2 juillet 2010

Installation d’une chaudière à condensation gaz : les règles à respecter !

chaudiere a condensation gaz viessmann lyon elyothermL’installation d’une chaudière à condensation individuelle gaz est soumise aux règles de l’art et, en cela, ne diffère pas de l’installation d’une chaudière classique. Toutefois, il est important d’observer quelques règles d’or pour garantir une mise en œuvre conforme et l’obtention de performances optimales.

Emetteurs de chaleur fonctionnant à basse température

Sur une installation neuve, les émetteurs seront choisis et dimensionnés de préférence pour fonctionner à des régimes d'eau inférieurs à celui de la norme EN 442 qui est basée sur un ΔT50K (T°Départ=75°C et T°Retour=65°C) pour que la chaudière puisse notamment condenser avec une température de retour très basse tout au long de l’année. Ainsi, les émetteurs fonctionneront plutôt avec des ΔT40K, ΔT30K ou moins : radiateur « chaleur douce », plancher chauffant.

En rénovation, les paramètres de la régulation (puissance brûleur, loi d’eau, …) seront ajustés en fonction des conditions de fonctionnement antérieurs et des travaux d’amélioration énergétique mis en œuvre (fenêtres, bâti, robinet thermostatiques, …). Ainsi, les anciens radiateurs ne sont pas obligatoirement à changer (voir article) surtout s'ils avaient été ou sont aujourd'hui sur-dimensionnés grâce à des travaux d’isolation, et que la chaudière est pilotée en fonction de la température extérieure afin de fournir la « juste » température d’eau au départ de chauffage, et garantir là encore un retour le plus froid possible pour obtenir le phénomène de condensation des fumées.

Une eau de retour la plus basse possible en entrée de chaudière

La présence de dispositifs ayant pour effet de réchauffer l’eau de retour à l’entrée de la chaudière doit être banni de l’installation hydraulique, tels que les vannes mélangeuses 4 voies (uniquement des 3 voies doivent être installées), les robinets thermostatiques 3 voies sur les radiateurs. En rénovation, la vidange nécessaire de l’installation constitue une opportunité d’améliorer l’équilibrage hydraulique, de poser des robinets thermostatiques et de simplifier les boucles.

Régulation « intelligente » fortement recommandée

La régulation se fera si possible par sonde extérieure (avec si sonde de compensation intérieure si nécessaire) plutôt que par un simple thermostat intérieur « tout ou rien », afin d’ajuster en permanence la température de départ de la chaudière aux besoins de chauffage et ainsi optimiser la condensation. La sonde d’ambiance et la programmation du chauffage et de la production d’eau chaude sanitaire amélioreront encore les performances.

Conduit spécifiques pour l’évacuation des produits de combustion

De la condensation peut se former aussi dans le conduit de fumée. Des précautions particulières sont donc à prendre pour éviter la corrosion et évacuer les condensats. Il faut utiliser que des conduits de fumée spécifiquement conçus pour la condensation. En cas de raccordement à une cheminée, seuls les conduits prévus à cet effet sont autorisés, soit par conception, soit par tubage. Ils doivent répondre aux prescriptions techniques suivantes : supporter une température jusqu’à 120°C (T120), fonctionner en dépression (classe N1), résister à la condensation (classe W), résister à la corrosion (classe 1, 2 ou 3). Pour les conduits d’évacuation des chaudières gaz à ventouse, il est impératif d’utiliser les accessoires condensation proposés ou homologués par le fabriquant et de suivre ses préconisations sur les différentes sorties et longueurs. Enfin, pour la collecte des condensats, il faut obligatoirement appliquer les dispositions préconisées par les constructeurs. Les conduits ne doivent pas avoir de points susceptibles de piéger les condensats comme une contre pente. En ventouse notamment, le conduit d’évacuation des fumées doit avoir une pente d’au moins 3% (à l’inverse d’une chaudière classique) pour ramener les condensats vers la chaudière qui a été conçue pour les recevoir et les canaliser.

Evacuation des condensats

L’évacuation des condensats se fait par un siphon raccordé au réseau d’évacuation des eaux usées. Les condensats sont acides, mais ils le sont moins qu’un simple jus de citron, puisque le pH est de 3 à 4. Par ailleurs, comme une grande partie des rejets de produits ménagers sont basiques, ces derniers « neutralisent » largement l’acidité des condensats. Il n’y a donc pas d’impact sur l’environnement, bien au contraire. Toutefois, sur certaines installations fonctionnant toute l’année à basse température, les volumes de condensats collectés peuvent être importants, les matériaux utilisés pour les tuyaux d’écoulements devant alors être appropriés ou les condensats neutralisés par un filtre à condensats (ex. neutraliseur Sentinel Condensafe+).

Qualité de l’eau de chauffage

En cas de remplacement d’une chaudière, il est fortement conseillé d’effectuer un désembouage du circuit de chauffage, à minima par un simple rinçage ou bien par un procédé plus efficace tel qu’un désembouage hydrodynamique dans le cas d’une installation très embouée (avec plancher chauffant par exemple). La vidange du réseau constitue une opportunité de rénover le mode de dégazage de l’installation et la protection des équipements (corps de chauffe, échangeur, vannes, …) avec des dispositifs de séparations des boues et des particules (ex. désemboueur magnétique Sentinel Eliminator ou Fernox TF1) et une filtration efficace. En outre, l’eau du réseau de chauffage devra répondre aux préconisations usuelles en fonction de l’installation : plage de pH et de dureté, traitement anticalcaire, traitement anti-oxygène, inhibiteur, …).

Installation et mise en service par des professionnels qualifiés

L’installation et la mise en service de la chaudière doivent être effectués en respectant obligatoirement (en matière de gaz, c'est la loi !) le référentiel gaz des organismes de certification et de contrôle (ex. Qualigaz), et les prescriptions techniques du fabriquant. Ainsi, il est vivement recommandé de faire installer et mettre en service une chaudière gaz par un professionnel agréé Professionnel Gaz (PG) et/ou par le constructeur.
27 juin 2010

Le guide de la chaudière à condensation gaz

La chaudière individuelle à condensation fonctionnant au gaz naturel apporte une réponse concrète aux consommateurs recherchant économies d’énergie, confort, et respect de l’environnement.

Performance

Les nouvelles chaudières individuelles gaz à condensation intègrent un échangeur spécifique favorisant la condensation de l’énergie contenue dans les fumées, et elles sont équipées de brûleurs permettant une modulation continue de la puissance de chauffage. Ces chaudières tirent le maximum de l’énergie générée lors de la combustion du gaz lorsqu’elles sont associées à une installation fonctionnant à basse température (moins de 60°C) et/ou pilotées par une régulation en fonction des besoins du logement (ex. régulation sur température extérieure).

Respect de l’environnement

En consommant moins d’énergie, une chaudière gaz à condensation bien entretenue présente des émissions de CO2 très inférieures à celles d’une chaudière d’ancienne génération. De plus son bruleur spécifique diminue également fortement les rejets de CO et de NOx. Enfin, sa complémentarité avec l’énergie solaire a fait ses preuves : l’association d’une chaudière gaz à condensation et d’un chauffe-eau solaire, dans un logement avec une isolation performante, permet d’être conforme au label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et de la future réglementation thermique RT2012.

Economique

La chaudière à condensation permet de réaliser des économies d’énergie dans tous les cas de figure. Elles se traduisent par une réduction de la facture de gaz. L’équipement apporte également un plus grand confort d’utilisation (réglages plus précis du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, programmation horaire), plus de sécurité (circuit de combustion étanche), moins de bruit. Ce type d’équipement fait l’objet d’incitations directes ou indirectes telles que le crédit d’impôt, ou de prêt à taux zéro (Eco-PTZ, Financement Dolcevita).

Gamme de chaudières à condensation

Les fabricants ont développé des gammes spécifiques de chaudières à condensation répondant aux différents modes de pos habituels (au sol, montage mural, ou en bloc avec ballon ECS intégré), et présentant les mêmes caractéristiques de compacité à une chaudière classique de puissance comparable. Outre la performance en mode chauffage, les modèles répondent aussi à la nouvelle norme européenne (NF EN 13231) en termes de production d’eau chaude sanitaire : les débits couvrent une plage de 12l/min (correspondant à de petits logements), à plus de 20l/min pour des installations à plusieurs salles de bain ou équipements de balnéothérapie. Enfin, les constructeurs proposent des solutions de couplage de leurs chaudières avec des installations solaires thermiques, avec par exemple des ballons de production d’eau chaude sanitaire alimentés à la fois par les capteurs solaires et par la chaudière, avec toute la partie régulation et hydraulique intégrée.

Conditions d’installation dans le neuf

Les gammes de dispositifs d’amenée d’air et d’évacuation des produits de combustion permettent d’implanter une chaudière gaz à condensation dans tous pavillons ou bâtiment collectifs neuf : ventouse horizontale ou verticale, conduits collectifs concentriques, conduits séparés. Les performances de l’appareil pourront être maximisées grâce aux émetteurs qui seront dimensionnés pour fonctionner à basse température (radiateur chaleur douce, plancher chauffant), et l’emploi d’une régulation performante par exemple basée sur la température extérieure.

Conditions d’installations dans l’existant

Une chaudière gaz à condensation peut être raccordée à toute installation de chauffage centrale à eau existante. Pour que la performance soit atteinte au maximum, il est préférable que la chaudière soit installée avec une régulation performante (en fonction de la température extérieure, et éventuellement intérieure) et que les émetteurs soient dotés de robinets thermostatiques. Les anciens émetteurs type radiateurs ne sont pas obligatoirement à changer surtout si ils avaient été ou sont aujourd’hui sur-dimensionnés grâce à des travaux d’isolation (ex. double vitrage) et que la chaudière fournie une température d’eau chaude à la boucle de chauffage en fonction de la température extérieure. Ainsi, la température de retour de l’installation sera la plus basse possible, et plus la chaudière condensera (écoulement important de condensats). Côté évacuation des fumées, il faut simplement veiller aux possibilités techniques d’implanter un terminal ventouse, de tuber un conduit de cheminée existant (ex. UBBINK Rolux Condensation Renolux). Enfin, il faut prévoir une évacuation des condensats à proximité de la chaudière (évacuation PVC existante) ou bien utiliser une petite pompe de relevage spécial condensation (ex. SFA SaniCondens Plus) qui ira rejeter les condensats plus loin et/ou plus haut.

Matériaux pour l’évacuation des produits de combustions

Les produits de combustions d’une chaudière gaz à condensation ont une température plutôt basse (moins de 60°C) et contiennent de l’humidité qui, si elle condense sur une paroi froide, est plutôt acide (pH entre 3 et 4). En conséquence, le raccordement direct sur un ancien conduit en place sans vérifications préalables est interdit. Seul est autorisé le raccordement à des conduits prévus à cet effet, soit par conception, soit par tubage. Avec les appareils récents, l’évacuation des produits de combustion est souvent effectuée sous légère pression positive (pour assurer le tirage) et dans des conduits en matériaux adéquats (inox, polypropylènes, PVDF, PPTL, composites). Dans tous les cas, il est impératif de se conformer aux préconisations de pose de chaque fabricant (qui a homologuer son système chaudière + conduit + terminal), ainsi qu’aux documents normatifs (avis technique). Il est donc recommander de faire installer sa chaudière si possible par un installateur agréé Professionnel Gaz (PG).

Nuisances

Aujourd’hui, dans la majorité des cas (attention toutefois à certaines marques, suivant la position du ventilateur), une chaudière individuelle au gaz est extrêmement silencieuse. Le circuit de combustion étanche permet de limiter le bruit de circulation de l’air comburant. La modulation de fonctionnement du bruleur restreint aussi le nombre de démarrage, et encore plus si la chaudière est équipée d’un ballon ECS. La chaudière peut donc s’installer dans n’importe quelle pièce du logement, même si cette dernière ne dispose d’aucune amenée d’air. Côté fumées, elles sont composées en grande partie de vapeur d’eau, sans odeur, et de faibles températures.

26 juin 2010

Vitotronic 200 HO1A : nouvelle régulation Viessmann !



L’actualité produit de l’un leader du monde du chauffage, Viessmann, est riche en ce moment. Après une nouvelle gamme de panneau solaire à tube sous vide à caloduc (Vitosol 300-T), le constructeur renouvelle tout sa gamme de régulations « Vitotronic » équipant ses chaudières gaz murales ou au sol.

Ainsi, la nouvelle génération de régulation Vitotronic rend l’interface de commande de l’installation de chauffage conviviale et très simple d’utilisation pour l’installateur, l’utilisateur final et le mainteneur : menu déroulant, affichage graphique, commandes intuitives, aide contextuelle sur chaque commande.

La taille du nouvel écran est supérieure de l’ordre de 70% à celle constatée sur les équipements disponibles sur le marché. Le contraste et la luminosité de cet écran permettent l’affichage de plusieurs lignes parfaitement lisibles, même dans l’obscurité. Il permet aussi également l’affichage graphique des courbes de chauffe ou de l’apport en énergie solaire.

La commande intuitive par menu déroulant vous guide rapidement et simplement : basée sur le système usuel de navigation par flèches des téléphones portables ou des télécommandes TV, elle intègre aussi une aide contextuelle. L’utilisateur peut consulter tous les chiffres-clés importants tels que l’apport en d’énergie solaire ou la température de l’eau chaude sanitaire. De plus le paramétrage des programmes de fonctionnement, régime réception, régime économique, programmation vacances, … est très facile à réaliser.

Vous pouvez adjoindre à cette régulation des commande à distance (Vitotrol 300A ou 200A) aux lignes très épurées, s’intégrant parfaitement dans l’habitat, reprenant toutes les commandes de la régulation de la chaudière, et affichant simultanément les températures ambiante et extérieure, et le mode de fonctionnement, vous permettant de contrôler d’un seul coup d’œil votre installation.

Nous vous proposons de découvrir la nouvelle régulation Viessmann par l’intermédiaire d’un simulateur reprenant l’intégralité des fonctions présentes (un simple fichier à lancer). Vous pourrez ainsi vous rendre compte pourquoi Viessmann bénéficie d’une telle notoriété de qualité sur le marché du chauffage et pourquoi nous avons choisi d’installer principalement cette marque (avec Frisquet) pour nos clients souhaitant une installation performante et robuste …

Télécharger le simulateur Viessmann Vitotronic 200 (fichier ZIP 456KB)

Viessmann : nouveau capteur solaire à tubes sous vide

viessmann capteur solaire tubulaire vitosol 300T.jpgRéputé pour la fiabilité et la durabilité de ces capteurs solaires par l’emploi de matériaux de haute qualité d’une remarquable tenue à la corrosion, Viessmann vient compléter sa gamme de capteurs solaires à tubes sous vide (TSV) « Vitosol » en lançant le « Vitosol 300-T » utilisant le principe du caloduc, tout en améliorant les performances de la gamme existante « Vitosol 200-T ». Les matériaux choisis par Viessmann (cuivre, verre de haute qualité à faible teneur en fer, corps du capteur en aluminium, revêtement sol-titane hautement sélectif et flexibles de raccordement en acier inoxydable) pour l’élaboration de ses capteurs garantissent leur réputation et leur longévité exceptionnelle.

Les capteurs solaires sous vide de Viessmann offrent un rendement optique maximal (de près 80%). En outre chaque tube peut s’orienter de façon idéale vers le soleil, par simple rotation axiale, et maximiser ainsi l’utilisation de l’énergie solaire, transformant en chaleur utile le rayonnement solaire même s’il est faible. Intégré au tube sous vide, l’absorbeur se trouve ainsi protégé des intempéries et de la pollution afin d’assurer une utilisation durable de l’énergie pour de longues années. Le revêtement sol-titane de l’absorbeur capte des quantités d’énergie solaire très importantes et le vide à l’intérieur des tubes assure une isolation extrêmement efficace, et donc il n’y a pratiquement pas de déperditions entre les tubes de verre et l’absorbeur (contrairement aux capteurs plans). Par ailleurs, le boîtier collecteur en aluminium contient une isolation thermique renforcée, minimisant encore les pertes thermiques.

Les capteurs solaires Vitosol peuvent se monter dans toutes les positions, verticalement ou horizontalement, sur des toits, en façade ou sur des supports indépendants.

Alors si vous envisager de vous équiper avec un CESI (chauffe-eau solaire individuel), comparez bien les performances et caractéristiques des capteurs qui vous seront proposés pour pérenniser votre installation solaire et ne pas prendre de risque. Pour une installation de qualité en matériel Viessmann, faites appel à des installateurs « Pro-Actifs », c'est-à-dire agréés par Viessmann (liste disponible sur le site du constructeur).

Le chauffage électrique reste « compatible » avec la RT2012 !

atlantic radiateur electrique shangai eco domoAfin de répondre aux exigences des constructions neuves (montée rapide en température, peu d’inertie), de la nouvelle réglementation thermique RT2012, ATLANTIC propose une nouvelle gamme d’émetteurs électrique dénommée « ECO DOMO », déclinée en radiateur (modèle SHANGAI) et en panneau rayonnant (modèle SOLIUS).

Cette gamme « ECODOMO » permet de maîtrisez sa consommation tout en bénéficiant d'une chaleur optimale, d’adapter automatiquement la période de chauffe et la température à votre rythme de vie, et de respecter un peu plus l'environnement sans renoncer à son propre confort :
  • Détection d'absence par capteur : entre 12 et 18% de gain
  • Détection d'ouverture et de fermeture de fenêtres : environ 4% de gain
  • Indicateur de consommation : conforme aux exigences RT2012
  • Corps de chauffe en aluminium : parfaitement adaptée au marché de la construction neuve avec une montée en température très rapide, et une chaleur homogène et continue.
Le panneau de commande des appareils se présente ainsi (cf. photo)

1. Un réglage visuel et facilement compréhensible des différentes fonctions : molette ECO DOMO.
2. Un réglage fin et précis de la température demandée : graduation en degré.
3. Une utilisation avisée et citoyenne de son appareil : indicateur de consommation.
4. Une compréhension facilitée grâce à de nouveaux pictogrammes.
5. Un témoin lumineux de chauffe.

L’innovation d’ATLANTIC dans le domaine du chauffage électrique démontre encore que le chauffage à effet joule peut (encore) rester compatible avec un bâtiment peu énergivore.