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17 avril 2010

Le cuivre : un matériau vraiment « noble » !

hopital poignée de porte en cuivre lutte maladie nosocomialeNous vous parlions déjà des bienfaits d’une installation en tube cuivre pour votre logement dans cet article. A nouveau, et pour la première fois, un hôpital a équipé ses locaux d’objets en cuivre afin de réduire les risques d’infections nosocomiales.

Se basant sur des études de laboratoire et de terrain menées en Grande Bretagne depuis 2007, l’hôpital Saint Francis en Irlande, a pris la décision de remplacer toutes ses poignées de portes par des modèles en cuivre. Publiées en janvier 2010 dans la revue « Journal of Hospital Infection », les résultats de l’expérimentation de l’hôpital de Birmingham démontrent en effet que les surfaces en cuivre permettent d’éradiquer 90 à 100% des micro-organismes tels que staphylocoque doré, qui arrive à résister à la méthicilline utilisée en milieu hospitalier.

L’entretien annuel obligatoire des chaudières de 4 à 400kW

entretien annuel chaudiere gaz fioul bois obligatoire lyon.jpgPour faire suite à notre article précédent, nous vous proposons un petit rappel sur les modalités de l’entretien annuel des chaudières gaz, fioul, ou bois, d’une puissance de 4 à 400kW :
  • Équipement concernés : les chaudières alimentées par des combustibles gazeux, liquides ou solide dont la puissance nominale est supérieure ou égale à 4kW et inférieure ou égale à 400kW
  • Initiative du contrôle : c’est l’occupant, sauf stipulation contraire dans le bail, qui doit prendre l’initiative du contrôle pour une chaudière individuelle, et pour les chaudières collectives, c’est le propriétaire ou le syndicat des copropriétaires.
  • Remplacement ou nouvelle installation de chaudière : le premier entretien doit être effectué au plus tard au cours de l’année civile suivante.
  • Taches durant un entretien : nettoyage, vérification, et réglage de la chaudière, avec conseil sur le bon usage de cette dernière, les améliorations possibles, ou l’intérêt de remplacer l’appareil. Évaluation du rendement et des émissions de polluants atmosphériques. En fonction des matériels, l’annexe de l’arrêté définit le contenu de la prestation d’entretien.
  • Taux de monoxyde de carbone : si la teneur en CO est entre 20ppm (10ppm à compter du 1er juillet 2014) et 50ppm, la situation est estimée anormale et la personne réalisant l’entretien doit informer l’usager que des investigations complémentaires (tirage du conduit, ventilation du local, …) sont à mener. Au dessus de 50ppm, il s’agit d’une anomalie DGI (Danger Grave et Immédiat). Il y a injonction faite à l’usager par la personne chargée de l’entretien de maintenir sa chaudière à l’arrêt jusqu’à la remise en service de l’installation dans des conditions normales de fonctionnement. Dans ce cas, les services de contrôle gaz peuvent aussi couper l’alimentation gaz.
  • Documents fournis au client : la personne ayant effectué l’entretien remet obligatoirement une attestation d’entretien dans un délai de quinze jours suivant sa visite, comportant l’évaluation du rendement et des émissions polluantes, avec des valeurs de référence pour des matériels de la meilleure technologie équivalente.

Installation en cuivre : 95% des bactéries éliminées !

tube cuivre installation chauffage sanitaire anti-bacterienLa légionellose est une affection des voies respiratoire, une forme de pneumonie grave, mortelle dans 10% des cas et provoqué par un germe qui peut se développer dans certains type de réseaux d’eau sanitaire. Elle peut ainsi s’installer dans les installations d’eau chaude sanitaire avec une température inférieure ou égale à 55°C. En dessous de 19/20°c, la bactérie est présente en faible concentration, entre 25 et 45°C, elle prolifère dans les eaux stagnantes. A 50°C, sa croissance est stoppée, mais la bactérie survie et est toujours présente. A 55°C, il faut plusieurs heures pour la détruire (à 60°C il faut 32mn, à 66°C de 2mn, et à 70°C seulement 1 mn).

Outre qu’il est donc fortement recommandé de maintenir une température d’eau chaude sanitaire en tout point du réseau (même sur la boucle de retour si existante) à une température supérieure à 50°C, si votre tuyauterie est en cuivre, de part ses propriétés bactério-statiques démontrées, elle sera aussi approprié à la prévention des proliférations bactériennes (légionella, Escherichia coli …), aussi bien dans le réseau de distribution d’eau chaude que celui d’eau froide, avec une destruction à près de 95% des bactéries.

Un tube cuivre coute certes un peu plus cher qu’un tube « plastique ». Mais la différence de coût reste très faible par rapport au coût global d’une installation. De plus, la valeur ajoutée apportée par du tube cuivre est importante : meilleurs garanties techniques et sanitaires, grande fiabilité, respect de l’environnement, possibilité de tubes apparents, pérennité des installations …

Ainsi, côté environnement, les tubes cuivre sont recyclables à l’infini et leur tenu dans le temps est exceptionnelle (moins de déchets). Côté pérennité et fiabilité, les tubes cuivre issus du réseau professionnel (et non de la GSB) subissent un traitement de passivation de la paroi interne, permettant de les garantir 30 ans contre la corrosion consécutive à la présence de matière carbonée.

Le tube cuivre, contrairement aux idées reçues ou véhiculées, reste donc un matériau noble, même d’un point de vue environnemental !

28 mars 2010

Entretien annuel de sa chaudière : obligatoire et utile !

Entretien annuel de sa chaudière obligatoire et utile
La lutte contre les émissions polluantes dues au chauffage, mais aussi l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments ont poussé le législateur à instaurer une loi en 2009 (Décret n° 2009-649 du 9 juin 2009 relatif à l'entretien annuel des chaudières dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400kW) et de nouvelles normes afin que les modes de production de chaleur de type chaudière ne gaspillent plus l'énergie et polluent le moins possible. Cette loi s'applique à toutes les chaudières, que le combustibles soit gazeux (gaz naturel, propane), liquide (fioul), ou solide (bois).

Entretenir sa chaudière via un professionnel est donc une obligation légale (nul n'est sensé ignorer la loi !), mais qui vous amènera aussi des avantages : une chaudière bien entretenue consommera moins d'énergie (jusqu'à 12% selon l'ADEME), polluera moins et aura une durée de vie améliorée : selon l'ADEME, la durée de vie de votre chaudière est multipliée par trois et les pannes sont cinq fois moins fréquentes.

Cette révision se fait à l'initiative de l'utilisateur pour les logements individuels, c'est-à-dire les propriétaires occupants et aux locataires. Pour les équipements collectifs, cette obligation incombe aux propriétaires et aux syndics de copropriété.

Lors de cet entretien annuel, le professionnel vous remettra un justificatif (à conserver, en cas de problème avec votre logement, il pourra vous être réclamé notamment par votre assurance) indiquant les opérations qui ont été effectuées telles que :

  • le nettoyage du corps de chauffe, du brûleur, de l'extracteur, et de la veilleuse ;
  • le contrôle de la combustion ;
  • la vérification des débits de gaz ;
  • l'analyse des fumées ;
  • la vérification des dispositifs de sécurité ;
  • la vérification et le réglage des organes de régulation ;
  • le ramonage (si compris dans le forfait) des conduits de raccordement ;
  • le rappel des règles de sécurité de base (comme ne jamais boucher les ventilations).

L'entretien du brûleur est particulièrement important car c'est lui qui peut être à l'origine d'une surconsommation, d'un encrassement du foyer, et d'émission de monoxyde de carbone qui tuent chaque année de nombreuses personnes ! Car bien que les chaudières soient des appareils très sécurisés aujourd'hui, sur des produits mal entretenus, il se peut que les dispositifs de sécurité ne se déclenchent pas !

Malgré le caractère obligatoire de la loi, vous n'êtes pas n'êtes pas obligés de souscrire de contrat d'entretien, bien que cette formule soit une bonne solution pour ne pas avoir à vous soucier de l'entretien de votre chaudière et de sa maintenance. Ils vous garantissent un service après vente et un entretien réguliers de votre appareil, le professionnel ne pouvant toutefois prendre à sa charge un problème qui résulterait d'une mauvaise utilisation de votre part.

Les contrats d'entretien ont une durée variable, le plus généralement renouvelable par tacite reconduction tous les ans. Les services pris en charge par le professionnel sont précisés clairement dans le contrat, notamment les délais d'intervention en cas de panne, délais souvent plus courts dans le cadre d'un contrat d'entretien surtout en pleine période de chauffage où les services de maintenance sont débordés. Mieux vaut donc être prévoyant !

Un contrat d'entretien ne vous dispense pas au quotidien de réaliser quelques gestes simples pour préserver votre équipement :

  • ne pas pousser la température de l'appareil au maximum ;
  • abaisser la température lors des périodes d'absence ou la nuit à l'aide d’un programmateur ;  
  • s'assurer que la pression est bien comprise entre 1,5 et 2 bar à froid ;
  • faire réparer immédiatement une fuite d'eau qui risquerait de corroder d'autres éléments de la chaudière.

Ainsi, si votre chaudière est de qualité (marque comme Viessmann, Frisquet, De Dietrich, Vaillant …) et que vous l'entretenez correctement, elle pourra durer une vingtaine d'années, voir plus.


Plus d'information :


7 mars 2010

Les détecteurs de fumée vont bientôt (enfin) devenir obligatoires

détecteur de fumée obligatoire franceLe 25 février 2010 dernier, le Sénat a adopté la proposition de loi rendant obligatoire l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation.

L’occupant d’un logement, qu’il soit locataire ou propriétaire, installe dans celui-ci au moins un détecteur de fumée normalisé. Il veille à l’entretien et au bon fonctionnement de ce dispositif. Cette obligation incombe aussi au propriétaire non occupant dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat, notamment pour les locations saisonnières, les foyers, les logements de fonction et les locations meublées. Ce décret fixe également les mesures de sécurité à mettre en œuvre par les propriétaires dans les parties communes des immeubles pour prévenir le risque incendie.

L’occupant du logement notifie cette installation à l’assureur avec lequel il a conclu un contrat garantissant les dommages d’incendie. Un décret en Conseil d’État définit les caractéristiques techniques du détecteur de fumée normalisé et les conditions de son installation, de son entretien et de son fonctionnement.

L'assureur peut prévoir une minoration de la prime ou de la cotisation prévue par la police d'assurance garantissant les dommages incendie lorsqu'il est établi que l'assuré s'est conformé aux obligations du code de la construction et de l'habitation.

5 octobre 2009

Pensez à protéger de la corrosion vos installations de chauffage

pneumatex redox zeparo separateur air boue magnetiteNous avions déjà évoqué les graves problèmes que peut causer l’entartrage des réseaux hydrauliques d’une habitation. De plus, lors d’une rénovation, l'eau des circuits de chauffage n'est pas non plus d'une limpidité absolue. Elle est par exemple chargée le plus souvent d'oxygène eu égard à l'inétanchéité du circuit et aux remplissages successifs de certains tronçons. Alors boues et corrosion se forment et diminuent la performance énergétique des installations.

Les émetteurs « basse température » comme les planchers chauffants sont plus perméables à l'oxygénation et à la corrosion des parties métalliques. Le chauffage solaire qui occasionne des régimes de températures élevés et fluctuants, risque aussi d’être rapidement corrodé et affaibli sur le plan de l'efficacité énergétique.

Avec une installation qui comporterait des microbulles et de l’oxygène :

  • Tuyaux, corps de chauffe, générateur de chaleur,… peuvent se percer
  • Robinetteries, vannes de réglage, pompes qui se bloquent
  • Les sections de tuyauterie peuvent se réduire
  • La puissance des générateurs et échangeurs thermiques peut être diminuée
  • Des bruits apparaissent dans l’installation
Alors pour protéger de la corrosion, de l'érosion et des dysfonctionnements anti-performance votre installation de chauffage et/ou de climatisation, il suffit d’installer un simple dispositif sur son réseau. Par exemple, la société Pneumatex propose le produit « Redox Zeparo », qui permet de :
  • Purger automatiquement le circuit
  • Séparer les microbulles pour éviter la corrosion du circuit
  • Protéger contre la corrosion grâce à la réduction de la teneur en oxygène
  • Séparer les particules de boues
  • Piéger les particules métalliques (attraction de la magnétite)
Ce produit d’une centaine d’euro, simple d’installation, compact, « travaille » tout seul pour préserver vos installations et leurs performances, la garantie d’un fonctionnement sur et économe !


Animation flash du principe de fonctionnement :

4 octobre 2009

Les détecteurs de fumée « DAAF » peu fiables selon l’INC

daaf detecteur fumee fare vestaSelon une étude inquiétante du magazine 60 millions de consommateur (mensuel de l’Institut National de la Consommation INC), les détecteurs de fumée ne seraient pas fiables. Or les statistiques démontrent qu’un Français sur 3 sera confronté dans sa vie à un incendie.

Ainsi, sur les 8 Détecteurs Avertisseurs Autonomes de Fumée (DAAF) étudiés, 6 ne respecteraient pas la norme européenne EN 14604, avec des défaillances sérieuses, ne détectant que tardivement, voire pas du tout, les fumées. Or ce sont justement les fumées qui tuent plus que les flammes et une exposition même brève peut entraîner des handicaps à vie.

Lorsque vous choisirez votre DAAF, faites bien attention qu’il soit conformes à la norme européenne en vigueur. Fuyez aussi les modèles vendus en grandes surfaces ou les magasins de bricolage qui sont, dans la plupart des cas, de fabrication chinoise, vendus par deux à un cout qui n’atteint même pas le prix des 2 piles ! Pour une sécurité optimale, il ne faut pas hésiter à acheter Français, avec des DAAF certifiés NF et CE 0333. Nous pouvons que vous recommander ce fabriquant français, FARE, qui commercialise en vente directe usine le modèle VESTA, et qui avait été approuvé par le magazine en 2006.

La cheminée bio-éthanol : pas si « bio » et sans danger que ça !

cheminée bio éthanol designA l’approche de l’hiver, certains de nos clients nous questionnent sur les cheminées au bio-éthanol comme moyen de chauffage. Nous avions déjà eu l’occasion d’en parler dans un article il y a de ça quelques mois, avec un avis assez mitigé sur leur utilité globale tant en terme de confort, que d’économies d’énergie et de protection de l’environnement.

Car malgré le nom de cheminée, les cheminées au bio-éthanol chauffent très peu, aux alentours des 5kW pour les modèles les plus puissants. En outre, bien qu’elles soient moins chère à l’achat qu’une cheminée classique ou d’un poêle (quoi que avec le crédit d’impôt de 40%), il faut quand même compter 2 à 3€ le litre en moyenne de bio-éthanol, soit 5 à 6 fois plus cher que le bois d'un insert avec un rendement équivalent ! C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que les cheminées au bio-éthanol ne sont pas considérées comme des moyens de chauffage par l’état et ne bénéficient donc pas de crédit d'impôt comme les poêles à bois bûches ou granulés.

De plus, les cheminées au bio-éthanol ne seraient pas toujours sans danger (hormis les éventuelles brulures lors de leur manipulation) suivant la pièce où elles sont installées. La combustion de l’éthanol, dégage du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau, sans danger pour notre santé. Mais si la cheminée est placée dans une petite pièce, ou une pièce mal ventilée, où l’air n’est pas suffisamment renouvelé, la combustion de l’éthanol ne se fera pas complètement et un dégagement de monoxyde de carbone (CO) va se produire. Ce gaz très toxique, inodore et incolore, provoque chaque année de nombreux décès à cause d’installations défaillantes et/ou non entretenues de chauffage. Ce gaz bloque les échanges de dioxygène avec l’hémoglobine du sang au niveau des poumons et entraine la mort très rapidement sans que l’on s’en rende compte.