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15 mai 2009

SeedBomb : une bombe végétale anti-désertification

Voici un concept original proposé par le designer industriel coréen Hwang Jin Wook. La « SeedBomb » ou littéralement « Bombe à graines » ou « Bombe à semer », ressemble et à le même fonctionnement qu’une bombe classique, à ceci près qu’elle ne contient aucun explosif, mais plusieurs capsules en amidon biodégradable contenant à la fois des semences végétales et ses propres substances nutritives.

Lorsqu’elles sont larguées, les « SeedBombs » libèrent alors plusieurs milliers de capsules végétales, qui une fois au sol, feront germer des plantes qui pousseront facilement grâce aux éléments nutritifs incorporés. Lorsque les végétaux seront arrivés à maturité, la capsule se désagrègera d'elle-même.

Ce système pourrait ainsi prévenir de la désertification et de la déforestation dans plusieurs régions du monde, en étant très utile dans des zones où la plantation traditionnelle n'est pas réalisable car réclamant trop de moyens. Ce dispositif quant à lui peut être acheminé facilement par avion et couvrir de vastes superficies.

8 mai 2009

La Fnac change son sac d’épaule !

Le saviez-vous : la durée moyenne d'utilisation d'un sac de caisse est de 20 minutes. Beaucoup de distributeurs ont décidé depuis maintenant quelques années d'abandonner la distribution systématique et gratuite de sacs en sortie de caisse. La FNAC ne s’y était pas encore mise et continuait de distribuer de plus ou moins grands sacs avec son logo.

La FNAC fait enfin un effort en troquant ses sacs en plastique pour des sacs en papier recyclé et imprimés avec des encres à l'eau.

Une bonne initiative, qui permettra certainement à d’autres de franchir le pas, en en profitant peut-être pour changer leur charte graphique, sachant que certains rivalisent d’idées pour décorer certains sacs (cliquez sur la photo de l’article).

24 mars 2009

La voiture « Bluecar » de Vincent Bolloré bientôt disponible

Présentée au dernier mondial de l’Automobile de Paris, la « Bluecar » de Vincent Bolloré est désormais disponible en pré-réservations sur Internet. La petite citadine électrique sera vendue sous la marque Pininfarina, est sera disponible à la location pour 330 euros par mois dès le printemps 2010 en France, ainsi qu’en Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, Italie et en Suisse.

Pour rappel, la « Bluecar » est une petite et élégante citadine de quatre places et cinq portes, à transmission automatique, équipée de batterie LMP (Lithium Métal Polymère) qui lui permettra d’atteindre les 130km/h (limitée électroniquement), les 60 km/h en un peu plus de 6 secondes, pour une autonomie de 250km(soit bien plus que les 40 km qui sont la moyenne des déplacements quotidiens d’un conducteur en milieu urbain). Les batteries LMP stockent, à poids équivalent, cinq fois plus d’énergie qu’une batterie traditionnelle et se recharge en quelques heures (via des bornes publiques ou chez soi sur une prise standard). Elles ne nécessitent aucun entretien, et ont une durée de vie de l’ordre de 200.000 km, avec une sécurité incomparable comparée aux batteries lithium classiques. La charge dure six heures sur une prise standard et deux heures sur les futures bornes de charge rapide. De plus, une recharge « flash » de 5 minutes permettra de parcourir 25 km.

Enfin, la BLUECAR se veut aussi éco-citoyenne. Par exemple, des cellules photovoltaïques présentes sur le toit et la calandre contribuent à l’alimentation de ses équipements électriques, et certains de ses revêtements sont issus de filières répondant aux exigences du développement durable.

Plus d’info : Site web de la Bluecar

19 mars 2009

Eco-Geste : Consulter les prospectus publicitaires en ligne

Si vous trouvez que votre boite aux lettres regorge tous les jours de prospectus publicitaires, que vous trouvez que cela représente un énorme gaspillage de papier (même recyclé), car même si vous les feuilletez pour dénicher de bonnes affaires, ces papiers finiront dans tous les cas à la poubelle, le site PUBECO est fait pour vous ! Ce site vous permet en effet de consulter en ligne les magazines publicitaires de dizaines d’enseignes (plus de 100 à ce jour) telles que : Carrefour, Auchan, Leclerc, Leroy-Merlin, GITEM, Carrefour, Ikea, ...

Avec PubEco, vous vous engager dans le développement durable en limitant le gaspillage de papier, en réduisant les déchets. N’ayez plus aucun regret (de peur de manquer une belle promo !) à coller une étiquette « Stop Pub » sur votre boite aux lettres, consulter tranquillement sur votre écran les dernières promotions de votre magasin habituel, ou de celui de votre prochain lieu de vacances par exemple, la recherche étant facilitée par ville, code postal, ou catégories. Enfin, en s’inscrivant sur le site, vous cumulerez des points (à convertir en cadeaux) lorsque vous consulterez les catalogues publicitaires.

10 mars 2009

Le lavage-auto sans eau et sans détergent à Lyon

Le lavage automobile sans eau, écologique et totalement respectueux de l’environnement (les détergents sont remplacés par des produits bio et dégradables) connait depuis quelques années une forte progression. Une très bonne tendance dans le domaine du développement durable.

Bien que le nettoyage manuel (intérieur et extérieur) réclame selon le modèle du véhicule entre 1h30 à 2h30 (d’où une facture certes plus salée qu’un nettoyage « classique » au karcher ou aux rouleaux), l’opération permet d’économiser de 100 à 200 litres d’eau par voiture, avec en plus la certitude d’un lavage dans les moindres recoins, et que votre carrosserie ne sera pas endommagée (micro rayures du aux rouleaux usés ou sales par exemple), ni l’environnement ! Enfin, une pellicule invisible (waterproof et déperlante) est laissée sur la carrosserie, permettant par la suite à l'eau et aux gouttes de « glisser » sur la carrosserie sans laisser de traces : les lavages seront donc plus espacés, et donc au final, la note lavage ne sera pas si lourde que ça sur une année...

Vous pouvez retrouver ce type de lavage auto notamment chez Park’Clean à Lyon, au cœur de la Presqu’île, non loin de la place Bellecour.

6 mars 2009

Les cheminées au bioéthanol : grande tendance écologique ?

C’est la grande tendance de cet hiver ! Aux premiers abords, les cheminées au bioéthanol ont tout pour séduire. Elles sont simples (mais attention pas toujours sans danger) à installer (pas de conduit de cheminée nécessaire), esthétiques (votre intérieur devient plus chaleureux et accueillant), et l’ultime argument, elles seraient écologiques et économiques car fonctionnant avec un combustible renouvelable (biomasse) qui permettrait de réduire les dépenses en énergie de chauffage (en fait surtout pour ceux équipés de chauffage électriques traditionnels).

Avec seulement 2 litre de combustible (environ 3€ le litre), une cheminée au bioéthanol permet de chauffer rapidement un espace de 70m2 pendant environ 4 heures, avec pratiquement aucun rejet de CO2 (le dégagement CO2 d’un litre de bioéthanol équivaut à celui d’une bougie). Votre facture d’électricité pourra donc être légèrement allégée (attention toutefois à l’amortissement de la cheminée !), avec un sentiment de protection de l’environnement.

Mais le bioéthanol, comme beaucoup d’autres biocarburants (agrocarburants), est issu de la fermentation de céréales et de betteraves. Or pour obtenir ces végétaux, de grandes parcelles de terres doivent être utilisées au détriment des cultures alimentaires, entrainant hausses des prix et rareté des denrées agricoles de part le monde.

De plus, on le répètera jamais assez, mais il faut mieux consommer du bois traditionnel (buches, pellets…), malgré sa mauvaise image dans le chauffage (pénibilité, archaïsme, technique rétrograde etc…), la filière bois compensant largement le cycle du carbone (bilan CO2 neutre), et le risque de déforestation n’étant pas du tout à l’ordre du jour dans nos contrées, bien au contraire.

Alors, utiliser une cheminée au bioéthanol pour chauffer votre intérieur pour préserver notre environnement ? Pas si sur… ! De temps en temps à titre décoratif lors d’un diner romantique, pourquoi pas, mais un beau feu de chemniée qui crépite, n'est-ce pas justement plus romantique… :)

8 février 2009

Le recyclage des plastiques : pas toujours !

On ne le sait pas toujours mais seulement quelques types de plastique sont recyclables. Ainsi si vous observez vos emballages plastiques, vous pourrez trouver entre autre un petit symbole en forme de triangle donc les côtés sont des flèches avec un numéro à l’intérieur. Le numéro correspond à un type de plastique.
  • N°1 - PET (polyéthylène téréphtalate) : la plupart des bouteilles en plastiques (bain de bouche, bouteilles d’eau minérales…), emballages jetables de toutes sortes (boîtes pour les salades, plateaux de présentation…) ; Ils se recyclent parfaitement : fibres polaires, accessoires divers (bijoux, ceintures, sacs) et occasionnellement de nouveaux contenants.
  • N°2 - HDPE (high-density polyethylene) : briques de lait ou de jus de fruit, bouteilles de shampoings et gels douche, contenants de produits ménagers, … ; ils se recyclent : stylos, bouteilles d’huile ou de produits ménagers, accessoires de piquenique, revêtements de sol et autres contenants divers.
  • N°3 - PVC (polychlorure de vinyle) : tuyauterie, certaines bouteilles de shampoing, certaines bouteilles de produits ménagers, fenêtres et équipements médicaux ; rarement recyclé et généralement exclu du tri sélectif (pas d’incinération non plus car en brûlant le PVC libère des toxines et de l’acide chlorydrique)
  • N°4 - LDPE (low density polyethylene) : certaines bouteilles rétractables, sacs de courses, tapis… ; ne se recycle pas.
  • N°5 - PP (polypropylène) : fabrication d’équipements automobiles (pare-chocs, tableaux de bord), et certains emballages alimentaires (plaquette de beurre, pots de yaourts) ; n’est pas toujours recyclable : poubelles, accessoires de vélo, câbles…
  • N°6 - PS (polystyrène) : compose certains emballages alimentaires, boitiers de CD, couverts et gobelets jetables, et rembourrage antichocs pour appareils ménagers et électroniques ; n’est pas toujours recyclable : éléments d’isolation.
  • N°7 - Autres : lunettes, bidons, DVD, et certains contenants ; généralement pas recyclés

En conclusion : seuls les plastiques 1 et 2 doivent toujours être jetés dans une poubelle adaptée. Merci à Greenzer pour leur article.


5 février 2009

Le « Greenwashing » sous surveillance !

Afin de lutter un peu mieux contre le « greenwashing » ou « éco-blanchiment », une nouvelle forme de communication abusive sur le terme de l’environnement, usant d’argument écolos pour mieux vendre certains produits ou services (article), une coalition d'ONG de protection de l'environnement dénommé « L'Alliance pour la planète » a créé mardi dernier un Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP).

Cet observatoire indépendant veillera à alerter les consommateurs sur les publicités qui utilisent de façon abusive le thème de l'environnement. Car d’après l’ONG, bien qu’une évaluation des publicités en France soit assurée par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), ex BVP (Bureau de Vérification de la Publicité), cet organisme d'autorégulation de la profession ne donne pas d’avis contraignants : « Le système n'est pas étanche et on voit qu'il y a des gros poissons qui traversent le filet », dixit l’organisation.

Ceci évitera peut-être aux industriels de rejoindre les (trop) nombreux lauréats des « Pinocchios » du développement durable ...

27 janvier 2009

Le « Greenwashing » : Kezako !

Le « greenwashing » ou éco-blanchiment, est une technique de marketing qui consiste à donner abusivement à l'opinion publique une image écologique et responsable à un produit, une marque, une entreprise…, alors qu’en réalité les produits sont polluants ou le bilan écologique est négatif pour l’environnement. Valoriser les propriétés écologiques des produits ou services qui ne sont pas réellement en rapport avec la vraie qualité du produit et du service permettent de blanchir son image et de gagner des consommateurs pensant agir pour l’environnement.

En outre, en donnant une image « verte » à des entreprises, des services et des produits qui ne le sont pas, ce "blanchiment écologique" minimise et banalise la nécessité impérative de changer nos comportements de consommation, et participe directement à la désinformation des consommateurs, contrecarrant les efforts importants de sensibilisation faits en ce sens par les associations et les pouvoirs publics comme l’ADEME.

L’émission culte « Culture Pub » décortique pour nous dans ce reportage du 22 décembre dernier les techniques de la publicité verte. Ne soyez plus dupes… !




20 janvier 2009

Le papier dans les administrations, c'est démodé !

Autun est la première commune en France à miser sur le zéro papier. La Communauté de Communes de l'Autunois s'est en effet équipée d'un réseau intranet et de PC pour chaque collaborateur. Toutes les questions sont désormais traitées sans avoir à utiliser du papier, apportant une réelle économie de papier, de frais d'affranchissement, et surtout de temps non consacré à imprimer, à classer et à expédier des dizaines de documents chaque jour.

Le réseau de l'intranet, qui couvre toute la communauté de commune, désert un territoire de plus de 500 km2, avec 22 communes, 31 écoles, une bibliothèque et une piscine. L’investissement a été de 16 000 euros, une somme plus que raisonnable qui sera certainement amortie très rapidement.

A saluer donc cette belle initiative de la Communauté de Communes de l’Autunois qui encouragera nous l’espérons l'ensemble des 36000 communes de France à en faire autant…

Le dichlorométhane bientôt interdit dans les décapants

Les vapeurs de ce produit, toxiques pour le système nerveux central, sont suspectées depuis plusieurs années d'être aussi cancérogènes. Le Parlement européen et les Etats membres se sont donc mis d’accord pour l’interdire dans les décapants de peinture destinés aux particuliers.

Cette interdiction concernera également les professionnels travaillant en dehors de locaux industriels sauf sur dérogation pour les personnels ayant reçu une formation adaptée.

Sur une production totale de dichlorométhane de 244 milles tonnes en 2005, 13 milles tonnes (environ 5%) de produit « pur » ont été utilisées pour la fabrication de décapants de peinture.

14 janvier 2009

Biocarburants : une aberration écologique !

Ses promoteurs la présentent comme « l'énergie verte » de demain, la solution miracle au réchauffement climatique. Mais les biocarburants font l'objet de critiques de plus en plus nombreuses.

C’est le cas de l'huile de palme, dont le cours mondial s'est envolé depuis que l’Union Européenne a annoncé en 2004 la promotion des carburants verts. L’huile de palme est déjà une des huiles végétales les plus utilisées au monde (plus d’un milliard de personnes l’utilisent régulièrement). On la trouve dans un grand nombre de produits d’usage quotidien: cosmétiques, alimentaires et ménagers.

Ainsi son exploitation abusive en Indonésie place aujourd’hui ce pays au troisième rang des pays les plus pollueurs de la planète : selon Greenpeace, l'équivalent d'un terrain de football est brûlé toutes les dix secondes dans ce pays pour remplacer les forêts tropicales par des plantations lucratives de palmiers à huile et l'assèchement des tourbières sur lesquelles reposent ces forêts libère une quantité considérable de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

La déforestation, menaçant la survie d’animaux vivant dans les arbres, favorise aussi l'érosion des sols, et lors de fortes pluies, de grandes quantités de terre se retrouvent dans la rivière et asphyxient l'écosystème aquatique, entrainant la disparition de nombreuses espèces.

La culture massive de palmiers à huile provoque également un drame social en Indonésie avec des paysans dépossédés de leurs terres au profit des sociétés de plantations, et qui peinent à obtenir quelques hectares en guise d'indemnisation pour leur subsistance.

Enfin, l'exploitation des biocarburants dans le monde a engendré récemment un manque de certaines denrées et une hausse considérable de leur prix.

La déforestation atteint déjà 2,6 millions d’hectares par an. Un Européen a besoin de 25 mètres carrés de plantation pour son approvisionnement en huile de palme. Il lui en faudra vingt fois plus avec l'arrivée des biodiésels ! Espérons que les hommes politiques du monde entier, Europe en tête, reverront rapidement leurs copies …

7 janvier 2009

Le toit de votre entreprise peut produire du miel !

C’est l’idée que souhaite promouvoir l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) dans le cadre du programme national "L’abeille, sentinelle de l’environnement".

En effet, depuis plusieurs années, la population d’abeilles en Europe ne cesse de baisser vertigineusement, avec 30 à 40 % des populations décimées ces dix dernières années. Le taux de ruches abandonnées ou presque vides atteignait presque les 80 % dans les régions et pays les plus touchées en 2007. Or les abeilles sont le principal insecte pollinisateur qui contribue à la reproduction d’environ 80% des plantes de notre planète dont les trois quarts sont destinés à notre alimentation. Leur disparation pourrait donc s’avérer catastrophique.

Les changements climatiques, les pesticides, les parasites, les virus, OGM, et l’apparition du frelon chinois (prédateur des abeilles) sont les principales causes avancées pour expliquer cette disparition.

L’UNAF invite donc collectivités et entreprises à accueillir des ruches sur leurs toits ou dans les espaces verts pour sensibiliser le public et tenter de mettre fin à cette extinction.

Ainsi l’Opéra Garnier, à Paris, héberge six ruches depuis déjà 1985, dont chacune produit jusqu’à 100 kilos de miel qui sont vendus à la boutique de l’Opéra. La ville de Lille a aussi installé une trentaine de ruches disséminées dans les quartiers lillois, avec une première très belle récolte fin septembre dernier qui a prouvé que les abeilles s’étaient parfaitement acclimatées à leur nouvel environnement.

Plus d’information sur le programme "L’abeille, sentinelle de l’environnement" sur le site de l’UNAF.

24 décembre 2008

Vieux débat : Sapins de Noël artificiels ou naturels ?

A l’approche de noël, le débat entre anti et pro sapin artificiel ou naturel fait toujours autant rage … Peut-être que les conclusions d’Ellipsos, un cabinet d’études québécois, qui a fait une analyse de cycle de vie comparative des sapins de noël naturels et artificiels pourra les départager.

Ainsi il ressort que le sapin de noël en plastique est plus écologique si et seulement si on le garde au moins 20 années (ce qui est peut être souvent le cas).

De toutes façons, même si vous n’arrivez toujours pas à vous positionner, il est aussi très clair d'un point de vue cycle de vie que peu importe l’arbre choisi, les impacts environnementaux sont négligeables comparativement à d'autres activités quotidiennes, comme l'utilisation de la voiture pour des déplacements de proximité…

Bonnes fêtes de Noël à tous :)

Téléchargez l’étude d’Ellipsos.

La réduction des déchets, c’est simple !

Certains gestes simples pourraient suffire pour diminuer sensiblement la quantité de déchets rejetés chaque année. C’est ce qui ressort d’une étude de L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), qui a menée une opération en 2008 auprès de 370 foyers volontaires (soit plus de 1000 personnes).

L'ADEME leur a ainsi proposé de peser précisément leurs déchets, puis leur a suggéré de choisir quatre gestes précis (sur une liste de 10) comme limiter les emballages inutiles, préférer l'eau du robinet et les sacs réutilisables etc… qu'ils ne pratiquaient pas jusque-là.

Certains gestes étaient plus ou moins faciles à adopter, selon la taille du foyer et le lieu de résidence (ville ou campagne) comme la réalisation de compost à partir de déchets organiques. D'autres en revanche, étaient aussi faciles qu'efficaces: imprimer des documents en recto verso, utiliser des piles rechargeables, préférer un paquet de nourriture de 1 kilo plutôt que deux de 500 grammes.

Et en deux mois, les foyers en question ont réduit leurs déchets de 22%. Parmi les actions les plus "rentables", le simple fait d'apposer un "Stop Pub" (vous pouvez en réaliser vous même ici) sur sa boîte aux lettres suffit, selon l'ADEME, à faire baisser de 14 kilos la quantité de papiers jetés à la poubelle chaque année ! Il reste donc une énorme marge de progrès quand on sait que chaque année, un Français "produit" encore en moyenne plus de 350 kilos de déchets…

23 décembre 2008

Pensez piles rechargeables et recyclage pour Noel !

La période de noël, comme pour les guirlandes lumineuses (article), est propice à la surconsommation d'énergie et plus particulièrement de piles, faisant grimper la consommation moyenne d’un ménage français à environ 30 piles / an. De plus, cette moyenne tend à progresser tant les nouveaux appareils et jouets sont de plus en plus gourmands en énergie, le moindre objet se « devant » d’être, coute que coute, équipé d’un écran LCD. Malheureusement, malgré les progrès exceptionnels réalisés ces dernières années, nos piles classiques se déchargent parfois encore très vite avec certains objets « high-tech ».

Le « bon » geste aujourd’hui serait donc de passer au chargeur de piles et aux piles rechargeables. Même si l’achat immédiat est plus onéreux, c’est un investissement plus que rentable. Ainsi si pour 4 piles AA haut de gamme (les premiers prix - très alléchants - sont vraiment à éviter en terme d’autonomie) à 5 €, vous achetez un chargeur (+ 4 Accu AA) à environ 50 € (voir moins sur
internet), même si vous ne faites que la moitié du nombre de cycle maximal supporté par des accumulateurs (soit 500 fois), l’économie sera d’environ 2400€ ! Certes il faut s’astreindre à penser à recharger régulièrement (le mieux est de faire une rotation de 2 jeux de piles, ainsi vous en avez toujours un de prêt), la tension des accus chute brutalement sans prévenir, … mais le jeu en vaut vraiment la chandelle en terme d’économie.

Cependant attention : les piles ainsi que les accumulateurs (plus polluantes dans leur fabrication mais réutilisables) doivent dans tous les cas être recyclés et non jetés à la poubelle, car ils contiennent des substances (nickel - cadmium - mercure - plomb - fer - zinc - lithium) très dangereuses et nocives pour l’environnement. Ces composants s’échappent des piles, contaminent les sols et les eaux des nappes phréatiques. Puis animaux et végétaux consomment ces eaux. En bout de chaine, les hommes se retrouvent alors contaminés. Les métaux lourds comme le mercure se fixent d’ailleurs dans tout l’organisme et peuvent entrainer de graves troubles des organes vitaux, jusqu’à la mort dans certains cas (cancers).

Ainsi, la tendance actuelle étant à toujours plus de batteries et autres accumulateurs (téléphones portables, ordinateurs portables, baladeurs MP3, appareils photo numérique…), des tonnes et des tonnes de piles pourraient potentiellement polluer nos sols et nos rivières si une prise de consciences collective sur leur recyclage n’arrive pas rapidement…

Catastrophes naturelles : 43 milliards de dommages en 2008

Selon des estimations réalisées par le réassureur suisse Swiss Re, les dommages causés par des catastrophes ont coûté près de 50 milliards de dollars aux compagnies d’assurance au cours de l’année 2008, soit deux fois plus qu’en 2007 (record de 107 milliards en 2005). L’ouragan Ike du mois de septembre aurait à lui seul coûté 20 milliards d’euros.

En cause, les catastrophes naturelles, qui auraient à elles seules coûté pas moins de 43 milliards au secteur, pour une grande partie due aux ouragans qui ont touché les Caraïbes et les Etats-Unis au mois de septembre. À L’inverse, le séisme qui a frappé la province chinoise du Sichuan ou le cyclone Nargis n’ont que très peu coûté à ces derniers, la plupart des biens touché n’étant pas couverts !

21 décembre 2008

Les gestes « écolos » en entreprise

Selon une étude, 82 % des employés français souhaitent plus d’écologie au bureau, bien que nous soyons déjà un des pays européens qui consomme le moins de papier (35 pages imprimées en moyenne par jour et par salarié, contre 43 pages pour les italiens et les espagnols, et 40 pages pour les britanniques et les allemands. Pourtant une bonne part des personnes interrogées remarque que leur entreprise ne leur facilite par la tâche et surtout que leur employeur ne se préoccupe pas plus du gaspillage de papier que de la chasse au gaspillage énergétique qui représentent pourtant aujourd’hui un enjeu écologique majeur (réchauffement climatique), mais également une source significative d’économies pour l’entreprise.

Que vous fassiez partie des réticents ou des « écolos » convertis, vous trouverez dans les lignes qui suivent des gestes à adopter (pas d’un coup mais progressivement) qui vous permettront d’agir pour la planète et, pour la plupart, sans effort ou temps supplémentaires.

1. Réduire le nombre de ses impressions en limitant sa consommation d’encre et de papier

Chaque employé consomme 75 kg de papier par an, soit le poids moyen d’un employé lui-même… et l’équivalent de 2 arbres entiers. C’est certainement le geste le plus facile à réaliser au bureau. Ainsi avez-vous vraiment besoin d'imprimer sur papier ce que vous pouvez lire à l'écran ? Telle est la première question que vous devez vous poser avant de lancer une impression. Selon une enquête réalisée auprès de 1.000 entreprises européennes, les entreprises françaises dépenseraient plus de 400 millions d'euros par an en impressions inutiles (une page sur six n'est jamais utilisée). Outre ce surcoût, cela représente 1,2 million d'arbres sacrifiés pour rien. De plus, la consommation de papier s'accroît de 40% à partir du moment où l'on utilise une messagerie électronique.
Evitez d’imprimer les emails. De manière générale, évitez d’imprimer des documents lisibles sur ordinateur : vous pouvez améliorer la lisibilité d’un document sur votre ordinateur avec l’option suivante, sous Word, choisissez le menu Affichage / Lecture, y compris pour le commenter ou le corriger : utilisez les fonctionnalités de Suivi des modifications de Word dans le menu Outils / Suivi des modifications.
Utilisez le vidéo-projecteur ou le rétro-projecteur lors de vos présentations plutôt que d’imprimer un exemplaire à chaque participant.
Réglez vos applications informatiques pour imprimer deux pages ou plus sur une seule feuille (tout en veillant à la lisibilité…)
Imprimez en mode brouillon et en noir et blanc plutôt qu’en couleur lorsque cela n’est pas absolument nécessaire
Utilisez la touche « éco » du photocopieur
Réutilisez le verso vierge des feuilles pour imprimer
Utilisez le mode recto-verso de votre photocopieur et le mode recto-verso des impressions sur ordinateur
Réduisez vos abonnements de journaux papier au strict minimum et refusez de recevoir les sollicitations régulières (publicités, colloques…), si elles ne sont pas nécessaires.

2. Recycler les cartouches d'impression et le papier

Plus de 40 millions de cartouches d'impression sont utilisées en France chaque année (350 millions en Europe). Sur ce nombre, seulement 20% d'entre elles sont recyclées alors que ce taux atteint les 60% aux Etats-Unis ou les 40% en Allemagne. Il existe pourtant de nombreux organismes qui se proposent de recycler vos cartouches et d'utiliser le bénéfice réalisé à des œuvres humanitaires. Par ailleurs, les entreprises françaises ont encore un gros effort à fournir en matière de recyclage du papier (qu'il soit imprimé ou qu'il provienne de magazines). Dans la mesure où le papier de bureau est considéré comme un déchet industriel, il ne relève d'aucune législation. A votre initiative, vous pouvez toutefois équiper vos bureaux de poubelles différenciées, dont une pour le papier, et souscrire à un service de collecte sélective. Autre solution : broyer le papier et l'utiliser comme matériau de rembourrage pour l'expédition de produits fragiles.

3. Réduisez votre consommation d’électricité

Quand vous quittez une pièce vide, pensez à éteindre la lumière (éteignez votre bureau lorsque vous vous absentez plus de 5 minutes). De même, dans certaines grandes tours de bureaux, les espaces sont souvent éclairés nuit et jour. Une dépense d'énergie absolument inutile. Vous pouvez aussi suggérer l'installation dans votre entreprise de minuteurs ou de lumière à détecteurs de présence sur les lieux de simple passage. Outre les toilettes, ils peuvent aussi équiper certains couloirs.
Placez votre bureau près de la fenêtre pour utiliser au maximum la lumière naturelle (attention toutefois à l’orientation de votre écran d’ordinateur pour éviter gène et fatigue visuelle).
Privilégiez une lampe de bureau éclairant directement la zone de travail plutôt qu’un plafonnier.
Evitez d’afficher des posters sur les murs, afin de préserver la luminosité.
Prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur si vous en avez la possibilité.
Choisir des ampoules basse consommation qui consomment quatre à cinq fois moins d'électricité, qui dégagent peu de chaleur et qui ont une durée de vie qui oscille entre six à dix ans. A proscrire absolument : les lampes halogènes qui dégagent une forte chaleur.

4. Réduisez votre consommation de chauffage et de climatisation

En été, la température n'exige pas toujours l'utilisation systématique de la climatisation, gourmande en électricité et qui rejette des gaz à effet de serre. Privilégiez plutôt l'utilisation du ventilateur, qui consomme peu. Des économies financières substantielles pour l'entreprise peuvent aussi être obtenues en créant de légers courants d'air en cours de journée dans les locaux et en aérant le soir après les grandes chaleurs. De même, certaines entreprises ont tendance à trop chauffer leurs locaux en hiver. Une trop grande différence entre la température intérieure et extérieure peut être néfaste pour la santé. L'entreprise peut aussi équiper ses locaux de thermostats programmables, permettant de réduire le chauffage durant la nuit et les week-ends. Par ailleurs, il est utile de vérifier l'efficacité de l'isolation de ses locaux.
Baissez votre chauffage lorsque vous partez le soir.
Adaptez la température de votre bureau à 19°C.
Fermez les stores ou rideaux de votre bureau, afin de réduire les pertes de chaleur l’hiver et le réchauffement de votre bureau l’été (tout en veillant à conserver suffisamment de luminosité pour ne pas allumer la lumière).

5. Abandonner le gobelet en plastique pour une tasse

Connaissiez-vous le nombre de gobelets en plastique utilisés chaque année dans votre entreprise ? Une société de 200 personnes en utilisera par exemple plus de 60.000. Sachant qu'un seul de ces verres mettra de 100 à 1.000 ans pour se dégrader dans la nature et qu'ils ne sont généralement pas recyclés, l'impact sur l'environnement est majeur. La solution est donc de privilégier les tasses individuelles (prévoyez aussi des tasses pour les visiteurs). L'achat de l'objet peut être pris en charge par l'employeur, ce qui permettra de faire passer positivement le message parmi les salariés.
Si vous souhaitez utilisez de la vaisselle jetable, achetez des gobelets et des assiettes « compostables » (en papier recyclé).
Sinon, choisissez des CD-Rom réinscriptibles plutôt que des médias à usage unique.

6. Réduire ses déplacements professionnels et opter pour des réunions virtuelles

Avez-vous absolument besoin de rencontrer physiquement chaque semaine l'équipe de votre filiale située à 300 km ? Une réunion téléphonique hebdomadaire ou, mieux, une visioconférence peut tout à fait suffire à faire le point sur l'avancement de projets. Naturellement, cela ne vous empêche pas de vous déplacer de temps en temps. Dans ce cas, privilégiez le covoiturage si vous êtes plusieurs à vous déplacer, ou optez pour le train.
Encouragez le covoiturage avec vos collègues en leur proposant de partager vos voitures respectives une semaine sur deux par exemple, si vos lieux d’habitation sont proches.
Dans la mesure du possible, rendez-vous au travail à pied ou en vélo.
Demandez à travailler à domicile, si votre métier vous le permet, 70% des salariés étant prêts à accepter une solution de télétravail.
Prenez soin et conduisez les véhicules de l’entreprise comme s’ils étaient vos véhicules.
Regroupez vos envois de colis pour diminuer vos recours à des coursiers.

7. Travailler avec des équipements informatiques au label "Energy Star"

Le label Energy Star, dont le programme est mis en œuvre par la Communauté européenne, concerne les équipements informatiques (ordinateurs, imprimantes, scanner, photocopieuses...). Il garantit une consommation énergétique inférieure à la moyenne, que ce soit en mode "veille" ou en activité.
A minima, paramétrez le système de mise en veille de votre moniteur (une vraie veille et pas de lancement d’économiseurs d’écran qui laissent l’écran activé et surtout sollicite le processeur de l’ordinateur qui consomme plus d’énergie). Mais attention, les écrans en veille ne permettent pas de faire totalement des économies d'énergie. Pensez aussi, dans la mesure du possible, à éteindre votre ordinateur durant la nuit. Au cours de l'année 2002 en France, les salariés qui n'ont pas eu ce réflexe ont coûté plus de 128 millions d’euros à leur employeur.
Toutefois la veille ne réduit que de 15% la consommation en assombrissant l’écran : éteignez complètement votre moniteur lorsque vous quittez votre bureau plus de 15 minutes.
Outre votre écran, vous pouvez également éteindre votre unité centrale ; la mise sous tension est désormais très rapide. Vous pouvez choisir 2 modes de veille en fonction de votre durée d’absence : dans un premier temps la mise en veille simple et dans un second temps la mise en veille prolongée. La mise en veille prolongée permet d’arrêter votre ordinateur sans fermer vos programmes ou perdre des informations non enregistrées. Il faut signaler que les mises sous et hors tension ne consomment pas plus qu’un ordinateur alimenté en permanence et l’allumage et l’extinction de l’ordinateur ne favorisent pas plus l’usure de votre appareil (qui est conçu pour supporter plus de 40 000 cycles d’interruption avant de commencer à s’user).
Remplacer une unité centrale et un moniteur par un ordinateur portable permet aussi de réaliser de substantielles économies d’énergie, ces machines étant conçues pour limiter au maximum leur consommation électrique pour prolonger au maximum l’autonomie des batteries.
Ne mettez en marche les imprimantes, photocopieuses, scanners uniquement lorsque vous en avez besoin. Il faut savoir que la photocopieuse consomme 80 % de son énergie en mode attente par exemple. En éteignant ces appareils, on élimine également une partie des dépenses de climatisation en été qui sont accrues par le réchauffement induit par les appareils électriques.
Le geste ultime est de brancher ces appareils sur une multiprise afin de couper l’électricité complètement à chaque départ du bureau le soir. En effet, un ordinateur continue de consommer quelques watts tant qu’il est branché.

08. Préserver aussi l’eau

Aussi valable chez soi qu'au bureau, économiser l'eau est un geste simple et à la portée de tous. Quand vous voulez vous laver les mains, inutile de laisser l'eau couler. De même, vous n'avez pas systématiquement besoin de vous laver les mains à l'eau chaude : les passer rapidement sous le robinet d'eau froide peut suffire.
Dans les toilettes aussi, des économies d'eau sont possibles. Au niveau de la chasse d'eau, vous pouvez faire installer un dispositif de réglage du débit, qui comporte deux boutons, un qui libère entre 3 et 5 L d'eau et l'autre tout le contenu de la chasse, entre 6 et 10 L.
Enfin, signalez rapidement toutes fuites d’eau que vous pouvez détecter, notamment dans les WC.

09. Les gestes à réaliser par l’entreprise

Achetez du papier recyclé. La fabrication de papier recyclé nécessite 20 fois moins d’arbres, 100 fois moins d’eau et 3 fois moins d’énergie que du papier non recyclé !
Utilisez des fournitures de bureau respectueuses de l’environnement : ne contenant pas de produits dangereux, recyclables, utilisant des produits recyclés, solides et durables…
Privilégiez les équipements informatiques portant le label « Energy Star » ou « TCO ».
Achetez des écrans plats ou des ordinateurs portables dont la consommation est inférieure aux ordinateurs fixes et écran cathodique.
Recyclez vos cartouches d’encre. Après avoir été collectées, les cartouches sont alors remplies à nouveau d’encre et remise en vente avec les mêmes performances que des neuves
Revendez vos vieux ordinateurs à des associations qui réhabilitent les appareils et leur donnent une seconde vie
Utilisez des produits d’entretien verts pour le nettoyage des bureaux. Les produits d’entretien portant l’écolabel européen sont moins polluants, car ils contiennent moins de produits dangereux.
Demandez que les distributeurs de boissons soient approvisionnés en café, thé et chocolat issus du commerce équitable, et que la machine ne distribue pas de gobelet en plastique.
Demandez d’équiper les sanitaires de robinets avec détecteur infrarouge.
Faites installer un éclairage basse consommation (fluo-compact ou LED) et faites installer des détecteurs de mouvements dans les lieux de passage.
Enfin privilégiez les fournisseurs qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable et communiquez fréquemment auprès de vos collaborateurs de vos démarches « vertes » pour les sensibiliser à leur tour.

19 décembre 2008

Les "Pinocchio" du développement durable !

Le 16 décembre dernier à Paris, Les Amis de la Terre ont décerné les trois prix « Pinocchio » (Droits humains, Environnement et Greenwashing) du développement durable 2008 aux entreprises pour leurs impacts négatifs en matière de développement durable, ou leurs campagnes de pub abusives.

Pour cette première édition, plus de 4000 internautes ont élu durant les mois d'octobre et novembre 2008 deux lauréats sur la base de quatre nominés par prix (soit douze cas concrets en Europe ou dans les Pays du Sud).

Les grands « gagnants » sont cette année, le groupe Louis Dreyfus, dans la catégorie « Droits humains », et AREVA dans les catégories « Environnement » et « Greenwashing ».

Vous pourrez retrouvez tous les détails de cette « élection » sur le site http://www.prix-pinocchio.org/, rubrique « Les lauréats ».

Ainsi, sur un ton humoristique, ces prix peu glorieux ont surtout pour objectifs d'alimenter le débat public sur la responsabilité sociale et environnementale de nos entreprises, sachant que le décalage entre leurs discours et la réalité de leurs activités peut entrainer rapidement une image de marque très négative.

18 décembre 2008

Les éoliennes dangereuses pour les oiseaux ?

Une question (ou un argument des anti-éoliens) qui revient souvent sur les éoliennes est de savoir si leurs gigantesques pales représentent un danger pour les oiseaux.

Avec un rotor de 30 mètres de diamètre, un aérogénérateur effectue environ un tour toutes les 3 secondes. La vitesse en bout de pale va alors atteindre 30 m/s, ce qui représente plus de 100 Km/h. Les éoliennes de dernière génération peuvent utiliser des pales de plus de 60 m de long ce qui représentera à la périphérie une vitesse dépassant les 200 km/h. Les éoliennes perchées sur un mat à 100 mètres de hauteur peuvent alors représenter un terrible obstacle si elles sont placées sur la route d'oiseaux migrateurs par exemple.

En effet, il peut arriver que par mauvais temps ou par inattention, la faune avicole ne contourne pas les hélices des éoliennes en rotation. Il est donc indispensable que l'implantation des éoliennes tienne compte des routes suivies par les oiseaux migrateurs.

Néanmoins, les premières études statistiques réalisées tendent à démontrer que les éoliennes représentent qu’un très faible danger de mortalité pour les oiseaux en comparaison des lignes à haute tension et des baies vitrées d'immeubles.