18 avril 2010

Les températures de chauffage des Français !

etude credoc temperature confort reduit des francaisUne étude que vient de publier le Credoc (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) met en lumière les pratiques des Français en matière de consommation énergétique dans leur logement. Il en ressort que notamment que la température de confort n’est pas la même pour tous, plusieurs facteurs en impactant la valeur.

Dans le salon, pièce consensuelle par excellence, ce n’est pas moins de 41% des personnes interrogées qui indique souhaiter une température de 20°C (contrairement aux USA où c’est plutôt 22°C), que l’on vive en maison individuelle ou en appartement, et quel ‘on soit riche ou pauvre, jeune ou vieux, urbain ou rurale.

Il n’en va pas de même dans les chambres à coucher. 30% des Français veulent 18°C, 46% veulent plus, et 24% moins. Pour ces pièces, le mode de vie influe beaucoup. En immeuble collectif, logement urbain et de taille plus réduite, le consommateur a tendance à souhaiter une température plus élevée, la chambre servant bien souvent d’espace de jeux pour les enfants ou de travail pour les adultes.

Pour la salle de bains, dans l’ensemble, les Français la chauffe à plus de 20°C, le niveau de température étant fortement influencée par le niveau de vie des occupants, les familles plus aisée ayant tendance à chauffer plus, avec des équipements de confort incitant à rester plus longtemps dans cette pièce pour profiter des plaisirs de l’eau (balnéothérapie par exemple).

Enfin, les systèmes de gestion de chauffage comme les thermostats d’ambiance sont aujourd’hui présents dans 40% des logements. Pour ceux qui en sont équipés, la température de consigne en mode confort tourne autour de 20°C. Pour le mode réduit, la consigne oscille entre 15 et 18°C, une plage rationnelle pour éviter les reprises de chauffage trop brutales si la température du logement est descendue très bas.

RT 2012 : infos sur la future réglementation thermique

reglementation thermique rt2012Le 1er janvier 2013, toutes les constructions neuves devront respecter une nouvelle réglementation thermique, la « RT 2012 », qui généralisera les Bâtiments Basse Consommation (BBC) qui consomment moins de 50kWh/m²/an en énergie primaire.

La grande nouveauté de cette réglementation thermique s’appelle « BBIO max », un indicateur qui limitera les besoins énergétiques du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, et l’éclairage, et qui sera établi en fonction de l’orientation, de l’isolation, du vitrage, de l’inertie, de l’éclairage naturel et des protections solaires. La réglementation déterminera une valeur maximale à ne pas dépasser, ce qui empêchera de construire des bâtiments très gourmand en énergie puis de compenser avec l’utilisation d’énergies renouvelables, mais plutôt des bâtiments sobres.

Comme pour la RT2005, la RT2012 fixera une consommation maximale « Cmax » de 50kWh/m²/an en énergie primaire, qui pourra varier en fonction des régions (40kWh/m²/an pour les régions méditerranéennes, 65kWh/m²/an pour le grand est), et qui sera calculée avec la prise en compte de cinq usages : chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, rafraichissement et les auxiliaires (comme la ventilation).
Autre point clé, la perméabilité à l’air qui ne devra pas excéder 0,6m3/h/m² en maison individuelle et la valeur de 1 en immeuble collectif d’habitation, avec des mesures réalisées sur site lors de la réception de l’ouvrage ou sur justification de l’entreprise.

Avec la RT2012, chaque bâtiment devra utiliser au moins une source d’énergie renouvelable, avec certainement le solaire thermique qui sera le plus retenu, mais aussi tout autre possibilité dès lors qu’elle apporte à minima 10kWh/m²/an. Une exonération sera possible en cas de recours à des technologies très performantes comme le chauffe-eau thermodynamique ou la micro-cogénération.

Une nouvelle surface, SHORT (Surface Hors Oeuvre Réglementation Thermique), fait son apparition. Elle correspond à la surface de chaque niveau après déduction notamment : De la surface des planchers hors œuvre des combles et sous-sol non aménageables et non aménagés pour l’habitation ou pour des activités à caractère professionnel ; Des surfaces de planchers hors œuvre des toit-terrasses, balcon, loggias, véranda non chauffées et surface non closes en rez-de-chaussée ; Des surfaces de planchers hors œuvre pour le stationnement des véhicules.

Ces éléments ne sont que des premières indications et il faudra attendre la publication définitive des textes prévue pour l’été 2010. La RT2012 ne sera appliquée que début 2013 mais sera avancée de deux ans pour les bâtiments publics et tertiaires. La RT2012 ne privilégiant aucun système constructif, une maison individuelle peut être conforme qu’elle soit en béton, en béton cellulaire, en terre cuite, en métal, en pierre ou en bois. Pour la conception il faudra donc raisonner en pensant « ensemble » et non plus « ouvrages distincts ».

Hotte de cuisine : installation réglementaire avec appareils gaz

hotte de cuisine installation reglementaire avec chauffage gazDifférents types de hottes de cuisine existent et sont soumises à des dispositions réglementaires :
  • Les hottes mécaniques (appelées aussi hottes aspirantes), les plus utilisées dans l’habitat, extraient l’air pollué directement vers l’extérieur grâce à un ventilateur ;
  • Les hottes sans ventilateur (peu utilisées) ont la même fonction que le hottes mécaniques, mais l’extraction de l’air pollué se fait par tirage naturel ;
  • Les hottes à recyclage (ou à recirculation) ne sont pas raccordées vers l’extérieur. Elles aspirent l’air pollué lors de la cuisson, captent les graissent et éventuellement les odeurs (si un filtre à charbon est présent) et refoulent l’air traité dans la pièce.
Lors de la construction de logement neuf, l’installateur de génie climatique (chauffagiste par exemple) doit conseiller le maitre d’ouvrage et le cuisiniste retenu pour le choix de la hotte à installer ultérieurement et la configuration de l’évacuation associée, surtout en fonction de l’appareil à combustion présent dans la pièce. Car lorsque les cuisines sont installées avant les équipements de chauffage, l’installateur peut se retrouver confronté à la présence d’une hotte aspirante, incompatible avec l’installation d’un appareil à tirage naturel par exemple.

Ainsi, hormis lorsque vous installez un appareil de combustion à circuit étanche (chaudière à ventouse par exemple), vous devez pour installer une hotte motorisée suivre les règles ci-après, à cause des risques de refoulement des fumée et la présence de monoxyde de carbone (CO) dans le logement qui tuent (300 personnes par an) et intoxiquent (6000/an) chaque année des centaines de personnes :
  • Evacuation par paroi extérieure ou raccordement à un conduit individuel à tirage naturel : configuration possible si aucun appareil de chauffage à tirage naturel dans le local ou présence d’un appareil dans une autre pièce sous réserve que la hotte de provoque pas de dépression pour entrainer un refoulement des gaz de combustion. L’arrêté du 23 février 2009 interdit aussi la présence d’un appareil de chauffage dans la pièce pour les combustibles solides et certains combustibles liquides.
  • Evacuation par conduit (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en individuel) : configuration déconseillée car la VMC sera perturbée et inefficace durant le fonctionnement de la hotte. Si une telle installation est tout de même réalisée, la mise en place d’un appareil de chauffage doit respecter les différentes réglementations.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14, à cause des risques de déséquilibre dans le réseau et de propagation d’odeurs et/ou gaz toxiques dans les logements connectés au réseau.
  • Evacuation dans la pièce (hotte à recyclage) : configuration autorisée en respectant les différentes réglementations pour l’installation d’un appareil de chauffage ou d’une cuisinière gaz.

Nicoll « Waterloc » : système de gestion des eaux pluviales

nicoll waterloc module gestion eau pluvialePour la gestion et l’assainissement des eaux pluviales, Nicoll présente son système « Waterloc », un système 3 en 1 astucieux permettant régulation, infiltration et réutilisation des eaux pluviales.

En effet, dans nos sociétés modernes et fortement urbanisées, les sols sont souvent imperméabilisés empêchant les eaux de pluie de s’infiltrer naturellement dans le terrain. En outre, en cas de fortes précipitations, les réseaux d’évacuation de nos villes n’ont pas toujours la capacité de prendre entièrement en charge le ruissellement.

De nombreuses techniques d’assainissement pluvial ont vu leurs applications se multiplier ces dernières années : bassins à ciel ouvert, noues, tranchées drainantes, puits d’infiltration, toits stockant, chaussées à structure réservoir…. solutions éprouvées en milieu naturel, mais qui en zone urbaine, sont souvent insuffisantes et complexe à mettre en oeuvre. Le nouveau système intégré « Waterloc » se veut pouvoir répondre à cette problématique.

« Waterloc », ce sont des éléments modulaires légers, transportables manuellement, offrant une grande résistance à la compression verticale, qui sont emboités et empilés sous des chaussées, parkings ou infrastructures. Ils permettent d’assurer un stockage temporaire de l’excédent d’eau de ruissellement puis une restitution progressive et différée, par exemple au milieu naturel par infiltration dans le sol environnant. Ils peuvent aussi stocker les eaux pluviales afin de les réutiliser pour le lavage des sols, des véhicules ou bien pour l’arrosage d’espaces verts.

Enfin, il est à souligner que les blocs « Waterloc » sont réalisés en polypropylène (PP) 100% recyclable.

Le système ACI Performance sur les Chauffe-eau Atlantic

atlantic chauffe-eau aci performanceProtéger un chauffe-eau contre la corrosion permet de prolonger sa durée de vie, de consommer moins d’énergie, et d’améliorer durablement son confort. Le système ACI (Anti-Corrosion Intégrale) a été lancé il y a près de 15 ans par le groupe Altantic, un des leaders du chauffe-eau électrique. C’est grâce à une anode en titane reliée à un générateur de courant que la cuve du chauffe-eau est protégée en continue contre la corrosion. Les chauffe-eaux Atlantic ont ainsi su devenir une référence incontournable dans le domaine et ne peuvent en rien être comparé avec des modèles entrée de gamme « blindé » ou pire de GSB fabriqué en Chine !

Aujourd’hui, Atlantic lance une nouvelle génération d’ACI, le système « ACI Performance » en y apportant les améliorations suivantes :
  • Une résistance stéatite placée encore plus près du fourreau afin de permettre une meilleure répartition de la chaleur dans la cuve et réduire encore la formation de tartre ;
  • Un thermostat électronique optimisé garantissant avec précision que l'eau est toujours chauffée à la bonne température ;
  • Le doublement de la puissance de la batterie pour prolonger la diffusion du courant par l'anode pendant les heures pleines (quand le chauffe-eau est « rechargé » pendant les heures creuses) et renforcer l’efficacité quelque soit la dureté de l'eau.
Cette qualité de conception et de pilotage électronique permet ainsi à Atlantic de garantir 5 ans la gamme de chauffe-eau équipée du système de contrôle ACI Performance, que ce soit sur la cuve, les pièces ou la commande digitale (présente sur le modèle « Vizengo »).

Alors si vous ne vous sentez pas l’âme d’un bricoleur et que vous n’êtes pas près à changer régulièrement votre chauffe-eau, ou si vous ne voulez pas subir une consommation excessive d’électricité ou un dégât des eaux, un conseil, ne vous trompez pas lors de votre achat …