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4 août 2013

Pourquoi opter pour une pompe ou un circulateur électronique ?

Les auxiliaires représentaient par le passé 10 à 15% de la consommation d’énergie d’une construction. Aujourd'hui, opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique pour son installation de chauffage permet d’obtenir jusqu'à 80% d'économies d'énergie sur sa facture !

Avec l’avènement des bâtiments super-isolés thermiquement, disposant d’un éclairage basse-consommation, de ventilations performantes, … avec les efforts d’économies d’énergie faits sur les générateurs (chaudières, pompes à chaleur, …), les émetteurs, leurs régulation, … le mode de fonctionnement en continu des pompes et circulateurs « traditionnels », proposant généralement plusieurs vitesses fixes, en débit toujours maximal malgré des besoins qui sont 90% du temps en dessous du régime maxi, devenait une aberration thermique.

Un circulateur, composé d’un stator (partie fixe) et d’un rotor (partie tournante), est une pompe de circulation d’une installation de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou de climatisation. Il permet de remonter la pression et de faire circuler du fluide dans le circuit hydraulique du chauffage. Son fonctionnement dépend de deux paramètres, le débit et la pression. Statistiquement, le profil de fonctionnement type d’un circulateur dans le temps est le suivant :
  • 100% des besoins maximum : 6% du temps
  • 75% des besoins maximum : 15% du temps
  • 50% des besoins maximum : 35% du temps
  • 25% des besoins maximum : 44% du temps

Ceci démontre déjà que le débit maximum n’est requis que moins de 10% du temps, et qu’une installation de chauffage n'a donc pas besoin de fonctionner à plein débit ou à plein régime tout le temps. Le régime maximal avec le maximum de débit n'est utile que pendant les besoins les plus forts, soit statistiquement moins de 10% du temps. Ceci signifie par ailleurs la consommation des auxiliaires, tels que les pompes et circulateurs, 24h24, 7jours/7, génère une consommation électrique accrue et des dépenses énergétiques inutiles pendant 90% du temps !

Les circulateurs de dernière génération sont donc à débit variable, avec un dispositif VEV ou Variation Electronique de Vitesse, permettant un gain d’énergie de l’ordre de 40%. Ces circulateurs disposent en outre d’un moteur « ECM », c’est à dire d’un moteur synchrone à aimants permanents, qui ajoute encore un gain de 40% en éliminant une part importante des pertes du moteur et assurant un couple de démarrage maximal pour éviter les phénomènes de gommage du moteur. Soit au total près de 80% d’économies d'électricité et d'énergie.

La variation électronique de vitesse ou VEV permet à la pompe d’adapter son débit au juste besoin hydraulique. Par exemple, lorsque les robinets thermostatiques des radiateurs se ferment, la pression dans le circuit augmentant, la pompe adapte automatiquement l’installation à un débit plus juste. La pompe, au lieu de fonctionner alors dans une zone d’échauffement et de mauvais rendement, travaille ainsi en continu sur une courbe caractéristique de rendement optimum, sans influence néfaste sur les vannes restées ouvertes. Comme la Puissance (en Watt) est proportionnelle au « Débit x Pression », la consommation électrique est ainsi largement réduite, les économies électriques pouvant aller jusqu'à 80% ! Soit un amortissement inférieur à 3 ans par rapport à un circulateur traditionnel.

Opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique permet :
  • Une consommation électrique réduite : la puissance absorbée par une pompe centrifuge varie avec le cube de sa vitesse de rotation. Si on réduit de moitié sa vitesse, la puissance absorbée est divisée par 8 !
  • Moins de risque de sur-dimensionnement : les circulateurs étant livrés d’origine dans les chaudières pour des installations « moyennes », dans le cas de « petites » installations, les modèles électroniques peuvent s’adapter.
  • Une réduction des bruits : lorsque l'on diminue la vitesse de rotation d'une pompe, son niveau sonore diminue. Il n’y a plus non plus de sifflements et des bruits hydrauliques au niveau des robinets thermostatiques.
  • Une plus grande fiabilité et durée de vie : les équipements sont préservés : les démarrages et arrêts du système sont souples, ils n'engendrent pas de surintensités. L'installation n'est plus soumise à des surpressions régulières sous forme de coups de bélier. La pompe ne tourne plus en permanence à sa vitesse maximale, voir s’arrête complètement. Les roulements, la garniture métallique sont donc moins sollicités.
  • Moins d’entretien et plus de tranquillité : l’électronique dispose de fonction de dégommage automatique pour assurer le démarrage du circulateur après l’arrêt évitant les interventions lors de la remise en chauffe.

La directive CE 2005/32 dite EuP/ErP (Energy Using Products - Energy Related Products) impose donc aujourd’hui de fabriquer des produits à haute efficacité énergétique, comme les pompes et circulateurs, et d’éliminer les autres. Au 1er janvier 2013, l’Indice d’Efficience Energétique (EEI) doit être inférieur ou égal à 0.27, et au 1er août 2015, il devra être inférieur ou égal à 0.23. En outre, la variation de débit des circulateurs qui suit en continu la courbe des besoins devient une quasi-obligation pour atteindre des niveaux de performance BBC ou moins.

Néanmoins, les constructeurs ayant encore par dérogation possibilité d’écouler leurs stocks de pompes, vous trouverez encore sur le marché par exemple des chaudières fournies nativement avec des circulateurs à vitesse fixe. Le passage à un modèle électronique est alors une option fortement recommandée lorsque vous remplacez par exemple votre chaudière gaz ou fioul. Pensez à choisir de préférence une pompe à vitesse variable, le surcoût étant rapidement amorti par les économies engendrées sur la facture électrique et sur la partie maintenance, avec de surcroît un fonctionnement optimal pour votre installation.
15 juillet 2013

Offres GrDF : prime de 800€ pour un chauffage central au gaz !

Dans un contexte de hausse des prix pour l’ensemble des énergies ces dernières années, le gaz naturel reste malgré tout une énergie toujours aussi compétitive. Au 1er semestre 2013, le prix du gaz naturel est à la baisse et jusqu'à 50% moins cher que celui des principales autres énergies de chauffage. Ainsi, la facture de gaz naturel d’une maison type (maison de 110m², construite entre 1989 et 2000, équipée d’une chaudière à condensation pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire) varie aujourd'hui de 70 à 110€/mois environ, du sud au nord de la France (abonnement inclus), sachant que les nouvelles habitations aux normes BBC ou RT2012 devraient permettre de diviser encore par 2 cette facture moyenne.

Mais l’installation d’un chauffage central complet dans une maison non équipée à l’origine devient une pratique de moins en moins répandues. La plupart des personnes modernisent aujourd'hui leur installation en restant avec un chauffage à effet joule ou en le complétant par des énergies renouvelables (bois, solaire, pompe à chaleur …). Pourtant, si le gaz naturel « passe » devant chez soi, passer à un chauffage central au gaz s’avère être souvent une bien meilleure solution, tant en terme d’économies d’énergie que de confort.

Souhaitant vous en convaincre, pour une installation au gaz naturel en toute sérénité, GrDF vient de sortir une offre composée de 3 services innovants et personnalisés (étude 3 projets, option hébergement, garantie performance) associés à une prime de bienvenue s’élevant jusqu'à 800 euros pour aider les clients non chauffés au gaz naturel à investir dans une solution au gaz naturel.

En effet, une prime de bienvenue GrDF pouvant atteindre 800€ accompagne la nouvelle gamme d’offres permettant de transformer un habitat sans chauffage central (chauffage à effet joule, appareils indépendant au pétrole, charbon, bois …) vers l’une des 5 solutions de chauffage central au gaz naturel. 400 € sont offerts pour tout nouveau raccordement au gaz naturel, quelle que la solution de la gamme installée. Le client pourra bénéficier de 800 € s’il souscrit à un des trois services GrDF : Etude 3 projets, Option hébergement, ou Garantie de performance. La prime est donc doublée ce qui devrait susciter un intérêt quant à la souscription d’un service.

Etude 3 projets : un diagnostiqueur indépendant se rend à votre domicile et étudie les bénéfices (gains sur facture, économies d’énergie, nouvelle classe d’énergie …) de l’installation de 3 solutions de chauffage dans votre maison, dont au moins 2 de la nouvelle gamme GrDF. Avec cette étude, vous pourrez calculer précisément le retour sur investissement de chacun des projets que vous envisagez.


Option hébergement : durant vos travaux de rénovation pour la mise en place d’une nouvelle installation de chauffage central au gaz naturel (chaudière, distribution d’eau chaude et radiateurs eau chaude / émetteurs intégrés), le client peut réserver l’hébergement de votre choix (gîte, maison d’hôte ou hôtel) afin de ne pas à avoir à supporter d’inconfort lié aux travaux.

Garantie de performance : ce service comprend la visite à domicile d'un diagnostiqueur indépendant avant puis après la réalisation de vos travaux qui évalue à chaque passage la performance énergétique de l’habitation ; si aucune amélioration n'est constatée entre les deux visites, GrDF s'engage, après vérification, à faire réaliser le complément de travaux nécessaire ; de plus, si la maison a été construite après 1948, le propriétaire bénéficie d'un DPE officiel valable 10 ans et utilisable lors d'une transaction immobilière.

Pour plus d’information et télécharger le formulaire de prime, il suffit de se rendre sur http://biencheznous.fr/electricite-au-gaz.html ou de téléphoner au 09 69 36 35 34 (appel non surtaxé).
8 mai 2013

Rentabilité d’une chaudière à granulé bois : rapide et efficace !

Le chauffage aux granulés de bois à l’aide d’une chaudière automatique à granulés de bois (ou encore appelé « pellets ») est actuellement en plein essor. Mais de nombreux ménages, devant le cout d’investissement important pour ce type d’installation, pouvant être un frein dans la décision, se posent judicieusement la question du retour sur investissement (RSI).

Pourtant, malgré cet investissement important, le prix du kWh du granulé de bois étant bien moins cher que les combustibles issus de matières fossiles ou fissiles, avec une évolution des prix qui ne fera que creuser les écarts, le retour sur investissement s’avère en réalité assez rapide et efficace. De plus, une chaudière automatique aux granulés est aussi performante qu’une autre chaudière et offre exactement le même confort en termes d’autonomie, de régulation et d’automatisation.
 
Propellet France, une association qui rassemble les principaux acteurs de la filière du granulé de bois en France, a ainsi mené une enquête comparative pour connaitre en combien en temps une chaudière à granulés de bois pourrait être amortie en remplacement d’une chaudière fioul, sachant qu’il existe encore de très nombreux logement utilisant comme source principale de chauffage le fioul dont les cours ne cessent de s’envoler. L’association a donc mis « en concurrence » une chaudière fioul ancienne existante, une nouvelle chaudière fioul à condensation et une chaudière à granulés de bois.
 
Hypothèses :
 
  • Chaudière fioul ancienne : il n’y a pas de changement de matériel, le coût d’acquisition est nul car la chaudière reste en fonctionnement. Consommation d’environ 2500L/an.
  • Chaudière fioul rénovée : il y a installation d’une chaudière fioul à condensation en remplacement de l’ancienne chaudière. Son coût est d’environ 7.500€ (5.500€ de chaudière + 2.000€ de pose et accessoires), avec une déduction d’un crédit d’impôt d’environ 800€ et d’autres primes, soit un coût final d’environ 6.500€. Consommation d’environ 2000L/an (20% d’économie).
  • Chaudière à granulés : il y a installation d’une chaudière à granulés pour un cout d’environ 15.500€ (11.500€ de matériel + 2.000€ de silo textile + 2.000€ de pose et accessoires), avec déduction d’environ 2.400€ de crédit impôt (voir plus dans le cas d’un bouquet de travaux comme l’adjonction d’un chauffe-eau thermodynamique pour la production d’eau chaude), de différentes primes, pour un coût total d’environ 13.000€. Consommation d’environ 4tonne/an.
  • Le fioul : 0,993€/litre ; augmentation annuelle de +8% (entre 2007 et 2011, la hausse en moyenne a été de 8,25%).
  • Le granulé : 0,241€/kg ; augmentation annuelle de +5% (entre 2007 et 2011, la hausse en moyenne a été de 2,75%).
 
 
 
En conclusion, en se référant au graphique ci-dessus, si l’utilisateur fait le choix d’une chaudière automatique à granulé par rapport à une chaudière fioul à condensation neuve, il amortira son achat dès la cinquième année, notamment due à la grande différence de prix entre les deux combustibles. S’il fait le choix d’une chaudière automatique à granulé par rapport au maintien de son ancienne chaudière au fioul, le surcoût de la chaudière à granulé de bois est amorti à partir de la septième année, car même dans ce cas, on s’aperçoit que le surcoût de la dépense en fioul sur plusieurs années est beaucoup plus important que le prix de l’installation.
 
Dans tous les cas, le remplacement d’un combustible fossile par un autre combustible fossile n’est pas très forcément un choix pertinent car ce choix ne fera que repousser le changement inéluctable vers une énergie renouvelable. Ainsi le choix d’une chaudière à granulés peut-être tout à fait justifié en remplacement du fioul (voir du propane), avec un fonctionnement simple, automatique, des rendements excellents autour des 95% (uniquement pour des modèles de qualité et certifiés tels que ceux d’Okofen ou de Viessmann), et un combustible très bon marché pour une rentabilité en un temps réduit.
8 mars 2013

Désemboueur magnétique : intérêt d'un filtre à boue pour son chauffage

échangeur à plaques emboué entartré

Lorsqu'un circuit de chauffage est emboué, il est nécessaire de réaliser un désembouage de l'installation de chauffage, soit par désembouage chimique (en injectant un produit de nettoyage et en laissant tourner le circuit plusieurs jours, puis en rinçant l'installation) et/ou soit par désembouage hydrodynamique.


Mais il est quasi impossible d'obtenir un circuit parfaitement propre, des résidus pouvant toujours restés coincés dans des interstices ou des points singuliers de l'installation (se décoinçant quelques jours après), et surtout, l'oxydation de certaines parties du circuit (ex. radiateur acier) reviendra tout ou tard plus ou moins rapidement en fonction notamment de l'age des émetteurs et de la qualité des matériaux utilisés.

D'où l'intérêt et l'importance du filtre à boues (désemboueur), qui installé sur le retour du chauffage juste avant le générateur de chaleur qu'il protège (ex. chaudière gaz à condensation), récupère l'ensemble des particules de boues magnétiques et non magnétiques en suspension dans l'installation (cf. photos - ci-dessus : coupe d'un échangeur à plaques emboué ; ci-contre : action d'un filtre au bout de quelques semaines sur une installation !). Les échangeurs à plaques des chaudières, les circulateurs/pompe, vanne mélangeuse, vanne 3 voies… sont ainsi protégés, et l'action du désembouage aussi prolongé de 3 à 4 ans.

En outre, il faut savoir que la plupart des constructeurs de chaudières exigent aujourd'hui qu'un filtre à boues protège obligatoirement leurs matériels, sans quoi, la garantie constructeur pourra être refusée !

action désemboueur
collecte de boues sur un désemboueur
filtre à boues chauffage
Mais le désemboueur magnétique ne se suffit pas à lui-même, c'est-à-dire que son rôle n'est pas de nettoyer un circuit emboué, ni de remplacer le traitement de l'eau de chauffage. Il faut en effet injecter un inhibiteur de corrosion au circuit de chauffage pour en assurer une propreté durable, une fois le désembouage effectué et le désemboueur posé.

Il est nécessaire aussi de contrôler si possible tous les ans l'eau du circuit de chauffage en effectuant une vraie et complète analyse chimique (que votre chauffagiste peut vous proposer), faite dans un laboratoire extérieur, qui déterminera précisément s'il est nécessaire d'agir (ex. rajouter de l'inhibiteur), et ce même si l'eau semble « propre ». Une simple analyse du pH ne suffit pas. Enfin dans tous les cas, l'inhibiteur doit être changé tous les cinq ans ou moins suivant les appoints d'eau réalisés et la nature de l'installation.

Dans tous les cas, même si un désembouage en profondeur n'était pas réalisé, nous recommandons systématiquement à nos clients la pose d'un désemboueur magnétique sur leur installation de chauffage (installation neuve ou existante) en leur proposant les modèles suivants dont nous avons pu expérimenter leurs performances sur le terrain : Fernox Total Filter TF1,  Sentinel Eliminator, ou Adey MagnaClean, ainsi que l'injection d'un inhibiteur de corrosion Fernox F1 ou Sentinel X100. Adey, Sentinel ou Fernox sont pour nous et par expérience les fabricants des meilleurs produits du marché dans le traitement de l'eau de chauffage.


N'hésitez pas à nous contacter pour la pose ou l'achat d'undésemboueur magnétique.

17 février 2013

Sentinel Eliminator : désemboueur cyclonique magnétique

Aujourd’hui, notamment avec le développement du plancher chauffant, ou la présence malheureusement de radiateurs ou générateurs « premiers prix » dans la construction neuve pour tirer les prix vers le bas, nous constatons sur le terrain que la plupart des installations de chauffage central souffrent de l'accumulation de dépôts de boues. Ces dépôts sont généralement constitués de produits de corrosion (ex. oxydes de fer), de couches de tartre, de débris formés lors de l'installation ou de la maintenance.  Circulant dans l’ensemble de l’installation, lorsqu'une installation est peu ou pas traitée, l’accumulation de ces débris provoquent alors une usure et une défaillance prématurée des équipements tels des pompes ou des vannes, des blocages dans l’installation, des risques de fuites (les particules en mouvement rapide creusant des sillons dans les virages de tuyauteries), ou conduisent tout simplement à une perte de rendement de la chaudière et une diminution de l'efficacité de l’installation dans son ensemble entrainant une hausse des consommations d’énergie. Il est alors nécessaire de réaliser un désembouage du circuit de chauffage et par prévention, si son circuit est sujet à de tels problèmes, d’installer un filtre ou désemboueur magnétique pour réduire les probabilités que de tels dysfonctionnements ne se produisent.

Depuis de nombreuses années la technologie cyclonique est utilisée dans divers domaines industriels et domestiques pour la séparation de particules. Les hydrocyclones s'appuient sur la technologie de séparation cyclonique pour transformer l’écoulement rapide d’un liquide en un vortex, et générer une force centrifuge. Ce procédé élimine les particules plus lourdes d’un liquide, et par conséquent peut aussi séparer la magnétite et les débris non magnétiques présents dans de l’eau d’une installation de chauffage central. C'est exactement le même concept que les cyclones utilisés dans un aspirateur Dyson mais sans l’eau !

Il existe de nombreux désemboueurs magnétiques par effet cyclonique sur le marché. En s’inspirant des meilleurs et en perfectionnant le procédé, Sentinel, leader européen des solutions de traitement de l'eau, vient de sortir le « Sentinel Eliminator », le premier filtre à utiliser la technologie « Quadra-Cyclone » basée sur 4 véritables cyclones et 4 aimants pour éliminer efficacement tous les débris magnétiques et non magnétiques d’une installation de chauffage. La technologie Quadra-Cyclone est un prolongement de la technologie cyclonique existante mais qui, dans le cas de l’Eliminator, combine plusieurs hydrocyclones et plusieurs aimants, une telle combinaison n'ayant jamais été utilisée auparavant.
Contrairement à d’autres filtres concurrents s’appuyant sur un seul aimant pour éliminer uniquement les débris magnétiques, Sentinel Eliminator supprime tous types de débris de l’installation en s'appuyant sur 4 hydrocyclones pour séparer les particules de boue en suspension dans l'eau de l'installation, tandis que des aimants stratégiquement disposés, accélèrent la capture de ces débris dans le réservoir. De nombreux fabricants de filtres utilisent un seul cyclone pour aider le champ magnétique dans la fonction de séparation des débris de l’eau en circulation. Bien que ces produits puissent être considérés comme une réelle avancée par rapport aux filtres magnétiques classiques, un seul hydrocyclone n’accélère pas suffisamment l’eau pour produire une force centrifuge assez puissante pour séparer les débris de l’eau en circulation les rendant encore largement tributaires du champ magnétique. Sentinel Eliminator est le premier filtre à séparer parfaitement la totalité des débris de l’eau en circulation en s’appuyant sur une technologie cyclonique basée sur plusieurs cyclones. En utilisant quatre cyclones plus petits, l'eau est portée à une telle vitesse que la force centrifuge est suffisante pour expulser les débris du flux.
Les aimants ne servent pas à éliminer les débris de l'installation, mais remplissent la fonction de rétention des débris, en piégeant les particules séparées par l'action cyclonique. Les quatre aimants sont positionnés pour générer un large champ magnétique uniforme de sorte qu’une fois séparés, les débris sont définitivement piégés dans le collecteur magnétique, prêts à être vidangés.

L’autre facteur de différenciation par rapport à d’autres de filtres « cycloniques » est que l’Eliminator utilise un réservoir totalement séparé. Ce réservoir séparé garantit ainsi que les particules séparées et capturées dans l'eau de circulation ne peuvent plus contaminer l'eau propre sortant par le centre du vortex. De plus, les 4 hydrocyclones de l’Eliminator ont été spécialement conçus pour assurer une circulation continue même lorsque le réservoir est plein et empêcher ainsi tout blocage du filtre et de l’installation. Donc, dans le cas où le filtre serait complètement rempli de débris, le filtre n’assure plus sa fonction de filtrage mais l’installation continue de fonctionner normalement.

La vidéo ci-dessous explique en détail ce fonctionnement innovant :


Les performances de Sentinel Eliminator ont été testées de façon indépendante concernant l’élimination des débris magnétiques et non magnétiques. Diverses particules ont été introduites dans un circuit test et mises en circulation pendant 30 minutes. Le volume de débris recueillis a été ensuite mesuré. Le test a également été effectué avec deux filtres magnétiques concurrents, leaders sur le marché, afin de comparer leurs performances à celles de l’Eliminator. En termes de capture de débris magnétiques, l'Eliminator affiche une performance supérieure à celles des filtres magnétiques concurrents : près de +15% de débris magnétiques collectés avec Sentinel Eliminator. Mais, le filtre Sentinel est encore plus performant pour la collecte de débris non magnétiques puisqu’il a capturé 3 fois plus de débris non magnétiques que son plus proche concurrent lors du test.
Enfin, le Sentinel Eliminator est fabriqué à partir de nylon renforcé à 30% de fibre verre. C’est un matériau très résistant et solide, fréquemment utilisé pour fabriquer les suspensions des véhicules militaires Hummer et les réservoirs de radiateurs des Jeep. Il s’agit donc d’un matériau très robuste comparable au laiton. Contribuant à maintenir un fonctionnement et une efficacité optimum de l'installation, Sentinel Eliminator est aussi simple et rapide à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie, un système à doubles joints éliminant le risque de fuites.
En conclusion, le filtre Sentinel Eliminator :
  • élimine tous types de débris ou particules en suspension dans l'installation, magnétiques et non magnétiques,
  • facile à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie,
  • intègre des doubles joints pour éliminer les risques de fuites,
  • assure une circulation continue sans aucun risque de blocage avec sa conception cyclonique même lorsque le réservoir est plein,
  • facile à nettoyer, via la vanne de vidange ou en dévissant le réservoir à débris.
Télécharger la fiche technique :
SENTINEL-Eliminator.pdf
14 janvier 2013

Comprendre la Réglementation Thermique RT 2012

Le pari de la réglementation thermique 2012 (RT2012) est de diviser par trois les consommations énergétiques d’un bâtiment neuf (alors que les précédentes réglementations augmentaient seulement les exigences de 15 à 20%). Elle est entrée en vigueur pour tous les permis de construire déposés après le 1er janvier 2013. Pour y parvenir, la réglementation intervient à la fois sur l’enveloppe et sur les équipements d’un bâtiment.

Bbio max : Bilan bioclimatique

Ainsi, l’appréciation porte désormais sur le bâtiment dans son ensemble, et un nouvel indicateur est apparu, le « Bbio » max : le « Bilan bioclimatique » oblige à avoir un bâtiment bien isolé, inerte, mais avec des baies vitrées plus importantes avec un ratio de 1m² de vitrage pour 6m² de surface habitable. L’objectif est de limiter les besoins de chauffage, de rafraichissement et d’éclairage, indépendamment des solutions techniques qui seront ensuite retenus. Le Bbio maximal (Bbio max) que chaque construction peut atteindre se calcule à partir d’une référence, modulé selon l’altitude, la zone climatique, la surface, le logiciel du bureau d’étude déterminant ensuite si les matériaux retenus, l’orientation du bâti et le niveau d’isolation suffisent. Le Bbio empêche de construire un bâtiment au niveau de la réglementation thermique de 2005 et que l’on compenserait ensuite par des panneaux solaires. Le Bbio est donc essentiellement une affaire d’enveloppe.

Cep max : Consommation d’énergie primaire

Une fois les besoins limités au maximum, il faut ensuite mettre en place des équipements consommant le moins d’énergie possible, notamment pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le rafraîchissement, mais aussi l’éclairage et les auxiliaires (pompe, ventilateur, …). La valeur qu’il faut atteindre symbolise à elle seule la RT2012 : 50kWh/m².an en énergie primaire. Cette valeur est modulée de par la zone climatique, l’altitude, la surface, mais aussi selon le type d’énergie utilisée. Par exemple, le bois bénéficie d’un bonus par rapport aux énergies fossiles, tandis que l’électricité est lourdement pénalisée du fait d’un mauvais rendement énergétique.

Tic : Température intérieure conventionnelle

Dans des maisons très étanches et très isolées, l’effet « thermos » est très présent. Ainsi, une enveloppe performante doit aussi lutter contre les surchauffes estivales. Il faut donc se protéger contre le rayonnement solaire en été sans perdre les apports gratuits en hiver, favoriser l’inertie et jouer sur la ventilation nocturne. Tout comme la RT2005, on évalue la température maximale atteinte à l’intérieur du bâtiment lors d’une séquence estivale de cinq journées chaudes.

En plus du Bbio, Cep et Tic, la RT2012 prévoie aussi 4 autres obligations :
- une valeur maximale de pont thermique au niveau des planchers,
- un débit de fuite maximal pour contrôler l’étanchéité à l’air,
- l’affichage des consommations poste par poste pour que l’usager du bâtiment ait conscience de ses dépenses,
- l’utilisation d’au moins une source d’énergie renouvelable (solaire thermique, bois énergie, …).
4 novembre 2012

Atlantic Maradja : Radiateur à inertie avec pilotage intelligent

Le constructeur Atlantic vient encore d’innover en lançant récemment un nouveau radiateur chaleur douce à inertie révolutionnaire, le « Maradja pilotage intelligent ». Fort du constat que la plupart des utilisateurs finaux (2/3), sitôt l’installateur parti, gèrent mal voir pas du tout les régulations et la programmation embarquées de leurs radiateurs électriques, par manque de compétence ou par oubli, la nouvelle fonction « Pilotage Intelligent » permet au radiateur Maradja Digital de s'adapter automatiquement à votre rythme de vie et de réaliser jusqu'à 45% d'économies (par rapport à un convecteur de 1ère génération), et ce par une simple pression sur la touche « AUTO » !

Muni d’une multitude de capteurs, ce nouveau radiateur, particulièrement recommandé pour les chambres et le salon, mesure, analyse, compare, calcule, et prévoie en permanence pour optimiser les économies d’énergie et votre confort thermique. Il adapte ainsi précisément et automatiquement ses cycles de chauffe aux temps de présence, abaisse la température en cas d’absence.

Les rythmes de vie et les caractéristiques du logement sont mémorisés :
  • Indentification automatique des périodes de présence et d’absence des habitants pour adapter sa température ;
  • Mémorisation des alternances pour constituer un historique servant de repère à la programmation ;
  • Mémorisation des caractéristiques de l’habitat (isolation propre, exposition …)  permettant une anticipation de la chauffe pour atteindre la température demandée au retour des habitants ;
  • Le radiateur actualise sa programmation toutes les semaines, jour après jour, chaque demi-heure.
Les imprévus sont aussi maitrisés :
  • Détecteur d’occupation et détecteur automatique ouverture/fermeture de fenêtre ;
  • L’appareil ne se déclenche pas en présence d’animaux domestiques (capteurs sur la partie haute de l’appareil).
Les innovations se retrouvent aussi au niveau du confort ressenti. Le Maradja Pilotage Intelligent d’Atlantic apporte ainsi un air plus sain grâce à un tout nouveau corps de chauffe en fonte à haute performance énergétique. Ce dernier est agrémenté de picots en forme de goutte d’eau permettant un échange thermique de meilleure qualité que les appareils ordinaires avec une température de sortie d’air alors beaucoup plus basse (corps de chauffe à 226°C versus 250°C). La masse du corps de chauffe a aussi été augmentée à près de 10kg pour une chaleur inertielle encore plus perceptible, la résistance électrique étant directement surmoulés dans le corps de chauffe en fonte.
 
Enfin ce radiateur apporte aussi une meilleure diffusion de la chaleur grâce à sa nouvelle façade chauffante sur laquelle un alu foil est directement collé, qui permet d’augmenter de 45% la chaleur échangée par rayonnement, une meilleure homogénéité de la température de la façade, et surtout le plus important, une sensation de confort immédiate (seulement 5mn pour atteindre 40°C en façade, quand d’autres radiateurs en réclament plus de 30mn !).

 
En résumé, Atlantic Maradja Pilotage Intelligent, c’est tout simplement + de confort thermique / - de dépenses énergétiques :

  • Chaleur douce et homogène
  • Rapidité de montée en température pour un bien être immédiat
  • Mémorisation du rythme de vie et imprévus maîtrisés
  • Analyse des caractéristiques de l'habitat (isolation, exposition...)
  • Anticipation de la chauffe pour atteindre la température demandée au retour des habitants
  • Détection de présence brevetée SWEET CONTROL
  • Détection automatique d'ouverture et de fermeture des fenêtres pour éviter de chauffer inutilement
  • Consommation maîtrisée et jusqu'à 45% d'économies réalisées grâce à la fonction PILOTAGE INTELLIGENT
  • Simplicité d'utilisation
  • Un nouveau corps de chauffe en fonte haute performance pour une chaleur plus inertielle
  • Meilleure sensation de confort grâce à la nouvelle façade chauffante
  • Services VISIO : SAV express réservé aux installateurs permettant de dépanner rapidement leurs clients.
  • Accès aux réglages et à une programmation manuelle toujours possible

Nous avons déjà eu l’occasion d’équiper le mois dernier 3 logements avec ces nouveaux radiateurs Atlantic, en remplacement d’anciens convecteurs électriques. Lors de notre départ, après avoir donné des explications sur le fonctionnement du radiateur beaucoup plus simples, nous sommes désormais bien plus sereins sur la satisfaction de notre client car nous sommes sure qu’il obtiendra le confort escompté (malgré tout la mauvaise presse autour du chauffage électrique) tout en réalisant des économies d’énergies, et ce aujourd’hui d’une simple touche.
 
A nouveau, le chauffage par radiateur électrique (et non par convecteur ou radiant) n’est pas inconfortable ou ruineux, si tant est que l’on choisit de « bons » produits et que l’on gère correctement leur consommation.

7 octobre 2012

Le cuivre : un rempart contre la prolifération bactérienne

Nous mettons très souvent en avant chez nos clients, que contrairement à ce que beaucoup peuvent proposer sur le marché pour obtenir des devis toujours plus alléchants avec des prix très bas en utilisant à foison tubes PER premier prix ou autres multicouches, voire carrément par manque de compétence en soudure, nous essayons toujours dans la mesure du possible d’utiliser des tubes en cuivre pour réaliser nos raccordements hydrauliques. Certes légèrement plus cher qu’un bout de tube « plastique » (mais pas toujours !), le cuivre vous délivre aussi une sécurité accrue pour votre réseau de chauffage ou d’eau chaude sanitaire, la différence de coût restant souvent marginale ou nulle par rapport au coût global d’une installation ou une rénovation en habitat individuel, sans compter l'aspect esthétique obtenu.

Depuis l’Antiquité, le cuivre est utilisé par l’homme pour ses vertus sanitaires. Les égyptiens, les grecs, les romains ou les aztèques utilisaient déjà des préparations à base de cuivre notamment pour soigner les infections et prévenir les maladies (maux de gorge, éruptions cutanées, …) et pour leur hygiène quotidienne. Par le biais de nombreuses études scientifique, les tubes de cuivre ont depuis démontré leurs aptitudes inégalées pour combattre le développement bactérien dans les réseaux d’eau. Même s’il n’est pas question d’arme absolue, il s’avère que parmi tous les matériaux de canalisation, qu’ils soient de synthèse (ex. PER) ou métalliques, ce sont, dans les canalisations en cuivre, que l’on trouve le moins de bactéries. De part ses propriétés bactériostatiques et antifongiques démontrées, le cuivre est approprié à la prévention des proliférations bactériennes (légionnelle, Escherichia coli …), aussi bien dans le réseau de distribution d’eau chaude que celui d’eau froide, avec une destruction à près de 95% des bactéries. Ainsi depuis quelques années, plusieurs hôpitaux à travers le monde commence à équiper en cuivre poignées de porte, barres de lits, mains courantes, plaques de propreté pour lutter contre les maladies nosocomiales.

Le cuivre limite également la formation de ce que l’on appelle le biofilm, un dépôt qui adhère aux parois des tubes et qui favorise le développement des organismes vivants. Toutes ces qualités constituent aujourd’hui un argument de poids pour l’utilisation du cuivre notamment au regard des récentes réglementations pour les établissements recevant du public.

Mais les particuliers peuvent aussi être exposés à des contaminations biologiques par le biais de l’eau du robinet. Car même si cette dernière est des plus contrôlée avec un suivi sanitaire permanent destiné à en garantir la sécurité sanitaire, l’association UFC Que Choisir a publié récemment une étude démontrant que près de 2 millions de Français reçoivent une eau non conforme aux critères réglementaires. Parmi les principaux polluants figurent les pesticides, les nitrates et le sélénium, mais aussi pour 31% des cas, la pollution relèverait d’un défaut de traitement et affecterait entre autre la qualité bactériologique de l’eau.

Ainsi, l’emploi de cuivre est un atout pour conserver toutes les propriétés sanitaires de l’eau à votre domicile, pour une eau plus saine et sure, sachant de plus que d’un point de vue environnemental, les tubes cuivre sont recyclables à l’infini et leur tenu dans le temps est exceptionnelle (moins de déchets) lorsque les tubes sont issus du réseau professionnel (et non de la GSB) et certifiés NF permettant de les garantir 30 ans contre la corrosion consécutive à la présence de matière carbonée.

Enfin, même pour le chauffage, ce métal très pure et très résistant à la corrosion, de par aussi ses propriétés d’étanchéité à l’air, l’emploi du cuivre permettra de manière certaine de limiter la formation de boue, d’algues, de bactéries (causant des problèmes d’embouage) et de limiter la corrosion interne des éléments (radiateurs, chaudières, …) constituant le réseau.
 
Ainsi, comparez bien les devis qui vous sont présentés et questionnez le professionnel pour savoir quel matériau il emploiera pour réaliser votre installation de chauffage ou sanitaire.


9 octobre 2011

Fernox « Total Filter TF1 » : protéger votre circuit chauffage

Le « Total Filter TF1 » de la société Fernox est un filtre en ligne, à installer de préférence sur le retour du réseau de chauffage ou d’eau glacée avant la chaudière ou la pompe à chaleur, associant un effet hydro cyclonique (force centrifuge) à des aimants spéciaux diffusant un champ magnétique de 9.000 gauss. Il sépare ainsi toutes les particules magnétiques, mais aussi non magnétiques présentes dans l’eau des systèmes de chauffage et les piège dans le filtre en toute sécurité.

Système breveté, le filtre Total Filter TF1 assure une filtration pour tous les types de boues et tous les types de réseaux, du micron aux copeaux, des organiques aux métalliques, des magnétisables aux non magnétisables. Particulièrement adapté aux solutions exploitant les énergies renouvelables comme les réseaux associés aux pompes à chaleur, son efficacité est alors incomparable à un filtre à tamis.

11 septembre 2011

Danfoss Link CC et tête thermostatique Living Connect

La gamme « Living Connect » de Danfoss permet de piloter à distance, sans aucun fil, et de manière centralisé un ensemble de vannes thermostatiques électroniques. Ceci permet de rénover très simplement la régulation d’un chauffage centrale radiateurs, d’y apporter le confort et la température idéale dans chacune des pièces, et de surtout réaliser des économies d’énergie en obtenant une efficacité énergétique optimale dans l’ensemble du logement.
Conçue aussi bien pour les maisons et appartements que pour les locaux commerciaux, Danfoss « Living Connect » est ainsi la plus petite tête thermostatique électronique du marché, offrant ainsi jusqu'à 23% d'économies d'énergie par rapport à des têtes thermostatiques traditionnelles grâce à la régulation électronique intégrée de type PID. Associées avec la centrale Danfoss Link CC, grâce à la technologie radio Z-Wave, ce sont jusqu’à 30 têtes Living Connect qui peuvent être alors pilotées de manière totalement indépendante, ainsi que le chauffage par le sol (électrique ou hydraulique), et tous les interrupteurs de la maison, permettant une régulation globale de la température de chaque pièce à partir d’un point central.

Disposant d’un petit affichage LCD rétro éclairé, la tête thermostatique Living Connect communique de manière bidirectionnelle avec la centrale Danfoss Link CC par la technologie radio Z-wave pour une portée de 30m. Le fonctionnement est complétement silencieux (permettant de les installer même dans les chambres). Elle remplace les anciennes têtes thermostatiques en s’adaptant sur tous les corps thermostatiques Danfoss et ceux disposant de filetages en M30x1,5. Elles disposent enfin d’une détection d’ouverture de fenêtre (fermeture de la vanne dès que la tête détecte une baisse significative de la température et réouverture automatique), d’une fonction anti-gripage hebdomadaire (pendant les périodes où la tête thermostatique ne fonctionne pas) et d’un verrouillage enfant. Une tête coute environ 59€TTC.

Le boitier Danfoss Link CC est quant à lui une centrale de régulation du chauffage sans fil avec bornier et alimentation à encastrer ou avec transformateur externe. Danfoss Link™ CC permet de réguler au quotidien le chauffage de toutes les pièces en ajustant rapidement chaque réglage depuis un point central. Il modifie la température dans toute la maison en fonction des besoins en envoyant simplement un signal de synchronisation à toutes les têtes électroniques. Ainsi, il est possible d’effectuer une programmation hebdomadaire de la température, ce qui permet des économies d’énergie de l’ordre de 23 % dues à une régulation précise, à des abaissements jour et nuit, des fonctions « aération » ou « absence ». La centrale dispose d’un large écran LCD couleur tactile, avec une interface utilisateur à icones pour une simplicité d’utilisation au quotidien. On peut aussi lui associer une ou plusieurs unités « Danfoss Link RS », des sondes d’ambiance optionnelles qui peuvent être placée dans la ou les pièces où l’on souhaite contrôler le chauffage par la température d’ambiance. Le boitier coute environ 490€TTC, la sonde d’ambiance 95€TTC.


22 mai 2011

Chauffage : intérêts des circulateurs électroniques


On entend par circulateur le terme désignant une pompe de circulation d’un fluide dans une installation de chauffage, d'eau chaude sanitaire ou de climatisation. Son fonctionnement dépend de deux paramètres, le débit et la pression.

Les circulateurs que l’on trouve aujourd'hui sont le plus souvent pourvus de plusieurs vitesses fixes. Mais, par exemple lorsque sous l'effet d'apports de chaleur gratuits des vannes thermostatiques de radiateurs se ferment, à débit (vitesse) constante, la pression dans le réseau augmente avec une influence néfaste sur le fonctionnement des vannes restées ouvertes tout en fatiguant plus le circulateur. Dans le cas de petites installations, les circulateurs livrés en standard dans une chaudière sont parfois surdimensionnés par rapport aux besoins entraînant des bruits de fluides dans les tuyauteries.

Les circulateurs électroniques ou « à vitesse variable » sont quant à eux des circulateurs dont la vitesse peut être régulée en continu en fonction de la variation de pression régnant dans le circuit de distribution, permettant ainsi économies d'électricité et d'énergie. Ils vont automatiquement adapter leur vitesse en fonction de la fermeture des vannes de régulation (donc en fonction des besoins thermiques), permettant aussi de réduire la part d'énergie consommer sachant que les circulateurs fonctionnant bien souvent 24h/24 et parfois toute l'année, génèrent des consommations notables que l’on ne peut diminuer avec des pompes à vitesse fixe. Trois types de régulation sont possibles avec ces circulateurs électroniques :
  • soit la vitesse de rotation du circulateur est adaptée automatiquement pour maintenir la pression constante dans le circuit, quel que soit l’état d'ouverture des vannes ;
  • soit la vitesse de rotation du circulateur est adaptée automatiquement en fonction de l'ouverture des vannes, en diminuant de façon linéaire la pression du circuit. Cette option est énergétiquement la plus intéressante. Lorsque des vannes thermostatiques se ferment, le débit circulant dans le réseau diminue, entraînant une baisse des pertes de charge dans les tronçons communs permettant au circulateur de diminuer la pression ;
  • soit la vitesse est commandée par la température extérieure ou la température de l'eau, notamment dans les installations à débit constant (sans vanne thermostatique comme pour un chauffage par le sol), permettant par exemple d’accélérer la coupure et la relance de l'installation.


Les deux plus grands constructeurs de circulateurs (Grundfos, Wilo) proposent aujourd'hui des circulateurs à vitesse variable et à haut rendement énergétique. Chez Grundfos c’est par exemple le produit « Alpha 2 » qui permet d’obtenir les avantages suivants par rapport à des circulateurs plus « traditionnels » :
  • Fonctionnement silencieux et économique : le circulateur diminue ou augmente sa vitesse en fonction des ouvertures ou fermetures des robinets thermostatiques ou vanne, d’où une très grande réduction des bruits dans l’installation (suppression de la soupape différentielle) ;
  • Performances visibles : le niveau de consommation est facilement contrôlable grâce à son affichage LCD, permettant de vérifier à chaque instant ce que le circulateur consomme en énergie ;
  • Fonction « AutoAdapt » permettant au circulateur d’optimiser constamment son point de consigne aux besoins de l’installation ;
  • Système de dégommage intégré : une séquence de dégommage s’opère à la phase de démarrage et permet de décoller tous les dépôts qui ont pu s’accumuler ;
  • Amélioration de la longévité : le circulateur aura moins tendance à forcer ou à chauffer, voir ne tournera pas ;
  • Fonction réduction nuit : le circulateur permute automatique entre un régime normal et un régime réduit de nuit ;
  • Optimisation des réglages : 2 réglages possibles pour des installations où le débit et la pression vont varier sans cesse (cas des robinets thermostatiques), 2 réglages possibles pour des installations où une pression constante est requise (chauffage par le sol), 3 vitesses lorsqu'un fonctionnement en vitesse fixe est requis (réglage de vanne de by-pass par exemple).


Ainsi, si vous devez remplacer votre circulateur prochainement, ou si vous pensez remplacer votre chaudière gaz ou fioul, pensez à vous orienter de préférence vers une pompe à vitesse variable, le surcoût étant rapidement amorti par les économies engendrées sur la facture électrique et de maintenance, et avec un fonctionnement optimal pour votre installation.
24 avril 2011

Evacuation des fumées et entretien des conduits

feu de cheminéeQuelques chiffres pour commencer : en France chaque année :
  • 7000 personnes sont victimes de feu de cheminée.
  • 1 personne sur 2 victimes d’un incendie décède ou est hospitalisée dans un état grave.
  • 2/3 des victimes sont tuées par les fumées.
  • 70% des incendies se déclarent la nuit.
  • 6000 personnes sont victimes d’une intoxication due au monoxyde carbone (CO) et 300 en décèdent.
On conçoit donc aisément l’importance que l’installation et l’entretien d’un générateur de chaleur (ou d’une cuisinière) et de son évacuation des fumées associée, qu’il soit au gaz, au fioul, ou au bois, soient réalisés à l’aide de produits certifiés (normes, avis techniques) et selon les textes réglementaires et législatifs, comme les distances au feu ou les classes de matériaux.

Ainsi, une attention toute particulière doit être apportée au conduit de fumées et au conduit de raccordement, ainsi qu’aux amenées et sorties d’air (ventilations) d’une installation. On entend par conduit de fumées le conduit d’allure verticale destiné à évacuer les produits de combustion des combustibles, ayant son origine dans le local situé au même niveau que le générateur ou au niveau des fondations, ou à un niveau intermédiaire situé entre le local et les fondations, et prenant fin au débouché supérieur dans l’atmosphère. Le conduit de raccordement quant à lui est le conduit qui assure la jonction entre la buse de l’appareil ou l’avaloir (exutoire) et le conduit de fumée. Le conduit de raccordement et le conduit de fumées sont indissociables pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité de l’installation.

La combustion est un phénomène d’oxydation violente qui se matérialise par des flammes. Sous l’effet de la température, les composés qui constituent le combustible sont séparés, produisant entre autres de la vapeur d’eau (H2O), du gaz carbonique (CO2), du dioxyde de soufre (SO2), de la chaleur, et de la lumière. Lors d’une combustion incomplète, lorsqu’il n’y a pas assez de comburant (O2) pour permettre la réaction complète du combustible, des résidus de combustion sont formés sous forme de cendres qui génèrent des fumées, dont certains composés sont très toxiques pour l’homme et pour l’environnement tel le monoxyde de carbone (CO), des particules de carbone pur (suie, goudrons, cendres), des oxydes d’azote, des hydrocarbures cancérigènes tel le benzène, des composés organiques volatiles (COV).

La présence de gaz polluants dans les gaz de combustion peut être exprimée en termes de concentration de chaque composé gazeux. En général, on utilise les « ppm ». Comme pour un pourcentage (%), les ppm expriment un rapport : s’il y a une concentration de 200ppm de CO dans un volume, et que l’on considère un million de particules de ce volume, 200 d’entre elles seront des particules de CO.

Le monoxyde de carbone (CO) est incolore, inodore et très toxique pour les mammifères. Il est la cause d’intoxication domestiques extrêmement fréquente, parfois mortelles en cas d’absence de détection ou de survenue brutale dans l’air respirable. Son émanation provient d’une combustion incomplète et est accentuée par une mauvaise alimentation en air frais ou une mauvaise évacuation des produits de combustion (ventilation) : conduit de fumée obstrué, mauvais tirage, appareil vétuste, chaudière ou chauffe-eau mal entretenu ou mal installé, aérations bouchées, conduit fissuré, …

Suivant la concentration de monoxyde de carbone :
  • Intoxication chronique : perception lumineuse (30ppm), mal de tête (100ppm), fatigue/nausée (200ppm)
  • Intoxication aigue (incapacité à se déplacer) : vomissement/syncope (500ppm), coma en 1h (1000ppm), décès (10000ppm)
La concentration mesurée à 50cm de la chaudière doit avoir les valeurs suivantes :
  • Teneur inférieure à 20ppm : la situation est jugée normale
  • Teneur entre 20 (10 à compter de 2014) et 50ppm : la situation est estimée anormale, des investigations complémentaires concernant le tirage du conduit de fumée et la ventilation sont nécessaires.
  • Teneur supérieure à 50ppm : la situation met en évidence un danger grave immédiat (DGI) et il y a injonction à l’usager par la personne chargée de l’entretien, de maintenir sa chaudière à l’arrêt jusqu’à la remise en service de l’installation dans les conditions normales de fonctionnement.
Pour éviter les intoxications au CO, l’habitation doit respirer : il faut dégager les aérations, faire ramoner les conduits de cheminée à minima une fois par an (ou plus suivant notamment les réglementations locales ou le combustible utilisé). Les appareils doivent être bien installés, entretenus et correctement utilisés : chaque année il faut faire contrôler et entretenir les appareils de chauffage par un professionnel qualifié ; il faut respecter les indications des fabricants et éviter l’utilisation prolongée des panneaux radiants à gaz ou des poêles à pétrole.

Le ramonage est un nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieur du conduit afin d’en éliminer les suies et dépôts (pour les récupérer en pied de conduit), et d’assurer la vacuité du conduit sur toute sa longueur (des animaux intoxiqués par le CO pouvant par exemple tomber dans le conduit en l’obstruant). Un manque de ramonage, avec présence de bistre peut aussi entrainer des feux de cheminée entrainant parfois la destruction rapide du logement si les distances au feu non pas été respectées. Durant le ramonage, les souches et accessoires des conduits de fumée tels que aspirateurs, mitres, mitrons doivent être vérifiés et remis en état si nécessaire. Le ramonage doit être effectué par une entreprise en possession d’un titre reconnu de qualification professionnel qui délivrera un certificat de ramonage permettant au client d’être couvert par son assurance. Le ramonage chimique (si le produit est reconnu par un avis technique) peut permettre la préparation des conduits de fumée au préalable du ramonage mécanique, mais ne peut en aucun cas se substituer à ce dernier et ne peut faire l’objet d’un certificat (contrairement à ce que les fabricants indiquent sur leurs produits !).

Le phénomène de bistre (formation de goudron dans le conduit) est provoqué par :
  • Un équipement surdimensionné
  • Une amenée d’air insuffisante
  • Un conduit mal isolé en partie
  • Un bois pas suffisamment sec ou inadapté
Lorsque les parois internes d’un conduit de fumée sont recouvertes d’une épaisseur importante de goudrons durcis au point que le ramonage devient inefficace, il faut réaliser un débistrage, opération qui consiste à enlever par martèlement le goudron durci, en s’assurant que les parois du conduit résisteront à la pression mécanique de cette opération (examen visuel du conduit). Un essai d’étanchéité doit aussi être mené après un débistrage.

Attention donc, un incendie ou une intoxication, ça n'arrive pas qu'aux autres... prenez les devants ! Choisissez du matériel et des intervenants qualifiés, faites entretenir et contrôler régulièrement vos installations, et faites poser dans votre logement des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone.

6 février 2011

La pompe à chaleur a-t-elle de l’avenir ?

pompe a chaleur pac consommation electricte avenirAprès plusieurs années de hausses spectaculaires, jusqu’en 2008, le marché de la pompe à chaleur (PAC) connait un atterrissage brutale, sans doute dû à la crise économique qui touche le secteur du bâtiment depuis 2009, mais pas que ! Les crédits d’impôt ont diminués chaque année : en 2011, il n’est plus que de 22%, à comparer aux 40% de 2009. Enfin, le marché a été tiré en partie à cause d’opportunistes qui ne sont pas souciés de la qualité : les remontées de sinistres refroidissent de plus en plus le consommateur et rejaillissent sur toute la filière. Ainsi, on peut se demander si la pompe à chaleur a encore un avenir. Sans doute !

En rénovation, de nouveaux produits encore plus performants et compacts, en système air/eau, ne cessent d’arriver sur le marché. Ils ne sont pas forcément destinés à remplacer la chaudière, mais plutôt à s’y associer, permettant à l’utilisateur de se mettre à l’abri de mauvaises surprises. Pour plus de transparence, les fabricants intègrent aussi aujourd’hui un écran de contrôle qui permet de connaitre en temps réel ou sur l’année, les performances du système (COP instantané, COP annuel, gains, …). Les produits affichent aujourd’hui des COP (kWh restitués par rapport aux kWh réellement consommés) dépassant les 4,4, alors qu’il y a encore 2 ans, ils oscillaient entre 3,5 et 4. Les produits peuvent bénéficier de la marque NF PAC pour garantir les caractéristiques annoncées, tandis que l’état pose des critères de performance de plus en plus restrictifs pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt.

Dans la construction neuve, la PAC, type air/air, n’a pas non plus dit son dernier mot ! Dans un Bâtiment Basse Consommation (BBC), le confort d’hiver mais aussi d’été, ainsi que la ventilation (VMC double flux) ont une place prépondérante. Ainsi, pourquoi ne pas associer pompe à chaleur et ventilation. La PAC pourrait ainsi récupérer les calories de l’air extrait, profitant d’un apport d’air tempéré sans subir les températures extérieures rigoureuses en hiver, produisant du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, et en été, du froid sans dépenser trop d’énergie.

Alors, si les constructeurs continuent sur leur lancé en améliorant toujours plus leurs produits, si la qualité de la mise en œuvre s’améliore pour redorer son image, et si la ventilation, le chauffage et la production d’ECS sont pensés ensemble, la pompe à chaleur peut encore avoir un bel avenir ...

Seule ombre au tableau, la pompe à chaleur est avant tout un chauffage électrique, certes moins gourmand qu’un convecteur, mais fortement consommateur de kWh. Avec un besoin de chauffe moyen de 25.000kWh/an pour une maison individuelle classique, une « bonne » pompe à chaleur consommera 10.000kWh/an (COP annuel réel inférieur à 2,5), soit environ une facture annuelle de 1.150 euros, au tarif moyen heure creuse. Mais EDF réclamant depuis longtemps afin de préparer l’entreprise publique à l’ouverture totale du marché français à la concurrence une hausse du prix du kWh pour s’aligner sur nos voisins européens, toujours pour 10.000kWh/an, la facture de la pompe à chaleur en Allemagne serait de 2.090 euros, en Italie de 2.230 euros, et au Danemark de 2.550 euros, auxquels il faut rajouter environ 250 euro pour la production d’eau chaude sanitaire (source CGDD : Commissariat Général au Développement Durable). Si le kWh français s’alignait sur les prix européens au cours des prochains mois, la pompe à chaleur, en usage unique, ne sera certainement plus si intéressante ...

5 février 2011

Le chauffage fioul est toujours d'actualité en rénovation !

viessmann vitoladens 300C chaudiere fioulLes dernières avancées technologiques permettent aux chaudières fioul d’être en effet de plus en plus performantes, avec des rendements encore impensables il y a quelques années.

Des techniques comme la « flamme froide » qui consiste à pré-mélanger de l’air au combustible afin d’accélérer sa montée en température, les bruleurs « flamme bleue » avec des gicleurs de nouvelle génération, contribuent également à une meilleure performance des appareils. Ces derniers sont aussi capables aujourd’hui de moduler leur puissance, permettant de les associer à une pompe à chaleur installée en relève de chaudière. Car plutôt de supprimer totalement le fioul domestique dans une installation, il est parfois plus pertinent de le coupler avec une source d’énergie renouvelable comme c’est déjà le cas de plus en plus en Allemagne.

L’objectif de l’association Chaleur Fioul, dont la mission est de promouvoir l’énergie fioul auprès du grand public et des professionnels, est de conserver l’énergie fioul à l’horizon 2020 dans au moins 3 millions de maisons individuelles et 500.000 logements collectifs, en renouvelant 50% du parc par des chaudières à condensation ou des solutions mixant des énergies renouvelables. En outre, les chaudières fioul rentreront elles aussi sur le marché de la micro-cogénération, technique permettant aux appareils de chauffage de produire de l’électricité.

En conclusion, contrairement aux idées reçues actuelles, l’énergie fioul a encore de belles perspectives. Avec notre qualification Qualifioul, nous le constatons au quotidien sur le terrain. Nombreux de nos clients renouvellent leur (très) ancienne chaudière par un modèle plus performant (condensation), avec une régulation climatique « intelligente », tout en restant sur l’énergie fioul. Même s’ils consommaient annuellement 3 à 4.000 litres de fioul, nos installations leur permettent d’atteindre, sans risque, sans changement d’habitude, avec un meilleur confort global et moins de rejets, une réduction de leur consommation de fioul de l'ordre de 40 à 60% !

Outre les personnes ne disposant pas du gaz naturel, ou du budget suffisant pour passer à des solutions renouvelables, il suffit de faire un simple calcul de retour sur investissement pour franchir directement le pas et changer dès à présent sa vieille chaudière fioul !

Danfoss « Living Eco » : Tête thermostatique électronique

danfoss living eco tete thermostatique electroniqueRécemment récompensé d’un prix international du design, la tête thermostatique électronique « Living Eco » de Danfoss se distingue par sa taille compacte et par les multiples fonctions qu’elle intègre.

Un petit affichage digital logé dans la tête permet une programmation facile de la température souhaitée, offrant une régulation précise de la température dans la pièce. Il est possible de programmer ses propres programmes d’abaissement de température, notamment la nuit.

Une fonction très utile, que le trouvait aujourd’hui principalement sur les radiateurs électriques, est aussi présente : lorsqu’une fenêtre est ouverte, la vanne le détecte et se ferme automatiquement et se ré-ouvre après 30 minutes. De plus, une fonction anti-grippage déclenche l’ouverture et la fermeture de la vanne une fois par semaine pendant les périodes où la tête thermostatique ne fonctionne pas

Enfin, une gamme « Living Connect » existe aussi est permet de piloter à distance ou de manière centralisé un ensemble de vannes thermostatiques électroniques.

16 janvier 2011

Stockage Fioul : entretien, contrôle, dégazage, neutralisation



Une installation de chauffage au fioul implique de prendre quelques précautions avec notamment un entretien particulier de sa cuve de stockage. Et même dans le cas de l'abandon de cette dernière, des procédures strictes sont à respecter.

Il est ainsi vivement recommandé de faire nettoyer sa cuve de stockage fioul au moins tous les 10 ans afin de parer aux problèmes éventuels, tout d'abord à cause de la nature même du produit qu'elle contient. En effet le fuel est un produit sédimentaire, et au fil des années, les sédiments de celui-ci se dépose en partie basse de la cuve (comme du bon vin qui décante !). Au fil des livraisons (pour rappel, à réaliser toujours chaudière à l'arrêt !), plus la cuve se vide, de fines gouttelettes d'eau (condensation) apparaissent sur les parois du réservoir à cause des différences de température et oxydent le métal. L'eau étant plus lourde, elle va venir elle aussi en partie basse de la cuve avec les sédiments en amenant des oxydes. De l'eau de pluie peut aussi s'infiltrer dans la cuve. Certaines cuves plastiques résistent aussi assez mal aux UV (c'est pourquoi elles doivent être protégées du rayonnement solaire) et peuvent s'éroder sous l'effet du fioul. Enfin, depuis que le souffre a été quasiment enlevé du fioul (lubrifiant naturel et sorte « d'antibactérien » du fioul), et qu'une certaine quantité d'huile végétale a aussi été introduite dans le fioul domestique, des bactéries (mères de fuel) peuvent aussi se former au contact de le la lumière ou de la condensation dans certaines cuves (notamment en plastique) et venir se mélanger aux boues déjà présentes. La baisse des taux de soufre a aussi aggravé la tenue dans le temps du fioul : il est donc recommandé de faire procéder si possible à des livraisons de petites quantités, en tout cas à consommer rapidement (3-4 mois) plutôt que de remplir totalement sa cuve pour une année de consommation par exemple.

Ce mélange de sédiments plus eau (voir bactéries) forme ce qu'on appelle des boues, boues qui peuvent avoir des conséquences problématiques :
  • Mises en sécurité répétées du brûleur : vous êtes obligés de faire venir un chauffagiste assez fréquemment ce qui induit de nombreux coûts ;
  • Problème au moment du redémarrage de la chaudière ;
  • Colmatage des différents filtres : le fioul n'arrive plus au brûleur ;
  • Endommagement de la pompe et/ou du gicleur du brûleur : lorsque la chaudière fonctionne, vous entendez un bruit au niveau du brûleur (« il chante »), la pompe force pour faire venir le fuel ;
  • Corrosion accélérée de la paroi de la cuve (avec risque de percement) : consommation excessive par rapport à l'année précédente qui peut être causé par une fuite au niveau de la cuve.

Une autre raison au nettoyage de cuve est le contrôle de la paroi de celle-ci lors de l'intervention, le technicien qui descend dans la cuve inspectant visuellement la paroi pour informer le client de son état : fuites éventuelles, trace de corrosion à surveiller …

Le nettoyage d'une cuve se déroule de la manière suivante :
  • Démontage du trou d'homme et des tuyauteries
  • Pompage du produit en cuve et stockage dans le camion le temps de la prestation
  • Pompage des boues hydrocarburées de fond de cuve
  • Nettoyage manuel de la cuve : raclette caoutchouc, grattoir, chiffons …
  • Inspection visuelle
  • Renvoi dans la cuve du fioul « propre »
  • Remontage du trou d'homme (avec éventuellement changement du joint et de la boulonnerie) et des tuyauteries (éventuellement de la crépine), sauf si la cuve est percée !
  • Aspiration des tuyauteries
  • Transports des résidus en centre de traitement agréé.

Eventuellement durant cette opération de nettoyage, lorsque la cuve est propre et sèche, un contrôle d'étanchéité peut avoir lieu, en mettant cette dernière en dépression. Il est aussi important de faire contrôler l'étanchéité de sa cuve pour :
  • Faire des économies en détectant les fuites de combustibles ;
  • Eviter les interruptions de fonctionnement de vos chaudières suite à l'infiltration d'eau et de boues ;
  • Eviter que votre responsabilité soit engagée avec obligation de supporter les frais de dépollution pouvant se monter à plusieurs milliers d'euros, votre cuve percée pouvant être à l'origine d'une pollution des eaux souterraines ;

L'arrêté du 22 juin 1998 modifié le 18 avril 2008 du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement relatif aux réservoirs enterrés de liquides inflammables et de leurs équipements annexes, stipule que les installations classées pour la protection de l'environnement doivent subir un contrôle d'étanchéité tous les 5 ans dès lors qu'ils sont à simple enveloppe.

ATTENTION : conformément à l'arrêté du 01 juillet 2004, la modification d'une installation de chauffage impliquant l'abandon du stockage de fioul domestique (par exemple conversion fioul vers gaz, ou fioul vers granulés bois), oblige l'usager à le stockage fioul soit vidangé, dégazé et nettoyé, puis comblé par un produit ou un matériau recouvrant toute la surface de la paroi interne du réservoir ou retiré, afin d'obtenir un certificat de conformité d'abandon de cuve. Il s'agit donc bien d'une obligation réglementaire (loi) qui peut entraîner des poursuites si l'usager ne réalise pas ces opérations.

Avant la neutralisation et éventuellement la découpe de la cuve, celle-ci doit être dégazé afin que les travaux puissent être effectués sans risque pour les intervenants. Cette opération consiste à nettoyer à l'aide d'un dégraissant puissant les parois de la cuve afin de détruire le fuel et qu'aucune vapeur de fioul ne puisse se reformer.

La neutralisation s'applique aux cuves enterrées. La cuve préalablement nettoyée et dégazée doit être remplie de sable fin ou de béton conformément à l'article 5 de l'arrêté ministériel du 18 avril 2008. Attention, beaucoup de particuliers pensent qu'il est possible de neutraliser son ancienne cuve en la remplissant d'eau. Cette technique est tolérée uniquement en cas de cessation temporaire de l'utilisation de la cuve : une neutralisation à l'eau ne peut excéder 24 mois !

22 août 2010

Pathologie des installations de chauffage

corrosion installation de chauffageLes principaux désordres que l'on peut rencontrer sur des installations de chauffage basse température et basse pressions sont :
  • La corrosion des partie métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauterie (corrosion interne et externe) ;
  • L’entartrage ou l’embouage des canalisations ;
  • L’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;
  • Le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, …
  • La dégradation des supports, du calorifugeage, …
  • La corrosion interne, rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.
L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression provient essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation avec notamment :
  • Chaudières à charge calorifique surfacique exagérées et présentant des points chauds critiques ;
  • Raccordement défectueux des vases d’expansion ouverts provoquant une circulation intense et l’oxygénation de l’eau ;
  • Vase d’expansion mal calculé ;
  • Couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;
  • Absence de traitement de l’eau ;
  • Absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ;
  • Vidanges et remplissages répétés des installations ;
  • Remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, …
Ces anomalies activent la corrosion, qui se développe alors :
  • Dans les circuits oxygénés ;
  • Sous les dépôts ;
  • Aux hétérogénéités métalliques.
La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente. Les boues peuvent alors se trouver :
  • En suspension dans l’eau ;
  • Sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe.
L’embouage a pour conséquences :
  • D’accroitre les déséquilibres hydrauliques ;
  • D’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ;
  • D’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible.
Il existe plusieurs méthodes de désembouage et de détartrage, à base de produits chimiques ou sans par action mécanique d’eau et d’air (désembouage hydrodynamique).

La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage telles que :

Surface de la chaudière et des carneaux oxydés
  • atmosphère chaude et humide : utiliser une peinture adaptée et renouvelée, ventiler le local
Intérieur de la chaudière oxydé
  • condensation des gaz de combustion qui survient lors du refroidissement de la chaudière : éviter les arrêts trop fréquents, assurer un recyclage suffisant ;
  • action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée : limiter la température, revêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosion, utiliser des combustibles fournissant peu de cendres, introduire dans le foyer des neutralisant (dolomie, magnésie, silice,…) ;
  • soufre dans le combustible se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150°C : utiliser des combustible pas ou peu soufrés (gaz naturel), augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180°C, éviter les retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations.
Corrosion interne de la chaudière
  • présence dans l’eau de gaz dissouts (oxygène et gaz carbonique), à l’origine des premières attaques du métal : éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.
Canalisations d’eau chaude
  • réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude : éviter tant que possible l’association de canalisations de natures différentes et l’introduction d’oxygène dans le réseau ; l’introduction d’eau fréquente signifie soit des fuites qu’il faut rechercher et réparer, soit des vidanges fréquentes pour travaux (il faut alors prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts)
Canalisations enterrées
  • agressivité du sol : augmenter la protection vis-à-vis du sol
Enfin l’entartrage se manifeste aux points chauds, pas décomposition du bicarbonate de calcium en carbonate insoluble. Le tartre adhère au métal et forme un isolant très efficace, entrainant une baisse du rendement des chaudières et des corps de chauffe.