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28 février 2016

Vase d'expansion chauffage / sanitaire : comment en déterminer son volume ?

vase expansion chauffage calcul volume

Nous vous proposons une méthode simple pour déterminer ou contrôler le volume de son vase d'expansion chauffage. En effet, nos clients nous demandent souvent si le vase d'expansion prévu pour leur installation ou en place est suffisant.

Tout d'abord pour rappel, l'eau se dilate en se réchauffant, créant un accroissement de pression dans un circuit fermé de chauffage. Il faut donc placer sur le circuit de chauffage un dispositif, le vase d'expansion, capable d'absorber les variations (la dilatation) du volume de l'eau pour éviter une trop grande variation de la pression, voir une détérioration du circuit, tout en le maintenant étanche, contrairement à une soupape de sécurité qui elle déleste l'installation en laissant le fluide surcomprimé s'échapper.

Le vase d'expansion se place en théorie sur le retour du circuit de chauffage. Le volume du vase dépend de la température d'eau maximale d'utilisation (facteur de dilatation de l'eau), du volume d'eau dans l'installation, et des pressions d'utilisation du vase.

Sa pression de gonflage dépend de la hauteur d'eau de l'installation, ou surtout dans l'habitat individuel, de la pression minimale de fonctionnement de la chaudière. A noter que la pression de gonflage d'un vase se fait obligatoirement vase déconnecter de l'installation et purger !


Dimensionnement vase d'expansion chauffage

La formule de dimensionnement d'un vase d'expansion chauffage est la suivante :


                                 (1 + Pf) . (1 + Pr)
Vvase = Vexpansion . _________________
                                 (1 + Pg) . (P- Pr)

Avec
  • Vexpansion = volume d'expansion de l'installation = Vtotal x C
Température maximale d'eauCoefficient de dilatation C
100°C0.4312
90°C0.0359
80°C0.0290
70°C0.0230
60°C0.0170
50°C0.0121
40°C0.0078
30°C0.0043
20°C0.0018
  • Vtotal = contenance en eau de l'installation : si on ne connait pas Vtotal, se référer au tableau suivant :
Émetteurs
Contenance en eau en litre par kW installé
Radiateur fonte
16
Radiateur mince
14
Plancher chauffant
12
Convecteur
10
  • Pg = pression de gonflage : elle dépend de la hauteur d'eau de l'installation allant du point le plus bas ou point le plus haut (à raison de 0,1 bar par mètre de hauteur d'eau), ou de la valeur minimale d'utilisation de l'installation (soit en général environ 0,8 à 1 bar).
  • Pf = pression finale du vase fixée à 90% de la pression maximal du circuit de chauffage, soit couramment 2,7 bars, les soupapes de sécurité étant tarées à 3 bars).
  • Pr = pression de remplissage prise par défaut à 0,2 bar au-dessus de la pression de gonflage.


Exemple : pour une maison avec une installation d'environ 18kW de puissance en radiateurs "panneau acier" (départ maxi 70°C), 2 étages de 2,50m.

Vexpansion = 14 x 18 x 0.023  = 5,8
Pg = 0,1 x (2,5 + 1) = 0,35 bar (on considère que la hauteur maxi des radiateurs du 2ème étage est située à 1m du sol)
Pf = 2,7 bars
Pr = 0,55 bar
Vvase = 5.8 x [ (1 + 2.7) x (1 + 0.55) ] / [ (1 + 0.35) x (2.7 - 0.55) ] = 11,46L

On choisira donc à minima un vase d'environ 12L. A noter que les chaudières gaz résidentielles sont généralement équipées à minima d'un vase d'environ 18L, bien souvent largement suffisant pour les besoins des logements.




Dimensionnement vase d'expansion sanitaire

Attention : il ne faut pas confondre le vase d'expansion chauffage avec le vase d'expansion sanitaire !

Pour un vase d'expansion sanitaire, le calcul est légèrement différent. Cette formule ne tient pas compte d'une éventuellement différence de hauteur entre le groupe de sécurité et le vase d'expansion, on va dire négligeable en général dans une installation domestique et qui sera compensé avec une marge de sécurité :

                                      (Pm +1) . (Pres + 1)
Vvase = Vexpansion  . _______________________
                                      (Pg + 1) (Pm - Pres)

Avec

  • Pm = pression maximale du vase en fin de dilatation en bar : on prend en général la pression d'ouverture du groupe de sécurité (7 ou 10 bars en domestique) avec une pression maximale dans le vase de 10 à 20 % inférieure à la pression d'ouverture du groupe de sécurité (Pm = 0.8 x Pgroupe).
  • Pres = pression du réseau de distribution : généralement autour de 4 bar à l'aide d'un réducteur de pression.
  • Pg = pression de pré-gonflage du vase en bar (généralement 3 bars).


Exemple : avec un ballon d'eau chaude (ex. chauffe-eau électrique) de 200L chauffé au maximum à 60°C. Groupe de sécurité taré à 7 bar. Pression après réducteur 4 bar.

Vexpansion = 200 x 0.017 = 3,4L
Pg = 3 bar
Pm = 7 bar x 0.8 = 5.6 bar
Vvase = 3.4 x [ (5.6 + 1) x (4 + 1)  / ( (3 + 1) x (5.6 - 4) ] = 17,53L 

On pourra donc choisir un vase d'expansion sanitaire standard de 18L.

On se rend compte aussi avec ce calcul de l'importance du réducteur de pression. Car si la pression d'eau délivrée au logement n'était plus de 4 bar mais simplement de 1 bar de plus (5 bar), le vase nécessaire pour éviter de gaspiller de l'eau lors de la chauffe du ballon serait alors de 56L avec un pré-gonflage à 3 bars !

A savoir qu'il existe aussi une méthode empirique pour le volume minimal théorique du vase d'expansion, calculé sur la base de la loi de Boyle (le produit de la pression de gaz et du volume de gaz reste constant). Ainsi la norme européenne NBN EN 806-2 prévoit une valeur minimale de 4% du volume du ballon. Dans le calcul précédent, nous aurions donc 0.04 x 200L = 8L sachant qu'il faut quand même mieux retenir par sécurité la valeur maximale des 2 calculs, donc les 18L.
25 février 2016

La température « idéale » pièce par pièce pour son chauffage !


Pas toujours évident de faire rimer confort thermique avec économies d'énergie et respect environnemental ! Certes le chauffage est normalement avant tout une question de confort. Mais avez l'augmentation régulière des prix des énergies (bien que le fioul soit actuellement moitié moins cher qu'il y a 2 ans !), il convient aussi d'essayer d'être raisonnable sur les températures de chauffage demandées. ELYOTHERM vous conseille pour choisir pièce par pièce la température la plus juste pour maintenir un confort thermique acceptable et économique.

Tout d'abord, il convient de rappeler que selon l'article de loi R131-20 du Code de la construction et de l'habitation, la température d'un logement doit être de 19°C en moyenne sur son ensemble lorsqu'il est occupé. Il s'agit bien d'une moyenne, car si une température de 17°C peut convenir dans une chambre parentale, elle sera plutôt de 19 ou 20°C dans la pièce à vivre (ex. salon), et voir de 22/23°C ou plus dans une salle de bain.

Ensuite, l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et les collectivités locales militent depuis plusieurs années pour instaurer une température de 19°C dans les logements. Hormis pour les personnes âgées, dans les pièces à vivre (cuisine, salon, salle à manger), c'est une température confortable qui permet de limiter la consommation d'énergie (1°C en plus, c'est environ 7% de consommation de chauffage en plus). Alors pour les frileux, mieux vaut peut-être mettre un petit pull plutôt que d'augmenter la température du chauffage !

Pour d'autres pièces, 19°C vont s'avérer un peu juste. La salle de bain doit être chauffée aux alentours de 22°C, au moins pendant le temps de son utilisation : prévoir par exemple un sèche-serviette programmable qui augmentera automatiquement la température aux moments opportuns.

Pour les chambres, hormis si elles sont utilisées avant le coucher par des enfants, il est préconiser pour dormir une température de 16 ou 17°C. Le Ministère de la santé conseille même de maintenir la température de la chambre des bébés à 19°C, et pas plus !

Lors de vos courtes absences, il convient d'abaisser la température de confort de 2 à 3°C maxi (suivant l'isolation et la ventilation du logement et du type d'émetteur de chaleur). Avec une régulation programmable, il est possible de régler la température du logement la maison selon le moment de la journée : par exemple 16°C la nuit, 19°C à au moment du lever, puis 17°C pendant la journée lorsque la maison est vide, et enfin 19°C à partir de 17h de retour à la maison. Pour des absences de plusieurs jours (vacances), la loi indique de devoir régler une température limite moyenne de chauffage à 16°C lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à 24h et inférieure à 48h, et 8°C (température de hors gel) lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à 48h.

Une fois les températures déterminées, encore faut-il pouvoir les mesurer et les contrôler précisément. Le Code de la construction indique que « la température de chauffage d'une pièce d'un logement [...] est la température de l'air, mesurée au centre de la pièce, à 1,50 mètre au-dessus du sol ». C'est d'ailleurs souvent ces indications qui sont mentionnées dans les notices des thermostats d'ambiance. Comme il est difficile de faire trôner un thermostat ou un thermomètre en plein milieu d'une pièce, il convient d'accrocher l'appareil de mesure au mur à une hauteur de 1m50 en évitant de l'installer près d'une source de chaleur (radiateur, cheminée, appareil électroménager, …).

Enfin pour contrôler les températures, il faut opter pour une régulation localisée (qui peut être en complément de la régulation centrale du chauffage) sur les émetteurs de chaque pièce (ex. robinetterie thermostatique sur des radiateurs eau chaude, thermostat intégré sur un radiateur électrique, …).


1 novembre 2015

Vitotronic 200 HO2B : la nouvelle régulation tactile connectée de Viessmann !

Régulation Viessmann Vitotronic 200 HO1B

Le leader du chauffage, Viessmann, a profité du dernier salon ISH (International Sanitary and Heating), l'une des plus importantes manifestations mondiales dédiée notamment au chauffage, pour présenter sa nouvelle régulation « Vitotronic 200 HO2B » qui va équiper progressivement, et ce depuis septembre, toutes les nouvelles chaudières gaz et fioul, ainsi que l'ensemble des générateurs du fabricant allemand à l'avenir.


Car la régulation est un élément clé d'une installation de chauffage, directement en lien avec l'utilisateur final, et qui permet d'obtenir les économies d'énergie les plus importantes par un pilotage fin. Les allemands sont ainsi particulièrement en avance sur leur temps en matière de régulations de chauffage, notamment parce que les énergies sont depuis de nombreuses années bien plus chères dans leur pays qu'en France et qu'ils doivent donc aller chercher les moindres économies possibles. Ainsi, plutôt que de se baser sur des solutions tierces comme les thermostats d'ambiance connectés utilisées par d'autres fabricants, Viessmann préfère développer ses propres régulations, en adéquation parfaite avec leurs matériels.


Sur cette nouvelle régulation Vitotronic 200, la couleur et le tactile font par exemple leur apparition, ainsi qu'une connexion internet intégrée qui réclamait jusqu'à présent l'ajout d'un carte supplémentaire et d'un boitier externe. Grâce à cette dernière, la chaudière pourra dorénavant être pilotée en standard de n'importe quel endroit à travers l'application mobile Vitotrol par un smartphone ou une tablette en ajoutant un module de connectivité WiFi (Vitoconnect 100) ou filaire (Vitocom 100 LAN).


L'écran tactile couleur 5 pouces de la Vitotronic 200 (près de 13cm de diagonale) permet, à l'aide de la fonction « Energie Cockpit », d'informer clairement l'utilisateur sur :
  • le bilan et les consommations énergétiques de son installation,
  • l'apport d'énergie solaire en cas de raccordement d'une telle installation,
  • la consommation de gaz et d'électricité pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire,
  • l'état de charge du ballon d'eau chaude sanitaire.
Un histogramme illustre toutes les données, au choix, par jour, semaine, mois ou année.



La nouvelle régulation Vitotronic 200 rend l'interface de commande de l'installation de chauffage conviviale et très simple d'utilisation pour l'installateur, l'utilisateur final et le mainteneur : pictogrammes à cliquer, affichage graphique couleur, actions intuitives, aide contextuelle sur chaque commande.


L'installateur et la maintenance bénéficient de l'assistant de mise en service intégré et des nouvelles fonctionnalités de diagnostic. Les systèmes comprenant par exemple une installation solaire et un ballon d'eau chaude sanitaire, préalablement équipé pour cette application, détectent automatiquement toute erreur éventuelle de raccordement entre les départs et les retours de circuit.


D'une manière générale et comme pour une automobile, les régulations Vitotronic sont conçues pour piloter l'ensemble des composants d'une installation Viessmann, un avantage considérable par rapport à une installation composée de produits disparates chez d'autres fabricants qui donneront pas une efficacité optimale de toute l'installation.


Vous pouvez toujours adjoindre à cette régulation une ou plusieurs commandes à distance filaires ou sans fil (Vitotrol 200 ou 300) aux lignes très épurées, s'intégrant parfaitement dans l'habitat, reprenant toutes les commandes de la régulation de la chaudière, et surtout permettant d'informer en temps réel la régulation Vitotronic 200 de la température ambiante intérieur dans la zone de chauffage, et d'opérer au besoin une correction de la chauffe par exemple en cas d'apports gratuits solaires.


Nous vous proposons de découvrir la nouvelle régulation Viessmann par l'intermédiaire d'un simulateur reprenant l'intégralité des fonctions présentes (un simple fichier à lancer, rien à installer). Vous pourrez ainsi vous rendre compte pourquoi Viessmann bénéficie d'une telle notoriété de qualité sur le marché du chauffage et pourquoi nous avons choisi de proposer à nos clients, recherchant une installation performante et robuste, notamment cette marque.


Télécharger le simulateur Viessmann Vitotronic 200 HO2B (archive RAR de 4858KB)



En résumé, en optant pour une chaudière équipée d'une régulation Vitotronic 200 HO2B, vous obtiendrez :
  • un confort d'utilisation élevé grâce notamment à un grand écran couleur tactile 5‘' précis,
  • l'expérience reconnue de Viessmann pour obtenir une installation très économe en énergie,
  • une configuration simple à l'aide d'un affichage texte soutenu par des éléments graphiques,
  • le pilotage/surveillance de votre chaudière via internet à l'aide de votre smartphone en standard.


N'hésitez pas à nous contacter pour toutes demandes d'informations.

22 octobre 2015

Tout savoir sur l'ErP chauffage et eau chaude sanitaire !

etiquette energetique erp chauffage etas

Depuis le 26 septembre 2015, l’ErP (Energy Related Products) et les étiquettes énergétiques ont fait aussi leur apparition pour les dispositifs de chauffage et de production d'eau chaude, comme les chaudières, les chauffe-eau, les pompes à chaleur ...

Ainsi, on ne parle plus de rendement pour les chaudières à condensation, mais d'efficacité énergétique saisonnière pour le chauffage « ηs » (à prononcer : eta s), exprimée en %. Il doit être supérieure à 90% pour une chaudière à condensation. Pour une pompe à chaleur, on ne parle plus de COP, mais aussi d'etas qui doit être supérieur ou égal à 102% pour une PAC Haute Température, ou supérieur ou égal à 117% pour une PAC basse température.

Ces données vous permettrons dorénavant de pouvoir mieux comparer les produits entre eux, les valeurs étant calculées selon un référentiel européen commun à tous les fabricants.

Pour vous aidez à y voir un peu plus clair dans cette nouvelle directive ErP et en comprendre ses subtilités, toute l'équipe d'elyotherm vous a rédigé un dossier complet sur l'ErP pour les dispositifs de chauffage et d'eau chaude sanitaire.

Bonne lecture !

17 octobre 2015

Comment payer son fioul moins cher pour cet hiver 2015-2016 ?


Après le succès de la campagne  « gaz moins cher ensemble », 4 régions se mobilisent pour du fioul moins cher ! Que Choisir à la demande des Unions Régionales UFC-Que Choisir de Lorraine, d'Alsace, de Rhône-Alpes et du Nord-Pas de Calais, lancent ainsi un appel au rassemblement des habitants de ces régions chauffés au fioul, à travers un site internet spécialement créé « www.choisirsonfioul.fr » en vue d’obtenir le meilleur prix pour une livraison prochaine de fioul.

Cette campagne permettra aux particuliers résidant dans ces régions et chauffés au fioul d’obtenir, par leur rassemblement, des réductions de prix sur le litre de fioul, en réunissant un maximum de personnes désirant acheter du fioul pour disposer d'une capacité de négociation plus forte auprès des distributeurs de fioul.

Car bien qu'en baisse du fait de la chute des cours de pétrole, le fioul, troisième énergie de chauffage en France, reste néanmoins une énergie onéreuse avec une facture moyenne annuelle d'environ 1.400 euros, sachant les tarifs sociaux sont limités au gaz et à l'électricité, et que la prime à la cuve a été supprimée en 2009. Les ménages chauffés au fioul sont aussi bien souvent captifs : changer de mode de chauffage est coûteux, parfois impossible notamment pour le gaz de ville.

Si vous habitez dans l’une de ces 4 Régions et que vous vous chauffez au fioul, vous pouvez vous inscrire gratuitement et ce sans engagement jusqu'au 23 octobre midi sur le site https://www.choisirsonfioul.fr ou par téléphone au 09.70.26.34.30 (prix d'un appel local) ou au 06.71.44.37.41 (du lundi au vendredi : 9h à 19h et le samedi : 9h à 12h).

Les inscrits recevront une offre personnalisée le 23 octobre sur la base de la meilleure offre retenue suite à l’appel d’offres qui sera adressée aux différents distributeurs de ces 4 régions, petite et moyenne entreprise, grande distribution, groupes pétroliers. Une fois l'offre personnalisée reçue, les inscrits auront 72h pour y souscrire ou non. En cas de souscription, la livraison du fioul devra intervenir dans les 15 jours.

Saluons cette belle et intéressante initiative de Que Choisir !
9 octobre 2015

Opération promotionnelle Atlantic « adopte un radiateur » : jusqu'à 300€ remboursés !

La saison de chauffe est lancée ! Bonne nouvelle pour les ménages se chauffant avec des radiateurs électriques peu performants. Du 15 octobre au 15 décembre 2015, le leader du radiateur électrique Atlantic vous rembourse jusqu'à 300 euros si vous changez vos vieux « grilles pains » (convecteur électrique, radiant, radiateur électrique) pour l’achat de nouveaux radiateurs Atlantic performants « chaleur douce ».


Le fabricant leader en Europe du chauffage électrique lance en effet une opération promotionnelle sur un ton décalée et audacieux à travers un mini-site dédié adopteunradiateur.com, une opération inédite dans l'univers du confort thermique, permettant d'obtenir jusqu'à 300 euros de remboursés pour l'achat de radiateurs dans les gammes Oniris, Galapagos, Maradja et CalissiaChacun d'entre eux dispose de ses traits de personnalité (élégant, intelligent, doux, réactif, autonome, connecté…) qui pourraient être ceux d'un homme. La campagne joue sur cette ambiguïté en mettant en scène les radiateurs dans les bras d'un jeune homme dont le style et la posture varient en fonction du produit ! Certains de ces modèles permettent par ailleurs d'économiser jusqu'à 45% sur votre facture d’énergie par rapport aux radiateurs de première génération (en savoir plus sur la fonction « Atlantic Pilotage Intelligent »).

La marque Atlantic rompt avec les codes traditionnels du secteur du confort thermique avec une campagne qui encourage les particuliers à remplacer leurs vieux appareils par des radiateurs électriques nouvelle génération : « Nous voulions sensibiliser les consommateurs à l'intérêt de renouveler leurs vieux convecteurs énergivores et ce, grâce à un ton plus humoristique et décalé », explique Géraldine Favre-Lorraine, Directrice Communication Atlantic Electrique, « et souhaitions une nouvelle thématique pour notre opération promotionnelle de fin d'année tant attendue ». A travers l'opération « adopteunradiateur », la marque souhaite démontrer qu'au-delà d'être des produits performants, intelligents et connectés, les radiateurs Atlantic sont aussi de beaux objets design et désirables, qui s'intègrent parfaitement dans l'habitat.

En savoir plus : Offre promo « adopte un radiateur » d'Atlantic.


A propos de la marque ATLANTIC :
Atlantic est une marque française qui développe depuis plus de 40 ans des solutions de confort thermique multifonctions et multi-énergies. Marché du neuf et de la rénovation, de l'habitat (individuel et collectif) et du tertiaire, les offres Atlantic répondent aux exigences de bien-être, d'économie et d'écologie. Radiateurs électriques et sèche-serviettes, chaudières gaz et fioul, pompes à chaleur air/eau et air/air, ventilation et traitement de l'air, chauffe-eau électriques et thermodynamiques, autant de produits innovants alliés à un service personnalisé. S'appuyant sur 9 sites industriels en France, Atlantic conçoit et fabrique l'essentiel de ses solutions en France.

28 août 2015

DJU base 18 ou Degré Jour Unifiés : pourquoi faire ?


Les DJU, ou Degré Jour Unifiés, sont très utiles et permettent un calcul assez précis pour déterminer les besoins et les consommation de chauffage ou de climatisation d'un bâtiment d'une zone climatique donnée. Les DJU permettent ainsi de mieux évaluer les besoins thermiques d'une habitation pendant la période de chauffe et aide au dimensionnement en puissance de la chaufferie. Les DJU varient en France d'une façon importante selon l'altitude de la station météo d'observation et la localisation du département où a été faite la mesure de température. En France, le total annuel moyen va de 1126 DJU pour la côte Corse à 110m d'altitude à 4475 DJU dans les Hautes-Alpes à 2000m d'altitude. Pour un hiver de rigueur moyenne le nombre de DJU se situe généralement entre 2000 et 3000 pour la majeure partie du territoire métropolitain.

Mais il convient tout d'abord de donner la définition des Degrés Jours (DJ), celle du Costic étant la plus simple : "Pour un lieu donné, le Degré Jour est une valeur représentative de l'écart entre la température d'une journée donnée et un seuil de température pré-établi". Les DJ sont ensuite additionnés sur une période de chauffage de 232 jours (du 1er Octobre au 20 Mai) pour chaque jour, permettant d'obtenir les DJU.

Les degrés jours unifiés permettent ainsi de connaître la sévérité du climat et de réaliser des estimations de consommation d'énergie thermique pour le chauffage (ou la climatisation) d'un bâtiment en proportion de la rigueur de l'hiver (ou de l'été). Les DJU ainsi que la consommation de combustible qui en résulte, peuvent donc varier sensiblement d'une année sur l'autre.

DJU utiles pour connaitre la sévérité du climat

L'utilisation des DJU permet par exemple de constater que pour les 30 dernières années, le climat pour la période hivernale est moins rigoureux partout en France, notamment le Rhône, la façade atlantique et méditerranéenne, la Loire, le Puy de Dôme, tandis que pour octobre à mai la période est plus rigoureuse dans l'est, le Massif Central par exemple.


Evolution tendancielle des DJU entre 1970 et 2008 par stations départementales
Evolution tendancielle entre 1970 et 2008 des DJU (période d'octobre à mai) par stations départementales

Ainsi, plus le nombre de DJU est élevé, plus le climat a été froid sur la période considérée. On peut ainsi observer sur le graphique suivant que l'hiver 2013/2014 a été l'hiver le plus doux depuis 2007. Inversement, l'hiver 2012/2013 a été le plus rigoureux. C'EST ENVIRON xx% de baisse impactant d'autant la consommation avec les mêmes usages.


DJU Degré Jour Unifiés Paris Montsouris

Donc attention quand votre facture énergétique est moins élevée que l'année précédente : ce n'est pas forcément parce que le prix du gaz ou de l'électricité a baissé !

Comment sont calculés les DJU ?

Tout d'abord, chaque jour de la période considéré est calculé un Degré Jour (DJ) à partir des températures météorologiques extrêmes du lieu et du jour J :
  • Tn : température minimale du jour J mesurée à 2 mètres du sol sous abri et relevée entre J-1 (la veille) à 18h et J à 18h UTC.
  • Tx : température maximale du jour J mesurée à 2 mètres du sol sous abri et relevée entre J à 06h et J+1 (le lendemain) à 06h UTC.
  • S : seuil de température de référence choisi.
  • Moy = (Tn + Tx ) / 2 : température moyenne de la journée.
Il est d'usage de comparer la température extérieure à la température de chauffage diminuée de 2°C pour tenir compte des apports gratuits. Ainsi, pour un bâtiment chauffé à 20°C, le seuil de température de référence choisi est de 18°C d'où l'appellation DJU base 18. Ceci revient à dire que 2°C de chauffage seront apportés "gratuitement" par le soleil, l'éclairage, les personnes, les machines ... En conséquence, pour ce qui concerne la consommation de chauffage pour une température ambiante souhaitée de 20°C, tout se passe comme si l'on devait seulement chauffer à 18°C.

Il existe deux méthodes de calcul des DJU donnant des résultats différents :

Une méthode dite « Météo » avec un calcul simple :

Pour un calcul de déficits (chauffagiste) de température par rapport au seuil choisi :
  • si S ≤ Moy : DJ = 0
  • si S > Moy : DJ = S - Moy

C'est donc une estimation de la différence entre la température intérieure de référence - hors apports naturels et domestiques - et la température extérieure médiane de la journée. Cette donnée est utile pour l'estimation des consommations d'énergies de chauffage d'un bâtiment. Il n'y a pas de DJU négatifs.

On peut aussi calculer de manière plus fine les DJ en utilisant les DH (Degré Heure). Un « Degré Heure » DH correspond à un écart de température intérieure/extérieure de 1°C pendant une heure. Un DJ correspond alors à 24 DH.


DJU degré jour unifiés
Source xpair.com

Pour un calcul d'excédents (climaticien) de température par rapport au seuil choisi :
  • si S ≥ Moy : DJ = 0
  • si S < Moy : DJ = Moy – S


Une méthode dite « Professionnels de l'énergie »

Il s'agit d'un calcul plus élaboré conforme à la méthode réglementaire du Costic, correspond à une formule adaptée aux besoins des sociétés d'exploitation de chauffage ou de climatisation (intéressant en début ou en fin de saison de chauffe/climatisation).

Pour un calcul de déficits (chauffagiste) de température par rapport au seuil choisi :
  • si S > Tx (cas fréquent en hiver) : DJ = S - Moy
  • si S ≤ Tn (cas exceptionnel en début ou en fin de saison de chauffe) : DJ = 0
  • si Tn < S ≤ Tx (cas possible en début ou en fin de saison de chauffe) :

DJ = ( S –Tn ) x (0.08 + 0.42 x ( S – Tn ) / ( Tx – Tn ))


Pour un calcul d'excédents (climaticien) de température par rapport au seuil choisi :
  • si S > Tx : DJ = 0
  • si S ≤ Tn : DJ = Moy - S
  • si Tn < S ≤ Tx : DJ = ( Tx – S ) x ( 0.08 + 0.42 x ( Tx – S ) / ( Tx – Tn ))

Au final les DJU correspondent à la somme des 232 DJ :

      232  
DJU = Σ DJn
      1   

Nombre de DJU annuels moyens sur 10 ans par stations départementales
Nombre de DJU annuels moyens sur 10 ans par stations départementales


Un outils pour calculer le degré jour unifié

Cegibat propose un outil en ligne gratuit pour simplifier le calcul des DJU dans le cadre d'une étude thermique. Cet outil réalisé avec Météo France permet de calculer les degrés jours unifiés d'une zone donnée. Il est possible de choisir parmi deux méthodes de calcul dont notamment celle dite "professionnelle" mieux adaptée pour prendre en compte les débuts et fins de saisons de chauffe/climatisation. Une mise à jour est réalisée chaque année à l'été avec les valeurs les plus récentes.


Corriger ses consommations en fonction des DJU

Ainsi, les DJU permettent de pondérer ses consommations énergétique en fonction du climat. La correction climatique consiste à pondérer les consommations de chauffage sur la base des données climatiques annuelles de la station météo. L'objectif est de rendre les années comparables entre elle, quelle que soit la rudesse de l'hiver. En ramenant les consommations de chauffage à un climat de référence, caractérisé par les DJU, on supprime ainsi les variations imputables à la rigueur climatique. Avant d'envisager une rénovation thermique et de s'orienter vers telles ou telles solutions, il convient de récapituler les DJU et sa consommation d'énergie en kWh sur au moins 5 ans pour obtenir une moyenne représentative de la consommation du bâtiment.


Consommations corrigées = consommations x  DJU de référence         
              DJU de la période considérée

A titre d'exemple, en tenant compte de DJU de référence d'une valeur de 2500, on obtient les consommations de chauffage pondérées suivantes pour un bâtiment sur les 3 dernières saisons de chauffe :

Année
2011/2012 2012/2013 2013/2014
Consommation réelle (kWh) 3 500 4 250 3 430
DJU de la période 1 954 2 372 1 824
Consommation à climat constant (kWh) 4 478 4 479 4 701

La consommation réelle d'énergie en 2012/2013 est la plus faible en raison de la rigueur climatique. Toutefois, si l'on calcule en climat constant, c'est-à-dire en pondérant les consommations en fonction de la rigueur climatique, on s'aperçoit qu’en 2013/2014, le bâtiment a consommé plus que la normale.

Déterminer sa consommation chauffage avec les DJU

Les DJU permettent aussi de déterminer la consommation théorique d'un bâtiment à l'aide de la formule suivante :

C =  24 x B x DJU x i 
ΔT x η x PCI

24 : nombre d'heures chauffées par jour
B : besoins thermique du batiment en kW (voir plus bas)
DJU : Degré Jour Unifié
i : intermittence (prend en compte les réduits de chauffage)
exemple : si réduit de nuit entre 22h et 6h (soit 8h) de -2°C (17°C au lieu de 19°C)
i = (DJU x 24h - 8h x 2°C x nb jours de chauffe par an) / (DJU x 24h)
i = (2500 x 24 - 8 x 2 x 232) / (2500 x 24)
i = 0,94
ΔT = Tintérieure - Textérieure de référence ou de base (trouvez votre T° de base)
η : rendement global de la production sur l'année (génération, distribution, émission, régulation)
électrique (effet joule) : 1
pompe à chaleur : 2 à 4
chaudières à bois (bûches) : 0,75
chaudières à bois (granulés) : 0,9
fioul (haut rendement) : 0,8
propane (haut rendement) : 0,9
propane (condensation) : 1,1
gaz naturel (haut rendement) : 0,9
gaz naturel (condensation) : 1,1
PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur (pouvoir de combustion inférieur du combustible (kWh/kg ou kWh/litre). Dans le cas du fioul ou du bois, la formule tiendra compte du PCI afin d'avoir une consommation en litre ou kg de combustible. Dans le cas du gaz, il faut prendre PCI = 0,9 pour obtenir une consommation en kWh PCS (celle indiquée sur la facture)
PCI gaz = 0,9
PCI fioul = 10 000 kWh/m3
PCI propane = 12 780 kWh/t
PCI bois bûches =  4 080 kWh/t
PCI granulé bois = 4 900 kWh/t

Pour déterminer rapidement les besoins thermiques d'un bâtiment, vous pouvez utiliser cette formule simplifiée :

B = G x V x ΔT

G : coefficient global de déperdition en W/m3.°C (déterminez le G pour votre habitation)
V : volume du bâtiment considéré (m3)
ΔT : Tintérieure - Textérieure de base
B : Besoins thermiques (W)

NOTA : si vous connaissez votre consommation (ex. facture), vous pouvez aussi retrouver le besoin thermique du bâtiment :

B =  C x ΔT x η x PCI 
24 x DJU x i


Exemple concret

Maison de 1985 de 120m² - hauteur sous plafond 2,50m - isolation d'origine - chauffée au fioul avec une chaudière haut rendement - située à Lyon (T° de référence -10°C) - Température d'ambiance souhaité 20°C - Intermittence de 8h la nuit avec une consigne de 18°C - DJUmoy[2010-2014] = 2215

Besoin thermique : B = 1.1 x 120 x 2.5 x (20 - (-10°C)) = 1.1 x 120 x 2.5 x 30 = 9900W
Intermittence : i = (2215 x 24 - 8 x 2 x 232) / (2215 x 24) = 0.93
Consommation : C = (24 x 9.9 x 2215 x 0.93) / (30 x 0.8 x 10000) = 2.040m3 = 2040 litres

Si la maison est plutôt au gaz naturel avec une consommation facturée de 21000kWh

Besoin thermique : B = (21000 x 30 x 0.8 x 0.9) / (24 x 2215 x 0.93) = 9.175kW = 9175W

4 avril 2015

Pourquoi passer à l’individualisation des frais de chauffage dans le collectif ?

individualisation frais de chauffage dans le collectif

Outre les travaux d’isolation, il faut savoir que cette mesure constitue le premier pas pour la maîtrise des dépenses énergétiques dans les logements collectifs. Associée à l’installation d’une régulation, cette démarche doit permettre d’économiser facilement de 10 à 25% en moyenne sur la facture d’un copropriétaire.

Les charges de chauffage demeurent en effet le poste le plus onéreux d'un foyer (environ 25% de l'ensemble des charges immobilières). En engageant une démarche d’individualisation des charges de chauffage, la consommation globale de chaque appartement est ainsi mesurée avec précision, permettant de répartir la facture globale de chauffage de l'immeuble, et de sensibiliser chacun sur sa propre facture énergétique.