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26 avril 2009

Sensibiliser la population à la pollution de l'air intérieur

Nous passons en moyenne 14 heures par jour à notre domicile, dont l’air ambiant contient de nombreux polluants issus des revêtements (sols, murs, meubles), de l’humidité, des appareils de combustion, des produits ménagers ou de bricolage, du tabac, des bougies parfumées,… Cette pollution peut entrainer des effets très néfastes sur notre santé : allergies, irritations des voies respiratoires, intoxications…

Le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES) viennent de lancer une compagne de communication, notamment avec des spots publicitaires à la radio, ainsi qu’un guide et un site internet www.prevention-maison.fr, pour sensibiliser la population à la pollution de l'air intérieur des logements.

Le site et le guide alertent sur les produits chimiques pouvant être présents dans chaque pièce d'une habitation, et proposent aussi des conseils pratiques pour améliorer l’air : aérer au moins 10 minutes par jour, hiver comme été, et ventiler. Il est déconseillé de boucher les entrées d'air, grilles et bouches d'aération. Contrairement aux idées reçues ou à l’impression de gaspillage quand on laisse s’échapper de l’air chaud à l’extérieur, le fait d’aérer ou de faire installer une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) vous permettra de réaliser des économies, car une habitation bien ventilée, donc moins humide, demandera moins d’énergie pour être réchauffée en hiver, avec une sensation de confort supérieure.

13 mars 2009

Plomberie : attention aux fuites d'eau !

Les fuites représentent en moyenne environ 20% de notre consommation totale ! Une chasse d'eau qui fuit, c'est jusqu’à 25 litres d'eau par heure soit presque 220 m3/an, un joint mal posé peut entraîner une importante fuite d'eau et consommer jusqu'à 150 m3 d'eau par an, un robinet qui goutte laisse couler en moyenne 4 litres d'eau par heure soit 35 m3 d'eau par an. Quand on sait que le prix du m3 (hors abonnement) est d’environ 3 euros par m3 en France, attention donc à la facture d’eau en cas de fuite, plusieurs centaines voir milliers d’euros en plus et sans aucun recours, le distributeur d’eau étant responsable en amont du compteur d’eau ! (un site pour connaitre le coût de l’eau par ville/commune)

Une fuite d'eau est donc pas très économique, mais également pas très écologique : le pompage et le traitement d'1 m3 d'eau froide émet environ 100g de CO2, sans compter le gaspillage de l'eau douce, une ressource naturelle de plus en plus rare. Il est donc important environ deux fois par an, de surveiller ou de faire contrôler par un professionnel son installation de plomberie afin de limiter ce gaspillage d'eau. Une fuite d’eau réparée, même en passant par un plombier, vous coutera de toute façon pratiquement toujours moins cher que la surconsommation d’eau.

Ainsi dans un premier temps, vous devez contrôler votre consommation d’eau. Fermez tous les robinets et relevez la consommation inscrite au compteur. Attendez toute une nuit puis relevez à nouveau le compteur. Si les relevés sont identiques, il n'y a pas de fuite importante dans votre habitation (ça ne signifie donc pas pour autant qu’il n’y a pas de fuite). En revanche, si les relevés sont différents, il y a une fuite d'eau. Il existe aussi des compteurs qui possèdent un cadran témoin de consommation : tous robinets fermés, ce témoin doit rester immobile. Moins précis, vous pouvez également vérifier votre consommation d'eau par rapport aux années précédentes.

Ensuite, la ou les fuites peuvent provenir de différents endroits de votre habitation (animation flash):
  • Canalisations : La fuite d'eau se situe entre le compteur et votre maison. C'est le plus difficile à détecter et vous devrez certainement faire appel à un plombier.
  • Robinets : en mettant un morceau de papier hygiénique en dessous durant la nuit, vous constaterez aisément si ceux-ci sont humides au réveil et donc la présence d’une fuite.
  • WC : cette fuite est encore assez difficile à détecter car elle correspond à un léger suintement le long de la cuvette des WC. Pour la détecter, il suffit de mettre du colorant alimentaire dans le réservoir du WC, une coulure colorée indiquera alors une fuite d'eau.
  • Ballon d'eau chaude : si le groupe de sécurité est défectueux, l'eau chaude repartira directement dans le siphon des eaux usées.
Dans certains cas, et si elles ne sont pas corrigées à temps, les fuites, aussi faibles soient-elles, peuvent aussi entrainer de gros dégâts dans votre habitation et/ou celle de votre voisin. Ne tardez donc vraiment pas à faire appel à votre installateur ou dépanneur (en évitant si possible les enseignes 24/7, pas toujours très honnêtes dans l’affolement des clients !).

En conclusion, ne vous laissez pas surprendre comme beaucoup de clients. N’attendez pas de recevoir une facture astronomique, prenez les devants en contactant un plombier professionnel

5 février 2009

Le « Greenwashing » sous surveillance !

Afin de lutter un peu mieux contre le « greenwashing » ou « éco-blanchiment », une nouvelle forme de communication abusive sur le terme de l’environnement, usant d’argument écolos pour mieux vendre certains produits ou services (article), une coalition d'ONG de protection de l'environnement dénommé « L'Alliance pour la planète » a créé mardi dernier un Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP).

Cet observatoire indépendant veillera à alerter les consommateurs sur les publicités qui utilisent de façon abusive le thème de l'environnement. Car d’après l’ONG, bien qu’une évaluation des publicités en France soit assurée par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), ex BVP (Bureau de Vérification de la Publicité), cet organisme d'autorégulation de la profession ne donne pas d’avis contraignants : « Le système n'est pas étanche et on voit qu'il y a des gros poissons qui traversent le filet », dixit l’organisation.

Ceci évitera peut-être aux industriels de rejoindre les (trop) nombreux lauréats des « Pinocchios » du développement durable ...

27 janvier 2009

Semaine du développement durable du 1 au 7 avril 2009

C’est pendant cette période que se déroulera la traditionnelle semaine du développement durable. Le ministère du développement durable vient d’annoncer que cette année, cette semaine sera consacrée à la consommation durable et au geste citoyen. Le ministère appelle à des initiatives pour des « économies en consommant autrement », et donne des exemples concrets qui, malgré le contexte économique difficile, démontrent qu’il est possible de faire rimer économie et actions quotidiennes favorables au développement durable :

  • Privilégier les fruits et légumes de saison
  • Renouveler les produits ménagers en privilégiant les écorecharges
  • Adopter une conduite apaisée ou préférer les transports en commun
  • Equiper sa maison d’ampoules basse-consommation
  • Choisir des produits éco-labellisés...
Plus d’info sur le site du
Ministère du développement durable.
20 janvier 2009

Le dichlorométhane bientôt interdit dans les décapants

Les vapeurs de ce produit, toxiques pour le système nerveux central, sont suspectées depuis plusieurs années d'être aussi cancérogènes. Le Parlement européen et les Etats membres se sont donc mis d’accord pour l’interdire dans les décapants de peinture destinés aux particuliers.

Cette interdiction concernera également les professionnels travaillant en dehors de locaux industriels sauf sur dérogation pour les personnels ayant reçu une formation adaptée.

Sur une production totale de dichlorométhane de 244 milles tonnes en 2005, 13 milles tonnes (environ 5%) de produit « pur » ont été utilisées pour la fabrication de décapants de peinture.

Les lampes à économie d’énergie doivent aussi être recyclées

Avec la fin des ampoules à incandescence, nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser des ampoules basse consommation. Ces lampes à économie d’énergie sont recyclables à 93% de leur poids et leur recyclage permet ainsi de préserver et de protéger les ressources naturelles, et de faire des économies d’énergie.

Le verre ainsi récupéré permet de fabriquer de nouveaux tubes fluorescents, des céramiques ou des abrasifs. Lorsque l’on produit des tubes fluorescents à partir de verre recyclé, il faut moins d’énergie qu’à partir de sable : une tonne de débris de verre utilisée permet d’éviter le rejet de 500 kg de CO2 en moyenne.

De plus, ces ampoules contiennent des métaux dangereux pour l’environnement et notre santé comme le mercure qui ne doit surtout pas être rejeté dans l’atmosphère ou les sols.

Pour être recyclées, les ampoules usagées doivent être rapportées à leur point de vente. Les distributeurs ont l’obligation de reprendre vos lampes usagées dans la limite des quantités achetées. Ils sont équipés de meuble de collecte en libre accès comme pour les piles. Vous pouvez également amener vos ampoules usagées dans une déchetterie acceptant ce type de déchet.

14 janvier 2009

Pavillons « conventionnels » : attention aux surprises !

Lorsque l’on décide de construire ou d’acquérir sa future maison, on peut encore trop souvent tomber sur des promoteurs peu soucieux de la conception : pas de conception personnalisée, pas de matériaux performants et durables, pas d’optimisation énergétique, pas de raisonnement sur l’aspect paysager,… L’argumentaire des vendeurs est essentiellement basé sur le prix d’achat minimum de ce type de pavillon standard que l’on voit fleurir en quantité dans les lotissements. Et pourtant, tous ces aspects sont très importants. Vous pourriez regretter de ne pas y avoir réfléchi tant les conséquences sur les couts énergétiques et sur le confort peuvent être dramatiques.

Ces pavillons « conventionnels » sont de type T4, 90m2 habitable (1 séjour, 3 chambres), de plein pied, surface rectangulaire, avec un garage accolé. La composition des murs est des plus classiques : parpaing bloc béton de 20 cm, doublage intérieur en polystyrène expansé de 8 cm et une plaque de plâtre en intérieur.

Sur ce type de maison, conçues sans préoccupation particulière sur la position des ouvertures et des pièces, quelque soit l’orientation de la maison, l’inconfort est omni présent : les apports solaires sont trop faibles en hiver (faisant grimper la facture de chauffage), mais suffisants pour faire surchauffer la maison l’été. Une solution très simple serait pourtant de revoir la position des pièces : les pièces de vie au sud et les pièces froides (chambres) au nord. Ensuite, il faudrait diminuer la tailles des ouvertures au nord, non nécessaire pour les pièces telle que des chambres, et augmentant les déperditions thermiques. A contrario, les apports solaires en hiver doivent être augmentés pour les pièces au sud par de larges ouvertures. Attention en été, il faut prévoir aussi une protection pour limiter le passage des rayons dans les mêmes pièces. Malheureusement, dans tous les cas, l’amélioration énergétique sera faible quelques soit l’orientation avec ce type de maison.

Enfin, l’isolation choisie n’apporte aucune inertie au bâtiment. Hors l’inertie est la capacité du matériau à absorber la chaleur pour la retransmettre avec un déphasage, permettant de diminuer la puissance de chauffe l’hiver (et de réduire la surchauffe l’été). Avec une isolation intérieure, le matériau isolant est fixé à l’intérieur sur la structure porteuse : le mur reste froid, il n’y a aucune inertie. Avec une isolation répartie, la structure porteuse est elle-même isolante (mono mur, béton cellulaire,…) : le mur absorbe la chaleur et la restitue avec un déphasage dépendant de son inertie. Enfin avec une isolation extérieure, le matériau isolant est fixé à l’extérieur de la structure porteuse : le mur est donc chaud, absorbe la chaleur, et la restitue comme un radiateur.

Les temps sont durs, pas évident pour tout le monde de trouver à se loger, et encore moins pour acquérir une maison, nous le savons bien. Mais justement, ces maisons piègent à notre sens encore plus de futures propriétaires modestes pour leurs dépenses énergétiques. Alors prenez garde…

Réduire sa consommation et sa facture d'eau

La consommation moyenne d'eau oscille entre 150 à 200 litres par français et par jour ! Soit plus de 50 m3 par an ! Même si en moyenne l'eau froide « ne nous coûte » que 3 euros par m3, il est important de préserver cette ressource indispensable à la vie.

Nous vous proposons de retrouver sur cette page gestes et astuces vous permettant de réduire entre autre votre consommation d’eau et donc sa facture...