27 avril 2010

Désembouage : protégez chaudière et circuit de chauffage

Le nettoyage du circuit de chauffage ou aussi appelé désembouage doit être réalisé assez périodiquement pour éliminer les dépôts de boues rouges ou noires (cf. photo ci-contre) constitués notamment d’oxydes métalliques, d'algues, ou de tartre, ceci afin de garantir le bon fonctionnement (confort) et un rendement optimal de votre installation (économies d'énergie). Il est en outre obligatoire et exigé par le fabriquant lors du remplacement d’une veille chaudière pour bénéficier de la garantie constructeur, et surtout de ne pas endommager la nouvelle (les tuyauteries, échangeurs, ... sont nettement plus fins que les modèles fabriqués il y a une vingtaine d’année).

Ci-dessous une liste non exhaustive de quelques symptômes pouvant être liés à une « mauvaise » eau de chauffage :
  • Bruits de chaudière : tartre en formation
  • Baisse de rendement de la chaudière : dépôts de tartre et de boues
  • Radiateurs piqués : corrosion galvanique
  • Radiateur froid en partie supérieure : présence d’oxygène ou d’hydrogène
  • Radiateur froid en partie inférieure : boues en formation et mauvaise circulation
  • Pannes de pompes : boues ou magnétite dans le mécanisme
  • Micro fuites : joints usés / corrosion
  • Échange réduit du plancher chauffant : présence de boues et bactéries...
Avec traitement efficace, vous obtiendrez un meilleur confort, un meilleur fonctionnement de votre chaudière, une diminution des coûts d'énergie et d'entretien, et un allongement de la durée de vie de vos équipements.

Une fois le désembouage réalisé, pensez aussi à protéger votre installation en injectant dans l’eau du circuit de chauffage un produit protecteur (par exemple un produit professionnel de la gamme FERNOX - F1 Protector) et en installant un système anticalcaire performant suivant la dureté de votre eau.

Nous pouvons intervenir et réaliser sur votre installation un désembouage : Désembouage Lyon et départements limitrophes.


23 avril 2010

Le chauffage par radiateur électrique : mauvaise réputation ?

Malgré les idées reçues sur le chauffage électrique, se chauffer au radiateur électrique ne coûte pas forcément cher et il est même possible de faire des économies d'énergie, grâce notamment aux dernières évolutions technologiques et à une gestion « intelligente » de la consommation.

Certes, l’avenir du radiateur électrique est plus que limité à terme dans le neuf à cause notamment de la nouvelle réglementation thermique (RT2012) qui va faire du ménage dans la famille des convecteurs « grille-pain », mais les modèles rayonnant et à inertie peuvent encore tirer leur épingle du jeu dans la rénovation avec une régulation performante. Ainsi, alors que le radiateur à eau traditionnel a connu une forte réduction du volume des ventes relative au développement du plancher chauffant, le radiateur électrique reste quant à lui dans une dynamique de développement.

La technologie fluide semble plus appréciée pour la rénovation, alors que la technologie dite sèche trouve encore sa place dans les constructions neuves. La réduction des déperditions thermiques face au durcissement de la réglementation thermique va aussi susciter dans les années à venir une diminution des puissances unitaires et la généralisation des radiateurs 500W au lieu des traditionnels 1000 voir 1500W. En revanche, le marché de la rénovation reste très important avec plus de 8 millions de logement actuellement chauffés à l’électricité (56 millions de convecteurs), avec près de la moitié qui auraient plus de 15 ans. Or dans ces logements, il n’est pas toujours possible d’installer d’autres modes de chauffage réclamant de la place (local technique) ou un raccordement gaz par exemple. Et grâce à des régulations de plus en plus performantes, la nouvelle génération de radiateurs électriques compte faire oublier leurs rendements médiocres. Car le coefficient de performance des systèmes à effet joule reste désespérément limité à 1 en supposant (ce n’est pas tout à fait vrai avec les pertes) que 1kW électrique consommé donne 1kW de chauffage.

Ainsi aujourd'hui, plus de 60% des radiateurs électriques achetés sont à inertie. L'inertie thermique est la capacité d'un corps physique à absorber puis à restituer la chaleur de manière diffuse, sachant que plus l'inertie thermique est importante, et plus ce corps stockera d'énergie. L’utilisation de ce principe physique au chauffage de l’habitation permet de mieux répartir et gérer la diffusion de la chaleur dans les pièces permettant un effet ressenti plus doux, plus naturel, et plus homogène.

L’inertie du corps de chauffe est obtenue de 2 façons : soit avec un fluide dans lequel baigne une résistance électrique ou grâce à une masse de matériau incorporant là aussi une résistance électrique. L’inertie fluide est réalisée au moyen d’une huile minérale ou d’eau glycolée en fonction de l’enveloppe pour des raisons de corrosion. L’inertie à technologie dite sèche s’appuie sur différents types de matériaux tels que la fonte, la stéatite, le verre, … capables de restituer la chaleur de façon homogène et constante dans le temps.

Afin de limiter le temps de monter en température des radiateurs à inertie, certains fabricants tels qu’Atlantic, Campa, Thermor, … intègrent dans leur modèle un film chauffant en face avant permettant d’accentuer le phénomène de rayonnement. La chaleur dégagée par un chauffage rayonnant peut être comparée à celle dégagée par les rayons du soleil. L’utilisateur perçoit ainsi une sensation de rayonnement avant même la montée en température du cœur de chauffe (environ 15min pour la fonte), avec un confort de chaleur quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans la pièce (le rayonnement réchauffe aussi les meubles, les murs, le sol etc … qui rayonnent à leur tour).

Dans tous les cas, un radiateur à inertie chauffe les surfaces (par rayonnement) et l’air (par convection naturelle), sans excès de température au niveau de l’émetteur, permettant d’obtenir une température de l’air entre le sol et le plafond beaucoup moins stratifiée, donc une sensation de chaleur plus homogène et plus agréable.

Mais attention, trop d’inertie tue l’inertie ! Ou plutôt limite les économies d’énergie et amène de l’inconfort. Ainsi, si la température du corps de chauffe ne baisse pas assez vite lorsque la résistance est hors charge lorsque la pièce bénéficie par exemple d’apports gratuits, la température risque alors d’atteindre inutilement un niveau trop élevé. Trop d’inertie pénalise aussi la durée de montée en température du radiateur, et donc moins de réactivité lorsque les besoins augmentent brusquement. Mais à l’inverse une forte inertie permet des actions de délestage sans pour autant induire une baisse significative de la température. Tout est une question d’optimisation en ce qui concerne l’inertie.

Enfin la régulation électronique embarquée sur les produits nouvelle génération garantie une température relativement constante de la pièce. La plupart des produits sont compatibles avec un fil pilote 6 ordres, et possèdent un thermostat ou d’une régulation centralisée (sur sonde de température extérieure par exemple). Certains peuvent détecter une ouverture de fenêtre (brusque chute de température), ou une présence humaine (abaissement automatique de la consigne de température en cas d’absence).

En résumé, le chauffage par radiateur électrique n’est pas une mauvaise solution énergétique pour se chauffer si :
  • les émetteurs sont de bonne qualité
  • les émetteurs sont à inertie et si possible rayonnants
  • son logement est correctement isolé
  • on « pilote » techniquement et intelligemment son chauffage (régulation, délestage, programmation horaire, etc…)

Valentin Ozone : colonne de douche économique en énergie !

Valentin propose une nouvelle colonne de douche, « Ozone », comprenant un éclairage intégré, sans pile et sans connexion électrique, qui procure une zone de lumière diffuse supplémentaire dans la salle de bain, permettant d’éteindre ou de baiser l’éclairage principal.

L’éclairage, par un simple phénomène physique, s’allume dès que l’eau est chaude, et s’éteint automatiquement. La lumière s’allume progressivement et toutes les nuances de couleur défilent. L’utilisateur n’a plus qu’à en sélectionner une et bénéficier ainsi d’une chromothérapie gratuite.

L’équipement disponible courant avril pour un prix public de 990€ HT, s’installe simplement par votre plombier comme une colonne classique (118cm de hauteur). Il comprend une finition haut de gamme avec une colonne en laiton massif chromé, parée d’un tube lumineux en plexiglas ultra-résistant, d'une large pomme de douche de 22cm orientable, d'une douchette à main avec flexible double agrafage laiton, et d'un mitigeur thermostatique.

Les ballons éligibles au crédit d’impôt

Frisquet capteur solaire thermique chauffe-eau CESISous réserve de certaines normes et caractéristiques techniques, les dépenses afférentes à l’acquisition chaudières à condensation ou d’équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (solaire thermique, biomasse) sont éligibles au crédit d’impôt en faveur des économies d’énergie et du développement durable.

Mais il existe souvent un flou concernant l’application du crédit d’impôt sur la partie stockage sans appoint ou avec appoint intégré (ballons). Ainsi, l’administration précise bien que les ballons d’eau chaude sanitaire inclus dans une installation utilisant une source d’énergie renouvelable sont éligibles au crédit d’impôt développement durable. Les dénominations techniques de ces ballons d’eau chaude éligibles peuvent différer selon la nature de l’installation.

Pour les chaudières alimentées à partir de bois ou autres biomasses, le ballon d’eau chaud, qui assure une distribution de chauffage ou une production d’eau chaude sanitaire, permet à l’équipement d’améliorer fonctionnement de la chaudière en optimisant son rendement et en limitant ses émissions polluantes. Les différentes appellations pour ce type d’installation sont entre autre : ballon à stratification, ballon de stockage d’énergie, ballon tampon, ballon accumulateur …

Pour les équipements solaires thermiques (CESI, SSC), les capteurs ne produisent que de la chaleur que lorsque l’ensoleillement est suffisant alors que les besoins les plus importants se situent généralement en l’absence de soleil. Un ballon de stockage est donc obligatoire. Son appellation est souvent ballon bi-énergie, le solaire et un appoint plus conventionnel (électrique, chaudière, …).

22 avril 2010

Groupe de sécurité : protéger son chauffe-eau électrique

Présent sur toute installation comprenant un ballon de stockage d’eau chaude sanitaire (chauffe-eau, préparateur ECS, ballon de chaudière, …), le groupe de sécurité est un organe indispensable qui rempli plusieurs fonctions :

  • Protection contre les excès de pression : lorsque la température de l’eau augmente, cette dernière se dilate dans un volume fixe entraînant l’augmentation de la pression à l’intérieur du ballon ; pour éviter un éclatement de la cuve, la pression ne doit pas dépasser une valeur de sécurité et est donc limitée par la soupape de sécurité préréglée généralement à 7 bar ; pour compenser l’expansion de l’eau, la soupape de sécurité du groupe s'ouvre pour évacuer un peu d'eau et compenser ainsi la dilatation de l'eau. Il est donc normal de constater un faible écoulement (goutte-à-goutte régulier pendant la chauffe) qui correspond en moyenne à 3% du volume du ballon ;
  • Protection contre les retours d’eau chaude dans le circuit eau froide : un clapet anti-retour empêche que l’eau chaude à l’intérieur du ballon ne se mélange avec l’eau froide du circuit d’alimentation, dès que la pression du ballon devient supérieure à celle du circuit d’alimentation ;
  • Isolation du ballon : un robinet d’arrêt intégré au groupe de sécurité permet de couper le circuit d’alimentation en eau froide si nécessaire (ex : vidange du chauffe-eau, intervention, dépannage …) ;
  • Vidange du ballon : la soupape de sûreté peut être actionnée manuellement pour laisser s’écouler l’eau sous pression contenue dans le ballon, cette dernière étant vidangée via un siphon (évitant la remontée des mauvaises odeurs) clipsé ou visé sous le groupe de sécurité ; afin de s’assurer que la soupape de sécurité fonctionne correctement, il faut veiller à l’actionner régulièrement (1 fois par mois par exemple).

Un groupe de sécurité doit être remplacé tous les 3 ans car :

  • Le constructeur n'assure pas la garantie des chauffe-eau électriques s'il constate que le groupe de sécurité installé avec le chauffe-eau à plus de 3 ans ;
  • En cas de dégâts des eaux du à une fuite du chauffe-eau, vous êtes déclaré responsable par votre assurance si le groupe de sécurité installé avec le chauffe-eau a plus de 3 ans ;

De plus, vous risquez sans vous en rendre compte d’avoir à payer une facture d’eau (très) importante si la soupape est défectueuse et laisse s’écouler en permanence un filet d’eau soit plusieurs litres par jours. iI est donc fortement recommandé de vérifier régulièrement son groupe de sécurité et de le changer par un neuf au moins tous les 3 ans. Si le groupe de sécurité fuit en permanence, il peut s'agir aussi de la présence d’un corps étranger qui empêche l’étanchéité de la soupape (particules de sable ou de calcaire issues du réseau, de tartre formé dans le ballon, ...), ou que la pression ou la qualité de l'eau (corrosive, calcaire) l'a endommagé irrémédiablement. Dans le cas d’une particule, si elle est peu incrustée, ouvrir complètement et rapidement le bouton de manœuvre de la soupape de sécurité peut parfois la chasser. 

Pour limiter les pertes en eau (économies d’eau) et de « fatiguer » prématurément son groupe de sécurité, deux organes complémentaires peuvent être installés :


La consommation d’eau nocturne chutant considérablement, la pression dans le réseau public d’eau potable augmente considérablement. De plus, c’est généralement la nuit que la période de chauffe se déclenche dans le cas des chauffe-électriques afin de bénéficier des compteurs électriques avec tarif heures creuses / heures pleines. Le cumul de la chauffe de l’eau d’un côté, et de l’augmentation de la pression du réseau d’eau de l’autre, fait que la pression s’exerçant sur la soupape de sécurité atteint la valeur de tarage produisant un écoulement d’eau (potable et chauffée) supérieur à la valeur de la dilatation de l’eau, et dans tous les cas, fatigue cet organe de sécurité en étant toujours à la limite de la pression d’ouverture. Afin d’éviter ce phénomène, il est nécessaire de poser un réducteur de pression qui protégera le chauffe-eau électrique des excès de pression.

Enfin, pour limiter encore les écoulements d’eau chaude, l’installation d’un vase d’expansion sanitaire (attention différent d’un vase d’expansion pour le chauffage) peut être utile. Il pourra en effet encaisser la dilatation de l’eau, évitant ainsi que la pression déclenche la soupape de sécurité et laisse s’échapper de l’eau.