11 janvier 2013

Crédit d’impôt 2013 développement durable (CIDD)

Vers le nouvel article sur le guide du CIDD 2014

CIDD 2013 taux crédit d'impot développement durable
Finalement, aucune modification significative n’a été apportée par la loi de finances 2013 (ou la loi de finances rectificative 2012) concernant les taux du crédit d'impôt développement durable. Les seules évolutions sont donc celles déjà prévues par les textes précédents. La loi n° 2012-1509  de finances pour 2013 a été promulguée le 29 décembre 2012 dernier (publiée au JO du 30 décembre 2012) et la loi  n° 2012-1510  de finances rectificative pour 2012 a été promulguée le 29 décembre également (JO du 30 décembre 2012) (LFR 2012).

En revanche, à compter du 1er janvier 2013, seule une habitation principale située dans un immeuble achevé depuis plus de 2 ans pourra bénéficier du crédit d’impôt, pour toutes les catégories de dépenses concernées, notamment par le fait que la nouvelle réglementation thermique (RT2012) est entrée en vigueur pour les logements neufs.

Dans le domaine du chauffage et de l'eau chaude sanitaire (ECS), avec par exemple chaudière à condensation, pompe à chaleur, chauffe-eau thermodynamique, chaudière à granulés bois, solaire thermique, ... le dispositif du crédit d’impôt développement durable prend la forme suivante pour 2013 :


20122013
2013
si bouquet
de travaux
Chaudière à condensation (gaz ou fioul)10%10%
18%
Régulations15%15%
23%
Solaire thermique32%32%
40%
Pompes à chaleur (autres que air/air) dont la finalité essentielle est la production de chaleur, à l'exception des pompes à chaleur géothermiques15%15%
23%
Pompes à chaleur (autres que air/air) thermodynamiques (Pompes à chaleur dédiées à la production d’eau chaude sanitaire)26%26%
34%
Pompes à chaleur géothermiques dont la finalité essentielle est la production de chaleur26%26%
34%
Pose de l'échangeur de chaleur souterrain des pompes à chaleur géothermiques26%26%
34%
Chaudières et équipements de chauffage ou de production d'eau chaude fonctionnant au bois ou autres biomasses :--
-
  - cas général 15%15%
23%
  - en cas de remplacement des mêmes matériels26%26%
34%
Chaudières à micro-cogénération gaz P<=3KVA17%17%
26%

En outre, les caractéristiques techniques des parois vitrées pour obtenir le crédit d'impôt sont depuis le 1er janvier 2013 plus exigeantes :

- Fenêtre ou porte-fenêtre : avec un coefficient de transmission thermique (Uw) inférieur ou égal à 1,3 watt par mètre carré Kelvin (W/m².K) et un facteur de transmission solaire (Sw) supérieur ou égal à 0,3, ou avec un coefficient de transmission thermique (Uw) inférieur ou égal à 1,7 watt par mètre carré Kelvin (W/m².K) et un facteur de transmission solaire (Sw) supérieur ou égal à 0,36.





- Doubles fenêtres, consistant en la pose sur la baie existante d’une seconde fenêtre à double vitrage renforcé, dont le coefficient de transmission thermique (Uw) est inférieur ou égal à 1,8 W/m².K et, à partir du 1er janvier 2013, le facteur de transmission solaire (Sw) supérieur ou égal à 0,32.


Enfin pour rappel, le taux pour la TVA réduite, qui est passé récemment de 5,5 à 7% pour les travaux d'amélioration, de transformation, d'aménagement et d'entretien portant sur les locaux à usage d'habitation achevés depuis plus de 2 ans et les opérations d'accession sociale, sera de nouveau relevé au 1er janvier 2014 à 10% (LFR 2012).
18 novembre 2012

Calculez rapidement la puissance d’un radiateur électrique

Nous vous proposons une méthode simple et rapide (mais qui ne remplace pas une étude thermique) pour connaitre rapidement la puissance d’un radiateur électrique nécessaire pour chauffer une pièce. Suivant votre zone géographique et l’isolation de la pièce à chauffer, il vous suffit de connaitre son cubage (largeur x longueur x hauteur en mètre) et de multiplier le résultat obtenu par le ratio du tableau ci-dessous (valeurs pour des attitudes de logements jusqu’à 400m). Vous obtiendrez ainsi la puissance nécessaire du radiateur à poser.
 
Isolation
Mauvaise
Moyenne
Bonne
Zone douce
40W/m3
35W/m3
30W/m3
Zone tempérée
50W/m3
40W/m3
35W/m3
Zone froide
60W/m3
50W/m3
40W/m3

Exemple : pour chauffer convenablement une chambre de 45m3 (3x6m sur 2,5m de hauteur), dans une maison moyennement isolée à Lyon (40W/m3), il faut un radiateur de 1800W. Par sécurité (et surtout disponibilité de gamme), il faut opter pour un modèle de 2000W, ou 2x1000W si cela est possible afin de mieux répartir la chaleur dans la pièce, ainsi que sur une technologie à inertie (chaleur douce).
Les puissances obtenues sont indicatives. Il est toujours préférable de contacter votre installateur ou un bureau d'études thermiques. Ces professionnels du chauffage sauront évaluer précisément votre besoin.
Pour obtenir un calcul plus précis, ou pour des radiateurs eau chaude, vous pouvez aussi utiliser notre calculateur de puissance radiateur.
11 novembre 2012

Quelles marques d’adoucisseur d’eau choisir ?

Nos clients nous posent très souvent la question sur l’écart de prix important que l’on peut rencontrer avec un adoucisseur de GSB (Grande Surface de Bricolage), que l’on peut trouver sur internet, ou voir même chez des distributeurs de matériels professionnels, par rapport aux modèles que nous pouvons leur proposer tels ceux du leader européen du traitement d’eau BWT, intervenant à la fois dans le résidentiel, l’industrie ou le collectif, et commercialisant entre-autre la marque PERMO. Si ce dernier propose des produits à près de 2000 euros, et que nous les installons fréquemment depuis de très nombreuses années, c’est qu’il y a une raison !
 
Cette différence de prix s’explique notamment en grande partie par le fait qu’il est totalement impossible de comparer un adoucisseur issu d’un fabriquant (en l’occurrence français), qui développe et conçoit de A à Z ses produits (et qui a d’ailleurs obtenu une certification en ce sens) avec un adoucisseur assemblé (aussi connu soit-il), composé de différents organes pris ici ou là, tant en terme de qualité, de performances, de fiabilité ou de services après-vente !
 
Un adoucisseur est ainsi composé de 3 parties principales : un bac, une résine et une vanne. Sachant que le bac dans l’absolu reste qu’un simple container à sel, les 2 autres organes sont très importants. Or tout d’abord, il faut savoir que tous les assembleurs utilisent les mêmes vannes, toutes issues de 3 fabricants principaux APIC, AUTOTROL ou FLECK, toutes de même qualité moyenne … voir parfois médiocre pour certains modèles !  Ces vannes sont en généralement basées sur des phases de régénération en 5 ou 6 cycles (amenant une plus importante consommation d’eau et de sel, pour ensuite donner aussi une mauvaise réputation aux adoucisseurs !), alors que BWT Permo n’en utilise que 3 avec des cycles qui plus est optimisés en débit d’eau pour rendre le système économique, système qui a d’ailleurs fait une partie de sa réputation. Concernant les résines, là encore peu de fabricants différents de par le monde, mais les cahiers des charges peuvent être plus ou moins contraignant pour obtenir des résines spéciales à très haut rendement rendant l’appareil là encore particulièrement économique (voir l'article sur l'adoucisseur Viseo).
 
Ensuite, quid de la sécurité sanitaire (développement microbien) avec des adoucisseurs de grande distribution ? Permo a depuis très longtemps mis en place un ensemble de dispositifs permettant de garantir totalement la sécurité des utilisateurs :
  • Chloration par hydrolyse et mise en asepsie des résines
  • Purges automatiques de 2mn au bout de 48h sans soutirage
  • Régénération systématique au 1er soutirage si absence > 96h
  • Protection coupure de courant (pile de réserve de marche > 3 ans)
  • Anti-siphonage en cas de coupure d’eau
  • Contrôle de qualité du sel
  • Sécurité basse tension …

Tous ces dispositifs sont bien souvent absents (ou fonctionnent mal) sur des modèles assemblés, produits qui ne sont d’ailleurs pas homologués ACS (attestation de conformité sanitaire), ou qui usurpent sur l’emballage le logo ACS ! Ainsi, même si un assembleur vous indique qu’il choisit les « meilleurs » organes pour réaliser ses adoucisseur, c’est totalement faux … vu qu’il n’y en pas vraiment !
 
Enfin, la garantie est aussi pour rappel de 10 ans pour Permo notamment sur le corps, le bac, et la résine, mais aussi surtout de 5 ans sur le reste (notamment l’électronique) si l’installation de l’adoucisseur est réalisé par un installateur agréé, sachant qu’à nouveau Permo est un constructeur et qu’il dispose d’un réseau bien plus étoffé d’interlocuteurs qu’un simple revendeur local ou internet d’un produit assemblé : que se passera-t-il le jour où vous ne pouvez plus passer par ce revendeur pour x raisons (n’existe plus, mauvaises relations, etc…) et que vous êtes en panne ? Nous recevons quotidiennement des appels de personnes dans ce cas qui ne pouvant être dépannées, après s’être faites avoir, préfèrent dorénavant opter pour un produit disposant d’un suivi constructeur sérieux. Pour information, les pièces chez BWT sont disponibles pendant 20 ans ! Nous changeons des adoucisseurs Permo qui ont ainsi près de 30 ans … Lors d’interventions chez des clients, combien d’adoucisseurs sont aussi constatés à l’arrêt, le produit ne pouvant être dépanné ou ne donnant pas satisfaction (consommation d’eau et de sel importante) alors que la dureté de l’eau distribuée dans le logement dépasse allégrement les 28°f, endommageant ou faisant consommer plus d’énergie tous les appareils alimentés en eau (chaudière, chauffe-eau, lave-vaisselle, lave-linge, mitigeur, …) !
 
Plutôt que de faire confiance à des vendeurs sortis de nulle part (voir le lien vidéo en bas de page http://elyotherm.fr/traitement-eau/technique/bien-choisir-adoucisseur), adressez-vous de préférence à un réseau constructeur, disposant d’installateurs agréés officiellement et possédant un code NAF en adéquation avec l’installation d’équipements sanitaires ou de plomberie, notamment en termes de garanties. C’est une première règle qu’un client devrait suivre car c’est la preuve de l’existence de qualifications et/ou de diplômes par catégorie de corps de métier pour l’inscription au registre des métiers,  et de l’obligation de souscrire des garanties d’assurance particulièrement onéreuses et difficiles à obtenir (garantie décennale, garantie responsabilité civile professionnelle notamment).
 
En résumé, de par notre expérience terrain, sorti de Permo et Cillit (marques du groupe BWT), voire de Culligan pour certains de leurs produits, vous achèterez dorénavant un adoucisseur en toute connaissance de cause !
 
 
Note du rédacteur : pour répondre à certains détracteurs, aider et aiguiller des potentiels acheteurs qui ne sont pas du domaine à comparer des produits, en mettant notamment en avant seulement des différences techniques, afin qu’ils puissent choisir en toute transparence, n’est en rien du dénigrement. En outre, nous essayons à notre petit niveau de défendre une certaine image du bâtiment, bien souvent ternie par des pseudos « professionnels » ou autres « vendeurs de foire » qui faillissent notamment à leur devoir de conseils ou qui installent certains produits de piètre qualité, l’utilisateur final pouvant malheureusement très vite faire un amalgame…

4 novembre 2012

Chaudière à pellets : obligation d’un ballon tampon ?

Un  ballon tampon est une réserve d’eau chaude particulièrement isolée dont le but principal est de stocker la chaleur produite par un générateur de chaleur (chaudière, pompe à chaleur, …) pour la restituer ensuite à la demande sur des émetteurs de chauffage (radiateurs, plancher chauffant, …).

Nos clients nous demandent fréquemment si avec une chaudière à granulés bois (ou pellets), un ballon tampon est nécessaire, recommandé ou carrément obligatoire. Car cet accessoire est en effet fortement recommandé en combustion bois « traditionnelle » avec une chaudière bois buches.

Il faut tout d’abord savoir que la plupart des chaudières à granulés bois, que ce soit des bruleurs de type « volcan » (ex. Okofen) ou « pulsé », atteignent leur rendement optimal après plusieurs minutes (10-15mn) de fonctionnement à pleine puissance, sauf en cas de reprise rapide du foyer où dans ce cas, quelques minute seulement sont nécessaires. Pour éviter des chocs thermiques trop fréquents (les reprises importantes peuvent abimer la chaudière), pour améliorer le rendement global de son installation, il est donc important et recommandé d’espacer et d’augmenter les périodes de chauffe (temps de cycle).

Ainsi, le ballon tampon va permettre :
  • de faire fonctionner la chaudière le plus longtemps possible à sa température optimale (donc au rendement optimal) ;
  • de réduire le nombre d'allumage du foyer (et limiter la formation de mâchefer, les rejets polluants) ;
  • de lisser les marches en demi-saison où les besoins calorifiques moindre vont entrainer des démarrages/arrêts fréquents engendrant des rendements inférieurs ;
  • de disposer d’une réserve d’eau à température afin de pouvoir fournir une grande quantité d’eau chaude nécessaire pour réchauffer tout un bâtiment rapidement (durée de chauffe beaucoup plus courte) ;
  • de simplifier certaines installations combinées par exemple avec des panneaux solaires.
Si vous choisissez un modèle de chaudière avec un bruleur simple et techniquement moins abouti, le ballon tampon peut donc se révéler intéressant vu le fonctionnement non modulant de ce type de bruleur et de son inertie de démarrage/arrêt.
 
Néanmoins, si votre chaudière :
  • est bien calibrée en puissance (attention au surdimensionnement !),
  • dispose d’un corps de chauffe à volume d’eau important (entre 50 et 150L),
  • dispose d’un brûleur type « volcan » qui permet de moduler sa puissance,
Les constructeurs n’exigent alors pas de ballon tampon pour obtenir des cycles de fonctionnement tournant autour des 45/50 minutes avec leurs produits.
 
En outre, si vous anticiper suffisamment à l’avance les reprises de chauffe,  vous vous réveillerez par exemple à la température désirée, après avoir déclenché une période de chauffe très longue. Idem en soirée en programmant une température légèrement inférieure pour la journée puis une reprise de chauffe pour le soir.
 
Notre recommandation est donc que, quitte à investir dans un ballon avec une chaudière à bruleur classique, autant choisir directement une chaudière performante à bruleur volcan, et de se passer de ballon tampon : gain de place (pas besoin de stocker 500 ou 1000 litres d'eau chaude !), moins d’hydraulique (fiabilité), régulation plus simple…

La mention Reconnu Grenelle Environnement ou RGE

A compter du 1er janvier 2014 (article 81 de la loi de finances 2012), les particuliers devraient passer par des entreprises disposant de la mention « Reconnu Grenelle Environnement » (RGE) pour bénéficier des aides publiques aux travaux d’amélioration énergétique de leur habitation.

Le marché de la performance énergétique a multiplié les signes de qualité (appellations, labels, marques, qualifications ou encore certifications). Aussi, était-il nécessaire de faciliter l’identification des signes de qualité les plus performants et de favoriser leur notoriété auprès du client final. L’état, au travers l’ADEME (Agence de la Maitrise de l’Energie), et les organisations professionnelles, ont ainsi signé le 9 novembre 2011, une charte d’engagement et créé la mention « Reconnu Grenelle Environnement » qui regroupe à ce jour cinq labels et marques existantes :
  • Les qualifications délivrées par Qualit’Enr pour les installateurs d’énergies renouvelables (Qualisol, Qualibois, Qualipac, QualiPV)
  • Les marques « Pro de la performance énergétique » de la FFB et « ECO Artisan » de la CAPEB, délivrées par Qualibat, et qui regroupent des entreprises et des artisans spécialisés dans la rénovation énergétique
  • Les qualifications délivrées par Qualifelec portant les mentions « économies d’énergies » et « solaire photovoltaïque »
  • Les qualifications de Qualibat relatives aux énergies renouvelables (photovoltaïque, solaire thermique, pompe à chaleur, bois) et à l’efficacité énergétique (bouquet de travaux et rénovation énergétique offre globale).

Ainsi tout professionnel pouvant se prévaloir d’au moins une de ces marques ou labels, bénéficiera automatiquement de la mention « RGE ». A partir de janvier 2014, afin de sécuriser et de mettre en confiance les maitres d’ouvrage afin qu’ils engagent des travaux de performance énergétique, seules les entreprises titulaires d’un signe de qualité RGE pourront faire profiter leurs clients des avantages fiscaux (crédit d’impôt développement durable) ou aides publiques proposés par l’état pour la rénovation énergétique de leur logement.