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28 avril 2009

Stations-service : limiter les émissions de COV

Lors du ravitaillement en carburant des voitures dans les stations-service, des vapeurs d'essence nocives se dégagent, des vapeurs d'essence qui contiennent un mélange d'hydrocarbures notamment du benzène, pour lequel il n'existe pas pour l'instant de seuil de sécurité connu. Ces composés organiques volatils (COV) réagissent également dans l'atmosphère pour former de l'ozone au sol, un polluant atmosphérique néfaste pour l’environnement et la santé humaine.

Ainsi, les Etats membres de l'Union européenne sont parvenus à un compromis avec les députés européens et ont voté le projet de directive visant à limiter les émissions de vapeurs nocives des stations-service, en garantissant l'extension du captage et du recyclage des lors du ravitaillement, en capturant au moins 85 % des vapeurs et les renvoyant dans les réservoirs des stations-service.

Les pompes à essence seront ainsi progressivement équipées d’un dispositif permettant cette capture, qui deviendra obligatoire dans toute l’UE à compter du 1er janvier 2012 pour les grandes stations-service en construction ou ayant subi des travaux de rénovation. Au plus tard au 31 décembre 2018, toutes les stations devront en être équipées. Seules les petites stations n’approvisionnant que quelques voitures par jour feront exception.

A ce jour, seule la moitié des stations-service de l'UE sont équipées de ce système.

26 avril 2009

Sensibiliser la population à la pollution de l'air intérieur

Nous passons en moyenne 14 heures par jour à notre domicile, dont l’air ambiant contient de nombreux polluants issus des revêtements (sols, murs, meubles), de l’humidité, des appareils de combustion, des produits ménagers ou de bricolage, du tabac, des bougies parfumées,… Cette pollution peut entrainer des effets très néfastes sur notre santé : allergies, irritations des voies respiratoires, intoxications…

Le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES) viennent de lancer une compagne de communication, notamment avec des spots publicitaires à la radio, ainsi qu’un guide et un site internet www.prevention-maison.fr, pour sensibiliser la population à la pollution de l'air intérieur des logements.

Le site et le guide alertent sur les produits chimiques pouvant être présents dans chaque pièce d'une habitation, et proposent aussi des conseils pratiques pour améliorer l’air : aérer au moins 10 minutes par jour, hiver comme été, et ventiler. Il est déconseillé de boucher les entrées d'air, grilles et bouches d'aération. Contrairement aux idées reçues ou à l’impression de gaspillage quand on laisse s’échapper de l’air chaud à l’extérieur, le fait d’aérer ou de faire installer une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) vous permettra de réaliser des économies, car une habitation bien ventilée, donc moins humide, demandera moins d’énergie pour être réchauffée en hiver, avec une sensation de confort supérieure.

13 mars 2009

Plomberie : attention aux fuites d'eau !

Les fuites représentent en moyenne environ 20% de notre consommation totale ! Une chasse d'eau qui fuit, c'est jusqu’à 25 litres d'eau par heure soit presque 220 m3/an, un joint mal posé peut entraîner une importante fuite d'eau et consommer jusqu'à 150 m3 d'eau par an, un robinet qui goutte laisse couler en moyenne 4 litres d'eau par heure soit 35 m3 d'eau par an. Quand on sait que le prix du m3 (hors abonnement) est d’environ 3 euros par m3 en France, attention donc à la facture d’eau en cas de fuite, plusieurs centaines voir milliers d’euros en plus et sans aucun recours, le distributeur d’eau étant responsable en amont du compteur d’eau ! (un site pour connaitre le coût de l’eau par ville/commune)

Une fuite d'eau est donc pas très économique, mais également pas très écologique : le pompage et le traitement d'1 m3 d'eau froide émet environ 100g de CO2, sans compter le gaspillage de l'eau douce, une ressource naturelle de plus en plus rare. Il est donc important environ deux fois par an, de surveiller ou de faire contrôler par un professionnel son installation de plomberie afin de limiter ce gaspillage d'eau. Une fuite d’eau réparée, même en passant par un plombier, vous coutera de toute façon pratiquement toujours moins cher que la surconsommation d’eau.

Ainsi dans un premier temps, vous devez contrôler votre consommation d’eau. Fermez tous les robinets et relevez la consommation inscrite au compteur. Attendez toute une nuit puis relevez à nouveau le compteur. Si les relevés sont identiques, il n'y a pas de fuite importante dans votre habitation (ça ne signifie donc pas pour autant qu’il n’y a pas de fuite). En revanche, si les relevés sont différents, il y a une fuite d'eau. Il existe aussi des compteurs qui possèdent un cadran témoin de consommation : tous robinets fermés, ce témoin doit rester immobile. Moins précis, vous pouvez également vérifier votre consommation d'eau par rapport aux années précédentes.

Ensuite, la ou les fuites peuvent provenir de différents endroits de votre habitation (animation flash):
  • Canalisations : La fuite d'eau se situe entre le compteur et votre maison. C'est le plus difficile à détecter et vous devrez certainement faire appel à un plombier.
  • Robinets : en mettant un morceau de papier hygiénique en dessous durant la nuit, vous constaterez aisément si ceux-ci sont humides au réveil et donc la présence d’une fuite.
  • WC : cette fuite est encore assez difficile à détecter car elle correspond à un léger suintement le long de la cuvette des WC. Pour la détecter, il suffit de mettre du colorant alimentaire dans le réservoir du WC, une coulure colorée indiquera alors une fuite d'eau.
  • Ballon d'eau chaude : si le groupe de sécurité est défectueux, l'eau chaude repartira directement dans le siphon des eaux usées.
Dans certains cas, et si elles ne sont pas corrigées à temps, les fuites, aussi faibles soient-elles, peuvent aussi entrainer de gros dégâts dans votre habitation et/ou celle de votre voisin. Ne tardez donc vraiment pas à faire appel à votre installateur ou dépanneur (en évitant si possible les enseignes 24/7, pas toujours très honnêtes dans l’affolement des clients !).

En conclusion, ne vous laissez pas surprendre comme beaucoup de clients. N’attendez pas de recevoir une facture astronomique, prenez les devants en contactant un plombier professionnel

5 février 2009

Le « Greenwashing » sous surveillance !

Afin de lutter un peu mieux contre le « greenwashing » ou « éco-blanchiment », une nouvelle forme de communication abusive sur le terme de l’environnement, usant d’argument écolos pour mieux vendre certains produits ou services (article), une coalition d'ONG de protection de l'environnement dénommé « L'Alliance pour la planète » a créé mardi dernier un Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP).

Cet observatoire indépendant veillera à alerter les consommateurs sur les publicités qui utilisent de façon abusive le thème de l'environnement. Car d’après l’ONG, bien qu’une évaluation des publicités en France soit assurée par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), ex BVP (Bureau de Vérification de la Publicité), cet organisme d'autorégulation de la profession ne donne pas d’avis contraignants : « Le système n'est pas étanche et on voit qu'il y a des gros poissons qui traversent le filet », dixit l’organisation.

Ceci évitera peut-être aux industriels de rejoindre les (trop) nombreux lauréats des « Pinocchios » du développement durable ...

27 janvier 2009

Semaine du développement durable du 1 au 7 avril 2009

C’est pendant cette période que se déroulera la traditionnelle semaine du développement durable. Le ministère du développement durable vient d’annoncer que cette année, cette semaine sera consacrée à la consommation durable et au geste citoyen. Le ministère appelle à des initiatives pour des « économies en consommant autrement », et donne des exemples concrets qui, malgré le contexte économique difficile, démontrent qu’il est possible de faire rimer économie et actions quotidiennes favorables au développement durable :

  • Privilégier les fruits et légumes de saison
  • Renouveler les produits ménagers en privilégiant les écorecharges
  • Adopter une conduite apaisée ou préférer les transports en commun
  • Equiper sa maison d’ampoules basse-consommation
  • Choisir des produits éco-labellisés...
Plus d’info sur le site du
Ministère du développement durable.
20 janvier 2009

Le dichlorométhane bientôt interdit dans les décapants

Les vapeurs de ce produit, toxiques pour le système nerveux central, sont suspectées depuis plusieurs années d'être aussi cancérogènes. Le Parlement européen et les Etats membres se sont donc mis d’accord pour l’interdire dans les décapants de peinture destinés aux particuliers.

Cette interdiction concernera également les professionnels travaillant en dehors de locaux industriels sauf sur dérogation pour les personnels ayant reçu une formation adaptée.

Sur une production totale de dichlorométhane de 244 milles tonnes en 2005, 13 milles tonnes (environ 5%) de produit « pur » ont été utilisées pour la fabrication de décapants de peinture.

Les lampes à économie d’énergie doivent aussi être recyclées

Avec la fin des ampoules à incandescence, nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser des ampoules basse consommation. Ces lampes à économie d’énergie sont recyclables à 93% de leur poids et leur recyclage permet ainsi de préserver et de protéger les ressources naturelles, et de faire des économies d’énergie.

Le verre ainsi récupéré permet de fabriquer de nouveaux tubes fluorescents, des céramiques ou des abrasifs. Lorsque l’on produit des tubes fluorescents à partir de verre recyclé, il faut moins d’énergie qu’à partir de sable : une tonne de débris de verre utilisée permet d’éviter le rejet de 500 kg de CO2 en moyenne.

De plus, ces ampoules contiennent des métaux dangereux pour l’environnement et notre santé comme le mercure qui ne doit surtout pas être rejeté dans l’atmosphère ou les sols.

Pour être recyclées, les ampoules usagées doivent être rapportées à leur point de vente. Les distributeurs ont l’obligation de reprendre vos lampes usagées dans la limite des quantités achetées. Ils sont équipés de meuble de collecte en libre accès comme pour les piles. Vous pouvez également amener vos ampoules usagées dans une déchetterie acceptant ce type de déchet.

14 janvier 2009

Pavillons « conventionnels » : attention aux surprises !

Lorsque l’on décide de construire ou d’acquérir sa future maison, on peut encore trop souvent tomber sur des promoteurs peu soucieux de la conception : pas de conception personnalisée, pas de matériaux performants et durables, pas d’optimisation énergétique, pas de raisonnement sur l’aspect paysager,… L’argumentaire des vendeurs est essentiellement basé sur le prix d’achat minimum de ce type de pavillon standard que l’on voit fleurir en quantité dans les lotissements. Et pourtant, tous ces aspects sont très importants. Vous pourriez regretter de ne pas y avoir réfléchi tant les conséquences sur les couts énergétiques et sur le confort peuvent être dramatiques.

Ces pavillons « conventionnels » sont de type T4, 90m2 habitable (1 séjour, 3 chambres), de plein pied, surface rectangulaire, avec un garage accolé. La composition des murs est des plus classiques : parpaing bloc béton de 20 cm, doublage intérieur en polystyrène expansé de 8 cm et une plaque de plâtre en intérieur.

Sur ce type de maison, conçues sans préoccupation particulière sur la position des ouvertures et des pièces, quelque soit l’orientation de la maison, l’inconfort est omni présent : les apports solaires sont trop faibles en hiver (faisant grimper la facture de chauffage), mais suffisants pour faire surchauffer la maison l’été. Une solution très simple serait pourtant de revoir la position des pièces : les pièces de vie au sud et les pièces froides (chambres) au nord. Ensuite, il faudrait diminuer la tailles des ouvertures au nord, non nécessaire pour les pièces telle que des chambres, et augmentant les déperditions thermiques. A contrario, les apports solaires en hiver doivent être augmentés pour les pièces au sud par de larges ouvertures. Attention en été, il faut prévoir aussi une protection pour limiter le passage des rayons dans les mêmes pièces. Malheureusement, dans tous les cas, l’amélioration énergétique sera faible quelques soit l’orientation avec ce type de maison.

Enfin, l’isolation choisie n’apporte aucune inertie au bâtiment. Hors l’inertie est la capacité du matériau à absorber la chaleur pour la retransmettre avec un déphasage, permettant de diminuer la puissance de chauffe l’hiver (et de réduire la surchauffe l’été). Avec une isolation intérieure, le matériau isolant est fixé à l’intérieur sur la structure porteuse : le mur reste froid, il n’y a aucune inertie. Avec une isolation répartie, la structure porteuse est elle-même isolante (mono mur, béton cellulaire,…) : le mur absorbe la chaleur et la restitue avec un déphasage dépendant de son inertie. Enfin avec une isolation extérieure, le matériau isolant est fixé à l’extérieur de la structure porteuse : le mur est donc chaud, absorbe la chaleur, et la restitue comme un radiateur.

Les temps sont durs, pas évident pour tout le monde de trouver à se loger, et encore moins pour acquérir une maison, nous le savons bien. Mais justement, ces maisons piègent à notre sens encore plus de futures propriétaires modestes pour leurs dépenses énergétiques. Alors prenez garde…

Réduire sa consommation et sa facture d'eau

La consommation moyenne d'eau oscille entre 150 à 200 litres par français et par jour ! Soit plus de 50 m3 par an ! Même si en moyenne l'eau froide « ne nous coûte » que 3 euros par m3, il est important de préserver cette ressource indispensable à la vie.

Nous vous proposons de retrouver sur cette page gestes et astuces vous permettant de réduire entre autre votre consommation d’eau et donc sa facture...

7 janvier 2009

Le toit de votre entreprise peut produire du miel !

C’est l’idée que souhaite promouvoir l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) dans le cadre du programme national "L’abeille, sentinelle de l’environnement".

En effet, depuis plusieurs années, la population d’abeilles en Europe ne cesse de baisser vertigineusement, avec 30 à 40 % des populations décimées ces dix dernières années. Le taux de ruches abandonnées ou presque vides atteignait presque les 80 % dans les régions et pays les plus touchées en 2007. Or les abeilles sont le principal insecte pollinisateur qui contribue à la reproduction d’environ 80% des plantes de notre planète dont les trois quarts sont destinés à notre alimentation. Leur disparation pourrait donc s’avérer catastrophique.

Les changements climatiques, les pesticides, les parasites, les virus, OGM, et l’apparition du frelon chinois (prédateur des abeilles) sont les principales causes avancées pour expliquer cette disparition.

L’UNAF invite donc collectivités et entreprises à accueillir des ruches sur leurs toits ou dans les espaces verts pour sensibiliser le public et tenter de mettre fin à cette extinction.

Ainsi l’Opéra Garnier, à Paris, héberge six ruches depuis déjà 1985, dont chacune produit jusqu’à 100 kilos de miel qui sont vendus à la boutique de l’Opéra. La ville de Lille a aussi installé une trentaine de ruches disséminées dans les quartiers lillois, avec une première très belle récolte fin septembre dernier qui a prouvé que les abeilles s’étaient parfaitement acclimatées à leur nouvel environnement.

Plus d’information sur le programme "L’abeille, sentinelle de l’environnement" sur le site de l’UNAF.

Une conduite automobile économique et écologique

Le blog Consommer durable nous propose quelques astuces et conseils pour économiser de l’énergie et protéger au maximum notre environnement lors de nos déplacements.

Ainsi, on y apprend par exemple que sur le premier km une voiture consomme 50% de carburant de plus, et pollue 4 fois plus. Que si on s’arrête plus de 30 secondes, il serait malin de couper le contact (comme certaines voitures le font maintenant) car au delà de 30 secondes au ralenti, le moteur d'un véhicule aura consommé plus d'énergie que s’il est arrêté puis redémarré.

Un comparatif intéressant aussi sur l’équivalent pétrole par passager et par kilomètre des moyens de transport :
  • Avion : 30 à 60g
  • Automobile : 30g
  • Train : 7 à 15g
  • TGV : 17g
  • Autocar : 9g
Plus d’info sur le blog « Consommer durable ».

Plus de gaz en Europe !

Sous ce titre volontairement provocateur se cache le message de l’intérêt de posséder son indépendance énergétique.

Faisant suite au conflit gazier qui oppose actuellement la Russie à l'Ukraine, Gazprom a complètement cessé de délivrer du gaz vers l'Europe ce matin, plongeant les états européens dans une certaine inquiétude si les coupures devaient se prolonger dans un contexte de grand froid.

La France est aussi directement touchée, GDF Suez constatant une baisse très importante de plus de 70 %. Mais le groupe assure que la continuité de fourniture de gaz naturel à l’ensemble de ses clients sera assurée grâce au portefeuille d’approvisionnement du Groupe (le gaz russe représente environ 15 % des approvisionnements du groupe GDF Suez en Europe), comprenant neuf grandes sources, ainsi qu'à son accès aux stockages et aux marchés de court terme.

Il est donc bon encore une fois de rappeler tout l’intérêt des énergies renouvelables qui nous rendent pratiquement indépendants, le soleil par exemple se moquant bien des conflits d’intérêts économiques ou de tous autres problèmes d’approvisionnement … Ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ?

24 décembre 2008

La réduction des déchets, c’est simple !

Certains gestes simples pourraient suffire pour diminuer sensiblement la quantité de déchets rejetés chaque année. C’est ce qui ressort d’une étude de L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), qui a menée une opération en 2008 auprès de 370 foyers volontaires (soit plus de 1000 personnes).

L'ADEME leur a ainsi proposé de peser précisément leurs déchets, puis leur a suggéré de choisir quatre gestes précis (sur une liste de 10) comme limiter les emballages inutiles, préférer l'eau du robinet et les sacs réutilisables etc… qu'ils ne pratiquaient pas jusque-là.

Certains gestes étaient plus ou moins faciles à adopter, selon la taille du foyer et le lieu de résidence (ville ou campagne) comme la réalisation de compost à partir de déchets organiques. D'autres en revanche, étaient aussi faciles qu'efficaces: imprimer des documents en recto verso, utiliser des piles rechargeables, préférer un paquet de nourriture de 1 kilo plutôt que deux de 500 grammes.

Et en deux mois, les foyers en question ont réduit leurs déchets de 22%. Parmi les actions les plus "rentables", le simple fait d'apposer un "Stop Pub" (vous pouvez en réaliser vous même ici) sur sa boîte aux lettres suffit, selon l'ADEME, à faire baisser de 14 kilos la quantité de papiers jetés à la poubelle chaque année ! Il reste donc une énorme marge de progrès quand on sait que chaque année, un Français "produit" encore en moyenne plus de 350 kilos de déchets…

23 décembre 2008

Pensez piles rechargeables et recyclage pour Noel !

La période de noël, comme pour les guirlandes lumineuses (article), est propice à la surconsommation d'énergie et plus particulièrement de piles, faisant grimper la consommation moyenne d’un ménage français à environ 30 piles / an. De plus, cette moyenne tend à progresser tant les nouveaux appareils et jouets sont de plus en plus gourmands en énergie, le moindre objet se « devant » d’être, coute que coute, équipé d’un écran LCD. Malheureusement, malgré les progrès exceptionnels réalisés ces dernières années, nos piles classiques se déchargent parfois encore très vite avec certains objets « high-tech ».

Le « bon » geste aujourd’hui serait donc de passer au chargeur de piles et aux piles rechargeables. Même si l’achat immédiat est plus onéreux, c’est un investissement plus que rentable. Ainsi si pour 4 piles AA haut de gamme (les premiers prix - très alléchants - sont vraiment à éviter en terme d’autonomie) à 5 €, vous achetez un chargeur (+ 4 Accu AA) à environ 50 € (voir moins sur
internet), même si vous ne faites que la moitié du nombre de cycle maximal supporté par des accumulateurs (soit 500 fois), l’économie sera d’environ 2400€ ! Certes il faut s’astreindre à penser à recharger régulièrement (le mieux est de faire une rotation de 2 jeux de piles, ainsi vous en avez toujours un de prêt), la tension des accus chute brutalement sans prévenir, … mais le jeu en vaut vraiment la chandelle en terme d’économie.

Cependant attention : les piles ainsi que les accumulateurs (plus polluantes dans leur fabrication mais réutilisables) doivent dans tous les cas être recyclés et non jetés à la poubelle, car ils contiennent des substances (nickel - cadmium - mercure - plomb - fer - zinc - lithium) très dangereuses et nocives pour l’environnement. Ces composants s’échappent des piles, contaminent les sols et les eaux des nappes phréatiques. Puis animaux et végétaux consomment ces eaux. En bout de chaine, les hommes se retrouvent alors contaminés. Les métaux lourds comme le mercure se fixent d’ailleurs dans tout l’organisme et peuvent entrainer de graves troubles des organes vitaux, jusqu’à la mort dans certains cas (cancers).

Ainsi, la tendance actuelle étant à toujours plus de batteries et autres accumulateurs (téléphones portables, ordinateurs portables, baladeurs MP3, appareils photo numérique…), des tonnes et des tonnes de piles pourraient potentiellement polluer nos sols et nos rivières si une prise de consciences collective sur leur recyclage n’arrive pas rapidement…

Le secteur photovoltaïque s’engage à recycler

Une trentaine de fabricants de panneaux photovoltaïques viennent de constituer une association (baptisée « PV Cycle »), regroupant plus de 70 % du marché européen du photovoltaïque, autour de l’objectif commun de collecte et de recyclage des panneaux usagés. Ce recyclage doit permettre d’importantes économies de matières premières, réduisant alors l’impact environnemental du secteur photovoltaïque.

Ainsi, les adhérents se sont engagés à collecter gratuitement au moins 65 % des cellules installées depuis 1990 sur le territoire de l’UE, et à recycler au moins 85 % des matériaux collectés. Ce dispositif, qui va au-delà de la réglementation européenne en matière de Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), est une première en Europe.

L’association devra par ailleurs fournir aux détenteurs de panneaux photovoltaïques une information précise sur les modalités de reprise et les réseaux de collecte, et un comité indépendant composé de représentants des institutions communautaires, de producteurs et d’organisations non gouvernementale, sera chargé de surveiller le respect des engagements.

19 décembre 2008

Sensibilisation des enfants à la maitrise de l'énergie

Il existe une très bonne initiative de sensibilisation sur la consommation d’énergie destinée aux enfants. Cette démarche a été lancée par le programme européen Active Learning en 2006 dans plus de 200 écoles de 14 pays européens différents. Elle a pour but d'initier les enfants de 6-12 ans à l'usage rationnel de l'énergie avec des actions pratiques dans la classe, et de réduire par la même occasion les consommations d'énergie dans les écoles.

Dans le cadre de ce programme, les enseignants ont accès à une boite à outils pédagogique (fiches d’activité) portant sur 6 thèmes, qui leur permettent de conduire des exercices pratiques avec leurs élèves sur le thème de l’énergie. Si vous êtes intéressés, enseignants mais aussi parents qui souhaiteraient sensibiliser leurs enfants de manière ludique et active aux thèmes de l’énergie (énergies renouvelables, économies d’énergie et d’eau, …), cette boite à outils est disponible gratuitement sur le site Active Learning, http://www.teachers4energy.eu/.

17 décembre 2008

Attention aux surconsommations électriques de Noel

Dans quelques jours, Noël sera là, accompagné de son traditionnel « déluge » de cadeaux, et de ses fameuses illuminations, où chaque commune s’affaire avec acharnement à être la plus belle pour les fêtes de fin d’année…

Mais nous entendons ici et là l’éternel débat de savoir s’il est bien raisonnable (surtout vu la conjoncture financière actuelle) et responsable pour notre environnement de dépenser autant d’énergie électrique pour tout cela.

Cette année, quatre associations se sont réunies pour lancer la campagne « Illuminations de Noël, Halte au gaspillage ! ». Il s’agit de l’association « Agir pour l’environnement », de « l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement », du réseau « Action climat France » et du réseau « Sortir du nucléaire ».

Le collectif, loin de vouloir interdire les illuminations de noël, dénonce la pollution lumineuse générée par les guirlandes de Noël, mais surtout les excès d’éclairage « qui revêt un caractère symptomatique d'une société de surabondance et de gaspillage » dixit leurs représentants. Ils proposent alors plusieurs mesures pour réduire la consommation électrique et ses émissions de CO2 associées :

  • limiter le temps d’éclairage à quelques heures par jour,
  • ne pas les mettre en place plus de quinze jours avant et après les fêtes de fin d’année,
  • utiliser des LED (diodes électroluminescentes) ou ampoules à basse consommation.

Certaines villes telles que Paris et Lille, en cette période de crise, se sont d’ailleurs engagées à réduire leur impact sur l’environnement grâce à des LED ou bien en réduisant la durée d’illumination des guirlandes.

Mais une nouvelle mode très énergivore en provenance des Etats-Unis commence à sévir de plus en plus en Europe : la décoration lumineuse de sa maison et/ou jardin. Les ventes d’accessoires décoratifs lumineux sont en plein boum en France. Nous trouvons aussi bien des articles respectueux de l’environnement, mais aussi des guirlandes dévoreuses de courant. Il faut donc être très attentif lors de l’achat, avec une démarche d'économie et de protection de l’environnement.


16 décembre 2008

Les espaces verts reconnus d'utilité publique !

Selon la revue médicale The Lancet, les espaces verts seraient bons pour la santé, réduiraient les inégalités entre riches et pauvres en matière de maladies, diminueraient nos risques de tomber malade et ainsi nous permettraient de vivre plus longtemps.

Ce sont des chercheurs écossais qui ont réalisés cette étude menée auprès de plus de 40 milles Britanniques, des plus pauvres aux plus riches, vivant ou non auprès d’un espace vert de 10 m2 minimum. La conclusion est que les inégalités entre riches et pauvres, en matière de maladies, se réduisent à partir du moment où leur lieu d’habitation se situent près d’un espace vert.

Bien entendu, la plupart des gens se rendent bien compte que la nature, la verdure, par leurs effets calmants et relaxants, ainsi que le « bon » air respiré lors des promenades, ne peuvent qu’avoir des effets bénéfiques sur votre santé et votre moral.
Mais la présence d’espaces verts inciteraient d’avantage les gens, qu’ils soient riches ou pauvres, à sortir et à se promener davantage et gommeraient ainsi les inégalités sociales en matière de maladies (surtout cardio-vasculaires) et de longévité.

Les espaces verts sont des lieux de vie, de convivialité, de rencontres, d’échanges, de sports qui vous coupent de notre quotidien, réduisent fortement le stress (à l’origine de maladies plus ou moins graves), rendent le moral des gens meilleur qui verraient ainsi la vie de manière plus positive. Certains pays orientaux (réputés pour la longévité et la bonne santé de leurs habitants) l’ont d’ailleurs bien compris, leurs parcs étant des lieux propices à la pratique de la danse, de la gym, des jeux (échecs par exemple), des discussions…

Ainsi, j’espère que la politique du « tout béton » n’aura pas la peau des trop peu d’espaces verts qu’ils nous restent, comme on dit les « poumons » de la ville.