Finis l'image de nos vieux sèche-serviettes bruyant et parfois peu efficace dans nos salles de bains ! Le fabriquant ACOVA fait place à la nouveauté en élargissant sa gamme de radiateurs sèche-serviettes aux tubes ronds horizontaux, en associant le design à la performance, afin que le radiateur devienne créatif, tout en s’adaptant à nos projets d’agencements.
En effet, le radiateur « Cala +Air », décliné en 5 modèle (de 402 à 1000W), est le seul radiateur sèche-serviettes chromé du marché proposant la fonction « soufflant » (+ 1000W). Ce principe assure chaleur et confort tout au long de l’année, même si la chaudière n’est pas en fonctionnement ! Le soufflant silencieux (process « +Air » par turbine) fixé au dos du radiateur le rendent discret, et imperceptible à l’oeil une fois installé grâce à son habillage dans la couleur de l’appareil choisit.
Associant les fonctions de chauffage et de séchage quel que soit le type d’installation (électrique ou chauffage central), Cala +Air offre un chauffage à la carte. Le soufflant apporte à la demande, une chaleur instantanée. En électrique, Cala +Air fonctionne au choix en radiateur seul, radiateur + soufflant, ou en soufflant seul. Pour les installations de chauffage central, le soufflant de Cala +Air peut être mis en marche à tout moment pour plus de confort (quand la chaudière est arrêtée).
Enfin, ACOVA propose un nuancier de 54 teintes en plus de la finition chromée, en version chauffage central et /ou électrique, ainsi que des accessoires permettant la personnalisation du radiateur.
Plus d'info : www.acova.fr
Une cheminée sans feu, sans odeur, et sans fumée, impossible ? Si, c’est le principe des cheminées électriques décoratives. Elles sont équipées d’un système de lampes qui créent des flammes artificielles, avec des effets de feu en 3D ultra réalistes.
L’effet 3D permet l’illumination du foyer et la « création » de flammes et de fumée, grâce à une association de vapeur d'eau ultrafine et d’un jeu de lumière. Le brassier est composé de bûches en plastiques peintes sous lesquelles sont disposées des LED pour donner l’impression d’un effet rougeoyant.
De différents styles et tailles, ces cheminées décoratives peuvent fonctionner avec un « vrai » chauffage par convection incorporé. Mais attention, alors qu’elles consomment déjà aux alentours des 150W d’électricité en mode décoratif, si vous enclenchez le chauffage, c’est alors 2000W qui sont délivrés. Ces cheminées sont donc plutôt à utiliser occasionnellement, en complément d’un système de chauffage performant et économique. A réserver par exemple pour quelques soirées romantiques au coin du (faux) feu !
Plus d’information : cheminée électrique décorative Glen Dimplex
Le WC douche est un appareil sanitaire qui permet une hygiène intime grâce à une douchette diffusant de l'eau pour le lavage et une soufflerie d'air pour le séchage. Utilisant de l’eau, rien que de l’eau pour être propre et se sentir propre, ce système est utilisé depuis de nombreuses années au japon, mais malheureusement à encore du mal à percer sur notre vieux continent…
Et pourtant, utiliser de l’eau à la température du corps est bien plus efficace et écologique que le papier toilette, ou plus confortable et plus pratique qu’un bidet. L’action de l’eau est également bien plus douce pour la peau. Pour le confort, des fonctions telles que la filtration d'odeurs par filtre à charbon, le chauffage du siège, sont également proposées. Outre l'aspect hygiènique, il y a aussi un effet positif sur l'environnement, car l’utilisation de l’appareil permet de réduire la consommation d’eau au wc. En effet, plus besoin d’utiliser la grosse chasse d’eau pour évacuer vos besoins. Seule la petite chasse d’eau suffit (3 litres), sachant qu’un cycle de lavage utilise en moyenne 0,7 litres, chaque passage aux toilettes consomme 3,7 litres d’eau en moyenne contre 6 au minimum si vous utilisez du papier.
Deux types de produits sont proposés : les abattants WCdouches adaptables qui s'installent directement sur une cuvette traditionnelle et les cuvettes WCdouches qui offrent en général des performances supérieures en termes d'efficacité, de confort et de sécurité. Un abattant WCdouche se fixe comme un abattant standard. Uniquement deux opérations complémentaires sont à prévoir : un raccordement électrique et un raccordement à l'eau froide (l'abattant ou la cuvette possédant leur propre système de chauffage pour distribuer de l'eau à la température du corps). Une installation donc plutôt simple. L’installation d’une cuvette WCdouche complète (suspendue ou au sol) reviens à remplacer son WC.
Toute la famille (homme, femme, enfant, adulte, personne âgée) peut apprécier au quotidien l'usage d'un WCdouche qui assure une hygiène parfaite pour tous. Il existe aussi une fonction « douchette lady », développée pour l'hygiène vaginale, et qui offre un jet plus doux particulièrement adapté pour les menstruations. Chacun peut ainsi réaliser, en toute autonomie et parfaite sécurité, une toilette intime efficace avec de l'eau et de l'air. Les enfants de moins de 22 kilos sont en sécurité car ils doivent être accompagnés de leurs parents pour utiliser l’appareil. Il faut appuyer sur l’abattant pour qu’il détecte l’enfant, évitant qu'il ne joue avec l’appareil.
Le WCdouche s'installe aussi bien chez les particuliers que dans les centres de vie, les entreprises, les établissements de santé, les restaurants ... Il répond aux exigences en termes d'hygiène pour l'utilisation dans les lieux publiques, la douchette étant systématiquement rincée à l'eau (voir avec une addition d’un produit désinfectant testé dermatologiquement) avant et après chaque utilisation.
Les fonctions se déclenchent avec les touches présentes sur le panneau latéral de l'appareil, ou avec certains modèles grâce aussi à une télécommande qui permet les réglages individuels et la mémorisation des préférences (température, intensité, position de la douchette,...).
On peut trouver des abattants à partir de 500€ HT et des cuvettes aux alentours des 2000€ HT.
Plus d’information :
A l'occasion d’une visite hier dans une usine de fabrication de pompes à chaleur (CIAT) à Culoz dans l’Ain, après deux semaines de débat, le Président de la République Nicolas Sarkozy, a dévoilé ses arbitrages sur la Contribution climat énergie (CCE) dite « taxe carbone », qui entrera en vigueur dès 2010.
Comme prévu, la taxe carbone portera uniquement sur les énergies fossiles : le pétrole, le gaz et le charbon et concernera tous les français. Le Président a fixé le prix de départ de la taxe carbone à 17 euros par tonne de CO2 en 2010. Pour Nicolas Sarkozy, l'électricité ne doit pas être concernée par la taxe car la production d'électricité émet en France très peu de CO2, notamment grâce à son parc nucléaire. « 1 euro pour le nucléaire, 1 euro pour les énergies renouvelables, je ne veux pas que la France choisisse entre les deux, nous voulons les deux parce que nous avons besoins des deux » a déclaré le Président.
Ce prix de 17 euros est de moitié inférieur à ce qu’avait préconisé la commission Rocard avec 32 euros. Mais ce montant a semble-t-il été jugé trop élevé en période de crise. Le prix de 17 euros par tonne de CO2 émise correspond en fait au prix du marché. Cela se traduira donc dès 2010 par une taxe carbone de près de 4,5 centimes par litre de fioul et de gasoil et 4 centimes par litre d'essence et environ 0,4 centime par KWh de gaz, qui augmentera progressivement pour atteindre semble-t-il (aucun calendrier pour la progression) jusqu’au alentour des 100 euros en 2030. Les pays qui ont d’ores et déjà instauré une taxe carbone, toujours payée à la tonne, ont des montants très différents : la Suède, qui a instauré la taxe en 1991, est en tête avec 300 euros par tonne ; le Danemark s’est contenté de 20 euros ; de 17 à 34 euros en Grande-Bretagne, de 10 à 40 en Norvège, de 30 à 50 en Finlande (premier pays à avoir instauré une taxe en 1990).
Le coût pour les ménages en 2010 sera en moyenne de 74 euros par foyer. Mais La taxe carbone s'accompagnera normalement d'une compensation pour tous les ménages français. Pas loin de trois milliards d'euros financés par la taxe carbone seront reversés aux ménages français sous forme d'une réduction d'impôt forfaitaire pour ceux qui paient des impôts, ou d'un chèque vert pour les personnes non-imposables. Par exemple, un ménage de 2 enfants vivant à la ville recevra une compensation de 112 euros contre 142 euros pour un ménage rural.
Les entreprises bénéficieront en 2010 d'une suppression de la part de la taxe professionnel qui pèse sur l'investissement. La taxe carbone ne concernera pas les producteurs d'électricité, cimentiers, papetiers, chimistes, sidérurgistes, car ils sont déjà assujettis au système européen des quotas.
Une commission indépendante sera créée afin de garantir une transparence totale sur les compensations de la taxe carbone.
Enfin, concernant le domaine des transports, un super bonus de 5000 euros va être mis en place lors de la présentation par Jean-Louis Borloo le 23 septembre prochain du plan véhicule électrique hybride. Selon Nicolas Sarkozy, « ce plan doit permettre aux constructeurs automobiles d'offrir à tous les français d'ici 16 mois la possibilité d'acheter un véhicule électrique et hybride à des conditions de prix acceptable en bénéficiant d'un super bonus que nous allons créer de 5000 euros ».
Si sur le papier, tout est fait pour rassurer l’opinion publique, ces annonces ont déclenché une pluie de réactions négatives ou de critiques.
« Non seulement le signal commence trop bas, mais il a toutes les chances de ne jamais atteindre les 100 euros en 2030 que recommandent les experts » commente Yannick Jadot d’Europe Ecologie. « Une famille de deux enfants qui doit obligatoirement utiliser une voiture va payer 200 euros d’impôts supplémentaires par an » a calculé Ségolène Royal. « Ce nouvel impôt payé par tous les Français sera principalement supporté par les plus modestes et de ce point de vue, c’est un nouveau scandale social et fiscal » a réagi le porte-parole du PS Benoît Hamon. « Ça ressemble à une taxe carbone, ça a le goût d’une taxe carbone mais ce n’est pas une taxe carbone » a ironisé la fédération France Nature Environnement (FNE).
L’Ademe avait également calculée que la taxe à 32 euros proposée par la commission Rocard était un minimum… Le Medef a estimé pour sa part que la suppression de la taxe professionnelle (autour de 10 milliards rapportés à l’Etat), ne pouvait être mise en regard de cette nouvelle taxation qui coûtera près de 2 milliards aux entreprises. Les organisations d’agriculteurs ont manifesté leur inquiétude. Nicolas Hulot, qui avait intégré l'idée d'une taxe carbone dans son Pacte Ecologique, demande que la tonne de carbone soit facturée à une hauteur de 20 euros avec un engagement de progressivité : « 20 euros, ça ne sert à rien. Il faut s’engager pour 50 à 55 euros en 2020, 100 euros en 2030 ».
Même du côté de l’UMP, il est difficile de trouver des réactions enthousiastes. Et selon un sondage IFOP paru dans Paris-Match, près de deux Français sur trois se déclarent hostiles à la mise en place d'une contribution climat énergie.
Le débat sur la compensation climat énergie est donc loin d’être terminé…
La pollution de l'air intérieur de nos logements présente des risques important en termes de santé publique : « L’air intérieur est cinq à dix fois plus pollué que l’air extérieur, c’est un fait maintenant connu. Pourtant, ni les pouvoirs publics ni les professionnels ne tentent de réduire cette pollution », regrette Alain Bazot, président d’UFC-Que choisir.
L’association monte alors une nouvelle fois au créneau, devant le trop peu d'empressement des pouvoirs publics et des professionnels pour réduire cette pollution, après nous avoir déjà alerté sur les désodorisants d'intérieur, les peintures, les nettoyants, …, pour dénoncer l'impact des moquettes sur la qualité de l'air intérieur.
Les émissions de polluants volatils (Composés Organiques Volatils - COV) rejetées par ces revêtements de sol peuvent engendrer lors d’une exposition à long terme des pathologies assez graves (pathologies irritatives, immunotoxiques, neurotoxiques, cancérogènes et reprotoxiques).
L’enquête d’UFC Que choisir montre que sur les huit moquettes encollées qu’ils ont testées, cinq restituent du formaldéhyde, du toluène et des éthers de glycol. Le maximum d’émission de composés organiques volatils (COV) relevé à 28 jours est de 3200μg/m3, soit une valeur très supérieure au seuil de confort de 200μg/m3.
Sachant que nous passons 70 à 90% de notre temps dans des habitations, des bureaux, à l’école, voire dans les transports, l'UFC-Que Choisir demande l’interdiction dans les produits de consommation, de décoration et de construction, de toutes les substances reconnues comme dangereuses. L’association demande aussi que des tests d’émission réalisés par les professionnels, avec un étiquetage précis sur la composition et les substances émises par les produits, soient rendus obligatoires afin de permettre aux consommateurs de sélectionner les produits les moins nocifs.
Enfin, l’association de défense des consommateurs réclame une incitation (crédit d’impôt) pour les particuliers à l’installation d’une ventilation efficace (double flux), afin de favoriser le renouvellement de l’air dans les logements.