13 avril 2009

EcoPush : un mitigeur révolutionnaire !

Concepteurs designers depuis plus de 15 ans, Mathias d'Estais et Jean-Yves Corbin, les fondateurs de Capital Innovation, petite société basée dans les communs du château de Cairon dans le Calvados, risquent de révolutionner nos robinets. Ils ont trouvé un procédé simple et révolutionnaire (et pourtant évident), dénommé « EcoPush », permettant d'éviter que l'eau ne coule inutilement.

C'est au cours de la canicule de 2003 que Jean-Yves Corbin prend pleinement conscience de la nécessité d'économiser l'eau. «Je cherchais une solution pour que mes enfants, pourtant sensibilisés sur ce sujet, ne laissent plus couler l'eau pendant qu'ils se lavaient les dents,» explique le directeur associé de Capital Innovation. Il achète alors des robinets dans le commerce, les démonte avec son équipe, et organise de grandes séances de brainstorming. Capital Innovation investi 50.000€ dans le projet.

Cinq ans plus tard, Capital Innovation est à la tête d'un brevet révolutionnaire portant sur une nouvelle découpe de cartouche de mitigeur, pièce en céramique équipant ce type de robinet, permettant le mélange entre l'eau chaude et froide, ainsi que le contrôle du débit.

Le prototype de la cartouche « EcoPush », ressemble comme à n'importe quelle autre cartouche de mitigeur. Elle n'induit aucun surcoût de production, n'impliquera que des modifications mineures dans la conception des robinets, et le client final n’aura aucune contrainte d'installation particulière. L'usage habituel reste le même : la température se règle sur le plan horizontal et le débit augmente en tirant le levier vers le haut. Mais s'y ajoute la possibilité d'obtenir «un petit coup d'eau». Poussez le levier vers le bas : l'eau coule. Lâchez-le : il revient à sa position initiale, coupant l'eau. «Plusieurs niveaux de débit maximum sont possibles. On peut également y ajouter une temporisation », indique Mathias d'Estais. « On économise ainsi jusqu'à 6 m3 d'eau par an et par mitigeur pour une famille de quatre personnes ».


Toutes les marques de robinetterie, qui font appel à des équipementiers pour leur fournir les éléments internes de leurs produits, devraient donc pouvoir proposer des mitigeurs EcoPush dès 2010, si les fabricants de cartouches achètent la licence d’exploitation du brevet aux deux normands. Le potentiel de vente est énorme : d'après leurs premières estimations, l'Europe et les Etats-Unis écouleraient chacun 30 millions de pièces par an, le marché asiatique dépassant les 100 millions.

Nul doute que l'accueil des professionnels ne devrait pas être « mitigé » !!

Attention aux arnaques des « vendeurs de crédit d’impôt » !

La CAPEB (Confédération des Artisans des Petites Entreprises du Bâtiment), par la voix de Jean-Claude Borie, responsable de la section professionnelle plomberie chauffage, alerte les particuliers à la plus grande vigilance contre les « vendeurs de crédit d'impôt ». Selon lui : « Les réductions d'impôts accordées aux particuliers pour l'installation de systèmes de chauffage performant ou utilisant des énergies renouvelables ont dopé le marché. Elles ont aussi aiguisé l'appétit de sociétés commerciales peu scrupuleuses qui excellent plus dans la vente de matériels chers et inappropriés que dans la relation et le conseil technique normalement associés à ces opérations. »

Méfiez-vous de ces sociétés avant tout commerciales, qui sous-traitent donc la partie installation. C'est la caractéristique première des « vendeurs de crédit d'impôt. « Beaucoup de télé-conseillers, de commerciaux « bien habillés » dans les foires, les galeries marchandes, ou même à domicile, vous démarchent dans le seul objectif de vous proposer un produit souvent très cher et pas forcément adapté à vos besoins ou votre environnement. Pire encore, ils vous vendent souvent ce type de produit comme un placement financier avec retour sur investissement en nombre année irréaliste (conditions d'utilisation trop favorables, rendement surévalué...) », poursuit ce spécialiste.

Ainsi faites plutôt confiance à vos entreprises locales, des sociétés reconnues, qui possèdent des garanties et assurances professionnelles, ainsi que des agréments et qualifications comme Qualisol, Qualibois, QualiPV … issue de formations sanctionnées par un examen final. Votre professionnel vous accompagnera tout au long de votre projet, du conseil jusqu’à la mise en service final, en passant par l’installation.

Chez ELYOTHERM, nous nous refusons à passer par des sociétés de téléprospections, préférant entre autre le bouche à oreille, la meilleure publicité qui soit ! Et pourtant, nous sommes harcelés (et le mot est faible !) chaque jour par téléphone (le pire en termes de perte de temps) ou par email par des sociétés, basées très souvent au Maghreb avec ce type d’intro : « Notre centre d'appel basé à Marrakech s'est spécialisé dans les énergies renouvelables et nous maîtrisons parfaitement ce type de mandat (pompes à chaleur, climatisation réversible, panneaux solaires et photovoltaïque). Nous sommes en mesure de vous fournir des téléprospecteurs qualifiés capables de vous fournir des rendez vous de qualité en respectant votre script et vos critères et ceci pour un prix compétitif… ».

Comme pour tout contrat engageant les personnes signataires, il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion et du choix final du produit et de l'installateur. Seule cette démarche et les conseils avisés de votre professionnel du bâtiment, qui doit consacrer du temps à son client (localement et non pas par téléphone), vous garantiront sérénité et résultat escompté.

Rénovation Empire State Building : 40% d'économie d'énergie

L'Empire State Building, un des plus célèbres immeubles américains, est actuellement en cours de rénovation jusqu’à fin 2013. Dès 2010, il consommera près de 40% d'énergie en moins. Ainsi, le projet d’un cout d’environ 20 millions de dollars devrait permettre à l'Empire State Building de réduire drastiquement ses émissions carbones et d’économiser près de 4,4 millions de dollars annuellement en coûts d'énergie, rentabilisant très rapidement l’investissement financier initial.

A partir du diagnostic des installations, 8 projets économiquement viables ont été adoptés :

1. Modernisation des fenêtres : Rénovation d'environ 6500 fenêtres, en utilisant les cadres et les vitrages existants afin de créer des panneaux à triple vitrage isolant avec de nouveaux composants permettant de nettement réduire à la fois la charge calorifique de l'été et la perte de chaleur de l'hiver.

2. Modernisation de l'isolation des radiateurs : Une isolation supplémentaire derrière les radiateurs permettra de réduire la perte de chaleur et de chauffer plus efficacement l'immeuble.

3. Rénovation de l'éclairage et des prises électriques : Introduction de conceptions améliorées d'éclairage, de contrôles de l'éclairage diurne et de capteurs de présence dans les zones communes et les espaces locataires afin de réduire les frais d'électricité et les charges de refroidissement.

4. Remplacement des armoires de traitement de l'air : Installation de ventilateurs à fréquence variable, pour une plus grande efficacité énergétique pendant le fonctionnement, tout en améliorant le confort de chaque locataire.

5. Rénovation du refroidisseur : Réutilisation des enceintes existantes du refroidisseur et remplacement des éléments internes afin d'améliorer l'efficacité et le contrôle, y compris l'introduction d'entraînements à fréquence variable.

6. Remise à niveau du système de contrôle de tout l'immeuble : Optimisation du fonctionnement du système de chauffage, de ventilation et de climatisation.

7. Remise à niveau du système de ventilation : Régulation de la ventilation dans les espaces occupés afin d'améliorer la qualité de l'air et de réduire l'énergie nécessaire au conditionnement de l'air extérieur.

8. Systèmes de gestion de l'énergie des locataires : Introduction de systèmes individualisés pour permettre une gestion plus efficace de l'utilisation de l'énergie.

Encore un bien bel exemple que rénovation rime avec économies d’énergie et protection environnementale même à cette échelle de travaux, en agissant sur seulement quelques points essentiels.

Guide pratique Eco-prêt à taux Zéro et Crédit d’Impôt

La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) vient d’éditer un petit guide pratique à destination première des professionnels sur l'Éco-PTZ, le crédit d'impôt et le prêt Livret de Développement Durables (prêt LDD), mais qui pourra aussi très bien convenir aux consommateurs finaux. Ces 3 dispositifs fiscaux auxquels les ménages ont potentiellement accès pour réaliser des travaux de rénovation visant à améliorer la performance énergétique de leur logement à l’aide d’équipements économes en énergie. Ce guide pratique présente notamment les conditions d'éligibilité, les montants et le type de travaux concernés.

« Nous comptons sur ce guide pratique pour permettre aux 356.000 artisans du secteur de se faire les relais de l'éco-prêt à taux zéro au plan local et assurer son succès auprès de leurs clients », explique Jean Lardin, président de la CAPEB.

Le guide sera disponible dans toutes les CAPEB départementales dans les prochains jours. Mais vous pouvez dès à présent le télécharger sur le site web de la CAPEB.


11 avril 2009

La France progresse fortement vers des véhicules plus propres

Selon l’ADEME, le Bonus malus automobile mis en place en 2008 et la prime à la casse portent leurs fruits : Ils ont produit un réel effet sur les ventes de véhicules propres, et dans un contexte économique difficile pour l’industrie automobile, auront permis de stabiliser le marché français sur l’année 2008 (- 0,7%). Il a aussi permis d'économiser 240.000 tonnes de CO2 en 2008, soit l'équivalent des émissions annuelles de 120.000 voitures.

La France est le seul pays, avec le Portugal, à atteindre pour les véhicules neufs l’objectif européen de 140g/km de CO2 (alors que des pays connus pour leurs engagements écologiques, sont loin derrière, tels que la Suède avec 175g/km ou la Finlande avec 162g/km). Au delà de l’effet « bonus-malus », les progrès technologiques avec une offre plus étendue de véhicules à faibles émissions de CO2, l’accroissement des prix du carburant, avec un pic au cours de l’été 2008, et la crise économique (achat de voitures moins chères, plus petites et donc moins polluantes), ont contribué à ce résultat. Ainsi 63% des voitures vendues en France en 2008 émettaient moins de 140g/km (contre 50% en 2007), et les ventes des voitures qui bénéficient du bonus ont augmenté de 50% alors que celles soumises au malus ont chuté de 42% telles que celles des 4x4 qui ont baissé de 27%. Les constructeurs présents sur le marché français ont tous fait d'importants efforts et anticipent les normes Euro 5 et 6. La norme Euro 5, prévue pour septembre 2009, imposera les filtres à particules, la norme Euro 6, prévue en 2014, devrait diminuer fortement le seuil autorisé des émissions d'oxyde d'azote.

Ainsi, les constructeurs français Peugeot-Citroën (PSA) et Renault se placent aux 2ème et 3ème rangs du palmarès 2009 des véhicules les plus sobres, avec une moyenne d'émissions respective de 135g/km (-5 g) et 136g/km (-7 g), juste derrière Fiat avec une moyenne de 133g de CO2/km (-13 g). Sur l'ensemble de l'Europe, c'est PSA qui a vendu le plus de voitures sobres, devant Fiat et Renault. PSA est le seul constructeur à atteindre l'objectif de 140g/km d'émissions de CO2, observe l’ADEME. Fiat et Renault affichent, quant à eux, une moyenne d'émissions respectives de 141g/km et 144g/km.

Côté palmarès des véhicules Diesel les moins émetteurs de CO2 vendus en France, c'est la Smart ForTwo 0.8L (88g/km) qui arrive en tête, devant la Ford Fiesta 1.600 TDCI (98g/km) et la Seat Ibiza 1,4 TDI (98g/km).

Pour la catégorie essence (23% des ventes en 2008), la Toyota iQ 68 VVT-i, réussit pour la première fois à franchir le cap symbolique des 100 g/km, alors que quatre modèles français (Renault Clio, Peugeot 207, Citroën C3 et C4) se placent en 2008 aux premiers rangs des ventes des véhicules les moins émetteurs de CO2.

En savoir plus sur le palmarès 2009 : Rapport de l'ADEME