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10 mars 2009

Le lavage-auto sans eau et sans détergent à Lyon

Le lavage automobile sans eau, écologique et totalement respectueux de l’environnement (les détergents sont remplacés par des produits bio et dégradables) connait depuis quelques années une forte progression. Une très bonne tendance dans le domaine du développement durable.

Bien que le nettoyage manuel (intérieur et extérieur) réclame selon le modèle du véhicule entre 1h30 à 2h30 (d’où une facture certes plus salée qu’un nettoyage « classique » au karcher ou aux rouleaux), l’opération permet d’économiser de 100 à 200 litres d’eau par voiture, avec en plus la certitude d’un lavage dans les moindres recoins, et que votre carrosserie ne sera pas endommagée (micro rayures du aux rouleaux usés ou sales par exemple), ni l’environnement ! Enfin, une pellicule invisible (waterproof et déperlante) est laissée sur la carrosserie, permettant par la suite à l'eau et aux gouttes de « glisser » sur la carrosserie sans laisser de traces : les lavages seront donc plus espacés, et donc au final, la note lavage ne sera pas si lourde que ça sur une année...

Vous pouvez retrouver ce type de lavage auto notamment chez Park’Clean à Lyon, au cœur de la Presqu’île, non loin de la place Bellecour.

6 mars 2009

Les cheminées au bioéthanol : grande tendance écologique ?

C’est la grande tendance de cet hiver ! Aux premiers abords, les cheminées au bioéthanol ont tout pour séduire. Elles sont simples (mais attention pas toujours sans danger) à installer (pas de conduit de cheminée nécessaire), esthétiques (votre intérieur devient plus chaleureux et accueillant), et l’ultime argument, elles seraient écologiques et économiques car fonctionnant avec un combustible renouvelable (biomasse) qui permettrait de réduire les dépenses en énergie de chauffage (en fait surtout pour ceux équipés de chauffage électriques traditionnels).

Avec seulement 2 litre de combustible (environ 3€ le litre), une cheminée au bioéthanol permet de chauffer rapidement un espace de 70m2 pendant environ 4 heures, avec pratiquement aucun rejet de CO2 (le dégagement CO2 d’un litre de bioéthanol équivaut à celui d’une bougie). Votre facture d’électricité pourra donc être légèrement allégée (attention toutefois à l’amortissement de la cheminée !), avec un sentiment de protection de l’environnement.

Mais le bioéthanol, comme beaucoup d’autres biocarburants (agrocarburants), est issu de la fermentation de céréales et de betteraves. Or pour obtenir ces végétaux, de grandes parcelles de terres doivent être utilisées au détriment des cultures alimentaires, entrainant hausses des prix et rareté des denrées agricoles de part le monde.

De plus, on le répètera jamais assez, mais il faut mieux consommer du bois traditionnel (buches, pellets…), malgré sa mauvaise image dans le chauffage (pénibilité, archaïsme, technique rétrograde etc…), la filière bois compensant largement le cycle du carbone (bilan CO2 neutre), et le risque de déforestation n’étant pas du tout à l’ordre du jour dans nos contrées, bien au contraire.

Alors, utiliser une cheminée au bioéthanol pour chauffer votre intérieur pour préserver notre environnement ? Pas si sur… ! De temps en temps à titre décoratif lors d’un diner romantique, pourquoi pas, mais un beau feu de chemniée qui crépite, n'est-ce pas justement plus romantique… :)

8 février 2009

Le recyclage des plastiques : pas toujours !

On ne le sait pas toujours mais seulement quelques types de plastique sont recyclables. Ainsi si vous observez vos emballages plastiques, vous pourrez trouver entre autre un petit symbole en forme de triangle donc les côtés sont des flèches avec un numéro à l’intérieur. Le numéro correspond à un type de plastique.
  • N°1 - PET (polyéthylène téréphtalate) : la plupart des bouteilles en plastiques (bain de bouche, bouteilles d’eau minérales…), emballages jetables de toutes sortes (boîtes pour les salades, plateaux de présentation…) ; Ils se recyclent parfaitement : fibres polaires, accessoires divers (bijoux, ceintures, sacs) et occasionnellement de nouveaux contenants.
  • N°2 - HDPE (high-density polyethylene) : briques de lait ou de jus de fruit, bouteilles de shampoings et gels douche, contenants de produits ménagers, … ; ils se recyclent : stylos, bouteilles d’huile ou de produits ménagers, accessoires de piquenique, revêtements de sol et autres contenants divers.
  • N°3 - PVC (polychlorure de vinyle) : tuyauterie, certaines bouteilles de shampoing, certaines bouteilles de produits ménagers, fenêtres et équipements médicaux ; rarement recyclé et généralement exclu du tri sélectif (pas d’incinération non plus car en brûlant le PVC libère des toxines et de l’acide chlorydrique)
  • N°4 - LDPE (low density polyethylene) : certaines bouteilles rétractables, sacs de courses, tapis… ; ne se recycle pas.
  • N°5 - PP (polypropylène) : fabrication d’équipements automobiles (pare-chocs, tableaux de bord), et certains emballages alimentaires (plaquette de beurre, pots de yaourts) ; n’est pas toujours recyclable : poubelles, accessoires de vélo, câbles…
  • N°6 - PS (polystyrène) : compose certains emballages alimentaires, boitiers de CD, couverts et gobelets jetables, et rembourrage antichocs pour appareils ménagers et électroniques ; n’est pas toujours recyclable : éléments d’isolation.
  • N°7 - Autres : lunettes, bidons, DVD, et certains contenants ; généralement pas recyclés

En conclusion : seuls les plastiques 1 et 2 doivent toujours être jetés dans une poubelle adaptée. Merci à Greenzer pour leur article.


5 février 2009

Le « Greenwashing » sous surveillance !

Afin de lutter un peu mieux contre le « greenwashing » ou « éco-blanchiment », une nouvelle forme de communication abusive sur le terme de l’environnement, usant d’argument écolos pour mieux vendre certains produits ou services (article), une coalition d'ONG de protection de l'environnement dénommé « L'Alliance pour la planète » a créé mardi dernier un Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP).

Cet observatoire indépendant veillera à alerter les consommateurs sur les publicités qui utilisent de façon abusive le thème de l'environnement. Car d’après l’ONG, bien qu’une évaluation des publicités en France soit assurée par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), ex BVP (Bureau de Vérification de la Publicité), cet organisme d'autorégulation de la profession ne donne pas d’avis contraignants : « Le système n'est pas étanche et on voit qu'il y a des gros poissons qui traversent le filet », dixit l’organisation.

Ceci évitera peut-être aux industriels de rejoindre les (trop) nombreux lauréats des « Pinocchios » du développement durable ...

27 janvier 2009

Le « Greenwashing » : Kezako !

Le « greenwashing » ou éco-blanchiment, est une technique de marketing qui consiste à donner abusivement à l'opinion publique une image écologique et responsable à un produit, une marque, une entreprise…, alors qu’en réalité les produits sont polluants ou le bilan écologique est négatif pour l’environnement. Valoriser les propriétés écologiques des produits ou services qui ne sont pas réellement en rapport avec la vraie qualité du produit et du service permettent de blanchir son image et de gagner des consommateurs pensant agir pour l’environnement.

En outre, en donnant une image « verte » à des entreprises, des services et des produits qui ne le sont pas, ce "blanchiment écologique" minimise et banalise la nécessité impérative de changer nos comportements de consommation, et participe directement à la désinformation des consommateurs, contrecarrant les efforts importants de sensibilisation faits en ce sens par les associations et les pouvoirs publics comme l’ADEME.

L’émission culte « Culture Pub » décortique pour nous dans ce reportage du 22 décembre dernier les techniques de la publicité verte. Ne soyez plus dupes… !




20 janvier 2009

Le papier dans les administrations, c'est démodé !

Autun est la première commune en France à miser sur le zéro papier. La Communauté de Communes de l'Autunois s'est en effet équipée d'un réseau intranet et de PC pour chaque collaborateur. Toutes les questions sont désormais traitées sans avoir à utiliser du papier, apportant une réelle économie de papier, de frais d'affranchissement, et surtout de temps non consacré à imprimer, à classer et à expédier des dizaines de documents chaque jour.

Le réseau de l'intranet, qui couvre toute la communauté de commune, désert un territoire de plus de 500 km2, avec 22 communes, 31 écoles, une bibliothèque et une piscine. L’investissement a été de 16 000 euros, une somme plus que raisonnable qui sera certainement amortie très rapidement.

A saluer donc cette belle initiative de la Communauté de Communes de l’Autunois qui encouragera nous l’espérons l'ensemble des 36000 communes de France à en faire autant…

Le dichlorométhane bientôt interdit dans les décapants

Les vapeurs de ce produit, toxiques pour le système nerveux central, sont suspectées depuis plusieurs années d'être aussi cancérogènes. Le Parlement européen et les Etats membres se sont donc mis d’accord pour l’interdire dans les décapants de peinture destinés aux particuliers.

Cette interdiction concernera également les professionnels travaillant en dehors de locaux industriels sauf sur dérogation pour les personnels ayant reçu une formation adaptée.

Sur une production totale de dichlorométhane de 244 milles tonnes en 2005, 13 milles tonnes (environ 5%) de produit « pur » ont été utilisées pour la fabrication de décapants de peinture.

14 janvier 2009

Biocarburants : une aberration écologique !

Ses promoteurs la présentent comme « l'énergie verte » de demain, la solution miracle au réchauffement climatique. Mais les biocarburants font l'objet de critiques de plus en plus nombreuses.

C’est le cas de l'huile de palme, dont le cours mondial s'est envolé depuis que l’Union Européenne a annoncé en 2004 la promotion des carburants verts. L’huile de palme est déjà une des huiles végétales les plus utilisées au monde (plus d’un milliard de personnes l’utilisent régulièrement). On la trouve dans un grand nombre de produits d’usage quotidien: cosmétiques, alimentaires et ménagers.

Ainsi son exploitation abusive en Indonésie place aujourd’hui ce pays au troisième rang des pays les plus pollueurs de la planète : selon Greenpeace, l'équivalent d'un terrain de football est brûlé toutes les dix secondes dans ce pays pour remplacer les forêts tropicales par des plantations lucratives de palmiers à huile et l'assèchement des tourbières sur lesquelles reposent ces forêts libère une quantité considérable de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

La déforestation, menaçant la survie d’animaux vivant dans les arbres, favorise aussi l'érosion des sols, et lors de fortes pluies, de grandes quantités de terre se retrouvent dans la rivière et asphyxient l'écosystème aquatique, entrainant la disparition de nombreuses espèces.

La culture massive de palmiers à huile provoque également un drame social en Indonésie avec des paysans dépossédés de leurs terres au profit des sociétés de plantations, et qui peinent à obtenir quelques hectares en guise d'indemnisation pour leur subsistance.

Enfin, l'exploitation des biocarburants dans le monde a engendré récemment un manque de certaines denrées et une hausse considérable de leur prix.

La déforestation atteint déjà 2,6 millions d’hectares par an. Un Européen a besoin de 25 mètres carrés de plantation pour son approvisionnement en huile de palme. Il lui en faudra vingt fois plus avec l'arrivée des biodiésels ! Espérons que les hommes politiques du monde entier, Europe en tête, reverront rapidement leurs copies …