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5 janvier 2014

Où et comment installer correctement un détecteur de monoxyde de carbone CO

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz inodore et incolore. Ainsi, le CO peut agir sur vous ou sur les autres membres de votre famille avant même que vous n'en ayez détecté sa présence. Le monoxyde de carbone est dangereux parce qu'il s'accumule rapidement dans le sang, réduisant la capacité de ce dernier de transporter l'oxygène dans l'organisme. Même une faible exposition au monoxyde de carbone peut causer des problèmes de santé graves. Les intoxications au monoxyde de carbone touchent environ 6.000 personnes chaque année et 300 décèdent.


Pour vous protéger d'une intoxication éventuelle si vous êtes équipés d’un appareil susceptible de dégager du CO (les appareils dit « étanches » comme les chaudières gaz à ventouse ne présente pas ce risque), il est recommandé (malheureusement pas d’obligation comme pour les DAAF) d'installer un détecteur de monoxyde de carbone, ce dernier devant être obligatoirement conforme à la norme EN 50291.

En revanche, ce détecteur ne vous servira à rien s’il n’est pas installé correctement ! En effet, l’idée d’écrire cet article nous est venue lorsqu’un client nous a communiqué l’endroit où il avait posé son détecteur « flambant neuf », à savoir sur le dessus de sa chaudière gaz, juste à côté de la buse des fumées !

22 septembre 2013

Le disconnecteur : dispositif indispensable et obligatoire

La réglementation, issue notamment du règlement sanitaire départemental, impose qu’une installation de chauffage ne puisse polluer le réseau d’eau potable public ou un réseau privé collectif en amont, destinée donc à la consommation humaine, par un quelconque retour d’eau polluée vers ce dernier. 


Ceci pourrait, en particulier, se produire au niveau du système de remplissage de l’installation. Or le circuit de chauffage contient en effet de l’eau non potable, voir potentiellement fort dangereuse pour la santé, avec un mélange de boues, de produits chimiques (inhibiteur de corrosion), d’antigel, mais aussi potentiellement de bactéries …

11 août 2013

Le robinet thermostatique de radiateur


Un radiateur contrôlé manuellement, sans compter l’aspect économies d’énergie, émet en moyenne 100Kg de CO2 de plus qu’un radiateur équipé d’un robinet thermostatique ! Malheureusement, le vieil adage qu’il faut toujours laisser un radiateur sans vanne thermostatique est encore bien trop souvent présent et communiqué à tort aux clients ! Car il faut savoir qu’ils sont notamment obligatoires sur tous les radiateurs dans les bâtiments neufs (depuis 1982), sauf :
  • sur le(s) radiateur(s) situé(s) dans une pièce contenant un thermostat d’ambiance pour ne pas influencer la régulation centrale,
  • sur au moins un des radiateurs de l’installation (généralement un radiateur sèche-serviette) dans le cas où il n’y a pas de thermostat central ou si l’installation n’est pas équipée d’un circulateur électronique (coupant la circulation si les têtes thermostatiques venaient à toutes se fermer),
  • si les radiateurs sont installés en série sur un système de distribution de la chaleur monotube non dérivé.
Ainsi, en dehors de ces 3 cas, il est fortement recommandé d’équiper tous ces radiateurs d’une vanne thermostatique qui permet de réaliser de réelles économies d'énergie (de 20 à 30%) lorsqu'elle est bien utilisée. Elle va en effet se fermer automatiquement lorsqu'il y aura des apports de chaleur autres que ceux du générateur de chauffage (soleil entrant par les fenêtres, feu de cheminée, four de la cuisine, chaleur humaine …), évitant ainsi de faire fonctionner le générateur de chaleur (ex. chaudière) pour rien et de générer de l’inconfort (surchauffe). Une telle vanne va aussi permettre de régler la température de chaque pièce, en limitant voire en coupant l’arrivée d’eau au radiateur, en choisissant une position qui va généralement de 1 (le moins chaud) à 5 (le plus chaud), avec aussi une position « * » (hors gel) avant la fermeture complète de la vanne.

Fonction d'une vanne thermostatique

Une vanne thermostatique de radiateur, associée à son indispensable « tête » thermostatique, n’est donc pas un robinet de radiateur « ordinaire ». Elle abrite un système mécanique qui :
  • lorsque la température ambiante baisse, se contracte en laissant entrer davantage d'eau chaude dans le radiateur pour augmenter le chauffage.
  • lorsque la température ambiante augmente, se dilate et ferme l'arrivée d'eau chaude dans le radiateur.

Dans le corps du robinet thermostatique se trouve un clapet et une tige en translation sur un presse-étoupe, actionné par un bulbe à dilatation de vapeur (le plus précis et réactif), de liquide ou de cire, se situant dans la tête thermostatique. La compression du ressort par le volant de réglage compense la force de dilatation, l'équilibre des forces positionnant le clapet et donc la quantité de fluide pouvant circuler dans le radiateur. On trouve aussi aujourd'hui des robinets thermostatiques électroniques avec des temps de réponse encore plus réduit et surtout programmables.




  1. élément thermostatique à soufflet contenant un gaz thermosensible ou un palpeur à cire
  2. pas de vis permettant le réglage de la température
  3. ressort de compensation
  4. axe de poussée de la tête thermostatique
  5. presse-étoupe
  6. ressort de rappel du clapet
  7. clapet
  8. corps du robinet
  9. sens du fluide
  10. point de désolidarisation de l'axe du presse étoupe et celui du clapet


Un robinet thermostatique a pour principales caractéristiques :
  • dimensionnement et géométrie (diamètre, forme, raccordement tuyau…)
  • hydraulique (valeur du Kv)
  • thermique (selon la norme EN215 : hystérésis, conductivité thermique, influence de la pression, temps de réponse, variation temporelle - VT - pour la réglementation thermique)

Dans le cadre de la réglementation thermique sur la performance de la régulation par robinets thermostatiques, l’AFNOR certifie la valeur de la variation temporelle (VT) des robinets thermostatiques qui correspond à la précision de la régulation. La VT est donc un paramètre déterminant au regard de la consommation énergétique du bâtiment sachant que si VT est réduite de 1K, c’est un gain de 10% sur la consommation. La liste des produits certifiés est disponible sur le site de CERTITA : www.certita.org/marque-certita/variation-temporelle-des-robinets-thermostatiques.

Il convient de bien positionner/monter une tête thermostatique pour que celle-ci soit le moins possible influencé par l’émission de chaleur du radiateur : attention ainsi aux tablettes au-dessus des radiateurs, aux rideaux, aux caches radiateurs, aux radiateurs trop épais, aux robinets dans un angle de mur, … qui limitent la circulation de l'air ambiant autour du bulbe, ne permettant plus une régulation correcte de la tête. En outre, il ne faut jamais positionner verticalement le bulbe d’une tête thermostatique qui risque ainsi d’être influencée par le flux d'air chaud de la canalisation. Dans de tels cas, il est recommandé de choisir un robinet thermostatique disposant d’un bulbe déporté permettant une prise de température ambiante plus précise.

Pour un salon ou une pièce à vivre, la vanne se règle ordinairement entre 3 et 4 (environ 20-21°C). Sur 4 (22°C) pour une salle de bains. Sur 3 (19-20°C) pour la cuisine. Entre 2 et 3 (18-20°C) pour une chambre à coucher. Sur 2 (17°C) dans un hall d'entrée, un couloir. Sur 0-1 (12°C) pour des escaliers, une cave, un garage, ... Sur 1-2 (15-17°C) dans les pièces qu'on utilise rarement: chambre d'amis, buanderie, etc... Et sur « * » (environ 6-8°C) en période d'absence pour maintenir un hors-gel.

Position vanneTempérature de référenceRéglage conseillé pour
*6°CPériode longue d'absence (hors-gel)
0-112°CCave, escaliers
115°CChambre inoccupée, buanderie, réduit
217°CHall d'entrée, couloir
2-318°CChambre à coucher
319-20°CCuisine
3-420-21°CSéjour, chambre d'enfant
422°CSalle de bains
5max.Ouverture complète de la vanne. Position recommandée en été lorsque le chauffage est à l'arrêt pour éviter un blocage à la remise en chauffe et pour prolonger la durée de vie du mécanisme.

Lorsque l’on ouvre la fenêtre d’une pièce en hiver, il ne faut pas oublier de fermer la vanne thermostatique du radiateur car sinon celle-ci va réagir à la baisse de température et faire fonctionner le radiateur de la pièce à plein régime. Dans les pièces inoccupées, durant la période de chauffage, il faut manœuvrer de temps en temps les robinets réglés sur une température réduite.

Enfin hors période de chauffe, il faut impérativement ouvrir les vannes à fond (sur 5) pour soulager leur mécanisme et surtout éviter les risques de « gommage » (blocage du clapet) de la vanne thermostatique. En effet, l'axe du presse étoupe et celui du clapet sont désolidarisés (au niveau du point 10 sur le schéma ci-dessus) ce qui risque d'empêcher de pouvoir décoller le clapet de son siège lorsque la période de chauffe recommencera ...


Tête thermostatique électronique / programmable

Il existe aussi aujourd'hui des têtes thermostatiques électroniques programmables. Elles peuvent remplacer assez facilement les têtes thermostatiques "ordinaires" montés sur les corps themostatisables les plus courants du marché (ex. Danfoss) ou via des adaptateurs généralement fournis.

L'avantage de ces vannes est quelles sont plus précises en termes de réglage par un affichage digitale de la température désirée, et que l'on peut aussi les programmer tel un thermostat d'ambiance programmable. On peut ainsi entrer différents programmes qui baissent la température durant la nuit, pendant les vacances ou seulement durant certaines heures de certains jours. Ceci est particulièrement utile par exemple pour une chambre d'enfant qui peut être occupée (et donc chauffée) en fin de journée du lundi au vendredi, et toute la journée le weekend, évitant d'avoir sans arrêt à manipuler la vanne ! Idem pour un bureau, chauffé du lundi au vendredi entre 8h et 17h que l'on retrouve à la température ambiante souhaitée en arrivant du travail.

Certaines vannes thermostatiques électroniques peuvent même être pilotées/gérées par une commande centrale qui leur envoie un signal radio. Il suffit alors de choisir ses périodes d’absence sur la commande pour que tous les radiateurs du logement ou du bureau soient programmés en même temps. Le pilotage des vannes des radiateurs peut aussi se faire à distance depuis son smartphone par une connexion internet.

4 août 2013

Pourquoi opter pour une pompe ou un circulateur électronique ?

Les auxiliaires représentaient par le passé 10 à 15% de la consommation d’énergie d’une construction. Aujourd'hui, opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique pour son installation de chauffage permet d’obtenir jusqu'à 80% d'économies d'énergie sur sa facture !

Avec l’avènement des bâtiments super-isolés thermiquement, disposant d’un éclairage basse-consommation, de ventilations performantes, … avec les efforts d’économies d’énergie faits sur les générateurs (chaudières, pompes à chaleur, …), les émetteurs, leurs régulation, … le mode de fonctionnement en continu des pompes et circulateurs « traditionnels », proposant généralement plusieurs vitesses fixes, en débit toujours maximal malgré des besoins qui sont 90% du temps en dessous du régime maxi, devenait une aberration thermique.

Un circulateur, composé d’un stator (partie fixe) et d’un rotor (partie tournante), est une pompe de circulation d’une installation de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou de climatisation. Il permet de remonter la pression et de faire circuler du fluide dans le circuit hydraulique du chauffage. Son fonctionnement dépend de deux paramètres, le débit et la pression. Statistiquement, le profil de fonctionnement type d’un circulateur dans le temps est le suivant :
  • 100% des besoins maximum : 6% du temps
  • 75% des besoins maximum : 15% du temps
  • 50% des besoins maximum : 35% du temps
  • 25% des besoins maximum : 44% du temps

Ceci démontre déjà que le débit maximum n’est requis que moins de 10% du temps, et qu’une installation de chauffage n'a donc pas besoin de fonctionner à plein débit ou à plein régime tout le temps. Le régime maximal avec le maximum de débit n'est utile que pendant les besoins les plus forts, soit statistiquement moins de 10% du temps. Ceci signifie par ailleurs la consommation des auxiliaires, tels que les pompes et circulateurs, 24h24, 7jours/7, génère une consommation électrique accrue et des dépenses énergétiques inutiles pendant 90% du temps !

Les circulateurs de dernière génération sont donc à débit variable, avec un dispositif VEV ou Variation Electronique de Vitesse, permettant un gain d’énergie de l’ordre de 40%. Ces circulateurs disposent en outre d’un moteur « ECM », c’est à dire d’un moteur synchrone à aimants permanents, qui ajoute encore un gain de 40% en éliminant une part importante des pertes du moteur et assurant un couple de démarrage maximal pour éviter les phénomènes de gommage du moteur. Soit au total près de 80% d’économies d'électricité et d'énergie.

La variation électronique de vitesse ou VEV permet à la pompe d’adapter son débit au juste besoin hydraulique. Par exemple, lorsque les robinets thermostatiques des radiateurs se ferment, la pression dans le circuit augmentant, la pompe adapte automatiquement l’installation à un débit plus juste. La pompe, au lieu de fonctionner alors dans une zone d’échauffement et de mauvais rendement, travaille ainsi en continu sur une courbe caractéristique de rendement optimum, sans influence néfaste sur les vannes restées ouvertes. Comme la Puissance (en Watt) est proportionnelle au « Débit x Pression », la consommation électrique est ainsi largement réduite, les économies électriques pouvant aller jusqu'à 80% ! Soit un amortissement inférieur à 3 ans par rapport à un circulateur traditionnel.

Opter pour un circulateur électronique à haute efficacité énergétique permet :
  • Une consommation électrique réduite : la puissance absorbée par une pompe centrifuge varie avec le cube de sa vitesse de rotation. Si on réduit de moitié sa vitesse, la puissance absorbée est divisée par 8 !
  • Moins de risque de sur-dimensionnement : les circulateurs étant livrés d’origine dans les chaudières pour des installations « moyennes », dans le cas de « petites » installations, les modèles électroniques peuvent s’adapter.
  • Une réduction des bruits : lorsque l'on diminue la vitesse de rotation d'une pompe, son niveau sonore diminue. Il n’y a plus non plus de sifflements et des bruits hydrauliques au niveau des robinets thermostatiques.
  • Une plus grande fiabilité et durée de vie : les équipements sont préservés : les démarrages et arrêts du système sont souples, ils n'engendrent pas de surintensités. L'installation n'est plus soumise à des surpressions régulières sous forme de coups de bélier. La pompe ne tourne plus en permanence à sa vitesse maximale, voir s’arrête complètement. Les roulements, la garniture métallique sont donc moins sollicités.
  • Moins d’entretien et plus de tranquillité : l’électronique dispose de fonction de dégommage automatique pour assurer le démarrage du circulateur après l’arrêt évitant les interventions lors de la remise en chauffe.

La directive CE 2005/32 dite EuP/ErP (Energy Using Products - Energy Related Products) impose donc aujourd’hui de fabriquer des produits à haute efficacité énergétique, comme les pompes et circulateurs, et d’éliminer les autres. Au 1er janvier 2013, l’Indice d’Efficience Energétique (EEI) doit être inférieur ou égal à 0.27, et au 1er août 2015, il devra être inférieur ou égal à 0.23. En outre, la variation de débit des circulateurs qui suit en continu la courbe des besoins devient une quasi-obligation pour atteindre des niveaux de performance BBC ou moins.

Néanmoins, les constructeurs ayant encore par dérogation possibilité d’écouler leurs stocks de pompes, vous trouverez encore sur le marché par exemple des chaudières fournies nativement avec des circulateurs à vitesse fixe. Le passage à un modèle électronique est alors une option fortement recommandée lorsque vous remplacez par exemple votre chaudière gaz ou fioul. Pensez à choisir de préférence une pompe à vitesse variable, le surcoût étant rapidement amorti par les économies engendrées sur la facture électrique et sur la partie maintenance, avec de surcroît un fonctionnement optimal pour votre installation.
15 juillet 2013

Offres GrDF : prime de 800€ pour un chauffage central au gaz !

Dans un contexte de hausse des prix pour l’ensemble des énergies ces dernières années, le gaz naturel reste malgré tout une énergie toujours aussi compétitive. Au 1er semestre 2013, le prix du gaz naturel est à la baisse et jusqu'à 50% moins cher que celui des principales autres énergies de chauffage. Ainsi, la facture de gaz naturel d’une maison type (maison de 110m², construite entre 1989 et 2000, équipée d’une chaudière à condensation pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire) varie aujourd'hui de 70 à 110€/mois environ, du sud au nord de la France (abonnement inclus), sachant que les nouvelles habitations aux normes BBC ou RT2012 devraient permettre de diviser encore par 2 cette facture moyenne.

Mais l’installation d’un chauffage central complet dans une maison non équipée à l’origine devient une pratique de moins en moins répandues. La plupart des personnes modernisent aujourd'hui leur installation en restant avec un chauffage à effet joule ou en le complétant par des énergies renouvelables (bois, solaire, pompe à chaleur …). Pourtant, si le gaz naturel « passe » devant chez soi, passer à un chauffage central au gaz s’avère être souvent une bien meilleure solution, tant en terme d’économies d’énergie que de confort.

Souhaitant vous en convaincre, pour une installation au gaz naturel en toute sérénité, GrDF vient de sortir une offre composée de 3 services innovants et personnalisés (étude 3 projets, option hébergement, garantie performance) associés à une prime de bienvenue s’élevant jusqu'à 800 euros pour aider les clients non chauffés au gaz naturel à investir dans une solution au gaz naturel.

En effet, une prime de bienvenue GrDF pouvant atteindre 800€ accompagne la nouvelle gamme d’offres permettant de transformer un habitat sans chauffage central (chauffage à effet joule, appareils indépendant au pétrole, charbon, bois …) vers l’une des 5 solutions de chauffage central au gaz naturel. 400 € sont offerts pour tout nouveau raccordement au gaz naturel, quelle que la solution de la gamme installée. Le client pourra bénéficier de 800 € s’il souscrit à un des trois services GrDF : Etude 3 projets, Option hébergement, ou Garantie de performance. La prime est donc doublée ce qui devrait susciter un intérêt quant à la souscription d’un service.

Etude 3 projets : un diagnostiqueur indépendant se rend à votre domicile et étudie les bénéfices (gains sur facture, économies d’énergie, nouvelle classe d’énergie …) de l’installation de 3 solutions de chauffage dans votre maison, dont au moins 2 de la nouvelle gamme GrDF. Avec cette étude, vous pourrez calculer précisément le retour sur investissement de chacun des projets que vous envisagez.


Option hébergement : durant vos travaux de rénovation pour la mise en place d’une nouvelle installation de chauffage central au gaz naturel (chaudière, distribution d’eau chaude et radiateurs eau chaude / émetteurs intégrés), le client peut réserver l’hébergement de votre choix (gîte, maison d’hôte ou hôtel) afin de ne pas à avoir à supporter d’inconfort lié aux travaux.

Garantie de performance : ce service comprend la visite à domicile d'un diagnostiqueur indépendant avant puis après la réalisation de vos travaux qui évalue à chaque passage la performance énergétique de l’habitation ; si aucune amélioration n'est constatée entre les deux visites, GrDF s'engage, après vérification, à faire réaliser le complément de travaux nécessaire ; de plus, si la maison a été construite après 1948, le propriétaire bénéficie d'un DPE officiel valable 10 ans et utilisable lors d'une transaction immobilière.

Pour plus d’information et télécharger le formulaire de prime, il suffit de se rendre sur http://biencheznous.fr/electricite-au-gaz.html ou de téléphoner au 09 69 36 35 34 (appel non surtaxé).
8 mai 2013

Rentabilité d’une chaudière à granulé bois : rapide et efficace !

Le chauffage aux granulés de bois à l’aide d’une chaudière automatique à granulés de bois (ou encore appelé « pellets ») est actuellement en plein essor. Mais de nombreux ménages, devant le cout d’investissement important pour ce type d’installation, pouvant être un frein dans la décision, se posent judicieusement la question du retour sur investissement (RSI).

Pourtant, malgré cet investissement important, le prix du kWh du granulé de bois étant bien moins cher que les combustibles issus de matières fossiles ou fissiles, avec une évolution des prix qui ne fera que creuser les écarts, le retour sur investissement s’avère en réalité assez rapide et efficace. De plus, une chaudière automatique aux granulés est aussi performante qu’une autre chaudière et offre exactement le même confort en termes d’autonomie, de régulation et d’automatisation.
 
Propellet France, une association qui rassemble les principaux acteurs de la filière du granulé de bois en France, a ainsi mené une enquête comparative pour connaitre en combien en temps une chaudière à granulés de bois pourrait être amortie en remplacement d’une chaudière fioul, sachant qu’il existe encore de très nombreux logement utilisant comme source principale de chauffage le fioul dont les cours ne cessent de s’envoler. L’association a donc mis « en concurrence » une chaudière fioul ancienne existante, une nouvelle chaudière fioul à condensation et une chaudière à granulés de bois.
 
Hypothèses :
 
  • Chaudière fioul ancienne : il n’y a pas de changement de matériel, le coût d’acquisition est nul car la chaudière reste en fonctionnement. Consommation d’environ 2500L/an.
  • Chaudière fioul rénovée : il y a installation d’une chaudière fioul à condensation en remplacement de l’ancienne chaudière. Son coût est d’environ 7.500€ (5.500€ de chaudière + 2.000€ de pose et accessoires), avec une déduction d’un crédit d’impôt d’environ 800€ et d’autres primes, soit un coût final d’environ 6.500€. Consommation d’environ 2000L/an (20% d’économie).
  • Chaudière à granulés : il y a installation d’une chaudière à granulés pour un cout d’environ 15.500€ (11.500€ de matériel + 2.000€ de silo textile + 2.000€ de pose et accessoires), avec déduction d’environ 2.400€ de crédit impôt (voir plus dans le cas d’un bouquet de travaux comme l’adjonction d’un chauffe-eau thermodynamique pour la production d’eau chaude), de différentes primes, pour un coût total d’environ 13.000€. Consommation d’environ 4tonne/an.
  • Le fioul : 0,993€/litre ; augmentation annuelle de +8% (entre 2007 et 2011, la hausse en moyenne a été de 8,25%).
  • Le granulé : 0,241€/kg ; augmentation annuelle de +5% (entre 2007 et 2011, la hausse en moyenne a été de 2,75%).
 
 
 
En conclusion, en se référant au graphique ci-dessus, si l’utilisateur fait le choix d’une chaudière automatique à granulé par rapport à une chaudière fioul à condensation neuve, il amortira son achat dès la cinquième année, notamment due à la grande différence de prix entre les deux combustibles. S’il fait le choix d’une chaudière automatique à granulé par rapport au maintien de son ancienne chaudière au fioul, le surcoût de la chaudière à granulé de bois est amorti à partir de la septième année, car même dans ce cas, on s’aperçoit que le surcoût de la dépense en fioul sur plusieurs années est beaucoup plus important que le prix de l’installation.
 
Dans tous les cas, le remplacement d’un combustible fossile par un autre combustible fossile n’est pas très forcément un choix pertinent car ce choix ne fera que repousser le changement inéluctable vers une énergie renouvelable. Ainsi le choix d’une chaudière à granulés peut-être tout à fait justifié en remplacement du fioul (voir du propane), avec un fonctionnement simple, automatique, des rendements excellents autour des 95% (uniquement pour des modèles de qualité et certifiés tels que ceux d’Okofen ou de Viessmann), et un combustible très bon marché pour une rentabilité en un temps réduit.
8 mars 2013

Désemboueur magnétique : intérêt d'un filtre à boue pour son chauffage

échangeur à plaques emboué entartré

Lorsqu'un circuit de chauffage est emboué, il est nécessaire de réaliser un désembouage de l'installation de chauffage, soit par désembouage chimique (en injectant un produit de nettoyage et en laissant tourner le circuit plusieurs jours, puis en rinçant l'installation) et/ou soit par désembouage hydrodynamique.


Mais il est quasi impossible d'obtenir un circuit parfaitement propre, des résidus pouvant toujours restés coincés dans des interstices ou des points singuliers de l'installation (se décoinçant quelques jours après), et surtout, l'oxydation de certaines parties du circuit (ex. radiateur acier) reviendra tout ou tard plus ou moins rapidement en fonction notamment de l'age des émetteurs et de la qualité des matériaux utilisés.

D'où l'intérêt et l'importance du filtre à boues (désemboueur), qui installé sur le retour du chauffage juste avant le générateur de chaleur qu'il protège (ex. chaudière gaz à condensation), récupère l'ensemble des particules de boues magnétiques et non magnétiques en suspension dans l'installation (cf. photos - ci-dessus : coupe d'un échangeur à plaques emboué ; ci-contre : action d'un filtre au bout de quelques semaines sur une installation !). Les échangeurs à plaques des chaudières, les circulateurs/pompe, vanne mélangeuse, vanne 3 voies… sont ainsi protégés, et l'action du désembouage aussi prolongé de 3 à 4 ans.

En outre, il faut savoir que la plupart des constructeurs de chaudières exigent aujourd'hui qu'un filtre à boues protège obligatoirement leurs matériels, sans quoi, la garantie constructeur pourra être refusée !

action désemboueur
collecte de boues sur un désemboueur
filtre à boues chauffage
Mais le désemboueur magnétique ne se suffit pas à lui-même, c'est-à-dire que son rôle n'est pas de nettoyer un circuit emboué, ni de remplacer le traitement de l'eau de chauffage. Il faut en effet injecter un inhibiteur de corrosion au circuit de chauffage pour en assurer une propreté durable, une fois le désembouage effectué et le désemboueur posé.

Il est nécessaire aussi de contrôler si possible tous les ans l'eau du circuit de chauffage en effectuant une vraie et complète analyse chimique (que votre chauffagiste peut vous proposer), faite dans un laboratoire extérieur, qui déterminera précisément s'il est nécessaire d'agir (ex. rajouter de l'inhibiteur), et ce même si l'eau semble « propre ». Une simple analyse du pH ne suffit pas. Enfin dans tous les cas, l'inhibiteur doit être changé tous les cinq ans ou moins suivant les appoints d'eau réalisés et la nature de l'installation.

Dans tous les cas, même si un désembouage en profondeur n'était pas réalisé, nous recommandons systématiquement à nos clients la pose d'un désemboueur magnétique sur leur installation de chauffage (installation neuve ou existante) en leur proposant les modèles suivants dont nous avons pu expérimenter leurs performances sur le terrain : Fernox Total Filter TF1,  Sentinel Eliminator, ou Adey MagnaClean, ainsi que l'injection d'un inhibiteur de corrosion Fernox F1 ou Sentinel X100. Adey, Sentinel ou Fernox sont pour nous et par expérience les fabricants des meilleurs produits du marché dans le traitement de l'eau de chauffage.


N'hésitez pas à nous contacter pour la pose ou l'achat d'undésemboueur magnétique.

17 février 2013

Sentinel Eliminator : désemboueur cyclonique magnétique

Aujourd’hui, notamment avec le développement du plancher chauffant, ou la présence malheureusement de radiateurs ou générateurs « premiers prix » dans la construction neuve pour tirer les prix vers le bas, nous constatons sur le terrain que la plupart des installations de chauffage central souffrent de l'accumulation de dépôts de boues. Ces dépôts sont généralement constitués de produits de corrosion (ex. oxydes de fer), de couches de tartre, de débris formés lors de l'installation ou de la maintenance.  Circulant dans l’ensemble de l’installation, lorsqu'une installation est peu ou pas traitée, l’accumulation de ces débris provoquent alors une usure et une défaillance prématurée des équipements tels des pompes ou des vannes, des blocages dans l’installation, des risques de fuites (les particules en mouvement rapide creusant des sillons dans les virages de tuyauteries), ou conduisent tout simplement à une perte de rendement de la chaudière et une diminution de l'efficacité de l’installation dans son ensemble entrainant une hausse des consommations d’énergie. Il est alors nécessaire de réaliser un désembouage du circuit de chauffage et par prévention, si son circuit est sujet à de tels problèmes, d’installer un filtre ou désemboueur magnétique pour réduire les probabilités que de tels dysfonctionnements ne se produisent.

Depuis de nombreuses années la technologie cyclonique est utilisée dans divers domaines industriels et domestiques pour la séparation de particules. Les hydrocyclones s'appuient sur la technologie de séparation cyclonique pour transformer l’écoulement rapide d’un liquide en un vortex, et générer une force centrifuge. Ce procédé élimine les particules plus lourdes d’un liquide, et par conséquent peut aussi séparer la magnétite et les débris non magnétiques présents dans de l’eau d’une installation de chauffage central. C'est exactement le même concept que les cyclones utilisés dans un aspirateur Dyson mais sans l’eau !

Il existe de nombreux désemboueurs magnétiques par effet cyclonique sur le marché. En s’inspirant des meilleurs et en perfectionnant le procédé, Sentinel, leader européen des solutions de traitement de l'eau, vient de sortir le « Sentinel Eliminator », le premier filtre à utiliser la technologie « Quadra-Cyclone » basée sur 4 véritables cyclones et 4 aimants pour éliminer efficacement tous les débris magnétiques et non magnétiques d’une installation de chauffage. La technologie Quadra-Cyclone est un prolongement de la technologie cyclonique existante mais qui, dans le cas de l’Eliminator, combine plusieurs hydrocyclones et plusieurs aimants, une telle combinaison n'ayant jamais été utilisée auparavant.
Contrairement à d’autres filtres concurrents s’appuyant sur un seul aimant pour éliminer uniquement les débris magnétiques, Sentinel Eliminator supprime tous types de débris de l’installation en s'appuyant sur 4 hydrocyclones pour séparer les particules de boue en suspension dans l'eau de l'installation, tandis que des aimants stratégiquement disposés, accélèrent la capture de ces débris dans le réservoir. De nombreux fabricants de filtres utilisent un seul cyclone pour aider le champ magnétique dans la fonction de séparation des débris de l’eau en circulation. Bien que ces produits puissent être considérés comme une réelle avancée par rapport aux filtres magnétiques classiques, un seul hydrocyclone n’accélère pas suffisamment l’eau pour produire une force centrifuge assez puissante pour séparer les débris de l’eau en circulation les rendant encore largement tributaires du champ magnétique. Sentinel Eliminator est le premier filtre à séparer parfaitement la totalité des débris de l’eau en circulation en s’appuyant sur une technologie cyclonique basée sur plusieurs cyclones. En utilisant quatre cyclones plus petits, l'eau est portée à une telle vitesse que la force centrifuge est suffisante pour expulser les débris du flux.
Les aimants ne servent pas à éliminer les débris de l'installation, mais remplissent la fonction de rétention des débris, en piégeant les particules séparées par l'action cyclonique. Les quatre aimants sont positionnés pour générer un large champ magnétique uniforme de sorte qu’une fois séparés, les débris sont définitivement piégés dans le collecteur magnétique, prêts à être vidangés.

L’autre facteur de différenciation par rapport à d’autres de filtres « cycloniques » est que l’Eliminator utilise un réservoir totalement séparé. Ce réservoir séparé garantit ainsi que les particules séparées et capturées dans l'eau de circulation ne peuvent plus contaminer l'eau propre sortant par le centre du vortex. De plus, les 4 hydrocyclones de l’Eliminator ont été spécialement conçus pour assurer une circulation continue même lorsque le réservoir est plein et empêcher ainsi tout blocage du filtre et de l’installation. Donc, dans le cas où le filtre serait complètement rempli de débris, le filtre n’assure plus sa fonction de filtrage mais l’installation continue de fonctionner normalement.

La vidéo ci-dessous explique en détail ce fonctionnement innovant :


Les performances de Sentinel Eliminator ont été testées de façon indépendante concernant l’élimination des débris magnétiques et non magnétiques. Diverses particules ont été introduites dans un circuit test et mises en circulation pendant 30 minutes. Le volume de débris recueillis a été ensuite mesuré. Le test a également été effectué avec deux filtres magnétiques concurrents, leaders sur le marché, afin de comparer leurs performances à celles de l’Eliminator. En termes de capture de débris magnétiques, l'Eliminator affiche une performance supérieure à celles des filtres magnétiques concurrents : près de +15% de débris magnétiques collectés avec Sentinel Eliminator. Mais, le filtre Sentinel est encore plus performant pour la collecte de débris non magnétiques puisqu’il a capturé 3 fois plus de débris non magnétiques que son plus proche concurrent lors du test.
Enfin, le Sentinel Eliminator est fabriqué à partir de nylon renforcé à 30% de fibre verre. C’est un matériau très résistant et solide, fréquemment utilisé pour fabriquer les suspensions des véhicules militaires Hummer et les réservoirs de radiateurs des Jeep. Il s’agit donc d’un matériau très robuste comparable au laiton. Contribuant à maintenir un fonctionnement et une efficacité optimum de l'installation, Sentinel Eliminator est aussi simple et rapide à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie, un système à doubles joints éliminant le risque de fuites.
En conclusion, le filtre Sentinel Eliminator :
  • élimine tous types de débris ou particules en suspension dans l'installation, magnétiques et non magnétiques,
  • facile à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie,
  • intègre des doubles joints pour éliminer les risques de fuites,
  • assure une circulation continue sans aucun risque de blocage avec sa conception cyclonique même lorsque le réservoir est plein,
  • facile à nettoyer, via la vanne de vidange ou en dévissant le réservoir à débris.
Télécharger la fiche technique :
SENTINEL-Eliminator.pdf