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26 février 2011

Chaudière : attention au sur dimensionnement de puissance !

Nous rencontrons très souvent des clients qui, soit par méconnaissance, par habitude à l'usage d'appareils d'ancienne génération, ou à cause des mauvais conseils de « vendeur » de chaudières, veulent ou choisissent des chaudières trop puissantes pour leurs besoins. En rénovation, il est par exemple aberrant de choisir la puissance de la nouvelle chaudière en reprenant sans réflexion la puissance de la chaudière existante, en sommant la puissance des radiateurs existants, ou en appliquant sans étude un coefficient proportionnelle au volume du bâtiment.

Car, outre un investissement généralement plus important, sur-dimensionner un générateur de chaleur risque d'engendrer une surconsommation inutile due aux mauvais rendements obtenus par des cycles de fonctionnement très courts (avec des chaudières au brûleur non modulant) et des déclenchements fréquents, ces derniers entraînant aussi un vieillissement prématuré du matériel.

Dans la mesure du possible, il est ainsi toujours préférable de dimensionner la puissance (en kW) d'une chaudière au plus près des besoins de chauffage et d'eau chaude sanitaire en fonction notamment de l'isolation actuelle (ou future) du logement ou du nombre de points de puisages d'ECS potentiellement simultanés, cette puissance nominale étant déjà généralement déterminée pour une température extérieure extrême de référence très rarement atteinte, ou juste afin de produire de l'eau chaude sanitaire avec des chaudières à production ECS instantanée alors que le logement de fait que quelques mètres carrés et n'aurait donc besoin que de quelques kW de puissance chauffage ! En effet, ces températures extrêmes n'interviennent que 3 ou 5 jours par an ! Le reste de l'année, la chaudière va travailler la plupart du temps à plus faible puissance : la puissance nécessaire n'excédera pas la moitié de la puissance nominale, signifiant que la chaudière va travailler au maximum à seulement 50% de sa charge, pour une moyenne annuelle entre 10 à 30% ! Or en général, plus la puissance de la chaudière est faible par rapport à sa capacité, moins bonne est la combustion et donc son rendement. Le rendement maximum pour une chaudière (c’est-à-dire le maximum d'économies d'énergie) est en général toujours obtenu lorsqu'elle fonctionne à plein régime, sauf notamment dans le cas de chaudière gaz à condensation modulante et disposant de « bonnes » régulations qui vont plutôt tirer parti par exemple d'un fonctionnement à 30%.

Un sur-dimensionnement de chaudière va entraîner aussi un autre problème : le nombre de démarrages et d'arrêts du brûleur va augmenter : le temps de fonctionnement annuel du brûleur est alors faible par rapport au temps d'attente de la chaudière, et plus les pertes à l'arrêt (proportionnelles à la puissance de la chaudière) prennent de l'importance sur le rendement global. Plus la chaudière est puissante, et plus les dépenses d'énergies liées à ces arrêts, c'est-à-dire l'énergie qui sera réclamée pour réchauffer un corps de chauffe de chaudière plus important avant d'envoyer la chaleur dans les tuyaux, seront importantes. Le coefficient de pertes à l'arrêt est mentionné sur la fiche technique de la chaudière, sachant qu'un corps de chauffe pourra aussi se refroidir encore plus rapidement suivant l'ambiance dans laquelle se trouve la chaudière ou à cause des pertes par balayage (notamment le cas des chaudières VMC Gaz non équipée de bouches BAZ « intelligentes »). Un corps de chauffe qui se refroidit, c'est de 10 à 30% de pertes d'énergies.

Par ailleurs, les schémas ci-dessous (répartition des jours de chauffage sur Lyon), soulignent l'importance de la modulation (meilleur rendement à faible charge) et l'inconvénient d'une surpuissance de la chaudière. Une chaudière gaz condensation avec trop de surpuissance risque ainsi de moins moduler, avec un fonctionnement se rapprochant du « tout ou rien », un rendement de combustion mauvais et des pertes inutiles lors de la pré-ventilation (évacuation des calories par la cheminée). Ainsi avec une surpuissance de 10%, comme la chaudière est seulement capable de moduler jusqu'à 20% de sa puissance, on obtient 54 jours d'exploitation sans modulation (23% de la saison de chauffe). Pendant ce fonctionnement sans modulation, de nombreux cycles de marche/arrêt du brûleur se produisent, diminuant d'autant sa durée de vie, et occasionnent des pertes thermiques lors de sa relance. Si cette surpuissance est portée au deux tiers, le délai de fonctionnement sans modulation de la chaudière double pour atteindre presque 100 jours par an, soit pratiquement la moitié de la durée de la saison de chauffe sur Lyon !



C'est aussi à l'allumage et à l'arrêt que votre chaudière produit le plus de substances toxiques (suie, CO, COV), sources d'émissions polluantes et d'encrassement de la chaudière (production d'imbrûlés au démarrage et à l'arrêt des brûleurs) qui outre un effet néfaste sur notre environnement, diminuera encore le rendement global de la chaudière.Enfin si c'est techniquement et financièrement possible, et si les besoins thermiques pour le chauffage sont faibles, il faut mieux opter pour une chaudière de basse puissance équipée d'un ballon d'accumulation pour l'Eau Chaude Sanitaire (ECS) pour encore moins de cycles de fonctionnement (pas d'enclenchement de la chaudière à chaque soutirage d'eau chaude), et donc un meilleur rendement, moins d'énergie et de rejets, longévité augmentée, … Et suivant l'énergie employée, de légèrement sous-dimensionnée la chaudière (surtout pour les chaudières bois) par rapport aux pics de consommation.


En conclusion, un dimensionnement correct de votre chaudière, notamment avec des chaudières non modulantes, vous permettra :

  • De limiter nettement votre consommation d'énergie
  • De diminuer le coût de votre nouvelle chaudière
  • De réduire la production de substances toxiques (NOX) et d'imbrûlés
  • De réduire le cout de la maintenance globale de la chaudière
  • D'augmenter la longévité de votre chaudière

22 août 2010

Pathologie des installations de chauffage

corrosion installation de chauffageLes principaux désordres que l'on peut rencontrer sur des installations de chauffage basse température et basse pressions sont :
  • La corrosion des partie métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauterie (corrosion interne et externe) ;
  • L’entartrage ou l’embouage des canalisations ;
  • L’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;
  • Le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, …
  • La dégradation des supports, du calorifugeage, …
  • La corrosion interne, rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.
L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression provient essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation avec notamment :
  • Chaudières à charge calorifique surfacique exagérées et présentant des points chauds critiques ;
  • Raccordement défectueux des vases d’expansion ouverts provoquant une circulation intense et l’oxygénation de l’eau ;
  • Vase d’expansion mal calculé ;
  • Couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;
  • Absence de traitement de l’eau ;
  • Absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ;
  • Vidanges et remplissages répétés des installations ;
  • Remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, …
Ces anomalies activent la corrosion, qui se développe alors :
  • Dans les circuits oxygénés ;
  • Sous les dépôts ;
  • Aux hétérogénéités métalliques.
La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente. Les boues peuvent alors se trouver :
  • En suspension dans l’eau ;
  • Sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe.
L’embouage a pour conséquences :
  • D’accroitre les déséquilibres hydrauliques ;
  • D’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ;
  • D’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible.
Il existe plusieurs méthodes de désembouage et de détartrage, à base de produits chimiques ou sans par action mécanique d’eau et d’air (désembouage hydrodynamique).

La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage telles que :

Surface de la chaudière et des carneaux oxydés
  • atmosphère chaude et humide : utiliser une peinture adaptée et renouvelée, ventiler le local
Intérieur de la chaudière oxydé
  • condensation des gaz de combustion qui survient lors du refroidissement de la chaudière : éviter les arrêts trop fréquents, assurer un recyclage suffisant ;
  • action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée : limiter la température, revêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosion, utiliser des combustibles fournissant peu de cendres, introduire dans le foyer des neutralisant (dolomie, magnésie, silice,…) ;
  • soufre dans le combustible se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150°C : utiliser des combustible pas ou peu soufrés (gaz naturel), augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180°C, éviter les retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations.
Corrosion interne de la chaudière
  • présence dans l’eau de gaz dissouts (oxygène et gaz carbonique), à l’origine des premières attaques du métal : éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.
Canalisations d’eau chaude
  • réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude : éviter tant que possible l’association de canalisations de natures différentes et l’introduction d’oxygène dans le réseau ; l’introduction d’eau fréquente signifie soit des fuites qu’il faut rechercher et réparer, soit des vidanges fréquentes pour travaux (il faut alors prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts)
Canalisations enterrées
  • agressivité du sol : augmenter la protection vis-à-vis du sol
Enfin l’entartrage se manifeste aux points chauds, pas décomposition du bicarbonate de calcium en carbonate insoluble. Le tartre adhère au métal et forme un isolant très efficace, entrainant une baisse du rendement des chaudières et des corps de chauffe.

30 mai 2010

Police de caractères : Faites des économies en imprimant !

font police caractere economiqueSelon le blog américain Printer.com, vous pouvez réaliser jusqu’à plus de 30% d’économies sur le cout de vos cartouches et autres toners d’imprimantes, en changeant simplement de police de caractères pour vos documents informatiques s’ils sont destinés à être imprimés.

Le site a ainsi comparé lors de tests d’impression une dizaine de polices de caractères les plus couramment utilisées sur deux imprimantes représentatives des marchés du particulier et du professionnel.

Ainsi, c’est la police « Arial », utilisée très souvent par défaut, qui consommerait le plus d’encre. La police « Century Gothic », présente en standard avec les systèmes Windows, serait en revanche la plus économique, battant même la police « Ecofont » qui a pourtant été développé spécialement à cette fin.

Un particulier qui imprime 25 pages par semaine pourrait ainsi économiser près de 15€/an, et une petite entreprise (250 pages hebdomadaire) près de 60€/an.

comparatif police caractere economique

27 avril 2010

Désembouage : protégez chaudière et circuit de chauffage

Le nettoyage du circuit de chauffage ou aussi appelé désembouage doit être réalisé assez périodiquement pour éliminer les dépôts de boues rouges ou noires (cf. photo ci-contre) constitués notamment d’oxydes métalliques, d'algues, ou de tartre, ceci afin de garantir le bon fonctionnement (confort) et un rendement optimal de votre installation (économies d'énergie). Il est en outre obligatoire et exigé par le fabriquant lors du remplacement d’une veille chaudière pour bénéficier de la garantie constructeur, et surtout de ne pas endommager la nouvelle (les tuyauteries, échangeurs, ... sont nettement plus fins que les modèles fabriqués il y a une vingtaine d’année).

Ci-dessous une liste non exhaustive de quelques symptômes pouvant être liés à une « mauvaise » eau de chauffage :
  • Bruits de chaudière : tartre en formation
  • Baisse de rendement de la chaudière : dépôts de tartre et de boues
  • Radiateurs piqués : corrosion galvanique
  • Radiateur froid en partie supérieure : présence d’oxygène ou d’hydrogène
  • Radiateur froid en partie inférieure : boues en formation et mauvaise circulation
  • Pannes de pompes : boues ou magnétite dans le mécanisme
  • Micro fuites : joints usés / corrosion
  • Échange réduit du plancher chauffant : présence de boues et bactéries...
Avec traitement efficace, vous obtiendrez un meilleur confort, un meilleur fonctionnement de votre chaudière, une diminution des coûts d'énergie et d'entretien, et un allongement de la durée de vie de vos équipements.

Une fois le désembouage réalisé, pensez aussi à protéger votre installation en injectant dans l’eau du circuit de chauffage un produit protecteur (par exemple un produit professionnel de la gamme FERNOX - F1 Protector) et en installant un système anticalcaire performant suivant la dureté de votre eau.

Nous pouvons intervenir et réaliser sur votre installation un désembouage : Désembouage Lyon et départements limitrophes.


3 janvier 2010

Quelques astuces pour des économies de chauffage !

astuce économies de chauffageEn cette période hivernale, il est bon de rappeler quelques astuces afin de bénéficier d’un meilleur rendement lors de l’utilisation de votre chauffage.

Il est ainsi fondamental de nettoyer régulièrement vos radiateurs ou convecteurs (au moins deux fois pendant la période de chauffe), car les poussières diminuent l’efficacité de votre installation thermique de plus ou moins 10%. Qui plus est, afin de permettre la diffusion optimale de la chaleur dans votre habitation, nous vous recommandons de désencombrer l’espace entourant vos radiateurs (canapé, meubles…) et autres tablettes gênant par exemple le fonctionnement des vannes thermostatiques. Comme pour le dépoussiérage, il est impératif que vous pensiez aussi à purger deux fois pendant la période de chauffe vos radiateurs de chauffage central pour un confort optimal.

En outre, l’isolation de votre logement reste un facteur essentiel pour réaliser des économies de chauffage (fenêtres, portes, murs, plafonds). Si des travaux important d’isolation ne sont pas toujours permis par votre budget, d’autres procédés moins onéreux comme l’installation de panneaux réflecteurs isolants à placer à l’arrière de vos radiateurs, permettent une diminution des pertes d’environs 70%. Munis d’un isolant, ils vous permettront de renvoyer la chaleur à l’intérieur de votre domicile plutôt que de chauffer inutilement le mur et donc l’extérieur...

Ensuite, pensez à fermer vos volets dès le coucher du soleil, sans oublier de tirer vos rideaux (ils agissent aussi comme un isolant !). Il est aussi utile de réduire la température dans les pièces inoccupées durant la nuit (notamment cuisine, séjour…).

Pour vous simplifier la tache et pour vous apporter un confort thermique agréable, des programmateurs existent, en vous faisant faire de réelles économies pour un investissement d’une centaine d’euros. Selon le moment de la journée, ils adaptent la production de chaleur de votre chaudière à votre mode de vie, en modifiant automatiquement la température de vos pièces suivant l’occupation de votre habitation. Outre le côté économique, ses programmateurs contribuent aussi à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Réduire sa facture d’eau grâce aux économiseurs

economiseur d'eau reduire sa factureEn effet, même si l'eau est très présente sur notre planète, 97 % de cette ressource est composée d’eau salée et 2 % est bloquée sous forme de glace. Il ne reste seulement que 1 % d'eau douce sous forme liquide. L’eau reste une ressource de moins en moins abondante et de plus en plus chère, son prix ayant augmenté d’environ 4% par ans depuis cinq ans, privant parfois plusieurs milliards d’êtres humains d’eau potable sur la planète, alors que selon l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE), l’eau est surexploitée dans de nombreuses régions du monde dont d’Europe.

Ainsi, nous consommons en moyenne environ 150 litres d’eau par personne et par jour, soit près de 55 m3 par an. Et seulement 7% de cette consommation est destiné à l’alimentaire (1% pour la boisson), contre 93% pour les usages hygiéniques (bain, douche, WC, lave-linge, arrosage…). Parfois, des personnes prenant des douches plutôt qu’un bain et pensant ainsi faire des économies, utilisent en réalité plus d’eau si leurs douches durent plus de 15 minutes et si des équipements de réduction de débit ne sont pas installés.

Des solutions existent pour économiser l’eau douce tout en réalisant des économies. Des robinets équipés de brise-jets ou de régulateurs de pression permettent par exemple de diminuer considérablement nos factures d’eau. Ces équipements très utilisés en Europe existent depuis plus de vingt ans, aussi bien pour nos douches que pour nos WC, et ne limitent en rien notre confort ! Ils permettent de diviser de moitié le débit d'eau lors de nos consommations, en mélangeant de l’air à l’eau par effet venturi. Enfin, nul besoin de remplacer votre robinetterie, les économiseurs d’eau se présentent sous la forme d’embouts se vissant à l’extrémité du robinet, en remplacement de l’ancien embout, moyennant un coût d’environ 10 euros.

23 août 2009

Réduisez simplement votre facture d'électricité !

economie energie electricite geste equipementAvec l’augmentation prochaine de votre facture d’électricité, pourquoi ne pas essayer d’encore baisser votre consommation électrique (bien qu’EDF veuillent dorénavant favoriser les gros consommateurs !) en adoptant des gestes simples et en utilisant des équipements économes en énergie.
  1. Choisissez des appareils à basse consommation de catégorie A, certes plus chers, mais consomment jusqu’à 10 fois moins, et utilisez des piles rechargeables plus économiques et respectueuses de l'environnement pour vos équipements électroniques. Laissez si possible le minimum d’appareil électrique en veille.
  2. Faites fonctionner votre électroménagers (lave linge, lave vaisselle, auto nettoyage du four,…) pendant les heures creuses. Idem pour votre chauffe-eau électrique (vérifier la présence et la position du contacteur jour/nuit du chauffe-eau électrique), et placez le si possible dans un endroit chauffé ou réalisez une sur-isolation de ce dernier (à l’aide de laine de roche par exemple).
  3. Gérer votre chauffage quand vous êtes absent ou la nuit à l’aide de thermostat programmable, et pensez à bien isoler votre habitation.
  4. Utiliser de préférence le four micro-ondes au four traditionnel, 10 fois moins gourmand en énergie, et préférez la cocotte-minute, car elle est au moins 60% plus économe. Placer votre congélateur si possible dans un endroit non chauffé comme la cave ou le garage, et dégivrer le (ainsi que votre réfrigérateur) régulièrement.
  5. Remplacez vos ampoules traditionnelles par des ampoules à économie d'énergie (basse consommation, à LED), qui durent trois fois plus et consomment trois fois moins, tout en profitant au maximum de la lumière du jour.
  6. Privilégiez la douche à la baignoire, consommant environ 70% moins d'eau chaude. Installez des économiseurs d'eau sur vos robinets (6 litres d'eau par minute versus entre 10 et 17 litres pour un robinet classique).
16 août 2009

Economies d’énergie avec votre congélateur / réfrigérateur

congelateur refrigerateur degivrage economie energieLes dernières générations de congélateur et réfrigérateurs sont de plus en plus économes en énergie. Mais nous pouvons encore faire quelques économies supplémentaires et par la même occasion de contribuer à la protection de l’environnement, si nous les entretenons correctement et si nous respectons quelques règles.

Il faut tout d’abord penser à dégivrer régulièrement ces appareils, car une épaisseur de trois millimètres de givre peut représenter jusqu’à 30% de consommation électriques supplémentaire. Il faut comptez une heure pour dégivrer six millimètres de glace, et jusqu’à vingt quatre heures pour une épaisseur plus importante (d’où l’intérêt d’un dégivrage régulier). Pour dégivrer, il ne faut jamais employer d’eau bouillante, de sèche-cheveux, ou toute autre source de chaleur au risque d’endommager le circuit frigorifique. Pour gagner du temps, vous pouvez utiliser une raclette en bois ou en plastique (surtout pas de métal) pour décoller le givre dès qu’il adhère moins à la paroi, ou passer une éponge imprégnée d’eau chaude.

Il faut aussi penser à nettoyer régulièrement la grille d’aération du groupe frigorifique afin de favoriser son refroidissement et l’évacuation de la chaleur.

Il est important de placer si possible votre réfrigérateur assez loin des appareils de cuisson pour qu’il consomme moins d’énergie. Pour le congélateur, le mieux est de le placer dans un local non chauffé comme une cave ou un garage.

Enfin, évitez d’introduire des aliments encore chauds dans un réfrigérateur ou un congélateur. Il faut mieux attendre quelques heures et les laisser refroidir à l’air ambiant pour éviter une surconsommation énergétique inutile de ces appareils.