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7 janvier 2009

Le toit de votre entreprise peut produire du miel !

C’est l’idée que souhaite promouvoir l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) dans le cadre du programme national "L’abeille, sentinelle de l’environnement".

En effet, depuis plusieurs années, la population d’abeilles en Europe ne cesse de baisser vertigineusement, avec 30 à 40 % des populations décimées ces dix dernières années. Le taux de ruches abandonnées ou presque vides atteignait presque les 80 % dans les régions et pays les plus touchées en 2007. Or les abeilles sont le principal insecte pollinisateur qui contribue à la reproduction d’environ 80% des plantes de notre planète dont les trois quarts sont destinés à notre alimentation. Leur disparation pourrait donc s’avérer catastrophique.

Les changements climatiques, les pesticides, les parasites, les virus, OGM, et l’apparition du frelon chinois (prédateur des abeilles) sont les principales causes avancées pour expliquer cette disparition.

L’UNAF invite donc collectivités et entreprises à accueillir des ruches sur leurs toits ou dans les espaces verts pour sensibiliser le public et tenter de mettre fin à cette extinction.

Ainsi l’Opéra Garnier, à Paris, héberge six ruches depuis déjà 1985, dont chacune produit jusqu’à 100 kilos de miel qui sont vendus à la boutique de l’Opéra. La ville de Lille a aussi installé une trentaine de ruches disséminées dans les quartiers lillois, avec une première très belle récolte fin septembre dernier qui a prouvé que les abeilles s’étaient parfaitement acclimatées à leur nouvel environnement.

Plus d’information sur le programme "L’abeille, sentinelle de l’environnement" sur le site de l’UNAF.

24 décembre 2008

Vieux débat : Sapins de Noël artificiels ou naturels ?

A l’approche de noël, le débat entre anti et pro sapin artificiel ou naturel fait toujours autant rage … Peut-être que les conclusions d’Ellipsos, un cabinet d’études québécois, qui a fait une analyse de cycle de vie comparative des sapins de noël naturels et artificiels pourra les départager.

Ainsi il ressort que le sapin de noël en plastique est plus écologique si et seulement si on le garde au moins 20 années (ce qui est peut être souvent le cas).

De toutes façons, même si vous n’arrivez toujours pas à vous positionner, il est aussi très clair d'un point de vue cycle de vie que peu importe l’arbre choisi, les impacts environnementaux sont négligeables comparativement à d'autres activités quotidiennes, comme l'utilisation de la voiture pour des déplacements de proximité…

Bonnes fêtes de Noël à tous :)

Téléchargez l’étude d’Ellipsos.

La réduction des déchets, c’est simple !

Certains gestes simples pourraient suffire pour diminuer sensiblement la quantité de déchets rejetés chaque année. C’est ce qui ressort d’une étude de L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), qui a menée une opération en 2008 auprès de 370 foyers volontaires (soit plus de 1000 personnes).

L'ADEME leur a ainsi proposé de peser précisément leurs déchets, puis leur a suggéré de choisir quatre gestes précis (sur une liste de 10) comme limiter les emballages inutiles, préférer l'eau du robinet et les sacs réutilisables etc… qu'ils ne pratiquaient pas jusque-là.

Certains gestes étaient plus ou moins faciles à adopter, selon la taille du foyer et le lieu de résidence (ville ou campagne) comme la réalisation de compost à partir de déchets organiques. D'autres en revanche, étaient aussi faciles qu'efficaces: imprimer des documents en recto verso, utiliser des piles rechargeables, préférer un paquet de nourriture de 1 kilo plutôt que deux de 500 grammes.

Et en deux mois, les foyers en question ont réduit leurs déchets de 22%. Parmi les actions les plus "rentables", le simple fait d'apposer un "Stop Pub" (vous pouvez en réaliser vous même ici) sur sa boîte aux lettres suffit, selon l'ADEME, à faire baisser de 14 kilos la quantité de papiers jetés à la poubelle chaque année ! Il reste donc une énorme marge de progrès quand on sait que chaque année, un Français "produit" encore en moyenne plus de 350 kilos de déchets…

23 décembre 2008

Pensez piles rechargeables et recyclage pour Noel !

La période de noël, comme pour les guirlandes lumineuses (article), est propice à la surconsommation d'énergie et plus particulièrement de piles, faisant grimper la consommation moyenne d’un ménage français à environ 30 piles / an. De plus, cette moyenne tend à progresser tant les nouveaux appareils et jouets sont de plus en plus gourmands en énergie, le moindre objet se « devant » d’être, coute que coute, équipé d’un écran LCD. Malheureusement, malgré les progrès exceptionnels réalisés ces dernières années, nos piles classiques se déchargent parfois encore très vite avec certains objets « high-tech ».

Le « bon » geste aujourd’hui serait donc de passer au chargeur de piles et aux piles rechargeables. Même si l’achat immédiat est plus onéreux, c’est un investissement plus que rentable. Ainsi si pour 4 piles AA haut de gamme (les premiers prix - très alléchants - sont vraiment à éviter en terme d’autonomie) à 5 €, vous achetez un chargeur (+ 4 Accu AA) à environ 50 € (voir moins sur
internet), même si vous ne faites que la moitié du nombre de cycle maximal supporté par des accumulateurs (soit 500 fois), l’économie sera d’environ 2400€ ! Certes il faut s’astreindre à penser à recharger régulièrement (le mieux est de faire une rotation de 2 jeux de piles, ainsi vous en avez toujours un de prêt), la tension des accus chute brutalement sans prévenir, … mais le jeu en vaut vraiment la chandelle en terme d’économie.

Cependant attention : les piles ainsi que les accumulateurs (plus polluantes dans leur fabrication mais réutilisables) doivent dans tous les cas être recyclés et non jetés à la poubelle, car ils contiennent des substances (nickel - cadmium - mercure - plomb - fer - zinc - lithium) très dangereuses et nocives pour l’environnement. Ces composants s’échappent des piles, contaminent les sols et les eaux des nappes phréatiques. Puis animaux et végétaux consomment ces eaux. En bout de chaine, les hommes se retrouvent alors contaminés. Les métaux lourds comme le mercure se fixent d’ailleurs dans tout l’organisme et peuvent entrainer de graves troubles des organes vitaux, jusqu’à la mort dans certains cas (cancers).

Ainsi, la tendance actuelle étant à toujours plus de batteries et autres accumulateurs (téléphones portables, ordinateurs portables, baladeurs MP3, appareils photo numérique…), des tonnes et des tonnes de piles pourraient potentiellement polluer nos sols et nos rivières si une prise de consciences collective sur leur recyclage n’arrive pas rapidement…

Catastrophes naturelles : 43 milliards de dommages en 2008

Selon des estimations réalisées par le réassureur suisse Swiss Re, les dommages causés par des catastrophes ont coûté près de 50 milliards de dollars aux compagnies d’assurance au cours de l’année 2008, soit deux fois plus qu’en 2007 (record de 107 milliards en 2005). L’ouragan Ike du mois de septembre aurait à lui seul coûté 20 milliards d’euros.

En cause, les catastrophes naturelles, qui auraient à elles seules coûté pas moins de 43 milliards au secteur, pour une grande partie due aux ouragans qui ont touché les Caraïbes et les Etats-Unis au mois de septembre. À L’inverse, le séisme qui a frappé la province chinoise du Sichuan ou le cyclone Nargis n’ont que très peu coûté à ces derniers, la plupart des biens touché n’étant pas couverts !

21 décembre 2008

Les gestes « écolos » en entreprise

Selon une étude, 82 % des employés français souhaitent plus d’écologie au bureau, bien que nous soyons déjà un des pays européens qui consomme le moins de papier (35 pages imprimées en moyenne par jour et par salarié, contre 43 pages pour les italiens et les espagnols, et 40 pages pour les britanniques et les allemands. Pourtant une bonne part des personnes interrogées remarque que leur entreprise ne leur facilite par la tâche et surtout que leur employeur ne se préoccupe pas plus du gaspillage de papier que de la chasse au gaspillage énergétique qui représentent pourtant aujourd’hui un enjeu écologique majeur (réchauffement climatique), mais également une source significative d’économies pour l’entreprise.

Que vous fassiez partie des réticents ou des « écolos » convertis, vous trouverez dans les lignes qui suivent des gestes à adopter (pas d’un coup mais progressivement) qui vous permettront d’agir pour la planète et, pour la plupart, sans effort ou temps supplémentaires.

1. Réduire le nombre de ses impressions en limitant sa consommation d’encre et de papier

Chaque employé consomme 75 kg de papier par an, soit le poids moyen d’un employé lui-même… et l’équivalent de 2 arbres entiers. C’est certainement le geste le plus facile à réaliser au bureau. Ainsi avez-vous vraiment besoin d'imprimer sur papier ce que vous pouvez lire à l'écran ? Telle est la première question que vous devez vous poser avant de lancer une impression. Selon une enquête réalisée auprès de 1.000 entreprises européennes, les entreprises françaises dépenseraient plus de 400 millions d'euros par an en impressions inutiles (une page sur six n'est jamais utilisée). Outre ce surcoût, cela représente 1,2 million d'arbres sacrifiés pour rien. De plus, la consommation de papier s'accroît de 40% à partir du moment où l'on utilise une messagerie électronique.
Evitez d’imprimer les emails. De manière générale, évitez d’imprimer des documents lisibles sur ordinateur : vous pouvez améliorer la lisibilité d’un document sur votre ordinateur avec l’option suivante, sous Word, choisissez le menu Affichage / Lecture, y compris pour le commenter ou le corriger : utilisez les fonctionnalités de Suivi des modifications de Word dans le menu Outils / Suivi des modifications.
Utilisez le vidéo-projecteur ou le rétro-projecteur lors de vos présentations plutôt que d’imprimer un exemplaire à chaque participant.
Réglez vos applications informatiques pour imprimer deux pages ou plus sur une seule feuille (tout en veillant à la lisibilité…)
Imprimez en mode brouillon et en noir et blanc plutôt qu’en couleur lorsque cela n’est pas absolument nécessaire
Utilisez la touche « éco » du photocopieur
Réutilisez le verso vierge des feuilles pour imprimer
Utilisez le mode recto-verso de votre photocopieur et le mode recto-verso des impressions sur ordinateur
Réduisez vos abonnements de journaux papier au strict minimum et refusez de recevoir les sollicitations régulières (publicités, colloques…), si elles ne sont pas nécessaires.

2. Recycler les cartouches d'impression et le papier

Plus de 40 millions de cartouches d'impression sont utilisées en France chaque année (350 millions en Europe). Sur ce nombre, seulement 20% d'entre elles sont recyclées alors que ce taux atteint les 60% aux Etats-Unis ou les 40% en Allemagne. Il existe pourtant de nombreux organismes qui se proposent de recycler vos cartouches et d'utiliser le bénéfice réalisé à des œuvres humanitaires. Par ailleurs, les entreprises françaises ont encore un gros effort à fournir en matière de recyclage du papier (qu'il soit imprimé ou qu'il provienne de magazines). Dans la mesure où le papier de bureau est considéré comme un déchet industriel, il ne relève d'aucune législation. A votre initiative, vous pouvez toutefois équiper vos bureaux de poubelles différenciées, dont une pour le papier, et souscrire à un service de collecte sélective. Autre solution : broyer le papier et l'utiliser comme matériau de rembourrage pour l'expédition de produits fragiles.

3. Réduisez votre consommation d’électricité

Quand vous quittez une pièce vide, pensez à éteindre la lumière (éteignez votre bureau lorsque vous vous absentez plus de 5 minutes). De même, dans certaines grandes tours de bureaux, les espaces sont souvent éclairés nuit et jour. Une dépense d'énergie absolument inutile. Vous pouvez aussi suggérer l'installation dans votre entreprise de minuteurs ou de lumière à détecteurs de présence sur les lieux de simple passage. Outre les toilettes, ils peuvent aussi équiper certains couloirs.
Placez votre bureau près de la fenêtre pour utiliser au maximum la lumière naturelle (attention toutefois à l’orientation de votre écran d’ordinateur pour éviter gène et fatigue visuelle).
Privilégiez une lampe de bureau éclairant directement la zone de travail plutôt qu’un plafonnier.
Evitez d’afficher des posters sur les murs, afin de préserver la luminosité.
Prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur si vous en avez la possibilité.
Choisir des ampoules basse consommation qui consomment quatre à cinq fois moins d'électricité, qui dégagent peu de chaleur et qui ont une durée de vie qui oscille entre six à dix ans. A proscrire absolument : les lampes halogènes qui dégagent une forte chaleur.

4. Réduisez votre consommation de chauffage et de climatisation

En été, la température n'exige pas toujours l'utilisation systématique de la climatisation, gourmande en électricité et qui rejette des gaz à effet de serre. Privilégiez plutôt l'utilisation du ventilateur, qui consomme peu. Des économies financières substantielles pour l'entreprise peuvent aussi être obtenues en créant de légers courants d'air en cours de journée dans les locaux et en aérant le soir après les grandes chaleurs. De même, certaines entreprises ont tendance à trop chauffer leurs locaux en hiver. Une trop grande différence entre la température intérieure et extérieure peut être néfaste pour la santé. L'entreprise peut aussi équiper ses locaux de thermostats programmables, permettant de réduire le chauffage durant la nuit et les week-ends. Par ailleurs, il est utile de vérifier l'efficacité de l'isolation de ses locaux.
Baissez votre chauffage lorsque vous partez le soir.
Adaptez la température de votre bureau à 19°C.
Fermez les stores ou rideaux de votre bureau, afin de réduire les pertes de chaleur l’hiver et le réchauffement de votre bureau l’été (tout en veillant à conserver suffisamment de luminosité pour ne pas allumer la lumière).

5. Abandonner le gobelet en plastique pour une tasse

Connaissiez-vous le nombre de gobelets en plastique utilisés chaque année dans votre entreprise ? Une société de 200 personnes en utilisera par exemple plus de 60.000. Sachant qu'un seul de ces verres mettra de 100 à 1.000 ans pour se dégrader dans la nature et qu'ils ne sont généralement pas recyclés, l'impact sur l'environnement est majeur. La solution est donc de privilégier les tasses individuelles (prévoyez aussi des tasses pour les visiteurs). L'achat de l'objet peut être pris en charge par l'employeur, ce qui permettra de faire passer positivement le message parmi les salariés.
Si vous souhaitez utilisez de la vaisselle jetable, achetez des gobelets et des assiettes « compostables » (en papier recyclé).
Sinon, choisissez des CD-Rom réinscriptibles plutôt que des médias à usage unique.

6. Réduire ses déplacements professionnels et opter pour des réunions virtuelles

Avez-vous absolument besoin de rencontrer physiquement chaque semaine l'équipe de votre filiale située à 300 km ? Une réunion téléphonique hebdomadaire ou, mieux, une visioconférence peut tout à fait suffire à faire le point sur l'avancement de projets. Naturellement, cela ne vous empêche pas de vous déplacer de temps en temps. Dans ce cas, privilégiez le covoiturage si vous êtes plusieurs à vous déplacer, ou optez pour le train.
Encouragez le covoiturage avec vos collègues en leur proposant de partager vos voitures respectives une semaine sur deux par exemple, si vos lieux d’habitation sont proches.
Dans la mesure du possible, rendez-vous au travail à pied ou en vélo.
Demandez à travailler à domicile, si votre métier vous le permet, 70% des salariés étant prêts à accepter une solution de télétravail.
Prenez soin et conduisez les véhicules de l’entreprise comme s’ils étaient vos véhicules.
Regroupez vos envois de colis pour diminuer vos recours à des coursiers.

7. Travailler avec des équipements informatiques au label "Energy Star"

Le label Energy Star, dont le programme est mis en œuvre par la Communauté européenne, concerne les équipements informatiques (ordinateurs, imprimantes, scanner, photocopieuses...). Il garantit une consommation énergétique inférieure à la moyenne, que ce soit en mode "veille" ou en activité.
A minima, paramétrez le système de mise en veille de votre moniteur (une vraie veille et pas de lancement d’économiseurs d’écran qui laissent l’écran activé et surtout sollicite le processeur de l’ordinateur qui consomme plus d’énergie). Mais attention, les écrans en veille ne permettent pas de faire totalement des économies d'énergie. Pensez aussi, dans la mesure du possible, à éteindre votre ordinateur durant la nuit. Au cours de l'année 2002 en France, les salariés qui n'ont pas eu ce réflexe ont coûté plus de 128 millions d’euros à leur employeur.
Toutefois la veille ne réduit que de 15% la consommation en assombrissant l’écran : éteignez complètement votre moniteur lorsque vous quittez votre bureau plus de 15 minutes.
Outre votre écran, vous pouvez également éteindre votre unité centrale ; la mise sous tension est désormais très rapide. Vous pouvez choisir 2 modes de veille en fonction de votre durée d’absence : dans un premier temps la mise en veille simple et dans un second temps la mise en veille prolongée. La mise en veille prolongée permet d’arrêter votre ordinateur sans fermer vos programmes ou perdre des informations non enregistrées. Il faut signaler que les mises sous et hors tension ne consomment pas plus qu’un ordinateur alimenté en permanence et l’allumage et l’extinction de l’ordinateur ne favorisent pas plus l’usure de votre appareil (qui est conçu pour supporter plus de 40 000 cycles d’interruption avant de commencer à s’user).
Remplacer une unité centrale et un moniteur par un ordinateur portable permet aussi de réaliser de substantielles économies d’énergie, ces machines étant conçues pour limiter au maximum leur consommation électrique pour prolonger au maximum l’autonomie des batteries.
Ne mettez en marche les imprimantes, photocopieuses, scanners uniquement lorsque vous en avez besoin. Il faut savoir que la photocopieuse consomme 80 % de son énergie en mode attente par exemple. En éteignant ces appareils, on élimine également une partie des dépenses de climatisation en été qui sont accrues par le réchauffement induit par les appareils électriques.
Le geste ultime est de brancher ces appareils sur une multiprise afin de couper l’électricité complètement à chaque départ du bureau le soir. En effet, un ordinateur continue de consommer quelques watts tant qu’il est branché.

08. Préserver aussi l’eau

Aussi valable chez soi qu'au bureau, économiser l'eau est un geste simple et à la portée de tous. Quand vous voulez vous laver les mains, inutile de laisser l'eau couler. De même, vous n'avez pas systématiquement besoin de vous laver les mains à l'eau chaude : les passer rapidement sous le robinet d'eau froide peut suffire.
Dans les toilettes aussi, des économies d'eau sont possibles. Au niveau de la chasse d'eau, vous pouvez faire installer un dispositif de réglage du débit, qui comporte deux boutons, un qui libère entre 3 et 5 L d'eau et l'autre tout le contenu de la chasse, entre 6 et 10 L.
Enfin, signalez rapidement toutes fuites d’eau que vous pouvez détecter, notamment dans les WC.

09. Les gestes à réaliser par l’entreprise

Achetez du papier recyclé. La fabrication de papier recyclé nécessite 20 fois moins d’arbres, 100 fois moins d’eau et 3 fois moins d’énergie que du papier non recyclé !
Utilisez des fournitures de bureau respectueuses de l’environnement : ne contenant pas de produits dangereux, recyclables, utilisant des produits recyclés, solides et durables…
Privilégiez les équipements informatiques portant le label « Energy Star » ou « TCO ».
Achetez des écrans plats ou des ordinateurs portables dont la consommation est inférieure aux ordinateurs fixes et écran cathodique.
Recyclez vos cartouches d’encre. Après avoir été collectées, les cartouches sont alors remplies à nouveau d’encre et remise en vente avec les mêmes performances que des neuves
Revendez vos vieux ordinateurs à des associations qui réhabilitent les appareils et leur donnent une seconde vie
Utilisez des produits d’entretien verts pour le nettoyage des bureaux. Les produits d’entretien portant l’écolabel européen sont moins polluants, car ils contiennent moins de produits dangereux.
Demandez que les distributeurs de boissons soient approvisionnés en café, thé et chocolat issus du commerce équitable, et que la machine ne distribue pas de gobelet en plastique.
Demandez d’équiper les sanitaires de robinets avec détecteur infrarouge.
Faites installer un éclairage basse consommation (fluo-compact ou LED) et faites installer des détecteurs de mouvements dans les lieux de passage.
Enfin privilégiez les fournisseurs qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable et communiquez fréquemment auprès de vos collaborateurs de vos démarches « vertes » pour les sensibiliser à leur tour.

19 décembre 2008

Les "Pinocchio" du développement durable !

Le 16 décembre dernier à Paris, Les Amis de la Terre ont décerné les trois prix « Pinocchio » (Droits humains, Environnement et Greenwashing) du développement durable 2008 aux entreprises pour leurs impacts négatifs en matière de développement durable, ou leurs campagnes de pub abusives.

Pour cette première édition, plus de 4000 internautes ont élu durant les mois d'octobre et novembre 2008 deux lauréats sur la base de quatre nominés par prix (soit douze cas concrets en Europe ou dans les Pays du Sud).

Les grands « gagnants » sont cette année, le groupe Louis Dreyfus, dans la catégorie « Droits humains », et AREVA dans les catégories « Environnement » et « Greenwashing ».

Vous pourrez retrouvez tous les détails de cette « élection » sur le site http://www.prix-pinocchio.org/, rubrique « Les lauréats ».

Ainsi, sur un ton humoristique, ces prix peu glorieux ont surtout pour objectifs d'alimenter le débat public sur la responsabilité sociale et environnementale de nos entreprises, sachant que le décalage entre leurs discours et la réalité de leurs activités peut entrainer rapidement une image de marque très négative.

18 décembre 2008

Les éoliennes dangereuses pour les oiseaux ?

Une question (ou un argument des anti-éoliens) qui revient souvent sur les éoliennes est de savoir si leurs gigantesques pales représentent un danger pour les oiseaux.

Avec un rotor de 30 mètres de diamètre, un aérogénérateur effectue environ un tour toutes les 3 secondes. La vitesse en bout de pale va alors atteindre 30 m/s, ce qui représente plus de 100 Km/h. Les éoliennes de dernière génération peuvent utiliser des pales de plus de 60 m de long ce qui représentera à la périphérie une vitesse dépassant les 200 km/h. Les éoliennes perchées sur un mat à 100 mètres de hauteur peuvent alors représenter un terrible obstacle si elles sont placées sur la route d'oiseaux migrateurs par exemple.

En effet, il peut arriver que par mauvais temps ou par inattention, la faune avicole ne contourne pas les hélices des éoliennes en rotation. Il est donc indispensable que l'implantation des éoliennes tienne compte des routes suivies par les oiseaux migrateurs.

Néanmoins, les premières études statistiques réalisées tendent à démontrer que les éoliennes représentent qu’un très faible danger de mortalité pour les oiseaux en comparaison des lignes à haute tension et des baies vitrées d'immeubles.