteur mondial, à l'échelle commerciale, d'électricité générée à partir la houle marine est en train de se doter de machines Pelamis. Le projet doit fournir à ses débuts 2,25 Mégawatts d'énergie « propre », de quoi fournir l'équivalent énergétique de 1.500 foyers, et à terme, il sera capable de générer l'énergie de 15.000 maisons, économisant ainsi l'émission de 60.000 tonnes de CO2/an.

En résumé, nous constatons que l’ingéniosité de l’homme dans l’exploitation de ressources renouvelables est aujourd'hui bien présente. Nos besoins énergétiques pourront certainement être entièrement couverts par ces énergies naturelles. Dommage qu’il est fallu attendre aussi longtemps pour s’en rendre compte. Mais reste néanmoins une interrogation : face parfois à des éléments déchaînés, ces systèmes résisteront-ils pour une fourniture d’électricité sans coupure ?

Plus d’infos :Pelamis Wave Power

Nos voitures européenne seront plus écologiques

Après plusieurs mois de débats, les 27 pays de l’Union Européenne (les représentants des États membres, de la Commission, et du Parlement européen) sont parvenus lundi 1er décembre à un accord définitif sur la réduction des émissions de CO2 des véhicules neufs, élément clé de la politique climatique européenne.

Les constructeurs devront progressivement passer sous la barre des 130 grammes de CO2 par kilomètre entre 2012 et 2015, avec comme objectif 95g de CO2/Km pour 2020. La nouvelle législation concernera 65 % des véhicules neufs en 2012, 75 % l’année suivante, 80 % en 2014, pour englober tout le marché à l’horizon 2015. La Commission, qui plaidait pour une mise en œuvre d’un seul bloc dès 2012, s’est heurtée à la grogne du secteur automobile. Les militants écologistes, notamment les députés Verts européens dénoncent cette mise en œuvre échelonnée de la mesure comme une mesure trop timide, la proposition initiale étant plus stricte.

Ainsi, les constructeurs français seront tenus de respecter un objectif de réduction des émissions de CO2 compris entre 126 et 127g/Km, tandis que nos voisins allemands s’en tiendront à 132g/Km, avec à la clé des pénalités si les objectifs n’étaient pas respectés : 1g de plus coûtera 5 euros, 15€ pour 2g, 25€ pour 3g et 95€ par véhicule au-delà de 3 grammes.

Source : L’express

2 décembre 2008

Réchauffement climatique : 1 an pour sauver la planète !

La conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tient depuis hier à Poznan en Pologne tire la sonnette d’alarme : il ne reste plus qu’un an avant de trouver une entente mondiale pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Un désaccord aurait, à terme, des conséquences dramatiques, a indiqué le président des travaux Maciej Nowicki : « énormes sécheresses et inondations, cyclones dévastateurs, pandémie de maladies tropicales, ... ».

Mais la crise économique a durement éprouvé la volonté internationale de lutter contre les changements climatiques

Source : CyberPress