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8 mai 2013

Crédit d’impôt : comment remplir la déclaration de revenus 2013

Lorsque vous allez déclarer vos revenus 2012 en 2013, vous allez également mentionner les dépenses réalisées pour l’amélioration énergétique de votre logement en 2012 pour pouvoir bénéficier du Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD). Il s’agit de la partie appelée « Dépenses en faveur de la qualité environnementale de l’habitation principale ». Pour un bouquet de travaux, il faut utiliser le modèle de formulaire « complet » 2042-C (et non le modèle « simplifié » 2042).

Tout d’abord, il faut renseigner si les travaux ont été financés grâce à un « éco-prêt à taux zéro » en cochant la case correspondante. Ensuite, selon qu’il s’agisse d’un bouquet travaux ou non, il faut remplir différentes cases :

  • Dans le cas d’une seule dépense (par exemple l’installation d’une chaudière à condensation), il faut indiquer le montant TTC de cette dépense (attention seulement le matériel éligible) dans les cases 7TT à 7TY en fonction du taux simple applicable (10%, 11%, 15%, 17%, 26%, 32%).
  • Dans le cas d’un bouquet de travaux (par exemple installation d’une pompe à chaleur air/eau couplée à une production d’eau chaude solaire), attention, il faut utiliser le formulaire 2042-C (déclaration complémentaire de revenus). Il faut d’abord cocher les cases correspondantes 7WH à 7VG et indiquer le montant TTC des dépenses éligibles aux rubriques 7SD à 7SW.

Pour une déclaration par internet, pour déclarer des travaux éligibles au crédit d'impôt, il ne faut pas utiliser la déclaration simplifiée (« déclarez en quelques cliques ! »), mais il faut sélectionner que vous souhaitez ajouter des revenus/dépenses à votre déclarations (bouton à cliquer) : ceci fera apparaitre par la suite lors de la déclaration un écran où vous pourrez sélectionner dans la rubrique "Charges" la case "Dépenses en faveur de la qualité environnementale de l'habitation principale". Ceci fera encore apparaitre par la suite une feuille de saisie des différentes dépenses avec les cases 7WH à 7VG et 7SD à 7SW (attention non pas avec des pourcentages comme sur la version papier mais des rubriques nommées ex. "chaudière à condensation").


Pour rappel, pour l’obtention du crédit d’impôt développement durable, les travaux doivent avoir été réalisés dans votre résidence principale, que vous en soyez propriétaire ou locataire, ou dans un logement attribué nu en location à usage d’habitation principale du locataire.

Le crédit d’impôt s’applique aux dépenses totales payées et déclarées au cours de 5 années consécutives entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2015, dans un logement de plus de deux ans. Les dépenses déclarées sont prises en compte pour le calcul de votre crédit d’impôt dans la limite de plafonds fixés selon votre situation familiale. Une personne célibataire, veuve ou divorcée a droit à 8.000€ sur 5 années consécutives, et un couple marié ou pacsé, soumis à la même imposition, à 16.000€. Ce montant est majoré de 400€ par personne à charge. Le plafond se reconstitue tous les cinq ans ou en cas de changement de situation familiale (mariage, divorce, etc...) ou de changement de résidence principale.

Si le crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt, vous recevrez un chèque du Trésor Public équivalent au surplus (ou la totalité si vous n’êtes pas imposable).

Il est à noter qu’en 2013, lors d’une déclaration papier (c’était déjà le cas pour une déclaration en ligne), vous n’avez plus à joindre les factures de travaux à votre déclaration, sachant que vous devez les conserver car l’administration pourra vous les demander à tout moment dans les trois ans suivants votre déclaration. De plus, les déclarations de revenus 2013 adressées aux couples mariés font désormais figurer explicitement les deux membres du couple avec les termes « Déclarant 1 » et « Déclarant 2 ».
7 mars 2013

Viessmann VitoTwin 300-W - Micro-cogénération pour bientôt !

Présentée  en France lors du dernier salon Interclima 2012 (cf. article), la chaudière murale à micro-cogénération Viessmann Vitotwin 300-W arrive pour bientôt dans les foyers français après que plus de 1.000 soient déjà en service en Allemagne. En effet, en ayant laissé volontairement ses confères lancer (certainement un peu prématurément pour certains !) ce nouveau type de générateur sur le marché, Viessmann a ainsi pu observer et sortir un produit bien plus abouti et surtout avec des recommandations d’installation (garantissant la longévité de la machine), confirmant ainsi son statut de leader technique dans le monde du chauffage.
 
Pour répondre aux nombreuses sollicitations qui nous ont été faites depuis un an, nous devrions ainsi enfin être en mesure de vous proposer l’installation de la Vitotwin 300-W dans le courant de l’été 2013 (prix de commercialisation en France entre 16000 et 18000 euros HT suivant le solution packagée retenue, à savoir le type de ballon tampon obligatoire qui sera installé, avec ou sans ECS). Nous allons en effet avoir la primeur et la chance d’être sélectionnés parmi une poigné d’installateurs reconnus pour la qualité de leurs installations, pour être formés dans quelques semaines à l’installation de la micro-cogénération Viessmann lors d’un stage sanctionné par un examen. Le constructeur souhaite ainsi comme à son habitude proposer à ses futurs clients des installateurs qualifiés qui seront seuls habilités à pouvoir proposer et installer cette micro-cogénération et ainsi limiter les contres références qui pourraient nuire à ce générateur d’avenir !
Car afin de préserver la durée de vie du moteur Stirling, il faut que celui-ci fonctionnent avec des cycles les plus longs possibles. Ainsi, avec le retour d’expérience, Viessmann impose l’association d’un ballon tampon d’eau primaire (ex. Viessmann Vitocell 340-M) à la Vitotwin 300-W. En effet, ses concurrents ont subi de nombreuses avaries en raccordement directement leur micro-cogénération sur des circuits de faible capacité en eau, entrainant notamment des démarrages/arrêts du moteur Stirling très rapprochés, ce que ce dernier n’apprécie vraiment pas !
Pour rappel, la chaudière Vitotwin 300-W est certainement une solution d’avenir idéale pour les maisons individuelles. Elle permet en effet de couvrir à la fois les besoins calorifiques du logement, mais aussi les besoins électrique de base d’un logement par autoconsommation, ceci grâce à la combinaison dans un même ensemble compact d’une micro-cogénération à moteur Stirling (1kWel et 6kWth) et une chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W (de 6 à 20kWth), pour un rendement annuel global de 107% sur PCI. La chaudière murale à micro-cogénération est aussi une solution alternative aux installations de chauffage traditionnelles lors d’une rénovation, notamment par rapport à une chaudière gaz à condensation qui aura pris de l’âge.
Cette production simultanée de chaleur et d’électricité est dans tous les cas parfaitement adaptée aux besoins d’un logement moyen, l’appareil pouvant assurer à la fois un besoin calorifique annuel d’au moins 20.000kWh de gaz et une consommation électrique supérieure à 3.000kWh par an. Enfin dans les prochaines années, avec des logements de moins en moins énergivores, la domotique de plus en plus présente permettant de piloter très précisément les heures de fonctionnement de la micro-cogénération, des appareils électriques de base moins consommateur (ex. éclairage LED), mais un cout du kWh d’électricité qui va fortement augmenter, la micro-cogénération sera clairement une des solutions à retenir. Sachant que l’installation de la chaudière murale à micro-cogénération Viessmann Vitotwin 300-W est simple, semblable à celle d’une chaudière murale gaz classique. L’électricité non-consommée est réinjectée très simplement par le même câble d’alimentation de la chaudière, dispensant le besoin d’une quelconque modification électrique dans le logement ou la pose d’un second compteur, ce dernier étant intégré dans la Vitotwin 300-W. Il est ainsi plaisant à imaginer qu’un ensemble de maisons d’un lotissement toutes équipés de micro-cogénération mutualisent entre-elles la production d’électricité au gré des besoins de chacun, limitant tout autant le besoin de produire de l’électricité. Un couple absent en journée fournirait par exemple un peu d’électricité à leur voisin retraité !
En outre, aucun risque d’inconfort thermique. Avec la chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée, la chaudière murale à micro-cogénération est un générateur autonome de chaleur. Si les besoins calorifiques sont supérieurs aux 6kW fourni par le brûleur en anneau du moteur Stirling, le module gaz à condensation fournit le complément de puissance nécessaire pour atteindre 26kW de puissance. Le moteur Stirling de la Vitotwin 300-W est quant à lui hermétique et ne nécessite aucun entretien. Grâce à son fonctionnement très silencieux et à ses dimensions compactes, la Vitotwin 300-W peut même être installée à proximité des pièces d’habitation.
N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande concernant l’installation d’une Viessmann Vitotwin dans votre logement …
18 février 2012

PAC à adsorption zéolithe Viessmann : 139% de rendement

Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont un nouveau concept destiné aux maisons individuelles : le combiné compact zéolithe « Vitosorp 200-F » d’une puissance de 1,6 à 10/16 kW.

Une pompe à chaleur à adsorption est associée, sous le même habillage, à une chaudière à condensation d’une puissance jusqu’à 16kW, fonctionnant au fioul à faible teneur en soufre (50ppm maximum) ou au gaz. Par rapport aux chaudières à condensation traditionnelles, cette solution entièrement nouvelle permet de diminuer les dégagements de CO2 de 20% environ, tout en affichant un rendement global cumulé jusqu’à 139% (sur PCI) en association avec un système solaire.

Le module pompe à chaleur zéolithe (1,6 à 4,8 kW) couvre les besoins de base du chauffage et utilise pour ce faire l’énergie gratuite du milieu naturel, idéalement en association avec des capteurs solaires. La chaudière gaz à condensation intégrée couvre, quant à elle, les besoins de pointe.

La zéolithe est une roche cristalline étonnante qui est capable d’adsorber de larges quantités de substances, occupant ainsi jusqu’à la moitié de son volume, comme une éponge. La zéolithe se caractérise par une structure extrêmement dure, micro-poreuse et en nid d’abeille tridimensionnel. C’est un matériau qui cède de l’eau lorsqu’il monte en température. Les propriétés d’adsorption ont pour base les grandes surfaces intérieures ainsi que des forces d’adsorption électrostatiques élevées. Ces forces d’adsorption, en particulier, confèrent à la zéolithe la propriété d’aspirer les molécules d’eau et de les piéger. Cette adsorption des molécules d’eau sous forme de vapeur permet de capter la chaleur du milieu ambiant par évaporation de l’eau, tout en cédant de la chaleur. L’arrivée de chaleur fournie par un brûleur gaz permet d’expulser à nouveau de la zéolithe l’eau piégée. Le cycle se déroule donc en deux phases :
  • Phase d’adsorption : la zéolithe et l’eau sont logées dans un module placé sous vide. La chaleur de l’environnement, le sol, par exemple ou, idéalement le rayonnement solaire par l’intermédiaire de capteurs thermiques, vaporise l’eau qui est captée et piégée par la zéolithe. Il en résulte une chaleur d’adsorption, la zéolithe devenant chaude. Dans cette phase, la zéolithe cède la chaleur d’adsorption au circuit de chauffage.
  • Phase de désorption : lorsque la zéolithe est saturée d’eau, elle est chauffée par un brûleur gaz et cède son eau sous forme de vapeur. La vapeur se condense dans le condenseur et revient à l’évaporateur. Dans cette phase, le condenseur cède sa chaleur au circuit de chauffage.
La Vitosorp 200-F s’adapte de manière optimale aux besoins des maisons individuelles grâce à la large plage de modulation du brûleur (de 1 à 7), mais aussi à ceux des bâtiments à faibles besoins énergétiques et autres maisons passives. Le brûleur fioul en particulier, modulant à pré-mélange, est conçu selon le principe de la technologie de « flamme froide ». Il offre l’avantage de produire une réaction exothermique très stable, permettant ainsi une large modulation de puissance.

La Vitosorp 200-F se distingue non seulement par son fonctionnement silencieux, mais aussi par sa facilité d’installation. Couplée à un système solaire par exemple, son installation fait appel à des techniques bien connues. De plus, la Vitosorp 200-F est intégrable à chaque installation de chauffage existante et ce sans limitation. Avec ses dimensions compactes, elle s’intègre aussi très facilement notamment aux éléments d’une cuisine.
9 octobre 2011

Optimiser la condensation d’une chaudière gaz ou fioul

Toutes les chaudières à condensation gaz ou fioul sont aujourd'hui équipées de régulations électronique avec sonde d’ambiance ou extérieure, afin de profiter pleinement de la condensation et atteindre les rendements affichés par les constructeurs en situation réelle et de réellement condenser. Mais le taux de condensation ne dépend pas que de la chaudière et des précautions de conception, de dimensionnement et d’entretien sont nécessaires pour améliorer la condensation de sa chaudière gaz ou fioul.

24 septembre 2011

Le bouclage d’eau chaude sanitaire ou boucle ECS

le bouclage d'eau chaude sanitaire boucle ecs
Afin de ne plus attendre l'eau chaude aux points de puisage (douche, bain, évier, lavabo) de votre logement, notamment s'ils sont éloignés de votre production d'eau chaude (plus de 5m de canalisation), il existe le bouclage d'eau chaude sanitaire ou boucle ECS qui utilise une pompe de circulation (pompe bouclage eau chaude sanitaire).

Ce système de bouclage, faisant circuler l'eau dans un circuit fermé, de manière permanente ou par intermittence, rajoute certes quelques pertes supplémentaires. Mais il peut aussi s'avérer rentable pour éviter les pertes d'énergie, réaliser des économies d'eau, ou obtenir un gain de temps, pour un investissement globalement négligeable.

Car lorsque l'on ferme un robinet d'eau chaude, le tuyau qui alimente ce dernier reste plein d'eau chaude qui va se refroidir progressivement (perdant inutilement l'énergie qu'il a fallu pour l'échauffer), puis à l'ouverture à nouveau du robinet, cette eau qui est devenue froide sera perdue en attendant que l'eau chaude revienne de nouveau. Cette perte se répète à chaque ouverture du robinet, et selon la distance entre le point de puisage et le point de production, cette perte peut être plus ou moins importante. Il faut savoir qu'un tuyau de diamètre 16mm intérieur contient environ 0,2 litre par mètre linéaire de tuyau (voir contenance en eau d'une installation). L'idée est donc d'utiliser une simple pompe (circulateur) qui renvoie dans le ballon d'eau chaude l'eau qui a refroidi dans les tuyaux. Il est possible de temporiser le fonctionnement du circulateur, par exemple la nuit. Certes ce confort est consommateur d'énergie, mais cette consommation de maintien est bien moindre que celle nécessaire pour élever la quantité d'eau perdue à la température voulue.



Depuis quelques années, ce système est donc de plus en plus utilisé pour améliorer le confort des utilisateurs. Vous obtenez de l'eau chaude instantanément aux robinets. Vous ne faites plus couler plus ou moins longtemps l'eau pour qu'elle sorte chaude de votre robinet. Système présenté donc comme écologique en économisant de l'eau, de plus en plus chère et rare sur la planète, il ne faut pas non plus gaspiller de l'énergie et de l'argent à chauffer continuellement de l'eau qui reste dans vos tuyaux et se refroidit inutilement, tout en consommant de l'électricité (consommation électrique de la pompe) pour un coût d'installation supplémentaire.



Il convient de toujours aller chercher le point de puisage le plus éloigné.

Afin de réaliser un bouclage ECS optimal, il convient de veiller à :
  • l'isolation (calorifugeage) des tuyaux d'eau chaude surtout si on envisage un fonctionnement continu de la pompe permettant de conserver encore mieux la température de l'eau entre 2 puisages : pose de gaine Armaflex en épaisseur 23 sur la boucle afin d'éviter de refroidir le ballon en permanence.
  • de brancher la pompe sur un minuteur ou sur la régulation de la chaudière pour celle qui peuvent gérer la programmation journalière/hebdomadaire d'une pompe de charge uniquement aux heures de tirage pendant une dizaine de minutes: il en effet inutile de faire circuler l'ECS la nuit quand tout le monde dort ou lorsque personne n'est présent dans le logement. Il existe aussi des pompes de bouclage avec minuteur incorporé (Grundfos).
  • utiliser un thermostat qui arrête la pompe quand l'eau est à température (45-50°C) dans le réseau de recirculation, et qui déclenche la pompe dès que la température du bouclage refroidi (Grundfos) : ceci est vivement conseillé pour un bouclage dans le collectif par exemple qui tourne sans arrêt.
  • utiliser une tuyauterie de petit diamètre pour le retour de la boucle d'eau chaude afin de limiter les pertes thermique : il n'y a pas besoin d'un grand débit et un tube de 12 ou 14 suffit.
  • de réduire au maximum la distance entre les robinets et la boucle de recirculation afin d'attendre le moins longtemps pour obtenir de l'eau chaude.
  • d'installer un ou deux clapets anti-retour sur le bouclage pour éviter toute circulation inverse dans les circuits notamment d'eau froide.
  • réaliser la circulation de telle sorte que la pompe aspire l'eau chaude du ballon et donc qu'elle « pousse » l'eau refroidie dans le ballon.
  • utiliser une pompe de qualité alimentaire avec le corps intégralement en laiton ou inox : en utilisant une simple pompe de chauffage avec corps en acier ou fonte, il existe un risque de contamination de l'installation au fil du temps.

S'il n'est pas possible de mettre en place une boucle d'eau chaude sanitaire (notamment dans l'existant), mais que l'accès à la canalisation d'eau chaude est possible, le système de ruban chauffant est un moyen d'éviter les gaspillages : il permet de maintenir dans la canalisation une température d'eau suffisante pour ne plus avoir à chasser l'eau refroidie dans la canalisation. Ou bien, l'installation d'un petit chauffe-eau électrique d'environ 15L sous un évier éloigné, en série avec la production d'eau chaude (le ballon est alimenté par la canalisation eau chaude sanitaire) permet aussi d'obtenir de l'eau chaude sans attendre et sans perdre de l'eau, sachant que si le puisage est long, l'eau du ballon sera remplacée par l'eau chaude produite par le système de production d'eau chaude en « douceur » et sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.

22 septembre 2011

« Prime à la casse pour les chaudières » : décryptage !

Le gouvernement, par la voie du ministre Eric Besson, a annoncé le 15 septembre dernier un doublement de la « prime à la casse » pour le remplacement des chaudières au fioul et à gaz usagées pour des appareils plus performants. Depuis, tout un matraquage médiatique est orchestré autour de cette annonce. Or, les conditions d’obtentions de cette prime doublée ne sont pas du tout claires et les consommateurs perdus n’y comprennent plus rien !

Même le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (Uniclima) a produit un communiqué pour souligner l’effet d’annonce du gouvernement : « L'imprécision de certaines annonces récentes, concernant un doublement de la prime à la casse qui existerait pour toutes les chaudières gaz et fioul, a entrainé une grande confusion chez les professionnels du chauffage et provoqué un afflux important et problématique de demandes auprès des services clientèles des fabricants et installateurs. Or, ni Uniclima, ni ses adhérents fabricants de chaudières gaz ou fioul n'ont connaissance à ce jour d'une opération qui aurait été lancée par les opérateurs d’énergie, à l’instigation du Ministère, et à laquelle tous les fabricants de chaudières se seraient engagés à participer financièrement par un doublement des sommes déjà versées aux consommateurs au titre d’une prime à la casse accordée par des énergéticiens ».

22 mai 2011

Chauffage : intérêts des circulateurs électroniques


On entend par circulateur le terme désignant une pompe de circulation d’un fluide dans une installation de chauffage, d'eau chaude sanitaire ou de climatisation. Son fonctionnement dépend de deux paramètres, le débit et la pression.

Les circulateurs que l’on trouve aujourd'hui sont le plus souvent pourvus de plusieurs vitesses fixes. Mais, par exemple lorsque sous l'effet d'apports de chaleur gratuits des vannes thermostatiques de radiateurs se ferment, à débit (vitesse) constante, la pression dans le réseau augmente avec une influence néfaste sur le fonctionnement des vannes restées ouvertes tout en fatiguant plus le circulateur. Dans le cas de petites installations, les circulateurs livrés en standard dans une chaudière sont parfois surdimensionnés par rapport aux besoins entraînant des bruits de fluides dans les tuyauteries.

Les circulateurs électroniques ou « à vitesse variable » sont quant à eux des circulateurs dont la vitesse peut être régulée en continu en fonction de la variation de pression régnant dans le circuit de distribution, permettant ainsi économies d'électricité et d'énergie. Ils vont automatiquement adapter leur vitesse en fonction de la fermeture des vannes de régulation (donc en fonction des besoins thermiques), permettant aussi de réduire la part d'énergie consommer sachant que les circulateurs fonctionnant bien souvent 24h/24 et parfois toute l'année, génèrent des consommations notables que l’on ne peut diminuer avec des pompes à vitesse fixe. Trois types de régulation sont possibles avec ces circulateurs électroniques :
  • soit la vitesse de rotation du circulateur est adaptée automatiquement pour maintenir la pression constante dans le circuit, quel que soit l’état d'ouverture des vannes ;
  • soit la vitesse de rotation du circulateur est adaptée automatiquement en fonction de l'ouverture des vannes, en diminuant de façon linéaire la pression du circuit. Cette option est énergétiquement la plus intéressante. Lorsque des vannes thermostatiques se ferment, le débit circulant dans le réseau diminue, entraînant une baisse des pertes de charge dans les tronçons communs permettant au circulateur de diminuer la pression ;
  • soit la vitesse est commandée par la température extérieure ou la température de l'eau, notamment dans les installations à débit constant (sans vanne thermostatique comme pour un chauffage par le sol), permettant par exemple d’accélérer la coupure et la relance de l'installation.


Les deux plus grands constructeurs de circulateurs (Grundfos, Wilo) proposent aujourd'hui des circulateurs à vitesse variable et à haut rendement énergétique. Chez Grundfos c’est par exemple le produit « Alpha 2 » qui permet d’obtenir les avantages suivants par rapport à des circulateurs plus « traditionnels » :
  • Fonctionnement silencieux et économique : le circulateur diminue ou augmente sa vitesse en fonction des ouvertures ou fermetures des robinets thermostatiques ou vanne, d’où une très grande réduction des bruits dans l’installation (suppression de la soupape différentielle) ;
  • Performances visibles : le niveau de consommation est facilement contrôlable grâce à son affichage LCD, permettant de vérifier à chaque instant ce que le circulateur consomme en énergie ;
  • Fonction « AutoAdapt » permettant au circulateur d’optimiser constamment son point de consigne aux besoins de l’installation ;
  • Système de dégommage intégré : une séquence de dégommage s’opère à la phase de démarrage et permet de décoller tous les dépôts qui ont pu s’accumuler ;
  • Amélioration de la longévité : le circulateur aura moins tendance à forcer ou à chauffer, voir ne tournera pas ;
  • Fonction réduction nuit : le circulateur permute automatique entre un régime normal et un régime réduit de nuit ;
  • Optimisation des réglages : 2 réglages possibles pour des installations où le débit et la pression vont varier sans cesse (cas des robinets thermostatiques), 2 réglages possibles pour des installations où une pression constante est requise (chauffage par le sol), 3 vitesses lorsqu'un fonctionnement en vitesse fixe est requis (réglage de vanne de by-pass par exemple).


Ainsi, si vous devez remplacer votre circulateur prochainement, ou si vous pensez remplacer votre chaudière gaz ou fioul, pensez à vous orienter de préférence vers une pompe à vitesse variable, le surcoût étant rapidement amorti par les économies engendrées sur la facture électrique et de maintenance, et avec un fonctionnement optimal pour votre installation.
6 mars 2011

Prime à la casse pour les chaudières anciennes

remplacement chaudiere gaz ancienne prime a la casse gdf suezAlors que le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson, vient de confirmer une hausse de 5% du prix du gaz au 1er avril prochain, il ressort aussi que près de 7 millions de Français ont souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés, un chiffre de précarité énergétique en constante progression.

Souhaitant tempérer la prochaine hausse du gaz, sachant aussi que le mouvement d’augmentation du prix de l’énergie va inexorablement se prolonger, Eric Besson a également présenté deux nouvelles aides à destination des ménages les plus touchés par la précarité énergétique.

Ainsi, le rabais social dont bénéficient les foyers les plus modestes sera augmenté de 20% (de 118 à 142 euros pour un foyer de 4 personnes qui se chauffe au gaz). Comme seuls 300.000 ménages profitent de ce tarif social alors qu’ils seraient près de 800.000 éligibles, le ministre souhaite que son attribution soit automatique, sur la base des fichiers dont disposent les organismes sociaux.

De plus, le ministre a proposé la mise en place avec GDF Suez, à la manière de ce qui se fait dans le secteur automobile, d’une « prime à la casse sur les chaudières anciennes » pouvant aller jusqu’à 250€ afin d’aider les ménages à s’équiper en appareils économes en gaz. En France, d’après le constructeur Viessmann, ce sont quelques 3 millions de chaudières à gaz de plus de 20 ans qui seraient concernées par la prime. Cette mesure serait entièrement financée par GDF Suez, qui en parallèle, proposera à partir du 1er avril prochain, un bilan énergétique gratuit pour tous les consommateurs qui en font la demande, afin d’aider les clients abonnés à mieux comprendre leur consommation et à identifier les principales sources d’économie.