Affichage des articles dont le libellé est ges. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ges. Afficher tous les articles
2 juin 2009

Réchauffement climatique : plus important que prévu

Selon le Massachusetts Institute of Technology (MIT), le changement climatique s'accélèrerait. Leurs derniers chiffres publiés dans le bulletin de l'American Meteorological Society, le réchauffement climatique serait deux fois plus rapide que prévu initialement en 2003.

Ainsi, si rien n’ai fait de manière significative au niveau des émissions de gaz à effet de serre, le MIT prévoit une hausse de température de surface d’environ de 5,2°C en moyenne d'ici à 2100, alors que le GIEC (groupement international d’experts) prévoyait une hausse moyenne de « seulement » 2,4°C (ce qui était déjà très inquiétant pour la stabilité de l’environnement).

Le MIT indique enfin que leurs prévisions sur le réchauffement climatique auraient 90% de risques de se réaliser avant la fin de ce siècle dans une plage comprise entre 3,5 et 7,4°C.

21 mai 2009

Réduction de la consommation des véhicules aux USA

Barack Obama vient de présenter un plan ambitieux pour réduire la consommation et les émissions des gaz, en voulant instaurer une norme de consommation pour les véhicules de tourismes neufs. Il en existe une actuellement qui fixe la consommation à environ 9,4L pour 100km. Barack Obama souhaite la ramener à 5,2L/100km et estime que cette nouvelle limite permettrait d'atteindre une réduction de 30% des émissions de gaz d'échappement et économiser 1,8 milliards de barils de pétrole. D’après un responsable de la Maison Blanche, cela équivaut à retirer 177 millions de voitures de la circulation ou à fermer 194 centrales marchant au charbon !

Le Président américain a obtenu l'accord des constructeurs comme General Motors ou Toyota. Ces normes provoqueront certainement un surcout d’environ 1.300 dollars par véhicule en moyenne, mais qui selon Obama sera rentabilisé au bout de trois ans grâce aux économies engendrées à la pompe. La mesure devrait être complètement appliquée à l’horizon 2016.

26 avril 2009

Réaliser son Bilan Carbone Personnel

Un bilan carbone personnel est une estimation de la quantité de gaz à effet de serre émise en moyenne chaque année dans l'atmosphère par votre mode de vie. Ces émissions sont organisées en quatre catégories : votre (ou vos) logement(s) (consommations d'énergie du logement, équipement et même construction de celui-ci), vos déplacements, votre alimentation, et « le reste », c'est-à-dire toutes vos consommations (biens manufacturés, loisirs) non prises en compte dans les trois catégories précédentes. En France et dans les pays développés, chacun de ces quatre postes d'émissions est à l'origine d'environ un quart du total des émissions de gaz à effet de serre. Il s'agit par ailleurs d'un Bilan Carbone individuel, c'est-à-dire portant sur les émissions associées à un seul individu, et non à celui d'un foyer de plusieurs personnes.

Il est très intéressant de faire son propre bilan, notamment pour se situer sur l’échelle des carbonivores avant de se lancer dans d’une démarche de réduction de ses émissions et pour la piloter.

Il existe de nombreux sites proposant des bilans carbones personnels. Vous en trouverez par exmeple un sur http://bilancarbonepersonnel.org/

19 décembre 2008

Les camions et les bus plus « propres » en Europe

L'Europe a décidé le 16 décembre dernier des mesures concernant les émissions polluantes des camions et des bus.

Les députés européens ont en effet approuvé un texte de loi qui stipule que les constructeurs de camions et d'autobus (comme pour les voitures) destinés au marché européen, devront réduire de manière drastique la nocivité des gaz d'échappement de leurs nouveaux modèles à l'avenir.

Ainsi, le volume de NOx (oxyde d'azote) et de particules émis par les poids lourds et les bus devront être réduits respectivement de 80% et 66% au 1er janvier 2014. L'immatriculation, la vente et la mise en service de véhicules ne respectant pas ces normes seront interdites après le 1er janvier 2014

Pour rappel, tous les ans, les particules et l’oxyde d'azote, dangereux pour les bébés, les enfants et les personnes âgées, sont encore trop présentes (article) et seraient responsables de près de 350 milles décès prématurés.

18 décembre 2008

2000 milliards de tonnes de glace fondus en 5 ans !

De nouvelles données satellitaires de la NASA montrent que plus de 2000 milliards de tonnes de glaces terrestres ont fondu depuis 2003 au Groenland, en Alaska et dans l'Antarctique, ce qui constitue un signe supplémentaire du réchauffement de la planète. Plus de la moitié de cette fonte massive s'est produite au Groenland, alors que l’on note en revanche une amélioration en Alaska. Qui quand même perdu depuis 2003, 400 milliards de tonnes de glace.

Contrairement à la fonte de la banquise, celle des glaces terrestres augmente le niveau des océans très légèrement. Mais l’île arctique l'élève néanmoins d'un demi-millimètre par an. Ainsi au total, la fonte des glaces au Groenland, en Alaska et dans l'Antarctique a fait monter le niveau de la mer d'environ un demi-centimètre ces cinq dernières années.

La fonte de la banquise inquiète également, car on continue à voir des signes clairs de réchauffement et d'amplification. En raison de la fonte de la banquise, les eaux de l'Arctique absorbent alors plus de chaleur l'été et celle-ci est libérée dans l'air à l'automne. Ce processus a conduit à une hausse des températures automnales ces dernières années par rapport à leurs niveaux des années 1980. Le niveau des océans augmente aussi sous l'effet de dilatation des eaux provoquée par leur réchauffement.

Enfin, le dégel de l'Arctique libère du méthane, le deuxième gaz à effet de serre le plus important après le dioxyde de carbone (article). La réduction de la banquise entraîne un réchauffement de la mer qui à son tour réchauffe le permafrost sur les terres voisines en Alaska, produisant ainsi du méthane. D'importantes réserves de méthane gelé piégées au fond de lacs et de la mer dans la région de la Sibérie commencent aussi à remonter en surface et en grande quantité par endroits. Ces réserves de méthane piégées pourraient aggraver de manière spectaculaire le réchauffement en cas de libération dans l'atmosphère.

16 décembre 2008

Réchauffement climatique par le méthane

Le méthane est un GES (gaz à effet de serre) bien plus nocif que le CO2 (son effet est 25x plus important), mais heureusement bien moins présent dans les émissions terrestres (participe qu’à hauteur d’environ 15% dans le réchauffement) et sa disparition dans l’atmosphère est bien plus rapide que celle du CO2. Est-ce pour cela que nos gouvernements ne s’y intéressent très peu (pas d’annonce lors des dernières conférences climatiques) ?

Le méthane provient essentiellement (65%) de l’agriculture via les émissions des rots et pets de nos ruminants, des lisiers, et des déjections accumulées des bovins et des porcins. Les décharges de déchets organiques ou des sites divers de combustion ou de fermentation, participent aussi un peu aux émissions de méthane. Pour information, une vache de 600 kg produit chaque année plus de gaz à effet de serre qu’une voiture moyenne roulant 15 000km !

Le méthane mérite donc que l’on s’intéresse à lui, même si il est plus facile dans un premier temps de s’attaquer aux rejets de CO2 que de « supprimer » nos « chers » ruminants…

Comme le butane ou le propane, le méthane est un gaz combustible très énergétique. La récupération de ses émissions serait donc un premier effort possible pour les limiter avec sans doute une plus grande rentabilité que la diminution des émissions de CO2 !

11 décembre 2008

De l'électricité dans les gaz d'échappement

Le Centre allemand de recherche aérospatial (DLR) et le constructeur automobile BMW souhaitent développer en commun un système produisant de l’électricité à partir de la récupération de la chaleur des pots d'échappement. Un générateur thermoélectrique (TEG) convertirait la chaleur perdue des gaz d'échappement en énergie électrique, alimentant ainsi l'électronique de bord et contribuant à la réduction des émissions de CO2. Un véhicule est déjà en test à Stuttgart testé et a déjà démontré qu’à une vitesse de 130 km/h, une puissance électrique de 200 W pouvait être générée, les concepteurs envisageant même un meilleur rendement très prochainement.

Le principe : une tension électrique apparaît entre deux points situés sur un conducteur électrique lorsqu'ils présentent des températures différentes. Ce phénomène physique est connu depuis 1821. La chaleur est ainsi extraite des gaz d'échappement par le TEG et conduite à travers un matériau thermoélectrique. Une partie du flux de chaleur est transformée en puissance électrique et le reste étant transmis à un autre circuit afin de réchauffer certains composants du véhicule.

5 décembre 2008

Les mauvais chiffres américains !

L'Administration fédérale américaine de l'information énergétique vient de communiquer son rapport concernant les émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis. Ils ont malheureusement encore augmenté de 1,4% en 2007 par rapport à 2006.

Les émissions de GES américaines ont ainsi dépassé de près de 17% le niveau enregistré en 1990, année de référence suite au protocole de Kyoto, protocole auquel les Etats-Unis n'ont pas adhéré. On comprend pourquoi !

Barack Obama a annoncé durant sa compagne vouloir d'ici 2020 ramener ce niveau à celui de 1990, pour ensuite le réduire fortement à l'horizon 2050. On n’y est pas encore… !